Academic literature on the topic 'Taux de change – Nouveaux pays industrialisés'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the lists of relevant articles, books, theses, conference reports, and other scholarly sources on the topic 'Taux de change – Nouveaux pays industrialisés.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Journal articles on the topic "Taux de change – Nouveaux pays industrialisés"

1

Mathieu, Catherine, and Henri Sterdyniak. "L'émergence de l'Asie en développement menace-t-elle l'emploi en France ?" Revue de l'OFCE 48, no. 1 (January 1, 1994): 55–106. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1994.48n1.0055.

Full text
Abstract:
Résumé Les pays de l'Asie du Sud- Est ont connu dans les deux dernières décennies un fort dynamisme économique et des taux de croissance de l'ordre de 7 %, qui contrastent avec la généralisation du chômage de masse et la faible croissance en Europe. Aussi certains ont accusé la politique commerciale agressive des pays d'Asie en développement d'être responsable des difficultés européennes, tandis que d'autres mettaient l'accent sur les facteurs internes de dynamisme de ces pays et voyaient dans leur émergence une chance à saisir pour l'Europe. Si les échanges de l'Asie en développement avec la CE ont crû rapidement, ils restent modestes et ne représentent en 1992 que 1,4 point du PIB communautaire pour les importations, 1 point du PIB pour les exportations. Toutefois, comme les importations sont réalisées à bas prix, elles évincent une part plus importante de la production européenne. En sens inverse, elles induisent des baisses de prix et des gains de pouvoir d'achat en Europe. Les pays d'Asie en développement, pris dans leur ensemble, ont un solde commercial globalement équilibré, mais sont excédentaires vis-à-vis de l'Europe et des Etats-Unis, et déficitaires vis-à-vis du Japon. Les investissements directs des firmes européennes dans cette région sont d'ampleur négligeable : les délocalisations passent surtout par des accords de sous-traitance. La sous-évaluation des monnaies des pays d'Asie en développement par rapport aux taux de change de PPA correspond à la fois à leur niveau de développement et à une stratégie visant à limiter les importations aux biens d'équipement indispensables et à inciter leurs producteurs à se tourner vers l'exportation. Cette stratégie s'est avérée gagnante. Mais elle permet à leurs partenaires de bénéficier d'importations à bas prix et d'exporter des biens d'équipement. Cependant l'émergence de cette zone a entraîné de fortes destructions d'emplois dans certains secteurs de l'industrie française. En tenant compte de leurs exportations, de leurs achats en France, de leur concurrence sur les marchés tiers, une évaluation macroé- conomique, réalisée avec le modèle Mosaïque, chiffre les pertes d'emplois en France à 190 000 ou 230 000, selon les hypothèses retenues. Les importations en provenance des pays à bas salaires évincent de leurs emplois les travailleurs non qualifiés et augmentent les inégalités sociales et le chômage dans les pays riches si aucune mesure de redistribution n'est prise. Aussi, une politique active de subvention aux secteurs et aux travailleurs directement concurrencés est-elle nécessaire. Par contre, la proposition consistant à remplacer des cotisations employeurs par une « TVA sociale » est illusoire. Il est erroné d'accuser ces pays de dumping monétaire, salarial, ou social. Une taxation spécifique des produits en provenance des pays à bas salaires serait foncièrement égoïste et injustifiable. L'Europe doit savoir accueillir les nouveaux pays industrialisés, permettre aux pays de l'Est et du Sud de suivre leur exemple, en même temps qu'elle doit retrouver elle-même une croissance plus satisfaisante. Cela nécessite une politique économique plus active (baisse des taux d'intérêt, relance économique) ; une réforme fiscale pour rapprocher le coût social du coût privé du travail (en particulier pour le travail non-qualifié) ; des mesures pour redistribuer aux travailleurs directement touchés par la concurrence des pays à bas salaires les gains que procure le commerce avec ceux-ci.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Couharde, Cécile, and Jacques Mazier. "La détermination des taux de change d’équilibre fondamentaux : une approche simplifiée." Économie appliquée 53, no. 3 (2000): 59–86. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.2000.1732.

Full text
Abstract:
L’objet de cet article est d’estimer, à partir d’une maquette simplifiée des échanges extérieurs, les taux de change d’équilibre fondamentaux des principaux pays industrialisés sur la période 1970-1998. Les résultats obtenus permettent de conclure que les taux de conversion des monnaies européennes en euro étaient proches de leur niveau d’équilibre et que le taux de change d’équilibre de la zone euros ne devrait pas être éloigné de un euro pour un dollar.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Vashchuk, Vsevolod, and Taras Kyryk. "CHANGEMENTS DE L’ULTRASTRUCTURE DE LA MUQUEUSE DU GROS INTESTIN LORS D’UNE PANCREATITE AIGUE." Scientific Journal of Polonia University 51, no. 2 (June 14, 2022): 332–36. http://dx.doi.org/10.23856/5139.

Full text
Abstract:
Parmi les patients atteints de pathologie abdominale aiguë qui ont été hospitalisés dans des hôpitaux chirurgicaux, environ 5% sont des patients atteints de pancréatite aiguë. De plus, au cours des dernières décennies, il y a eu une augmentation multiple du taux d'incidence. Selon de nombreuses études dans les pays industrialisés, l'incidence de la pancréatite aiguë est de l'ordre de 200 à 800 nouveaux cas de pancréatite aiguë pour 1 million d'habitants par an. Selon de nombreux chercheurs, l'un des principaux facteurs à l'origine de la pancréatite aiguë sévère est l'invasion de bactéries gram-négatives à partir du côlon, par translocation bactérienne pathologique. Ce mécanisme peut jouer un rôle majeur dans le développement de complications septiques – "la mort commence dans le côlon, qui, dans une pathologie abdominale aiguë, se transforme en un abcès non drainé". L’aticle présente les résultats de l’étude concernant les particularités de l’ultrastructure de la muqueuse du gros intestin chez les malades avec pancréatite aiguë. Sur la base de l’analyse de 75 microphotos il a été constaté que l’épicentre principal des changements destructifs se trouvait dans les couches externes de la muqueuse du côlon. Les changements signalés ont été qualifiés comme les signaux précurseurs du développement de la translocation bactérienne pathologique.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Fouet, Monique, and Françoise Milewski. "L'investissement en quête de financements." Revue de l'OFCE 36, no. 2 (March 1, 1991): 5–83. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1991.36n1.0005.

