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Journal articles on the topic 'Taux sans risque'

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MacPherson, M., M. de Groh, L. Loukine, D. Prud'homme, and L. Dubois. "Prévalence du syndrome métabolique et de ses facteurs de risque chez les enfants et les adolescents canadiens : Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007-2009) et cycle 2 (2009-2011)." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 36, no. 2 (February 2016): 37–45. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.36.2.03f.

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Abstract:
Introduction Nous avons étudié la prévalence du syndrome métabolique (SMet) et de ses facteurs de risque ainsi que l’influence du statut socioéconomique chez les enfants et les adolescents canadiens. Méthodologie Nous avons inclus dans notre étude les 1228 répondants de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007-2009) et cycle 2 (2009-2011), âgés de 10 à 18 ans et ayant fourni un échantillon de sang à jeun. Nous avons utilisé les définitions consensuelles du SMet proposées par la Fédération internationale du diabète (FID) pour les enfants et adolescents (10 à 15 ans) et pour les adultes (16 ans et plus). Nous avons mesuré la prévalence du SMet et de ses facteurs de risque ainsi que les différences en fonction du statut socioéconomique au moyen de tests du χ2. Résultats La prévalence du SMet était de 2,1 %. Le tiers (37,7 %) des répondants présentaient au moins un facteur de risque, les plus répandus étant l’obésité abdominale (21,6 %), un faible taux de C-HDL (19,1 %) et un taux de triglycérides élevé (7,9 %). Cette combinaison d’obésité abdominale, de faible taux de C-HDL et de taux élevé de triglycérides correspondait à 61,5 % des cas de SMet. Les participants des ménages de la tranche supérieure de revenu et bénéficiant d’un niveau de scolarité élevé présentaient la plus faible prévalence d’un ou de plusieurs facteurs de risque du SMet, d’obésité abdominale et de faible taux de C-HDL. Conclusion La prévalence du SMet (2,1 %) s’est révélée inférieure à celle mesurée auparavant pour le Canada (3,5 %) et les États-Unis (4,2 % à 9,2 %), sans doute en raison de l’application stricte des critères de la FID pour l’étude du SMet. Le tiers des enfants et des adolescents canadiens présentaient au moins un facteur de risque de SMet. Comme le risque de SMet augmente avec l’âge, ces estimations de la prévalence, couplées à une prévalence nationale de l’obésité d’environ 10 % chez les jeunes, laissent entrevoir un accroissement du risque de SMet et d’autres maladies chroniques chez les jeunes Canadiens.
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2

Fathi, Afshin, Mehrdad Mirzarahimi, and Homa Farajkhah. "Réponse à un schéma chimiothérapeutique administré à des enfants atteints de LAL à cellules pré-B à risque élevé selon le protocole COG." Canadian Oncology Nursing Journal 31, no. 3 (July 22, 2021): 334–38. http://dx.doi.org/10.5737/23688076313334338.

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Abstract:
Objectif : La présente étude a pour but d’examiner la réponse à un schéma chimiothérapeutique administré à des enfants atteints de LAL à cellules pré-B à risque élevé selon le protocole COG. Méthode : L’étude transversale porte sur 55 enfants traités selon le protocole du groupe d’oncologie pédiatrique (mieux connu sous le nom de Children’s Oncology Group ou COG), de septembre 2010 à février 2015, et évalue les résultats du schéma chimiothérapeutique. Résultats : Durant la première semaine suivant le traitement, le taux de rétablissement complet a été de 76,4 %. Les taux de survie après trois ans et cinq ans étaient respectivement de 85,5 % et de 81 %. Le taux de rechute après le premier épisode de rémission a été de 20 % et le taux de mortalité consécutif à cette rechute a été de 50 %. Trente pour cent de l’ensemble des décès ont eu lieu durant la période d’induction. Dans tous les cas, une septicémie en est la cause. Conclusion : Les résultats indiquent que le taux de survie a augmenté. Il est donc possible d’améliorer le taux de survie en optant pour le protocole COG et en contrôlant les infections chez les patients, et ce, sans égard au groupe de risque.
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3

Gollier, Christian. "Valorisation des investissements ultra-longs et dÉveloppement durable." Articles 92, no. 4 (July 12, 2017): 667–701. http://dx.doi.org/10.7202/1040502ar.

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Abstract:
En faisons-nous assez pour les générations futures? Cette question est sous-jacente à de nombreuses questions économiques actuelles, comme celles de la réduction de la dette, de la réforme des retraites, de la lutte contre le changement climatique, de la préservation des ressources naturelles, des investissements d’infrastructure ou de la fiscalité de l’épargne par exemple. Notre responsabilité sociale envers les générations futures se traduit en termes économiques par le taux d’actualisation, qui donne une valeur au futur relativement au présent, et qui détermine l’arbitrage présent/futur des agents économiques. Si on reconnaît qu’une société court-termiste utilise un taux d’actualisation trop élevé, comment déterminer le niveau désirable de ce taux? Dans cet article, je synthétise les importants développements scientifiques récents sur ce sujet. Étant donné la baisse tendancielle de nos anticipations de croissance et les fortes incertitudes sur les évolutions longues de notre société, je recommande un taux sans risque de deux fois le taux de croissance anticipé de la consommation (pour actualiser des cash flows engendrés sur les horizons inférieurs à 20 ans) à 1 % (pour des maturités au-delà de 100 ans). La prime de risque devrait aussi avoir une structure par terme, s’étalant de 1 % à court terme jusqu’à 3 % pour le long terme.
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4

Koupparis, Anthony J., Jeremy P. Grummet, Antonio Hurtado-Coll, Robert H. Bell, Nicholas Buchan, Larry Goldenberg, and Martin E. Gleave. "Radical prostatectomy for high-risk clinically localized prostate cancer: a prospective single institution series." Canadian Urological Association Journal 5, no. 6 (April 15, 2013): 156. http://dx.doi.org/10.5489/cuaj.762.

