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Journal articles on the topic 'Surface géologique'

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1

Hurel, Tristan. "L’entreposage est-il une alternative crédible à Cigéo ?" Revue Générale Nucléaire, no. 2 (March 2018): 39–43. http://dx.doi.org/10.1051/rgn/20182039.

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Abstract:
Le stockage géologique profond pour les déchets radioactifs les plus dangereux fait consensus auprès de la communauté scientifique et des pouvoirs publics. Le projet Cigéo fait pourtant l’objet de débats. Lorsque les opposants au stockage proposent une alternative, ils mettent en avant l’entreposage, qu’il soit en surface ou en subsurface. Qu’en est-il ?
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2

Ramos, Fernanda Ledo G., Fernando P. De Miranda, Alexandre G. Evsukoff, Emmanuel Trouvé, and Sylvie Galichet. "Fusion d'informations issues de la télédétection radar pour l'observation de déplacements dans la région de Manaus (Amazonie)." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 198-199 (April 21, 2014): 30–38. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2012.69.

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Abstract:
En mesurant la différence de phase entre des images acquises dans les mêmes conditions à des dates différentes, l’interférométrie radar différentielle (DInSAR) permet d’observer des déplacements de la surface avec une précision de l’ordre de la longueur d’onde : quelques centimètres en bande C. Dans cet article, l´interférométrie appliquée à une série de 15 images Radarsat-1 et 24 images Radarsat 2 acquises entre 2006 et 2010 a permis d´étudier les phénomènes géophysiques liés aux déformations de terrain dans la ville de Manaus, la plus grande de l´Amazonie, au Brésil. Nous nous plaçons dans ce cadre pour analyser le contexte tectonique et structural des résultats obtenus par cette étude.Cette approche inclut l´analyse du réseau de drainage extrait du modèle numérique de terrain SRTM (Shuttle Radar Mission Topography) ainsi que la comparaison de différentes images satellitaires optiques avec des informations géologiques et géomorphologiques existantes. Les résultats montrent l´existence probable de déplacements dans une région à coté d´une anomalie circulaire de drainage (4 km de diamètre). La combinaison de l’ensemble des données disponibles fournit une interprétation géologique aux différents motifs obtenus par l´étude interférométrique.
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3

Yao, Théodore Koffi, Olivier Fouché, Emmanuel Konan Kouadio, Marie-Solange Oga, and Théophile Lasm. "Modélisation de la surface piézométrique des aquifères fissurés en zone de socle précambrien métamorphisé : cas du bassin versant du Sassandra (sud-ouest de la Côte d’Ivoire)." Revue des sciences de l’eau 28, no. 2 (2015): 105–17. http://dx.doi.org/10.7202/1032293ar.

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Abstract:
Les niveaux piézométriques dans les aquifères de socle en Côte d’Ivoire sont mal connus du fait de la complexité du substratum géologique. Ce travail a pour objectif de modéliser l’altitude du niveau piézométrique des aquifères situés en milieu cristallin et cristallophyllien, notamment dans le bassin versant du Sassandra, au sud-ouest de la Côte d’Ivoire. En exploitant la méthode de la corrélation linéaire entre la dénivellation de la surface du sol et la surface de base des thalwegs d’une part et la dénivellation entre la surface piézométrique et la surface de base des thalwegs d’autre part, nous avons établi des équations qui permettent de déterminer les niveaux piézométriques et de compenser ainsi les lacunes dans leur connaissance. Ces travaux s’appuient sur des données de terrain, des fiches techniques de forage, des cartes (topographique et géologique) et un extrait du Modèle numérique d’Altitude (MNA) du sud-ouest ivoirien. L’interprétation mathématique des résultats a permis, au travers des équations établies, de calculer directement le niveau piézométrique en tout point de la zone d’étude. La carte piézométrique ainsi obtenue montre que le niveau piézométrique est en moyenne 7 m en dessous du sol lorsque l’on prend comme référence la surface de base des thalwegs. La surface piézométrique est corrélée à la surface topographique. La superposition de la carte piézométrique à celle du réseau hydrographique montre qu’à l’échelle de l’analyse réalisée, la circulation de l’eau souterraine est calquée sur celle des eaux de surface ; bassins versants hydrogéologique et topographique se superposent, montrant ainsi le lien entre les eaux de surface et les eaux souterraines. Ce résultat pourra aider à la gestion intégrée des ressources en eau souterraine et de surface surtout face à la vulnérabilité aux pesticides qui sont fréquemment utilisés dans la zone étudiée.
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4

Essahlaoui, A., H. Sahbi, L. Bahi, and N. El-Yamine. "Reconnaissance de la structure géologique du bassin de saïss occidental, Maroc, par sondages électriques." Journal of African Earth Sciences 32, no. 4 (2001): 777–89. http://dx.doi.org/10.1016/s0899-5362(02)00054-4.

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5

Sbihi- Alaoui, Fatima Zohra, and Jean Paul Raynal. "Casablanca: un patrimoine géologique et préhistorique exceptionnel / Casablanca: an exceptional Geologic and Prehistoric Heritage." Quaternaire 13, no. 1 (2002): 3–7. http://dx.doi.org/10.3406/quate.2002.1699.

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6

Harris, Jeff R., Juan X. He, Robert Rainbird, and Pouran Behnia. "A Comparison of Different Remotely Sensed Data for Classifying Bedrock Types in Canada’s Arctic: Application of the Robust Classification Method and Random Forests." Geoscience Canada 41, no. 4 (2014): 557. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2014.41.062.

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Abstract:
The Geological Survey of Canada, under the Remote Predictive Mapping project of the Geo-mapping for Energy and Minerals program, Natural Resources Canada, has the mandate to produce up-to-date geoscience maps of Canada’s territory north of latitude 60°. Over the past three decades, the increased availability of space-borne sensors imaging the Earth’s surface using increasingly higher spatial and spectral resolutions has allowed geologic remote sensing to evolve from being primarily a qualitative discipline to a quantitative discipline based on the computer analysis of digital images. Classification of remotely sensed data is a well-known and common image processing application that has been used since the early 1970s, concomitant with the launch of the first Landsat (ERTS) earth observational satellite. In this study, supervised classification is employed using a new algorithm known as the Robust Classification Method (RCM), as well as a Random Forest (RF) classifier, to a variety of remotely sensed data including Landsat-7, Landsat-8, Spot-5, Aster and airborne magnetic imagery, producing predictions (classifications) of bedrock lithology and Quaternary cover in central Victoria Island, Northwest Territories. The different data types are compared and contrasted to evaluate how well they classify various lithotypes and surficial materials; these evaluations are validated by confusion analysis (confusion matrices) as well as by comparing the generalized classifications with the newly produced geology map of the study area. In addition, three new Multiple Classification System (MCS) methods are proposed that leverage the best characteristics of all remotely sensed data used for classification. Both RCM (using the maximum likelihood classification algorithm, or MLC) and RF provide good classification results; however, RF provides the highest classification accuracy because it uses all 43 of the raw and derived bands from all remotely sensed data. The MCS classifications, based on the generalized training dataset, show the best agreement with the new geology map for the study area.SOMMAIREDans le cadre de son projet de Télécartographie prédictive du Programme de géocartographie de l’énergie et des minéraux de Ressources naturelles Canada, la Commission géologique du Canada a le mandat de produire des cartes géoscientifiques à jour du territoire du Canada au nord de la latitude 60°. Au cours des trois dernières décennies, le nombre croissant des détecteurs aérospatiaux aux résolutions spatiales et spectrales de plus en plus élevées a fait passer la télédétection géologique d’une discipline principalement qualitative à une discipline quantitative basée sur l'analyse informatique d’images numériques. La classification des données de télédétection est une application commune et bien connue de traitement d'image qui est utilisée depuis le début des années 1970, parallèlement au lancement de Landsat (ERST) le premier satellite d'observation de la Terre. Dans le cas présent, nous avons employé une méthode de classification dirigée en ayant recours à un nouvel algorithme appelé Méthode de classification robuste (MRC), ainsi qu’au classificateur Random Forest (RF), appliqués à une variété de données de télédétection dont celles de Landsat-7, Landsat-8, Spot-5, Aster et d’imagerie magnétique aéroportée, pour produire des classifications prédictives de la lithologie du substratum rocheux et de la couverture Quaternaire du centre de l'île Victoria, dans les Territoires du Nord-Ouest. Les différents types de données sont comparés et contrastés pour évaluer dans quelle mesure ils classent les divers lithotypes et matériaux de surface; ces évaluations sont validés par analyse de matrices de confusion et par comparaison des classifications généralisées des nouvelles cartes géologiques de la zone d'étude. En outre, trois nouvelles méthodes par système de classification multiple (MCS) sont proposées qui permettent d’exploiter les meilleures caractéristiques de toutes les données de télédétection utilisées pour la classification. Tant la méthode MRC (utilisant l'algorithme de classification de vraisemblance maximale ou MLC que la méthode RF donne de bons résultats de classification; toutefois c’est la méthode RF qui offre la précision de classification la plus élevée car elle utilise toutes les 43 les bandes de données brutes et dérivées de toutes les données de télédétection. Les classifications MCS, basées sur le jeu de données généralisées d’apprentissage, montrent le meilleur accord avec la nouvelle carte géologique de la zone d'étude.
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Dion, Denis-Jacques, Rémy Morin, and Pierre Keating. "Synthèse géologique et géophysique de la région de Chapais : portion orientale de la ceinture de l'Abitibi québécoise." Canadian Journal of Earth Sciences 29, no. 2 (1992): 314–27. http://dx.doi.org/10.1139/e92-028.

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Abstract:
The Chapais region has been extensively studied during the last 40 years. Recent work in this area has provided information that can be used to assess the various models proposed for similar volcano-sedimentary belts. By using the known surface geology and measured rock densities, gravity interpretation can define the structure of the geological formations. Aeromagnetic data have been used to improve surface mapping in areas of few or no outcrop. We conclude that the Chibougamau syncline has a depth extension of about 4 km. The depth extension of the granitic intrusives cannot be accurately determined because of our lack of knowledge of their density variation with depth. Any geological model must satisfy potential field data constraints, especially those given by gravity data. In the present case, we have shown that only those models indicating a limited thickness of volcano-sedimentary rocks are acceptable.
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Antoine, Pierre. "Le quaternaire de la vallée de la Somme (terrasses fluviatiles, loess et paléosols) : une contribution à l’inventaire national du patrimoine géologique." Quaternaire, no. 30/3 (September 1, 2019): 257–70. http://dx.doi.org/10.4000/quaternaire.12150.

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Lagarec, Daniel. "L’évolution des versants d’une partie de la colline de Québec." Cahiers de géographie du Québec 16, no. 37 (2005): 57–76. http://dx.doi.org/10.7202/021020ar.

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Abstract:
Dans cette étude portant sur une région plutôt restreinte en surface (moins de 10 km 2 ), nous avons essayé de déterminer la part relative des différents facteurs ayant influé sur le développement d'un modelé caractérisé par des versants raides tranchés par des surfaces quasi planes parfois surmontées de barres de grès. Les bancs de grès présentent un pendage médian de 52° et une épaisseur médiane de 1m. Une analyse portant sur 42 bancs a montré qu'il existe une corrélation positive entre l'épaisseur des bancs et leur granulométrie. Nous avons également montré que la diaclasation des bancs est fonction de leur épaisseur. C'est cette diaclasation qui conditionne le mode d'évolution des versants qui se fait surtout sous l'action de la gélifraction et de la gravité, sous forme d'éboulis. Elle détermine également la taille des produits de l'érosion. Si l'histoire géologique de la région est un facteur déterminant, il apparaît toutefois que le rôle des facteurs lithologiques et structuraux est le plus important : le relief est étroitement calqué sur le mode de sucession des strates et la position des bancs inclinés vers le fleuve facilite l'érosion par enlèvement de pans sucessifs, surtout en position littorale où le rôle du pied de glace est et a été très important.
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Pastre, Jean-François. "Robaszynski, F. et Guyétant, G., coordination (2009). Des roches aux paysages dans le Nord - Pas-de-Calais. Richesse de notre patrimoine géologique." Quaternaire, no. 20/4 (December 1, 2009): 576. http://dx.doi.org/10.4000/quaternaire.5389.