Full text
Abstract:
Résumé Les chocs politiques à répercussions économiques ont été nombreux depuis le début de l'année dernière ; les plus importants pour la conjoncture des pays de l'OCDE ont été la réunification de l'Allemagne, et la crise puis la guerre du Golfe. Les conjonctures en ont été plus ou moins déviées de leur cheminement. La réunification a évité à l'Allemagne de l'Ouest un ralentissement d'activité en 1990 et amoindri celui de bon nombre de pays européens. Les événements du Golfe ont au contraire précipité et temporairement amplifié le mouvement de repli des activités économiques dans la quasi totalité des pays industrialisés. De plus les politiques monétaires des grands pays s'étaient relâchées fin 1989 en réaction au mini-krach d'octobre ; trois trimestres plus tard, comme cela avait été le cas (mais de manière alors plus massive) après le relâchement consécutif au krach boursier d'octobre 1987, il s'en est suivi un rebond de la croissance. Enfin, les marchés ont bien souvent réagi très vite aux anticipations, de sorte que les effets ont parfois précédé les causes. Il en est allé ainsi de la hausse du prix du pétrole entre le mois d'août et le mois de novembre 1990, en partie motivée par l'anticipation de destructions liées à la guerre et qui finalement n'ont pas eu lieu. Il en fut de même des hausses des taux d'intérêt allemands par anticipation du coût de l'unification. Ces perturbations ont donné depuis l'été 1990 aux évolutions de court terme un caractère heurté qui risque de conduire à des interprétations erronées du passé et, partant, à de fréquentes révisions des tendances attendues pour les semestres à venir. Ainsi, à lire la chute des productions du second semeste 1990 comme la conséquence de la seule crise du Golfe, on risquerait de conclure que, la guerre étant finie, le redémarrage est partout imminent. Cela ne nous semble pas exact. Les économies occidentales étaient engagées au début de 1990 dans des retournements cycliques : pays anglo-saxons au seuil de récessions, pays européens au bord de ralentissements marqués. Ceux-ci se sont concrétisés par à coups. L'excès de croissance dû au relâchement monétaire a pris fin à l'été 1990 ; l'insuffisance de croissance due à l'attentisme lié au Golfe a pris fin en mars 1991 ; la croissance additionnelle due à la réunification allemande touchera à sa fin au cours des prochains mois. Une reprise technique pourrait être observée au printemps dans de nombreux pays, le cheminement sous-jacent étant retrouvé au troisième trimestre 1991 (sous réserve que n'interviennent pas de nouveaux chocs). Les économies anglo-saxonnes renoueraient alors avec une croissance modérée, le Japon avec de moindres tensions sur l'offre et les économies européennes autres que l'Allemagne avec une reprise plus vive. L'Allemagne atteindrait un point bas conjoncturel fin 1991. Ces évolutions de l'économie réelle se dérouleront sur fond d'inflation partout bien maîtrisée et de rééquilibrage des balances courantes, tout particulièrement entre les trois grands pays industrialisés. En conséquence, les politiques monétaires pourront se détendre et permettre de nouvelles baisses de taux d'intérêt. En France, le PIB ne progresserait que de 1,3 % en 1991. L'investissement cesserait de progresser plus vite que la consommation, à l'inverse des années récentes, bridé par une demande peu porteuse et une situation financière dégradée. La formation des stocks serait nettement ralentie et contribuerait négativement à la croissance. En 1992, la progression du PIB pourrait atteindre 3 % ; reprise de la demande et amélioration des profits grâce à l'ajustement des effectifs opéré en 1991 permettraient un ralentissement du coût salarial unitaire et une accélération de la croissance de la productivité et de l'investissement. La progression des importations serait un peu supérieure à celle des exportations. Faible déficit extérieur et nouveau ralentissement de l'inflation complètent l'image d'une croissance équilibrée, encore trop faible cependant pour que le chômage recule sensiblement, après la forte hausse de 1991.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Delessy, Henri, Frédéric Lerais, Sébastien Paris-Horvitz, and Henri Sterdyniak. "Après Maastrich : quelles politiques économiques en Europe ?" Revue de l'OFCE 43, no. 1 (January 1, 1993): 273–305. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.43n1.0273.

Full text
Abstract:
Résumé Le Traité de Maastricht pose avec acuité le problème de l'organisation de la politique économique en Europe, tant en ce qui concerne la phase de transition, qu'en ce qui concerne le fonctionnement d'une zone à monnaie unique. Sur le fond, deux points de vue s'opposent : pour les uns, la construction de l'Europe doit permettre la renaissance d'une politique économique active tournée vers la croissance. Pour les autres, au contraire, l'Europe doit être libérale. Les accords de Maastricht optent très clairement pour une politique économique « vertueuse », notamment en adoptant des critères rigoureux de dettes et de déficits publics et en mettant en place une Banque centrale indépendante. Les accords prévoient une phase transitoire durant laquelle la politique économique des différents pays sera dictée par la nécessité de satisfaire aux conditions qui permettront d'accéder à l'UEM. Cette phase intervient dans une période où les perspectives de croissance sont déjà médiocres. Actuellement, 10 pays sur 12 ne satisfont pas ces conditions et devraient pratiquer une politique économique plus restrictive. Ceci est difficilement justifiable pour certains pays qui, malgré une dette publique importante, ont un solde extérieur excédentaire. Ces critères imposent de plus une politique économique pro-су clique. L 'ajustement budgétaire requis par une application stricte des critères est extrêmement fort pour certains pays : 7, 5 points de PIB en Italie, 7 points en Belgique et en Grèce, 2,5 points en Irlande. Une simulation, réalisée à l'aide du modèle MIMOSA, montre que, si les pays concernés mettaient en œuvre une politique représentant la moitié de ce qui ést nécessaire, le taux décroissance du PIB de la CE serait plus bas de 0,3 % environ chacune des trois premières années et son niveau resterait inférieur de 1,4% à son niveau du compte central en 1999. Pour les pays concernés, cette politique aurait un effet récessif important ; l'objectif d'une dette publique à 60% du PIB en 1999 reste hors d'atteinte. La manière dont est organisée la convergence laisse mal augurer de l'organisation de la politique économique dans l'Union européenne. Le Traité prévoit une Banque centrale européenne (ВСЕ) indépendante, chargée avant tout de la stabilité des prix. La France ne retrouvera pas une influence sur sa politique monétaire mais l'abandonnera à des partisans de politiques rigoureuses. Les pays n'auront plus à leur disposition les armes du taux d'intérêt et du taux de change, mais n'auront plus à se soucier directement de leur solde extérieur, ni à craindre les anticipations défavorables des spéculateurs. Il y a là un degré de liberté utile mais aussi un risque potentiel que chaque pays pratique une politique trop expansionniste. En réaction, le Traité impose des limites contraignantes à la dette et au déficit publics, sans tenir assez compte des considérations conjoncturelles ou structurelles, qui peuvent rendre nécessaire que ces barrières soientfranchies, temporairement ou durablement. L 'accord de Maastricht peut contribuer à terme à impulser la croissance en Europe, mais, dans son état actuel, il ne prévoit pas une coordination satisfaisante de la politique économique en Europe entre la ВСЕ responsable de la politique monétaire et les treize détenteurs de pouvoir budgétaire. De nouveaux accords, instituant la coordination de l'ensemble des instruments de politiques économiques, sont donc nécessaires. On ne pourra faire l'économie d'un débat de fond sur l'organisation et les objectifs de /apolitique économique en Europe.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

