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Journal articles on the topic 'Stabilité génétique'

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Claverys, JP. "Correction des mésappariements et stabilité de l'information génétique." médecine/sciences 8, no. 6 (1992): I. http://dx.doi.org/10.4267/10608/3194.

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2

Verly, W. "Histones et polyamines interviennent dans la stabilité de l'information génétique." médecine/sciences 5, no. 9 (1989): 696. http://dx.doi.org/10.4267/10608/4051.

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3

Bouchard, Gérard, Claude Laberge, Charles R. Scriver, Francis Glorieux, Manon Declos, Lise Bergeron, Jean Larochelle, and Saidi Mortezai. "Étude démographique et généalogique de deux maladies héréditaires au Saguenay." Cahiers québécois de démographie 13, no. 1 (October 24, 2008): 117–37. http://dx.doi.org/10.7202/600525ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ La population du Saguenay est depuis longtemps reconnue pour l’ampleur des problèmes génétiques auxquels elle fait face. S’agissant en particulier de maladies récessives comme la tyrosinémie, l’ataxie de Friedreich (forme Charlevoix-Saguenay), le rachitisme ou l’agénésie du corps calleux, on a imputé les fortes incidences observées à divers facteurs comme les nombreux mariages consanguins, la stabilité de la population, un effet fondateur particulièrement accentué, un modèle particulier d’immigration, etc. Cependant, les analyses que nous avons commencé à réaliser à l’aide du fichier de population construit par SOREP obligent à réviser ces énoncés. La construction des généalogies par ordinateur et l’étude des comportements démographiques à l’aide de la reconstitution automatique des familles permettent en effet des analyses rétrospectives très approfondies et livrent des aperçus qui étaient hors de portée jusqu’à ce jour. L’enquête que nous rapportons ici revêt un caractère expérimental ; c'était la première fois que nous tentions une utilisation rigoureuse du fichier de population dans cette direction. Les résultats obtenus ont d’ores et déjà des retombées sur le conseil génétique et, en outre, ils modifient substantiellement notre perception de la dynamique démographique au Saguenay.
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4

JAMMES, H., and J. P. RENARD. "Epigénétique et construction du phénotype, un enjeu pour les productions animales ?" INRAE Productions Animales 23, no. 1 (February 8, 2010): 23–42. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2010.23.1.3283.

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Abstract:
L’épigénétique analyse les changements héritables de l’activité génique sans modification du patrimoine génétique nucléaire. Elle s’intéresse aux processus moléculaires qui modifient l’architecture de la chromatine, sélectionnant l’information génétique et contribuant à l’établissement des patrons d’expressions génique. Nous montrons à l’appui de données publiées que l’apposition des marques épigénétiques est séquentielle, réversible et/ou héritable. Ces marques peuvent être analysées et quantifiées finement à haut débit pour caractériser «l’épigénome;». L’analyse fonctionnelle des régulations épigénétiques conduit à mettre en avant les notions de flexibilité et de robustesse. La flexibilité est patente lors de l’établissement d’une identité cellulaire (pourquoi toutes les cellules d’un même individu ne traitent elles pas l’information génétique de la même manière) et pour l’adaptation de l’individu à son environnement, le destin des abeilles devenant reines ou ouvrières en est un bon exemple. Mais le maintien de l’épigénome en l’état est tout aussi essentiel au bon développement des organismes impliquant a contrario, une robustesse des marques épigénétiques, cas des gènes soumis à empreinte parentale. La flexibilité des marques épigénétiques permet une adaptation transitoire à des modifications environnementales ; la robustesse révèle des possibilités d’adaptation à plus long terme, synonymes de stabilité des marques, dans certaines situations sur plusieurs générations. Cet article vise ainsi à montrer l’importance des processus épigénétiques dans le fonctionnement des génomes et avance l’idée qu’il serait judicieux d’intégrer les données moléculaires sur les états de l’épigénome dans les schémas de sélection dans une optique de maintien d’un développement durable de l’élevage.
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Laforgue, Pierre. "Le Cahier d’un retour au pays natal de 1939 à 1947 (de l’édition Volontés à l’édition Bordas)." Études françaises 48, no. 1 (October 24, 2012): 131–79. http://dx.doi.org/10.7202/1012898ar.

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Abstract:
L’histoire du Cahier d’un retour au pays natal commence en 1939, lorsque le poème paraît dans la revue Volontés. Pendant près de dix ans, Césaire en modifiera profondément le texte et son travail aboutira à deux éditions en 1947, l’une chez Brentano’s en janvier 1947, l’autre, deux mois plus tard, en mars, chez Bordas, présentant des différences importantes entre elles, dans la forme comme dans l’esprit. Cet article étudie d’un point de vue génétique l’évolution textuelle du poème et s’emploie à mettre au jour les étapes successives de l’élaboration du Cahier. La difficulté d’une telle étude de genèse vient de l’absence à peu près complète d’un manuscrit ; ce sont les différentes éditions successives qui en tiennent lieu, la génétique pratiquée est donc celle de l’imprimé. L’un des résultats de cette étude est que le Cahier a paradoxalement une grande stabilité et qu’il est un texte en mouvement, qui se compose et se recompose au contact des autres poèmes que Césaire écrit pendant cette période décisive des années 1939-1947, alors qu’il explore de multiples voies, en particulier dans la revue Tropiques et dans les revues new-yorkaises Hémisphères et VVV. Le Cahier se trouve à la croisée d’écritures poétiques et de tentatives poétiques multiples, et de ce fait apparaît comme le « miroir de concentration » de l’oeuvre de Césaire en train de s’inventer. Sont ainsi appréhendées les relations que le Cahier entretient avec les poèmes qui entreront en 1946 dans Les armes miraculeuses, comme est étudiée la part du surréalisme que Breton fait découvrir à Césaire en 1941. Toute la production du « jeune Césaire » se trouve de la sorte prise en écharpe dans cette entreprise de génétique.
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Hesketh, John E., and Stéphane Villette. "Intracellular trafficking of micronutrients: from gene regulation to nutrient requirements." Proceedings of the Nutrition Society 61, no. 4 (November 2002): 405–14. http://dx.doi.org/10.1079/pns2002176.

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Abstract:
RésuméLa distribution intracellulaire des micronutriments ainsi que leur absorption sont importantes pour les fonctions cellulaires. Dans certains cas la distribution des micronutriments ou des protéines associées est déterminée par des mécanismes liés à l'expression des gènes. La région 3' non traduite (3'UTR) de l'ARNm de la métallothioneine-1 détermine la localisation de ce message et, par conséquent, la localisation intracellulaire de la protéine qu'il code. En utilisant des cellules transfectées nous avons montré que la métallothioneine-1 est transportée vers le noyau ou elle exerce un rôle dans la protection contre le stress oxydant et les dommages causés à l'ADN. Quand l'apport nutritionnel en Se est limité, l'expression des sélénoproteines est altérée. Toutefois celle-ci n'est pas affectée de fac¸on identique pour toutes les sélénoproteines; le Se disponible étant utilisé de fac¸on prioritaire pour la synthèse de certaines d'entre elles. Cet ordre de priorité met en jeu des différences dans la traduction et la stabilité de leur ARNm qui sont sous le controle de séquences dans la région 3' non traduite. Potentiellement, des variations génétiques affectant ces mécanismes régulateurs peuvent moduler les besoins en nutriments. Des polymorphismes génétiques ont été décrits dans le 3'UTR des ARNm de deux sélénoproteines; l'un d'entre eux affectant la synthèse de la sélénoproteine correspondante. Ces exemples illustrent comment des approches moléculaires peuvent contribuer à accroître notre compréhension du métabolisme et des besoins en nutriments à différents niveaux. Premièrement, elles permettent d'étudier les effets régulateurs des gènes et de leurs produits. Ensuite, la compréhension de ces effets peut fournir un modèle pour étudier le métabolisme des nutriments au niveau cellulaire. Ainsi, lorsque des effets essentiels sont identifiés, la connaissance du génome humain et les bases de données sur les polymorphismes génétiques constituent des outils complémentaires pour définir l'étendue de la variation génétique des gènes revêtant une importance nutritionnelle. Enfin, la fonctionnalité de ces variations peut être définie et des sous-groupes de la population, possédant des besoins nutritionnels différents, peuvent etre identifiés.
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7

Bettaieb, Habib, and Houcine Rejeb. "Optimisation des caractéristiques d'un véhicule ferroviaire en stabilité transversale et en circulation en courbe par l'algorithme génétique." Mécanique & Industries 9, no. 4 (July 2008): 347–63. http://dx.doi.org/10.1051/meca:2008039.

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REZAEI, H., J. GROSCLAUDE, F. EGHIAIAN, T. HAERTLE, M. MARDEN, M. KNOSSOW, and P. DEBEY. "Lien entre type génétique et résistance des ovins à la Tremblante : une approche structurale et physico-chimique." INRAE Productions Animales 17, HS (December 20, 2004): 45–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2004.17.hs.3626.