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Benlaoukli, B., and B. Touaïbia. "L'expérience algérienne dans le domaine des études de retenues collinaires." Revue des sciences de l'eau 17, no. 2 (2005): 153–62. http://dx.doi.org/10.7202/705527ar.

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Abstract:
Nous présentons dans cet article l'expérience algérienne acquise dans le domaine des études de retenues collinaires depuis 1987 à ce jour. En effet, plus de 40 % des retenues collinaires ayant fait l'objet d'une étude sont aujourd'hui en exploitation et ont atteint l'objectif visé. Avec une demande en eau croissante, l'Algérie s'est vue contrainte de mobiliser au maximum ses ressources en eau superficielles par la réalisation de petits ouvrages. Après les échecs enregistrés dans la réalisation de tels ouvrages du fait de la négligence d'études préalables, l'administration publique concernée pris en charge sérieusement la conception des retenues collinaires sur la base d'un dossier d'études répondant à des normes techniques établies. Le manque d'expérience dans de telles études a engendré un investissement colossal dans les travaux de conception. Pour remédier à cette situation, les bureaux d'études algériens ont développé leur propre méthodologie d'étude. Contrairement aux grands barrages, les petits barrages et retenues collinaires ont été considérés différemment vu leurs particularités. La consistance des études a été sensiblement modifiée avec comme résultat des délais de réalisation qui sont passés de 12 à 6 mois se répercutant aussi sur le coût global, qui est passé de 2 500 000 à 1 200 000 DA (50 000 à 25 000 $), sans pour autant affecter la qualité et la fiabilité de l'étude. Cette réduction a été obtenue grâce à la normalisation de certaines études et à la rationalisation des tâches, comme l'étude hydrologique, les reconnaissances géologiques et géotechniques (sondages, fouilles, essais en laboratoire), le dimensionnement hydraulique des ouvrages, le calcul de génie civil des ouvrages en béton armé et les pièces dessinées. La réduction des délais a été obtenue également grâce à la maîtrise technique et à l'outil informatique. Les travaux d'études ont été scindés en six missions distinctes : travaux topographiques, étude hydrologique, étude géologique et géotechnique, étude de faisabilité, étude d'exécution, et dossier d'appel d'offre. En effet l'étude hydrologique ne fait ressortir que les paramètres essentiels nécessaires à la suite des travaux d'études. L'étude géologique et géotechnique, sur la base d'une campagne de reconnaissance restreinte et d'essais en laboratoire limités, définit le type de remblai à mettre en place, les remèdes à prévoir dans le traitement des fondations, et les paramètres géotechniques rentrant dans le dimensionnement des ouvrages. Le choix du type de remblai qui est lié à la disponibilité des matériaux de construction en quantité et en qualité, se limite à un remblai homogène ou zoné. Les détails du remblai font l'objet d'un plan d'exécution standard valable pour toutes les retenues, il suffit seulement de mettre les cotes correspondantes. Le choix du type d'évacuateur de crues dépend essentiellement du relief. Il est préconisé des évacuateurs de crues à surface libre à entonnement frontal ou latéral. Les hauteurs des murs bajoyers ont été standardisées et des plans types de ferraillage de différentes hauteurs sont élaborés, prêts pour être adaptés à l'étude considérée. Les bassins d'amortissement qui sont préconisés sont de types USBR. Deux types d'ouvrages de vidange et de prise d'eau ont fait l'objet d'une préparation technique et dimensionnelle, dans le but de les caler sur tous les sites de retenues collinaires, et des plans d'exécution sont élaborés et prêts à une large utilisation. Pour mieux cerner ces études, un échantillon de plus d'une vingtaine de retenues collinaires réalisées et actuellement en exploitation, dans cinq Wilayas du Nord de l'Algérie, est présenté. La diffusion de notre expérience certes un peu courte comparativement à certains pays méditerranéens mérite d'être prise en considération et peut contribuer quelque part à améliorer la sécurité et les performances de ces ouvrages.
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Quentin, A., and A. Pellet. "Détermination du fond géochimique pour les métaux dissous dans les eaux de surface du bassin Seine-Normandie." Techniques Sciences Méthodes, no. 9 (September 2019): 33–44. http://dx.doi.org/10.1051/tsm/201909033.

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Abstract:
En établissant les normes de qualité environnementale (NQE) pour évaluer la qualité des eaux de surface, la Commission européenne a permis aux États membres de soustraire, à la concentration mesurée, le fond géochimique pour les métaux dissous. La notion de fond géochimique est ainsi introduite afin de distinguer la part d’origine naturelle de la part de l’activité humaine pour l’évaluation de l’état des eaux. La nature géologique et les processus d’altération sont les principaux moteurs de la variabilité spatiale naturelle. L’objectif de l’étude est de déterminer les valeurs de fond géochimique pour les quatre métaux considérés comme polluants spécifiques de l’état écologique (As, Cr, Cu, Zn) et les quatre métaux inclus dans l’état chimique (Cd, Hg, Ni, Pb) sur le bassin Seine-Normandie. Un fond géochimique a été calculé à la masse d’eau par l’interpolation des mesures de stations peu ou pas touchées par les activités humaines. Parmi les huit métaux, l’arsenic (As) présente les meilleurs résultats d’interpolation grâce à la haute densité et à la répartition homogène des stations de mesure sur le bassin. Cette densité et cette distribution sont possibles par une identification plus précise des sources de pollution, plus difficile chez les autres métaux. La carte de l’arsenic est proche des résultats de fond géochimique sur sédiments. Pour les autres métaux, le chrome (Cr), le cuivre (Cu) et le nickel (Ni) donnent des résultats satisfaisants grâce à des modèles de variogrammes bien corrélés avec les données observées. Cela n’est pas le cas pour le cadmium (Cd), le mercure (Hg), le plomb (Pb) et le zinc (Zn) pour lesquels plusieurs facteurs peuvent expliquer des modèles de variogrammes peu fiables comme des pollutions diffuses, des concentrations très faibles donc difficilement mesurables et la faible disponibilité de données.
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Dionne*, Jean-Claude. "Âge et taux moyen d’accrétion verticale des schorres du Saint-Laurent estuarien, en particulier ceux de Montmagny et de Sainte-Anne-de-Beaupré, Québec." Géographie physique et Quaternaire 58, no. 1 (2006): 73–108. http://dx.doi.org/10.7202/013111ar.

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Abstract:
Résumé D’un point de vue géologique, les marais intertidaux (schorres supérieurs) constituent une formation sédimentaire originale. Ceux du Saint-Laurent estuarien sont constitués de trois faciès superposés généralement mis en place au-dessus d’un substrat limono-argileux (dépôt pélitique de la Mer de Goldthwait) taillé en surface d’érosion. Selon le secteur, le dépôt à la base du schorre supérieur possède les caractéristiques des slikkes vaseuses ou sableuses, ou bien des bas estrans sableux et graveleux. La deuxième unité (la plus importante en épaisseur), constituée de vase (limon sableux) et de débris de plantes en place, correspond à un faciès de schorre inférieur. Plus organique, la troisième unité, en surface, est caractéristique d’un faciès de schorre supérieur. Les schorres du Saint-Laurent estuarien sont des formations sédimentaires relativement récentes. Si le substrat limono-argileux date du début de l’Holocène (12,5-10 ka), la mise en place des trois unités constituant le schorre supérieur a eu lieu seulement au cours du dernier millénaire. Dans les deux principaux sites étudiés (Montmagny et Sainte-Anne-de-Beaupré), l’unité 1 a été mise en place entre 400 et 900 BP environ, l’unité 2, entre 130 et 400 BP, alors que l’unité 3, en général encore en accrétion verticale, a, pour l’essentiel, été édifiée au cours du dernier siècle. Bien que le taux moyen d’accrétion verticale à long terme varie d’un site à l’autre, il est à peu près partout légèrement inférieur à celui de la plupart des schorres dans le monde pour la même période. Dans 68,5 % des cas, il se situe entre 1 et 2 mm/an, dans 21 % des cas, entre 2 et 3 mm/an, et dans 10,5 % des cas, au-dessus de 3 mm/an. Menacés à la fois par l’érosion et les empiétements, les schorres du Saint-Laurent estuarien, en raison de leur faible superficie ainsi que de leur valeur écologique et économique, méritent d’être mieux connus, protégés et mis en valeur.
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Idder, Tahar, Abdelhak Idder, Abdourahamane Tankari Dan-Badjo, et al. "Les oasis du Sahara algérien, entre excédents hydriques et salinité." Revue des sciences de l’eau 27, no. 2 (2014): 155–64. http://dx.doi.org/10.7202/1025565ar.

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Abstract:
Parler d'excédents d'eau en milieu désertique peut paraître aberrant à première vue. C'est pourtant une réalité qui est vécue, depuis de nombreuses années déjà, dans une grande partie des oasis du Sahara algérien. Ce problème est devenu aujourd’hui une véritable menace pour l’environnement et les conséquences s'en font ressentir aussi bien en agglomération qu’en périphérie des zones habitées. L’accroissement des rejets d’eaux usées urbaines et d’eaux de drainage agricole a entraîné des remontées importantes des eaux des nappes superficielles dans la plupart des agglomérations urbaines du Sahara algérien. Ces remontées ont favorisé la dégradation des conditions environnementales et ont fortement perturbé les équilibres naturels dans les oasis sahariennes, déjà fragilisées par des conditions climatiques extrêmes et par des caractéristiques topographiques qui ne facilitent pas l’évacuation des eaux excédentaires. Les oasis du Sahara algérien sont en effet, pour la plupart, installées dans des cuvettes sédimentaires. Ces oasis qui, auparavant, avaient fonctionné comme des systèmes hydrauliques bien équilibrés, souffrent aujourd’hui d’excès d’eau. Cette étude décrit à travers un cas particulier, celui de Ouargla, l’une des plus importantes oasis du Sahara algérien, ce phénomène d’excédents hydriques en mettant en évidence ses conséquences, en particulier sur la salinisation des sols de l’oasis. Les résultats des analyses physico-chimiques effectuées ont montré que les conductivités électriques des différents sols de la cuvette de Ouargla sont excessivement élevées, pouvant atteindre 5 000 mS•m-1 dans les horizons de surface en saison estivale. Cette sur-salinisation est principalement influencée, non seulement par des contextes géologique et climatique défavorables, mais aussi par une très forte salinité de la nappe superficielle dont la conductivité électrique dépasse 7 000 mS•m-1.
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Tessier, D. "Le sol, lieu d'échange et de transferts. Conséquences de leur utilisation par l'homme : un exemple français." Revue des sciences de l'eau 15 (April 12, 2005): 9–26. http://dx.doi.org/10.7202/705483ar.