internationale de l'OFCE, Division économie, and Département analyse. "Sur un nuage. Perspectives 1999-2000 pour l'économie mondiale." Revue de l'OFCE 71, no. 4 (November 1, 1999): 7–83. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1999.71n1.0007.

Full text
Abstract:
Résumé L'économie mondiale a retrouvé son calme après la bourrasque financière de l'année 1998. La croissance mondiale devrait être de 3,0 % en 1999, puis de 3,5 % en 2000, après 2,3 % en 1998. Les échanges industriels redeviennent beaucoup plus dynamiques et devraient progresser au rythme de 9 % l'an d'ici fin 2000 (contre 4 % l'an depuis début 1998). La reprise de la croissance mondiale ainsi que l'accord retrouvé des producteurs devrait maintenir le prix du pétrole aux alentours de 20 dollars le baril (contre 10 dollars en début d'année). La vigueur de la reprise mondiale induirait un certain relèvement de l'inflation (de l'ordre de 0,5 point entre 1999 et 2000 aux États-Unis et en Europe), mais celui-ci serait limité par les pressions concurrentielles sur les marchés des biens et du travail. La vigilance de la politique monétaire entraînerait une hausse des taux d'intérêt de court terme de 1 point environ aux États-Unis et en Europe entre la mi-1999 et la fin 2000. Le ciseau de croissance attendu entre les États-Unis et l'Europe ne s'est pas encore produit au premier semestre 1999, où les États-Unis ont continué à jouir d'une croissance de plein-emploi, sans inflation tandis que l'Europe connaissait un passage à vide de la mi-1998 à la mi-1999, en particulier en Allemagne et en Italie. Cette disparité a fortement pesé sur le cours de l'euro. Toutefois, l'Europe devrait connaître une forte reprise industrielle au second semestre 1999, où le rythme de croissance annuel du PIB atteindrait 4 %. Favorisée par des taux d'intérêt qui ne se relèveraient que lentement et une politique budgétaire neutre, impulsée par le développement des nouvelles technologie, la croissance de la zone euro pourrait être de 3 % en 2000. Le ralentissement de la croissance a été de faible durée au Royaume-Uni, dont l'économie repart malgré une livre surévaluée et des taux d'intérêt élevés. En sens inverse, après un second semestre 1999 vigoureux, l'économie américaine devrait connaître un certain ralentissement en 2000. La Bourse devrait reculer et le taux d'épargne des ménages devrait remonter. La politique économique empêcherait que ce ralentissement ne débouche sur une franche récession. Le ciseau de croissance entre les États-Unis et l'Europe permettrait une certaine remontée de l'euro. La croissance japonaise a fortement bénéficié au premier semestre 1999 du plan de relance budgétaire. Cette amélioration des perspectives de croissance, a provoqué de fortes hausses de la Bourse et du yen. Le niveau excessif du yen fragilise la reprise japonaise, qui sera cependant soutenue par le rebond enregistré en Asie. Aussi, la croissance du Japon devrait rester modérée et le yen devrait revenir à un niveau plus raisonnable. Les taux de change des pays émergents se sont stabilisés, même si des doutes persistent sur la solidité du peso argentin et du yuan chinois. L'année 1999 vu le retour d'une vive croissance dans plusieurs des pays industrialisés d'Asie (en particulier en Corée), alors que l'Amérique latine reste plongée dans la récession. Les PECO traversent une phase transitoire de résorption des déséquilibres issus d'une croissance rapide tandis que la Russie connaît un certain rebond et bénéficie de la dépréciation du rouble. L'économie mondiale continue à vivre sous deux épées de Damoclès : la surévaluation des Bourses, en particulier de la Bourse américaine et le déficit extérieur américain. Le déficit américain commencerait à se réduire avec l'inversion des écarts de conjoncture à l'échelle mondiale. L'hypothèse optimiste faite ici est celle d'un atterrissage en douceur de la bulle financière ; les marchés limiteraient leurs exigences de rentabilité, ce qui éviterait un fort réajustement à la baisse des cours boursiers, qui entraînerait une baisse de la consommation et une entrée en récession aux États-Unis.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

des, Département, Monique Fouet, Odile Chagny, Naaman Khoury, Olivier Passet, Christine Rifflart, Françoise Milewski, Bruno Coquet, Jean-Marc Daniel, and Hervé Péléraux. "Conflits d'intérêts." Revue de l'OFCE 42, no. 4 (November 1, 1992): 5–75. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1992.42n1.0005.

