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Bélanger, N., W. H. Hendershot, M. Bouchard, and S. Jolicoeur. "Identification des compartiments responsables de la qualité des eaux de surface d'un petit bassin versant du centre du Nouveau-Brunswick (Canada): application et analyse du modèle hydrochimique EMMA." Revue des sciences de l'eau 11, no. 1 (April 12, 2005): 117–37. http://dx.doi.org/10.7202/705300ar.

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Abstract:
Cette étude a été réalisée dans le cadre d'un projet multidisciplinaire sur la gestion et la protection de l'habitat des salmonidés et sur l'évaluation des perturbations que subissent les habitats de ces poissons dans les eaux courantes suite aux coupes forestières et à la construction de routes. Afin d'identifier les voies d'écoulement responsables de la qualité des eaux de surface d'un petit bassin versant forestier, une étude approfondie a été entreprise sur l'évolution de la qualité de l'eau de pluie lors de son passage à travers la phytocénose et la couverture pédologique jusqu'au ruisseau. La signature chimique des compartiments du bassin versant servira d'intrant quant à l'application et l'analyse du modèle EMMA (end-members mixing analysis). La signature chimique de l'eau du ruisseau s'explique par un graphe x-y (graphe de mélange) sur lequel la composition chimique des compartiments et celle du ruisseau sont reportées. Si trois compartiments circonscrivent la signature chimique du cours d'eau, alors on peut émettre l'hypothèse que ces compartiments se mélangent de façon conservatrice pour donner la qualité des eaux de surface du bassin versant. Plusieurs traceurs (conductivité électrique, SO42-, Cl-, NO3-, K+, Alt et Fet) naturels n'ont pas servi à l'identification des compartiments parce que le modèle ne tient pas compte de certaines conditions, tels l'activité biologique, l'état hydrique des profils, etc. Seuls le pH, Na+, Ca2+, Mg2+ et SiO2 se sont avérés des traceurs utiles. La nappe phréatique a été incluse par défaut dans le modèle puisqu'il était connu qu'elle assurait la base de l'écoulement du cours d'eau en tout temps de l'année. Les sols de la plaine d'inondation semblent également prendre part à la qualité de l'eau du ruisseau, particulièrement les horizons B podzoliques, lesquels sont saturés d'eau pendant toute la période sans gel. C'est donc dire que l'écoulement de l'eau souterraine et l'écoulement hypodermique au niveau des horizons B de la plaine d'inondation sont les voies d'écoulement qui expliquent le mieux la qualité des eaux de surface du bassin versant. Toutefois, la séparation de l'hydrogramme par l'équation du bilan massique a montré qu'un modèle à trois réservoirs (nappe phréatique, horizons B des versants sud et nord) ne peut pas donner des résultats satisfaisants quant à la simulation de la charge chimique des eaux de surface. Le modèle élimine systématiquement trop de compartiments pouvant s'avérer explicatifs de la qualité de l'eau du ruisseau. Un modèle mécaniste développé à partir des variations du niveau de la nappe phréatique, de la conductivité hydraulique et de la composition chimique des solutions de sol permettrait de reproduire plus rigoureusement l'hydrogramme du ruisseau. Le modèle EMMA demeure tout de même un bon outil pour réfuter ou confirmer une hypothèse de recherche car il met clairement en relation la composition chimique des compartiments à celle du ruisseau et enlève parfois tout doute quant à l'action d'un processus susceptible d'alimenter le cours d'eau.
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Odafe-Shalom, G. I. O. "Inventory and characteristics of the small African land snail (SALS) spp in Benin metropolis, Edo State." Nigerian Journal of Animal Production 47, no. 5 (December 31, 2020): 66–76. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v47i5.1280.

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Abstract:
Six (6) species of small African land snails (SALS) were picked from bushes and home gardens in seven (7) locations in Benin metropolis. The SALS were identified by means of a picture chart and examined for their physical characteristics, shell properties, population pattern and relative abundance during season in the locations. Chemical analysis was performed to determine the proximate and mineral compositions of the SALS and to compare these with those of the common GALS, Achatina marginata. Along with the GALS, the SALS found in the metropolis belong mainly to the genus – Lumicolaria. They are rainy season gastropods; their presence became visible in April; population became significant in May; and then increased significantly to reach their peaks in July; and thereafter reduced significantly in August. There were no differentials respecting relative abundance of various species based on location in Benin metropolis. Instead the different locations sampled, fittingly represented replications of measurements and figures rather than differential biodiversity of snail species. The six species of SALS identified were L. flamnae (black and white), L.numidica, (yellow brown), L.martesiana (brown), L.aethiops (brown), L. feline (white), L.aurora (white and black). Morphologically the SALS measured 5.0 – 7.5cm in length, and 2.0 – 2.1cm in diameter. The number of whorls on shell varied from 6 – 9 between the species. There were variabilities in shell colors, sizes and relative standard live weight of the snails. The SALS and GALS showed similarity in physical characteristics and chemical composition, except in size. This means that SALS, like the GALS, also have high potential food value. Studies on the production and utilization of SALS were thus recommended. Six (6) espèces de petits escargots terrestres africains (le 'SALS') ont été cueillies dans des buissons et des jardins potagers dans sept (7) localités de la métropole du Benin. Les 'SALS' ont été identifiés au moyen d'une carte illustrée et examinés pour leurs caractéristiques physiques, les propriétés de la coquille, la structure de la population et l'abondance relative pendant la saison dans les emplacements. Une analyse chimique a été réalisée pour déterminer les compositions proximales et minérales du 'SALS' et pour les comparer avec celles du 'GALS' commun, Achatinamarginata. Avec les 'GALS', les 'SALS' trouvés dans la métropole appartiennent principalement au genre - Lumicolaria. Ce sont des gastéropodes de saison des pluies; leur présence est devenue visible en avril; la population est devenue importante en mai; puis a augmenté de manière significative pour atteindre leurs sommets en juillet; et par la suite considérablement réduit en août. Il n'y avait pas de différentiels concernant l'abondance relative des diverses espèces en fonction de l'emplacement dans la métropole béninoise. Au lieu de cela, les différents emplacements échantillonnés représentaient de manière appropriée des réplications de mesures et de chiffres plutôt que la biodiversité différentielle des espèces d'escargots. Les six espèces de SALS identifiées étaient L. flamnae (noir et blanc), L.numidica, (jaune brun), L.martesiana (brun), L.aethiops (brun), L. feline (blanc), L.aurora (blanc et noir). Morphologiquement, le SALS mesurait 5.0 à 7.5 cm de longueur et 2.0 à 2.1 cm de diamètre. Le nombre de verticilles sur coquille variait de 6 à 9 entre les espèces. Il y avait des variations dans la couleur de la coquille, la taille et le poids vif standard relatif des escargots. Les 'SALS' et 'GALS' ont montré des similitudes dans les caractéristiques physiques et la composition chimique, sauf en taille. Cela signifie que les 'SALS', comme les 'GALS', ont également une valeur alimentaire potentielle élevée. Des études sur la production et l'utilisation des 'SALS' ont donc été recommandées.
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3

Krimat, S., H. Metidji, C. Tigrine, D. Dahmane, A. Nouasri, and T. Dob. "Analyse chimique, activités antioxydante, anti-inflammatoire et cytotoxique d’extrait hydrométhanolique d’Origanum glandulosum Desf." Phytothérapie 17, no. 2 (April 2019): 58–65. http://dx.doi.org/10.3166/phyto-2019-0137.

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Abstract:
L’extrait hydrométhanolique des parties aériennes d’Origanum glandulosum Batt. et Trab. a été étudié pour sa composition chimique par analyse CLHP et ses activités antioxydante, anti-inflammatoire et cytotoxique. L’analyse chromatographique a révélé la présence de trois acides phénoliques et de huit flavonoïdes. Les résultats de pouvoir anti-oxydant qui ont été réalisé par la méthode de DPPH (2,2-diphenyl-1-picrylhydrazyl) et de β-carotène–acide lino-léique indiquent que l’extrait possède une forte activité. Les résultats ont montré aussi que l’extrait de la plante a une excellente activité anti-inflammatoire dans les deux modèles in vivo (l’œdème de la patte induit par la carragénine et l’œdème de l’oreille induit par l’huile de croton). De plus, cet extrait a été trouvé comme possédant une bonne toxicité contre les larves d’Artémia (LC50 = 17,64 μg/ml).
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BRUAND, Ary, and René PROST. "Analyse minéralogique quantitative d'un échantillon de sol : utilisation des données concernant la composition chimique de l'échantillon." Agronomie 8, no. 1 (1988): 15–22. http://dx.doi.org/10.1051/agro:19880102.

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Bakhti, Abdellah, and Mohand SaÏd Ouali. "Sorption des ions chromate sur une hydrotalcite de synthèse calcinée." Water Quality Research Journal 40, no. 2 (May 1, 2005): 177–83. http://dx.doi.org/10.2166/wqrj.2005.020.