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Abstract:
Les sols exercent une multiplicité de fonctions de régulation entre l'atmosphère et les milieux aquatiques. Ceci est lié à leurs caractéristiques très variables dans l'espace, à la diversité des processus de nature physique, physico-chimique et biologique qui s'y déroulent, mais aussi à leur position d'interface entre l'atmosphère, le substrat géologique et les milieux aquatiques. Les échelles de temps qui président à sa genèse sont en général longues, du millier d'années au million d'années. Il s'agit donc d'une ressource non renouvelable à l'échelle humaine. Les changements dans les pratiques agricoles ont profondément modifié le cycle de l'eau. Ainsi la perte de matières organiques des sols tend à amplifier l'encroûtement de surface et le ruissellement et conduit à une érosion importante des terres. Les prélèvements des cultures étant plus importants, la reconstitution de la réserve en eau des sols est souvent problématique les années sèches. La science du sol doit fournir une réserve de connaissances dans laquelle la recherche appliquée puise des éléments d'interprétation de leur fonctionnement, et ce, afin de répondre aux besoins de l'agriculture et de l'environnement. Le sol doit alors être considéré comme un écosystème qui lui-même est une composante d'un écosystème plus vaste. Son étude nécessite de considérer une très large gamme d'échelles spatiales et d'échelles temporelles. Les évolutions des sols sont lentes et difficiles à déceler aisément. Les études sont donc complexes et nécessitent la durée. Elles permettent in fine d'évaluer les altérations possibles de ses diverses fonctions avec une estimation des risques résultant de cette altération. Ceci démontre qu'il convient de réévaluer le sol par rapport à ses fonctions environnementales, donc en ne se limitant pas à la seule fonction de production.
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Marcoux, Éric, and Michel Jébrak. "Plombotectonique des gisements du Maroc." BSGF - Earth Sciences Bulletin 192 (2021): 31. http://dx.doi.org/10.1051/bsgf/2021019.

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Abstract:
La synthèse de 240 analyses isotopiques du plomb, mesurées sur les gisements miniers marocains d’âges édiacarien à néogène appartenant à tous les domaines géotectoniques du Maroc autorise une réflexion globale sur la métallogénie du Maroc. Les compositions isotopiques varient grandement, de 17,738 (Bou Skour) à 18,905 (Draa Sfar) pour le rapport 206Pb/204Pb, et de 15,521 à 15,706 pour le rapport 207Pb/204Pb. La source du plomb des gisements étudiés se situe dans la croûte continentale supérieure, excepté pour ceux de l’Anti-Atlas (Bou Skour, Imiter…) et certains du Haut-Atlas (Azegour) à nette contribution du manteau. Les variations isotopiques relevées à l’échelle d’un district résultent soit de la présence de plusieurs événements hydrothermaux superposés sollicitant différentes sources locales comme à Tighza, soit d’un seul événement perturbé par la segmentation d’un bassin volcanosédimentaire, comme pour les amas sulfurés des Jebilet et Guemassa. À l’échelle du gisement (Draa Sfar, Bou Skour), les variations isotopiques résultent de la superposition de plusieurs événements hydrothermaux avec chacun leur propre plomb et métaux associés. Globalement, on peut distinguer trois générations de plomb incorporées successivement dans le socle géologique marocain par le magmatisme et/ou l’hydrothermalisme, caractérisées par leurs rapports 206Pb/204Pb : 17,74–17,90 (panafricain), 18,10–18,40 (hercynien) et 18,75–18,90 (alpin). Le plomb panafricain est présent dans l’Anti-Atlas, et très localement dans la Meseta (Bouznika), et se nourrit en partie du magmatisme mafique du Gondwana. Le plomb hercynien est le plus représenté et affiche une rupture définitive dans la source des métaux dès lors exclusivement crustale. Il envahit tous les domaines marocains, y compris l’Anti-Atlas, où il remobilise et se mélange avec le plomb panafricain. Le plomb alpin, plus discret, jalonne la large écharpe allant d’Agadir à Nador qui trace en surface le panache mantellique des Canaries et accompagne un magmatisme néogène qui peut aussi avoir agi comme simple moteur remobilisant le plomb hercynien, notamment pour former les gisements MVT de Touissit. Les plombs hercynien et alpin sont en partie responsables du rajeunissement des minéralisations néoprotérozoïques, comme à Bou Azzer ou Imiter. Le Maroc illustre le modèle de Sawkins avec un apport majeur du plomb lors du magmatisme fini-orogénique. Les résultats isotopiques plaident en faveur de remobilisations successives du plomb stocké dans des réservoirs primaires et secondaires avec des phénomènes d’héritage. Enfin le bon transfert de la signature isotopique du plomb des gisements aux gossans de surface, notamment pour les gisements stratiformes de sulfures polymétalliques de type Hajar, montre que la géochimie isotopique du plomb est un outil utilisable pour l’exploration minière au Maroc.
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Dupont, Nicolas, Yves Quinif, Caroline Dubois, Hai Cheng, and Olivier Kaufmann. "Le système karstique de Sprimont (Belgique). Holotype d’une spéléogenèse par fantômisation." BSGF - Earth Sciences Bulletin 189, no. 1 (2018): 1. http://dx.doi.org/10.1051/bsgf/2017205.

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Abstract:
Le système karstique de Sprimont est riche de phénomènes karstiques variés dans un contexte géologique bien défini : un synclinal de carbonates carbonifères entourés au nord, à l’est et au sud par des formations famenniennes imperméables. À l’ouest, l’Ourthe recoupe le synclinal perpendiculairement à son axe d’allongement dans le cadre d’un relief appalachien typique et constitue le niveau de base karstique. Le relief consiste en un vallon orienté est-ouest dont l’axe coïncide avec celui du synclinal. Les ruisseaux qui descendent des hauteurs imperméables vers le vallon se perdent après leur entrée dans le domaine calcaire. Ces ruisseaux confluent sous terre pour résurger au « Trou Bleu », unique résurgence du système, non loin du talweg de l’Ourthe. Le système compte de nombreuses grottes, de dimensions souvent décamétriques. Quelques-unes sont de plus grande ampleur, dont la grotte du « Noû Bleû » récemment découverte, qui est un regard sur la rivière souterraine à quelques dizaines de mètres en amont de la résurgence. Les carrières ont dévoilé en plus de diverses grottes des phénomènes karstiques de type fantôme de roche. La karstogenèse de type fantôme de roche consiste en une altération modérée des carbonates produisant une séparation de phase. D’une part, la phase soluble comprend essentiellement le calcium, le magnésium, le bicarbonate et la silice colloïdale. Elle sort du système par la voie souterraine. D’autre part, une altérite résiduelle constitue la phase solide restante comprenant une partie des carbonates cinétiquement moins solubles comme la calcite sparitique et la dolomie pro parte, les insolubles comme les minéraux argileux, le quartz, et la matière organique. Cette phase solide évolue de façon isovolume lors d’une première étape et voit donc sa porosité augmenter, de même que sa fragilité mécanique. Cette première étape se déroule durant une période géologique où le potentiel hydrodynamique est très réduit, la fantômisation s’exerçant grâce à des circulations phréatiques très lentes mais chimiquement agressives. On obtient ainsi des volumes soit totalement circonscrits dans la masse rocheuse (pseudoendokarsts) soit sous forme de couloirs descendant du toit de la roche mère, remplis par l’altérite résiduelle. À Sprimont, la carrière du Coreux a dévoilé ces fantômes de roche. Durant une seconde phase, lorsqu’apparaît un potentiel hydrodynamique suite à une surrection et à l’incision des rivières, l’altérite peut être mécaniquement érodée par des circulations fluviatiles : les grottes « spéléologiques » se forment. Dans le site étudié, une cavité, la grotte « Nico », a été ouverte par l’avancée du front de la carrière. On y trouve une coupe sédimentaire montrant l’altérite résiduelle ravinée par des formations fluviatiles. Cet article décrit la coupe levée dans ces formations au travers de la lithostratigraphie, de la granulométrie et de la minéralogie des grains. La grotte « Nico » résulte de la coalescence de deux grottes superposées, le plancher rocheux séparant les deux cavités étant fantômisé et affaissé. Les parois et le sol sont des fantômes de roche dont l’altérite résiduelle est essentiellement formée de grains dolomitiques, tels les encrines dolomitisées. Les formations fluviatiles ravinent l’altérite suivant une surface chenalisante. Les grains sont constitués de grains remaniés d’altérite, calcite et dolomite, et d’une faible partie d’insolubles tels des grains de muscovite et de quartz en provenance des psammites famenniens. La série détritique est coiffée par un plancher stalagmitiques dont deux échantillons ont été datés de 53 851 ± 2493 et 61 542 ± 1235 ans B.P. ce qui situe l’érosion de l’altérite à une date relativement récente dans le Pléistocène supérieur. Ces phénomènes éclairent d’un jour nouveau la formation des grottes en Haute Belgique. L’évolution du karst de Sprimont trouve son origine dans un massif fantômisé partiellement érodé au cours de la surrection plio-quaternaire. L’apparition du potentiel hydrodynamique responsable de cette érosion trouve son origine dans les différences d’altitude entre pertes supérieures et résurgence à l’aval par enfoncement du niveau de base : la rivière Ourthe. Nous sommes confrontés à un holotype de spéléogenèse dans le cadre d’un relief appalachien. La grotte « Nico » et les phénomènes associés permettent de concevoir un modèle d’évolution des karsts de la Haute Belgique. Enfin, cet exemple montre aussi qu’une distinction claire peut être faite entre le terme karstogenèse qui englobe la fantômisation de celui de spéléogenèse qui ne concerne que le creusement des grottes spéléologiques par érosion mécanique de l’altérite résiduelle.
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Webster, Tim, Kevin McGuigan, Nathan Crowell, Kate Collins, and Candace MacDonald. "Remote Predictive Mapping 7. The Use of Topographic–Bathymetric Lidar to Enhance Geological Structural Mapping in Maritime Canada." Geoscience Canada 43, no. 3 (2016): 199. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2016.43.099.

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Abstract:
An airborne topo-bathymetric lidar survey was conducted at Cape John, on the north shore of Nova Scotia, Canada, using the shallow water Leica AHAB Chiroptera II sensor. The survey revealed new bedrock features that were not discovered using previous mapping methods. A thick blanket of glacial till covers the bedrock on land, and outcrops are exposed only along the coastal cliffs and offshore reefs. The seamless landseabed digital elevation model produced from the lidar survey revealed significant bedrock outcrop offshore where ocean currents have removed the glacial till, a significant finding that was hitherto hidden under the sea surface. Several reefs were identified offshore as well as a major fold structure where block faulting occurs along the limbs of the fold. The extension of the Malagash Mine Fault located ~10 km west of Cape John is proposed to explain the local folding and faulting visible in the submerged outcrops. The extension of this fault is partially visible on land, where it is obscured by glacial till, and its presence is supported by the orientation of submerged bedding and lineaments on both the south and north sides of Cape John. This paper demonstrates how near-shore high-resolution topography from bathymetric lidar can be used to enhance and refine geological mapping.RÉSUMÉUn levé lidar topo-bathymétrique été réalisé à Cape John, sur la rive nord de la Nouvelle-Écosse, Canada, en utilisant un capteur Leci AHAB Chiroptera II. Ce levé a permis de repérer des affleurements que les méthodes de cartographie plus anciennes n’avaient pu détecter. Une épaisse couche de till glaciaire recouvre la roche en place sur le continent, et la roche affleure seulement le long des falaises côtières et des récifs côtiers. Le modèle numérique de dénivelé en continu terres et fonds marins obtenu par le levé lidar a révélé l’existence d’affleurement rocheux considérables au large des côtes, là où les courants océaniques ont emporté le till glaciaire, une découverte importante demeurée cachée sous la surface de la mer jusqu’alors. Plusieurs récifs ont été identifiés au large des côtes, ainsi qu’une structure de pli majeure, à l’endroit où se produit un morcellement en blocs le long des flancs du pli. Une extension de la faille de la mine Malagash situé ~ 10 km à l’ouest de Cape John est proposé pour expliquer les plis et les failles locaux visibles dans les affleurements submergés. L’extension de cette faille est partiellement visible sur la terre, voilée par le till, et sa présence est étayée par l’orientation de la stratification et des linéaments submergés tant du côté sud que nord de Cape John. Cet article montre comment la topographie haute résolution du lidar bathymétrique peut être utilisée pour améliorer et affiner la cartographie géologique.
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Grieve, Richard A. F. "Logan Medallist 4. Large-Scale Impact and Earth History." Geoscience Canada 44, no. 1 (2017): 1. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2017.44.113.