Full text
Abstract:
Résumé Les blocages monétaires et financiers que l'on pouvait au printemps espérer voir rapidement levés ont persisté partout dans le monde industrialisé. Les dérèglements qui s'ensuivent sont d'autant plus vifs que la confrontation a pris le pas sur les velléités de coopération internationale. Aux Etats-Unis, la reprise s'est déroulée jusqu'à l'été 1992 selon un schéma usuel en termes de chronologie mais d'une ampleur inhabituellement faible. Elle s'est interrompue à l'été du fait notamment que la baisse des « fed funds » n'est pas parvenue à entraîner celle des autres taux d'intérêt de manière suffisamment puissante. Ce n'est guère avant le début 1993 que l'économie retrouvera le chemin d'une croissance lente. Au Japon, le dégonflement de la bulle spéculative met en relief le surinvestissement et alourdit le poids des dettes. Le plan de relance, destiné à parer aux risques de déflation avant de pouvoir espérer provoquer une véritable croissance, risque de n'avoir que des effets limités. En Allemagne, face à la réalité des tensions inflationnistes, la Bundesbank n'assouplira pas spontanément sa politique avant la mi-1993. Elle pourrait toutefois être contrainte de le faire avant sous la pression des événements. En effet aussi longtemps que les taux d'intérêt allemands resteront à un niveau trop élevé pour les partenaires européens, et au-delà pour les Etats-Unis, les turbulences sur les marchés des changes et les marchés financiers menacent de dégénérer en véritables effondrements. Tant que les taux d'intérêt allemands n'auront pas baissé de manière significative, les pays européens qui s'infligent par ailleurs pour nombre d'entre eux des plans d'austérité budgétaire traverseront au mieux une stagnation, au pire une récession. Dans un tel contexte c'est une logique de parts de marché qui sera à l'œuvre, non de dynamique européenne. En France, le climat économique au début de septembre 1992 témoigne d'une dégradation de l'activité. Un rebond s'était manifesté au premier trimestre, comme dans les autres pays, mais il fut éphémère. Les entreprises compriment de plus en plus leurs budgets d'investissements et la confiance des consommateurs se dégrade à nouveau. Les agrégats monétaires se tassent, après s'être un peu étendus. Faute de détente financière, la croissance française ne pouvait en tout état de cause dépasser 2 % en 1992. Les désordres monétaires de septembre accentuent le marasme ambiant et l'année 1992 se terminera par un repli d'activité. La formulation d'une prévision à la mi-septembre est périlleuse. Parmi les choix qui s'ouvrent aujourd'hui, on peut faire celui de reporter dans le temps la réalisation de l'hypothèse de révision de la politique économique allemande et décaler ainsi la reprise de l'activité qui en découle. Cela conduit à décrire une croissance française qui ne s'opérerait qu'à partir du milieu de 1993 et qui atteindrait 2 % en moyenne annuelle. Elle est fondée sur une reprise modérée de la consommation des ménages, une croissance décalée de l'investissement des entreprises, une progression des importations et des exportations allant de pair, et une politique budgétaire qui ne comprime pas les dépenses en deçà de la progression du PIB en valeur. Faible hausse des prix et maintien d'un excédent commercial en découlent. Montée du chômage également, que seule l'intensification du traitement social permettra de contenir. Le risque est cependant, par ce parti pris, d'adopter un schéma moyen, qui décrit les mécanismes en œuvre et non les ruptures auxquelles ceux-ci peuvent conduire. Les désordres monétaires et financiers actuels, s'ils se prolongent sans révision des politiques économiques, rendent plus crédible le risque de déflation où le poids croissant de l'endettement des agents limite leurs dépenses courantes et où les réajustements monétaires bouleversent les parts de marché. La croissance française serait alors bien plus faible. Inversement, si les autorités allemandes sont contraintes à un revirement plus précoce et pas seulement symbolique, il n'est pas exclu d'envisager pour 1993 une croissance plus franche.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Ghosh, Ratna, and Jaswant Guzder. "Re-bordering Immigrant and Refugee Identities in Quebec’s Multicultural Society: The Case of South Asian (SA) Youth." Comparative and International Education 40, no. 2 (September 1, 2011). http://dx.doi.org/10.5206/cie-eci.v40i2.9177.

Full text
Abstract:
Re-bordering is an aspect of globalization. Borders have become impervious to national, political and even cultural boundaries. All regions of the world are permeable to political, economic, cultural, social, environmental and epidemic factors. People’s identities and identifications are no longer seen as being stable and fixed, but rather- they are constantly in a state of flux. Canada is a country of immigrants and the last census (2006) put the number of visible minority people at 16.20% of a population of nearly 34 million people (Statistics Canada, 2007). Canada is known as a country with a broad immigration policy and one of the top destinations for immigrants. Canada is also seen as a leader in refugee protection and ranks first among the G8 major industrialized countries in the number of refugee status claimants per capita of its population. In 2001, the Immigration Act of 1976 was replaced by the Immigration and Refugee Protection Act (IRPA) (Bill-11), at which point Canada began to accept approximately 25,000 refugees a year. OECD figures indicate that in 2008, 34,800 people sought asylum in Canada. Since 9/11 there has been a significant change in how cultural and religious minorities, especially those from certain parts of the world, are viewed. People from South Asia 1 more if they are identifiable as Muslims – are viewed with suspicion. Globalization and international migration, as well as refugees from the wars in Afghanistan and Sri Lanka2 have been bringing people from the sub-continent of India to Western countries in larger numbers than ever before. South Asians (SAs) are the largest source of immigration in Canada, and in fact, one of the fastest growing immigrant groups in North America. This trend is not likely to change given the need for immigrants for a graying population and a below sustainable birthrate. Many SAs come to Quebec which has around 80,000 people with origins in the sub-continent, and they are mainly concentrated in Montreal. “Retracer les frontières ” est un aspect de la globalisation. A travers les frontières, les bornes nationales, politiques et même culturelles sont devenues imperméables. Toutes les régions du monde sont perméables aux facteurs politiques, économiques, culturels, sociaux, environnementaux et épidémiques. Les notions d’identités et d’identifications du genre humain ne sont, désormais, plus considérées comme étant stables et fixes, mais plutôt sont-elles constamment en état de fluctuation. Le Canada est un pays d’immigrants, et le dernier recensement (2006) a avancé le nombre des minorités visibles à 16,20% d’une population de près de 34 millions d’habitants (Statistics Canada, 2007). Le Canada est reconnu comme un pays ayant une vaste politique migratoire et est l’une des destinations préférées des immigrants. Le Canada est également perçu comme un leader dans la protection des réfugiés et occupe la première place parmi les grands pays industrialisés du G8, dans le nombre des revendicateurs du statut de réfugié et par habitant dans sa population. En 2001, la Loi sur l’Immigration de 1976 a été remplacée par la Loi sur l’Immigration et la Protection des Réfugiés (LIPR) (Projet de loi-11), à un tel point que le Canada a commencé à accepter environs 25 000 réfugiés par an. Les données de l’OECD indiquent qu’en 2008, 34 800 personnes ont cherché asile au Canada. Depuis le 11 Septembre, un changement significatif a été constaté dans la manière dont les minorités culturelles et religieuses, particulièrement celles qui proviennent de certaines parties du monde, sont perçues. Les habitants d’Asie du Sud, davantage s’ils sont Musulmans, sont regardés avec suspicion. La globalisation et la migration internationale, ainsi que les réfugiés des guerres en Afghanistan et au Sri Lanka, ont entraîné des gens en plus grand nombre que jamais, du souscontinent de l’Inde vers les pays occidentaux. Les Sud-Asiatiques (SA) représentent la source la plus importante de l’immigration canadienne, et en fait, l’un des groupes d’immigrants à la croissance rapide, en Amérique du Nord. Cette tendance n’est pas susceptible de changer, compte tenu de la nécessité des immigrants pour compenser à une population vieillissante et à un taux de naissance en dessous de la moyenne. Beaucoup de SA vont au Québec qui compte environ 80 000 habitants originaires du sous-continent, et ils sont principalement concentrés à Montréal.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles