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Abstract:
Objective: The objective of this paper is to report on the pathologicand biochemical progression-free outcomes of patients whounderwent radical prostatectomy for high-risk localized prostatecancer.Methods: Data was collected prospectively from 299 patients whounderwent radical prostatectomy for high-risk clinically localizedprostate cancer by 2 surgeons at a single institution. High risk wasdefined as 1 or more of 3 adverse factors: prostate-specific antigen(PSA) >20, biopsy Gleason score 8 to 10 and clinical stage T3. PSArecurrence was defined as PSA >0.4 ng/mL or any salvage therapy.Results: Median age was 63.3 years (46.1-75.9). Median followupwas 4.7 years (range 0.5-17.3 years). PSA at diagnosis was>20 ng/mL in 31.4%. Biopsy Gleason score was 8 to 10 in 66.9%.Clinical stage was T3 in 24.4%. 81.6% of patients had a singlebaseline risk factor, 15.7% had 2 risk factors and 2.7% had all 3risk factors. Neoadjuvant therapy was administered to 184 patients(61.5%). Pathologic stage was organ-confined in 39.6%, specimenconfinedin 26%, non-specimen-confined in 26.4%, and 8% hadlymph node positive disease. Overall survival, cancer-specificsurvival and biochemical progression-free survival was 99%,99.67% and 70.2%, respectively. Univariate analysis showed thatPSA at diagnosis, percentage of cores positive and number of riskfactors were predictors of PSA recurrence (p < 0.05). Multivariateanalysis showed that PSA at diagnosis was an independent predictorof PSA recurrence (p < 0.05).Conclusion: Radical prostatectomy is associated with favourablebiochemical progression-free, clinical and overall survival inselected men with high-risk localized prostate cancer, and shouldtherefore be considered an option in these patients. Baseline PSA>20 ng/mL is a significant independent predictor of PSA recurrence.Objectif : L’objectif de cet article est de faire rapport sur les résultatsquant à la survie sans progression pathologique et biochimique despatients ayant subi une prostatectomie radicale pour traiter uncancer de la prostate localisé à risque élevé.Méthodologie : Les données ont été recueillies de manièreprospective chez 299 patients ayant subi une prostatectomieradicale réalisée par 2 chirurgiens dans un même établissementpour traiter un cancer de la prostate à risque élevé cliniquementlocalisé. Un risque élevé était défini comme au moins 1 des 3facteurs négatifs suivants : taux d’antigène prostatique spécifique(APS) > 20, score de Gleason de 8 à 10 à la biopsie, stade cliniqueT3. Une récidive avec anomalie de l’APS a été définie comme untaux d’APS > 0,4 ng/mL ou le recours à tout traitement de sauvetage.Résultats : L’âge médian était de 63,3 ans (46,1 à 75,9). Le suivimédian était de 4,7 ans (0,5 à 17,3 ans). Le taux d’APS au momentdu diagnostic était > 20 ng/mL chez 31,4 % des patients. Le scorede Gleason à la biopsie était de 8 à 10 dans 66,9 % des cas. Lestade clinique était de T3 dans 24,4 % des cas; 81,6 % des patientsprésentaient un seul facteur de risque au départ, 15,7 % présentaient2 facteurs de risque et 2,7 % présentaient les 3 facteurs de risque.Un traitement néoadjuvant a été administré à 184 patients(61,5 %). Le stade pathologique était confiné à l’organe dans39,6 % des cas, confiné à l’échantillon dans 26 % des cas, et nonconfiné à l’échantillon dans 26,4 % des cas; 8 % des patientsprésentaient une atteinte des ganglions lymphatiques. La survieglobale, la survie spécifique au cancer et la survie sans progressionbiochimique étaient de 99 %, 99,67 % et 70,2 %, respectivement.L’analyse univariée a montré que le taux d’APS au moment dudiagnostic, le pourcentage de carottes biopsiques positives et lenombre de facteurs de risque étaient des facteurs prédictifs derécidive avec anomalie de l’APS (p < 0,05). L’analyse multivariéea montré que le taux d’APS au moment du diagnostic était unfacteur prédictif indépendant de récidive avec anomalie de l’APS(p < 0,05).Conclusion : La prostatectomie radicale est associée à unesurvie sans progression biochimique, une survie clinique et unesurvie globale favorables chez des patients sélectionnés atteintsd’un cancer de la prostate localisé à risque élevé, et devrait êtreconsidérée comme une option de traitement chez ces patients.Un taux d’APS au départ > 20 ng/mL est un facteur de prédictionindépendant significatif de récidive avec anomalie de l’APS.
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Ji, Eun-Gu. "A study of the structural risk factors of homelessness in 52 metropolitan areas in the United States." International Social Work 49, no. 1 (January 2006): 107–17. http://dx.doi.org/10.1177/0020872806059407.

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Abstract:
English The findings of this multiple regression study show that among structural risk factors the poverty rate is strongly associated with the homelessness rate in the model. The findings also show that reducing the poverty rate of the homeless should be the policy priority. French Les résultats de cette étude de régression multiple démontrent que le taux de pauvretéparmi les facteurs de risque structurels est intimement lié, dans le modè le, au taux d'itinérance. Il en résulte que la réduction du taux de pauvretéest une prioritéde la politique à adopter avec les sans-abri. Spanish Los resultados de este estudio de regresió n múltiple muestran que el porcentaje de pobreza entre los factores de riesgo estructural está fuertemente asociado con el porcentaje de personas sin hogar. Los resultados del estudio indican que la reducció n del porcentaje de pobreza es algo prioritario en la política para la gente sin hogar.
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Yan, Bin, Zongyang Sun, Henry Fields, and Lin Wang. "La canine maxillaire incluse augmente le risque de résorption radiculaire des dents adjacentes : un problème de proximité anatomique." L'Orthodontie Française 86, no. 2 (June 2015): 169–79. http://dx.doi.org/10.1051/orthodfr/2015014.