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Abstract:
The current record of large-scale impact on Earth consists of close to 200 impact structures and some 30 impact events recorded in the stratigraphic record, only some of which are related to known structures. It is a preservation sample of a much larger production population, with the impact rate on Earth being higher than that of the moon. This is due to the Earth’s larger physical and gravitational cross-sections, with respect to asteroidal and cometary bodies entering the inner solar system. While terrestrial impact structures have been studied as the only source of ground-truth data on impact as a planetary process, it is becoming increasingly acknowledged that large-scale impact has had its effects on the geologic history of the Earth, itself. As extremely high energy events, impacts redistribute, disrupt and reprocess target lithologies, resulting in topographic, structural and thermal anomalies in the upper crust. This has resulted in many impact structures being the source of natural resources, including some world-class examples, such as gold and uranium at Vredefort, South Africa, Ni–Cu–PGE sulphides at Sudbury, Canada and hydrocarbons from the Campeche Bank, Mexico. Large-scale impact also has the potential to disrupt the terrestrial biosphere. The most devastating known example is the evidence for the role of impact in the Cretaceous–Paleocene (K–Pg) mass extinction event and the formation of the Chicxulub structure, Mexico. It also likely had a role in other, less dramatic, climatic excursions, such as the Paleocene–Eocene–Thermal Maximum (PETM) event. The impact rate was much higher in early Earth history and, while based on reasoned speculation, it is argued that the early surface of the Hadean Earth was replete with massive impact melt pools, in place of the large multiring basins that formed on the lower gravity moon in the same time-period. These melt pools would differentiate to form more felsic upper lithologies and, thus, are a potential source for Hadean-aged zircons, without invoking more modern geodynamic scenarios. The Earth-moon system is unique in the inner solar system and currently the best working hypothesis for its origin is a planetary-scale impact with the proto-Earth, after core formation at ca. 4.43 Ga. Future large-scale impact is a low probability event but with high consequences and has the potential to create a natural disaster of proportions unequalled by other geologic processes and threaten the extended future of human civilization, itself.RÉSUMÉLe bilan actuel de traces de grands impacts sur la Terre se compose de près de 200 astroblèmes et d'une trentaine d’impacts enregistrés dans la stratigraphie, dont seulement certains sont liés à des astroblèmes connus. Il s'agit d'échantillons préservés sur une population d’événements beaucoup plus importante, le taux d'impact sur Terre étant supérieur à celui de la lune. Cela tient aux plus grandes sections transversales physiques et gravitationnelles de la Terre sur la trajectoire des astéroïdes et comètes qui pénètrent le système solaire interne. Alors que les astroblèmes terrestres ont été étudiés comme étant la seule source de données avérée d’impacts en tant que processus planétaire, de plus en plus on reconnaît que les grands impacts ont eu des effets sur l'histoire géologique de la Terre. À l’instar des événements d'énergie extrême, les impacts redistribuent, perturbent et remanient les lithologies impliquées, provoquant dans la croûte terrestre supérieure des anomalies topographiques, structurelles et thermiques. Il en a résulté de nombreux astroblèmes à l’origine de ressources naturelles, dont certains exemples de classe mondiale tels que l'or et l'uranium à Vredefort en Afrique du Sud, les sulfures de Ni–Cu–PGE à Sudbury au Canada, et les hydrocarbures du Banc de Campeche au Mexique. Les grands impacts peuvent également perturber la biosphère terrestre. L'exemple le plus dévastateur connu nous est donné des indices du rôle de l'impact dans l'extinction de masse au Crétacé–Paléogène (K–Pg) et la formation de la structure de Chicxulub, au Mexique. Il a également probablement joué un rôle dans d'autres événements climatiques extraordinaires moins dramatiques, comme le Maximum thermal du Paleocène–Eocène (PETM). Le taux d'impact était beaucoup plus élevé au début de l'histoire de la Terre et, tout en étant basé sur une spéculation raisonnée, on fait valoir que la surface précoce de la Terre à l’Hadéen était tapissée de grands bassins en fusion, au lieu de grands bassins à couronnes multiples tels ceux qui se sont formés à la même période sur la lune ayant une gravité inférieure. Ces bassins en fusion se seraient différenciées pour constituer des lithologies plus felsiques sur le dessus, devenant ainsi une source potentielle de zircons d’âge Hadéen, sans qu’il soit nécessaire d’invoquer des scénarios géodynamiques plus récents. Le système Terre-lune est unique dans le système solaire interne. Actuellement la meilleure hypothèse de travail pour son origine est un impact planétaire avec la proto-Terre, après la formation du noyau à env. 4,43 Ga. La probabilité d’un futur grand impact est faible mais comporte des conséquences capables d’engendrer un désastre naturel aux proportions inégalées comparé à d'autres processus géologiques, menaçant l'avenir de la civilisation humaine elle-même.
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Murphy, J. Brendan. "The Role of the Ancestral Yellowstone Plume in the Tectonic Evolution of the Western United States." Geoscience Canada 43, no. 4 (2016): 231. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2016.43.105.

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Abstract:
Plate reconstructions indicate that if the Yellowstone plume existed prior to 50 Ma, then it would have been overlain by oceanic lithosphere located to the west of the North American plate (NAP). In the context of models supporting long-lived easterly directed subduction of oceanic lithosphere beneath the NAP, the Yellowstone plume would have been progressively overridden by the NAP continental margin since that time, the effects of which should be apparent in the geological record. The role of this ‘ancestral’ Yellowstone plume and its related buoyant swell in influencing the Late Mesozoic–Cenozoic tectonic evolution of the southwestern United States is reviewed in the light of recent field, analytical and geophysical data, constraints provided by more refined paleogeographic constructions, and by insights derived from recent geodynamic modeling of the interaction of a plume and a subduction zone. Geodynamic models suggesting that the ascent of plumes is either stalled or destroyed at subduction zones have focused attention on the role of gaps or tears in the subducted slab that permit the flow of plume material from the lower to the upper plate during subduction. These models imply that the ascent of plumes may be significantly deflected as plume material migrates from the lower to the upper plate, so that the connection between the hot spot track calculated from plate reconstructions and the manifestations of plume activity in the upper plate may be far more diffuse compared to the more precise relationships in the oceanic domain. Other geodynamic models support the hypothesis that subduction of oceanic plateau material beneath the NAP correlates with the generation of a flat slab, which has long been held to have been a defining characteristic of the Laramide orogeny in the western United States, the dominant Late Mesozoic–Early Cenozoic orogenic episode affecting the NAP. Over the last 20 years, a growing body of evidence from a variety of approaches suggests that a plume existed between 70 and 50 Ma within the oceanic realm close to the NAP margin in a similar location and with similar vigour to the modern Yellowstone hot spot. If so, interaction of this plume with the margin would have been preceded by that of its buoyant swell and related oceanic plateau, a scenario which could have generated the flat slab subduction that characterizes the Laramide orogeny. Unless this plume was destroyed by subduction, it would have gone into an incubation period when it was overridden by the North American margin. During this incubation period, plume material could have migrated into the upper plate via slab windows or tears or around the lateral margins of the slab, in a manner consistent with recent laboratory models. The resulting magmatic activity may be located at considerable distance from the calculated hot spot track. The current distribution of plumes and their buoyant swells suggests that their interaction with subduction zones should be common in the geological record. If so, the Late Mesozoic–Cenozoic evolution of western North America may represent a relatively modern analogue for such processes.RÉSUMÉLes reconstitutions de plaques montrent que si le panache de Yellowstone avait existé avant 50 Ma, il aurait été recouvert par la lithosphère océanique située à l'ouest de la plaque nord-américaine (PNA). Dans le contexte de modèles de subduction de longue durée vers l’est de la lithosphère océanique sous la PNA, avec le temps, la marge continentale de la PNA aurait progressivement neutralisé le panache de Yellowstone, et on devrait en voir les effets dans le registre géologique. Le rôle de ce panache de Yellowstone « ancestral » et de son renflement de surface régional associé sur l'évolution tectonique du Sud-ouest des États-Unis au Mésozoïque–Cénozoïque tardif est reconsidéré ici à la lumière de données récentes, de terrain, analytiques et géophysiques, de contraintes découlant de constructions paléogéographiques affinées, et d’idées nouvelles découlant d’une modélisation géodynamique récente de l'interaction d'un panache et d'une zone de subduction. Les modèles géodynamiques suggérant que l'ascension des panaches soient bloquée ou détruite dans les zones de subduction ont attiré l'attention sur le rôle d’hiatus ou de déchirures dans la plaque subduite qui permettent le passage du matériau du panache de la plaque inférieure à la plaque supérieure pendant la subduction. Ces modèles impliquent que le flux ascendant des panaches peut être sensiblement dévié alors que le matériau du panache migre de la plaque inférieure à la plaque supérieure, de sorte que la connexion entre la trace du point chaud calculée à partir des reconstructions de la plaque et les manifestations de l'activité du panache dans la plaque supérieure peut être bien plus diffuse que sa contrepartie du domaine océanique. D'autres modèles géodynamiques appuient l'hypothèse selon laquelle la subduction du matériau de plateau océanique sous la PNA correspond à la génération d'une plaque plate, particularité qui a longtemps été considérée comme caractéristique déterminante de l'orogenèse de Laramide dans l'ouest des États-Unis, épisode orogénique dominante de la fin du Mésozoïque au début du Cénozoïque affectant la PAN. Au cours des 20 dernières années, un nombre croissant d'éléments de preuve provenant d'une variété d'approches suggèrent qu'un panache existait bien entre 70 et 50 Ma dans le domaine océanique près de la marge la PNA, en un endroit et avec une vigueur similaires au point chaud de Yellowstone moderne. Le cas échéant, l'interaction de ce panache avec la marge aurait été précédée de celle de son renflement de surface et du plateau océanique connexe, scénario qui aurait pu générer la subduction de la plaque plate qui caractérise l'orogenèse Laramide. À moins que ce panache n'ait été détruit par subduction, il serait entré dans une période d'incubation lorsqu’il a été recouvert par la marge nord-américaine. Au cours de cette période d'incubation, le matériau du panache aurait pu migrer dans la plaque supérieure par des fenêtres ou déchirures de la plaque ou autour des marges latérales de la plaque, conformément aux modèles récents de laboratoire. La trace de l'activité magmatique résultante pourrait se trouver alors à une distance considérable de la trace du point chaud calculée. La distribution actuelle des panaches et de leurs renflements de surface suggère que leur interaction avec les zones de subduction devrait être un phénomène courant dans le registre géologique. Si tel est le cas, l'évolution du Mésozoïque–Cénozoïque tardif de l'Amérique du Nord occidentale peut représenter un analogue relativement moderne pour de tels processus.
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McCafferty, D. J., C. Gilbert, A. M. Thierry, J. Currie, Y. Le Maho, and A. Ancel. "Emperor penguin body surfaces cool below air temperature." Biology Letters 9, no. 3 (2013): 20121192. http://dx.doi.org/10.1098/rsbl.2012.1192.