Dissertations / Theses on the topic "Taux de change – Nouveaux pays industrialisés"

1

Micu, Marian. "Le contenu informationnel des options sur les taux de change." Paris 1, 2005. http://www.theses.fr/2005PA010006.

Full text
Abstract:
Le but de cette thèse de doctorat est de proposer une analyse systématique des méthodes utilisées pour l'extraction des anticipations à partir des taux de change des pays émergents. Nous comparons les méthodes introduites par Shimko (1993), Madan et Milne (1994), Malz (1996), Melick et Thomas (1997) et Bliss et Panigirtzoglou (2002). Dn plus, nous proposons une nouvelle méthode basée sur l'interpolation locale cubique Hermite de la fonction des volatilités implicites. Notre analyse empirique se focalise sur trois aspects principaux. Premièrement, nous testons s'il y existe une différence significative entre les fonctions de densité de probabilité estimées avec des méthodes différentes. Deuxièmement, nous vérifions la précision des méthodes dans l'approximation des prix observés des options. Troisièmement, nous testons la stabilité des méthodes aux changements mineures des prix des options. Nos résultats indiquent que la méthode de l'interpolation cubique Hermite est la plus précise pour l'approximation des prix observés des options.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Boitout, Nicolas. "Modélisation de la dynamique des taux de change avec application aux marchés émergents." Orléans, 2004. http://www.theses.fr/2004ORLE0505.

Full text
Abstract:
L'objectif de cette thèse est d'appréhender la dynamique des devises des pays émergents sous un angle microstructurel et quantitatif, et en particulier les crises de changes chroniques. Une conjoncture macroéconomique domestique dégradé peut conduire à une crise, cependant, la date des crises demeure essentiellement indéterminée à la lecture des fondamentaux. Il est donc central d'étudier le mécanisme de coordination des acteurs de marché pour prévoir avec précision une crise. Dans une première partie de cette thèse, nous montrons que ce mécanisme de coordination peut être à l'origine de nombreuses caractéristiques statistiques des devises majeures. Dans la seconde partie de la thèse, nous étudions certains modèles économétriques sur les devises émergentes, et enfin, le rôle des cambistes dans le succès d'une attaque spéculative est illustré dans une microsimulation qui permet d'identifier les variables de marché clés pour le timing d'une crise.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Latinier, Arnaud. "Les indicateurs avancés de crises de change dans les pays émergents." Rennes 1, 2006. http://www.theses.fr/2006REN1G003.

Full text
Abstract:
Au regard de l'intensification des crises, prévoir les crises de change est devenu un objectif essentiel. Ainsi, la thèse a pour object de développer un outil opérationnel capable de mieux anticiper ces crises. La première partie dresse tout d'abord une typologie des modèles théoriques de crises de change (première, deuxième et troisième génération). L'objectif est de comprendre l'articulation et la dynamique des crises, afin de mettre en évidence les indicateurs susceptibles d'accroître leur prévision. Chaque génération apporte un éclairage nouveau, mais à posteriori, dans la mesure où les faits ont successivement infirmé les modèles de générations antérieures. Cette partie permet néanmoins de choisir et justifier un ensemble d'indicateurs. La deuxième partie analyse ensuite les crises d'un point de vue empirique. En appréciant une large batterie de variables, les systèmes d'indicateurs avancés offrent alors une nouvelle voie de recherche appliquée. Cette partie passe en revue deux étapes nécessaires à la mise en place d'un système d'alertes avancées. Elle définit tout d'abord la crise de change (la variable à expliquer). Ensuite, elle synthétise et analyse graphiquement les meilleurs indicateurs avancés des modèles empiriques (les variables explicatives). La troisième partie développe enfin une méthodologe économétrique permettant de disposer d'un modèle d'indicateurs avancés de crises de change. Après avoir passé en revue différentes méthodes de la littérature, un modèle logit est développé. Les résultats montrent que les variables les plus significatives sont un écart positif du taux de change effectif réel par rapport à sa tendance, une une hausse du ratio M 2 sur réserves de change (variations yoy), une augmentation des réserves de change ( variations yoy avec décalage de 6 mois), des baisses de ces mêmes réserves (variations mom) et des exportations (varaitions yoy). Finalement, d'autres tests vérifient la robustesse des résultats et évaluent la capacité prédictive du modèle
Regarding the intensification of crises, forecast currency crises became an essential objective. Thus, the thesis has the aim of developing an operational tool able to better anticipate these crises. First of all, the first part draws up a typology of theorical models of currency crises (first, second ant third generation). The goal is to understand the articulation and the dynamics of crises, in order to highlight the indicators suitable for increase their forecast. Each generation brings a new lighting, but a post lighting, insofar as the facts successively cancelled the models of former generations. Nevertheless, these part make it possible to choose and justify a whole of indicators. The second part analyses then the crises from a more empirical point of view. By appreciating a broad battery of variables, early warning systems then offer a new way for apply research. These part reviews two stages necessary to build an early warning system. It defines first of all the currency crise ( the explained variable). Then, it synthesizes and analyses graphiclly the best advanced indicators of the empirical models (the explanotory variables). Finally, the third part develops an econometric methodology making it possible to have an early warning system of currency crises. After having review various methods of the litterature, a logit model is developed. The results show that the most significant variables are a positive variation of the real effective exchange rate compared to its trend, a rise of M2 to exchange reserves (yoy variations), an increase of exchange reserves (yoy variations with 6 months lags), the fall of these same reserves (mom variations) and the fall of exports (yoy variations). Finally, others tests check the robustness of the results and evaluate the predictive capacity of the model
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Naamane, Adil. "Indicateurs d'alerte des crises financières : construction et application aux économies émergentes." Pau, 2007. http://www.theses.fr/2007PAUU2013.