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Abstract:
Introduction : Notre objectif est d’étudier la fréquence, la localisation et l’étendue des résorptions, ainsi que les facteurs de risque de ces résorptions radiculaires associées aux canines incluses (RRACI) dans une population de patients chinois qui, contrairement aux caucasiens, présentent de façon prédominante des canines incluses en ectopie vestibulaire. Méthodes : Des cone beam (CBCT) de 170 sujets chinois (âge 12–30 ans; moyenne 14,5 ans) présentant des canines incluses (101 en position vestibulaire et 69 en position palatine) ont été comparés à ceux de 170 patients d’âge et de sexe équivalents sans canine incluse. Tous les cone beam furent analysés grâce à un logiciel par un seul évaluateur. La fréquence, la localisation et l’étendue des RRACI ont été évaluées sur les incisives centrales et latérales maxillaires, ainsi que sur la 1re prémolaire maxillaire. Afin d’identifier les facteurs de risques des RRACI, les sujets présentant des canines incluses ont été séparés en deux groupes (avec et sans résorption radiculaire). Pour chaque dent, dix variables ont été mesurées et comparées pour chaque groupe puis soumise à un test statistique de régression logique binaire. Résultats : En comparant avec le groupe contrôle et le côté indemne d’inclusion canine, les résorptions radiculaires étaient significativement plus présentes chez les sujets comportant les canines incluses et du côté de l’impaction (P < 0,001), avec un taux de prévalence respectif de 27 %, 18 % et 10 % sur l’incisive latérale maxillaire, l’incisive centrale et la 1re prémolaire. Affectant essentiellement le tiers apical, les RRACI, lorsqu’elles sont présentes, peuvent aussi atteindre la pulpe dentaire dans 36 % des incisives latérales maxillaires, 57 % des incisives centrales maxillaires et 0 % des premières prémolaires. Les différentes variables associées à la proximité radiculaire des dents adjacentes (présentant ou non des résorptions) à la canine incluse montrent des résultats différents selon les sites d’inclusion (quadrants), tandis que le stade de développement de la canine représente un facteur de risque significatif de résorption pour l’incisive centrale maxillaire et l’incisive latérale. Aucune différence significative de RRACI n’a été mise en évidence entre les sujets présentant des canines incluses en ectopie vestibulaires ou palatines. Le facteur de proximité entre la couronne de la canine et la racine dentaire, quelle qu’elle soit, représente le facteur de risque prédominant des RRACI. Une relation de proximité < 1 mm aboutissait à un taux de résorption radiculaire plus significatif comparée à une relation de proximité ≥ 1 mm. Les Odd ratios étaient de 9,9; 3,7 et 5,9 pour l’incisive latérale maxillaire, l’incisive centrale et la première prémolaire respectivement. Conclusions : Les canines maxillaires incluses augmentent le risque de résorption radiculaire des dents adjacentes (incisives et premières prémolaires). La proximité (<1 mm) entre la canine incluse et une racine adjacente est le facteur de risque de résorption radiculaire le plus significatif, que ce soit dans la population chinoise ou caucasienne.
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Wu, Jianhong. "Possibilité d’intensification des efforts de dépistage et de recherche de contacts pour prévenir les nouvelles éclosions de COVID-19 attribuables à des variants plus transmissibles." Relevé des maladies transmissibles au Canada 47, no. 7/8 (July 8, 2021): 363–72. http://dx.doi.org/10.14745/ccdr.v47i78a06f.

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Abstract:
Contexte : Lorsque les interventions de santé publique sont assouplies après plusieurs jours de baisse du nombre de cas de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), il est essentiel de déterminer les stratégies potentielles pour assouplir les restrictions tout en atténuant le risque d’une nouvelle vague de variants préoccupants plus transmissibles. Nous avons estimé les améliorations nécessaires aux interventions en santé publique pour une réouverture partielle de l’économie tout en évitant les pires conséquences d’une nouvelle éclosion, associées à des variants préoccupants plus transmissibles. Méthodes : Un modèle dynamique de transmission a été utilisé pour quantifier les conditions auxquelles les interventions de santé publique combinées doivent répondre pour rouvrir l’économie sans risque d’éclosion importante. Ces conditions sont celles qui maintiennent le taux de reproduction de contrôle en dessous de l’unité, tout en tenant compte d’une augmentation de la transmissibilité due aux variants préoccupants. Résultats : Il a été possible de déterminer des combinaisons de la proportion de personnes exposées au virus qui sont retracées et mises en quarantaine avant de devenir infectieuses, la proportion de personnes symptomatiques confirmée et isolée et les taux de contact quotidiens individuels nécessaires pour s’assurer que le taux de reproduction de contrôle demeure inférieur à l’unité. Conclusion : Notre analyse indique que le succès des mesures restrictives, notamment les décrets de confinement et les fermetures, offre une fenêtre d’opportunité étroite pour intensifier les efforts de détection des cas et de recherche des contacts afin d’empêcher une nouvelle vague associée à la circulation de variants préoccupants plus transmissibles, comme en témoigne la réduction du nombre de cas.
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Jacquet, J., G. Catala, J. P. Machiels, and A. Penaloza. "Neutropénie fébrile aux urgences, stratification du risque et conditions du retour à domicile." Annales françaises de médecine d’urgence 9, no. 3 (February 17, 2019): 173–83. http://dx.doi.org/10.3166/afmu-2019-0133.

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Abstract:
La neutropénie fébrile (NF) est une situation fréquemment rencontrée aux urgences avec un taux de mortalité non négligeable variant de 5 à 40 %. Cette variabilité importante met en avant l’importance de stratifier le risque afin de permettre un traitement ambulatoire per os de certains patients à faible risque. En plus du MASCC (The Multinational Association for Supportive Care in Cancer) score, d’autres outils permettent d’évaluer ce risque ou sont à l’étude dans ce but, tels que le dosage de la CRP, la procalcitonine ou encore le score CISNE. Après une prise en charge rapide aux urgences incluant l’administration sans délai d’un traitement adéquat, la poursuite de l’antibiothérapie per os à domicile est envisageable chez les patients à faible risque. La combinaison amoxicilline–acide clavulanique et ciprofloxacine est le plus souvent recommandée, mais la moxifloxacine ou la lévofloxacine en monothérapie peuvent également être utilisées pour les patients traités à domicile. Le retour à domicile permet de réduire fortement les coûts engendrés par l’hospitalisation, de diminuer le risque d’infection nosocomiale et d’améliorer la qualité de vie des patients avec NF à faible risque. Dans cette optique, plusieurs critères doivent être remplis, et une discussion avec le patient reste primordiale à la prise de décision. Parmi ceux-ci, nous retiendrons notamment un score MASCC supérieur à 21, une durée attendue de neutropénie inférieure à sept jours, l’accord du patient et de son entourage ainsi que la proximité entre le domicile et un service de soin adapté.
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Reibel, N. "L’existence d’une hyperphagie boulimique influence le choix de la technique opératoire en chirurgie de l’obésité." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 98–99. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.263.