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Abstract:
Abstract Nous avons examiné les possibilités de fixation des ions chromate sur une hydrotalcite de synthèse (Mg-Al-CO3) et son produit de calcination à 550ºC. Les différentes analyses physico-chimiques (diffraction des rayons X, analyse thermogravimétrique et composition chimique) ont permis d'une part d'établir la formule chimique du matériau de départ et d'autre part, de mettre en évidence sa propriété de pouvoir se régénérer après calcination ménagée et formation des oxydes mixtes. La sorption d'ions chromate par le matériau préparé et par son produit de calcination a été étudiée. Nos résultats montrent que la cinétique de sorption est rapide (l'équilibre est atteint au bout de 20 minutes de contact) et que le phénomène dépend du pH. Le traitement, par le matériau calciné, de solutions contenant de 15 à 300 mg/l de Cr(VI) a donné de bons résultats. En effet, la comparaison des capacités de sorption pour les ions Cr(VI) de l'hydrotalcite calcinée avec d'autres phases LDHMg, Al montre bien la supériorité des propriétés sorptives des hydrotalcites calcinées d'où l'utilité de ces matériaux dans le domaine du traitement des eaux usées.
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BAUMONT, R., P. CHAMPCIAUX, J. AGABRIEL, J. ANDRIEU, J. AUFRÈRE, B. MICHALET-DOREAU, and C. DEMARQUILLY. "Une démarche intégrée pour prévoir la valeur des aliments pour les ruminants : PrévAlim pour INRAtion." INRAE Productions Animales 12, no. 3 (June 1, 1999): 183–94. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1999.12.3.3878.

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Abstract:
Cet article présente les principes retenus pour élaborer le module de prévision de la valeur d’un aliment à partir des résultats de son analyse. Le module PrévAlim, proposé avec la nouvelle version d’INRAtion, permet de calculer à la fois la valeur nutritive (UF, PDI) et pour les fourrages la valeur d’encombrement (UE) à partir de la nature de l’aliment et de la mesure de certaines de ces caractéristiques. Pour la valeur nutritive, une démarche séquentielle a été adoptée, centrée sur l’estimation de la dMO et de la dégradabilité de l’azote (DT) ; le calcul des valeurs UF et PDI utilise ensuite la séquence des équations des systèmes INRA 1988. L’estimation de la dMO se fait soit préférentiellement à partir de la méthode de digestibilité enzymatique pepsine-cellulase (dCs ou dCo), soit à partir de la composition chimique ou de l’âge de la plante. L’estimation de la DT et de la valeur PDI des concentrés est basée sur la méthode enzymatique avec une protéase (DE1). La valeur d’encombrement des fourrages est calculée à partir de l’ingestibilité estimée directement à partir de la composition chimique ou de la dMO ; les équations par grandes classes d’aliments ont été déterminées sur la base des Tables INRA 1988. Ce module rassemble, coordonne et met à jour des outils déjà disponibles (Tables de prévision de 1981 et équations publiées depuis) et des outils créés spécialement (estimation des UE). Les valeurs calculées (UF, PDI et UE) sont cohérentes entre elles ainsi qu’avec celles des Tables. L’approche hiérarchisée adoptée permet de calculer les valeurs même avec des informations manquantes et de retenir la méthode d’évaluation la plus pertinente en cas d’informations redondantes.
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Locat, Jacques, and Marc-André Bérubé. "L’influence de la granulométrie sur la mesure des carbonates par la méthode du Chittick." Note 40, no. 3 (December 4, 2007): 331–36. http://dx.doi.org/10.7202/032653ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Des études récentes sur la composition minéralogique de sédiments argileux de la vallée du Saint-Laurent incluaient l'utilisation de la méthode du Chittick pour la détermination des quantités respectives de calcite et de dolomite. Lors d'essais préliminaires de calibration, il est apparu que la granulométrie de ces phases minérales pouvait grandement influencer les résultats. Afin de quantifier ce problème, plusieurs échantillons de granulométrie variée et contrôlée ont été dosés. La méthode du Chittick s'avéra alors très bonne pour le dosage de la teneur totale en carbonates mais faible pour le dosage individualisé de la calcite et de la dolomite en raison de sa forte sensibilité à la granulométrie des carbonates et à leur surface spécifique. Ainsi, les échantillons de dolomite pure ont montré une teneur apparente en calcite de 15 à 66%, selon leur granulométrie. L'addition d'une analyse chimique de la solution résiduelle obtenue au terme de l'essai permet toutefois d'obtenir les concentrations réelles de ces deux carbonates.
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Paul-Didi, Mpoyo Kumwimba, Dembo Emongo Claudine, Muyumba Nonga Welcome, Nsenga Nkulu Salvatore, Zeka Mujinga Léon, Kalonda Mutombo Emery, Banza Lubaba Nkulu Celestin, and Kyona wa Nsanga. "Contribution à l’étude de la pollution particulaire de l’air en milieu urbain: « Cas des PM2,5 et PM10 le long de la route Kasapa, dans la Ville de Lubumbashi, en R.D. Congo »." South Florida Journal of Development 2, no. 3 (July 13, 2021): 4130–41. http://dx.doi.org/10.46932/sfjdv2n3-026.

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Abstract:
Résumé La ville de Lubumbashi en République Démocratique du Congo (R.D. Congo), comme la plupart des villes africaines est confrontée à une démographie galopante avec un accroissement d’activités anthropiques dont le trafic routier qui, à côté de l’industrie, est souvent pointé du doigt comme émetteur des polluants atmosphériques, notamment les matières particulaires (PM) (1–4). Plusieurs études ont prouvé que lors de leurs émissions dans l’atmosphère, les PM peuvent véhiculer des nombreuses substances toxiques comme les éléments traces métalliques (ETM)(5–7). Leur toxicité est également liée à leur taille qui favorise leur pénétration dans le système respiratoire. Une relation claire a également été observée entre l’exposition aux PM, la survenance des divers effets sanitaires(7) Afin de parvenir à mettre sur pied des politiques de surveillance, de prévention et de réduction de leurs émissions; l’étude de la concentration des PM dans l’atmosphère, des causes de leurs toxicités et de leurs impacts sanitaires s’avère indispensable. L’objectif de ce travail est donc d’étudier la variation, d’une part, de la concentration des matières particulaires PM2,5 et PM10 définies comme l’ensemble des particules dont la taille est inférieure à, respectivement 2,5 et 10 micromètres(4) dans l’atmosphère, et d’autre part, la variation de la concentration de certaines substances toxiques, notamment les ETM dans les dépôts atmosphériques solides, susceptibles d’accentuer leur toxicité(3,5). Les analyses chimiques effectuées par ICP sur les échantillons des dépôts atmosphériques solides (poussières), celles des échantillons des pneus et des plaquettes de freins; se sont concentrées sur le cuivre (Cu), le cadmium (Cd), le zinc (Zn), le Nickel (Ni).et le plomb (Pb)à l’exception du fer (Fe) qui n’a été analysé que dans les dépôts atmosphériques solides Notre étude a été réalisée le long de la route Kasapa, longue d’environ 5 km (Figure 1), elle est l’une des routes ayant un grand trafic automobile: Les résultats obtenus montrent une présence des PM10 et PM2,5 à des valeurs supérieure à la norme de l’OMS sur toutes les 5 stations. L’analyse des ETM dans les dépôts atmosphériques solides a révélé une présence remarquable du Cd, Ni, Cu, Fe, Zn et du Pb; quant à celle effectuée sur les pneus et les plaquettes des freins, nous avons trouvé des fortes concentrations en Cu, Zn, Cd, Ni, et Pb. Ces résultats nous ont amené à conclure qu’il y a pollution particulaire le long de la route Kasapa, et le trafic routier en est l’une des causes majeure suite à la remise en suspension, l’abrasion des pneus et l’usure des plaquettes de freins dont la composition chimique en ETM accentue la toxicité de PM. ABSTRACT The city of Lubumbashi in the Democratic Republic of Congo (D.R. Congo), like most African cities, is confronted with a galloping demography with an increase in anthropic activities including road traffic which, alongside industry, is often singled out as an emitter of atmospheric pollutants, particularly particulate matter (PM) (1-4). Several studies have shown that when emitted into the atmosphere, PM can carry numerous toxic substances such as trace metal elements (TMEs)(5-7). Their toxicity is also related to their size which favors their penetration into the respiratory system. A clear relationship has also been observed between PM exposure and the occurrence of various health effects(7) In order to set up policies for monitoring, prevention and reduction of their emissions, it is essential to study the concentration of PM in the atmosphere, the causes of their toxicity and their health impacts. The objective of this work is therefore to study the variation, on the one hand, of the concentration of particulate matter PM2.5 and PM10 defined as all the particles whose size is respectively lower than 2.5 and 10 micrometers(4) in the atmosphere, and on the other hand, the variation of the concentration of certain toxic substances, in particular the ETM in the solid atmospheric deposits, likely to accentuate their toxicity(3, 5). The chemical analyses carried out by ICP on the samples of solid atmospheric deposits (dust), those of the samples of tires and brake pads; concentrated on copper (Cu), cadmium (Cd), zinc (Zn), nickel (Ni) Our study was carried out along the Kasapa road, which is about 5 km long (Figure 1), and is one of the roads with a lot of traffic: The results obtained show the presence of PM10 and PM2.5 at values higher than the WHO standard at all 5 stations. The analysis of TMEs in solid atmospheric deposits revealed a remarkable presence of Cd, Ni, Cu, Fe, Zn and Pb; as for the one carried out on tires and brake pads, we found high concentrations of Cu, Zn, Cd, Ni, and Pb. These results led us to conclude that there is particulate pollution along the Kasapa road, and road traffic is one of the major causes following the resuspension, abrasion of tires and wear of brake pads whose chemical composition in TME accentuates the toxicity of PM.
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OUAAR, Djilali, Aicha MEGHERBI BENALI, Fawzia TOUMI BENALI, Marie-France THÉVENON, Kévin CANDELIER, Luc PIGNOLET, and Jean GÉRARD. "Durabilité naturelle et composition en extractibles du bois de Juniperus oxycedrus subsp. oxycedrus du Nord-Ouest de l’Algérie." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 350 (January 4, 2022): 57–69. http://dx.doi.org/10.19182/bft2021.350.a36837.