Full text
Abstract:
Dans cette étude doctorale, notre but était de construire une batterie d’indicateurs qui soit efficace pour prévoir l’arrivée d’une crise financière. Nous nous sommes basés pour le choix des variables à tester sur, d’un côté, plusieurs études théoriques et pratiques qui nous ont semblé importantes et qui ont marqué la littérature économique concernant les crises financières et d’un autre côté, sur une analyse des principales crises qui ont touché les économies émergentes. Nous avons réalisé plusieurs tests sur les variables jugées importantes en utilisant différentes méthodes. Notre intérêt s’est porté également sur l’étude d’un pays qui n’a pas été touché par la crise financière, en l’occurrence la Chine, afin d’évaluer le risque d’être touché par une crise dans le futur. Cette étude nous a permis de tester la capacité des indicateurs d’alerte à anticiper les crises financières et à mieux évaluer les risques futurs
In this doctoral study, our purpose was to construct a battery of indicators which is efficient to anticipate the arrival of a financial crisis. We were based on the choice of variables to test on several theoretical and practical studies which seemed to us important and which marked the economic literature concerning financial crises on the one hand, and on an analysis of main crises which touched the emergent economies on the other hand. We accomplished several tests on variables considered as important by using different methods. Our interest also carried on the study of a country which was not touched by financial crisis, in this case the China, to evaluate the risk of being touched by a crisis in future. This study allowed us to test the capacity of the warning indicators to anticipate financial crises and to better evaluate future risks
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Aflouk, Nabil. "Régimes de change, taux de change d'équilibre et croissance économique." Paris 13, 2012. http://www.theses.fr/2012PA131016.

Full text
Abstract:
Dans un contexte d’ouverture croissante des économies, il est pertinent de s’interroger sur le choix optimal du régime de change pour les pays émergents. Notre étude empirique de la relation entre le régime de change et la croissance nous a conduits à conclure à l’absence de lien univoque entre le régime de change et la croissance. Plus précisément, il n’y aurait pas de régime de change meilleur en tout lieu et en tout temps. A l’issue de ces réflexions, il est apparu qu’un niveau approprié de taux de change accompagné du choix d’un régime de change adéquat sont consubstantiels à de meilleures performances économiques. A cette fin, après avoir estimé le taux de change réel d’équilibre en se basant sur un modèle FEER, nous avons conduit une analyse économétrique non linéaire des effets des désajustements de change sur la croissance. Nous avons constaté que cet effet dépend de la nature et de l’ampleur du désajustement de change. Pour les pays émergents, l’effet sur la croissance est positif pour les sous-évaluations de petite taille et négative pour les grandes sous-évaluations. En revanche pour les pays avancés, la sous-évaluation a un effet positif même au-delà du seuil estimé. Les surévaluations du taux de change ont des effets négatifs sur la croissance. Cet impact asymétrique des désajustements de change sur la croissance souligne l’importance de la politique de change sur la croissance. Des politiques de change appropriées qui limitent la surévaluation de la monnaie pourrait être utilisée pour promouvoir la croissance économique.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Avallone, Nathalie. "Taux de change réels et dynamique de la spécialisation internationale : une application à huit pays émergents." Paris 1, 2001. http://www.theses.fr/2001PA01A080.

Full text
Abstract:
Les années quatre-vingt ont été marquées par la montée en puissance des économies émergentes. Ce phénomène a bouleversé les spécialisations internationales des pays industrialisés et a remis en cause les positions " acquises " par les pays développés, en particulier dans des secteurs intensifs en main d'oeuvre non qualifiée tels que, par exemple, le textile, les jouets. Cette situation s'est traduite par un accroissement des déséquilibres commerciaux bilatéraux des pays riches par rapport aux nouveaux pays industrialisés notamment d' Asie. Ainsi, durant les années quatre-vingt et le début des années quatre-vingt-dix, l'excédent des échanges de la France s'est détérioré vis-à-vis de l'Indonésie tandis que les déficits se creusaient en particulier avec la Corée, la Thai͏̈lande et la Malaisie. Certes, la situation de l'hexagone est sans commune mesure avec les déficits des Etats-Unis par rapport aux nouveaux pays industrialisés d'Asie. La détérioration des échanges de l'Union Européenne avec les économies d' Asie était préoccupante : sur toute la période de 1986 à 1991, le commerce de l'Union européenne des douze avec ces pays était déficitaire (Besson & Lantéri, 1994). . .
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Hervé, Karine. "Une nouvelle approche du taux de change d'équilibre à partir des équations du commerce extérieur : une application aux grands pays industrialisés et aux nouveaux états membres de l'Union européenne." Paris 13, 2004. http://www.theses.fr/2004PA131022.