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Abstract:
On distingue trois catégories d’interventions en chirurgie bariatrique les techniques restrictives, comme l’anneau gastrique ajustable (AGA) ou la gastroplastie verticale calibrée (GVC), réduisent la capacité de l’estomac et freinent mécaniquement le passage du bol alimentaire, – les techniques mal absorptives pures, qui sont abandonnées en raison du risque de carences gravissimes,- les techniques mixtes, comme le court circuit gastrique (CCG) ou la gastrectomie en manchon (GM) ; elles associent restriction et mal digestion, provocant des modifications des sécrétions hormonales digestives induisant des effets satiétogène et anorexigène. L’existence d’une hyperphagie boulimique (HB) est un facteur de risque de reprise pondérale quel que soit le type d’intervention [3]. En raison d’une morbi-mortalité post-opératoire immédiate quasi nulle, l’AGA reste très pratiqué en France. les résultats à dix ans retrouvent pour certain un taux d’échec de 50 % [2], lié à des complications, favorisées par l’HB, nécessitant une conversion de technique chirurgicale. Parmi les 196 patients opérés d’une GCV entre 1994 et 2005 à Nancy, 50 % présentaient une HB. Malgré une psychothérapie préopératoire, le taux d’échec à dix ans était de 20 %, dû à la récidive d’HB responsable de complications, nécessitant une réintervention. Parmi les techniques mixtes, le taux d’échec de la GM à cinq ans varie de 15 à 25 %, en partie lié à une dilatation du tube gastrique, favorisée par l’HB, nécessitant une réintervention. Après CCG, en cas de reprise pondérale liée à une récidive de l’HB, dans la majorité des cas, la prise en charge psychothérapeutique permet de retrouver l’efficacité du montage chirurgical sans réopérer, contrairement à la GM ou aux techniques restrictives devenues contre indiquées pour nous en cas d’HB [1]. Le rôle du psychiatre au sein de l’équipe multidisciplinaire de chirurgie bariatrique est essentiel pour le choix de la technique opératoire et maintenir son efficacité au long court.
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Jordan, Bertrand. "Les survivants d’Hiroshima/Nagasaki et leur descendance." médecine/sciences 34, no. 2 (February 2018): 171–78. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/20183402016.

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Abstract:
Après les bombardements atomiques subis par les villes d’Hiroshima et de Nagasaki, un suivi à long terme des survivants irradiés et de leur descendance a été mis en place et se poursuit encore aujourd’hui. Ces études très sérieuses effectuées sur des dizaines de milliers de personnes et publiées dans des centaines d’articles montrent une augmentation modérée de l’incidence des cancers chez les survivants irradiés, avec un impact limité sur leur espérance de vie (une année au plus). Aucun effet délétère statistiquement significatif n’a pu être mis en évidence chez la descendance de ces personnes (malformations, mutations, taux de mortalité). Ces données sont à l’origine des normes de radioprotection actuelles ; elles relativisent le risque sanitaire des radiations sans pour autant s’appliquer à des situations complexes comme un accident de centrale nucléaire.
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Volk, C., and J. C. C. Joret. "Paramètres prédictifs de l'apparition des coliformes dans les réseaux de distribution d'eau d'alimentation." Revue des sciences de l'eau 7, no. 2 (April 12, 2005): 131–52. http://dx.doi.org/10.7202/705193ar.

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Abstract:
L'isolement sporadique de coliformes sur certains réseaux de distribution en période chaude et en absnce de tout épisode décelable de contamination (défaut de traitement, post-contamination) laisse supposer que la présence de ces germes dans l'eau pourrait être associée à la présence d'un biofilm important à la surface des canalisations. Cette hypothèse a pu être vérifiée lors de cette étude, réalisée sur différents réseaux de la banlieue parisienne. Ce travail a mis en évidence une relation entre la fréquence d'observation des coliformes sur les sites du réseau et le dépassement de seuils critiques pour quatre paramètres: - le niveau de salissure bactériologique de l'eau évalué par le dénombrement de la flore bactérienne planctonique totale par microscopie en épifluorescence - la température - la consommation de matière organique biodégradable (CODB) - la concentration en chlore libre résiduel. Le degré d'exposition des sites d'un réseau de distribution a pu être estimé par comptabilisation des dépassements des seuils critiques pour ces quatre paramètres. Trois niveaux de risques croissants (sans risque, faiblement exposé et exposé) ont été établis correspondant à des fréquences de plus en plus importantes d'apparition des coliformes sur les sites du réseau de distribution. Pour une semaine donnée, le calcul de la moyenne des dépassements simultanés des seuils critiques enregistrés sur l'ensemble des sites a permis de définir quatre niveaux de risques moyens d'apparition des coliformes sur l'ensemble des sites (minimum, non négligeable, critique et maximum) en relation avec des observations de coliformes de plus en plus fréquentes sur le réseau. Il a aussi été possible de définir un taux de chlore à appliquer sur un site afin de diminuer le niveau de contamination bactérienne de l'eau et par conséquent réduire le risque d'apparition des coliformes sur ce site.
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Schwegler and Puric. "Mammakarzinom: Was brachten adjuvante Therapien nach Ablatio? Überblick über unsere Ergebnisse über >= 20 Jahre." Praxis 91, no. 38 (September 1, 2002): 1541–51. http://dx.doi.org/10.1024/0369-8394.91.38.1541.