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Abstract:
Emperor penguins Aptenodytes forsteri are able to survive the harsh Antarctic climate because of specialized anatomical, physiological and behavioural adaptations for minimizing heat loss. Heat transfer theory predicts that metabolic heat loss in this species will mostly depend on radiative and convective cooling. To examine this, thermal imaging of emperor penguins was undertaken at the breeding colony of Pointe Géologie in Terre Adélie (66°40′ S 140° 01′ E), Antarctica in June 2008. During clear sky conditions, most outer surfaces of the body were colder than surrounding sub-zero air owing to radiative cooling. In these conditions, the feather surface will paradoxically gain heat by convection from surrounding air. However, owing to the low thermal conductivity of plumage any heat transfer to the skin surface will be negligible. Future thermal imaging studies are likely to yield further insights into the adaptations of this species to the Antarctic climate.
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Salomon, Jean-Noël. "Le sultanat d’Oman : un territoire d’exception pour l’étude de la tectonique des plaques et la géomorphologie." Cadernos de Geografia, no. 43 (June 30, 2021): 39–56. http://dx.doi.org/10.14195/0871-1623_43_3.

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Abstract:
La pointe Nord-est de la plaque arabique et plus précisément le Sultanat d’Oman s’avère être un territoire d’exception pour comprendre les questions géologiques et géomorphologiques qui se posent aux scientifiques. Que ce soient les problèmes de la tectonique des plaques, des orogenèses (lithologie, structure, tectonique) ou des morphologies de surface (érosion fluviale, éolienne, littorale, karstogenèse, etc.) les parcours dans les montagnes d’Oman, ses canyons ou ses déserts se révèlent très instructifs. Parmi les intérêts principaux on soulignera la présence du plus vaste plancher océanique exondé au monde (site de Sémail), l’incision en canyons des terrains soulevés, un important karst méconnu et des déserts exceptionnels. Ces circonstances particulières ont également fait d’Oman un lieu de gisement miniers de métaux rares et hydrocarbures à la base d’une occupation humaine très ancienne et, avec le tourisme, de sa richesse actuelle.
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Dray, Martial. "Les terrasses de Thonon (bassin lémanique - France) : aspects géologiques de la déglaciation würmienne et intérêt hydrogéologique." Quaternaire 4, no. 2 (1993): 77–82. http://dx.doi.org/10.3406/quate.1993.1995.

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Gagnepain, Jean. "Vincent Bichet et Michel Campy, Montagnes du Jura – Géologie et paysages." Quaternaire, no. 20/2 (June 1, 2009): 266. http://dx.doi.org/10.4000/quaternaire.5203.

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Douvinet, Johnny. "Sandrine et Cyril Fleurant. Bases de mathématiques pour la géologie et la géographie." Géomorphologie : relief, processus, environnement 22, no. 2 (2016): 227. http://dx.doi.org/10.4000/geomorphologie.11407.

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Pastre, Jean-François, Evelyne Debard, Sébastien Nomade, et al. "Nouvelles données géologiques et téphrochronologiques sur le gisement paléontologique du maar de Senèze (Pléistocène inférieur, massif central, France)." Quaternaire, no. 26/3 (September 1, 2015): 225–44. http://dx.doi.org/10.4000/quaternaire.7368.

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Bildstein, O., and J. P. Vançon. "Development of a Propagation Model to Determine the Spread of Accidental Pollution in Rivers." Water Science and Technology 29, no. 3 (1994): 181–88. http://dx.doi.org/10.2166/wst.1994.0095.

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Abstract:
Pollutant spread in rivers is affected by numerous complicated phenomena, and only through modelling such spread is it possible to predict the concentration of solutes at strategic points along the river in case of accidental water pollution and to set up appropriate procedures to limit undesirable effects. The BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) has developed such a model to simulate the behaviour of any pollutant spilled into the surface water network and has integrated it in the “SeauS” (SOS Water) software package designed by the BRGM to help reach a decision in matters of water protection. The model is based on the “mixing cells” method which has a high execution speed and is suitable for simulating the various flow mechanisms occurring in rivers; i.e. advection, diffusion, connected networks, interactions between the main flow and areas of stagnant water or groundwater, etc. Once its numerical performance had been proved, the model was tested in schematic cases and its results compared with analytical solutions. In each case the model showed its ability to represent the natural phenomena very well.
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Aubert, M. "La méthode de polarisation spontanée en hydrogéologie des terrains volcaniques." Revue des sciences de l'eau 16, no. 2 (2005): 219–35. http://dx.doi.org/10.7202/705505ar.

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Abstract:
En terrain volcanique, les eaux de pluie s'infiltrent jusqu'à leur rencontre avec un niveau imperméable qui correspond le plus souvent au socle cristallin. Ce sont les talwegs et les lignes de crête des paléo- reliefs de ce socle dont la profondeur peut dépasser la centaine de mètres qu'il convient de détecter, parfois avec une précision décamétrique. La méthode géophysique la plus utilisée en hydrogéologie des terrains volcaniques est la prospection électrique qui fournit des coupes verticales des résistivités électriques. La morphologie du substratum imperméable ou saturé peut aussi être obtenue en mesurant en surface les potentiels électriques de polarisation spontanée (en abrégé PS) qui se forment par la percolation de l'eau infiltrée dans le terrain poreux. La base de la zone non saturée, appelée surface SPS, est calculée par une relation faisant intervenir les données PS, les altitudes et deux coefficients définis à partir des données géologiques. Cette surface indique directement les axes de circulation et les lignes de partage des eaux. Deux exemples pris sur des sites bien documentés montrent la validité de la méthode pour localiser les axes de circulation de l'eau souterraine et les limites entre bassins versants. Un troisième exemple montre les résultats PS comparés à ceux des méthodes électromagnétiques VLF et AMT. La méthode PS est légère et offre une bonne précision horizontale, mais elle demande au moins un forage d'étalonnage pour préciser la profondeur des interfaces.
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Cubizolle, Hervé, Bernard Etlicher, and Jérôme Porteret. "Modélisation de la répartition géographique des tourbières à partir des données géologiques, topographiques et géomorphologiques : application au Massif central oriental (France)." Géomorphologie : relief, processus, environnement 19, no. 2 (2013): 165–80. http://dx.doi.org/10.4000/geomorphologie.10220.

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Genna, Antonin, and Jean-Pierre Capdeville. "Réorganisations hydrographiques du Minervois, exemples de la Cesse et du ruisseau du Saint-Michel (Hérault, France) au Quaternaire, conséquences géologiques." Quaternaire, no. 18/3 (September 1, 2007): 271–82. http://dx.doi.org/10.4000/quaternaire.1139.

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Bascou, Jérôme, Bernard Henry, René-Pierre Ménot, Minoru Funaki, and Guilhem Barruol. "Contribution of AMS measurements in understanding the migmatitic terrains of Pointe Géologie, Terre Adélie (East-Antarctica)." Tectonophysics 603 (September 2013): 123–35. http://dx.doi.org/10.1016/j.tecto.2013.05.021.

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El Ghali, Tibari, Mohamed Qurtobi, Fatima Raibi, Hamid Marah, and Bouâbid El Mansouri. "Détermination de l'origine de recharge et du temps de séjour des eaux souterraines de l'aquifère de Berrechid à l'aide des traceurs isotopiques (18O et 3H)." La Houille Blanche, no. 5 (October 2020): 75–87. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2020044.

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Abstract:
Le bassin de Berrechid situé au Sud de Casablanca, caractérisé par un climat semi-aride, est intensément exploité pour l'alimentation en eau potable et l'irrigation. Les traits géologiques de cette région ont confié à l'aquifère de Berrechid des caractéristiques hydrogéologiques importantes. Afin d'améliorer la compréhension du fonctionnement hydrogéologique de ce bassin, des mesures des concentrations de l'oxygène 18 et du tritium dans 71 échantillons d'eau souterraine et 8 échantillons d'eau de surface ont été réalisées pour étudier l'origine de recharge et l'âge des eaux souterraines de l'aquifère. Les données isotopiques de l'18O ont montré l'existence de deux principales composantes de la recharge de la nappe de Berrechid : une recharge par des eaux non évaporées provenant de l'abouchement latéral à partir du plateau de phosphates et de l'infiltration rapide de la pluie au Nord de la plaine et une recharge par infiltration des eaux de surface fortement évaporées dans le reste de la plaine. L'évaluation des temps de transit de l'eau a été calculée à partir de l'application des modèles d'écoulement exponentiel et de dispersion du programme Boxmodel aux données isotopiques d'entrée et de sortie. Ainsi, l'interprétation des teneurs en tritium et les temps de séjour estimés à l'aide du modèle empirique (moins de 20 ans) ont révélé que les eaux des secteurs Nord et Sud sont récentes, ce qui traduit une recharge récente et continue dans cette zone. Par contre, les eaux anciennes issues d'une recharge locale dans le reste du bassin reflètent la présence d'une lithologie peu perméable.
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Dassargues, A., A. Monjoie, J. Lambert, and A. Pierlot. "Etude régionale par éléments finis d'une nappe libre située dans les craies du crétacé en Belgique." Revue des sciences de l'eau 4, no. 1 (2005): 39–63. http://dx.doi.org/10.7202/705089ar.

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La nappe aquifère de Hesbaye située au Nord-Ouest de Liège (Belgique) est logée dans les craies du Crétacé, surmontées d'une épaisse couche de limon. L'alimentation en eau de la région est assurée par les 60 000 m3 extraits Joumel!ement des galeries captantes et des puits. Un modèle mathématique par éléments finis a été construit pour simuler numériquement le comportement de l'aquifère en régime transitoire. La complexité de la géologie locale a nécessité l'emploi d'une méthode par éléments finis permettant une discrétisatlon 30 souple et détaillée de la zone étudiée, modélisation réalisée avec un maillage fixe en condition de nappe libre. Des développements numériques comprenant la simulation de la surface libre en mode transitoire, ont été introduits dans le modèle LAGATHER du programme LAGAMINE (Université de Liège). Le programme a été testé sur des exemples bidimensionnels avant d'étre appliqué en 30 à l'aquifère de Hesbaye. La discrétisation et les principaux résultats sont présentés.
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Poprawski, Yohann. "Modélisation du diapir de Bakio (Pays Basque espagnol). Exemple d'utilisation de données LiDAR pour la modélisation en 3D de surfaces géologiques." Collection EDYTEM. Cahiers de géographie 12, no. 1 (2011): 191–92. http://dx.doi.org/10.3406/edyte.2011.1193.

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Matti, Boris, Laurent Tacher, and Stephane Commend. "Modelling the efficiency of a drainage gallery work for a large landslide with respect to hydrogeological heterogeneity." Canadian Geotechnical Journal 49, no. 8 (2012): 968–85. http://dx.doi.org/10.1139/t2012-061.

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Abstract:
This study describes transient hydrogeological and geomechanical models realized jointly in 2006 by the Geolep office (Géologie de l’Ecole Polytechnique) of the Polytechnical School of Lausanne (EPFL) and GeoMod SA within the framework of the stabilization work of the La Frasse landslide (Vaud, Switzerland). These models evaluate the impact of a deep drainage gallery with subvertical drainage boreholes towards the surface in terms of reduction of the deformation velocities and increase of the landslide’s factor of safety. The paper presents the effect of different pipe spacing of the drainage system. Considering the local heterogeneities, the results show that a mean spacing between the drainage boreholes of the order of 10 m is sufficient to control the temporal head fluctuations between the wells within a range of a few metres. Moreover, this solution induces a strong diminution of the predicted displacements during a specific crisis, from 101 cm for the model without drainage to around 14 cm for the drained model, and a significant gain of stability (from a factor of safety (FoS) of 1.05 to 1.30).
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Ngatcha, B. Ngounou, J. Mudry, J. F. Aranyossy, E. Naah, and J. Sarrot Reynault. "Apport de la géologie, de l’hydrogéologie et des isotopes de l’environnement à la connaissance des «nappes en creux» du Grand Yaéré (Nord Cameroun)." Revue des sciences de l'eau 20, no. 1 (2007): 29–43. http://dx.doi.org/10.7202/014905ar.

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Abstract:
La carte piézométrique de la nappe du Logone-Chari-Tchad met en évidence des anomalies piézométriques interprétées comme des « nappes en creux ». Les informations de l’hydrogéologie et des isotopes de l’environnement conduisent à remettre en question les grandes profondeurs des niveaux statiques observées par certains auteurs dans ces dépressions piézométriques. Les données hydrogéologiques démontrent que dans la zone déprimée de la surface piézométrique, l’aquifère est de type bicouche. Par ailleurs, la distribution des teneurs en isotopes stables (oxygène-18 et deutérium) et en tritium confirme le cloisonnement des aquifères : La relation δ 2H vs. δ 18O montre que les effets d’enrichissement par évaporation lors de la recharge des nappes ne sont très marqués que dans les eaux des nappes superficielles dont les niveaux statiques ne dépassent pas 20 m de profondeur. Les dépressions fermées dont les points les plus bas atteignent 60 m sous la surface du sol s’interprètent difficilement dans l’hypothèse d’une reprise évaporatoire. Il résulte de cette étude que l’absence de dépendance nette entre les niveaux piézométriques superficiels et les niveaux profonds place le problème des anomalies piézométriques du Grand Yaéré dans un contexte totalement différent de celui des anciennes interprétations qui s’appuyaient sur l’hypothèse d’une nappe libre généralisée monocouche. À l’avenir, la construction de la carte piézométrique de la nappe du Logone-Chari-Tchad devra tenir compte de la structure des deux nappes superposées.
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Dionne, Jean-Claude. "Nature lithologique et origine des cailloux de l’anse Hamilton, Saint-Romuald, Québec." Géographie physique et Quaternaire 45, no. 2 (2007): 229–40. http://dx.doi.org/10.7202/032862ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Le substrat meuble de l'anse Hamilton à Saint-Romuald, sur la rive sud du Saint-Laurent dans la région de Québec, est composé d'un dépôt sableux et caillouteux du type diamicton, comprenant des éléments grossiers de taille et de nature lithologique variées ainsi que de formes et de degrés d'émoussé divers. La zone intertidale d'environ 300 m de largeur comprend un marais (schorre) à scirpe (Scirpus americanus) dans la moitié supérieure et un estran dénudé dans la moitié inférieure. La nature lithologique des cailloux a été déterminée à la fois sur les blocs à la surface de l'estran, sur les petits cailloux (3-8 cm) du diamicton et sur les galets d'une petite plage sise au pied de la micro-falaise du schorre. Sur un total de 2725 blocs examinés, on a trouvé 49,9 % de précambriens, 47,6 % de grès et 1,3 % de calcaires. Les 2976 cailloux du diamicton sableux comptés ont donné les proportions moyennes suivantes: 16,9 % de précambriens, 36,1 % de grès, 25,5 % de calcaires, 12,4 % de schistes, 7,7 % de quartz et 1,3 % de quart-zites. Sur un total de 1201 galets d'une petite plage, on a obtenu: 25,8 % de précambriens, 26 % de grès, 37,4 % de calcaires,7,5 % de schistes et 2,4 % de quartz. Les cailloux de l'estran sableux de Saint-Romuald proviennent à la fois des trois grandes unités géologiques entourant Québec, soit le Bouclier laurentidien à une vingtaine de kilomètres au nord, les basses terres du Saint-Laurent à une trentaine de kilomètres au sud-ouest et les formations appalachiennes sises à proximité de l'anse Hamilton. L'essentiel du matériel grossier a été apporté dans ce site par les glaces flottantes, au cours de l'Holocène, surtout pendant le dernier millénaire. Il s'agit donc d'un diamicton glaciel récent et non d'un till remanié.
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Lemartinel, Bertrand. "La difficile cohabitation de la géologie "profonde" et de la géomorphologie au pied des Monts Ibériques occidentaux/The hard coexistence of "deep" geology and geomorphology at the foot of Western Iberian Ranges." Géomorphologie : relief, processus, environnement 5, no. 3 (1999): 215–30. http://dx.doi.org/10.3406/morfo.1999.989.

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Lefort, Jean-Pierre, Jean-Laurent Monnier, and Nancy Marcoux. "Apport de la géologie marine à la détermination des sources de matières premières au paléolithique dans le massif armoricain : origine possible du silex utilisé sur les stations paléolithique inférieur de Menez-Dregan (Plouhinec, Finistère, Fra." Quaternaire, no. 18/3 (September 1, 2007): 233–41. http://dx.doi.org/10.4000/quaternaire.1096.

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Webster, Tim L., John C. Gosse, Ian Spooner, and J. Brendan Murphy. "Remote Predictive Mapping 5. Using a Lidar Derived DEM to Test the Influence of Variable Overburden Thickness and Bedrock on Drainage and Basin Morphology." Geoscience Canada 41, no. 1 (2014): 89. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2014.41.033.

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Abstract:
A 4–m lidar digital elevation model (DEM) provides sufficient resolution to examine the impact of variable till cover on the incision history of multiple small (5 km2) catchments in eastern Canada. The study site was selected because it has homogeneous bedrock geology that dips parallel to the land surface, is tectonically stable, has undergone common base level changes, and has a common ice history, with variable overburden thickness, from thin cover in the west to thick cover in the east. Basin morphometrics were compared for similar-size basins that have variable till cover thicknesses. Basins with thicker till cover are wider and show differences in hypsometries compared to those where till cover is thin. Two basins representing end members of till thickness were measured for stream discharge and water chemistry. Thick till (> 1 m) on the eastern half of North Mountain retards infiltration sufficiently to promote overland flow and accelerate incision relative to areas with thinner till. Till thickness and continuity therefore are expected to impede the achievement of steadiness and may also delay stream power law relationships in larger catchments until till cover has been effectively eroded.SOMMAIREUn modèle altimétrique numérique (MAN) par lidar 4 m offre une résolution suffisante pour étudier l'impact des divers dépôts de till sur l'histoire de l'érosion linéaire de multiples petits (5 km2) bassins versants dans l'Est du Canada. Le site d'étude a été choisi parce que sa géologie est homogène et que son pendage est parallèle à la surface du sol, qu’il est tectoniquement stable, qu’il a subi des changements similaires du niveau de base d’érosion, de même qu’ une histoire glaciaire similaire, avec une épaisseur de mort-terrain variable, d’une couverture mince à l'ouest jusqu'à une couverture épaisse à l'est. La morphométrie du bassin a été comparée à celle de bassins de taille semblable aux épaisseurs de till variables. Les bassins aux couvertures de till plus épaisses sont plus larges et montrent des différences hypsométriques comparé à ceux aux couvertures minces. Deux bassins représentant les termes extrêmes de l'épaisseur du till ont été mesurées quant au débit du courant et à la chimie de l'eau. Les till épais (>1 m) sur la moitié est du mont Nord retardent l'infiltration, ce qui favorise l'écoulement en surface et accélèrent l’érosion linéaire par rapport aux zones couvertes de couches de till plus minces. On s’attend donc à ce que l'épaisseur de la couche de till et sa continuité agissent comme une entrave à la stabilité et puissent aussi retarder les effets de la loi de puissance de l’écoulement dans les grands bassins récepteurs jusqu'à ce que la couverture de till a été effectivement érodée.
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Reynard, Emmanuel, Fabien Hobléa, Nathalie Cayla, and Christophe Gauchon. "Les hauts lieux géologiques et géomorphologiques alpins." Revue de géographie alpine, no. 99-2 (July 19, 2011). http://dx.doi.org/10.4000/rga.1412.

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"Geomorphologie Periglaciaire Textes des Leçons de la Chaire Francqui Belge. Albert Pissart (1987). Publisher Laboratoire de Géomorphologie et de Géologie du Quaternaire, Université de Liège, (paperback). 135 pp." Permafrost and Periglacial Processes 4, no. 2 (1993): 176–77. http://dx.doi.org/10.1002/ppp.3430040216.

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Marent, Breno Ribeiro, Roberto Célio Valadão, and Renata Jordan Henriques. "CONFIGURAÇÕES E PROCESSOS RELACIONADOS À ESPACIALIDADE DE CENÁRIOS GEOMORFOLÓGICOS NO CONTEXTO DOS DEGRAUS ESCALONADOS DO SUDESTE DE MINAS GERAIS - BRASIL." GEOgraphia 22, no. 49 (2020). http://dx.doi.org/10.22409/geographia2020.v22i49.a14399.