Full text
Abstract:
L'objet de cette thèse est de calculer des taux de change d'équilibre des principaux pays industrialisés (Etats-Unis, zone euro, Japon et Royaume-Uni) et des nouveaux états membres (NEM) de l'Union européenne (UE). A partir d'une analyse critique des théories du taux de change d'équilibre, nous privilégions, tout en l'enrichissant, l'approche par les équations du commerce extérieur. Les apports de la thèse se situent aux niveaux empirique et méthodologique. Premièrement, nous développons une méthode de calcul visant à respecter la contrainte sur les taux de change bilatéraux et à minimiser l'écart entre les cibles fixées ex ante et celles réalisées ex post. Deuxièmement, nous proposons des estimations d'élasticités du commerce extérieur tenant compte des asymétries à long terme entre pays ainsi que de la spécificité de la zone euro agrégée. Troisièmement, nous analysons et nous quantifions l'impact des soldes courants sur la mesure des taux de change d'équilibre au travers d'une application sur les nouveaux pays membres de l'UE. A l'issue de ce travail, nous montrons que les monnaies des grands pays industrialisés se caractérisent en 2003 par de forts mésalignements traduisant l'ampleur de leurs déséquilibres courants. En particulier, l'importance du déficit courant américain se reflète dans une forte surévaluation du dollar. Concernant les NEM, nous soulignons les risques d'une entrée rapide dans l'euro. En effet, il apparaît opportun que ces pays gardent une certaine marge de manœuvre en termes de déficits public et courant eu égard à leurs forts besoins d'investissement
The purpose of this PhD thesis is to estimate the equilibrium exchange rates for the major industrialised countries (the United States, the euro area, Japan and the United Kingdom) and the new Member States of the European Union (EU). Drawing on a critical analysis of the literature on equilibrium exchange rates, we focus on the approach based on trade equations and enrich it. The contribution of the thesis is both empirical and methodological. First, we develop a computation method that aims to adhere to the bilateral exchange rate constraint and minimise the gap between the target rates set ex ante and those observed ex post. Second, we estimate external trade elasticities that take due account of the long-term country asymmetries and of the specificities of the aggregated euro area. Third, we analyse and quantify the impact of current account balances on equilibrium exchange rates, using an application on the new EU Member States. We derive from this computation an analysis that highlights the large misalignments experienced by the nominal exchange rates of major currencies, which reflect the magnitude of the current account imbalances in these economies. The huge current account deficit of the United States has resulted in particular in a high overvaluation of the dollar. As far as the new EU Member States are concerned, the risks stemming from a rapid integration in the euro area should be highlighted. It seems therefore all the more appropriate that these countries keep some leeway with respect to their fiscal and current imbalances, given their huge financing needs
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Viaud, François. "Politique monétaire américaine non conventionnelle et pays émergents : dynamique des taux de change et des flux de capitaux." Thesis, Bordeaux, 2019. http://www.theses.fr/2019BORD0110.

Full text
Abstract:
La mise en place de la politique monétaire non conventionnelle en 2008 aux États-Unis a coïncidé avec d'importants mouvements de capitaux et de taux de change dans les pays émergents. Ces derniers ont accusé la banque centrale américaine d'adopter une politique « d'appauvrissement du voisin » et de créer ces effets de report. En 2013, à la suite de l'annonce du ralentissement graduel du rythme de cette politique monétaire, certains pays émergents ont subi d'importantes crises financières. Dans ce contexte, cette thèse se propose d'étudier dans quelle mesure la politique monétaire non conventionnelle de la Réserve fédérale américaine a induit des effets de report en termes de mouvements de capitaux et de taux de change. Alors que la normalisation de cette politique monétaire est entamée, il est primordial de comprendre les implications internationales des décisions de la Réserve fédérale pour pouvoir contenir les risques potentiels. Tout d'abord, nous étudions les mécanismes et leurs effets sur les pays émergents dans le cadre d'une revue de la littérature. Nous montrons que la politique monétaire de la Réserve fédérale a bien été responsable d'effets de report. Ensuite, nous révélons, de façon empirique, que les conséquences présentent une certaine hétérogénéité dans le temps, en fonction des modalités d'intervention de la banque centrale américaine, ainsi que selon les pays. Nous établissons qu'il n'y a pas de réelle symétrie entre la phase expansionniste et celle de normalisation. De ce fait, la normalisation n'apparaît pas entrainer des reflux de capitaux dans les pays émergents. Finalement, nous nous intéressons aux moyens dont disposent les pays émergents pour limiter les effets de report. Nous montrons que les contrôles de capitaux et les politiques macroprudentielles peuvent permettre de réduire les mouvements de capitaux. Plus précisément, l'efficacité des contrôles de capitaux est conditionnée par leur accumulation. Plus le pays en est doté, plus il limite les effets de report. L'efficacité de la politique macroprudentielle dépend quant à elle de la qualité des institutions dans le pays émergent et de l'intensité de la politique monétaire américaine
The implementation of the U.S. unconventional monetary policy in 2008 coincided with massive capital inflows and exchange rate appreciation for emerging markets. They implicate the Federal Reserve to pursue a « Beggar-thy-neighbor » policy and to create spillovers. In 2013, following the announcement of the « Tapering », some emerging markets suffered from significant financial crises. In this context, this thesis intends to study how the U.S. unconventional monetary policy led to capital flows and exchange rate movements spillovers. As the normalization of this monetary policy is initiated, understanding the international implications of the Federal Reserve's decisions is essential to contain potential risks. For this purpose, we firstly study mechanisms and their impacts on emerging countries by a literature review. We show that the Fed monetary policy caused capital flows and exchange rate spillovers in the last decade. Then, we reveal empirically that the impacts exhibit heterogeneity over time, depend on implementation modalities of the U.S. central bank as well as on the countries. We establish that there is no real symmetrical impacts between accommodative and normalization periods. As a result, the normalization would not lead to capital outflows in emerging countries. Finally, we examine the means that emerging countries can adopt to limit spillovers. We demonstrate that capital controls and macroprudential policies can be efficient to reduce capital inflows. More precisely, the effectiveness of capital controls is conditioned by their accumulation. The more the country adopts it, the more it limits spillovers. Considering macroprudential policies, the intensity of the U.S. monetary policy and the quality of the emerging countries' institutions are two main determinants of their effectiveness
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Lucotte, Yannick. "Etudes des interactions entre les stratégies de ciblage d'inflation et leur contexte institutionnel : Application aux économies émergentes." Electronic Thesis or Diss., Orléans, 2012. http://www.theses.fr/2012ORLE0508.