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Abstract:
Ce travail présente les résultats de 626 patientes qui ont subi une ablation mammaire avec irradiation loco-régionale consécutive. Chez 49.5% (310/626), le traitement s'est limité à une irradiation loco-régionale. 32.8% (205/626) ont été traitées par tamoxifène et 17.7% (111/626) par chimiothérapeutique adjuvante avec ou sans tamoxifène. La classification TN a été basée sur les résultats anatomo-pathologiques. L'âge médian était de 59 ans (25-91), la médiane du temps d'observation de 180 mois (60-265). Le taux de récidive locale était de 7.1% et de métastases à distance de 40.4%. 35.6% des patientes sont décédées des conséquences de la tumeur primaire et 20.3% d'une autre cause. La survie tumorale spécifique était de 76% sans adénopathies axillaires, de 55% en cas d'atteinte de 1 à 3 ganglions lymphatiques et de 30% en cas d'atteinte de plus de 3 ganglions. Un profil de risque rétrospectif a permis de déterminer le status des ganglions lymphatiques, l'invasion vasculaire et la taille initiale de la tumeur comme facteurs significatifs et pronostiques. En leur présence, le taux de récidive locale augmente de deux à six fois. On observe des différences importantes des résultats selon le traitement chez les collectifs à haut risque avec une survie tumorale spécifique à 20 ans de 26 à 47% et une différence statistiquement significative en faveur du groupe traité par chimiothérapie. La comparaison de la survie tumorale spécifique à 20 ans est de 65% à 72% si l'on exclut les facteurs de risque cités auparavant. Une différence statistique n'est de loin pas atteinte (p = 0.8) entre les diverses modalités thérapeutiqes des groupes à faible risque. Une attention spéciale est accordée à l'évaluation des ganglions axillaires. 59.6% (248/626) des patientes n'avaient initialement pas de métastases ganglionnaires, 76.2% (189/248) n'ont pas développé de métastases à distance. Chez 78.4% (149/190), on s'est contenté d'une irradiation loco-régionale. Dans 60.4% (378/626), l'histologie axillaire était positive. 48.7% (184/378) des patientes n'avaient pas de métastases à distance. 19.6% (36/184) ont reçu une chimiothérapie adjuvante, 49.4% (91/184) ont été traitées, en plus, par tamoxifène alors que l'on s'est contenté chez 31% (57/184) d'une irradiation loco-régionale. Lorsque 1 à 3 ganglions étaient positifs, chez 58.4% (108/185), une dissémination n'a été constatée ni cliniquement ni radiologiquement. Il est possible que c'est grâce à l'efficacité de la chimiothérapie et du tamoxifène que seulement 38.2% (13/34), respectivement 34.3% (23/67), ont développé des métastases à distance. Contrairement, en cas d'atteinte >= 4 ganglions: 76.2% (48/63) des patientes sous chimiothérapie et 85.1% (23/27) avec invasion vasculaire ont développé des métastases à distance. On ne peut pas exclure un effet contraire au but du traitement. Ces chiffres illustrent le fait qu'une atteinte axillaire peut être l'expression d'une généralisation ultérieure mais ne doit pas être le signe avant-coureur d'une diffusion tumorale. Les complications post-thérapeutiques de notre collectif se sont révélées faibles. Le taux d'infarctus du myocarde n'était pas plus élevé. On n'a pas constaté de lésions nerveuses dues à l'irradiation. Il n'y a aucune raison de renoncer aux avantages d'une radiothérapie postopératoire en raison d'effets secondaires potentiels.
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Fortin, Mario. "Les politiques d’accès à la propriété résidentielle ont-elles contribué à la crise du crédit aux États-Unis1 ?" Articles 31, no. 1 (November 28, 2012): 99–125. http://dx.doi.org/10.7202/1013133ar.

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Abstract:
Ce texte propose une recension critique des événements qui ont déclenché la crise financière de 2007-2008 afin d’évaluer le rôle des politiques d’accès à la propriété du gouvernement américain. En 1994, le président américain annonçait la dont le but était d’élever le taux de propriétaires occupants au pays, particulièrement celui des défavorisés, et confiait au U.S. Department of Housing and Urban Developmen le soin de développer, en partenariat avec l’industrie financière et tout ce qui gravite autour du milieu immobilier, des produits hypothécaires levant les obstacles à l’octroi de financement hypothécaire aux défavorisés. Parallèlement, le fut modifié de manière telle que les banques furent forcées de démontrer qu’elles avaient fait preuve de créativité pour augmenter le financement en milieu défavorisé. En outre, les Fannie Mae et Freddie Mac, qui achètent la moitié des hypothèques américaines avec une garantie gouvernementale implicite, ont été obligées d’octroyer des proportions minimales de financement aux défavorisés. Pour satisfaire ces exigences, on assista à une baisse généralisée des critères d’obtention du crédit. Avec la politique d’argent facile de la Banque de réserve fédérale qui s’est accentuée à partir de 2003, des problèmes d’agence importants sur le réseau bancaire parallèle où ces prêts à risque étaient distribués sont apparus. Les intérêts des courtiers en hypothèques qui négociaient les prêts, des prêteurs hypothécaires spécialisés qui les autorisaient, des grandes banques d’investissement qui les titrisaient et des agences de notation qui en évaluaient le risque ont convergé vers une prise de risque excessive. Cependant, ce texte soutient que sans les exigences imposées par le gouvernement américain, la qualité du crédit n’aurait sans doute pas été détériorée à ce point et la crise n’aurait pas atteint l’ampleur qu’elle a connue.
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Beyer-Berjot, L. "Tumeurs précoces du rectum : résection endoscopique ou chirurgicale transanale ?" Côlon & Rectum 13, no. 3 (August 2019): 124–27. http://dx.doi.org/10.3166/cer-2019-0090.