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Abstract:
Les bois de Juniperus oxycedrus subsp. oxycedrus étudiés sont issus de deux provenances du Nord-Ouest algérien aux conditions climatiques et édaphiques différentes (régions de Sidi Bel Abbès et de Tiaret). Les extractibles et les polyphénols totaux du duramen ont été quantifiés et caractérisés. La durabilité naturelle du duramen a été évaluée vis-à-vis de deux champignons de pourriture brune (Rhodonia placenta et Coniophora puteana) et de termites (Reticulitermes flavipes). Les taux d’extractibles les plus élevés sont ceux obtenus pour les bois de Sidi Bel Abbès. L’extraction au mélange toluène-éthanol a permis d’obtenir des taux plus élevés que l’extraction à l’eau, respectivement 14,17 % et 1,35 % pour les bois de Sidi Bel Abbès contre 9,84 % et 1,19 % pour ceux de Tiaret. Les analyses par chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (GC/MS) montrent que les familles chimiques majoritairement identifiées dans les extraits aqueux sont les sesquiterpénoïdes, les acides gras et les stérols. Dans les extraits au toluène-éthanol, les sesquiterpènes et les sesquiterpénoïdes sont les composés majeurs. La composition en sesquiterpènes et sesquiterpénoïdes est différente en fonction de la provenance des bois, mais reste très similaire quantitativement. La teneur en polyphénols totaux des extraits au méthanol de la provenance Sidi Bel Abbès est supérieure à celle de Tiaret. Aucune différence significative n’est observée entre les deux provenances pour la durabilité naturelle vis-à-vis de C. puteana. En revanche, la résistance à R. placenta est significativement plus élevée pour la provenance Sidi Bel Abbès. Pour les deux provenances, le bois de J. oxycedrus subsp. oxycedrus est très durable vis-à-vis des champignons de pourriture. Il est aussi répulsif et résistant aux attaques de termites. Une analyse ciblée des relations entre la composition chimique et la durabilité naturelle permettra de mettre en évidence la nature du ou des constituants responsables de la durabilité́ naturelle du bois de J. oxycedrus subsp. oxycedrus, tant vis-à-vis des champignons lignivores que des termites.
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Laberge, C., D. Cluis, and G. M. Saulnier. "Analyses directionnelles multivariées de la qualité des précipitations sur la région de Québec." Revue des sciences de l'eau 7, no. 3 (April 12, 2005): 269–84. http://dx.doi.org/10.7202/705201ar.

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Abstract:
La question des précipitations acides est devenue une des principales préoccupations environnementales de ce siècle. Les dommages engendrés touchent l'ensemble des composantes atmosphérique, aquatique et terrestre de notre écosystème. Dans cet article, l'intérêt est tourné vers le transport des substances polluantes en faisant intervenir le vecteur des précipitations acides: le vent. Il existe une croyance populaire, largement répandue dans l'est du Canada, consistant à admettre que les vents d'est ou du nord sont associés à des précipitations faiblement chargées en éléments acides, contrairement aux vents du sud-ouest qui transporteraient les charges plus contaminées des industries situées dans le Midwest nord-américain. Une confirmation expérimentale de la réalité du phénomène est présentée ici. Une analyse factorielle des correspondances permet de mettre en évidence des relations entre la direction des vents et la composition chimique des précipitations. Des analyses de variance permettent ensuite de montrer la signification de l'effet de la direction des vents sur les concentrations de sulfates et de nitrates, en plus de mettre en évidence un effet saisonnier significatif pour ces deux variables. Les concentrations de nitrates et de sulfates associées aux vents de l'ouest sont respec- tivement de 0,33 mg/l-¹ et 1,73 mg/l-¹ comparativement à 0,24 mg/l-¹ et 1,48 mg/l-¹ pour les vents provenant de l'est. En ce qui concerne l'effet saisonnier, les concentrations moyennes de nitrates sont plus élevées durant les mois de janvier et de mars alors que les concentrations de sulfates sont plus elevées durant les mois d'été.
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Gilliot, Jean-Marc, Emmanuelle Vaudour, Joël Michelin, and Sabine Houot. "Estimation des teneurs en carbone organique des sols agricoles par télédétection par drone." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 213 (April 26, 2017): 105–15. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2017.193.

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Abstract:
La matière organique (MO) est un élément important de la fertilité des sols cultivés. Les mesures de réflectance ont déjàété utilisées avec succès pour prédire la teneur en carbone organique (CO) des sols agricoles, soit au laboratoire surdes échantillons de sols séchés, soit directement au champ à l'aide de spectro-radiomètres de terrain ou grâce à desimages satellitaires. Cette étude propose une méthode de prédiction spatialisée du CO des sols, à partir d'imageriedrone. Une parcelle agricole de 13 ha « la Grande Borne », située dans la plaine de Versailles (78), a été suivie en avril2013, peu avant le semis alors qu'elle était encore en sol nu. Le drone AIRINOV® utilisé était équipé de la caméramultispectrale quadri-bande multiSPEC 4C® (550nm, 660nm, 735 nm et 790 nm) et évoluait à une altitude de 150 m.Vingt-trois placettes de contrôle au sol, réparties dans la parcelle, ont été délimitées par des cibles géolocaliséescentimétriquement par DGPS et ont fait l'objet de mesures synchrones au vol drone : mesures spectrales de terrain(ASD FieldSpec 3®), mesures de rugosité par une méthode photogrammétrique, prélèvements d'échantillons de solpour analyse de la composition chimique et de la teneur en eau. Les images obtenues d'une résolution de 15cm ont étégéoréférencées avec une précision infra-pixellaire. Les spectres de terrain ont été agrégés sur les bandes spectrales de2la multiSPEC® 4C afin de valider par régression linéaire la qualité des données de réflectance du drone. Les Robtenus, entre 0,8 et 0,9 selon les bandes, ainsi que l'erreur comprise entre 1 et 3% en réflectance, ont montrés lafiabilité du capteur multiSPEC 4C®. La teneur en CO a ensuite été estimée par régression des moindres carrés partiels(PLSR) à partir des mesures spectrales sur les 23 placettes. L'erreur quadratique moyenne de validation croisée(RMSECV) par la méthode LOO (Leave One Out) était de 1,97 g de CO par kg de sol. Un second modèle intégrant lacorrection des effets de l'humidité et de la rugosité sur la réflectance, a permis d'améliorer la qualité de la prédiction de18% avec une RMSECV de 1,61 g/kg. Le modèle a enfin été spatialisé sous SIG et comparé à de simples interpolationsspatiales des analyses de sol.
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Ojo, V. O. A., A. A. Lamidi, and A. B. J. Aina. "Influence of age at harvest on the organic nutrients degradability of shrub and tree forage plants by West African dwarf sheep." Nigerian Journal of Animal Production 49, no. 2 (March 8, 2022): 307–16. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v49i2.3492.