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Abstract:
Resumo: No sudeste de Minas Gerais é reconhecida a organização geomorfológica em degraus escalonados associados às principais bacias hidrográficas. O contato entre esses degraus se estabelece através de escarpas, cujo contexto exibe, ainda, vales suspensos de diferentes dimensões e capturas fluviais. Essas capturas apresentam-se como o indicador sobre a evolução das bacias e ampliação dos degraus topográficos. O potencial erosivo das bacias situadas em posição inferior é evidenciado como elemento responsável por esses processos. Entretanto, diferentes mecanismos podem estar associados à evolução de escarpas e capturas fluviais. As análises realizadas neste trabalho se fundamentam na interpretação de componentes espaciais de drenagem e relevo distribuídos em diferentes cenários geomorfológicos que, a depender do contexto espacial, apresentam características distintas. Na organização geomorfológica geral da superfície os resultados notadamente indicam forte contribuição de condicionantes estruturais em escala local em detrimento daqueles manifestos em escala regional. A superfície topográfica superior, organizada sobre morfogênese mais antiga, ao ser incorporada à inferior passa a responder ao novo condicionamento estrutural dessa, que se superimpõe sobre a antiga superfície. A dimensão dos vales suspensos está relacionada à orientação dos canais na borda das escarpas, estes organizados segundo controles estruturais em escala local. Os maiores vales tendem a apresentar drenagens perpendiculares ao avanço dos fluxos sobre a escarpa e, por consequência, facilitam a ocorrência de capturas em ponto de maior ordem hierárquica. Vales suspensos de menor dimensão podem estar relacionados à interceptação da drenagem em área de menor ordem hierárquica ou ao seccionamento do canal fluvial no mesmo sentido do fluxo remontante. Nesse processo, o controle estrutural e sua direção são fundamentais permitindo maiores ou menores capturas fluviais segundo sua organização espacial. Palavras-chave: Vale suspenso. Captura fluvial. Inflexão de drenagem. Controle estrutural. RELATED CONFIGURATIONS AND PROCESSES TO SPATIALITY OF THE GEOMORPHOLOGICAL SCENARIOS IN THE CONTEXT OF THE STAGGERED STEPS OF SOUTH-EAST MINAS GERAIS - BRAZILAbstract: The south-east of Minas Gerais is recognized for its geomorphological organization of the main river basins (Paraná, São Francisco, Doce e Paraíba do Sul) associated with the in the form of staggered steps. The contact between these steps is established through escarpments, the context of which also shows hanging valleys of differing dimensions and river captures. These captures present as an indicator as to the evolution of the basins and the enlargement of the topographic steps. The erosive potential of the basins situated in inferior positions is shown as the component responsible for these processes. However, different mechanisms may be associated with the evolution of the escarpments and river captures. The analyses carried out in this study are based in two scales of approach: regional and local. The regional scale was based on recognition and spatialization of different geomorphological scenarios. For such, the established criteria were the size of the hanging valleys, position of the hanging valley in relation to the escarpment and evident structural conditioning. From the recognition of the different scenarios the most representative scenarios were selected and, on a local scale, its geomorphological drainage and relief components were mapped. The analysis of the spatial configuration of such elements evidenced important mechanisms with implications for the evolution of the area. Within the general geomorphological organization of the surface, the results are notable for indicating a strong contribution from local structural determinants as opposed to those manifested on a regional scale. The dimension of the hanging valleys is related to the orientation of the channels at the edges of the escarpments, these being organized according to local structural controls. The largest valleys tend to present drainage perpendicular to the advance of flow over the escarpment and, as a consequence, facilitate the occurrence of captures at a point of greater hierarchical order. Smaller hanging valleys may be related to the interception of drainage in an area of lower hierarchical order, or to the sectioning of the fluvial channel in the same direction as the flow of drainage headboards. This set of identified elements converge converge to a geomorphological framework that marks an evolution conditioned by local geological structures. Such structures allow the occurrence of river captures according to their spatial organization of different spatial dimensions and, in some cases, the configuration of a new scenario that overlaps a more recent structural pattern over an older one after incorporating the surface altimetrically higher than lower.Keywords: Hanging valley. River captures. Drainage inflection. Structural control. CONFIGURATIONS ET PROCESSUS ASSOCIÉS À LA SPATIALITÉ DES SCÉNARIOS GÉOMORPHOLOGIQUES DANS LE CONTEXTE DES MARCHES TOPOGRAPHIQUES DANS LE SUD-EST DU MINAS GERAIS - BRÉSILRésumé: L’organisation géomorphologique des principaux bassins versants du sud-est du Minas Gerais, au Brésil, est associée à des marches topographiques (Paraná, São Francisco, Doce et Paraíba do Sul). Le contact entre ces marches est établi à travers des escarpements, où les vallées suspendues de différentes dimensions et les captures fluviales sont courantes. Ces captures sont des indicateurs cohérents de l’évolution des bassins et de l’expansion des marches topographiques. Le potentiel d’érosion des bassins situés en position basse est mis en évidence comme un élément responsable de ces processus. Cependant, différents mécanismes peuvent être associés à l’évolution des escarpements et des captures fluviales. Les analyses réalisées dans ce travail reposaient sur deux échelles d’approche: régionale et locale. L’échelle régionale était basée sur la reconnaissance et la spatialisation de différents scénarios géomorphologiques. L’échelle régionale était basée sur la reconnaissance et la spatialisation de différents scénarios géomorphologiques, de sorte que les critères établis étaient la dimension des vallées suspendues, la position de la vallée suspendue par rapport à l’escarpement et les conditions structurelles. A partir de la reconnaissance des différents scénarios, les plus représentatifs ont été sélectionnés et, à l’échelle locale, leurs composantes géomorphologiques de drainage et de relief ont été cartographiées. L’analyse de la configuration spatiale de ces éléments a montré des mécanismes importants ayant des implications pour l’évolution de la région. Dans l’organisation géomorphologique générale de la surface, les résultats indiquent notamment une forte contribution des facteurs de conditionnement structurelles à l’échelle locale au détriment de celles qui se manifestent à l’échelle régionale. La dimension des vallées suspendues est liée à l’orientation des cours d’eau au bord des escarpements organisés selon les contrôles structurels locaux. Les plus grandes vallées ont tendance à avoir des drainages perpendiculaires à l’avancée des cours d’eau sur l’escarpement et, par conséquent, facilitent la survenue de captures à un point d’ordre hiérarchique supérieur. Les vallées suspendues plus petites peuvent être liées à l’interception du drainage dans une zone d’ordre hiérarchique inférieur ou à la coupe de cours d’eau dans le même sens que le flux en amont. Cet ensemble d’éléments identifiés converge vers un cadre géomorphologique qui signale une évolution conditionnée par des structures géologiques locales. Ces structures conduisent à l’installation des captures fluviales en fonction de leur organisation spatiale de différentes dimensions spatiales et, dans certains cas, la configuration d’un nouveau scénario qui chevauche un schéma structurel plus récent sur un plus ancien après l’incorporation de la surface altimétriquement supérieure à la surface inférieure. Mots-clés: Vallée suspendue. Capture fluviale. Inflexion de drainage. Contrôle structurel.
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McCutcheon, Steven R., and James A. Walker. "Great Mining Camps of Canada 7. The Bathurst Mining Camp, New Brunswick, Part 1: Geology and Exploration History." Geoscience Canada, October 31, 2019, 137–54. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2019.46.150.

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Abstract:
The Bathurst Mining Camp of northern New Brunswick is approximately 3800 km2 in area, encompassed by a circle of radius 35 km. It is known worldwide for its volcanogenic massive sulphide deposits, especially for the Brunswick No. 12 Mine, which was in production from 1964 to 2013. The camp was born in October of 1952, with the discovery of the Brunswick No. 6 deposit, and this sparked a staking rush with more hectares claimed in the province than at any time since. In 1952, little was known about the geology of the Bathurst Mining Camp or the depositional settings of its mineral deposits, because access was poor and the area was largely forest covered. We have learned a lot since that time. The camp was glaciated during the last ice age and various ice-flow directions are reflected on the physiographic map of the area. Despite abundant glacial deposits, we now know that the camp comprises several groups of Ordovician predominantly volcanic rocks, belonging to the Dunnage Zone, which overlie older sedimentary rocks belonging to the Gander Zone. The volcanic rocks formed during rifting of a submarine volcanic arc on the continental margin of Ganderia, ultimately leading to the formation of a Sea of Japan-style basin that is referred to as the Tetagouche-Exploits back-arc basin. The massive sulphide deposits are mostly associated with early-stage, felsic volcanic rocks and formed during the Middle Ordovician upon or near the sea floor by precipitation from metalliferous fluids escaping from submarine hot springs. The history of mineral exploration in the Bathurst Mining Camp can be divided into six periods: a) pre-1952, b) 1952-1958, c) 1959-1973, d) 1974-1988, and e) 1989-2000, over which time 45 massive sulphide deposits were discovered. Prior to 1952, only one deposit was known, but the efforts of three men, Patrick (Paddy) W. Meahan, Dr. William J. Wright, and Dr. Graham S. MacKenzie, focused attention on the mineral potential of northern New Brunswick, which led to the discovery of the Brunswick No. 6 deposit in October 1952. In the 1950s, 29 deposits were discovered, largely resulting from the application of airborne surveys, followed by ground geophysical methods. From 1959 to 1973, six deposits were discovered, mostly satellite bodies to known deposits. From 1974 to 1988, five deposits were found, largely because of the application of new low-cost analytical and geophysical techniques. From 1989 to 2000, four more deposits were discovered; three were deep drilling targets but one was at surface. RÉSUMÉLe camp minier de Bathurst, dans le nord du Nouveau-Brunswick, s’étend sur environ 3 800 km2 à l’intérieur d’un cercle de 35 km de rayon. Il est connu dans le monde entier pour ses gisements de sulfures massifs volcanogènes, en particulier pour la mine Brunswick n° 12, exploitée de 1964 à 2013. Le camp est né en octobre 1952 avec la découverte du gisement Brunswick n° 6 et a suscité une ruée au jalonnement sans précédent avec le plus d’hectares revendiqués dans la province qu’à présent. En 1952, on savait peu de choses sur la géologie du camp minier de Bathurst ou sur les conditions de déposition de ses gisements minéraux, car l’accès était très limité et la zone était en grande partie recouverte de forêt. Nous avons beaucoup appris depuis cette période. Le camp était recouvert de glace au cours de la dernière période glaciaire et diverses directions d’écoulements glaciaires sont révélées sur la carte physiographique de la région. Malgré des dépôts glaciaires abondants, nous savons maintenant que le camp comprend plusieurs groupes de roches ordoviciennes à prédominance volcanique, appartenant à la zone Dunnage, qui recouvrent de plus vieilles roches sédimentaires de la zone Gander. Les roches volcaniques se sont formées lors du rifting d’un arc volcanique sous-marin sur la marge continentale de Ganderia, ce qui a finalement abouti à la formation d’un bassin de type mer du Japon, appelé bassin d’arrière-arc de Tetagouche-Exploits. Les gisements de sulfures massifs sont principalement associés aux roches volcaniques felsiques de stade précoce et se sont formés au cours de l’Ordovicien moyen sur ou proche du plancher océanique par la précipitation de fluides métallifères s’échappant de sources chaudes sous-marines. L’histoire de l’exploration minière dans le camp minier de Bathurst peut être divisée en six périodes: a) antérieure à 1952, b) 1952-1958, c) 1959-1973, d) 1974-1988 et e) 1989-2000, au cours desquelles 45 dépôts de sulfures massifs ont été découverts. Avant 1952, un seul dépôt était connu, mais les efforts de trois hommes, Patrick (Paddy) W. Meahan, William J. Wright et Graham S. MacKenzie, ont attiré l’attention sur le potentiel minier du nord du Nouveau-Brunswick, ce qui a conduit à la découverte du gisement Brunswick n° 6 au mois d’octobre 1952. Dans les années 50, 29 gisements ont été découverts, résultant en grande partie de l’utilisation de levés aéroportés, suivis de campagnes géophysiques terrestres. De 1959 à 1973, six gisements ont été découverts. Ce sont essentiellement des formations satellites de gisements connus. De 1974 à 1988, cinq gisements ont été découverts, principalement grâce à l’utilisation de nouvelles techniques analytiques et géophysiques peu coûteuses. De 1989 à 2000, quatre autres gisements ont été découverts. Trois étaient des cibles de forage profondes, mais l’un était à la surface.
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Kilani, Mondher. "Culture." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.121.