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Abstract:
La prise en charge des tumeurs précoces du rectum (adénomes et adénocarcinomes classés usT1N0) est importante à connaître du fait de leur fréquence accrue. Le risque d’envahissement ganglionnaire étant faible (0 à 8%), l’exérèse locale est la résection de référence pour les tumeurs classées Tis et T1sm1, et une option séduisante pour les tumeurs T1sm2. La résection chirurgicale transanale par TEM (transanal endoscopic microsurgery) et la dissection sous-muqueuse (ESD) endoscopique sont les 2 techniques de référence pour les adénocarcinomes précoces. Avec des taux d’exérèse complète respectifs de 88,5% et 84%, la TEM et l’ESD sont recommandées indifféremment dans cette indication par l’Association Européenne de Chirurgie Endoscopique (EAES). Seules deux études monocentriques, rétrospectives et de faibles effectifs ont comparé ces deux techniques sans mettre en évidence de différence. Une étude nationale prospective est actuellement en cours.
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BOCQUIER, F., and G. CAJA. "Production et composition du lait de brebis : effets de l’alimentation." INRAE Productions Animales 14, no. 2 (April 16, 2001): 129–40. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2001.14.2.3734.

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Abstract:
Le niveau d’alimentation est un des facteurs d’élevage qui affecte la production et la composition du lait chez la brebis laitière. La production laitière augmente avec le niveau d’alimentation et inversement, alors que les effets sur la composition du lait sont moins nets. Le taux butyreux du lait est généralement corrélé négativement au bilan énergétique des brebis, alors que le taux protéique est corrélé positivement avec celui-ci : un niveau d’alimentation élevé diminue généralement la teneur en matières grasses du lait et augmente légèrement la teneur en protéines. La distribution de grandes quantités de concentrés, qui est un moyen simple d’augmenter l’apport d’énergie dans la ration, risque de provoquer une chute des taux butyreux et protéique et, secondairement, entraîne une réorientation des flux d’énergie vers le dépôt de gras corporel. Lorsque la brebis n’a pas atteint son potentiel de production, l’augmentation de la teneur protéique de la ration augmente la production de protéines du lait, mais sans modification du taux protéique du lait. L’utilisation de certains nutriments tels que les matières grasses ou les acides aminés protégés semble intéressante comme moyen d’accroître les teneurs en matières grasses et/ou protéiques du lait, mais peu d’expériences ont été effectuées sur brebis laitières et l’intérêt de ces nutriments est encore mal connu. Dans les conditions pratiques d’élevage de brebis laitières, généralement alimentées en groupes, les effets de l’alimentation sont souvent masqués par d’autres facteurs d’élevage connus pour modifier eux-mêmes la composition du lait. Il est donc nécessaire de prendre en compte la variabilité individuelle (stade de lactation notamment) pour définir la stratégie d’alimentation qui permette de maîtriser la composition du lait collecté.
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Gbongué, Florent. "Amélioration de la méthodologie de construction de la courbe des taux sans risque dans la zone UEMOA." Assurances et gestion des risques 86, no. 2-3 (2019): 127. http://dx.doi.org/10.7202/1068504ar.

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Kwan, M. Y., K. P. Arbour-Nicitopoulos, E. Duku, and G. Faulkner. "Profils de multiples comportements à risque pour la santé des étudiants universitaires et leurs liens avec la santé mentale : utilisation de l’analyse des classes latentes." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 36, no. 8 (August 2016): 183–91. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.36.8.03f.

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Abstract:
Introduction Les campus universitaires et collégiaux sont sans doute les derniers milieux au sein desquels il est possible d’aborder de façon globale la question de la santé d’une grande proportion de la population de jeunes adultes. Il est important que les promoteurs de la santé saisissent en quoi consistent les difficultés collectives auxquelles font face les étudiants et qu’ils comprennent mieux les modèles plus larges de comportements liés au mode de vie qui se manifestent au cours de cette période de la vie. L’objectif de notre étude a été de déterminer des catégories de comportements à risque pour la santé modifiables et d’étudier la relation entre ces catégories et divers paramètres relevant de la santé mentale au sein d’un vaste échantillon d’étudiants universitaires canadiens. Méthodologie Des étudiants de premier cycle (n = 837, âge moyen = 21 ans) de l’Université de Toronto ont répondu à l’enquête National College Health Assessment (NCHA) (évaluation nationale de la santé dans les collèges) qui comprend environ 300 éléments, dont des évaluations de l’état de santé, de la santé mentale et des comportements à risque pour la santé des étudiants. Nous avons réalisé une analyse des classes latentes pour relever des profils en fonction de huit comportements à risque pour la santé connus (consommation de marijuana, consommation d'autres drogues illégales, rapports sexuels à risque, tabagisme, excès occasionnel d’alcool, mauvaise alimentation, inactivité physique, manque de sommeil). Résultats Nous avons obtenu un modèle à trois catégories axé sur les profils de comportement des étudiants : étudiants « typiques », « à risque élevé » et « relativement en bonne santé ». Nos résultats ont par ailleurs montré que les étudiants à risque élevé ont déclaré souffrir d’un niveau de stress considérablement plus élevé que celui des étudiants typiques (χ2 [1671] = 7,26; p < 0,01). Conclusion Les étudiants les plus susceptibles d’adopter de multiples comportements à risque pour la santé ont fait état d’une moins bonne santé mentale, particulièrement en ce qui concerne le stress. Bien que l’on doive interpréter ces conclusions avec prudence en raison du taux de réponse de 28 %, celles-ci suggèrent néanmoins que l’on pourrait envisager des interventions ciblées auprès de groupes d’étudiants ayant des profils similaires de multiples comportements à risque pour la santé.
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Bruce, SG, ND Riediger, JM Zacharias, and TK Young. "Obésité et affections liées à l’obésité dans une population des Premières nations du Canada." Maladies chroniques au Canada 31, no. 1 (December 2010): 32–38. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.31.1.05f.