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Abstract:
The harvesting stage of forage plants has been identified as one of the major factors influencing feed intake and digestibility. However, most of the studies in the literature surrounding harvest stage effects are conceptualized for herbaceous grasses and legumes, while shrubs and tree plants like Tephrosia bracteolata and Gmelina arborea are left out, leaving out a research area that is yet to be explored. This study therefore evaluated the chemical composition and nutrient degradability (dry matter, crude protein and neutral detergent fibre) of T. bracteolata and G. arborea harvested at different ages. The chemical composition of the plants were determined at each harvest stage, following which three West African dwarf rams carrying permanent cannula were used for the degradability trials. The plants were harvested at 8, 12, 16 and 20 weeks after planting (WAP) and incubated in the rumen of fistulated rams for 48 hours, after which the dry matter, crude protein and neutral detergent fibre degradability were determined. Collected data was analysed using two way analysis of variance. Results showed that as the plant aged, the crude protein contents decreased (P<0.05) while the fibre fractions increased. The DM degradability values of 29.68 to 55.37 % were recorded for T. bracteolata with the least and highest values recorded at 20 and 8 WAP respectively. The same observation was recorded for G. arborea. Highest potential crude protein degradation (CPD) was recorded at 12 WAP for T. bracteolata (75.79 %) and G. arborea (59.68 %). The highest (P<0.05) potential neutral detergent fibre degradation was recorded at 16 WAP for T. bracteolata (76.77 %) and at 8 WAP for G. arborea (48.63 %). This study concluded that T. bracteolata should be harvested at 12 – 16 WAP as protein supplement while G. arborea plants may be supplied to ruminants as supplementary diets during dry season to augment poor quality feed available during the period. Le stade de récolte des plantes fourragères a été identifié comme l'un des principaux facteurs influençant la consommation alimentaire et la digestibilité. Cependant, la plupart des études dans la littérature concernant les effets du stade de récolte sont conceptualisées pour les graminées herbacées et les légumineuses, tandis que les arbustes et les plantes arborescentes comme Tephrosia bracteolate et Gmelinaarborea ont été laissés de côté, laissant de côté un domaine de recherche qui reste à explorer. Cette étude a donc évalué la composition chimique et la dégradabilité des nutriments (matière sèche, protéines brutes et fibres détergentes neutres) de T. bracteolata et G. arborea récoltées à différents âges. Les compositions chimiques des plantes ont été déterminées à chaque étape de récolte, puis trois béliers nains d'Afrique de l'Ouest portant une canule permanente ont été utilisés pour les essais de dégradabilité. Les plantes ont été récoltées à 8, 12, 16 et 20 semaines après la plantation (SAP) et incubées dans le rumen de béliers fistulés pendant 48 heures, après quoi la dégradabilité de la matière sèche, des protéines brutes et des fibres au détergent neutre a été déterminée. Les données recueillies ont été analysées à l'aide d'une analyse de variance à deux voies. Les résultats ont montré qu'à mesure que la plante vieillissait, la teneur en protéines brutes diminuait (P<0,05) tandis que les fractions de fibres augmentaient. Les valeurs de dégradabilité de DM de 29,68 à 55,37 % ont été enregistrées pour T. bracteolata avec les valeurs les plus faibles et les plus élevées enregistrées à 20 et 8 SAP respectivement. La même observation a été enregistrée pour G. arborea. La dégradation potentielle la plus élevée des protéines crues (DPC) a été enregistrée à 12 SAPpour T. bracteolata (75,79 %) et G. arborea (59,68 %). La dégradation potentielle la plus élevée (P<0,05) des fibres détergentes neutres a été enregistrée à 16 SAP pour T. bracteolata (76,77 %) et à 8 SAP pour G. arborea (48,63 %). Cette étude a conclu que T. bracteolate devrait être récolté entre 12 et 16 SAP comme complément protéique tandis que les plantes de G. arborea peuvent être fournies aux ruminants comme compléments alimentaires pendant la saison sèche pour augmenter les aliments de mauvaise qualité disponibles pendant la période.
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NYS, Y. "Préface." INRAE Productions Animales 23, no. 2 (April 10, 2011): 107–10. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2010.23.2.3292.

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Abstract:
A la question «Qui de l’oeuf ou de la poule est né le premier ?» Silésius répondait «l’oeuf est dans la poule et la poule dans l’oeuf» soulignant sa dualité, le passage du deux en un. Dans l’imagerie populaire, l’oeuf reflète le tout et son contraire, fragilité, protection, épargne, abondance (être «plein comme un oeuf»), richesse («avoir pondu ses oeufs»), éternité (le Phénix est né de l’oeuf) mais aussi mort et destruction («casser ses oeufs» se dit d’une fausse couche). Dans la mythologie de nombreuses civilisations, l’oeuf est le symbole de la naissance du monde (Apollon, le dieu grec de la lumière est né de l’oeuf). L’oeuf décoré apparu 3000 ans avant J.-C. en Ukraine fête, au printemps, le retour de la fécondité de la nature ; l’oeuf de Pâques la résurrection du Christ. L’oeuf est un tout à condition d’en sortir ! Fragile cependant car selon La Fontaine briser l’oeuf de la poule aux oeufs d’or (par curiosité) rompt l’effet magique (Auer et Streff 1999). Pour l’Homme, l’oeuf séduit pour sa valeur nutritionnelle, sa diversité d’utilisation en cuisine et son prix modique. Il en existe une grande diversité, de l’oeuf de Colibri (0,5 g) à l’oeuf de l’Aepyornis (8 litres soit l’équivalent de 150 oeufs), un oiseau de Madagascar (500 kg) disparu au 18ème siècle. Mais l’Homme ne consomme que l’oeuf de caille, de poule ou de cane. L’ère moderne a considérablement intensifié la production de ces deux dernières espèces car les poules saisonnées, qui étaient élevées avec soin par la fermière, ont plus que doublé leur production en 60 ans (de 120 oeufs par an dans les années 50 à plus de 300 aujourd’hui). Cette révolution technique résulte des efforts conjugués de la sélection génétique, d’une alimentation raisonnée répondant aux besoins nutritionnels, d’une évolution du système de production (apparition des cages) et d’une meilleure connaissance de la pathologie aviaire. Qu’en est-il du contrôle de la qualité nutritionnelle, organoleptique, technologique et hygiénique de l’oeuf ? L’oeuf est la plus large cellule reproductrice en biologie animale. Il assure dans un milieu externe le développement et la protection d’un embryon dans une enceinte fermée matérialisée par la coquille. Aussi, une de ses particularités est la diversité de ses constituants, de leur parfait équilibre nutritionnel et leur forte digestibilité, qui assure la croissance d’un être vivant. Ces caractéristiques sont à l’origine de la qualité nutritionnelle exceptionnelle de l’oeuf pour l’Homme. Une autre particularité est la présence d’une protection physique, la coquille mais, aussi d’un système complexe de défenses chimiques. Aussi, ce produit est-il remarquable de par son aptitude à engendrer la vie et pour l’oeuf de table à se conserver. Outre les éléments nutritifs, on y trouve de multiples molécules participant au développement et à la protection de l’embryon (molécules antibactériennes, antivirales, antioxydantes). Certaines d’entre elles, comme par exemple le lysozyme de blanc d’oeuf, sont partiellement valorisées par différents secteurs industriels (agroalimentaire, cosmétique, santé animale/humaine). La révélation récente d’un grand nombre de nouveaux constituants de l’oeuf, suite au séquençage génomique de la poule et au développement de la biologie intégrative, a conforté l’existence d‘activités antimicrobiennes, anti-adhésives, immuno-modulatrices, hypertensives, anticancéreuses, antiinflammatoires ou cryoprotectrices, prometteuses en médecine humaine et devrait à terme enrichir le potentiel d’utilisation de ce produit en agroalimentaire et en santé. L’objet de ce numéro spécial d’INRA Productions Animales est de rassembler les principales informations qui ont contribué au développement économique récent de ce produit, de rappeler les efforts en génétique, élevage et nutrition qui ont assuré des progrès quantitatifs et qualitatifs remarquables de la production et de la qualité des oeufs au cours des trente dernières années. Les poules élevées à l’origine par la femme pour un usage domestique se comptent aujourd’hui par milliers dans les élevages. Quelle sera la durabilité de ce système d’élevage dans un contexte socio-économique européen remettant en cause en 2012 le système éprouvé de production conventionnel d’oeufs en cage pour des cages aménagées ou des systèmes alternatifs avec ou sans parcours ? Notre objectif est d’analyser les facteurs qui contribueront à son maintien, notamment le contrôle de la qualité de l’oeuf. Il est aussi de décrire l’évolution spectaculaire des connaissances sur ce produit liée au développement des techniques à haut débit et des outils d’analyse des séquences moléculaires. Il permettra enfin d’actualiser les atouts de ce produit. Ce numéro est complémentaire d’un ouvrage plus exhaustif sur la production et la qualité de l’oeuf (Nau et al 2010). Le premier article de P. Magdelaine souligne la croissance considérable en 20 ans de la production d’oeufs dans les pays d’Asie et d’Amérique du Sud (× 4 pour la Chine, × 2 en Inde et au Mexique). En revanche, les pays très développés notamment européens à forte consommation (> 150 oeufs/hab) ont stabilisé leur production malgré une évolution importante de la part des ovoproduits mais aussi de leurs systèmes de production. La consommation des protéines animales entre pays est tout aussi hétérogène puisque le ratio protéines de l’oeuf / protéines du lait varie de 0,4 au USA, à 0,9 en France et 2,7 en Chine ! Le doublement de la production mondiale d’oeufs en 20 ans n’a été possible que grâce à des progrès techniques considérables. La sélection génétique a renforcé les gains de productivité (+ 40 oeufs pour une année de production et réduction de l’indice de consommation de 15% en 20 ans !). L’article de C. Beaumont et al décrit cette évolution, la prise en compte croissante de nouveaux critères de qualité technologique, nutritionnelle ou sanitaire. Ces auteurs soulignent les apports des nouvelles technologies, marqueurs moléculaires et cartes génétiques sur les méthodes de sélection. Ils dressent un bilan actualisé des apports et du potentiel de cette évolution récente en sélection. Le séquençage génomique et le développement de la génomique fonctionnelle est aussi à l’origine d’une vraie révolution des connaissances sur les constituants de l’oeuf comme le démontre l’article de J. Gautron et al. Le nombre de protéines identifiées dans l’oeuf a été multiplié par plus de dix fois et devrait dans un avenir proche permettre la caractérisation fonctionnelle de nombreuses molécules. Il donne aussi de nouveaux moyens pour prospecter les mécanismes d’élaboration de ce produit. Un exemple de l’apport de ces nouvelles technologies est illustré par l’article de Y. Nys et al sur les propriétés et la formation de la coquille. Des progrès considérables sur la compréhension de l’élaboration de cette structure minérale sophistiquée ont été réalisés suite à l’identification des constituants organiques de la coquille puis de l’analyse de leur fonction potentielle élucidée grâce à la disponibilité des séquences des gènes et protéines associés. La mise en place de collaborations internationales associant de nombreuses disciplines, (microscopie électronique, biochimie, cristallographie, mécanique des matériaux) a démontré le rôle de ces protéines dans le processus de minéralisation et du contrôle de la texture de la coquille et de ses propriétés mécaniques. Cette progression des connaissances a permis de mieux comprendre l’origine de la dégradation de la solidité de la coquille observée chez les poules en fin d’année de production. La physiologie de la poule est responsable d’évolution importante de la qualité de l’oeuf. Aussi, l’article de A. Travel et al rappelle l’importance d’effets négatifs de l’âge de la poule contre lequel nous disposons de peu de moyens. Cet article résume également les principales données, souvent anciennes, concernant l’influence importante des programmes lumineux ou de la mue pour améliorer la qualité de l’oeuf. Enfin, il souligne l’importance de l’exposition des poules à de hautes températures ambiantes sur leur physiologie et la qualité de l’oeuf. Le troisième facteur indispensable à l’expression du potentiel génétique des poules, et déterminant de la qualité technologique et nutritionnelle de l’oeuf, est la nutrition de la poule. Elle représente plus de 60% du coût de production. L’article de I. Bouvarel et al fait le point sur l’influence de la concentration énergétique de l’aliment, de l’apport en protéines et acides aminés, acides gras et minéraux sur le poids de l’oeuf, la proportion de blanc et de jaune ou sa composition notamment pour obtenir des oeufs enrichis en nutriments d’intérêt en nutrition humaine. Cependant, la préoccupation principale des éleveurs depuis une dizaine d’année est la mise en place en 2012 de nouveaux systèmes de production d’oeufs pour assurer une meilleure prise en compte du bien-être animal. L’article de S. Mallet et al traite de l’impact des systèmes alternatifs sur la qualité hygiénique de l’oeuf. Ces auteurs concluent positivement sur l’introduction de ces nouveaux systèmes pour la qualité hygiénique de l’oeuf une fois que les difficultés associées aux méconnaissances d’un nouveau système de production seront résolues. La qualité sanitaire de l’oeuf est la préoccupation majeure des consommateurs et un accident sanitaire a des conséquences considérables sur la consommation d’oeufs. L’article de F. Baron et S. Jan résume d’une manière exhaustive l’ensemble des éléments déterminants de la qualité microbiologique de l’oeuf et des ovoproduits : mode de contamination, développement des bactéries dans les compartiments de l’oeuf, défenses chimiques du blanc et moyens pour contrôler la contamination des oeufs et des ovoproduits. Le consommateur ne souhaite pas, à juste titre, ingérer d’éventuels contaminants chimiques présents dans ses aliments. L’article de C. Jondreville et al analyse ce risque associé à la consommation des oeufs. Il est exceptionnel de détecter la présence de polluants organiques au seuil toléré par la législation. Les auteurs insistent notamment sur l’importance de contrôler la consommation par les animaux élevés en plein air de sols qui peuvent être une source de contaminants. Une caractéristique de l’évolution de la production d’oeufs est le développement des ovoproduits qui répondent parfaitement à l’usage et à la sécurité sanitaire exigée en restauration collective. L’article de M. Anton et al décrit le processus d’obtention et l’intérêt des fractions d’oeufs du fait de leurs propriétés technologiques (pouvoirs moussant, foisonnant, gélifiant ou émulsifiant). Les différents processus de séparation, de décontamination et de stabilisation sont analysés pour leur effet sur la qualité du produit final. Enfin le dernier article de ce numéro spécial de F. Nau et al se devait d’aborder la principale qualité de l’oeuf qui conditionne son usage : la qualité nutritionnelle de ce produit pour l’Homme. Cet article actualise l’information dans ce domaine et fait le point sur les atouts nutritionnels en tentant de corriger de fausses idées. L’oeuf présente un intérêt nutritionnel du fait de la diversité et l’équilibre de ces constituants pour l’Homme mais mériterait plus d’études pour mieux évaluer son potentiel réel. En conclusion, l’oeuf est la source de protéines animales ayant la meilleure valeur nutritionnelle, la moins chère, facile d’emploi et possédant de nombreuses propriétés techno-fonctionnelles valorisées en cuisine. Dans les pays développés, l’oeuf a souffert jusqu’à aujourd’hui d’une image entachée par plusieurs éléments négatifs aux yeux des consommateurs : sa richesse en cholestérol, le risque sanitaire associé à sa consommation sous forme crue ou son système de production en cage. L’évolution des connaissances sur le risque cardio-vasculaire, les progrès réalisés sur le contrôle sanitaire des Salmonelloses en Europe et la modification radicale des systèmes de production d’oeufs devraient modifier positivement son image. La consommation de protéines de l’oeuf a augmenté de plus de 25% en 20 ans (2,53 g/personne/j vs 4,3 g pour le lait en 2005) et poursuivra sa croissance rapide notamment dans les pays en développementoù sa consommation par habitant reste faible. Cette évolution considérable de la production de ce produit devrait être mieux intégrée dans les formations des écoles spécialisées en productions animales. L’oeuf restera dans l’avenir une des sources de protéines animales dominantes et l’acquisition de connaissances sur la fonction des nombreux constituants récemment mis à jour devait renforcer son intérêt pour la santé de l’Homme. Je ne voudrais pas terminer cette préface sans remercier au nom des auteurs, Jean-Marc Perez, le responsable de la revue INRA Productions Animales, d’avoir pris l'initiative de la publication de ce numéro spécial dédié à l'oeuf et d’avoir amélioré par plusieurs lectures attentives la qualité finale des textes. Je voudrais aussi adresser mes remerciements à sa collaboratrice Danièle Caste pour le soin apporté dans la finition de ce document. Enfin, je n'oublie pas le travail d'évaluation critique des projets d'article par les différents lecteursarbitres que je tiens à remercier ici collectivement. Auer M., Streff J., 1999. Histoires d’oeufs. Idées et Calendes, Neuchatel, Suisse, 261p.Nau F., Guérin-Dubiard C., Baron F., Thapon J.L., 2010. Science et technologie de l’oeuf et des ovoproduits, Editions Tec et Doc Lavoisier, Paris, France, vol 1, 361p., vol 2, 552p.
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Ishiaku, Y. M., M. R. Hassan, R. J. Tanko, S. B. Abdu, U. M. Ibrahim, S. S. Garba, M. A. Haruna, and A. M. Aliyu. "Performance of Growing Yankasa Rams fed Ensiled Sorghum almum (Parodi) and Lablab purpureus (L. Sweet) forages and Concentrate Supplement." Nigerian Journal of Animal Production 50, no. 1 (December 6, 2023): 61–75. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v50i1.3904.

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Abstract:
Silage making offers alternative means of fodder conservation during the rainy season while retaining nutrient quality of the fodder as feed for ruminants. An experiment was conducted at Feeds and Nutrition Research Programme, National Animal Production Research Institute, Shika, to assess the growth performance of Yankasa rams fed varying levels of ensiled sorghum (Sorghum almum) and lablab forages. The silage was prepared by harvesting sorghum and lablab forages at dough and flowering stages, respectively, chopped to 2 cm with a forage chopper, wilted for 12 hour and made into the following four dietary treatments containing forage sorghum and lablab at 100:0, 90:10, 80:20 and 70:30 mixed ratios. The silage materials were placed in polyethene bags and ensiled in a four partitioned pit silo measuring 10 m length x10 m width x 6 m height. The silages were opened after 21 days for physical inspection and chemical analysis. Twenty growing Yankasa rams aged between 10-12 months with average body weight of 21.00 + 0.40 kg were randomly allotted to one of the silages produced and supplemented with concentrate. The rams were individually pen-fed at 3 % body weight (60% silage and 40% concentrate) with allowance of 200 g/day for a period of 12 weeks in a Completely Randomized Design (CRD) replicated five times. Silage composition at 70:30 ratio of sorghum and lablab forages was highly acidic pH (3.72) with yellow green colour, very sweet aroma and very soft texture; higher crude protein (10.10 %), calcium (0.45 %) and phosphorus (0.35 %) was observed. The total feed intake was significant (P<0.05) across treatments with the highest value (475.95 g/day) in rams fed 80:20 mixed ratios at par with (453.89 g/day) in rams fed 90:10 mixed silage. Average body weight gain and daily weight gain were significantly (P<0.05) higher (6.90 kg/ram) and (82.14 g/ram/day) in rams fed 70:30 mixed silage than other treatments. The feed conversion ratio (5.33) was significantly (P<0.05) better in rams fed 70:30 mixed silage. The coefficients of nutrient digestibility of DM, EE, CF and NFE were not significant (P>0.05) in all the treatments. The CP digestibility was better and range from (69.15-84.26 %), NDF and ADF were significantly (P<0.05) higher in all the treatments except in the control. mixed. The nitrogen absorbed (19.86 g/day), nitrogen retained (15.53 g/day) and nitrogen absorbed as percentage intake (80.67 %) were significantly (P<0.05) higher in rams fed 70:30 mixed silage ratio. Highest net cost-benefit of N4,114.48k was obtained for feeding rams with sorghum and lablab forage at 70:30 mixture ratio than the other treatments. It was concluded from this study that forage sorghum and lablab mixed silage at 70:30 ratios gave better nutritive quality silage and feeding Yankasa rams with the silage improved their performance, increased net cost-benefit of the farmer by 27.62 % % and consequently reduced the cost of feeding. Therefore, combination ensiled sorghum and lablab forages at 70:30 mixture ratio is recommended for improved performance of growing Yankasa rams. L’ensilage offre des moyens alternatifs de conservation du fourrage pendant la saison des pluies tout en conservant la qualité nutritive du fourrage destiné à l’alimentation des ruminants. Une expérience a été menée au Programme de recherche sur l'alimentation animale et la nutrition de l'Institut national de recherche sur la production animale, Shika, pour évaluer les performances de croissance des béliers Yankasa nourris à différents niveaux de sorgho ensilé (Sorghum almum) et de fourrages lablab. L'ensilage a été préparé en récoltant des fourrages de sorgho et de lablab aux stades pâteux et de floraison, respectivement, hachés à 2 cm avec un hachoir à fourrage, flétris pendant 12 heures et transformés en quatre traitements diététiques suivants contenant du sorgho fourrager et du lablab à 100:0, 90. Rapports mixtes :10, 80:20 et 70:30. Les matériaux d'ensilage ont été placés dans des sacs en polyéthylène et ensilés dans un silo à quatre fosses cloisonnées mesurant 10 m de longueur x 10 m de largeur x 6 m de hauteur. Les ensilages ont été ouverts après 21 jours pour inspection physique et analyse chimique. Vingt béliers Yankasa en croissance, âgés de 10 à 12 mois et pesant en moyenne 21,00 + 0,40 kg, ont été répartis au hasard dans l'un des ensilages produits et complétés par du concentré. Les béliers ont été nourris individuellement en enclos à raison de 3 % de leur poids corporel (60 % d'ensilage et 40% de concentré) avec une allocation de 200 g/jour pendant une période de 12 semaines dans un plan complètement randomisé (PCR) répété cinq fois. La composition de l'ensilage dans un rapport de 70:30 de fourrages de sorgho et de lablab était d'un pH très acide (3,72) avec une couleur vert jaune, un arôme très sucré et une texture très douce ; des protéines brutes plus élevées (10,10 %), du calcium (0,45 %) et du phosphore (0,35 %) ont été observées. La consommation alimentaire totale était significative (P < 0,05) dans tous les traitements, avec la valeur la plus élevée (475,95 g/jour) chez les béliers nourris dans des proportions mélangées de 80 : 20, à égalité avec (453,89 g/jour) chez les béliers nourris avec de l'ensilage mélangé à 90 : 10. Le gain de poids corporel moyen et le gain de poids quotidien étaient significativement (P <0,05) plus élevés (6,90 kg/bélier) et (82,14 g/bélier/jour) chez les béliers nourris à 70:30 d'ensilage mélangé que les autres traitements. Le taux de conversion alimentaire (5,33) était significativement meilleur (P < 0,05) chez les béliers nourris à raison de 70 :30 d’ensilage mélangé. Les coefficients de digestibilité des nutriments DM, EE, CF et NFE n'étaient pas significatifs (P>0,05) dans tous les traitements. La digestibilité du CP était meilleure et allait de (69,15 à 84,26 %), le NDF et l'ADF étaient significativement (P < 0,05) plus élevés dans tous les traitements sauf dans le contrôle. mixte. L'azote absorbé (19,86 g/jour), l'azote retenu (15,53 g/jour) et l'azote absorbé en pourcentage d'absorption (80,67 %) étaient significativement plus élevés (P < 0,05) chez les béliers nourris avec un rapport d'ensilage mélangé de 70:30. Le rapport coût-bénéfice net le plus élevé, soit 4 114,48 kN, a été obtenu pour l'alimentation des béliers avec du fourrage de sorgho et de lablab dans un rapport de mélange de 70:30 par rapport aux autres traitements. Il a été conclu de cette étude que le sorgho fourrager et l'ensilage mélangé lablab dans des rapports de 70:30 donnaient un ensilage de meilleure qualité nutritive et que nourrir les béliers Yankasa avec l'ensilage améliorait leurs performances, augmentait le rapport coût-bénéfice net de l'agriculteur de 27,62 % % et par conséquent réduisait le coût de l'alimentation. Par conséquent, une combinaison de fourrages ensilés de sorgho et de lablab dans un rapport de mélange de 70:30 est recommandée pour améliorer les performances des béliers Yankasa en croissance.
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M’Sadak, Youssef, and Leila Tayachi. "Valorisation agronomique hors sol de la biométhanisation industrielle avicole en Tunisie." Journal of Renewable Energies 17, no. 3 (October 19, 2023). http://dx.doi.org/10.54966/jreen.v17i3.459.

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Abstract:
Cette étude s’est attachée à la substitution partielle du Compost Sylvicole Brut (CSB), produit localement, par le méthacompost avicole (MCA) récupéré à la sortie du décanteur (MCAA) ou à la sortie du digesteur (MCAA’) d’une unité de biométhanisation industrielle. A cet égard, des tests de porosité et des analyses chimiques de substrats confectionnés ont été accomplis. Le suivi a porté également sur la germination et la croissance des plants d’Acacia cyanophylla. Les principaux résultats acquis sont: - Sur le plan physique, le CSB ne peut pas être considéré comme bon substrat de culture, à cause de sa porosité de rétention (Pr) relativement insuffisante. Il s’agit d’un substrat aérateur, ce qui justifie son mélange, selon le ratio convenable, avec les MCA qui sont au contraire des substrats rétenteurs d’eau. - L’incorporation des MCA considérés s’est avérée positive dans des proportions bien précises favorisant un meilleur équilibre entre les porosités d’aération et de rétention. - De point de vue chimique, l’utilisation du CSB en mélange avec du MCA s’est avérée très encourageante en termes de richesse initiale en éléments minéraux du mélange. - Il n’y a pas de différences significatives entre le MCAA et le MCAA’ de point de vue physique. Sur le plan composition chimique, le MCAA a présenté une légère supériorité en éléments minéraux (N, P, K,…). - L’incorporation du méthacompost avicole avec le CSB a un effet positif remarquable sur la germination, et par suite, sur la croissance des plants, en termes de hauteur et de diamètre.
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Cherifi, Kouider, Amar Bouker, Mohammed Benabbou, Djillali Guemour, and Okkacha Hasnaoui. "Influence du pâturage sur la phytodiversité et la variation de la composition chimique de cinq plantes broutées dans le mont de Tessala (Algérie nord occidentale)." Acta Botanica Malacitana 46 (July 11, 2021). http://dx.doi.org/10.24310/abm.v46i.11929.