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Abstract:
Le polymorphisme génétique de la protéine prion ovine associé à des degrés divers de résistance ou de sensibilité à la tremblante ouvre une voie féconde pour comprendre le lien entre les propriétés structurales de la protéine et le mécanisme du développement de la pathologie. Les travaux menés par les équipes de l’INRA, en collaboration avec d’autres équipes nationales, ont apporté des renseignements inattendus sur la stabilité et la convertibilité des variants naturellement rencontrés dans les troupeaux européens. Les mécanismes, au niveau atomique, sous-tendant ces caractéristiques ont pu être explicités par la détermination cristallographique de la structure tri-dimensionnelle de la protéine ovine, apportant en même temps une première information expérimentale sur la structure de la protéine pathologique. Des formes intermédiaires de repliement, sous forme d’oligomères solubles, ont pu être isolées in vitro, et se sont révélées neurotoxiques, ouvrant de nouvelles pistes de recherche vers les déterminants respectifs de la mort neuronale et de la réplication du prion.
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CALENGE, F., C. MARTIN, N. LE FLOCH, F. PHOCAS, D. MORGAVI, C. ROGEL-GAILLARD, and P. QUÉRÉ. "Intégrer la caractérisation du microbiote digestif dans le phénotypage de l’animal de rente : vers un nouvel outil de maîtrise de la santé en élevage ?" INRAE Productions Animales 27, no. 3 (August 28, 2014): 209–22. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.3.3068.

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Abstract:
Le microbiote digestif est un symbionte dont on a démontré l’implication essentielle dans la régulation de la physiologie de l’hôte qui l’héberge pour la digestion, le métabolisme et l’immunité. Ce microbiote a en particulier un rôle majeur, et jusqu’ici sous-estimé, sur la santé de son hôte et participe à son adaptabilité à des environnements changeants. Les technologies de séquençage à haut débit devraient faciliter l’inclusion de cet écosystème complexe dans le phénotypage des animaux d’élevage. Il faut pour ce faire prendre en compte sa composition, sa diversité, sa stabilité au cours du temps et ses variations selon différents facteurs comme le génotype de l’hôte, l’alimentation et les conditions d’élevage. Ces connaissances devraient permettre de définir les propriétés d’un microbiote digestif « normal » associé à une bonne santé, d’en préciser les dysfonctionnements et de comprendre leurs répercussions sur l’état de santé de l’animal. Cela conduira à identifier des marqueurs de diagnostic et de pronostic de ces dysfonctionnements, fournissant des moyens de contrôle nouveaux de la santé en élevage, appréhendée en terme d’optimisation des rendements de production, de résistance aux maladies et de maintien du bien-être. A terme, le contrôle du microbiote digestif par l’alimentation, la génétique ou les pratiques d’élevage permettra de favoriser l’adaptation des animaux à leur environnement d’élevage en améliorant leur robustesse, de limiter l’utilisation d’antibiotiques et de préserver la sécurité sanitaire des aliments en évitant le développement de bactéries pathogènes pour l’Homme. L’ampleur des données à générer et à analyser pour les différentes espèces d’intérêt reste le défi à relever.
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Zinebi, S., C. Henriette, E. Petitdemange, J. C. Joret, N. Saveant, and M. Quittelier. "Sélection de clones résistants appartenant aux genres Kiebsiella, Serratia et Pseudomonas afin de suivre leur implantation dans un biofiltre." Revue des sciences de l'eau 5, no. 4 (April 12, 2005): 593–608. http://dx.doi.org/10.7202/705149ar.

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Abstract:
Des souches appartenant aux espèces : Klebsiella oxytoca, Serratia marcescens et Pseudomonas putida, isolées d'un biofiltre utilisé pour le traitement d'effluents urbains ont été choisies parmi une centaine d'autres pour être réimplantées dans un réacteur du même type. Dans le but de suivre leur fixation en réacteur ouvert, une méthode spécifique de sélection a été développée. Des clones de ces souches résistant naturellement à des antibiotiques (rifampicine, streptomycine, acide nalidixique) et à des substrats suicides (chlorate, bromoacétate, fluorouracile) ont été recherchés. Cette sélection a permis d'obtenir des clones de Klebsiella et de Serratia résistants à 2 g/l de streptomycine, 1 g/l de rifampicine et à 2 g/l de chlorate ainsi que des clones de Pseudomonas résistants à 0,5 g/l d'acide nalidixique et à 2 g/l de bromoacétate ou à 40 mgll de fluorouracile. Les clones résistants dont les caractéristiques de croissance et les activités enzymatiques sont identiques à celles de la souche sauvage et dont la stabilité génétique a été maintenue après de nombreux repiquages ont été retenus. Afin de valider notre méthode de reconnaissance, une numération de la flore indigène d'un effluent urbain a été réalisée sur les milieux spécifiques des clones résistants : seule une faible proportion de cette flore, à savoir 0,02 % est capable de s'y développer. Des essais préliminaires d'ensemencement du biofiltre avec les souches sélectionnées ont été réalisés, ils montrent que celles-ci s'implantent puisqu'elles sont retrouvées sur les grains de matériau de garnissage et que chacune d'elle représente 1 % de la flore totale.
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Lledo, P. M. "Affect, mémoire et neurogenèse chez l’adulte." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 11. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.025.

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Abstract:
Les avancées récentes en neurobiologie ont quelque peu modifié l’idée d’une relative stabilité des composants structuraux du cerveau mature. Chez les mammifères, on découvre aujourd’hui que des milliers de nouvelles cellules nerveuses apparaissent chaque jour dans le cerveau adulte. Cette neurogenèse, qualifiée de secondaire par opposition à la production neuronale de l’embryon, contribue aux changements structuraux et fonctionnels de certains circuits cérébraux. L’existence de cette forme extrême de neuroplasticité prouve que les capacités d’adaptation du système nerveux ne se limitent pas aux simples variations fonctionnelles des connexions synaptiques ou à la régulation de l’expression de certains gènes. Elle représente un des mécanismes sur lequel les facteurs internes ou environnementaux, notamment émotionnels et passionnels, peuvent aussi laisser leurs empreintes. Historiquement, la découverte de la neurogenèse secondaire émergea avec difficulté, mais la reconnaissance tardive dont elle bénéficia lui assura néanmoins un succès certain dès lors que l’on s’aperçut qu’elle pouvait influencer nos affects, nos émotions et notre mémoire. Durant cette présentation, nous montrerons combien le cerveau reste le produit d’une double action exercée par l’activité génétique et par les modifications permanentes que lui impose l’histoire du sujet au travers de la neurogenèse secondaire. Si la découverte de la neurogenèse secondaire vient enrichir nos connaissances sur les mécanismes et les fonctions fondamentales du système nerveux central, on ne peut manquer d’envisager une exploitation potentielle de cette neurogenèse comme substrat d’une nouvelle pharmacopée ciblant les troubles de l’humeur. Nous discuterons des conséquences, pour la santé mentale, lorsque cette neurogenèse secondaire est altérée. Ces quinze dernières années ont été celles d’un essor considérable des connaissances fondamentales en matière de neurogenèse secondaire. Indéniablement, les années à venir seront témoins d’un rapprochement entre cette recherche fondamentale et son versant clinique.
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Vennemann, Theo. "Language Universals." Diachronica 9, no. 1 (January 1, 1992): 47–60. http://dx.doi.org/10.1075/dia.9.1.04ven.

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Abstract:
SUMMARY It is traditionally believed that language universals have their source in the uniform genetic endowment of all human beings. In his keynote address "Investigating linguistic universals" presented at the 12th International Congress of Phonetic Sciences, held at Aix-en-Provence in 1991, Ian Maddieson has proposed a second source: the arbitrary features and idiosyncrasies of a primordial parent language of more than 100,000 years ago. He attempts to support his proposal with the claim that certain contingent properties of languages are stable and may thus be inherited from that parent language. It is shown in the present paper that Maddieson's stability claims are false. It is also pointed out that Maddieson's erroneous proposal derives from a specific perspective on languages whereby patterns are assigned a central role and change appears as an occasional disturbance of patterns. From the opposite perspective whereby change is the very nature of language and patterns are merely epiphenom-enal, it becomes clear that any contingent properties of a primordial parent language (if it ever existed) would have been changed or lost long ago in the perennial re-creation of all descended languages. It is maintained that language universals are not a matter of endowment and inheritance, but derive exclusively from the human linguistic endowment. RÉSUMÉ Il est traditionellement accepté que les universaux linguistiques ont leur source dans équipement génétique uniforme de la race humaine. Dans son allocution plénaire "Investigating linguistic universals", presentée au XIIe Congrès international des Sciences phonétiques (tenu à Aix-en-Provence en 1991), Ian Maddieson a proposé une deuxième source, à savoir les traits arbitraires et les idiosyncrasies du langage primordial d'il y a plus de 100000 ans (dont les langues qu'on connaît seraient issues). Maddieson s'efforce à donner appui à son hypothèse en déclarant que certaines propriétés contingeantes des langues sont stables et qu'il se peut qu'elles aient été héritées de cette langue mère primordiale. Dans le présent article Fauteur démontre que les hypothèses de Mad-dieson en ce qui concerne la stabilité de certains traits sont incorrectes. Ses propositions semblent avoir leur source dans une perspective particulière des langues où le rôle central est assigné à un maintien d'un certain nombre de structures comparativement fixes tandis que le changement linguistique est considéré comme un dérangement occasionnel de ces structures. Prenant une perspective opposée selon laquelle le changement est caractéristique de la nature même du langage et que ces structures sont plutôt des épiphénomènes, il semble évident que les propriétés contingentes d'une telle langue primordiale (si une telle langue a existé) auraient été changées où perdues longtemps à la suite de la re-création perpétuelle qui a lieu dans tous les langues descendues d'une telle langue 'mère'. L'auteur du présent article maintient que les univer-saux linguistiques n'ont pas leur source dans le don et l'héritage, mais dérivent exclusivement de cet équipement linguistique partagé par tout être humain. ZUSAMMENFASSUNG Nach allgemeiner Auffassung haben sprachliche Universalien ihren Ur-sprung in der einheitlichen genetischen Grundausstattung der Menschen. In seinem Hauptvortrag zur Erforschung sprachlicher Universalien beim Interna-tionalen Phonetikerkongreß 1991 hat Ian Maddieson eine zweite Quelle vorge-schlagen: die zufälligen, idiosynkratischen Eigenschaften einer ursprünglichen Muttersprache aller lebenden Sprachen, die vor mehr als hunderttausend Jah-ren gesprochen worden sein soll. Zum Beweis macht er geltend, da8 gewisse kontingente Eigenschaften der Sprachen stabil seien und somit aus der Ursprache ererbt sein könnten. Im vorstehenden Artikel wird gezeigt, daß es die von Maddieson behauptete Stabilität nicht gibt. Ferner wird verdeutlicht, da8 Maddiesons irrige Annahme die Folge einer bestimmten Sehweise ist, der zufolge sprachliche Strukturen eine zentrale Rolle spielen und Sprachwandel lediglich als eine gelegentliche Störung von Strukturen erscheint. Die entge-gengesetzte Sehweise, der zufolge die Veränderung das eigentliche Wesen der Sprachen ausmacht und Strukturen lediglich als Epiphänomene erscheinen, macht von vornherein wahrscheinlich, daB sämtliche kontingenten Eigenschaften der Ursprache (falls es eine solche je gab) in dem ständigen Prozeß der Neuschaffung aller von ihr abstammenden Sprachen längst verändert oder beseitigt worden waren. Es folgt, daB sprachliche Universalien keine zweite Quelle im arbiträren Erbe einer postulierten Ursprache haben, sondern aus-schlieBlich der universellen linguistischen Grundausstattung der Menschen zuzuschreiben sind.
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Haras Nationaux, INRA. "Dossier : Actualités en reproduction équine." INRAE Productions Animales 12, no. 5 (July 1, 1999): 331–52. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1999.12.5.3901.

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Abstract:
La production par une jument d’un poulain par an (et pourquoi pas de plusieurs) avec de la semence d’étalon conservée fraîche ou congelée est l’objectif appliqué actuel de toutes les équipes de recherche. Un point très détaillé en français dans les domaines couverts par notre équipe avait été fait en 1992 dans le Recueil de Médecine vétérinaire (volume 168, numéro 11-12). Depuis, de nouvelles connaissances ou de nouvelles technologies ont vu le jour et il était important de les mettre à disposition d’un large public. Le phénomène d’inactivité ovarienne en début de saison de monte limite le nombre de cycles disponibles pour une fécondation. Des études ont permis d’affiner les conditions des traitements lumineux. Des traitements longs à la mélatonine pourraient permettre de décaler le rythme annuel de reproduction de la jument. Le développement des follicules ovariens est sous le contrôle des hormones hypophysaires FSH et LH, et de facteurs intra-ovariens dont l’inhibine. La maîtrise du nombre d’ovulations permettrait (lors de transfert embryonnaire) de pouvoir produire plusieurs embryons par cycle. Des essais de superovulation sont en cours qui utilisent la FSH exogène ou l’effet anti-inhibine. La maîtrise du moment de l’ovulation peut se faire classiquement par injection d’hCG mais aussi par l’administration de GnRH sous forme d’implant. La croissance et la maturation du follicule dominant, ainsi que l’atrésie des follicules dominés, se caractérisent par l’évolution intrafolliculaire de nombreux paramètres biochimiques dont certains ont été étudiés dans l’espèce équine. Sous échographie transvaginale, le rythme de collecte d’ovocytes le plus rentable est de deux ponctions au cours du même cycle (l’une en fin de croissance folliculaire, l’autre en phase lutéale) : on obtient alors 9 ovocytes en moyenne. La maturation de l’ovocyte provient des maturations respectives du cumulus, du cytoplasme et du noyau. La fécondation in vitro (FIV) n’ayant donné que des résultats moyens, d’autres techniques de reproduction assistée sont utilisées actuellement avec plus de succès au laboratoire : 1) la mise en place de l’ovocyte d’une donneuse soit dans l’oviducte (GIFT), soit dans le follicule (TOIF) d’une receveuse, avec fécondation de la receveuse et 2) l’introduction d’un spermatozoïde directement dans le cytoplasme de l’ovocyte (ICSI). Le transfert d’embryon est utilisé sur le terrain en France principalement pour des juments de haute valeur génétique. Le transport d’embryons frais, mais surtout l’utilisation de la congélation des embryons, simplifieront la gestion entre donneuse et receveuse. La baisse de fertilité observée sur les étalons de plus de 15 ans est fréquemment associée à un profil hormonal caractéristique (niveau basal de FSH et de LH élevé, d’oestrogène diminué, niveau de testostérone non modifié après induction à l’hCG). Ceci pourrait être la conséquence d’une dégénérescence testiculaire primaire. L’évolution des travaux sur la conservation de la semence a abouti à la mise au point de deux grands types de techniques d’insémination : en semence fraîche et en semence congelée. Les résultats obtenus dans les Haras Nationaux montrent que la fertilité par cycle est proche pour les deux types de technique. L’effort doit porter en partie sur des améliorations techniques qui permettront d’avoir accès à toutes les techniques de conservation et d’insémination artificielle pour la grande majorité des étalons. Les critères d’évaluation de la qualité de la semence utilisés en routine (examen de la mobilité essentiellement) ne donnent pas entièrement satisfaction puisqu’ils ne permettent pas de "détecter" certains étalons dont la fertilité se révèle réduite. La plupart des fonctions cellulaires des spermatozoïdes peuvent être explorées : intégrité des membranes, de l’acrosome, stabilité de la chromatine, activité des mitochondries... Cependant les relations de ces fonctions entre elles et, surtout, les relations entre ces fonctions et la fertilité ne sont pas encore très claires.
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Vorspan, F., V. Bloch, and S. Mouly. "La méthadone à l’heure de la médecine personnalisée : prédiction de la dose efficace ? Prédiction des effets secondaires ?" European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S13. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.044.

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Abstract:
RationnelLa méthadone est prescrite comme traitement de substitution de la dépendance aux opiaces depuis les années 1960 . Néanmoins, l’expérience des cliniciens montre que la réponse thérapeutique est obtenue à des doses extrêmement variables d’un patient à l’autre et qu’il est également difficile de prédire les effets secondaires.MéthodeEn collaboration avec plusieurs centres de soins d’Île-de-France (CSAPA Espace Murger, AP–HP, hôpital Fernand-Widal, Dr Gaël Dupuy ; clinique Liberté, hôpital Paul-Guiraud, Dr Didier Touzeau ; CSAPA Moreau de Tours, centre hospitalier Sainte-Anne, Dr Xavier Laqueille ; CSAPA Monte Cristo, AP–HP, HEGP, Dr Cyrille Orizet ; CSAPA EGO, association Aurore, Dr Philippe Coeuru ; ECIMUD, AP–HP, hôpital Louis-Mourier, Dr Anne-Marie Simonpoli ; CSAPA 110 Les Halles, PSA 75, Dr Pierrre Polomeni ; Bus Méthadone Gaia, Dr Elisabeth Avril) nous avons conduit une étude recueillant des données cliniques et génétiques chez des patients héroïnomanes stabilisés sous traitement par méthadone.RésultatsDeux cent seize patients ont été inclus entre 2008 et 2013. Nous présenterons ici des résultats concernant la prédiction des doses nécessaires à l’équilibre thérapeutique chez 80 patients ayant complété une hospitalisation de jour comprenant une exploration fonctionnelle du métabolisme hépatique . Nous présenterons également des résultats sur 161 patients ayant bénéficié d’une mesure de l’espace Qt par un cardiologue et du recueil de facteurs de risque cliniques et génétiques de Torsades de pointes, complétant des données préliminaires que nous avons publié . Ces résultats permettront de discuter les données à recueillir pour une prescription optimisée de méthadone à l’heure de la médecine personnalisée.
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MORAND-FEHR, P. M., R. BAUMONT, and D. SAUVANT. "Avant-propos : Un dossier sur l’élevage caprin : pourquoi ?" INRAE Productions Animales 25, no. 3 (August 25, 2012): 227–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.3.3210.

Full text
Abstract:
Un dossier d’INRA Productions Animales consacré à l’élevage caprin en 2012 peut surprendre. Représentant moins de 1% du produit brut de l’Agriculture Française, cet élevage largement ancré dans son environnement socioculturel local et dans la tradition de terroirs variés, évoque encore, mais de moins en moins, des images du passé comme celle de la «vache du pauvre» ou de la grandmère gardant trois chèvres au bord du chemin. Cet élevage s’est en effet marginalisé au XIXème siècle et dans la première moitié du XXème siècle dans les pays qui s’industrialisaient, notamment en Europe où l’effectif caprin ne représente plus actuellement que 2% du total mondial. De nombreux arguments ont milité pour éditer ce dossier, d’abord la rapide transformation de l’élevage caprin à la fin du XXème siècle et plus encore dans ces premières années du XXIème siècle, ensuite des travaux originaux conduits récemment sur l’espèce caprine, qui sont venus combler le retard important que cette espèce avait accumulé en matière de recherches agronomiques et vétérinaires. A l’échelle mondiale, l’élevage caprin est celui dont les effectifs ont le plus augmenté au cours de ces vingt dernières années (FAOSTAT 2010) : 4ème troupeau mondial avec plus de 900 millions de têtes (470 millions en 1975) derrière les bovins, les ovins et les porcins ; d’après les prévisions, il deviendrait le 3ème autour de 2015. Nombreuses sont les explications à cette situation un peu paradoxale, mais deux sont souvent avancées par les experts. Cette progression actuelle des effectifs caprins s’observe presque exclusivement dans les pays en développement et dans certains pays émergents. Elle serait surtout due aux difficultés que rencontre le maintien de l’élevage des autres espèces domestiques dans ces zones, dans certains cas du fait de l’appauvrissement des éleveurs et des acteurs des filières animales. Cette progression tient aussi au fait que le marché des caprins a une réalité essentiellement locale et que, dans ces conditions, il n’est pas exposé aux crises internationales que le marché des produits des autres espèces a pu subir au cours des quarante dernières années. En Europe, les effectifs caprins sont restés assez stables : 12,5 M de têtes au total, 1,3 M en France dont 1,1 M de femelles laitières âgées de plus d’un an. La France possède le troisième troupeau (10% des effectifs européens), assez loin derrière la Grèce (37%) et l’Espagne (22%). Il convient de noter la progression importante des effectifs caprins en Roumaine et aux Pays-Bas au cours de la dernière décennie. L’élevage caprin européen, et particulièrement l’élevage français, s’est fortement spécialisé en production laitière puisque 75 à 93% environ du produit brut des ateliers caprins en France provient du lait. En effet, la marge brute que dégage la production de chevreaux de boucherie est réduite en raison des coûts des aliments d’allaitement et des aléas liés à la mortalité périnatale. Des avancées dans les techniques d’élevage, notamment dans les domaines de l’alimentation et de la génétique, ont permis des améliorations assez rapides des performances des femelles laitières. La production laitière moyenne des 240 000 chèvres inscrites au contrôle laitier en 2010 était de 842 kg de lait sur une durée moyenne de lactation de 274 jours avec un taux protéique de 32,3 g/kg de lait et un taux butyreux de 37,0 g/kg de lait. Le plus intéressant à noter, c’est qu’en dix ans la production laitière annuelle au contrôle laitier a progressé de 90 kg, le taux protéique de 1,6 g/kg et le taux butyreux de 2,5 g/kg (Institut de l’Elevage 2012). La France est le premier producteur européen de lait de chèvre avec 30% du lait produit. Plus de 80% de ce lait est transformé en fromages. Même si la consommation présente quelques signes d’essoufflement actuellement, l’augmentation de la production de lait de chèvre depuis plus de trente ans et en conséquence celle des fromages a en général été bien absorbée par la demande, en progression malgré quelques périodes tendues. Ce résultat est dû notamment à de nouveaux produits de qualités rhéologique et organoleptique bien adaptées pour conquérir de nouveaux marchés, à l’utilisation de technologies avancées en matière fromagère et à la bonne image de ce fromage (produit festif et de qualité) auprès des consommateurs. Le secteur caprin en France a suivi l’évolution générale des productions animales : mécanisation du travail, simplification des techniques pour réduire le coût de production et pour améliorer l’efficacité du travail, augmentation rapide de la taille des unités de production. Plus de 35% de chèvres laitières appartiennent à des unités de plus de 350 têtes et la production est de plus en plus concentrée dans une région, le Poitou-Charentes, qui produit plus de 50% du lait de chèvre en France et en transforme encore plus. Bref, cette évolution et ces résultats, malgré un contexte qui tend à devenir de moins en moins favorable, s’expliquent par de multiples raisons, entre autres, la mise en place d’une filière bien organisée, des éleveurs motivés et le plus souvent passionnés par leur métier et une coopération étroite et efficace entre la recherche et le développement tant au niveau national que régional. Cette coopération exemplaire a débuté dès les années 1955-1965 avec des pionniers comme G. Ricordeau, à qui l’on doit la mise en évidence du gène sans corne expliquant le taux élevé d’infertilité en caprins, facteur qui a longtemps freiné le développement caprin (Ricordeau 2008) et J.-M. Corteel, qui a beaucoup travaillé sur la mise au point des techniques d’insémination artificielle (Leboeuf 2013). Ils ont su gagner la confiance des éleveurs, même parfois de petites unités. Ce lien s’est poursuivi et développé ensuite grâce à la création de la section caprine de l’Institut technique ovin et caprin (ITOVIC), mais aussi par des relations directes et personnelles entre chercheurs et responsables du développement ou par des réunions informelles autour de certains problèmes que rencontraient les éleveurs.Cette coopération a très bien résisté dans les années 1980, d’une part, aux nouvelles demandes des éleveurs qui donnaient la priorité aux questions socio-économiques suite à la première crise du prix du lait de chèvre en 1981 et, d’autre part, aux évolutions de la politique de l’INRA, qui face aux nouveaux enjeux scientifiques et technologiques, a été conduit à considérer comme moins prioritaire certaines recherches appliquées intéressant le développement. Ainsi, malgré l’évolution des problématiques scientifiques et des relations entre le monde de la recherche et du développement, mais aussi face au développement rapide de la recherche caprine dans les pays émergents, la recherche caprine en France est toujours très active. Un sondage bibliométrique montre que le nombre de publications avec «dairy goat» en mot-clé, de 250 à 300 par an dans les années 1980-1990, s’est accru nettement au début des années 2000 pour se situer actuellement vers les 700 publications par an. Au cours des dix dernières années, les pays qui ont le plus contribué à ces publications ont été la France, donc l’INRA, suivie par les USA, l’Italie et l’Espagne, eux-mêmes suivis par le Brésil, le Mexique et la Turquie. Ce dossier de la revue INRA Productions Animales a donc pour objectif d’illustrer le dynamisme des recherches menées en France sur les caprins, s’il était encore nécessaire de le faire. Le choix des six thèmes de recherche retenus pour constituer ce numéro n’a pas été aisé en raison du nombre de thèmes possibles. L’ambition de ce dossier n’étant pas d’être exhaustif, la rédaction de la revue et son comité se sont mis d’accord pour ne pas retenir de sujets dans les domaines où les publications ont déjà été nombreuses. C’est le cas, par exemple, de la traite des chèvres laitières (Le Du 1989, Marnet et al 2001), du polymorphisme de la caséine alpha chez les caprins (Grosclaude et al 1994, Manfredi et al 1995) ou encore de la reproduction caprine. INRA Production Animales a en effet déjà publié des articles exhaustifs sur la neuro-endocrinologie de la reproduction chez le caprin (Chemineau et Delgadillo 1994), sur le comportement sexuel de cette espèce (Fabre-Nys 2000), sur la production et la conservation de semence de bouc (Leboeuf et al 2003) et récemment sur la maîtrise de la reproduction de l’espèce caprine (Leboeuf et al 2008). Il a été proposé de sélectionner des thèmes novateurs ou riches en résultats récents, qui intéressent le développement de l’élevage caprin en France, mais aussi de portée internationale. Dans ces conditions, il a d’abord été retenu trois thèmes représentant des dimensions basiques de l’élevage : génétique, pathologie, alimentation avec des articles faisant le point sur les dernières avancées dans chaque secteur, et trois autres thèmes originaux et porteurs d’avenir, le pâturage des chèvres laitières hautes productrices, les apports de la modélisation pour comprendre le fonctionnement du troupeau de chèvres laitières et les techniques rationnelles d’élevage caprin en milieu tropical. Le premier article de Manfredi et Ådnøy (2012) sur la génétique des caprins laitiers, est un travail franco-norvégien illustrant la collaboration continue sur ce thème entre les deux pays depuis près de 50 ans. Il fait le point sur les études de génétique polygénique relatives à la production et à la composition du lait. Il traite de l’approche moléculaire qui démarre en caprins et surtout répond à la question d’actualité sur ce que nous pouvons attendre dans les années futures de la sélection génomique en caprins. Le deuxième article de Hoste et al (2012) sur la pathologie caprine, a réuni des spécialistes de l’INRA, des écoles vétérinaires, de l’Anses et de l’Institut de l’Elevage. Il fait le point sur les recherches en cours et leurs applications concernant diverses pathologies infectieuses d’actualité dans le secteur caprin. Ainsi il passe en revue les principales pathologies provoquées par les prions et les virus, par les agents bactériens et la question des parasites gastro-intestinaux. L’article évoque aussi le projet de la mise en place d’un observatoire des maladies caprines en France. Il se termine par une réflexion intéressante soulignant la proximité des agents pathogènes en ovins et caprins et les différences dans les processus morbides chez ces deux espèces. Il en conclut que des études originales sur caprins sont tout à fait fondamentales pour appréhender certains mécanismes pathogéniques. L’article suivant de Sauvant et al (2012) se propose d’actualiser les recommandations alimentaires des caprins publiées en 2007, pour répondre à une demande du développement. Les avancées dans ce domaine proviennent notamment d’une approche modélisée de la connaissance des nombreuxfacteurs de variation du poids vif, de la production laitière et de la composition de lait. Les lois de réponse plus précises aux apports d’aliments concentrés, les nouvelles lois de réponse concernant la sécrétion des acides gras du lait ainsi que les excrétions d’azote et de méthane, ainsi que les valeurs repères applicables sur le terrain concernant le comportement alimentaire, l’acidose et les besoins en eau sont les principales nouveautés. L’alimentation représente, rappelons-le, 70% en moyenne du prix de revient du litre de lait de chèvre. Parmi les trois articles plus spécifiques sur des sujets originaux, figure l’article de Lefrileux et al (2012) sur l’aptitude des chèvres hautes productrices de lait à valoriser les prairies temporaires au pâturage. Il répond à des demandes variées, notamment la demande sociétale pour une conduite d’élevage plus écologique. Or, peu d’information existe sur ce sujet, d’une part, en raison de la diminution de ce mode d’alimentation à cause des problèmes parasitaires rencontrés et, d’autre part, car la chèvre a la réputation d’être une mauvaise utilisatrice du pâturage et d’avoir un comportement très affirmé pour sélectionner son ingéré. Les auteurs montrent qu’il est possible d’obtenir des performances laitières de 1000 – 1100 kg de lait par an et par chèvre avec des régimes alimentaires où plus de 50% des besoins énergétiques sont couverts par le pâturage. L’étude du fonctionnement du troupeau caprin est un sujet qui a déjà été développé à l’INRA (Santucci et al 1994) mais, au cours de ces dernières années, elle a fait l’objet d’avancées importantes grâce à l’utilisation de la modélisation. L’article de Puillet et al (2012) présente un simulateur de fonctionnement du troupeau caprin laitier permettant de tenir compte de la variabilité individuelle des carrières animales et d’étudier comment les conduites de l’alimentation et de la reproduction mises en œuvre par l’éleveur, modulent les performances du troupeau. De tels outils sont appelés à l’avenir à avoir diverses applications au niveau du terrain pour les agents de développement, par exemple pour quantifier le risque biologique associé à certaines conduites d’élevage. Le Centre INRA des Antilles-Guyane travaille depuis plus de 50 ans sur l’amélioration des systèmes de production caprine en milieu tropical (Alexandre et al 1997). Alexandre et al (2012) présentent dans le dernier article de ce numéro une synthèse sur la situation de l’élevage caprin en zone tropicale. Rappelons que 95% des caprins vivent en milieu tropical. A travers leur grande expérience du sujet, ces auteurs proposent des voies d’amélioration très prometteuses grâce à l’apport d’intrants bien réfléchi techniquement et économiquement, à l’utilisation de l’effet mâle en reproduction et à une complémentation à base d’aliments non conventionnels. Les six articles de ce numéro ne doivent pas occulter les autres recherches sur les caprins effectuées par l’INRA ou d’autres organismes. Comme il n’est pas possible d’être exhaustif, citons simplement quelques exemples qui peuvent intéresser le développement : la maîtrise de la reproduction femelle sans utilisation d’hormones pour répondre aux cahiers des charges de certains produits caprins labellisés (Brice et al 2002) ; la monotraite, technique qui a priori séduit les éleveurs en permettant une réduction de charge de travail (Komara et Marnet 2009) ; les risques d’acidose en liaison avec le comportement alimentaire des chèvres laitières, trouble métabolique encore fréquent avec certainstypes de régimes et dont les conséquences économiques peuvent être importantes (Desnoyers et al 2009) ; l’évaluation des systèmes de production caprine (Bossis et al 2008, Toussaint et al 2009) sans oublier les travaux de technologie laitière réalisées par l’ITPLC sur le fromage de chèvre (Raynal-Ljutovac et al 2007a). Il faut noter aussi le début d’études sur le bien-être des caprins (Servière et Morand-Fehr 2012) et le besoin de travaux sur les lactations longues (14 - 20 mois),technique qui séduit de plus en plus d’éleveurs. Nous devons aussi signaler deux documents importants, l’un sur la qualité du lait de petits ruminants (Haenlein et al 2007) et l’autre sur la production et la qualité de la viande caprine (Mahgoub et al 2011) dans lesquels les travaux de recherches français sur l’influence des systèmes d’alimentation sur la qualité du lait de chèvre (Morand-Fehr et al 2007), sur la stabilité à la chaleur de ce lait (Raynal-Ljutovac et al 2007b) et sur la composition lipidique du chevreau (Morand-Fehr et al 2011) sont présentés. Il nous reste à souhaiter que la lecture de ce numéro apporte une somme d’informations originales à tous les lecteurs cherchant à prendre connaissance des dernières avancées de la recherche caprine et que la recherche caprine se maintienne et se développe à l’avenir en France pour répondre aux demandes de la filière, mais aussi en milieu tropical où les caprins jouent un rôle socio-économique essentiel pour certaines populations rurales.
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Geoffroy, P. A. "Le trouble bipolaire : une maladie du sommeil et des rythmes circadiens ?" European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 557–58. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.366.

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Abstract:
Le trouble bipolaire (TB) est une maladie psychiatrique multifactorielle à hérédité complexe faisant intervenir des facteurs de risque génétiques et environnementaux [1]. Parmi ces facteurs de risque, des anomalies des rythmes circadiens et du sommeil ont été mises en évidence dans les TB et témoignent de l’implication d’anomalies de l’horloge circadienne dans la physiopathologie du TB [2]. En effet, Il existe une littérature importante sur les anomalies circadiennes observées dans le TB (sommeil, rythmes veille/sommeil, chronotypes, perturbations circadiennes biologiques et comportementales, etc.). Ces anomalies sont présentes, non seulement en phase aiguë, mais aussi au cours des phases de stabilité de l’humeur (ou euthymiques) constituant ainsi des anomalies « trait » du TB [2]. Ainsi, l’exploration du sommeil et des rythmes circadiens chez des patients euthymiques avec TB par des mesures objectives (actigraphie) et subjectives (questionnaires) démontre que les patients présentent un sommeil plus long, de moins bonne qualité, avec retard important à l’endormissement, plus de réveils nocturnes et un retentissement diurne plus important que des témoins sains [3]. Par ailleurs, certains variants de gènes circadiens associés au TB peuvent s’associer chez les patients à des modifications particulières de ces rythmes circadiens. Ainsi, dans une étude pilote, il a été observé qu’un variant commun associé au TB du gène ASMT (codant pour l’une des deux enzymes de synthèse de la mélatonine) était associé à une modification des rythmes circadiens marquée par une période de sommeil allongée, une plus grande activité nocturne et une plus grande stabilité des rythmes [4]. Ces résultats intéressants soulignent l’intérêt de l’exploration des anomalies circadiennes du TB dans un but étiopathogénique et diagnostique, mais aussi possiblement thérapeutique.
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Agbeja, A. O., K. A. Olaifa, D. R. Akindolu, H. O. Salau, and M. S. Akinlade. "Climate change and livestock production: A review." Nigerian Journal of Animal Production 48, no. 4 (March 8, 2021): 9–13. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v48i4.2991.

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Abstract:
The livestock system is one of the most important characteristics of agrarian economy; livestock sector provides sustainability and stability to the national economy by contributing to farm energy and food security. Climate change is seen as a major threat to the survival of many species, ecosystems and the sustainability of livestock production systems in many parts of the world. Green house gases (GHG) are released in the atmosphere both by natural sources and anthropogenic (human related) activities. The impact of climate change can heighten the vulnerability of livestock systems and exacerbate existing stresses upon them, such as drought. Parasites and diseases are among the most severe factors that impact livestock production and reproduction, impact on livestock health, impact on feed and fodder availability, reduction in livestock population and impact of climate change on livestock genetics resource. However, the climate change especially global warming may highly influence production performance of farm animals throughout the world, this results in decreased animal production and productivity. Le système de bétail est l'une des caractéristiques les plus importantes de l'économie agraire; Le secteur de l'élevage assure la durabilité et la stabilité de l'économie nationale en contribuant à l'énergie agricole et à la sécurité alimentaire. Le changement climatique est considéré comme une menace majeure pour la survie de nombreuses espèces, écosystèmes et la durabilité des systèmes de production animale dans de nombreuses régions du monde. Les gaz à effet de serre (GES) sont rejetés dans l'atmosphère à la fois par des sources naturelles et par des activités anthropiques (liées à l'homme). L'impact du changement climatique peut accroître la vulnérabilité des systèmes de bétail et exacerber les tensions existantes sur eux, telles que la sécheresse. Les parasites et les maladies sont parmi les facteurs les plus graves qui ont un impact sur la production et la reproduction du bétail, un impact sur la santé du bétail, un impact sur les aliments et la disponibilité du fourrage, la réduction du cheptel et l'impact du changement climatique sur les ressources génétiques du bétail. Cependant, le changement climatique, en particulier le réchauffement climatique, peut fortement influencer les performances de production des animaux d'élevage à travers le monde, ce qui entraîne une baisse de la production et de la productivité animales.
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ORGEUR, P., and J. P. SIGNORET. "L’activité sexuelle du taureau : Revue bibliographique." INRAE Productions Animales 3, no. 4 (October 10, 1990): 235–42. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1990.3.4.4382.

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Abstract:
L’activité de reproduction du taureau est fonction de facteurs internes (génétiques, physiologiques) et externes (environnement social, conditions de stimulation), expliquant des variations interindividuelles importantes de l’efficacité sexuelle et de la production spermatique. Au cours de la période de développement, des privations sociales importantes (élevage en boxes individuels, absence de contact hétérosexuel) pendant la période prépubertaire n’ont pas, comme dans d’autres espèces (notamment chez le bélier), de conséquences défavorables sur le comportement sexuel ultérieur du taureau. Chez les taurillons d’engraissement, le comportement homosexuel peut avoir des répercussions économiques négatives non négligeables. A l’âge adulte, les relations socio-sexuelles dans un groupe de taureaux sont principalement influencées par l’âge et la densité de population. L’élevage en groupes peut, en fonction de l’âge à la réunion, influer sur l’agressivité intraspécifique et la stabilité de la hiérarchie, elles-mêmes en relation avec l’efficacité des taureaux en compétition sexuelle, dans le cas d’une utilisation en saillie naturelle. En insémination artificielle, les techniques d’élevage et de stimulation sexuelle lors des collectes de semence sont parfaitement maîtrisées, de même que les risques d’agressivité interspécifiques (relations homme-animal). L’arrêt volontaire et temporaire des collectes de semence (lay-off), pendant l’attente des résultats de testage n’a pas de conséquences défavorables sur le comportement sexuel ultérieur, ni sur la production spermatique. Elle permet des économies substantielles. Les nombreuses études portant sur le comportement sexuel des bovins mâles et ses conséquences permettent une utilisation optimum des reproducteurs, tant en saillie naturelle qu’en insémination artificielle et une adaptation des conditions d’élevage des jeunes mâles destinés à l’engraissement.
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FRAYSSE, J., F. BARILLET, G. LAGRIFFOUL, and F. BOCQUIER. "Brebis laitières : impact de la structure du troupeau et autres facteurs d’élevage sur la composition chimique du lait livré." INRAE Productions Animales 9, no. 3 (June 17, 1996): 201–10. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1996.9.3.4048.

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Abstract:
Le but de l’analyse des données laitières à l’échelle du troupeau est d’identifier des facteurs non génétiques de variation de la composition chimique du lait produit et d’estimer leurs effets. L’analyse présentée permet notamment d’apprécier l’impact de la structure du troupeau, induit par les flux d’entrée et de sortie des brebis du troupeau trait. Ces effets globaux de structure du troupeau, qui peuvent se caractériser par la vitesse de constitution du troupeau et la stabilité de l’effectif trait, sont la résultante de facteurs élémentaires comme le mois d’agnelage, l’âge et le stade de lactation. Une simulation d’élevages pyrénéens montre que les écarts de taux butyreux et protéique annuels peuvent atteindre respectivement 3,3 g/l et 1,6 g/l en faveur d’un troupeau théorique où toutes les brebis seraient traites du début à la fin de la période de livraison, comparé à un troupeau de même taille se constituant lentement et dont l’effectif varie constamment. Plus généralement, la méthode d’analyse proposée vise à estimer l’importance respective de divers facteurs d’élevage, outre les effets propres de la structure du troupeau. Ainsi, l’analyse réalisée sur les données de 253 élevages du Rayon de Roquefort montre des effets significatifs de facteurs de structure du troupeau pouvant expliquer des écarts d’environ 1,9 g/l et 1,3 g/l respectivement pour les taux butyreux et protéique annuels, tandis que l’on met en évidence simultanément un effet favorable de la présence d’ensilage dans la ration hivernale, d’environ 2,0 g/l pour le taux butyreux annuel.
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Ojezele, M. O. "Microbiome: pharmacokinetics, pharmacodynamics and drug/xenobiotic interactions." African Journal of Clinical and Experimental Microbiology 21, no. 2 (February 17, 2020): 78–87. http://dx.doi.org/10.4314/ajcem.v21i2.1.

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Abstract:
The participation of microbiota in myriads of physiological, metabolic, genetic and immunological processes shows that they are a fundamental part of human existence and health maintenance. The efficiency of drugs’ absorption depends on solubility, stability, permeability and metabolic enzymes produced by the body and gut microbiota. Two major types of microbiota-drug interaction have been identified; direct and indirect. The use of antibiotics is a direct means of targeting intestinal microbes and short-term use of antibiotic can significantly alter the microbiome composition. It is noteworthy that not every microbial drug metabolism is of benefit to the host as some drugs can shut down microbial processes as observed in the co-administration of antiviral sorivudine with fluoropyridimide resulting in a toxic buildup of fluoropyridimide metabolites from blockade of host fluoropyridimide by the microbial-sorivudine metabolite. It has been reported that many classes of drugs and xenobiotics modify the gut microbiome composition which may be detrimental to human health. Microbiome-drug interaction may be beneficial or detrimental resulting in either treatment success or failure which is largely dependent on factors such as microbial enzymes, chemical composition of candidate drug, host immunity and the complex relationship that exists with the microbiome. The effects of microbiota on pharmacology of drugs and vice versa are discussed in this review.Keywords: microbiome; pharmacokinetic, pharmacodynamic, drug, xenobiotic English Title: Microbiome: pharmacocinétique, pharmacodynamique et interactions médicamenteuses/xénobiotiquesLa participation du microbiote à des myriades de processus physiologiques, métaboliques, génétiques et immunologiques montre qu’ils sont un élément fondamental de l’existence et du maintien de la santé de l’être humain. L’efficacité de l’absorption des médicaments dépend de la solubilité, de la stabilité, de la perméabilité et des enzymes métaboliques produites par le corps et le microbiote intestinal. Deux types principaux d’interaction microbiote-médicament ont été identifiés; direct et indirect. L'utilisation d'antibiotiques est un moyen direct de cibler les microbes intestinaux et une utilisation à court terme d'antibiotique peut modifier de manière significative la composition du microbiome. Il est à noter que tous les métabolismes de médicaments microbiens ne sont pas bénéfiques pour l'hôte, car certains médicaments peuvent arrêter les processus microbiens observés lors de l'administration concomitante d'antiviral sorivudine et de fluoropyridimide, ce qui entraîne une accumulation toxique de métabolites de fluoropyridimide résultant du blocage du fluoropyridimide par l'hôte. métabolite microbien-sorivudine. Il a été rapporté que de nombreuses classes de médicaments et de xénobiotiques modifiaient la composition du microbiome intestinal, ce qui pourrait nuire à la santé humaine. Une interaction médicamenteuse-microbiome peut être bénéfique ou préjudiciable, entraînant le succès ou l'échec du traitement, qui dépend en grande partie de facteurs tels que les enzymes microbiennes, la composition chimique du médicament candidat, l'immunité de l'hôte et la relation complexe qui existe avec le microbiome. Les effets du microbiote sur la pharmacologie des médicaments et inversement sont discutés dans cette revue.Mots-clés: microbiome; pharmacocinétique, pharmacodynamique, médicament, xénobiotique
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NYS, Y. "Préface." INRAE Productions Animales 23, no. 2 (April 10, 2011): 107–10. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2010.23.2.3292.

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Abstract:
A la question «Qui de l’oeuf ou de la poule est né le premier ?» Silésius répondait «l’oeuf est dans la poule et la poule dans l’oeuf» soulignant sa dualité, le passage du deux en un. Dans l’imagerie populaire, l’oeuf reflète le tout et son contraire, fragilité, protection, épargne, abondance (être «plein comme un oeuf»), richesse («avoir pondu ses oeufs»), éternité (le Phénix est né de l’oeuf) mais aussi mort et destruction («casser ses oeufs» se dit d’une fausse couche). Dans la mythologie de nombreuses civilisations, l’oeuf est le symbole de la naissance du monde (Apollon, le dieu grec de la lumière est né de l’oeuf). L’oeuf décoré apparu 3000 ans avant J.-C. en Ukraine fête, au printemps, le retour de la fécondité de la nature ; l’oeuf de Pâques la résurrection du Christ. L’oeuf est un tout à condition d’en sortir ! Fragile cependant car selon La Fontaine briser l’oeuf de la poule aux oeufs d’or (par curiosité) rompt l’effet magique (Auer et Streff 1999). Pour l’Homme, l’oeuf séduit pour sa valeur nutritionnelle, sa diversité d’utilisation en cuisine et son prix modique. Il en existe une grande diversité, de l’oeuf de Colibri (0,5 g) à l’oeuf de l’Aepyornis (8 litres soit l’équivalent de 150 oeufs), un oiseau de Madagascar (500 kg) disparu au 18ème siècle. Mais l’Homme ne consomme que l’oeuf de caille, de poule ou de cane. L’ère moderne a considérablement intensifié la production de ces deux dernières espèces car les poules saisonnées, qui étaient élevées avec soin par la fermière, ont plus que doublé leur production en 60 ans (de 120 oeufs par an dans les années 50 à plus de 300 aujourd’hui). Cette révolution technique résulte des efforts conjugués de la sélection génétique, d’une alimentation raisonnée répondant aux besoins nutritionnels, d’une évolution du système de production (apparition des cages) et d’une meilleure connaissance de la pathologie aviaire. Qu’en est-il du contrôle de la qualité nutritionnelle, organoleptique, technologique et hygiénique de l’oeuf ? L’oeuf est la plus large cellule reproductrice en biologie animale. Il assure dans un milieu externe le développement et la protection d’un embryon dans une enceinte fermée matérialisée par la coquille. Aussi, une de ses particularités est la diversité de ses constituants, de leur parfait équilibre nutritionnel et leur forte digestibilité, qui assure la croissance d’un être vivant. Ces caractéristiques sont à l’origine de la qualité nutritionnelle exceptionnelle de l’oeuf pour l’Homme. Une autre particularité est la présence d’une protection physique, la coquille mais, aussi d’un système complexe de défenses chimiques. Aussi, ce produit est-il remarquable de par son aptitude à engendrer la vie et pour l’oeuf de table à se conserver. Outre les éléments nutritifs, on y trouve de multiples molécules participant au développement et à la protection de l’embryon (molécules antibactériennes, antivirales, antioxydantes). Certaines d’entre elles, comme par exemple le lysozyme de blanc d’oeuf, sont partiellement valorisées par différents secteurs industriels (agroalimentaire, cosmétique, santé animale/humaine). La révélation récente d’un grand nombre de nouveaux constituants de l’oeuf, suite au séquençage génomique de la poule et au développement de la biologie intégrative, a conforté l’existence d‘activités antimicrobiennes, anti-adhésives, immuno-modulatrices, hypertensives, anticancéreuses, antiinflammatoires ou cryoprotectrices, prometteuses en médecine humaine et devrait à terme enrichir le potentiel d’utilisation de ce produit en agroalimentaire et en santé. L’objet de ce numéro spécial d’INRA Productions Animales est de rassembler les principales informations qui ont contribué au développement économique récent de ce produit, de rappeler les efforts en génétique, élevage et nutrition qui ont assuré des progrès quantitatifs et qualitatifs remarquables de la production et de la qualité des oeufs au cours des trente dernières années. Les poules élevées à l’origine par la femme pour un usage domestique se comptent aujourd’hui par milliers dans les élevages. Quelle sera la durabilité de ce système d’élevage dans un contexte socio-économique européen remettant en cause en 2012 le système éprouvé de production conventionnel d’oeufs en cage pour des cages aménagées ou des systèmes alternatifs avec ou sans parcours ? Notre objectif est d’analyser les facteurs qui contribueront à son maintien, notamment le contrôle de la qualité de l’oeuf. Il est aussi de décrire l’évolution spectaculaire des connaissances sur ce produit liée au développement des techniques à haut débit et des outils d’analyse des séquences moléculaires. Il permettra enfin d’actualiser les atouts de ce produit. Ce numéro est complémentaire d’un ouvrage plus exhaustif sur la production et la qualité de l’oeuf (Nau et al 2010). Le premier article de P. Magdelaine souligne la croissance considérable en 20 ans de la production d’oeufs dans les pays d’Asie et d’Amérique du Sud (× 4 pour la Chine, × 2 en Inde et au Mexique). En revanche, les pays très développés notamment européens à forte consommation (> 150 oeufs/hab) ont stabilisé leur production malgré une évolution importante de la part des ovoproduits mais aussi de leurs systèmes de production. La consommation des protéines animales entre pays est tout aussi hétérogène puisque le ratio protéines de l’oeuf / protéines du lait varie de 0,4 au USA, à 0,9 en France et 2,7 en Chine ! Le doublement de la production mondiale d’oeufs en 20 ans n’a été possible que grâce à des progrès techniques considérables. La sélection génétique a renforcé les gains de productivité (+ 40 oeufs pour une année de production et réduction de l’indice de consommation de 15% en 20 ans !). L’article de C. Beaumont et al décrit cette évolution, la prise en compte croissante de nouveaux critères de qualité technologique, nutritionnelle ou sanitaire. Ces auteurs soulignent les apports des nouvelles technologies, marqueurs moléculaires et cartes génétiques sur les méthodes de sélection. Ils dressent un bilan actualisé des apports et du potentiel de cette évolution récente en sélection. Le séquençage génomique et le développement de la génomique fonctionnelle est aussi à l’origine d’une vraie révolution des connaissances sur les constituants de l’oeuf comme le démontre l’article de J. Gautron et al. Le nombre de protéines identifiées dans l’oeuf a été multiplié par plus de dix fois et devrait dans un avenir proche permettre la caractérisation fonctionnelle de nombreuses molécules. Il donne aussi de nouveaux moyens pour prospecter les mécanismes d’élaboration de ce produit. Un exemple de l’apport de ces nouvelles technologies est illustré par l’article de Y. Nys et al sur les propriétés et la formation de la coquille. Des progrès considérables sur la compréhension de l’élaboration de cette structure minérale sophistiquée ont été réalisés suite à l’identification des constituants organiques de la coquille puis de l’analyse de leur fonction potentielle élucidée grâce à la disponibilité des séquences des gènes et protéines associés. La mise en place de collaborations internationales associant de nombreuses disciplines, (microscopie électronique, biochimie, cristallographie, mécanique des matériaux) a démontré le rôle de ces protéines dans le processus de minéralisation et du contrôle de la texture de la coquille et de ses propriétés mécaniques. Cette progression des connaissances a permis de mieux comprendre l’origine de la dégradation de la solidité de la coquille observée chez les poules en fin d’année de production. La physiologie de la poule est responsable d’évolution importante de la qualité de l’oeuf. Aussi, l’article de A. Travel et al rappelle l’importance d’effets négatifs de l’âge de la poule contre lequel nous disposons de peu de moyens. Cet article résume également les principales données, souvent anciennes, concernant l’influence importante des programmes lumineux ou de la mue pour améliorer la qualité de l’oeuf. Enfin, il souligne l’importance de l’exposition des poules à de hautes températures ambiantes sur leur physiologie et la qualité de l’oeuf. Le troisième facteur indispensable à l’expression du potentiel génétique des poules, et déterminant de la qualité technologique et nutritionnelle de l’oeuf, est la nutrition de la poule. Elle représente plus de 60% du coût de production. L’article de I. Bouvarel et al fait le point sur l’influence de la concentration énergétique de l’aliment, de l’apport en protéines et acides aminés, acides gras et minéraux sur le poids de l’oeuf, la proportion de blanc et de jaune ou sa composition notamment pour obtenir des oeufs enrichis en nutriments d’intérêt en nutrition humaine. Cependant, la préoccupation principale des éleveurs depuis une dizaine d’année est la mise en place en 2012 de nouveaux systèmes de production d’oeufs pour assurer une meilleure prise en compte du bien-être animal. L’article de S. Mallet et al traite de l’impact des systèmes alternatifs sur la qualité hygiénique de l’oeuf. Ces auteurs concluent positivement sur l’introduction de ces nouveaux systèmes pour la qualité hygiénique de l’oeuf une fois que les difficultés associées aux méconnaissances d’un nouveau système de production seront résolues. La qualité sanitaire de l’oeuf est la préoccupation majeure des consommateurs et un accident sanitaire a des conséquences considérables sur la consommation d’oeufs. L’article de F. Baron et S. Jan résume d’une manière exhaustive l’ensemble des éléments déterminants de la qualité microbiologique de l’oeuf et des ovoproduits : mode de contamination, développement des bactéries dans les compartiments de l’oeuf, défenses chimiques du blanc et moyens pour contrôler la contamination des oeufs et des ovoproduits. Le consommateur ne souhaite pas, à juste titre, ingérer d’éventuels contaminants chimiques présents dans ses aliments. L’article de C. Jondreville et al analyse ce risque associé à la consommation des oeufs. Il est exceptionnel de détecter la présence de polluants organiques au seuil toléré par la législation. Les auteurs insistent notamment sur l’importance de contrôler la consommation par les animaux élevés en plein air de sols qui peuvent être une source de contaminants. Une caractéristique de l’évolution de la production d’oeufs est le développement des ovoproduits qui répondent parfaitement à l’usage et à la sécurité sanitaire exigée en restauration collective. L’article de M. Anton et al décrit le processus d’obtention et l’intérêt des fractions d’oeufs du fait de leurs propriétés technologiques (pouvoirs moussant, foisonnant, gélifiant ou émulsifiant). Les différents processus de séparation, de décontamination et de stabilisation sont analysés pour leur effet sur la qualité du produit final. Enfin le dernier article de ce numéro spécial de F. Nau et al se devait d’aborder la principale qualité de l’oeuf qui conditionne son usage : la qualité nutritionnelle de ce produit pour l’Homme. Cet article actualise l’information dans ce domaine et fait le point sur les atouts nutritionnels en tentant de corriger de fausses idées. L’oeuf présente un intérêt nutritionnel du fait de la diversité et l’équilibre de ces constituants pour l’Homme mais mériterait plus d’études pour mieux évaluer son potentiel réel. En conclusion, l’oeuf est la source de protéines animales ayant la meilleure valeur nutritionnelle, la moins chère, facile d’emploi et possédant de nombreuses propriétés techno-fonctionnelles valorisées en cuisine. Dans les pays développés, l’oeuf a souffert jusqu’à aujourd’hui d’une image entachée par plusieurs éléments négatifs aux yeux des consommateurs : sa richesse en cholestérol, le risque sanitaire associé à sa consommation sous forme crue ou son système de production en cage. L’évolution des connaissances sur le risque cardio-vasculaire, les progrès réalisés sur le contrôle sanitaire des Salmonelloses en Europe et la modification radicale des systèmes de production d’oeufs devraient modifier positivement son image. La consommation de protéines de l’oeuf a augmenté de plus de 25% en 20 ans (2,53 g/personne/j vs 4,3 g pour le lait en 2005) et poursuivra sa croissance rapide notamment dans les pays en développementoù sa consommation par habitant reste faible. Cette évolution considérable de la production de ce produit devrait être mieux intégrée dans les formations des écoles spécialisées en productions animales. L’oeuf restera dans l’avenir une des sources de protéines animales dominantes et l’acquisition de connaissances sur la fonction des nombreux constituants récemment mis à jour devait renforcer son intérêt pour la santé de l’Homme. Je ne voudrais pas terminer cette préface sans remercier au nom des auteurs, Jean-Marc Perez, le responsable de la revue INRA Productions Animales, d’avoir pris l'initiative de la publication de ce numéro spécial dédié à l'oeuf et d’avoir amélioré par plusieurs lectures attentives la qualité finale des textes. Je voudrais aussi adresser mes remerciements à sa collaboratrice Danièle Caste pour le soin apporté dans la finition de ce document. Enfin, je n'oublie pas le travail d'évaluation critique des projets d'article par les différents lecteursarbitres que je tiens à remercier ici collectivement. Auer M., Streff J., 1999. Histoires d’oeufs. Idées et Calendes, Neuchatel, Suisse, 261p.Nau F., Guérin-Dubiard C., Baron F., Thapon J.L., 2010. Science et technologie de l’oeuf et des ovoproduits, Editions Tec et Doc Lavoisier, Paris, France, vol 1, 361p., vol 2, 552p.
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Ben ghoulam, Said, Abdelmonim Zeroual, A. Baidani, and Omar Idrissi. "Réponse au déficit hydrique progressif chez la lentille : vers une différentiation morpho-physiologique entre des accessions sauvages (Lens orientalis), populations locales et lignées avancées (Lens culinaris Medik.)." Botany, August 12, 2021. http://dx.doi.org/10.1139/cjb-2020-0168.

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Abstract:
La Lentille (Lens culinaris Medik.) contribue à la sécurité alimentaire et à la durabilité des systèmes agricoles. La tolérance à la sècheresse est un objectif majeur pour la création variétale. Cette étude visait la comparaison des réponses des populations locales, accessions sauvages Lens orientalis et des lignées avancées au stress hydrique progressif en pots sous serre. Les accessions sauvages ont démontré une grande tolérance au stress hydrique par rapport aux lignées avancées et populations locales. Elles avaient un ratio des racines/la matière sèche aérienne, contenu relatif en eau des feuilles, une dépression de la température du couvert et une stabilité de la membrane cellulaire plus élevés ainsi qu’une sévérité de flétrissement et un taux de perte d’eau des feuilles plus faible. Une différentiation génétique claire pour la tolérance à la sécheresse entre les trois groupes génétiques a été montrée. Différentes réponses morpho-physiologiques du matériel génétique ont été observées, correspondant à différents mécanismes de tolérance à la sécheresse. Les accessions sauvages, les lignées avancées et les nouvelles variétés améliorées INRA Maroc A3, A4, A5, A6 et A7 ainsi que la lentille de Zaer, une population locale bénéficiant d’un label de qualité connue dans le pays, ont été identifiées comme les plus tolérantes à la sécheresse parmi le matériel génétique étudié. Ces accessions pourraient être utilisées dans les programmes d’amélioration génétique dans la perspective de développer des variétés tolérantes à la sécheresse. Lentil (Lens culinaris, Medik.) is one of the world’s most important food legumes, contributing to food security and sustainable farming. Drought tolerance is a major objective of breeding programs. This work aimed at comparing genotypes with different genetic background (landraces, Lens orientalis wild accessions and elite advanced lines) under two watering regimes (well-watered; progressive water deficit). Drought tolerance was assessed based on morphological and physiological parameters: leaves’ relative water content and water losing rate, cell membrane stability, canopy temperature, root/shoot ratio, seedling vigor, wilting severity and harvest index. The evaluation was carried out in a greenhouse pot experiment using three replications. Wild accessions were more drought tolerant than advanced lines and landraces. They had higher root/shoot ratio, leaves’ relative water content, canopy temperature depression and cell membrane stability and lower wilting severity and leaves’ water losing rate. Discriminant factor analysis highlighted a clear genetic differentiation for drought tolerance between the three genetic groups. Different morpho-physiological responses of the studied genetic material have been observed corresponding to different drought tolerance mechanisms. Wild accessions, advanced lines and new improved INRA Morocco varieties A3, A4, A5, A6 and A7 as well as lentil of Zaer, a specific landrace with specific quality mark distinction known in the country, were identified as the most drought tolerant among the studied material. These accessions could be used in genetic improvement programs for developing drought tolerant varieties
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BALLOUARD, Jean-Marie, Simon DELEUZE, Laura ANDREO, Fabien ROZEC, Nicolas THOMAS, Périne LAFFARGUE, Magalie AFERIAT, Xavier BONNET, Antoine CATARD, and Sébastien CARON. "Quelle est la véritable surface du domaine vital des Tortues d’Hermann (Testudo hermanni Gmelin, 1789) ? Implications pour la conservation." Naturae, no. 6 (September 9, 2020). http://dx.doi.org/10.5852/naturae2020a6.

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Abstract:
L’estimation précise de la taille des domaines vitaux (DV) qu’occupent les individus d’une espèce est cruciale pour les gestionnaires. Elle permet de mieux définir la taille minimale des sites à protéger et de limiter la fragmentation des populations. Grâce à des suivis par radio-tracking menés sur l’ensemble de la saison d’activité, les domaines vitaux annuels de 165 Tortues d’Hermann (Testudo hermanni Gmelin, 1789) provenant de neuf sous-populations de France continentale ont été obtenus par la méthode des polygones convexes minimum (MCP). Les grands domaines vitaux mesurés sur plusieurs populations contrastent avec les données précédemment publiées sur le sujet. Notre étude montre que le DV d’une Tortue d’Hermann occupe environ neuf hectares (valeur médiane 5,2 ha) alors que la valeur moyenne de référence pour les populations françaises n’est que de deux hectares. Cette différence s’explique par les petites tailles d’échantillons obtenus sur de courtes périodes des études précédentes. Les suivis intensifs menés pendant 10 ans fournissent une vision plus réaliste de la taille des domaines vitaux. En accord avec la littérature, une grande variabilité interindividuelle se traduit par des valeurs extrêmes, éloignées des DV (0,6 ha à 95,0 ha). Globalement, la taille des DV augmente au printemps lorsque l’activité des individus est la plus importante et se stabilise pendant la saison estivale, voire en automne. Il est essentiel que l’établissement de zones de protection et de corridors prenne en compte ces nouvelles données, tout particulièrement les valeurs maximales (>15 ha). Seules les populations suffisamment grandes occupant des habitats diversifiés pourront s’adapter aux changements globaux et aux changements climatiques notamment. Protéger de grandes surfaces si possible connectées par des infrastructures dédiées (e.g. passages sous les routes) est une condition pour avoir une diversité génétique importante et une diversité de micro-habitats suffisante.
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