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Abstract:
Introduction Au Canada, on observe des taux d'obésité plus élevés au sein des populations autochtones des Premières nations qu'au sein des autres populations. Nous avons étudié l'obésité et les affections liées à l'obésité dans une communauté des Premières nations du Manitoba. Méthodologie Nous avons mené, en 2003, une étude de dépistage du diabète et des complications du diabète qui nous a permis de sélectionner un échantillon représentatif d'adultes des Premières nations du Manitoba (N = 483). Nous avons évalué les affections chroniques et les facteurs de risque d'affections chroniques. Résultats La prévalence de l'obésité et des affections liées à l'obésité était plus élevée chez les femmes que chez les hommes. À l'aide d'une analyse multivariée, nous avons établi que les facteurs étroitement liés à l'obésité chez les femmes étaient la tension artérielle diastolique, l'insulinorésistance et la situation d'emploi. Chez les hommes, les facteurs relevés étaient l'âge, les taux d'apolipoprotéine A1 et d'apolipoprotéine B et l'insulinorésistance. Soixante-quinze pour cent des participants à l'étude présentaient au moins un des problèmes de santé suivants : obésité, dyslipidémie, hypertension ou diabète. La comorbidité était élevée même dans les groupes d'âge les plus jeunes : 22 % des hommes et 43 % des femmes de 18 à 29 ans présentaient au moins deux affections chroniques. Vingt-deux pour cent des participants étaient atteints d'une hypertension non diagnostiquée. Ces derniers présentaient un nombre sensiblement plus élevé d'affections chroniques et risquaient davantage d'être atteints de microalbuminurie que les sujets sans hypertension. Il n'y avait pas de différence significative quant au nombre d'affections chroniques entre les participants dont le diagnostic d'hypertension venait d'être posé et ceux dont le diagnostic avait déjà été établi. Conclusion La prévalence de l'obésité et d'autres affections chroniques est élevée dans la communauté étudiée, en particulier chez les jeunes. Des interventions communautaires sont actuellement menées dans le but de réduire le taux excessif de problèmes de santé.
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Carrier, G., and P. Rouanet. "Quelle technique chirurgicale faut-il privilégier en 2019 ?" Côlon & Rectum 13, no. 3 (August 2019): 147–53. http://dx.doi.org/10.3166/cer-2019-0093.

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Abstract:
La chirurgie des cancers du rectum répond à des impératifs carcinologiques que sont l’exérèse totale du mésorectum (TME) et le respect de la marge de résection circonférentielle (CRM), tout en tentant de maîtriser la morbidité, l’enjeu fonctionnel et l’impact médicoéconomique. Quatre techniques s’affrontent aujourd’hui : la laparotomie, la coelioscopie qu’elle soit faite de haut en bas de façon classique (LTME) ou bien de bas en haut par voie transanale (TaTME) ou enfin la chirurgie avec assistance robotique (RTME). Cinq essais randomisés ont comparé la laparotomie à la laparoscopie sans démontrer la supériorité de la voie mini-invasive. La TaTME réalise une véritable proctectomie de bas en haut. Elle a été promue dans le but de faciliter l’abord d’un pelvis étroit particulièrement chez les hommes obèses avec un mésorectum volumineux. Elle modifie les repères du chirurgien et nécessite une learning curve au risque d’une morbidité importante et d’un mauvais résultat carcinologique. La RTME apporte de nombreux avantages : vision en 3D magnifiée, instruments articulés, aide à la dissection dans un bassin étroit. Le bénéfice est marqué chez les cas difficiles : sujets obèses, sexe masculin, anastomoses basses. Chez ces patients à haut risque chirurgical, le taux de conversion est diminué par rapport à la coelioscopie et à la nécessité de réaliser une anastomose coloanale réduite. Nous reprenons les éléments clés de la littérature pour discuter des quatre techniques. Le niveau de preuve scientifique ne permet pas de conclure sur la supériorité de l’une d’entre elles. La meilleure technique est probablement celle que possède le mieux le chirurgien. C’est pour cela que nous proposons l’ouverture d’un essai prospectif comparatif multicentrique international : RESET (REctal Surgical Evaluation Trial). Il comparera les quatre techniques chez les malades à haut risque, pris en charge par des chirurgiens expérimentés dans la technique de leur choix.
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Émard, Jean-François, Jean-Pierre Thouez, Jean Mathieu, Camil Boily, and Michel Beaudry. "Répartition géographique de la maladie d’Alzheimer au Saguenay-Lac-Saint-Jean, Québec (Projet IMAGE) : résultats préliminaires." Cahiers de géographie du Québec 36, no. 97 (April 12, 2005): 61–75. http://dx.doi.org/10.7202/022242ar.

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Abstract:
La maladie d'Alzheimer (MA) est une affection neurodégénérative du cerveau dont l'étiologie demeure encore inconnue. Il s'agit de la forme de démence la plus commune chez la personne âgée car environ 60 % des cas de démence sénile présentent des lésions anatomo-pathologiques caractéristiques de la MA. Le taux de prévalence de la MA serait d'environ 5 % chez les individus âgés de 65 ans et plus. Les premiers symptômes apparaissent généralement après 60 ans et le risque d'être atteint augmente avec l'âge. En raison du phénomène de vieillissement de nos populations, le nombre de cas de MA devrait augmenter de façon significative dans l'avenir. Notre article a pour objectif de présenter les premières données du Projet IMAGE sur la répartition géographique de la MA, selon le lieu résidentiel des cas, au sein d'une région spécifique de la province de Québec. Nous faisons également état de nos premières mesures sur les variations entre les milieux urbain et rural. Le registre IMAGE de cas Alzheimer est en édification depuis 1986 sur l'ensemble du territoire du Saguenay—Lac-Saint-Jean; 221 cas « définitifs », « probables » et « possibles » sont répertoriés actuellement. En travaillant sur la base de six sphères géographiques de recensement prédéfinies, la variation des taux de prévalence standardisés n'apparaît pas statistiquement significative. Seules les sphères d'Alma et de La Baie, avec un indice comparatif de prévalence supérieur à l'unité, présentent une tendance au surnombre de cas, sans pour autant être statistiquement significative. Par ailleurs, la proportion de cas recensés dans la sphère d'Alma est en grande partie rurale.
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Darreau, C., A. Delbove, M. Saint-Martin, S. Jacquier, F. Martino, and N. Lerolle. "Intubation trachéale et choc septique : état des lieux." Médecine Intensive Réanimation 27, no. 2 (March 2018): 153–60. http://dx.doi.org/10.3166/rea-2018-0020.