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Le but de notre travail est d’évaluer l’impact du pâturage sur la biodiversité végétale des monts de Tessala. Pour cela, six (06) stations situées sur les versants nord et sud de la zone d’étude ont été échantillonnées. Sur chaque station une étude floristique et des analyses pédologiques sont effectuées afin de dégager les principaux facteurs qui interviennent dans la répartition de la végétation. En plus, des enquêtes sur terrain ont été menées afin de réaliser une analyse fourragère et de faire ressortir l’impact du facteur suscité. Dans ce contexte, nous avons comparé l’offre fourragère de cinq espèces appartenant aux familles suivantes: Poaceae, Fabaceae, Plantaginaceae et Papaveraceae, cette comparaison a aboutit à un déficit de 18630,27 UFL, c'est-à-dire un manque de 22975,07 kg de matière sèche pour les six stations. L’analyse factorielle des correspondances (AFC) nous a permis d’identifier deux groupes de stations: le premier groupe (G1) est représenté par les stations S2, S5, et S6 dont l’impact du pâturage est faible parfois moyen. Le deuxième (G2) représente les stations les plus pâturées S1, S3 et S4, reflétant ainsi une banalisation du cortège floristique de ces dernières.
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Ilboudo, Adama, Mamoudou Traore, Edmond Hien, and Zombre Prosper. "Dynamique de la Macrofaune des Bas-fonds Soundano – saheliens dans un Contexte de Changement Climatique: Étude de cas dans le Sous-bassin Versant du Nakanbé-Dem au Centre-nord du Burkina." European Scientific Journal ESJ 11 (November 8, 2022). http://dx.doi.org/10.19044/esipreprint.11.2022.p95.

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Abstract:
La dégradation des bassins versants est une preuve du changement environnemental que connait l’Afrique de l’ouest. Elle s‘exprime par la dégradation des sols de bas-fonds qui demeure une préoccupation récurrente dans les pays sahéliens comme le Burkina Faso. Cette étude analyse la dynamique de la macrofaune des sols de bas-fonds et a pour objectif principal de contribuer à la gestion durable des bas-fonds de la zone soudano-sahélienne. De façon spécifique, il s’est agi de (i) évaluer la richesse spécifique de la macrofaune des sols de bas-fonds, (ii) déterminer la composition de cette macrofaune et (iii) analyser sa distribution selon les sous unités géomorphologiques des bas-fonds et la profondeur du sol. L’étude a été conduite dans le sous-bassin versant du Nakanbé-Dem au Centre-nord du Burkina Faso. Un échantillonnage spatialisé de la macrofaune du sol par la méthode TSBF a été réalisé pour analyser les principaux facteurs explicatifs de la variabilité spatiale de la macrofaune dans les bas-fonds. La fertilité chimique des sols de bas-fonds en milieu plutonique est faible par rapport au degré moyen de la fertilité des sols de bas-fonds en milieu de l’ensemble volcano sédimentaire. L’évaluation de la macrofaune du sol a révélé que les indices de diversité les plus élevés ne dépassent guère 2,40 ± 0,09 pour Shannon et 1,09± 0,02 pour Piélou. La plus grande proportion de la macrofaune est relevée dans les profondeurs de plus de 20 cm du sol. L’étude a relevé un état dégradé des bas-fonds dont les sols sont de fertilité basse à moyenne. La restauration des écosystèmes de ces bas-fonds nécessite une correction des éléments déficitaires si l’on veut gérer durablement les sols de ces bas-fonds.
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Auger, Reginald, and Allison Bain. "Anthropologie et archéologie." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.030.