Full text
Abstract:
La présente thèse analyse les interactions entre les stratégies de ciblage d’inflation et leur contexte institutionnelau sein des économies émergentes. Plus précisément, les investigations empiriques menées dans le cadre de cettethèse visent à étudier le rôle du cadre institutionnel dans la conduite et l’efficacité de cette stratégie de politiquemonétaire. Pour cela, nous procédons en deux étapes. Dans un premier temps, nous considérons le cadreinstitutionnel comme exogène à l’adoption du ciblage d’inflation et analysons dans quelle mesure ce cadre a pujouer un rôle dans les performances macroéconomiques des pays émergents cibleurs inflation. Ainsi, après avoirposé les bases conceptuelles du ciblage d’inflation et mis en évidence le rôle des pré-requis économiques etinstitutionnels dans le choix des économies émergentes d’adopter cette stratégie de politique monétaire (chapitre1), nous montrons qu’un certain nombre de conditions institutionnelles ont pu renforcer l’efficacité du ciblaged’inflation en termes de stabilité des prix (chapitre 2). Puis, dans un second temps, nous nous plaçons postadoptionet considérons le cadre institutionnel comme endogène à l’adoption du ciblage d’inflation. L’objectifvisé est alors d’analyser la réponse des autorités des économies émergentes à l’adoption de ce cadre de politiquemonétaire. Nous montrons ainsi que l’adoption du ciblage d’inflation exerce un effet disciplinant sur la conduitede la politique budgétaire, en incitant notamment le gouvernement à intensifier ses efforts de mobilisation desrecettes publiques (chapitre 3). Enfin, nous analysons la politique de change des pays émergents cibleursd’inflation et montrons que la poursuite simultanée d’une cible officielle d’inflation et d’une cible implicite dechange peut être contreproductive en termes de performances macroéconomiques, surtout lorsque cette gestiondu change est motivée par des considérations de stabilité financière (chapitre 4). D’où l’importance pour lespays émergents souhaitant adopter une stratégie de ciblage d’inflation de conduire en amont des réformesstructurelles visant à développer leur marché bancaire et financier
This thesis deals with the interactions between inflation targeting strategies and their institutional framework inemerging economies. More precisely, empirical investigations conducted in this thesis aim to study the role ofthe institutional framework in the conduct and efficiency of inflation targeting. To this end, we proceed in twosteps. First, we consider the institutional framework as exogenous to inflation targeting adoption and analyzewhether this framework has impacted macroeconomic performance of inflation targeting countries. Thus, afterlaying the conceptual background of inflation targeting and showing the importance of economic andinstitutional prerequisites in the choice of emerging countries of adopting this monetary policy strategy (chapter1), we show that some institutional conditions can strengthen the performance of inflation targeting countries interms of inflation level and volatility (chapter 2). Then, in a second step, we consider the institutionalframework as endogenous to inflation targeting and analyze the response of authorities to the adoption of thismonetary policy strategy. The first result that emerges is that the adoption of inflation targeting provides strongincentives to government for improving fiscal discipline, especially the collection of domestic tax revenue(chapter 3). Finally, we analyze the exchange rate policy of inflation targeting emerging economies and showthat the pursuit of two nominal targets, inflation and exchange rate, can be counterproductive in terms ofmacroeconomic performance, more particularly when this exchange rate management is motivated by financialstability considerations (chapitre 4). Hence the importance for inflation targeting candidates of conductingstructural reforms to increase financial development
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Boukrami, Othmane. "Les effets de la diversification sur le risque de change non couvert par les marchés financiers : estimation de la rentabilité du portefeuille dans un système d'informatio optimal." Thesis, Lyon 3, 2011. http://www.theses.fr/2011LYO30024.

Full text
Abstract:
Dans les conditions actuelles du marché, les entreprises dans les pays émergeants ont le choix entre une dette à court terme en monnaie locale et un financement à long terme en devise forte provenant de sources internationales pour financer leurs investissements à long terme. Ceci crée un gap de taux ou de change. Cette thèse se situe dans la continuité des travaux de recherche qui ont déjà étudié la question de la diversification des risques de change dans les marchés financiers matures. A la différence des approches existantes, cette recherche se concentre sur les monnaies des pays émergeants pour lesquels il n’existe pas ou peu d’instruments de couverture du risque de change et de taux. Le modèle proposé repose sur une conception fondamentalement différente des modèles de risque existants, cherchant à atténuer les risques internes grâce à la diversification du portefeuille, plutôt que par l’adéquation entre l'offre et la demande. Ceci en étudiant à la fois les corrélations entre les monnaies des pays des marchés émergeants constituées dans un portefeuille composé de monnaies des pays africains, asiatiques, sud-américains et d’Europe de l’Est ainsi que l’effet de la diversification sur la réduction du risque de marché. Le choix des monnaies n’a pas une incidence significative sur les résultats du moment que les limites régionales proposées sont respectées. L’objectif principal de cette thèse est de contribuer à la spécification et à l’identification d’un modèle de diversification des risques tout en démontrant que la constitution d’un portefeuille diversifié et non couvert des produits dérivés de change sur les monnaies des marchés émergents est une activité lucrative à long terme. En s’appuyant sur un Système d’Information performant, le model proposé tente de démontrer l’effet qu’auraient de tels produits de couverture sur la réduction du risque de crédit de l’emprunteur et par conséquent celui des bailleurs de fonds. Afin d’atteindre cet objectif, les différents risques liés à ces activités ont été définis tout en choisissant les méthodes pour une gestion efficace de ces risques ainsi que la modélisation d’expositions hypothétiques créées par cette activité. L’impact de la réduction de l’exposition au risque de marché par l’usage des produits de couverture du risque de change et de taux, sur le risque de crédit des entreprises dans les pays émergeants a aussi été modélisé. Les résultats de la simulation proposée montrent qu’une gestion optimale des risques de changes et de taux générés, à travers l’offre de couvertures sur les monnaies des pays émergeants, peut être une activité lucrative pour les banques car l’atténuation des risques peut se faire en diversifiant efficacement le portefeuille
In current market conditions, companies in emerging markets have the choice between a short-term debt in local currency and a long-term hard currency financing from international sources to finance their long-term investments. This practice would create either an interest rate gap or a currency gap. As an extent of previous researches and studies covering the question of currency risks diversification in mature financial markets, this thesis is quite distinctive from the existing literature as it focuses on emerging market currencies for which there are little or no hedging options of currency and interest rate risks. The proposed model is based on a fundamentally different approach from existing risk models, seeking to mitigate risks internally through portfolio diversification, rather than by matching supply and demand. This, by analyzing both correlations between emerging market currencies in a portfolio composed of African, Asian, South American and Eastern Europe currencies and the effect of diversification on market risk reduction. The main objective of this thesis is to contribute to the specification and the identification of a risk diversification model while demonstrating that the establishment of a diversified portfolio of emerging market currencies not covered by the commercial banks is a lucrative business over the long-term. With an efficient information system, the proposed model attempts to demonstrate the effect that such hedging products would have on reducing the credit risk of borrowers and hence the lenders. To achieve this aim, the different risks associated with these activities have been identified while choosing the methods for their effective management as well as the modeling of hypothetical exposures created by this activity. The impact of reducing market risk exposure through the usage of interest rate and currency hedging products on the credit risk rating of companies in emerging countries has also been modeled. The current research claims that the choice of currencies does not significantly impact the results as long as the proposed regional limits are respected. The simulation’ results show that managing a diversified currency portfolio under an optimal risk management guidelines can be a lucrative business for banks as the risk mitigation can be effectively done through portfolio diversification
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
More sources
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography