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Dissertations / Theses on the topic 'Stoïcisme'

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Haese, Pierre. "Stoïcisme et bouddhisme, une réflexion des origines à nos jours." Thesis, Reims, 2016. http://www.theses.fr/2016REIML007/document.

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Abstract:
Stoïcisme et bouddhisme présentent d'apparentes similitudes, en particulier dans la pratique d'exercices spirituels. Faute de s'être prémuni d'une interprétation à l'aune de catégories qui ne sont pas les siennes, le regard occidental sur le bouddhisme en fit souvent une philosophie nihiliste et pessimiste. D'autre part, les milieux académiques francophones considèrent que le stoïcisme a disparu irrémédiablement au IIIe siècle. Certaines similitudes sont doctrinales, avec les notions d'impermanence et d'interdépendance, le Logos et le Dharma. Eudémonistes, ils proposent tous deux une voie vers la sagesse par l'usage des vertus et l'éradication de l'ignorance. Le bouddhisme se distingue par sa dimension sotériologique, l'Éveil, au-delà de toute expression conceptuelle. Leur éthique est pragmatique, intentionnaliste et casuiste. Doué d'une remarquable capacité de diffusion, le bouddhisme progresse en Occident sous des formes nouvelles, comme le bouddhisme socialement engagé. Parallèlement, des formes actualisées du stoïcisme ont cours dans les pays anglophones. Sous leurs formes actuelles, stoïcisme et bouddhisme se présentent comme des forces de proposition face aux nouveaux défis de l'humanité, dans l'esprit du convivialisme
Stoicism and Buddhism present obvious similarities, especially in spiritual exercise practices. For want of care of an interpretation with categories which are not theirs, Western views on Buddhism often made a nihilist and pessimist philosophy of it. On the other hand, French-speaking academic circles consider that Stoicism irremediably became extinct in the third century. Some of the similarities are doctrinal, as impermanence, interdependence, Logos, and Dharma. Eudemonist, they both offer a path to wisdom by purposing of virtue and rooting out ignorance. Buddhism can be distinguished by its soteriologic dimension, Enlightenment, beyond all conceptual expression. Their ethics are pragmatic, intentionalist, and casuist. Having a remarkable ability to extend, Buddhism is growing in the West according to new forms, as Socially Engaged Buddhism. In the same time, update forms of Stoicism do exist in English-speaking countries. In their update forms, Stoicism and Buddhism show us proposition strengths in front of new challenges of humankind, under convivialist spirit
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Péna, Marc. "Le stoïcisme et l'empire romain." Aix-Marseille 3, 1989. http://www.theses.fr/1989AIX32013.

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Abstract:
Le stoicisme allie un systeme complexe hautement technique et un style de vie parfaitement identifiable en dehors de toute reference philosophique. Il en resulte une sagesse ouverte non systematique sans hermetisme riche et fluide a meme de traverser les vicissitudes de l'histoire. Cela permet de mieux comprendre la plasticite etonnante du portique, capable d'etre a l'origine des temps hellenistiques, puis d'integrer et de soutenir un regime politique qui correspondait en grande partie a sa vision du monde : l'empire romain. Enfin il sut survivre a ce meme regime pour influencer les grandes constructions doctrinales du christianisme aux temps modernes, ainsi que la pensee politique contemporaine sous certains aspects. En effet en tant qu'ideologie politique, l'apport du stoicisme est surement d'avoir su penser le tout, une monarchie universelle ou tous les individus peuvent se retrouver en tant que morale politique c'est d'avoir voulu et su preserver la liberte de l'un l'individu au sein de ce tout. Presque officiellement adoptee par rome et ses empereurs, le stoicism alla beaucoup plus loin. Sa conception de l'individu autour de l'archetype du sage, sa conception d'un monde un et universel, sa construction philosophique autour de l'accord de ces deux poles que sont l'individu et l'universalite permirent le culte d'un dieu interieur s'adressant au centre de la personnalite
Stoicism allies a highly technical and complex system to a thoroughly identifiable style of life outside any philosophical reference. The result is an opem, non systematic wisdom, without any hermetism, which is rich and fluid and able to live through the vicissitudes of history. It permits us to have a better apprehension of the astonishing plasticity of portico, able to be at the origin of the hellenistic period, then to ? and support a political system corresponding largely to its vision of the word : the roman empire. Lastly it managed to survive this very system and to influence the great doctrine from christianity to modern times, as weel as contemporany political thinking in some respects. Indeed, as a political ideology the contribution of stoicism is certainly to have been able to concerve the whole, a universal monarchy in which all individuals can find a place. As a political moral doctrine, it is to have wanted and to have been able to safeguard the freedom of each of the individual in this whole. Almost officially adopted by rome and its emperors, stoicism went much further. Its notion of the individual resting upon the archetypal sage, its notion of a world that is one and universal, its philosophical notion of the harmony between these two poles : the individual and the universal, gave rise to the cult of an inner god renderer to the core of the individual
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D'Jeranian, Olivier. "Responsabilité et engagement dans le stoïcisme." Thesis, Paris 1, 2015. http://www.theses.fr/2015PA010538.

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Abstract:
Cette recherche prend pour objet d’étude la conception stoïcienne de la responsabilité, éclairée par la thématique contemporaine de l’engagement. Les différents niveaux du discours – ontologique, physique, psychologique, moral et politique – réinterrogent également, par leur articulation problématique, l’unité des stoïciens. On résume traditionnellement leur fatalisme à un «compatibilisme», dans la mesure où ils conjuguaient liberté et déterminisme. Cette compatibilité est au principe même de la notion de responsabilité, dont il s’agit de comprendre comment, de la physique à la morale, mais aussi, du stoïcisme hellénistique au stoïcien impérial, elle reçoit un traitement autant inédit qu’équivoque. On s’interrogera ainsi sur l’articulation du concept de «cause» (αἴτιον) avec celui de «ἐφ' ἡμῖν» (ce qui dépend de nous), concepts qui mettent en jeu la problématique de l’imputation – où il s’agit de fonder la responsabilité humaine – dans son lien avec celle de l’assomption, où il s’agit de la reprendre à son propre compte en accomplissant son rôle et ses devoirs. Ces deux versants de la responsabilité mobilisent toutes les branches du système stoïcien, et leur caractère organique. On montre que la responsabilité reçoit une extension maximale, parce que son analyse est synthétique. Le passage de la responsivité ontologique à l’assomption morale, qui ouvre, de Chrysippe à Épictète et Marc Aurèle, à une éthique de la responsabilité et à un engagement philosophique, qui fait fond sur l’idée d’acceptation et de renversement, constituera le point de mire de notre questionnement
This research studies the Stoic conception of responsibility, informed by the contemporary theme of commitment. Different levels of the discourse - ontological, physical, psychological, moral and political - will also question anew, by their problematic articulation, the unity of the Stoics. Traditionally, their fatalism is summarized by a "compatibilism", insofar as they associate freedom and determinism. This compatibility is at the very principle of the concept of responsibility, which we should understand by how it receives a treatment as unique as equivocal, from its physics to its morals, but also from the Hellenistic to the Imperial stoicism. We will thus wonder about the articulation of the concept of "cause" (αἴτιον) with that of "ἐφ' ἡμῖν" (that which is up to us), concepts that involve the issues of attribution - where it comes to build up human responsibility - and assumption, where it comes to seize it again by performing one's role and duties. Those both sides of responsibility mobilize all the branches of the Stoic system and their organic character. We show that responsibility receives a maximal extension, because its analysis is synthetic. The shift from ontological responsiveness to moral assumption that leads, from Chrysippus to Epictetus and Marcus Aurelius, towards an ethics of the responsibility and a philosophical commitment, which builds on the idea of acceptance and overthrow, will be the focus of our inquiry
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Duval, Benoît. "Amor fati : entre stoïcisme et nietzschéisme." Master's thesis, Université Laval, 2016. http://hdl.handle.net/20.500.11794/26994.

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Abstract:
Les Pensées de Marc-Aurèle représentent un véritable chant du cygne pour le concept grec d'amor fati. Dans le sillon initié par la tradition stoïcienne, Marc-Aurèle, en déployant cette idée, ne met ainsi en lumière qu'un concept qui se trouve en filigrane depuis fort longtemps dans la pensée antique. L'amor fati, ou littéralement « l'amour du destin », bénéficie en effet d'un échafaudage logique et conceptuel déjà riche et développé. Or, le christianisme émergeant à l'époque de Marc-Aurèle, par son idéologie à la fois puissante et populaire, a relayé l'amor fati aux oubliettes pour plusieurs siècles. C'est sous la plume de Friedrich Nietzsche, à la fin du XIXe siècle, que l'amor fati connait sa renaissance la plus éloquente. Un changement majeur est toutefois flagrant : l'amor fati nietzschéen est loin, au premier abord, de s'inscrire dans la foulée d'un néostoïcisme. Systématicité d'un côté et aphorisme de l'autre, ordre d'un côté et chaos de l'autre, raison d'un côté et affect de l'autre, ataraxie d'un côté et joie extatique de l'autre : les couples antimoniques s'additionnent et rendent pour le moins suspecte la thèse du partage du même concept. Cette radicale transfiguration opérée par Nietzsche de l'amor fati suggère l'incommensurabilité des paradigmes stoïcien et nietzschéen. Peut-être empruntent-ils simplement les mêmes mots pour signifier une réalité toute différente? Afin de dissiper l'ambiguïté, l'analyse minutieuse de l'amor fati que développent les stoïciens de l'époque impériale (Marc-Aurèle et Épictète en tête de liste) et Friedrich Nietzsche devient nécessaire.
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Naud, Jonathan. "Le stoïcisme impérial et la conversion philosophique." Mémoire, Université de Sherbrooke, 2010. http://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/2667.

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Abstract:
Ce mémoire cherche à mieux comprendre le phénomène de la conversion philosophique dans l'Antiquité, plus particulièrement dans le stoïcisme impérial (Sénèque, Épictète, Marc Aurèle). Après une analyse conceptuelle de la conversion qui s'appuie sur des sources contemporaines, ce mémoire fait l'étude des interprétations de la conversion stoïcienne par Pierre Hadot et Michel Foucault. Cette étude se conclut sur le constat de problèmes importants dans ces deux interprétations. Ce mémoire poursuit avec une analyse lexicologique des termes grec (epistrophè) et latin (conversio) pouvant désigner la conversion dans le corpus stoïcien. Cette analyse se termine sur un autre constat d'échec, rejetant ces termes comme des traductions du concept de conversion. Le dernier chapitre de ce mémoire montre qu'en inscrivant le stoïcisme et Épictète en particulier dans la tradition protreptique socratique on peut mieux comprendre la conversion stoïcienne.
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Gingras, Delphine. "L'influence du stoïcisme sur le De Abstinentia de Porphyre." Master's thesis, Université Laval, 2018. http://hdl.handle.net/20.500.11794/33305.

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Abstract:
Le traité De l’abstinence est écrit par Porphyre dans le but de convaincre son ami de revenir à la pratique du végétarisme, qu‟il a récemment abandonnée. Dans ce texte, l‟auteur présente une série d‟arguments anti-végétariens, qu‟il réfutera tout en défendant la pertinence de ce mode de vie pour le philosophe. Parmi les opposants, les stoïciens occupent une place importante, le troisième livre du traité leur étant presque entièrement consacré. En réfutant les arguments anti-végétariens des stoïciens, Porphyre développe ses positions avec un vocabulaire qu‟il leur emprunte. Ce faisant, il teinte son traité de l‟influence stoïcienne. Ce mémoire a pour objectif d‟analyser de quelle manière le dialogue entre Porphyre et les stoïciens influence l‟auteur du De abstinentia. L‟argument anti-végétarien attribué aux stoïciens consiste à dire qu‟il est impossible de demander à ce que les êtres humains épargnent la vie des animaux, puisque ceux-ci ne nous sont pas familiers (oikeion), du fait de leur absence de raison. Or, puisque dans la théorie stoïcienne la justice prend sa source dans les relations de familiarité qui lie les êtres rationnels entre eux, on ne peut considérer que la mise à mort des animaux dans le but de consommer leur chair est un acte injuste, voire impie, comme le soutient Porphyre. Les trois termes de ce débat feront chacun l‟objet d‟un chapitre : oikeiôsis, justice et logos. Ces trois notions permettront d‟approfondir la teneur du désaccord de Porphyre avec les stoïciens et de comprendre de quelle manière ce néoplatonicien se réapproprie le vocabulaire stoïcien pour le pousser à des conclusions qui sont conformes à sa métaphysique. On trouvera que derrière la question du végétarisme, c‟est le thème plus complexe du mode de vie qui anime le débat.
The treatise On Abstinence is written by Porphyry in order to convince his friend to return to the practice of vegetarianism, which he recently abandoned. In this text, a series of anti-vegetarian arguments are presented, which the author refutes while defending the relevance of this way of life for the philosopher. Among the opponents, the Stoics have an important place, the third book of the treaty being almost entirely devoted to them. Refuting the anti-vegetarian arguments of the Stoics, Porphyry develops his positions with a vocabulary borrowed to them. In doing so, he gives his treatise a Stoic flavour. This dissertation aims to analyze how the dialogue between Porphyry and the Stoics influences the author of the De abstinentia. The anti-vegetarian argument attributed to the Stoics says that it is impossible to ask of human to spare the life of animals, since they are not rational and, thus, not appropriate (oikeion) to us. Because, in the Stoic‟s theory, justice is rooted in the relations of appropriation between rational beings, we could not say that killing animals to eat their flesh is unjust, or impious, like Porphyry argues. One chapter will be dedicated to each of the terms of this debate: oikeiôsis, justice and reason. These three notions will allow us to further the analysis of the disagreement of Porphyry towards the Stoics and to understand how this neoplatonic philosopher uses the Stoics vocabulary to pursue his own metaphysical goals. We will find that behind the question of vegetarianism lies the more complex theme of the way of life.
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Ducreux, Hervé. "La philosophie stoïcienne comme art de vivre." Rennes 1, 2010. http://www.theses.fr/2010REN1PH02.

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Abstract:
La philosophie des stoïciens se comprend généralement comme philosophie de la résignation ; mais face à cette vulgaire opinion, il faut plutôt remarquer que cette philosophie est une ouverture au bonheur, mieux encore elle nous conduit à un art de vivre Toutefois avant de parvenir à cet art de vivre, nous observons quelques difficultés propres au système : elles sont inhérentes à l'enseignement stoïcien, à savoir entre la théorie et la pratique, entre l'idéal et la réalité ou encore entre le Sage et l'homme. C'est pourquoi l'art de vivre stoïcien doit être analysé dans l'exposition de son propre système et dans sa confrontation par exemple avec les philosophies épicurienne et sceptique puis dans sa confrontation avec le christianisme qui vient critiquer la philosophie. Mais nous pouvons remarquer cependant que le message stoïcien perdure aujourd'hui, ce qui permet de souligner la possibilité de cet art de vivre
The Stoical philosophy is generally understood like a philosophy of resignation ; but facing this common opinion it is necessary to notice that this philosophy is rather an opening to happiness. Even more it leads us to a way of life. However before reaching this lifestyle we have to consider some difficulties due to the system and inherent to the stoic teaching-namely between theory and practice, between the ideal and reality and between the "Sage" and the "Man". This is the reason why stoical art of living must be analysed in the exposure of its own system and in its confrontation with epicurean and sceptical philosophies for instance, then in its confrontation with Christianity which comes to criticize philosophy. But we can notice however that the stoic message persists today, which makes it possible to underline the possibility of this art of living
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Benetatou, Marianne. "Le Statut du désir dans le bouddhisme ancien et dans le stoïcisme." Paris 4, 1985. http://www.theses.fr/1985PA040089.

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GADDA, CONTI ILARIA. "Richesse et pauvrete chez seneque : de l' enrichissement materiel a la sagesse stoicienne." Montpellier 3, 1998. http://www.theses.fr/1998MON30023.

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Abstract:
Seneque a ete un des personnages de l'antiquite qui a le plus fait parler de lui. Il a ete la cible privilegiee d'accusations diverses, notamment de la part de quelques historiens antiques. Ces derniers, suivis par d'autres auteurs modernes, ont voulu souligner les aspects contradictoires dans le comportement general de seneque. Ils ont mis l'accent sur la dichotomie entre la richesse exceptionnelle et la doctrine du stoicien. Seneque a effectivement ete un homme tres riche. Mais il a tente de concilier son statut d'homme politique, oblige de garder son rang, et ses convictions stoiciennes. Apres avoir fustige les exces de ses contemporains et leur luxe scandaleux, il a cru parvenir a un accord entre la philosophie du portique, dont il se reclamait, et l'opulence, soucieux peut-etre ausside riposter aux attaques dont il etait l'objet. Il a affirme que, dans le domaine prive, le sapiens deploie sa vertu avec plus de vigueur lorsqu'il est entoure de richesses, plutot que dans le denuement. Dans la sphere publique, le meme sage stoicien se devoue au genre humain, en devenant le conseiller du princeps, et en acceptant par la toutes les conditions dictees par ce role.
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Gourinat, Jean-Baptiste. "La dialectique des stoïciens." Paris 4, 1993. http://www.theses.fr/1993PA040028.

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Abstract:
Le but de cette thèse est de déterminer le sens de la "dialectique" stoïcienne. Nous parlons souvent de la "logique" des stoïciens d'une façon qui laisse à penser qu'ils auraient conçu quelque chose d'équivalent à la logique formelle moderne, en particulier la "logique des propositions". Mais par "logique", ils entendaient deux techniques d'argumentation, la dialectique et la rhétorique, application de la "théorie logique", c'est-à-dire d'une théorie de tout ce qui se rapportait au "logos" (langage et faculté de raisonner). L'étude de la logique comprenait donc à la fois de la psychophysiologie, de la grammaire, de la linguistique et de la logique au sens où nous l'entendons. Cette conception a déterminé une analyse grammaticale de la phrase et une compréhension de certaines lois logiques radicalement différentes des nôtres. L'étude de la dialectique stoïcienne devient ainsi un excellent révélateur de nos propres préjugés et de la façon dont nous-mêmes avons constitué nos propres sciences du langage et du raisonnement
The aim of this thesis is to determine what the stoics meant by "dialectic". We nowadays usually speak of "stoic logic", as if the stoics had conceived something equivalent to modern formal logic, mainly propositional logic. But under the term "logic", stoics put two disciplines, dialectic and rhetoric. These were, in their view, technics of argumentation, based on the same "logical theory", by which they meant a theory of anything linked with "logos", i. E. Language and reasoning: physiology of soul, grammar, linguistics, and logic in our sense. This determined an analysis of grammatical elements or logical laws quite different from ours. For this very reason, study of stoic dialectic is revelatory of our own prejudices. And it shows us more precisely how logic or grammar in our sense constitutes themselves
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Zagdoun, Mary Anne. "Recherches sur la philosophie stoïcienne de l'art." Paris 4, 1997. http://www.theses.fr/1997PA040083.

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Abstract:
Ces recherches sur la philosophie stoïcienne de l'art se proposent de reconstituer un aspect méconnu de cette philosophie, en le situant par rapport à la logique, la physique et l'éthique stoïciennes. L'art est un ensemble de représentations compréhensives, exercées ensemble en vue d'accomplir ce qui est utile à la vie. Enracine dans la sensation, il se présente comme la généralisation empirique de représentations compréhensives, avec tout ce que celles-ci comportent de variations individuelles. Percevoir l'art, c'est participer à une connaissance sensible plus développée permettant le dévoilement partiel d'un monde de signes, grâce au langage et à la raison. L'art participe ainsi du monde sensible et de la réalité rationnelle. La vraie nature de l'art nous est connue par la physique qui nous montre un dieu démiurge, artiste, façonnant le monde comme une œuvre d'art et se confondant avec la nature. Le beau cosmique est l'empreinte sur le monde du dieu immanent. Cette théorie, également moniste, conduit à une esthétique réaliste dans laquelle la nature n'est belle que si elle est le reflet de l'art. La théorie de la sympathie permet de faire communiquer l'art divin et l'art humain qui ne garde qu'un souvenir lointain de ses origines et qui finit par n'être qu'un pur divertissement. Le plaisir esthétique est une passion, un jugement erroné pour l'ancien portique, un sentiment irrationnel pour le moyen portique. De la naissent deux formes d'esthétique. Les papyri de Philodeme à Herculanum permettent de connaitre la théorie de Diogène de Babylone sur la musique et sont à mettre en parallèle avec les théories de Poseidonios sur l'âme. L'art agit sur l'âme. La musique en fournit un exemple privilégié. La poésie aussi à son utilité. Comme chez Platon, les beaux-arts conduisent à la sagesse ceux qui n'y vont pas par eux-mêmes, d'où un système stoïcien d'interprétation qui repose sur l'allégorie, l'étymologie, etc. . . Les beaux-arts sont un moyen d'atteindre la sagesse, mais la sagesse abolit les arts en devenant l'art suprême. En ce sens, le sage est le seul artiste. De nombreux exemples tires de la peinture, de la musique, de la poésie et de la sculpture, de l'architecture illustrent la philosophie stoïcienne de l'art à toutes ses époques
This work on + stoic philosophy of art; aims at reconstructing an aspect of stoicism which is not well known: philosophy of art in its relationship to stoic logic, physics and ethics. Art is a system of comprehensive representations exercised together in order to produce what is useful to life. Art is empirist and generalizes in an empirist manner this type of representations, which are individualistic and changes from person to person. To perceive art is to participate in a deeper sensitive knowledge that partly unveils, with the help of language and reason, a world of signs. Art thus takes part in sensation and reason. The study of physics shows that god is an artist whose work of art is the world and who identifies himself with nature. Cosmic beauty is god's imprint on the world. This theory, which is to be understood in an immanent and monist system, is linked to a realistic type of esthetics: nature has to be artistic to be beautiful. The theory of sympathy establishes a communication between the art of god and the art of men, which looses its religious meaning and becomes a form of amusement. Esthetic pleasure is a passion. This point is understood in a different manner by ancient and middle stoicism. Hence two forms of esthetics. The theory of Diogenes of Babylonia on music seems to anticipate the theories of Posidonius on passions and soul. Art has an effect on soul as is shown by music. Poetry too is useful. For stoics as for Plato, fine arts are useful especially to those who have no inclination for philosophy. Stoics thus invented a system of interpretation consisting in the use of allegory, etymology, etc. Fine arts are thus a path to wisdom, but wisdom abolishes art, because it is in itself the supreme art. This explains why the wise man is the only existing artist. Painting, music, poetry, sculpture and architecture illustrate stoic philosophy during Greek and roman antiquity
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Duhot, Jean-Joël. "La conception stoïcienne de la causalité." Paris 4, 1987. http://www.theses.fr/1986PA040293.

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Abstract:
La causalité stoïcienne fonctionne suivant le schéma ternaire agent patient (corps) - effet (incorporel), qui est incompatible avec le schéma binaire de la chaîne causale auquel nous a habitués le déterminisme. Cela ne permet pas de penser un déroulement temporel de la causalité ni une organisation causale de l'enchaînement des phénomènes. En revanche tout est ainsi ramené a la causalité métaphysique du pneuma agent. La définition stoïcienne de la cause est, quant à elle, sémantique et traditionnelle : la cause est ce "a cause de quoi". Chrysippe n'a pas du tout cherche à concilier la liberté et le déterminisme causal, mais a défendre la responsabilité du sujet. L'homme est responsable de ses actes parce qu'ils expriment sa personnalité réelle, qui se révèle à l'occasion des évènements extérieurs. Mais en pratique le sujet est généralement mu par le déterminisme interne de sa nature. De toute façon le destin stoïcien englobe aussi les choix de chacun. La liberté stoïcienne ne se prouve pas face a un déterminisme anachronique, elle est le fruit de la victoire du sage sur les passions. Quant aux listes de causes, elles ne sont pas stoïciennes.
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Nten-Nlate, Samuel. "Le stoi͏̈cisme ou l'optimisme de la liberté." Lyon 3, 1998. http://www.theses.fr/1998LYO31012.

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Abstract:
La modernite fait peur. L'homme de notre temps ressemble de plus en plus a un voyageur perdu dans une foret d'inquietudes et d'angoisses. Au lieu de se conserver, les societes et les hommes se detruisent eux-memes, malgre les decouvertes de leurs progres et de leurs nouvelles technologies. Les formes de savoirs modernes semblent etre devenues des instruments d'oppression. Qui n'a pas peur de l'arme nucleaire, du devenir politique et economique des nations, du clonage, du rechauffement de la terre, des anomalies de temperature, du dopage, de la pollution, fruits de l'activite humaine, de la barbarie scientifique d'ou resultent les inondations, les secheresses et autres ? la modernite n'est donc rien d'autre que le nom d'une crise, d'une dechirure voire d'une rupture par rapport a la tradition. La tache contemporaine de la philosophie consiste a "reproblematiser" la liberte. Ceci ne saurait etre envisage sans une retrospective dans ce probleme "eternel" de la liberte que les anciens ont pose. Il nous faut cependant, sans naivete, relier les orientations normatives avec ce qui ressort de cette realite elle-meme. Le stoicisme par son optimisme c'est-a-dire, sa confiance en l'homme et son refus d'une conclusion tragique, nous offre un modele de responsabilite autrement dit, un repere synonyme de preservation et de protection de soi, d'autrui et de l'univers qui est liberte.
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Veillard, Christelle. "Hécaton de Rhodes et la transformation de l'éthique stoïcienne : introduction, texte, traduction, notes et commentaire des fragments et témoignages." Aix-Marseille 1, 2008. http://www.theses.fr/2008AIX10080.

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Abstract:
L'objectif de ce travail est de donner accès aux fragments et témoignages d'Hécaton de Rhodes (2e moitié du 2e s. Av. J. -C. ), stoïcien disciple de Panétius, source de Sénèque et de Cicéron. Cette période de l'histoire du stoïcisme est mal connue : l'établissement de ces textes puis leur analyse fournissent des éléments précieux et inédits, qui permettent de mesurer l'évolution de la doctrine stoïcienne et de faire apparaître des outils conceptuels nouveaux qui seront investis par le stoïcisme dit impérial, et qui connaîtront une notable postérité. Notre travail comprend une première partie méthodologique et historique, qui met en place les outils nécessaires à la composition du "corpus" : étude des sources, complétude et délimitation du "corpus", étude des travaux antérieurs sur Hécaton, choix éditoriaux. La deuxième partie est l'édition proprement dite : les fragments sont regroupés par traités, édités avec un aparat, des notes critiques et des notes de commentaires. Un commentaire philosophique synthétique est proposé en troisième partie, commentaire articulé selon deux axes principaux : la redéfinition par Hécaton de la vertu stoïcienne conduit à l'apparition d'une vertu athéorique ; cette redéfiniton cache des enjeux pratiques, dont l'invention de la casuistique, l'importance du thème des bienfaits et de l'amour de l'autre, sont des symptômes.
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Andrei, Laurentiu. "Quel soi ? : une réflexion comparative sur l'idée de soi dans le stoïcisme et dans le bouddhisme zen." Thesis, Clermont-Ferrand 2, 2016. http://www.theses.fr/2016CLF20005.

Full text
Abstract:
Cette étude de philosophie comparée propose une herméneutique de l’idée de soi à partir d’une analyse de la dimension ascétique de la question « quel soi ? », qui se manifeste à travers les disciplines de libération mises en place par les traditions du Portique et du Zen. Déclinée sous différentes formes, cette question constitue la pierre angulaire des pratiques de soi propres aux deux traditions. Il apparaît que sa principale fonction est celle d’orienter l’idée de soi, eu égard à une polarité soi ↔ non-soi, afin de parvenir à la condition du sage, celle d’un accord libérateur avec une nature originelle commune à tous. Ainsi, au lieu de désigner simplement un fondement ontologique – réel ou supposé – l’idée de soi joue alors bien plutôt un rôle de vecteur, qui, selon son orientation,permet ou non d’actualiser cet accord. Par la prise en compte comparative du rôle de la négation (détachement) de soi, cette étude cherche donc à élargir le spectre des processus de subjectivation ou des pratiques de soi et, ainsi, de mettre au jour un aspect assez négligé par l’histoire occidentale de la subjectivité. Par là même, cette thèse permet de mieux comprendre comment une (méta)physique stoïcienne du plein peut être à même de penser la négation (détachement) de soi et, inversement, comment une métaphysique bouddhiste de la vacuité peut développer une pensée de la subjectivité morale et de la responsabilité
This study in comparative philosophy offers a hermeneutics of the idea of self. It explores the ascetic dimension of the question “what self?” apparent across the various disciplines of liberation developed by the Stoic and Zen traditions. In its diverse guises, this question is the cornerstone of specific practices of the self within these traditions. As such, its main function is to guide the idea of self, with regard to the polarity self ↔ non-self, in order to achieve the status of the sage, which represents a kind of harmony with an original nature that is common to all individuals. Therefore, rather than simply designating an ontological foundation – real or alleged – the idea of self has the role of a vector, which, depending on its orientation, allows one to actualise (or not) this harmony. Through comparative analysis of the role of negation (detachment) of the self, this study seeks to broaden the spectrum of the processes of subjectification or practices of the self and, thus, to bring to light an aspect that has been somewhat neglected by the Western history of subjectivity. In doing so, this thesis enables better understanding of how the full-bodied (meta)physics of the Stoics is able to think the negation (detachment) of the self and, conversely, of how the Buddhist metaphysics of emptiness can develop an idea of moral subjectivity and responsibility
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Proulx, Isabelle. "Folie, douleur et sagesse dans "L'Étranger" d'Albert Camus pour une lecture stoïcienne du bonheur de Meursault." Mémoire, Université de Sherbrooke, 2012. http://hdl.handle.net/11143/5671.

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Abstract:
L'Étranger (1942) d'Albert Camus raconte l'histoire d'un homme qui, face à sa condamnation à mort, se découvre heureux. Si la première moitié du roman illustre un bonheur premier, c'est-à-dire une vie simple empreinte de petits plaisirs et d'amitiés sincères, la seconde donne à voir la longue quête du héros-narrateur qui tente, à la suite du meurtre de l'Arabe -- moment fatidique où est"détruit l'équilibre du jour" --, de retrouver ce bonheur perdu. À la lumière de la pensée et de la tragédie antique, d'aucuns ont vu avec raison dansL'Étranger le récit d'un cheminement philosophique. La perte d'un"bonheur païen", composé essentiellement d'éclats de rires et de silences contemplatifs, de mer et de morceaux de ciel, amène le protagoniste, bon gré mal gré, à se forger à même les expériences du mal (la mort donnée) et du malheur (la mort reçue) un nouveau bonheur : un"bonheur tragique". Dans ce mémoire, une lecture stoïcienne du roman permet de saisir les subtilités du parcours du proficiens , ce sujet en marche vers lui-même. Par la mise en oeuvre romanesque des techniques d'exposition tragique, Camus rend compte avec brio de la progression d'un sujet qui transite de l'état de nature à l'état de conscience, celui de l'homme moral. Du point de vue privilégié par l'analyse, les crises de folie ainsi que les épreuves de la souffrance physique sont autant d'étapes de l'ascèse qui conduisent à un difficile apprentissage de la sagesse. Au bout du chemin, on retrouve chez Meursault ce"vivre en accord avec la Nature" que prisent les stoïciens.L'Étranger,"mythe incarné, mais très enraciné dans la chair et la chaleur des jours" (Camus), apparaît au terme de cette étude comme une fresque mythique aux accents stoïciens qui illustre un retour à l'équilibre. Il s'agit en somme d'opposer aux maux de l'humanité souffrante, de manière créative, tensive et perpétuelle, un bonheur lucide et consentant, un bonheur"sans lendemain".
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Castellan, Arielle. "Étude comparée de la notion de personne dans la philosophie stoïcienne et dans la philosophie contemporaine." Amiens, 2010. http://www.theses.fr/2010AMIE0032.

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Abstract:
L’objet de ce travail est de réfléchir sur la notion de personne et les problèmes qu’elle pose dans sa formulation contemporaine d’identité personnelle. Il s’agit de s’interroger, à travers l’examen de textes contemporains, sur la pertinence de cette réunification de deux notions qui peuvent être distinguées : l’identité et la personne ; et de proposer à partir de cette distinction une solution, inspirée du stoïcisme, pour penser autrement la notion de personne en démontrant qu’elle peut être pensée indépendamment de toute référence au concept d’identité
My purpose in this work is to suggest a new approach of the notion of person in order to solve some of the problems that seem quite endless in contemporary studies. In order to do so, I made an exam of some of the most powerful contemporary texts on personal identity to illustrate the problems that remain. I suggested then to go back to the origin of the notion through a study of the person in stoic philosophy. As a result of the confrontation between these two different ways of thinking, I tried to point out that it is possible to think the person without the concept of identity. Which means that: 1. The concept of personal identity might be the “faulty” one. 2. We can think the person even if we’re not able to define the subject
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Pià, Comella Jordi. "Philosophie et religion dans le stoïcisme impérial romain. Étude de quelques cas : Cornutus, Perse, Epictète et Marc-Aurèle." Thesis, Paris 4, 2011. http://www.theses.fr/2011PA040255.

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Abstract:
Comment les Stoïciens concilient-ils l’exigence d’une piété intérieure, reposant sur l’obéissance à un dieu rationnel avec la défense des rites traditionnels ? Après avoir étudié les oscillations constantes chez les Stoïciens grecs entre la légitimation et la condamnation des cultes civils, nous montrons que les Stoïciens impériaux, Cornutus, Perse, Épictète et Marc- Aurèle, prolongent le débat sur la relation entre philosophie et religion sous une perspective différente, en l’acclimatant au contexte politico-religieux de la Rome impériale et en l’adaptant à la nature du destinataire et aux stratégies persuasives de chaque œuvre
How can the stoics reconcile the research of rational piety based on moral perfection with the legitimization of the ritualism and traditional representation of pagan gods? After studying the constant oscillation between the legitimization and condemnation of traditional rites in ancient stoicism, we demonstrate that the roman stoics, Cornutus, Persius, Epictectus and Marcus Aurelius, address the same question, but with two essential specifics : adapting it to the political-religious context of Imperial Rome and paying particular attention to their readers as to the pedagogic strategist to grant its moral conversion
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Carabin, Denise. "Les idées stoi͏̈ciennes dans la littérature morale de la fin du XVIe siècle au début du XVIIe (1575-1642)." Paris 3, 1999. https://www.classiques-garnier.com/numerique-bases/garnier?filename=DcaMS01.

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Abstract:
Regulierement nourri par la pratique de l'intertextualite, sous forme de traductions, d'emprunts et de commentaires, le neo-stoicisme, issu des crises sociales, prend son essor dans le milieu des bourgeois et des robins, parlementaires et hommes lies au pouvoir, qui demandent a seneque et a epictete des sources d'arguments, des choix de vie et de pensee, pour consoler leurs contemporains des maux publics et restaurer l'ordre royaliste. Dans son triple projet moral, logique et physique, il fait subir a la notion de religion des demarcations capitales : par sa theologie philosophique qui rationalise le christianisme, par la subordination de la religion civile au succes politique, par la reduction du sentiment religieux a la piete vertueuse du preud'home ; qui suit la nature, il effrite le pouvoir ecclesiastique, en placant la conscience du sage au-dessus des hommes. De l'interieur du christianisme, il corrige l'augustinisme etroit et le dogmatisme de ses docteurs. Le sage, epris de tranquillite et attire par l'eclectisme et le doute methodique, se tourne vers la recherche intellectuelle sous les formes de l'erudition et de l'etude de la nature qui le conduit a dieu. Ces lignes de force n'excluent pas des courants internes comme l'hostilite des protestants a la prudence neo-stoicienne et a son idee de la suffisance humaine et le refus, dans le courant des sceptiques, de l'engagement dans la cite
Stoic ideas in late sixteenth-early seventeeth century moral literature regurlaly nourished as it is by the practice of intertextuality, through translations and commentaries, neo-stoicism, which springs from social crisies, comes to light in the milieu of the bourgeois, lawyers, members of parliament and statesmen. They all turn to seneca and epictetus for arguments, ways of living and thinking, so as to make their fellow-citizens forget sociaty's problems, and to restore royalist order. In its threefold, moral, logical and physical project, neo-stoicism causes the concept of religion to go through major dissociations : through its philosophical theology which rationalizes christianism, through the submission of civil religion to political success, through the reduction of religious sentiment to the virtuous piety of the + preud'homme ; following nature, it undermines ecclesiastical power, by putting the wise man's conscience above that of men. It works inside christianism to soften narrow-minded augutinism and the dogma of its doctors. The sage, who is drawn to tranquillity, eclectism and methodical doubt, turns to intellectual research by way of erudition and the study of nature which leads him to god. These trends are not exclusive of inner forces such as the protestants'mistrust of neo-stoic caution, their belief that men are vain, and the sceptics' refusal to get involved in public matters
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Mathonat, Bénédicte. "Les principes de la formation morale dans la tradition judéo-chrétienne et la philosophie grecque Platon, Aristote, le stoïcisme." Paris 4, 1985. http://www.theses.fr/1985PA040071.

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Rivière, Françoise. "La semeiologie dans le système stoi͏̈cien." Lyon 3, 1990. http://www.theses.fr/1990LYO31012.

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Abstract:
La semeiologie dans le systeme stoicien propose le signe comme cle de lecture de la doctrine du portique. L'etude se fonde presqu'exclusivement sur les temoignages des stoiciens eux-memes, tout particulierement les anciens stoiciens et les stoiciens romains. La theorie du "melange total" oriente l'analyse vers les differents lieux du systeme : la logique, la physique et l'ethique. Le signe apparait comme la manifestation permanente du principe vital dans le monde. Il presente surtout l'interet d'exhiber le lien qui unit les differentes parties du tout, les phenomenes, les evenements, les etres. Mais, bien que son existence soit une donnee de base, son apprehension fait parfois probleme parce qu'il incombe aux hommes d'en faire l'usage qui convient. Or, il arrive que le signe soit sinon conteste dans sa realite, du moins perdu pour ceux qui ne parviennent pas a le saisir. Au terme d'analyses ponctuelles sur les themes de la dialectique propositionnelle, de l'art mantique et de la mort volontaire, le signe finit par s'inscrire dans une perspective eminemment ethique et temoigne pour le stoicisme d'une vision continuiste de l'univers
Semeiology in the stoic system propounds the sign as a key in order to understand the stoic doctrine. The study is almost exclusively founded on statements of stoics themselves, particularly the first stoics and the roman stoics. The "whole mixing theory" directs the analysis towords different "places" of the system : logic, physics and ethics. The sign appears as the permanent manifestation of the vital principle in the world. It especially offers the advantage to produce the bond wich joins the different parts of the whole, phenomenous, events, beings. But its apprehension sometimes does sums although its reality is a data, because it is men's duty to make a correct use of it. Now if the existence of the sign is uncontested, it is sometimes lost for these whocan't succed in seizing it. At the term of punctual analysis about dialectics of propositions about divination and about suicide, the sign comes to ethical perspective and places stoicism in mind of the world as a continuity
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Laurand, Valéry. "Stoi͏̈cisme et lien social à l'époque impériale : enquête autour de l'enseignement de Musonius Rufus." Paris 12, 2002. https://acces.bibliotheque-diderot.fr/login?url=https://doi.org/10.15122/isbn.978-2-8124-1784-9.

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Abstract:
La pensée de Musonius est un point de vue privilégié pour problématiser la politique stoi͏̈cienne, dans un contexte historique où la notion de participation à la vie politique se trouve repensée. Sous la direction du maître, l'individu, à l'abri d'une société corrompue et corruptrice, assimile les principes de la vertu et renoue, dans l'ascèse, avec l'oikeiôsis, impulsion fondamentale que lui a donnée la nature, et qui le pousse à accomplir sa nature humaine en étant un dieu sociable. L'oikeiôsis peut être interprétée comme processus qui mène à cet accomplissement en étendant la relation qu'un homme entretient avec lui-même aux autres hommes. Le mariage en est un moment essentiel, puisque cette relation apparaît chez Musonius comme modèle et matrice de toute relation, fondement de la cité, autant la petite cité que la cité universelle, dont il est une préfiguration. C'est à une concorde de cette qualité que l'action politique du sage doit viser, en articulant loi civile et loi naturelle
Musonius affords a exceptional view on Stoic political philosophy in a historical context in which the notion of participation in political life has been re-thought. Under the direction of the master, the individual, protected from a corrupt and corrupting society, assimilates the principles of virtue and reestablishes an ascetic connection with oikeiôsis, that fundamental impulse conferred by nature and which makes it possible for him to realize his nature and become a sociable God. Oikeiôsis can be interpreted as a process which leads to this result by extending to others that relation which a man entertains with himself Marriage constitutes an essential moment in this process since this relationship figures with Musonius as the model and matrix for any relationship whatsoever, as basic to the foundation of the little city as of that cosmic city which it prefigures. The action of the sage aims at just such a harmony, by integrating each with the other, civil and natural law
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Prōtopapá-Marnélī, María. "La rhétorique des stoïciens." Paris 4, 1998. http://www.theses.fr/1998PA040018.

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Abstract:
Cette recherche se divise en trois parties: 1ere partie: a la justification de la place de la rhétorique dans l'ensemble de la philosophie stoïcienne; à savoir aux raisons pour lesquelles les stoïciens lui accordent une place dans la partie de la logique en la plaçant ensemble avec la dialectique. Ensuite l'accent est mis sur la valeur de la voix et des lekta en même temps qu'on essaie de formuler la différence entre la rhétorique et la dialectique. 2eme partie: les différentes techniques du langage utilisées par le sage sont analysées. Ensuite l'accent est mis sur l'importance et la contribution des formes géométriques à l'enseignement philosophique. La contribution de l'analogie et des homoiomata d'Ariston de Chios est exploitée. Enfin le point est mis sur l'habitude du sage de parler à la deuxième personne du singulier, fait qui constitue un topos stoïcien. 3eme partie: l'accent est mis sur: a) l'importance que les stoïciens accordent au poème et à la poésie, considérés comme discours rhétorique, et une comparaison entre la conception platonicienne et celle stoïcienne par rapport à la poésie est effectuée; b) la définition de la poésie et du poème par Poseidonius; c) la particularité et l'importance du son et de la musique à la poésie ainsi et les influences négatives ou positives que ceux-ci provoquent à la psychologie de l'auditeur; d) l'analyse du traite de la musique de Diogène de Babylone et l'influence que la musique exerce sur l'auditoire. A la fin de la 3eme partie la production stoïcienne en poésie est signalée. Il y a aussi une analyse de l'hymne à Zeus, de Cléanthe en même temps qu'une éventuelle chronologie de l'hymne est tentée, en comparaison au Proemion des phénomènes (w. 1-18) d'Aratos. Suivent une bibliographie, un index des auteurs anciens, médiévaux et contemporains et une table des matières
This research is divided into three parts, 1st part: justification of the particular place that rhetoric holds in stoic philosophy, namely, the reasons for which the stoics regard rhetoric together with dialectic, as part of logic. Then the worth of voice and lecta (speaking techniques) are emphasized and at the same time, the difference between rhetoric and dialectic is clearly formulated. 2nd part: the various speaking techniques which the sage orator makes use of are pointed out. After that, the contribution of geometric forms in the teaching of philosophy is explained as well the contribution of analogies and the homoiomata used by Ariston of Chios. Finally, the significance of the fact that the stoic speaks in the second person singular which constitutes a stoic way (topos) is explained. 3rd part: the significance which the stoics attribute to poetry and the poem as a particular kind of rhetoric is presented in detail as well as their contribution in teaching. A comparison between platonic and stoic philosophy is attempted as regards the poem while, at the same time, Posidonius' definition of poetry and the poem is presented in detail. The particular importance of sound and music in poetry is then examined as well as their positive or negative influence in the psychology of the audience. After that, an analysis of Diogenes' of Babylon about music, on the same subject is attempted. The end of the third part deals the production of the stoics in poetry, as regards the quality of their work. The hymn to Zeus by Kleanthes is also analyzed and an attempt to place it temporally is carried out through a comparison to Aratos' invocation to Zeus (phaenomena 1-18). There is also a bibliography and an index of ancient, medieval and modern writers
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Le, Blay Frédéric. "La découverte du corps caché : la pensée physiologique entre médecine et philosophie dans le stoi͏̈cisme romain : Ier-IIe siècles ap. J.-C." Nantes, 2003. http://www.theses.fr/2003NANT3018.

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Abstract:
En rompant avec le dualisme platonicien et en posant l'union de l'âme et du corps, les stoi͏̈ciens des deux premiers siècles de l'Empire romain confèrent au savoir du corps et à la pensée physiologique une place de choix au sein de la spéculation philosophique. Les auteurs se réclamant du Portique puisent ainsi dans les théories et les modèles médicaux pour soutenir leurs propres théories dans le domaine de la Physique comme dans celui de l'Éthique. Mais leur réflexion surpasse également celle des médecins puisque leur anthropologie et leur psychologie se fondent sur certaines notions d'ordre physiologique (la douleur, l'instinct, l'oikeiôsis) que les médecins de l'Antiquité ne font qu'effleurer, quand ils ne les ignorent pas. Enfin, le corps et le vivant apparaissent comme les figures paradigmatiques fondamentales de leur système. Ce statut particulier explique l'émergence d'une esthétique nouvelle qui influence les pratiques et l'écriture littéraires
By asserting the union of body and soul, the Roman Stoics of the first centuries of the Empire made a clear break with Platonic dualism and placed the knowledge of the body and physiology at the heart of philosophy. These authors found the inspiration for their own theories on Physics and Ethics in the theoretical models of medicine. But their thinking goes beyond simple medicine since they base their ideas of anthropology and psychology on certain notions of physiology like pain, instinct and oikeiôsis which are rarely, if ever, addressed by Greek and Roman doctors. Finally, the living organism comes to represent the fundamental paradigm of their system which explains the appearance of a new esthetics, influencing literature
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Tchiakpe, Isaac. "Le problème des affects dans la détermination morale : examen comparé de l'éthique de Spinoza et de la morale stoïcienne." Paris 10, 1995. http://www.theses.fr/1995PA100033.

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Abstract:
Il est courant dans la tradition philosophique, de rapporter la doctrine exposée par Spinoza dans l'éthique, à des sources stoïciennes. En effet, bien des historiens de la philosophie ne manquent pas d'assimiler sa conception du déterminisme universel et de la liberté du sage, aux idées affirmées par les philosophes qui se réclament du portique. Il parait étonnant d'ailleurs, qu'en dépit des critiques et des distances que le hollandais prend nettement par rapport au volontarisme, ou l'indifférence affective. L'éthique de Spinoza se situe alors au-delà de tout moralisme, au profit d'une exigence d'où l'indifférence affective et au finalisme (cosmologique et moral) des philosophes du portique, ces historiens se sont efforces de mettre en relief une parente doctrinale entre Spinoza et la stoa. Certes il y a un intérêt de Spinoza pour la morale des stoïciens, comme en témoignent les ouvrages -la savante édition des epistolae de Sénèque réalisée par juste Lipse, l'enchiridion ou manuel d'Epictète, traduit et annote par H. Wolf, la traduction espagnole du même manuel d'Epictète par F. De quevedo- présents dans sa bibliothèque. Mais une plus grande attention portée au contenu de l'éthique, en particulier à la première partie et à son appendice, nous invite au départ à la prudence dans la formulation des jugements qui établissent des similitudes avec la philosophie stoïcienne. Du reste, la doctrine exposée dans la deuxième partie de l'éthique exclue radicalement tout dualisme ontologique, et rejette toute conception des facultés propres à l'homme en vue de réaliser des fins morales. Ces éléments permettent de conclure que le rapport entretenu par Spinoza avec les stoïciens est un rapport d'exclusion et de rejet
It is a common point of view in the history of philosophy, to assert that Spinoza in his ethics follows the stoic's tradition. But conspicuously, the contents of the preface of the fifth part of Spinoza’s ethics, are directs critics of stoic's moral philosophy, and rejection of Descartes theory of free-will. The main and important distinction between Spinoza and the stoics is: for Spinoza, affects are natural, and qualified as necessaries modifications which follow inter-individuals relations and relations with others res singulares, which composed the nature. And we have not absolute power over the affects as the stoics thought. Indeed, for the stoics, affects are path, qualified as diseases of soul, or distortion of judgment. And the wise man is never troubled by affects, because he uses the power of his judgment to eradicate all unnatural phenomena (the affects). Therefore, the differences between Spinoza and the stoics are substantial: their ethics expresses two different conceptions of human life
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Tarrête, Alexandre, and Vair Guillaume Du. "Éloquence, politique et stoïcisme à la fin des Guerres de religion : les Traictez philosophiques (1606) de Guillaume du Vair (1556-1621) : édition critique et commentaire." Paris 4, 2000. http://www.theses.fr/2000PA040137.

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Abstract:
Edition critique des Traictez philosophiques (1606) de Guillaume du Vair, qui comprennent : une traduction du manuel d'Epictète, une traduction des responses d'Epictète aux demandes de l'empereur Adrian, la philosophie morale des stoïques, l'exhortation a la vie civile, le traité de la constance et consolation es calamitez publiques. Texte avec variantes et notes (sources philosophiques et littéraires, contexte historique). Commentaire en deux parties : i) étude des genres littéraires du stoïcisme : le promptuaire, et le dialogue de consolation. Ii) étude de la carrière politique et littéraire de du Vair : un stoïcien au service de la couronne. A partir d'un auteur-clé du néo-stoïcisme, cette étude s'attache à établir des passerelles entre l'histoire des idées, l'histoire politique et l'histoire de la rhétorique. La pratique politique d'un officier royal est confrontée à sa réflexion théorique.
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Cassan, Melania. "Sull'anima : la prospettiva dello stoico Seneca." Thesis, Paris 1, 2020. http://www.theses.fr/2020PA01H201.

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Abstract:
L’objectif du présent travail est de faire la lumière sur la conception de l’âme présente à l’intérieur de la pensée philosophique de Sénèque, en faisant émerger, d’un côté, son orthodoxie fondamentale à l’égard du stoïcisme, de l’autre, sa contribution originale. Dans ce but, notre thèse est divisée en trois parties. La première s’occupe de reconnaître les caractéristiques de l’âme humaine dans ses traits essentiels (nature, structure, fonction) en faisant émerger un premier “modèle” psychologique : l’âme stable et harmonieuse qui a rejoint la vertu. La seconde partie approfondit un second “modèle” psychologique : celui d’une âme instable, dysharmonique et passionnelle. Enfin, la troisième partie analyse la question de l’âme dans les œuvres qui ne sont pas stricto sensu philosophiques (les tragédies et les Naturales Quaestiones) dans la mesure où elles se révèlent avoir des affinités significatives avec le discours développé dans les deux premières parties, nous permettant ainsi de spécifier encore mieux notre thèse
The aim of this work is to unveil the conception of the soul within Seneca's philosophical thought by bringing out, on the one hand, his underlying orthodoxy towards Stoicism and, on the other, his original contribution. In this regard, the dissertation is divided into three parts. The first one reconstructs the characteristics of the human soul in its essential traits (nature, structure, functions) and develops a first psychological “model”: the stable and harmonious soul that has achieved virtue. The second part deepens a second psychological “model”: that of an unstable, disharmonious and passionate soul. Finally, the third part analyses the works not stricto sensu philosophical (tragedies and Natural Questions), as they reveal significant affinities with the discourse on the soul conducted in the first two parts, allowing us to specify our thesis even better
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Makanga, Blanchard. "Questions morales et rapports de l'homme à la nature à partir de la morale stoïcienne : réflexion philosophique sur l'environnement." Poitiers, 2008. http://theses.edel.univ-poitiers.fr/theses/2008/Makanga-Blanchard/2008-Makanga-Blanchard-These.pdf.

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Abstract:
Dans de nombreux domaines, les maux des sociétés contemporaines imposent des problématiques nouvelles. Le progrès technoscientifique, qui se traduit de plus en plus par l'omnipotence des technosciences, invite à une réorientation de la pensée sur la question de la nature. La résolution des problèmes écologiques qui touchent notre planète ne peut plus être l'exclusivité des technosciences et de l’écologie comme discipline scientifique. Le travail de la philosophie, à travers notamment la réflexion morale, peut faire de l'environnement un nouvel objet d'étude. Et même, la philosophie doit désormais s'y attacher en vue de repenser les rapports entre l'homme et la nature. Le stoïcisme proposait aux Grecs anciens un art de vivre. Pour Zénon de Citium, la morale était inséparable de la notion de nature saisie comme un Tout rationnel. La nature doit donc se comprendre comme un ensemble dont la structure rationnelle assure l'autorégulation et la cohérence. De fait, une telle approche redevient un impératif en termes de conscience et de responsabilité. Il peut importer, notamment, de poser les êtres vivants comme sujets de droit au même titre que les humains. A fortiori quand le progrès technoscientifique devient indispensable pour l'humanité et les autres espèces vivantes, la rectitude de l'intention humaine doit guider l'action et l'éthique. Et c'est l'exercice de la raison qui doit déterminer la forme de l'action humaine
In various fields, the contemporary society's troubles and problems call for new problematics and solutions. The technoscientific progress has become a so powerfull way of material transformation, that a new orientation of the human thinking as regarding the concept of nature must be found. The ecologic dangers at a planetary level being more and more evident, the technosciences and the ecology as a scientific discipline cannot solve the problem by themselves only. A philosophic approach, particularly in the ethic aspects, could contribute to constitute the Environnement as new studies object, in which the reason as a practice would be able to build without dogmatism a new conception of the relation between mankind and nature. Zeno of Citium and the stoïcian philosophy had provided an art of life for the ancient Greeks. In Zeno's conception, Nature was a rational whole which included most of the ethic realities. Such a rational whole was able to autoregulate itself and to guaranty its own coherence. Nowadays, the link between nature and reason never than ever requires consciousness and responsability, and probably new Rights as a statute for every living being and species. If the technoscience is for ever an human need, the human reason must be able to determine and lead the technoscientific activity in the best way on the ethic point of view
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Chambert, Régine. "Rome : le mouvement et l'ancrage. Recherches sur les conceptions morales et philosophiques du voyage dans la littérature julio-claudienne." Paris 4, 1997. http://www.theses.fr/1997PA040011.

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Abstract:
Les deux écoles philosophiques les plus influentes au début du 1er siècle de notre ère divergent très nettement, sur le plan dogmatique, dans leur appréciation du mouvement et leur attitude à l'égard de l'univers : au repliement frileux des Epicuriens s'opposent l'ouverture au monde et le cosmopolitisme qui caractérisent les Stoïciens. Sénèque, principal représentant du stoïcisme impérial, accorde au voyage une place de choix dans son œuvre : le thème sous-tend constamment l'écriture et la pensée; il donne matière à toute une réflexion qui, bien que mettant en évidence certains apports des déplacements, développe une critique sévère de la mobilité, obstacle majeur au progrès moral. Pour le philosophe stoïcien, seuls comptent le voyage intérieur et la quête de la sérénité. Le poète Lucain se montre, dans la Pharsale, surtout sensible à la valeur initiatique de la déambulation guerrière, dont il exalte la grandeur et l'héroïsme ; s'attachant à analyser les rapports complexes qui unissent Rome et le monde, il exprime aussi les souffrances nées de l'exil et de l'éloignement. En dépit de leur obédience stoïcienne, ces deux grands auteurs de la période julio-claudienne rejoignent donc les positions du jardin, par leur réserve vis-à-vis de l'instabilité et certaines distances par rapport aux théories du portique. Ils reflètent bien le rapprochement de ces deux écoles et le syncrétisme auquel aboutit une même conception d'un bonheur stable, reposant essentiellement sur la tranquillité et l'autonomie morales
The two most influencial schools of philosophy at the start of the 1st century A. D. Are, on a doctrinal basis, very different in their view of movement and their interpretation of the universe. The Stoicians openness to the world and their cosmopolitanism are in complete opposition with the cautious withdrawn attitude of the Epicurians. Seneca, the main representative of imperial stoicism, gives in his works, a special place to travelling : this theme is recurrent in his writing and thinking. It is the starting point of a whole range of thoughts which, although stressing some of the positive sides of travelling, develops a harsh criticism of mobility that he considers a major hindrance to moral progress. For the stoic philosopher, it is the inner travel and the search for serenity that matters. In the Pharsalia, the poet Lucan is mainly sensitive to the initiation role of war peregrination whose heroic values he glorifies. In his study of the intricate relations between Rome and the world, he depicts the sufferings caused by exile and distance from the motherland. In spite of their stoic beliefs, the two greatest writers of the julio-claudian period share ideas akin to those of the Epicurians in their reservation concerning instability and they distance themselves, to some extent, from the theories of the portico. This tends to bridge the gap between those two schools of philosophy and this convergence brings about a similar conception of a tranquil happiness based mainly on a peace of mind and a moral self-reliance
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Hasic, Anida. "La tensione tra interiore ed esteriore. Studio attorno all'idea di securitas in Seneca." Thesis, Paris 4, 2016. http://www.theses.fr/2016PA040079.

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Abstract:
Ce travail de recherche reconstruit la valeur de la notion de securitas d'un point de vue conceptuel et du point de vue de l'histoire de la philosophie dans le but de montrer la centralité du concept et la cohérence de son développement dans la réflexion philosophique de Sénèque. À cette fin les dimensions intérieure et extérieure sont examinées dans leur relation d'implication mutuelle : premièrement la securitas est étudiée par rapport à la dimension psychologique du sujet dans le contexte du progrès moral, deuxièmement, elle est étudiée par rapport à la relation à autrui dans le contexte sociale de l'Empire. La securitas est également analysée en référence au statut épistémologique des Naturales Quaestiones pour étudier la relation que l'homme entretient avec le monde des phénomènes naturels grâce à la science. En outre le concept a été examiné à l’intérieur de la relation entre oeuvre philosophique et oeuvre tragique (Oedipus). Le postulat éthique de la securitas trouve une résonance et un sens complémentaires dans la poétique de l’oeuvre tragique, ce qui détermine donc une poétique de l'incertain. La recherche montre que la présence du focus sur la dimension intérieure vise des objectifs éthiques concernant la sphère extérieure. Ce qui ressort en outre de l’étude de la notion de securitas est une relation tendue avec le monde. Ce caractère tendu de la relation au monde nous a conduit à clarifier la position de Sénèque vis-à-vis de la tradition stoïcienne à laquelle il appartient, ainsi que son attitude par rapport aux autres influences philosophiques (Lucrèce, Cicéron, Celse) et idéologiques (Velleius Paterculus) auxquelles il est perméable
This research reconstructs the value of the concept of securitas in Seneca's thought with the aim to show its centrality and the organic nature of its development both from a conceptual point of view and from the point of view of the history of ideas. Therefore the interior and the exterior dimensions of the notion and their mutual implications are analyzed: securitas is examined in its interior psychological dimension in the context of moral progress, subsequently the importance of the concept is taken into account in connection with social relations in the imperial context. The epistemological questions of the notion in Naturales Quaestiones are also studied in order to investigate the relationship that man entertains with the world of natural phenomena through science. Securitas was also examined within the relationship between philosophical and dramatic works (Oedipus), suggesting the presence of ethical assumptions of securitas in their inverted sense on a poetic level and allowing us to describe Seneca's poetic as a poetic of uncertainty. The research shows that the ethical aspects which focus on the interior dimension become part of relating to the outside world as well. The tense relationship with the world, which emerges from the study of the concept of securitas, can also be linked to the way Seneca deals with previous philosophical tradition and have contributed to clarify his position with respect to the Stoic tradition to which he belongs, as well as with respect to other philosophical (Lucretius, Cicero, Celsus) and ideological (Velleius Paterculus) influences which are present in his works
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El, Moukhtari Khalil. "De l'image de Rome au sein de la littérature juridique arabo-islamique médiévale : le droit musulman entre ses origines profanes et sa configuration sacralisée." Thesis, Clermont-Ferrand 1, 2013. http://www.theses.fr/2013CLF10413/document.

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Abstract:
Appelé à traduire conjointement les exigences conceptuelles d’une orthodoxie sunnite qui s’est désignée comme le dépositaire de la Vérité monothéiste, les exigences identitaires d’une Ûmma islamique soucieuse de s’inscrire au sein de l’évolution monothéiste de l’humanité et les revendications d’une institution califale préoccupée à consolider sa légitimité "précaire", le fiqh se présente sous la plume des auteurs musulmans comme un canevas idéel, authentique et sacralisé. Ainsi, considéré comme le support architecte d’al-Ûmma, le droit musulman n’allait pas seulement se détacher de de ses origines préislamique, et notamment celles qui seraient dues à une Rome érigée en symbole de l’égarement monothéiste, il allait également échapper aux principes, jugés faillibles, de la raison humaine et s’accommoder au référentiel mythologisé de la pensée qui l’a établi
Called to translate jointly the abstract requirements of a Sunni orthodoxy which introduced itself as theagent of the monotheist Truth, the identical requirements of an Islamic Ûmma worried of joining within the monotheist evolution of the humanity and the claiming of a califale institution worried to strengthen its "precarious" legitimacy, the fiqh appears under the feather of the Muslim authors as an authentic and sacred pattern. So, considered as the support of the Ûmma, the Islamic law was not only going to give up its preislamic origins, and particularly those who would be due in Rome, set up as symbol of the monotheist wrongness; it was also going to escape the principles of the human reason and adapt the mythical reference of the thought who established it. By the analyzing of the Rome’s idea through the papers of the medieval fûqaha, this study tries to read the islamic law through its effective historicity and to understand the various factor and the circumstances which built it
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Aubert-Baillot, Sophie. "Per dumeta : recherches sur la rhétorique des Stoïciens à Rome, de ses origines grecques jusqu'à la fin de la République." Paris 4, 2006. http://www.theses.fr/2006PA040123.

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Abstract:
Définie comme la science du bien parler où « bien parler » revient à « dire le vrai », la rhétorique stoïcienne ressemble à une anti-rhétorique. Éprise de concision, refusant l’appel aux passions, inapte à persuader l’auditoire, elle rejette toutes les caractéristiques de l’art oratoire traditionnel et s’apparente à la dialectique des philosophes. Le décalage entre des préceptes rigoureux et une palette ample et nuancée de pratiques oratoires invite toutefois à examiner si cette théorie ne renfermait pas les prémisses d’une interprétation plus souple, d'autant que les conceptions de la rhétorique ont évolué au fil du temps et des scholarques. Il semble que le stoïcisme, au moment de son implantation à Rome dès 155 avant Jésus-Christ avec Diogène de Babylonie, n’avait pas encore élaboré de message clair au sujet d’une discipline qui entretenait, depuis le Gorgias, des relations conflictuelles avec la philosophie. Grâce aux liens de Panétius avec l’entourage de Scipion, le stoïcisme infléchit le mode de vie et de parole de nombreux aristocrates romains, dont Fannius, Tubero, Rutilius Rufus puis Caton d’Utique. Partagée entre deux pôles d’attraction, le cynisme et l’aristotélisme, la rhétorique stoïcienne exerça une telle influence - comme modèle ou repoussoir - sur la plupart des écrivains latins qu’elle rendit nécessaire une stratégie polémique rigoureuse, d’ordre non seulement stylistique, mais aussi philosophique, de la part de Cicéron. Ce faisant, il contribua à l’acclimater à Rome, à l’ancrer dans la langue comme dans la culture, tout en suggérant que l’antinomie entre philosophie du Portique et rhétorique était peut-être une réalité, mais non une fatalité
As the science of speaking well, in which « speaking well » means « telling the truth », Stoic rhetoric is akin to an anti-rhetoric. Valuing brevity, refusing to excite passions, inapt at persuading its audience, it rejects every characteristic of traditional oratory and leans towards philosophical dialectics. However, the disparity between strict precepts and a wide range of oratorical practices encourages us to examine whether this theory may not allow a more open interpretation, especially as Stoic rhetorical doctrines changed with time and with the succession of Scholarchs. It seems that when it first took root in Rome, as early as 155 B. C. With Diogenes of Babylon, Stoicism had not yet formulated a clear message on a subject which had been conflicting with philosophy since the Gorgias. Because of the links between Panaetius and Scipio’s circle, Stoicism influenced the way many aristocrats, among whom Fannius, Tubero, Rutilius Rufus and Cato Uticensis, both lived and practised eloquence. Wavering between two poles of attraction - Cynicism and Aristotelianism - Stoic rhetoric had such a strong influence on most Latin writers, as a model to be either followed or rejected, that Cicero had to organise a rigorous strategic dispute, both stylistic and philosophical, against it. In so doing, he helped to acclimatise it to Rome and to adapt it to Latin language and culture, while suggesting that the antinomy between Stoic philosophy and rhetoric, though real, was not inevitable
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Tsuzaki, Yoshinori. "L' exercice chez Descartes : méthode, anthropologie et morale." Paris 1, 2010. http://www.theses.fr/2010PA010551.

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Abstract:
Dans une tradition qu'on peut rapporter aux « exercitia spiritualia » de la philosophie antique, Descartes s'intéresse à la formation de l'esprit : l'accès à la vérité n'est possible qu'à la condition d'accomplir un exercice correcteur et formateur des facultés épistémiques. Cette action sur soi provoque une transformation de l'esprit dont l'objectif est triple : à travers la distinction de l'âme et du corps, la vérité offre à l'esprit la connaissance de soi; avec l'accès à la connaissance de Dieu, elle peut provoquer l'extase ; l'accès à la vérité produit le contentement et la tranquillité : il s'agit de devenir celui que Descartes appelle le « généreux », en qui l'on discerne trois types de la relation à soi (la protection de soi, l'auto-remédiation et la maîtrise de soi). Dans la mesure où cette conversion vers soi rend possible la maîtrise de la nature, l'exercice s'éloigne, chez Descartes, de l'exercice religieux de type ignacien, se sécularise et sert son projet scientifique.
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Bénatouïl, Thomas. "La pratique du stoi͏̈cisme : recherche sur la notion d'usage (khrésis) de Zénon à Marc Aurèle." Paris 12, 2002. http://www.theses.fr/2002PA120060.

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Abstract:
Les stoi͏̈ciens prolongent la tradition socratique qui analyse les pratiques humaines en termes d' "usage" (khrésis/khrésthai) de nos capacités ou de nos ressources pour relativiser leur valeur et s'interroger sur la bonne conduite à leur égard. On ne cherche pas à propulser l'usage au rang de concept de la philosophie stoi͏̈cienne, mais à utiliser cette notion discrète comme fil directeur pour parcourir l'ensemble du système stoi͏̈cien et analyser sa "théorie de la pratique". On distingue quatre formes principales d'usage dans les témoignages sur le stoi͏̈cisme hellénistique (parties I à IV): l'usage spontané des membres du corps (commun aux hommes et aux animaux), la maîtrise de l'usage de la raison, l'usage permanent et universel de la vertu, le bon usage des choses indifférentes. Chacune de ces formes d'usage, qui constituent aussi des étapes du progrès vers la sagesse, est replacée dans son contexte théorique (doctrines de l'animalité et de l'oikeiosis, de la raison et des passions, de la vertu, des indifférents et des préférés) et sa conceptualisation stoi͏̈cienne est comparée à des analyses aristotélicienne, académicienne ou épicurienne concurrentes. En tant que forme pratique de l'ajustement de l'homme à sa nature et à la Nature, chaque usage donne lieu à un défi relativiste, auquel le stoi͏̈cisme répond sans chercher à fuir l'ambivalence de l'usage: c'est dans l'immanence de la pratique de l'usage que s'élaborent les normes éthiques stoi͏̈ciennes, normes formelles qui ne bloquent pas le libre jeu de l'usage, mais définissent les conditions de son efficacité. Chez Epictète et Marc Aurèle (Vème partie), le progrès moral consiste aussi en une variété articulée d'usages et ce d'autant plu qu'est visée l'application pratique du stoi͏̈cisme: le bon usage des choses extérieures dépend de l'usage correct des représentations, qui s'inscrit dans le cadre de l'usage des facultés mentales et morales que Dieu a fournies aux hommes pour qu'ils vivent libres et sereins
Stoicism carries on a socratic tradition, which conceives human practices as "uses" (chrésis/chrésthai) of faculties or ressources, so as to show their lack of intrinsic value and determine the right attitude towards them. Our study of "use" does not daim that it is a central concept of stoicism : it fo this discrete notion through the whole stoic system and uses it as a guide to describe the stoic "theory of practice". Four main types of use can be found in testimonies on heilenistic stoicism (parts I to IV): the instinctive use of one's organs (common to men and animais), the control of the use of reason, the continuous and universal use of virtue, the good use of indifferent things, each of these being also a step in the acquisition of wisdom. They are analysed in their respective theoretical contexts (stoic conception of animals and oikeiosis, of reason and passions, of virtue, of indifferent and preferred things) and compared to rival (aristotelian, epicurean, academic) conceptions of use. The notion of use allows to describe the way in which man practical adapts to his nature and to Nature, but it can lead to relativism. Stoicism tries to avoid this threat without imposing external rules to the ambiguity of use: stoic ethical norms are internal to the practice of use and formal enough to maintain. Its freedom and efficiency. In Epictetus and Marcus Aurelius (part V), one can also find various types of use linked together as aspects of moral progress and objects of pedagogical discourse: the good use of external things can be secured only through the right use of representations, which is itself a form of use of the mental and moral faculties that God's providence granted men to allow them to live free of any trouble
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Baratin, Marc. "Histoire des théories linguistiques : l'analyse syntaxique dans l'Antiquité latine." Paris 4, 1987. http://www.theses.fr/1987PA040470.

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Long, Olivier. "L’oeuvre comme exercice spirituel, l’inspiration stoïcienne des artistes, l’exemple de Poussin et de Cézanne." Paris 10, 2007. http://www.theses.fr/2007PA100113.

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Abstract:
L’objet de cette thèse est de montrer comment des artistes se sont approprié le stoïcisme ancien (grec et romain). Le stoïcisme est une philosophie fondée sur la continuité physique de l’univers. Cézanne et Poussin sont des peintres qui ont fait œuvre à des époque de rupture. Notre propos est de d’interroger le néostoïcisme de ces artistes en faisant appel à l’étude des sources littéraires et artistiques antiques qui les ont inspirés. Les deux exemples que nous avons choisi nous permettent de déterminer ce qui définit le néostoïcisme de ces artistes : un certain rapport à la nature, une alternative à la représentation au sein même d’une tradition de la représentation, une éthique de résistance liée à des techniques d’ascèse, une pratique concrète de la tension qui met le geste au cœur de la pratique artistique, une tentative pour intensifier l’œuvre à partir d’une physique de la tension comme de l’attention
The purpose of this thesis is to show how artists took over the ancient version of both Greek and Roman stoicism. Ancient stoicism is a philosophy based on the physical continuity of the universe. Cézanne and Poussin were painters who lived at a time marked by a break with traditions. Our purpose is to examine the neostoicism of those painters by studying the antique literary and artistic sources which might have inspired them. Focusing on the two examples we chose to analyse enables us to define what stoicism means as regards the artists; a specific relationship with nature, an alternative to representation within a traditional idea of representation, a code of ethics of resistance related to ascetic techniques, a practical implementation of tension which emphasizes the role played by gesture as the core of artistic creativity, an attempt at intensifying the work of art thanks to a physical tension as well as a physical attention
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Courtil, Jean-Christophe. "Sapientia contemptrix doloris : le corps souffrant dans l'œuvre philosophique de Sénèque." Thesis, Toulouse 2, 2013. http://www.theses.fr/2013TOU20103.

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Abstract:
Sénèque respecte scrupuleusement l’orthodoxie stoïcienne en affirmant à plusieurs reprises que la santé physique, en tant qu’« indifférent » moral, ne doit en aucun cas être un objet d’attention. Toutefois, parallèlement à ces considérations, il compose une œuvre dans laquelle la souffrance physique occupe une place considérable. La présente étude, à travers l’examen des théories et des représentations du dolor physique dans l’œuvre philosophique de Sénèque, se propose de résoudre ce paradoxe apparent et de déterminer précisément les fonctions d’un tel emploi. Dans un premier moment, après avoir défini la notion de dolor physique et établi une typologie précise, nous démontrons l’omniprésence du motif du corps souffrant et en dégageons les raisons externes, qu’elles soient socio-anthropologiques et culturelles, politiques, littéraires et même personnelles. Dans un deuxième temps, nous étudions la dimension médicale des représentations de la souffrance, afin de définir chez le philosophe le niveau de sa connaissance des auteurs spécialisés et l’origine possible des théories pathologiques et thérapeutiques qui affleurent dans son œuvre. Dans un troisième temps, nous envisageons le dolor physique au sein de la pensée philosophique de Sénèque. Nous nous employons à démontrer que le dolor physique possède une fonction éthique de premier ordre et que Sénèque ne se limite à présenter des éléments dogmatiques, mais développe également une série d’exercices pratiques permettant de sortir vainqueur du combat contre la douleur physique
Seneca scrupulously respects Stoic orthodoxy by repeatedly asserting that physical health, as a moral “indifferent”, should never be an object of attention. However, alongside these considerations, he composed a work in which physical suffering holds an important place. The intent of this study, through the analysis of theories and representations of physical dolor in Seneca’s philosophical works, is to solve this apparent paradox and to accurately establish the functions of such use. In a first time, after having defined the notion of physical dolor and established a precise typology, we demonstrate the omnipresence of the pattern of the suffering body and draw external reasons for it, whether they might be socio-anthropological and cultural, political, literary and even personal. In a second time, we study the medical aspect of the representations of suffering in order to define in the philosopher the level of his knowledge of specialized authors and the possible origin of the pathological and therapeutic theories that emerge in his work. In a third time, we consider the physical dolor in Seneca’s philosophical thought. We apply to demonstrate that the physical dolor has a first order ethical function and that Seneca does not confine himself to submitting dogmatic elements, but he also develops a series of practical exercises that allow to emerge victorious from the fight against physical pain
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Ferrari, Emiliano. "La diversité de nos passions ! Corps, âmes et sagesse dans les Essais de Montainge." Thesis, Lyon 3, 2011. http://www.theses.fr/2011LYO30031/document.

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Abstract:
La considération des passions dans les Essais met au jour un phénomène complexe et transversal, où se manifeste le grand présupposé de l’anthropologie de Montaigne : l’homme est une unité indivisible de corps et d’âme. Comme l’homme, les passions sont des phénomènes mixtes qui ont une double étiologie : elle peuvent naître dans le corps ou dans l’âme. Par sa propre constitution, l’homme est donc naturellement sujet à un « nombre infiny des passions », et la sagesse des Essais n’est que la capacité de gouverner et modérer les forces passionnelles pour réaliser la perfection humaine qui seule soit possible : savoir « jouyr » de son propre être singulier. L’éthique demandera ainsi une connaissance préalable des limites et des pouvoirs physiologiques et psychologiques qui sont propres à l’homme, car la sagesse doit être efficace et réellement utile. La connaissance du corps conduira à une critique de l’hylémorphisme psychologique et à l’affirmation de l’indépendance des dynamiques corporelles : l’expérience des actes involontaires, l’affectivité organique, les passions sensibles se développent sans aucune référence animique mais, au contraire, ils affectent profondément l’âme. La connaissance psychologique, quant à elle, cherchera à saisir, par l’introspection directe, les dynamiques qui constituent les passions de l’âme. Cette connaissance permettra à l’âme de découvrir son propre pouvoir d’engendrer des passions, ce qui lui permettra de gérer les conflits et les tensions entre les passions par le moyen d’autres passions. Se dessine ainsi, dans le livre III des Essais, une discipline de l’âme qui est une gestion de ses propres mouvements passionnels mais aussi des passions corporelles : l’âme doit en fait pratiquer un constant retour à son corps, et par cela intensifier l’unité psychosomatique. C’est dans cette unité, toujours à rétablir, que l’homme a accès à la jouissance de son être et à la perfection morale
The study of the emotions in the Essais of Montaigne shows a complex phenomenon, which demonstrate the great assumption of the Montaigne’s anthropology: man is an undividable unity of body and soul. Like human being, the emotion is a mixture experience that has a double aetiology: it raise in the body and in the soul. For his particular constitution, man is naturally subject to « nombre infiny des passions », and the wisdom of the Essais is nothing else that the ability of governing and harmonising the emotional forces, for realise the only human possible perfection: enjoy the proper life in his immanent singularity (sçavoir jouyr loiallement de son estre). For that goal, the moral philosophy needs to know the real physiological and psychological powers and limits of human being, because wisdom must be useful et practicable. The knowing of the body in the Essais will lead to a deconstruction of the hylomorphic psychology and to the affirmation of the independence and autonomy of the body’s dynamism: the experience of the involuntary actions and sensible emotions arise without any reference to the aristotelic psyché, and the soul fell this events as affections. On the other side, the psychological knowledge tries to understand, b the introspection, the psychological acts (linked to imagination and judgement) that constitutes the emotions of the soul. By that understanding, the soul discover his power of arising the emotions, that witch give him the concrete possibility of manage the conflicts and the tensions between passions, using the power of other different passions. This process, in the third book of the Essais, sketch a real discipline of the soul that is an administration of the soul’s emotions («passions de l’ âme») and of the body’s emotions («passions corporelles»): the soul has to rest in connection with his body, and in doing so it can intensify the psychosomatic unity. It is in that unity, constantly reaffirmed, that man has access to the enjoyment of his proper being and to the moral perfection
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Auvray-Assayas, Clara. "Folie et douleur dans Hercule Furieux et Hercule sur l'Oeta : recherches sur l'expression esthétique de l'ascèse stoïcienne chez Sénèque." Paris 4, 1987. http://www.theses.fr/1987PA040006.

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Abstract:
L'étude des crises de folie et de douleur que traverse le héros d'Hercule furieux et d'Hercule sur l'Oeta vise à préciser les difficultés d'ordre idéologique et esthétique que suscite l'expression de l'ascèse stoïcienne à Rome. Une analyse préliminaire est centrée sur l'Hercule tragique de Sénèque, confronté successivement aux représentations de la sagesse politique et philosophique et aux traditions héroïques que la figure mythologique évoqué à Rome : il en ressort que Sénèque met en cause la pertinence stoïcienne de modèles qui imposent une conception de la grandeur incompatible avec l'idéal de raison et de mesure du portique. Aussi Sénèque exploite-t-il systématiquement l'observation médicale de la folie, utilisée partiellement chez les tragiques grecs, pour rappeler que le sublime héroïque est une esthétique qui exalte la méconnaissance pathologique de l'unité de l'homme. De plus, en renouvelant de manière originale l'usage que le stoïcisme fait de la médecine, Sénèque peut suggérer que la folie d'Hercule, parce qu'elle est méconnaissance de l'appropriation rationnelle de soi, n'est pas une passion dont il est responsable mais la forme extrême que revêt l'ignorance de la nature, telle que la définissent les stoïciens. Dans ces conditions, les solutions juridiques invoquées après la crise, conformément à la tradition d’Euripide, s'avèrent précaires, et trompeuses même, quand le droit sur lequel on s'appuie permet de justifier la conduite héroïque. Il faudra la déchéance physique, qui s'oppose aux conceptions romaines du combat contre la douleur, pour que l'unité d'Hercule se réalise : le récit final de la fusion d'Hercule dans la nature ne dépend plus alors de l'esthétique romaine, mais de la physique stoïcienne, et a valeur de mythe philosophique.
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Groisard, Jocelyn, and Alexandre d'Aphrodisias. "Le "De mixtione" d'Alexandre d'Aphrodise : édition critique, traduction, commentaire, précédés d’une introduction à l’histoire du problème philosophique du mélange." Paris, EPHE, 2009. http://www.theses.fr/2009EPHE5013.

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Abstract:
Cette thèse traite du mélange dans la philosophie grecque, en se concentrant sur le De mixtione du philosophe péripatéticien Alexandre d’Aphrodise (ca. 200 ap. J. C. ). Ce traité est la seule œuvre de l’Antiquité qui soit entièrement consacrée au problème philosophique du mélange, à savoir comment plusieurs choses peuvent s’unir en une seule et comment rendre compte tant de leur relation entre elles au cours du mélange que de leur relation au mixte produit. La recherche menée est d’un côté de nature philologique puisqu’est proposée une traduction complète du traité d’Alexandre basée sur une nouvelle édition critique du texte d’après la tradition manuscrite ; une première édition critique a été publiée par Bruns en 1892, mais sur des collations partielles et sans utiliser l’un des deux seuls manuscrits indépendants, découvert seulement plus tard par Vitelli ; un réexamen de toute la tradition manuscrite était nécessaire et a de fait permis d’améliorer le texte des précédentes éditions. Cette recherche relève aussi de la l’histoire de la philosophie : l’édition du De mixtione d’Alexandre est suivie d’un commentaire analytique et précédée d’une étude générale situant cette œuvre dans l’histoire des théories anciennes du mélange, laquelle est divisée en trois tendances principales : la tradition péripatéticienne, dans laquelle s’inscrit Alexandre ; la théorie stoïcienne du mélange, sévèrement critiquée par Alexandre ; et enfin la transposition des schèmes physiques de mélange dans la métaphysique néoplatonicienne, un déplacement amorcée par Plotin qui dépendait probablement du traitement donné par Alexandre à la question du mélange
This PhD research deals with mixture theories in ancient Greek philosophy and focuses on the treatise On mixture by the Peripatetic philosopher Alexander of Aphrodisias (ca. 200 A. D. ). This treatise is the only surviving work from antiquity devoted to the philosophical issue of mixture, that is, to the problem of how a plurality of things can be unified into one product and how one should account for both their reciprocal relation in process of mixture and their relation to the mixed product. This thesis is on the one hand philological nature as it provides a complete translation of Alexander ‘s treatise based on a new critical edition of the text from the manuscript tradition ; a first critical edition has been published by Buns in 1892, but from incomplete collations and without using one of the only two independent manuscripts, discovered only later by Vitelli ; a re-examination of the whole manuscript tradition was necessary and indeed allowed to improve on the text of former editions. This PhD thesis is also concerned with history of philosophy ; the edition of Alexander’s On mixture is followed by an analytical commentary and comes after a general study situating this work in the long-term history of ancient mixture theories, which is divided into three major trends : the Peripatetic tradition, of which Alexander is a main representative ; the mixture theory of the Stoics, which was sharply criticised by Alexander ; and eventually the transposition of physical mixture schemes in Neoplatonic metaphysics, a move initiated by Plotinus who was probably dependant on Alexander’s treatment of the mixture issue
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Passet, Laure. "Refus du luxe et frugalité à Rome : histoire d'un combat politique : (fin du IIIe siècle av. J.-C. - fin du IIe siècle av. J.-C.)." Thesis, Lyon 2, 2011. http://www.theses.fr/2011LYO20104.

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Abstract:
Cette étude analyse la place et le rôle du mode de vie dans les discours et les pratiques politiques à Rome à la fin du IIIe siècle av. J.-C. et au IIe siècle av. J.-C. qui formaient un moment charnière. Le luxe faisait partie des pratiques de distinction de l’aristocratie à la fin du IVe siècle av. J. C. et au IIIe siècle av. J. C. À partir de la deuxième guerre punique, l’élite commença à s’inquiéter du rôle politique du faste et des menaces qu’il faisait peser sur le système oligarchique ; elle fit ensuite voter des lois régulant les festins pour éviter que ceux-ci ne servissent à gagner du crédit politique, mais sans évoquer franchement cette raison, par déférence pour le pouvoir et par souci de préserver sa légitimité. Le combat contre le luxe investit les discours, influant sur l’image que l’élite donnait d’elle-même. Les adversaires du luxe, comme Caton l’Ancien, mirent en avant une nouvelle qualité, la frugalité, correspondant à l’adoption d’un train de vie inférieur à ce que son rang permettait. Une représentation négative se structura autour du luxe, explicitement et définitivement associé aux vices, aux étrangers, en particulier aux Grecs, et implicitement considéré comme caractéristique des hommes inaptes à servir leur patrie ou aspirant à un pouvoir excessif. Une représentation antithétique se développa autour de la frugalité, qualité des vrais Romains fidèles aux mœurs de la campagne et soucieux des intérêts de la République, une image qui fut particulièrement appréciée par le peuple. Ces arguments connurent un immense succès dans les luttes politiques du dernier tiers du IIe siècle av. J. C. La frugalité était cependant difficilement applicable en toutes circonstances car elle heurtait les normes de l’élite : il importait de signifier à travers elle une position politique, mais il fallait aussi savoir recevoir convenablement ses amis. Le stoïcisme, qui se développait alors à Rome et qui prescrivait une vie tempérante, dut s’adapter à cette exigence
This study analyses the place and role of the way of life in political speeches and practices in Rome in the late third century BC and in the second century BC, which formed a turning point. Luxury was a means of social distinction for the aristocracy in the late fourth century BC and third century BC. From the Second Punic War onwards, the elite began to worry about the political impact of this sumptuousness and the threats it posed for the oligarchic system. Consequently, the elite introduced laws regulating banquets in order to prevent hosts from gaining political prestige, without clearly citing this reason, out of deference for the government and in order to protect its own legitimacy. This fight against luxury spread in speeches and influenced the image of itself which the elite wanted to promote. The detractors of luxury, like Cato the Elder, proposed a new ideal – frugality, which implied adopting a lifestyle more humble than that which was allowed by one’s actual rank. A negative definition of luxury was proposed – it was explicitly and definitively associated with vice, foreigners (Greeks especially), and implicitly considered to be typical of men who were unable to serve their homeland or who aspired to excessive power. An antithetic representation of frugality was developed and was thought to be the quality of real Romans who were true to the values of the countryside and anxious to preserve the interests of the Republic. This image was highly valued by the people. These ideas played a significant role in the power struggles in the last third of the second century BC. Frugality remained nonetheless a difficult quality to adopt in all circumstances because it went against the standards of the elite – while it mattered for the elite to make their political position clear through frugality, it was also important to cater to one’s guests as befitted one’s rank. Stoicism, which was then developing in Rome and advocated a restrained way of life, had to adapt to this demand
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Faivre, Delphine. "Le héros de la liberté : Les aventures philosophiques de Caton au Moyen Âge latin, de Paul Diacre à Dante." Thesis, Paris 4, 2010. http://www.theses.fr/2010PA040161.

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Abstract:
Cette étude se propose d’analyser la réception médiévale du personnage de Caton d’Utique, philosophe stoïcien et citoyen romain engagé dans la défense des institutions républicaines durant la période de la seconde guerre civile, qui se suicida après la victoire de Jules César (46 av. J.-C.). Concentrant, dans un premier temps, notre intérêt sur le Catone dantesco, et en particulier sur le portier du Purgatorio de la Commedia, il a semblé pertinent de remonter le cours du temps afin d’étudier les potentielles sources de la figure catonienne élaborée par Dante (1265-1321). Ce projet a conduit à réévaluer l’image du Romain dessinée par les auteurs antiques (Ier s. av. J.-C.-VIIe s. ap. J.-C.), puis à découvrir les contours de celle tracée par les auteurs médiévaux (VIIIe s. ap. J.-C.-1320). Cet imposant parcours s’est organisé autour d’une quadruple interrogation concernant la pensée médiévale : quel rôle y joue l’exemplarité ? quelle place revient à Rome et aux Romains ? comment sont traitées les questions de la liberté et du suicide ? comment répond-on au problème du salut des païens antiques ?
The study examines the medieval reception of the character of Cato of Utica, a Stoic philosopher and Roman citizen engaged in defending the institutions of the Roman Republic during the second civil war, who committed suicide after the Julius Caesar's victory (46 B.C.E.). The thesis starts by focusing on the Catone dantesco, and in particular on Cato as the warden of the Purgatorio of the Commedia, and then works backwards in analyzing the potential sources of Dante’s (1265-1321) portrayal. This undertaking leads to a reevaluation of the image of Cato in antique authors (1st century B.C.E.-7th century C.E.), and then to uncovering the outlines of the portrayals of medieval authors (8th century C.E. - 1320). This massive undertaking is organized around four questions concerning medieval thought : what role does the notion of exemplarity play in the discussion? What place is given to Rome and to the Romans? How are the questions of liberty and suicide treated? How do the authors discuss the problem of salvation for pagans of Antiquity?
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Demanche, Diane. "Provocation et vérité. Forme et sens des paradoxes stoïciens dans la poésie latine, chez Lucilius, Horace, Lucain et Perse." Thesis, Paris 4, 2011. http://www.theses.fr/2011PA040079.

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Abstract:
La présence des paradoxes stoïciens dans l’œuvre de poètes dont les liens avec le Portique sont divers révèle le statut particulier occupé par ces formules déconcertantes dans la pensée romaine. Après l’étude des origines du paradoxe et de ses transformations au cours du développement des écoles philosophiques grecques, la thèse examine la spécificité du paradoxe stoïcien et son adaptation au monde romain. Contre toute attente, les Stoïciens ne renoncent pas à ces affirmations déconcertantes. Grâce à leur efficacité rhétorique, et malgré l’hostilité qu’ils suscitent par ailleurs, les paradoxes sont repris dans des textes étrangers au Portique. Leur adaptation dans des œuvres poétiques - satires de Lucilius, Horace et Perse, épodes, odes et épîtres d’Horace et épopée lucanienne - pourrait nous faire considérer qu’ils sont pervertis et détournés de leur fin première. En effet, le but de ces poètes n’est nullement de faire adhérer le lecteur à l’intransigeante perfection dessinée par les paradoxes stoïciens. Mais le lien entre les paradoxes que l’on trouve dans ce corpus poétique et leur origine stoïcienne est en réalité bien plus intime. Selon des modalités différentes, chaque poète reprend l’essentiel de la démarche paradoxale du Portique : il s’agit bien de réveiller les consciences, et de souligner la radicale nouveauté de la vérité que l’on veut faire entendre, tout en s’assurant que le lecteur peut s’y rallier. La virulence de Lucilius, le ton de confidence horatien, la stupeur lucanienne et l’obscurité de Perse constituent les voies distinctes mais convergentes par lesquelles est menée l’entreprise subtile consistant à choquer pour mieux convertir
The presence of Stoic paradoxes in the works of poets whose links with the Stoa are complex reveals the particular status of these incongruous formulas in Roman thought. After studying the origins of paradox and its transformations during the development of the Greek philosophical schools, the thesis considers the particularity of Stoic paradox and its adaptation to the Roman world. Unexpectedly, the Stoics do not sign away these disconcerting assertions. By their rhetorical effectiveness, and despite the hostility they also arouse, paradoxes appear in texts which do not belong to the Stoa. Their adaptation in poetic works – satires of Lucilius, Horace and Persius, epodes, odes and epistles of Horace, and Lucanian epic - could make us consider that they are perverted and diverted from their first aim. Indeed, the purpose of these poets is not at all to have the reader adhere to the uncompromising perfection outlined by the Stoic paradoxes. But the link between the paradoxes we find in this poetic corpus and their Stoic origin is actually much more intimate. By different ways, each poet takes up the main of the Stoic paradoxical approach : it consists in waking up the minds, and showing the radical novelty of the truth which one wants to reveal, making sure, at the same time, that the reader can join it. Lucilius’ virulence, Horace’s intimacy, Lucan’s daze and Persius’ abstruse language constitute the different but converging ways by which one subtly undertakes to shock in order to convert
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Maruotti, Amaranta. "La diàtriba cinico-stoica : uno strumento concettuale o un mitofilologico? : analisi del dialogismo diatribico e del ruolo dello interlocutore fittizio nella filosofia romana." Thesis, Paris 4, 2016. http://www.theses.fr/2016PA040143.

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Abstract:
Notre thèse a comme point de départ la discussion critique d’un concept donné pour acquis par les spécialistes de la littérature et de la philosophie antiques. Il s’agit de la diatribe cynico-stoïcienne, ainsi nommée parce qu'elle ferait coexister des motifs cyniques et des thèmes stoïciens. Nous commençons par évaluer l'exactitude de la définition largement admise qui met la diatribe en relation avec toute une tradition d’argumentations relevant de la philosophie morale vulgarisatrice. Puis nous justifions notre choix d’accepter, en cherchant à les intégrer, certains acquits scientifiques récents, visant à défendre la diatribe comme un genre relevant de la méthode de direction spirituelle à l’intérieur des écoles philosophiques d’origine socratique, avec un accent particulier sur la situation d’énonciation maître-disciple. De ce genre littéraire controversé, d’origine grecque, nous analysons le passage à la latinité en examinant tout d’abord le problème terminologique, puis celui du cadrage philosophique. Parmi les procédés, définis comme diatribiques, nous nous intéressons à la seule caractéristique qui ne paraisse pas être mise en question et qui pour cette raison précisément pourrait servir de fondement à l’existence du genre même : le dialogisme et la présence d’un interlocuteur fictif. Nous concentrons ensuite notre attention sur l’œuvre de Sénèque, et notamment sur Les Lettres à Lucilius où la situation d’énonciation maître-disciple est intensément visible et dans laquelle la présence de l’interlocuteur fictif est structurellement liée au développement de cette relation. Nous passons ensuite à l’étude des formes diatribiques de la satire romaine afin d’aborder les cas de Lucilius, Horace et Perse. Un bref exposé est finalement consacré à l’analyse des relations entre la diatribe, la Seconde Sophistique et la prédication religieuse
The starting point of our thesis is the critical discussion of a concept taken for granted by literary and ancient philosophy scholars. This is the cynic-stoic diatribe, so named because cynical themes would coexist with Stoic ones. Our first step is assessing the accuracy of the widely accepted definition, which makes the connection between the diatribe and a tradition of topics relating to moral popular philosophy. Then we explain our choice to accept and to try to integrate recent scientific acknowledgments which accept the diatribe as a literary genre relating to the spiritual guidance method of the Socratic philosophical schools, with a particularly attentive focus on the relationship between master and disciple. Starting from this controversial genre of Greek origin, we analyze the transition to the Roman period, by first examining the terminological aspect and then the philosophical framing. Among the methods, defined as diatribic, we focus on the only feature which does not appear to be challenged and that for this exact reason could be the basis of the existence of the genre itself: dialogism and the presence of a fictitious interlocutor.We then focus our attention on Seneca's work, and particularly on Letters to Lucilius, where the attempt to create a master-disciple relationship is intensely visible, and in which the presence of a fictitious interlocutor is structurally related to the development of this relationship. Then we discuss the diatribic forms of Roman satire, to reach Lucilius', Horace's and Persius' cases. A brief presentation is finally devoted to the analysis of relations between the diatribe, the Second Sophistic and the religious preaching
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Galvão, Braga Carlos Eduardo. "L’expérience perceptive de Gustave Flaubert entre 1845 et 1851." Thesis, Paris 4, 2009. http://www.theses.fr/2009PA040185.

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Abstract:
Étroitement liée à l’expérience des voyages, où elle trouve tout à la fois ses intensités et sa diversité, la culture perceptive de Flaubert doit être comprise comme une véritable éducation sentimentale. Si le jeune écrivain se donne pour but l’apprentissage du «bien écrire », c’est en concevant l’esthétique d’abord en son sens premier comme un art de la sensation qui nécessite l’apprentissage d’un « bien voir ». Dans le travail de conversion du regard que Flaubert accomplit sur lui-même entre 1845 et 1851, on peut donc parler d’un véritable « primat de la perception ». La présente recherche doctorale, fondée sur une approche phénoménologique, examine la façon dont l’ « homme-plume » a résolument investi dans son art une leçon du sensible en intégrant toutes les découvertes liées à l’approfondissement de son expérience perceptive. Loin de s’achever dans un formalisme désincarné, le nouveau système esthétique qui permet à Flaubert de passer de l’écriture de jeunesse aux œuvres de la maturité est un dispositif qui totalise un itinéraire sensoriel : la connaissance, les idées et les facultés d’abstraction y ont été corrigées, réévaluées et redéfinies à la mesure d’un « bien sentir » qui devient capable de réformer l’art d’écrire et la délimitation de son véritable objet
Intimately associated to the travelling experience, during which it meets at the same time its intensities and diversities, Flaubert’s perceptive culture should be understood as a truly sentimental education. If the young writer imposes himself the “well writing” learning as a goal, it’s done before anything else, by interpreting the aesthetics, in its primary meaning, as a sensation art that requires a “well seeing” learning. In relation to the conversion work of the look that Flaubert gives over himself between 1845 and 1851, it’s possible to talk, this way, of a true “primate of perception”. This doctorate research, based on a phenomenological approach, explores the decisively way in which the penman invested a lesson of the sensible in his art, integrating all the findings related to the deepening of his perceptual experience. Far from reducing itself to a disincarnate formalism, the new aesthetical system that allows Flaubert to go from the young writings to the maturity works is a device that completes a sensorial itinerary: along this itinerary, the knowledge, the ideas and the abstraction faculties were corrected, reevaluated and redefined for the purpose of a “well feeling” that is able to reshape the art of writing and the delimitation of its true object
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Freyburger, Pierre. "Recherches sur le traité des divinations de Caspar Peucer." Paris 10, 1988. http://www.theses.fr/1988PA100045.

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Abstract:
Dans son traite des divinations (1553), Peucer, le gendre et le disciple de Melanchthon, entreprend de définir et d'apprécier les sources du savoir : quelle part de la réalité est offerte à la vue du savant, qui doit y contempler les traces de la providence? Comment distinguer les signes "fondés en nature" des prestiges diaboliques qui les parodient et suscitent des savoirs illusoires et interdits? Apres avoir relevé les lieux communs qu'illustre Peucer, j'analyse l'outillage mental que lui a légué Melanchthon, une synthèse des notions vigoureusement érodées d'un aristotélisme scolaire et de quelques intuitions stoïciennes, pour définir l'ordre de nature et identifier les signes authentiques, Peucer renforce l'intelligibilité que la synthèse de Melanchthon confère au monde par celle que révèle l'évidence de la perversité diabolique dans le cours des évènements. En commentant cette encyclopédie des signes et des causes, je suis dans son travail une pensée à la fois sinueuse, répétitive et dogmatique. Je dois pour cela m'orienter dans la jungle des substances, des formes et des vertus de différents degrés, des actions et des effets, des natures et des "usages", du "consentement", des sympathies et des mélanges, reconstituer les questions auxquelles l'auteur répond sans les avoir posées, et définir sa position face à d'autres, adversaires ou allies. Je m'efforce de montrer les contradictions, mais aussi la profonde cohérence de cette pensée, et d'apprécier, avec son alliance de naïveté, de désinvolture et de mauvaise foi, le type d'intelligence qui se donne libre cours dans une philosophie du bon sens qui répudie le doute et les problèmes.
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Paulson, Alexander. "Voluntas : force d’âme, libre arbitre et volonté du peuple chez Cicéron." Thesis, Paris 4, 2017. http://www.theses.fr/2017PA040197.

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Abstract:
La volonté : peu de termes reviennent dans des débats aussi nombreux et aussi divers ; peu se prêtent à un aussi large éventail de registres, de l’ordinaire au sacré. Mon travail voudrait introduire à la notion de volonté chez Cicéron, et aux nouveaux champs sémantiques ouverts par lui pour la postérité. Le rôle accordé à lui jusqu’ici dans les généalogies de la volonté a été au mieux mineur. Mais les archives numériques confirment un fait curieux : tout le corpus latin antérieur à Cicéron contient environ 25 occurrences de voluntas ou de ses formes déclinées. Dans le seul corpus cicéronien, le mot apparaît 644 fois. Sa théologie pense l’univers en tant qu’il est déterminé par la mens ac voluntas des dieux, et fait passer le progrès de l’âme par la contemplation de la volonté divine. La voluntas est centrale dans sa réflexion sur l’émotion et la responsabilité en contexte judiciaire. Dans ses traités philosophiques, il adapte l’éthique stoïcienne et fait de la volonté le siège de la progression morale. En outre, c’est Cicéron et non Lucrèce qui a le premier examiné la liberté du vouloir humain : lorsqu’il entreprit, à trente-six ans, l’accusation de Verrès, puis dans le De fato, où sa défense de la libera voluntas mobilise le Portique et l’Académie contre le Jardin. Enfin, Cicéron invente la volonté du peuple telle que nous la connaissons. Le plus grand orateur romain, pionnier de la pensée politique de langue latine, fait de la voluntas populi la force agissante d’une république souveraine. Son idée de la volonté populaire contient d’ailleurs en germe les problèmes de représentativité des élites que nos démocraties électorales cherchent encore à résoudre
The will : few words feature in so many distinct debates, nor range so vastly from the simple to the sacred. This thesis is intended to provide a thorough study of the notion of will in Cicero, and of the new semantic pathways he opens for posterity. The role attributed to him in genealogies of the will has been relatively minor. But digital archives confirm a curious fact: all extant Latin texts prior to his lifetime yield around two dozen occurrences of voluntas and its cognates. In the texts we have, Cicero uses the word 644 times. His theology examines the character of the world determined by the mens ac voluntas of the gods, and the improvement of the soul in the contemplation of divine will. Voluntas propels and inspires Cicero’s study of emotion in criminal liability. In the Tusculan Disputations and De officiis, he adapts Stoic ethics to propose the will as locus of moral progress. Further, it was Cicero, not Lucretius as some have argued, who first considered the “freedom” of human will – as a 36-year-old prosecutor, and then in the De fato, where his argument for libera voluntas marshals the Stoa and Academy to repudiate the Epicureans. Finally, Cicero invents “the will of the people” as we know it. Rome’s greatest orator and the pioneer of political thought in Latin, he makes voluntas populi the catalyzing force of a sovereign republic. So too does he sow problems of elite “trusteeship” into his notion of popular will, problems which electoral democracies still struggle to resolve
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Reynaud, Julie. "La lettre et son style dans l'œuvre de Marsile Ficin : une pratique philosophique de l'unité." Paris 4, 2008. http://www.theses.fr/2008PA040002.

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Abstract:
L'étude de la correspondance de Marsile Ficin, dont le livre premier est ici traduit intégralement, dévoile tout un pan de sa philosophie en général négligé. D'inspiration stoïcienne, la pensée morale du maître de l'Académie platonicienne à Florence trouve dans la lettre son mode d'expression le plus adéquat, sans doute parce que la littérature épistolaire interroge au quotidien les actes des correspondants, ce qui fournit l’occasion de réflexions nombreuses sur les vertus et sur le style dont devra user le sage pour inciter ses lecteurs à vivre bien. Cette philosophie pratique permet à une âme de progresser dans le sens de la vertu en faisant retour vers elle-même, lui fait entrevoir son unité et sa divinité. Elle constitue une étape vers la philosophie spéculative, à laquelle elle introduit en exigeant l'accord entre l'acte et la pensée, entre la parole et pensée
The study of the Marsilio Ficino's correspondence, whose first book is being comprehensively translated, reveals an aspect of his philosophy which is usually ignored. Inspired by Stoicism, the moral thought of the master of Platonician Academy in Florence finds in the letter its most appropriate way of expression. Indeed because epistolary literature daily examines the actions of the correspondents, it may be seen as an opportunity to reflect on virtues as well as the philosophical style most likely to encourage people to live a good life. This practical philosophy ensures the progress of the soul, after looking into itself, toward virtue, and as a consequence catches sight of its unity as well as its divinity. Practical philosophy is a stage to speculative one, introducing to make acts agree with thoughts, ant thoughts with words
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Merckel, Cécile. "Seneca theologus : la religion d'un philosophe romain." Phd thesis, Université de Strasbourg, 2012. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00796579.

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Abstract:
Cette étude des différents aspects de la théologie et de la religion de Sénèque, basée sur l'ensemble du corpus sénéquien, offre une perspective sur l'évolution et l'adaptation de la doctrine stoïcienne en contexte romain. Elle considère le phénomène religieux à la fois du point de vue de la religion civile du citoyen et de la piété intérieure de la personne. La diversité d'une œuvre mi-philosophique mi-poétique impose un point de vue plus synchronique que diachronique (même si l'évolution de la pensée de l'auteur est prise en compte), qui privilégie l'exégèse en fonction des genres littéraires et de leurs codes. La 1ère partie analyse les dominantes de la conscience religieuse romaine (l'opposition religio/superstitio), éclairées par l'héritage critique. La 2ème partie démontre que Sénèque cherche toujours à trouver une valeur aux discours de la religion traditionnelle et des poètes sur le dieu. Sa situation de philosophe homme d'état le contraint à faire des concessions, notamment au sujet du culte impérial. La 3ème partie fait un bilan doctrinal sur le monisme stoïcien et sur son appropriation par Sénèque, qui laisse la place à une vraie émotion religieuse à l'égard du deus rationnel. La hiérophanie progressive de la divinité par le progressant en sagesse implique un glissement de la physique vers l'éthique. La 4ème partie s'attache à la question de la recherche d'un langage adéquat pour définir la divinité. La 5ème partie traite du rapport de l'individu à la divinité. L'homme, héroïque dans son dépassement de la contingence, se hisse par un exercice de la pensée au rang du deus, jusqu'à leur communion dans la sagesse pure, notamment grâce à la prière philosophique.
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Vidal, Arlette. "Apologétique et philosophie stoïcienne : essai sur la permanence de Sénèque chez les Pères latins de Tertullien à Lactance." Paris 4, 1986. http://www.theses.fr/1986PA040195.

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Abstract:
Cette thèse analyse le phénomène de la christianisation de Sénèque dans les écrits des Pères latins, Tertullien, Minucius Felix, Cyprien et Lactance. Elle met en lumière les recours que ces théologiens font aux concepts stoïco-sénèquiens et l'altération de la pensée de Sénèque arrachée à la cohérence d'un système philosophique pour être implantée dans une religion en voie d'élaboration intellectuelle. La méthode employée est dictée par l'usage que ces Pères font du philosophe. Tertullien et Lactance le citent : les citations sont les points de départ d'une étude comparative : Minucius Felix et Cyprien ne font pas référence à lui : des rapprochements littéraux et thématiques sont effectués. Sont mis en parallèle chez Tertullien et Sénèque la critique de la superstition, la pratique de la patience, l'eschatologie, la théologie. D'où l'interrogation sur la validité du Seneca saepe noster. L'humilité chrétienne méconnue par Tertullien est faussement attribuée à Sénèque. Le crypto-stoïcisme du Père est découvert dans ses développements sur la connaissance naturelle de dieu, le logos, la loi naturelle. Minucius Felix calque une apologie du martyre sur la description sénéquienne du sage souffrant et use pour réfuter le réquisitoire païen contre le christianisme d'une argumentation empruntée au philosophe sans subir l'influence de sa pensée. Cyprien recueille chez Sénèque des thèmes moraux et des analyses sociologiques. Une étude du contexte de l'insertion des nombreux fragments sénéquiens dans l'œuvre de Lactance et des interprétations qu'en donne ce Père dévoile la christianisation du philosophe : le dieu de Sénèque acquiert des caractères chrétiens (unicité, nature, agénésie, puissance d'un créateur ex nihilo, juge et garde de la conscience) et l'immortalité devient récompense de la vertu. Lactance affirme l'irascibilité divine en utilisant le De ira de Sénèque. Christianisé, le philosophe est dans l'histoire signe de l'irréductibilité du christianisme au stoïcisme
This thesis analyses the phenomenon of Seneca’s Christianization through the works of the Latin fathers, Tertullian, Minucius Felix, Cyprian and Lactance. It throws light on the recourses these theologians have to Seneca’s stoical concepts and on the alteration of Seneca’s thought, pulled out of a coherent philosophical system, to be implanted in a religion in process of intellectual elaboration. The method, which is chosen, is dictated by the way these fathers make use of the philosopher. Tertullian and Lactance quote him : these quotations are the beginning of a comparative study ; Minucius Felix and Cyprian don't refer to him : literal and thematic comparisons are drawn. In Tertullian and Seneca’s works, the criticism of superstition, the use of patience, eschatology and theology are compared ; which raises the question about the validity of Seneca saepe noster. Christian humility, ignored by Tertullian, is wrongly attributed to Seneca. The father's crypto-stoicism appears in his developments on the natural knowledge of god, the logos, natural law. Minucius Felix traces an apology of martyrdom from Seneca’s description of the suffering wise man and, to refute the pagan charge against Christianity, he uses an argumentation taken from the philosopher, without being influenced by his thought. Cyprian collects moral themes and sociological analyses in Seneca’s works. A study of the context of the insertions of Seneca’s numerous fragments in Lactance's works and of the father's interpretation of them, reveals the philosopher's Christianization : Seneca’s god acquires Christian features (uniqueness, nature, agnesis, the power of an ex-nihilo creator, the judge and the guardian of conscience) and immortality becomes the reward for virtue. Lactance asserts god's irascibility by using Seneca’s De ira. Once Christianized, the philosopher is, in history, the sign of the irreducibility of Christianity to stoicism
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