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Abstract:
Les parcours sinueux qu’ont suivis l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord depuis une cinquantaine d’années démontrent des intérêts convergents pour la connaissance et l’explication du comportement humain et cela avec des méthodes de recherche de plus en plus divergentes. L’anthropologie qui a émergé des milieux intellectuels aux États-Unis au XIXe siècle avait pour origine l’intérêt pour la compréhension des populations autochtones de l’Amérique; de cet intérêt pour l’humain, se sont développés des outils pour comprendre le comportement qui se cachait derrière le geste posé. Dès le début, l’anthropologue s’intéressait aux comportements et l’archéologue documentait les traces du geste posé. De cette proximité entre l’anthropologie et l’archéologie qui s’est concrétisée par la création du Bureau of American Ethnology à la fin du XIXe siècle, il était naturel de placer la formation en archéologie au sein de départements d’anthropologie dans les universités aux États-Unis et au Canada. Malgré l’apparence initiale d’un champ unifié et d’un terrain partagé entre l’anthropologie et l’archéologie, la pratique s’est transformée pour devenir tout autre au fil des ans. Au milieu du XXe siècle, l’archéologie commence à remettre en question sa relation avec les interprétations fonctionnalistes des anthropologues (Trigger 2006 : 363-372). La première figure à souligner le problème de l’inéquation entre les résultats de la recherche archéologique et la théorie en anthropologie fut Walter Taylor (1948) dans son livre A Study of Archaeology. Taylor, le relativiste, exposa son penchant pour le particularisme historique dans une approche qu’il identifie comme étant conjonctive; pour ce chercheur iconoclaste, l’historiographie comptait pour beaucoup. L’approche conjonctive consistait à établir des corrélations entre différents types de données dans des contextes historiques et culturels spécifiques afin de faire le pont entre des particularités historiques (les collections archéologiques) et des données anthropologiques. La méthodologie qu’il proposait impliquait la vérification d’hypothèses par l’analyse de la composition et de la structure des collections archéologiques. L’objectif central de cette approche visait à mettre de l’avant des études contextuelles détaillées qui permettraient d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques. Dans sa formulation de l’approche conjonctive en archéologie et la vérification d’hypothèses, Taylor reconnaissait qu’une réflexion critique était nécessaire puisque l'archéologue travaillait dans le présent. En dépit de la richesse des collections archéologiques et constatant le danger qui planait sur l’archéologie si nous avions continué à publier des listes d’attributs de nos objets au lieu d’interpréter la culture matérielle comme étant la trace du comportement humain, dans un geste de médiation entre l’anthropologie et l’archéologie, Binford (1962) publiait son article portant le titre Archaeology as Anthropology. Comme il le signale dans son introduction son article qui faisait suite à un ouvrage venant d’être publié par Willey et Phillips (1958) où l’on mentionne clairement que l’archéologie américaine « c’est de l’anthropologie ou rien du tout ». Ce geste d’éclat dans une période charnière de l’enseignement de l’archéologie dans les universités nord-américaines allait donner naissance à un nouveau paradigme que l’on appela la New Archaeology aussi connue sous le nom d’archéologie processuelle. Un tel changement de paradigme venait en contradiction avec les pratiques européennes en matière d’archéologie préhistorique, notamment celles de l’École de Bordeaux et de François Bordes, son membre le plus influent, qui avait réussi à imposer sa vision sur le sens de la variabilité des outils en pierre du paléolithique moyen (Bordes 1961; 1984). Dans sa thèse de doctorat intitulée The Bordes-Binford Debate: Transatlantic Interpretive Traditions in Paleolithic Archaeology, Melissa C. Wargo (2009) présente une analyse en profondeur des modes de pensée qui diffèrent entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Essentiellement, le raisonnement traditionnel voulait que l’apparition d’une nouvelle culture archéologique (de nouveaux types) puisse signifier la manifestation d’un nouveau groupe de personnes, un groupe ethnique détectable avec les outils de l’archéologie. C’est ce que nous apprenions à la lecture des travaux de François Bordes sur les changements technologiques observés au paléolithique moyen. Lorsque Binford est parvenu à étudier les mêmes collections, il proposa des interprétations toutes autres. Ainsi, alors que pour Bordes, des outils différents représentent des groupes différents; si l’ensemble de l’assemblage ne peut être attribué à un groupe avoisinant, peut-être alors que certains éléments peuvent l’être. Et si de tels parallèles peuvent être établis, l’approche de Bordes a pour corollaire que c’est là le lieu d’origine de la population à l’étude et que nous serions en présence d’une diffusion de traits culturels à partir de la migration d’un groupe ethnique. Pour Binford, la différence dans la composition des assemblages devrait plutôt être interprétée comme étant le résultat d’adaptations; pour ce chercheur, les assemblages archéologiques sont des coffres d’outils adaptés pour une fonction particulière. Nonobstant la grande quantité de statistiques accumulées, Binford, de son propre aveu, admit qu’il fut incapable d’expliquer ce qu’elles signifiaient. En d’autres mots, il avait beaucoup d’information sur le présent mais ne pouvait l’expliquer par manque d’analogie avec le passé. En dépit de ces différences d’opinion, l’utilité de la typologie de Bordes réside dans le fait qu’elle fournissait un langage descriptif; cette typologie a cependant été par la suite rejetée par certains chercheurs qui considéraient que la définition des types de François Bordes était inadéquate parce que trop subjective. Pire encore, Bordes a été accusé d’incorporer dans ses interprétations des hypothèses non vérifiées sur les capacités cognitives des hominidés durant le paléolithique moyen. De nos jours, nos analyses de la technologie visent à remplacer cette approche typologique de Bordes par une méthode s’appuyant sur la combinaison d’attributs dont la description porte davantage sur le comportement. De toute évidence, le débat entre le promoteur de la New Archaeology et la figure de proue de l’archéologie française et son approche taxonomique en pierre a permis de mettre en évidence un malaise profond sur la façon dont le passé devrait être interprété. Ce débat est aussi emblématique de traditions scientifiques différentes entre l’Europe et l’Amérique du Nord. C’est dans ce contexte intellectuel que sont nés des départements d’anthropologie associant l’anthropologie culturelle, l’anthropologie biologique, la linguistique et l’archéologie. Ces quatre champs sont apparus à des moments bien précis de l’histoire des universités nord-américaines mais de nos jours, la réalité de l’anthropologie est devenue beaucoup plus complexe (Bruner 2010). Un étudiant en archéologie peut avoir des besoins de formation en géographie, en histoire, en géologie, en botanique, en biologie, en ethnohistoire, en systèmes d’information géographique, en informatique, etc. alors qu’un étudiant en anthropologie pour atteindre un niveau de compétence élevé pourrait avoir besoin de formation en histoire, en science politique, en sociologie, en art, en littérature, en théorie critique, etc. Malgré que les besoins aient grandement changé depuis la création des départements d’anthropologie, les structures académiques sont demeurées statiques. La protection des départements d’anthropologie dans leur configuration actuelle des quatre champs relève le plus souvent des politiques universitaires. Ainsi, même si les professeurs étaient d’accord qu’il serait intellectuellement plus profitable de scinder ces gros départements, la question de diviser les départements d’anthropologie en unités plus petites qui feraient la promotion de l’interdisciplinarité dans les sciences humaines et sociales n’est pas envisagée dans la plupart des universités nord-américaines (Smith 2011). Au milieu de cette tourmente, se sont développés un certain nombre de départements et de programmes d’archéologie en Amérique du Nord. De là est née une discipline émancipée du joug des structures trop rigides et se donnant un ensemble de méthodes de recherche qui lui étaient propres. La trajectoire conceptuelle empruntée par ceux-ci a permis de remonter au-delà du geste et de la parole en retenant une classe cohérente de concepts explicatifs développés, certes en anthropologie, mais raffinés et adaptés au contact de l’archéologie et d’autres disciplines en sciences humaine et sociales et sciences de la nature. Cette indépendance intellectuelle de l’anthropologie s’est notamment affirmée par des collaborations entre l’archéologie et la philosophie des sciences (Kelly et Hanen 1988; Salmon 1982; Wylie 2002; Wylie et Chapman 2015). La croissance de l’intérêt pour les explications processuelles des données archéologiques chez plusieurs archéologues nord-américains fut motivée par le fait que les néo-évolutionistes en anthropologie mettaient trop l'accent sur les régularités dans les cultures. Les concepts utilisés en archéologie processuelle exerçaient une influence significative sur notre discipline et l’adoption de cette approche théorique était d’autant plus attrayante car les variables proposées se présentaient comme des causes majeures de changements culturels et relativement accessibles à partir des vestiges archéologiques. Cette approche s'intensifia et donna de nouvelles directions aux tendances déjà présentes en archéologie préhistorique. Dans ce changement de paradigme qui donna naissance au courant de la Nouvelle Archéologie en Amérique du Nord et à un moindre degré au Royaume-Uni, l’accent était placé sur la vérification d’hypothèses sur les processus culturels comme outils d’explication du passé. De la position qu’elle occupait comme l’un des quatre sous-champs de l’anthropologie ou encore, de celle de servante de l’histoire, l’archéologie est devenue l’un des plus vastes champs du monde académique (Sabloff 2008 : 28). En plus d’avoir trouvé son ancrage théorique dans les sciences sociales et humaines, l’archéologie, attirée par les techniques et méthodes fraie régulièrement avec les sciences physiques et les sciences de la nature. En se donnant ses propres méthodes de collecte et d’analyse pour l’examen de cultures distinctes et en poursuivant avec des comparaisons interculturelles, la discipline cherchait à mieux comprendre les cultures qui se sont développées à travers le temps et l’espace. Puisque l’objet d’étude de l’archéologie porte sur les traces de groupes humains dans leur environnement naturel et leur univers social, les questions qu’elle se pose sont fondamentales à l’histoire de l’humanité et pour répondre à de telles questions elle s’est dotée de méthodologies d’enquête qui lui sont propres. L’utilisation d’équipements sophistiqués pour déterminer la composition chimique des résidus lipidiques incrustés sur un outil en pierre taillée ou encore, les recherches sur la composition physico-chimique de la pâte d’une céramique sont des techniques visant à répondre à des questions d’ordre anthropologique. Le quand et le comment du passé sont relativement faciles à identifier alors que pour découvrir le pourquoi l’archéologue fait souvent appel à l’analogie ethnographique, une méthodologie issue de l’insatisfaction des archéologues à l’endroit des travaux en anthropologie culturelle (David et Kramer 2001). Une autre méthodologie est celle de l’archéologie expérimentale qui s’intéresse à la fabrication et à l’usage des outils (Tringham 1978), méthode similaires à celle de l’ethnoarchéologie. L’expérimentation à partir d’outils fabriqués par le chercheur et les banques de données provenant d’expérimentations contrôlées servent alors d’éléments de comparaison pour interpréter la forme des assemblages archéologiques (Chabot et al. 2014) est au centre de la méthode préconissée. Le développement de l’ethnoarchéologie durant les années 1970 aurait inspiré Binford (1981) lorsqu’il mit de l’avant l’utilisation de théories de niveau intermédiaire pour établir un lien entre ses données archéologiques et les théories de niveau supérieur sur le comportement. Sa décision semble avoir reposé sur les développements de l’approche ethnoarchéologique et ses propres terrains ethnoarchéologiques chez les Nunamiut de l’Alaska (Binford 1978). D’autres orientations théoriques ont vu le jour au cours des années 1960–1970 et ont fait la distinction entre différentes approches matérialistes par rapport à des schémas évolutionnistes antérieurs. Par exemple, Leslie White (1975) adopta une forme de déterminisme technologique très étroit qui reflétait une croyance en la technologie comme source de progrès social. Julian Steward (1955) envisagea un déterminisme écologique moins restrictif alors que Marvin Harris (1968) y voyait un déterminisme économique encore plus large. Pour ces quelques positivistes le rôle que l’archéologie se devait de jouer était d’expliquer la culture matérielle du passé. Quant à l’archéologue Lewis Binford (1987), il soutenait que l’étude des relations entre le comportement humain et la culture matérielle ne devrait pas être le rôle central de l’archéologie puisque selon lui, les données ne contiendraient aucune information directe sur les relations entre le comportement humain et la culture matérielle. Dorénavant, les données archéologiques se devaient d’être comprises par elles-mêmes, sans avoir recours à des analogies ethnographiques. Cette dernière approche voulait clairement établir de la distance entre l’archéologie, l’anthropologie culturelle, l’ethnologie et peut-être les sciences sociales en général ; son mérite était peut-être, justement, d’éviter les réductionnismes et les analogies rapides entre explications anthropologiques et assemblages archéologiques. Dans la même veine, d’autres remises en question sont apparues durant les années 1980 avec les travaux d’Ian Hodder (1982; 1985) sur la validité des certitudes positivistes qui avaient été le fonds théorique et empirique des adeptes de la New Archaeology. Depuis cette réflexion sur l’essence même de l’archéologie, Hodder a reconnu qu’une position critique est fondamentale face à l’objet d’étude; naquit alors le courant théorique post-processuel en archéologie. Dans son cheminement pour découvrir la signification des vestiges qu’elle étudie, l’archéologie post-processuelle s’appuie sur des études détaillées permettant d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques en exploitant la diversité des sources; cette direction du courant post-processuel en archéologie porte le nom d’archéologie contextuelle. Comme tout changement de paradigme apporte avec lui son lot de détracteurs, l’archéologie post-processuelle a été immédiatement accusée d’une trop grande subjectivité interprétative voire, de déconstructionisme. Les autres orientations placées sous le label archéologie post-processuelle incluent : le structuralisme, le néo-marxisme, l’archéologie cognitive, la phénoménologie, et d’autres encore Ainsi l’individu, l’agent ou l’acteur et son intentionnalité devrait être au centre des interprétations dans la théorie post-processuelle. Nous pouvons conclure que l’examen de la relation entre l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord a permis de constater que, depuis ses débuts, l’archéologie dans cette région du monde a vécu une liaison relativement tumultueuse avec l’anthropologie. Cette condition, souvent problématique, a vu naître, au Canada d’abord, des groupuscules d’archéologues avec des intérêts divergents qui se sont distanciés des paradigmes qui dominaient les départements d’anthropologie pour former des départements d’archéologie ou des programmes d’archéologie autonomes des programmes d’anthropologie. Sur les chemins empruntés ces nouveaux départements sont entrés en relation avec les départements de sciences naturelles, notamment, la géographie, avec laquelle les archéologues ont partagé un ensemble de concepts et de méthodes. Il en a résulté un enseignement de l’archéologie nettement interdisciplinaire et faisant appel à des méthodes quantitatives pour comprendre la culture matérielle dans son environnement naturel et expliquer son milieu culturel à partir de concepts empruntés aussi bien aux sciences humaines qu’aux sciences naturelles.
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