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La culture, mot ancien, a une longue histoire et pour les anthropologues, qui n’ont pas envie de l’abandonner, elle garde tout son potentiel heuristique. Du verbe latin colere (cultiver, habiter, coloniser), la culture a immédiatement montré une remarquable versatilité sémantique. Comme Cicéron (106-43 av. J.-C.) l’avait dit, il n’y a pas seulement la culture des champs, il y a aussi la cultura animi : c’est-à-dire la philosophie. Cultura animi est une expression que l’on retrouve également au début de la modernité, chez le philosophe anglais Francis Bacon (1561-1626). Elle devient ensuite « culture de la raison » chez René Descartes (1596-1650) et chez Emmanuel Kant (1724-1804). Mais au XVIIIe siècle, nous assistons à un autre passage, lorsque la culture, en plus des champs, de l’âme et de la raison humaine, commence à s’appliquer également aux coutumes, aux mœurs, aux usages sociaux, comme cela est parfaitement clair chez des auteurs tels que François-Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778), et Johann Gottfried Herder (1744-1803). Nous pourrions nous demander pourquoi ces auteurs ne se sont pas contentés de continuer à utiliser les termes désormais testés de coutumes et de mœurs. Pourquoi ont-ils voulu ajouter la notion de culture? Qu’est-ce que cette notion offrait de plus? Autrement dit, quelle est la différence entre culture et coutume? Dans l’usage de Voltaire et de Herder, la culture est presque toujours singulière, alors que les coutumes sont très souvent plurielles. La culture a donc pour effet d’unifier les coutumes dans un concept unique, en surmontant leur pluralité désordonnée et désorientante : les coutumes sont nombreuses, variables, souvent divergentes et contradictoires (les coutumes d’une population ou d’une période historique s’opposent aux coutumes d’autres sociétés et d’autres périodes), alors que la culture désigne une capacité, une dimension, un niveau unificateur. Dans son Essai sur les mœurs (1756), Voltaire a clairement distingué le plan de la « nature », dont dépend l’unité du genre humain, de celui de la « culture », où les coutumes sont produites avec toute leur variété : « ainsi le fonds est partout le même », tandis que « la culture produit des fruits divers », et les fruits sont précisément les coutumes. Comme on peut le constater, il ne s’agit pas uniquement d’opposer l’uniformité d’une part (la nature) et l’hétérogénéité d’autre part (les coutumes). En regroupant les coutumes, Voltaire suggère également une relation selon laquelle le « fonds » est le terrain biologique, celui de la nature humaine, tandis que la culture indique le traitement de ce terrain et, en même temps, les fruits qui en découlent. Tant qu’on ne parle que de coutumes, on se contente de constater la pluralité et l’hétérogénéité des « fruits ». En introduisant le terme culture, ces fruits sont rassemblés dans une catégorie qui les inclut tous et qui contribue à leur donner un sens, bien au-delà de leur apparente étrangeté et bizarrerie : bien qu’étranges et bizarres, ils sont en réalité le produit d’une activité appliquée au terrain commun à toutes les sociétés humaines. Partout, les êtres humains travaillent et transforment l’environnement dans lequel ils vivent, mais ils travaillent, transforment et cultivent aussi la nature dont ils sont faits. Appliquée aux coutumes, la culture est donc à la fois ce travail continu et les produits qui en découlent. En d’autres termes, nous ne pouvons plus nous contenter d’être frappés par l’étrangeté des coutumes et les attribuer à une condition d’ignorance et aux superstitions : si les coutumes sont une culture, elles doivent être rapportées à un travail effectué partout, mais dont les résultats sont sans aucun doute étranges et hétérogènes. Il s’agit en tout cas d’un travail auquel chaque société est dédiée dans n’importe quel coin du monde. Nous ne voulons pas proposer ici une histoire du concept de culture. Mais après avoir mentionné l’innovation du concept de culture datant du XVIIIe siècle – c’est-à-dire le passage du sens philosophique (cultura animi ou culture de la raison) à un sens anthropologique (coutumes en tant que culture) –, on ne peut oublier que quelques décennies après l’Essai sur les mœurs (1756) de Voltaire, Johann Gottfried Herder, dans son Ideen zur Philosophie der Geschichte der Menschheit (1784-1791), fournit une définition de la culture digne d’être valorisée et soutenue par l’anthropologie deux siècles plus tard. Herder ne se limite pas à étendre la culture (Kultur) bien au-delà de l’Europe des Lumières, au-delà des sociétés de l’écriture (même les habitants de la Terre de Feu « ont des langages et des concepts, des techniques et des arts qu’ils ont appris, comme nous les avons appris nous-mêmes et, par conséquent, eux aussi sont vraiment inculturés »), mais il cherche le sens profond du travail incessant de la Kultur (1991). Pourquoi, partout, aux quatre coins du monde, les humains se consacrent-ils constamment à la formation de leur corps et de leur esprit (Bildung)? La réponse de Herder est dans le concept de l’homme en tant qu’être biologiquement défectueux (Mängelwesen), en tant qu’être qui a besoin de la culture pour se compléter : le but de la culture est précisément de fournir, selon différentes conditions historiques, géographiques et sociales, une quelque forme d’humanité. Selon Herder, la culture est « cette seconde genèse de l’homme qui dure toute sa vie » (1991). La culture est la somme des tentatives, des efforts et des moyens par lesquels les êtres humains « de toutes les conditions et de toutes les sociétés », s’efforcent d’imaginer et de construire leur propre humanité, de quelque manière qu’elle soit comprise (1991). La culture est l’activité anthropo-poïétique continue à laquelle les êtres humains ne peuvent échapper. Tel est, par exemple, le propre du rituel qui réalise la deuxième naissance, la véritable, celle de l’acteur/actrice social/e, comme dans les rites d’initiation ou la construction des rapports sociaux de sexe. La culture correspond aux formes d’humanité que les acteurs sociaux ne cessent de produire. Le but que Herder pensait poursuivre était de rassembler les différentes formes d’humanité en une seule connaissance généralisante, une « chaîne de cultures » qui, du coin du monde qu’est l’Europe des Lumières « s’étend jusqu’au bout de la terre » (1991). On peut soutenir que dans les quelques décennies de la seconde moitié du XVIIIe siècle, on avait déjà posé les bases d’un type de connaissance auquel on allait donner plus tard le nom d’anthropologie culturelle. Parmi ces prémisses, il y avait le nouveau sens du terme culture. Cependant, il faut attendre plus d’un siècle pour que ceux qui allaient être appelés anthropologues reprennent ce concept et en fassent le fondement d’une nouvelle science. La « science de la culture » est en fait le titre du chapitre I de Primitive Culture (1871) d’Edward Burnett Tylor, chapitre qui commence par la définition de la culture connue de tous les anthropologues : « Le mot culture ou civilisation, pris dans son sens ethnographique le plus étendu, désigne ce tout complexe comprenant à la fois les sciences, les croyances, les arts, la morale, les lois, les coutumes et les autres facultés et habitudes acquises par l’homme dans l’état social (Tylor1920). » Dans cette définition, les points suivants peuvent être soulignés : premièrement, la culture est un instrument qui s’applique de manière ethnographique à toute société humaine; deuxièmement, elle intègre une pluralité d’aspects, y compris les coutumes, de manière à former un « ensemble complexe »; troisièmement, les contenus de cet ensemble sont acquis non par des moyens naturels, mais par des relations sociales. Dans cette définition, la distinction – déjà présente chez Voltaire – entre le plan de la nature et le plan de la culture est implicite; mais à présent, le regard se porte avant tout sur la structure interne de la culture, sur les éléments qui la composent et sur la nécessité d’ancrer la culture, détachée de la nature, au niveau de la société. Il initie un processus de formation et de définition d’un savoir qui, grâce au nouveau concept de culture, revendique sa propre autonomie. La première fonction de la culture est en fait de faire voir le territoire réservé à la nouvelle science : un vaste espace qui coïncide avec tous les groupes humains, des communautés les plus restreintes et les plus secrètes aux sociétés qui ont dominé le monde au cours des derniers siècles. Mais jusqu’à quel point ce concept est-il fiable, solide et permanent, de sorte qu’il puisse servir de fondement au nouveau savoir anthropologique? On pourrait dire que les anthropologues se distinguent les uns des autres sur la base des stratégies qu’ils adoptent pour rendre le concept de culture plus fiable, pour le renforcer en le couplant avec d’autres concepts, ou, au contraire, pour s’en éloigner en se réfugiant derrière d’autres notions ou d’autres points de vue considérés plus sûrs. La culture a été un concept novateur et prometteur, mais elle s’est aussi révélée perfide et dérangeante. On doit réfléchir aux deux dimensions de la culture auxquelles nous avons déjà fait allusion: le travail continu et les produits qui en découlent. Les anthropologues ont longtemps privilégié les produits, à commencer par les objets matériels, artistiques ou artisanaux : les vitrines des musées, avec leur signification en matière de description et de classification, ont suggéré un moyen de représenter les cultures, et cela même lorsque les anthropologues se sont détachés des musées pour étudier les groupes humains en « plein air », directement sur le terrain. Quelles étaient, dans ce contexte, les coutumes, sinon les « produits » de la culture sur le plan comportemental et mental? Et lorsque la notion de coutume a commencé à décliner, entraînant avec elle le sens d’un savoir dépassé, la notion de modèle – les modèles de culture – a dominé la scène. Saisir des modèles dans n’importe quel domaine de la vie sociale – de la parenté à la politique, de la religion au droit, de l’économie à l’art, etc. – ne correspondait-il pas à une stratégie visant à construire, dans un but descriptif et analytique, quelque chose de solide, de répétitif et de socialement répandu, bref, un système capable de se reproduire dans le temps? Ce faisant, on continuait à privilégier les produits avec leur continuité et leur lisibilité au détriment du travail continu et obscur de la culture, de son flux presque insaisissable et imprévisible. Nous pensons par exemple à la quantité incroyable et chaotique de gestes, mots, idées, émotions qui se succèdent, se chevauchent, se croisent et se mélangent dans chaque moment de la vie individuelle et collective. Le sentiment que les produits toujours statiques et achevés de la culture priment sur sa partie la plus significative et la plus dynamique (une sorte de matière ou d’énergie obscure), devient un facteur de frustration et de perturbation pour l’entreprise anthropologique. À cet égard, les anthropologues ont adopté plusieurs voies de sortie, notamment : la tendance à réifier la culture, ce qui lui confère une solidité presque ontologique (c’est le cas d’Alfred L. Kroeber 1952); l’intention de réduire sa portée et de l’ancrer ainsi dans une réalité plus cohérente et permanente, telle que pourrait être la structure sociale dans ses diverses articulations (Alfred Radcliffe-Brown 1968 et plus largement l’anthropologie sociale); la tentative de capturer dans les manifestations apparemment plus libres et arbitraires de la culture, que peuvent être les mythes, l’action de structures mentales d’un ordre psycho-biologique (Claude Lévi-Strauss 1958 et 1973 et plus largement le structuralisme). Plus récemment, la méfiance envers la culture a pris la forme même de son refus, souvent motivé par une clef politique. Comment continuer à s’appuyer sur la culture, si elle assume désormais le rôle de discrimination autrefois confié à la race? Plus la culture devient un terme d’usage social et politique, identifié ou mélangé à celui d’identité et se substituant à celui de race, plus des anthropologues ont décrété son caractère fallacieux et ont pensé à libérer la pensée anthropologique de cet instrument devenu trop dangereux et encombrant. Lila Abu-Lughod écrit en 1991 un essai intitulé Against Culture et les critiques du concept de culture refont surface dans le texte d’Adam Kuper, Culture, 1998 et 1999. Mais si l’anthropologie doit se priver de ce concept, par quoi le remplacera-t-elle? Est-il suffisant de se contenter de « pratiques » et de « discours » qu’Abu-Lughod a puisés chez Michel Foucault (1966)? C’est une chose de critiquer certains usages de la notion de culture, tels que ceux qui tendent à la confondre avec l’identité, c’en est une autre d’accepter le défi que ce concept présente à la fois par son caractère fluide et manipulable, et par les expansions fertiles dont il est capable. Par « pratique » et « discours », réussirons-nous, par exemple, à suivre l’expansion de la culture vers l’étude du comportement animal et à réaliser que nous ne pouvons plus restreindre la « science de la culture » dans les limites de l’humanité (Lestel 2003)? Presque dans le sens opposé, la culture jette également les bases de la recherche ethnographique au sein des communautés scientifiques, une enquête absolument décisive pour une anthropologie qui veut se présenter comme une étude du monde contemporain (Latour et Woolgar 1979). Et quel autre concept que celui de culture pourrait indiquer de manière appropriée le « tout complexe » (complex whole) de la culture globale (Hamilton 2016)? Qu’est-ce que l’Anthropocène, sinon une vaste et immense culture qui, au lieu d’être circonscrite aux limites de l’humanité, est devenue une nouvelle ère géologique (Zalasiewicz et al. 2017)? Bref, la « science de la culture », formulée en 1871 par Edward Tylor, se développe énormément aujourd’hui : la culture est l’utilisation de la brindille comme outil de capture des termites par le chimpanzé, de même qu’elle correspond aux robots qui assistent les malades, aux satellites artificiels qui tournent autour de la Terre ou aux sondes envoyées dans le plus profond des espaces cosmiques. Ces expansions de la culture sont sans aucun doute des sources de désorientation. Au lieu de se retirer et de renoncer à la culture, les anthropologues culturels devraient accepter ce grand défi épistémologique, en poursuivant les ramifications de cette notion ancienne, mais encore vitale, dynamique et troublante.
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