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Abstract:
La place de l’intubation dans le choc septique reste mal définie sans recommandation dictée par les sociétés savantes. Cette problématique met en balance les effets potentiellement bénéfiques de la ventilation mécanique (amélioration de l’oxygénation, repos musculaire diaphragmatique…) et délétères (risque du geste d’intubation, atrophie diaphragmatique, lésions pulmonaires induites par la ventilation, vasoplégie liée à la sédation…). L’intubation ne se discute pas lors des cas extrêmes de coma profond ou d’insuffisance respiratoire aiguë sévère. Néanmoins, la place de l’intubation dans les situations intermédiaires est actuellement peu étudiée et non codifiée. Cette mise au point a pour but d’apporter au lecteur une synthèse des résultats issus des dernières grandes études sur le choc septique. L’analyse suggère une association probable, non exclusive, entre gravité et taux d’intubation, qui reste à préciser. Bien que ces études n’aient pas étudié cette question, les données générales décrivent les caractéristiques « patient » et les données ventilatoires. Enfin, les résultats d’une étude spécifique sur le sujet et le projet de recherche en cours INTUBATIC (inclusions terminées) sont présentés, ce qui apportera peut-être une réponse à cette question dans les mois à venir.
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Saravane, D. "Troubles mentaux et mortalité." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S7. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.029.

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Abstract:
Depuis de nombreuses années, la santé physique des patients atteints d’une pathologie mentale a été négligée. Des études s’accordent pour conclure à une surmortalité et une comorbidité importantes chez ces patients. Le taux de mortalité (toutes causes confondues) est 4,5 fois plus élevé que pour la population générale. Ainsi un patient schizophrène a une espérance de vie diminuée de 20 % par rapport à la population générale. Les principales causes de décès sont les maladies cardiovasculaires. D’autres études ont mis en évidence des anomalies métaboliques telles que le diabète, les troubles lipidiques qui tendent à favoriser les maladies cardiovasculaires. Cette augmentation de la mortalité s’explique par des causes multifactorielles : environnement défavorable, conditions socioéconomiques précaires, conduites addictives, mauvaise hygiène alimentaire sans oublier les effets secondaires de certains traitements psychotropes. Rendre plus accessible la prévention, le dépistage, lutter contre les facteurs de risque, réaliser de façon systématique des évaluations somatiques et biologiques, et permettre à ces patients de bénéficier des mêmes stratégies de soins que celles proposées à l’ensemble de la population, constituent des priorités que nous devons intégrer à nos pratiques. Des recommandations viennent aider à cette évaluation et le suivi et permettent une alliance collaborative entre psychiatres et somaticiens.
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Marx, T., S. Kepka, and T. Desmettre. "Techniques d’exsufflation d’un pneumothorax." Annales françaises de médecine d’urgence 9, no. 2 (March 17, 2019): 112–16. http://dx.doi.org/10.3166/afmu-2019-0149.

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Abstract:
Les pneumothorax rencontrés aux urgences peuvent être d’origine spontanée ou traumatique. L’exsufflation est une méthode thérapeutique simple du pneumothorax spontané primitif. Cette technique consiste à réaliser une aspiration par l’intermédiaire d’un cathéter, sans que le matériel soit laissé en place. Elle permet une prise en charge ambulatoire du patient et répond à des enjeux de qualité des soins (efficacité, simplicité, sécurité) et d’économie de la santé (diminution de la durée et du taux d’hospitalisation). L’exsufflation peut être réalisée via différents dispositifs tout simples d’utilisation, par voie antérieure ou axillaire. L’exsufflation à l’aiguille avec des cathéters de perfusion intraveineux est peu recommandée devant le risque d’échec lié à une longueur de cathéter inadaptée à la morphologie du patient. Les usages de drains de faible calibre avec la méthode de Seldinger ou de kits dédiés de thoracentèse sont à privilégier. Les complications sont moindres comparées à la pose d’un drain thoracique. Il s’agit le plus souvent d’obstruction ou de déplacement du cathéter. L’exsufflation est également un geste de sauvetage à réaliser en urgence en cas de pneumothorax suffocant. La bonne maîtrise de l’une de ces techniques est donc indispensable dans le cadre de la formation et de la pratique en médecine d’urgence.
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Maier. "Hepatitis – Hepatitisfolgen." Praxis 92, no. 33 (August 1, 2003): 1351–57. http://dx.doi.org/10.1024/0369-8394.92.33.1351.

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Abstract:
Une infection aiguë à HBV peut actuellement être prévenue dans un grand pourcentage de cas par une vaccination active. Les personnes à risque devraient par conséquent se soumettre à cette mesure. Une fois l'infection à HBV établie, elle devient chronique chez une petite partie des adultes. Le traitement de l'infection chronique à HBV par l'interféron et la lamivudine n'est efficace que chez un petit nombre de patients. Les taux de récidive sont élevés. En cas de traitement par lamivudine, des virus mutants apparaissent avec le temps dans un grand pourcentage de cas. Les premièrs résultats avec l'adéfovir montrent une très bonne tolérance sans l'apparition de virus mutants à court terme (une année de traitement) avec, tant chez les personnes HBeAg négatives que chez celles HbeAg positives, des taux de réponse remarquables. Il n'est actuellement pas certain si ces bons résultats se confirmeront avec le temps. Contrairement à l'infection à HBV, il n'existe actuellement pas de vaccin actif contre l'infection à HCV. Ceci est principalement dû à la variabilité du virus à hépatite C. Une fois que l'infection est apparue, un nombre important (70% et plus) des personnes infectées de façon aiguë doivent s'attendre à une évolution chronique. Des combinaisons thérapeutiques efficaces sont disponibles pour traiter ces patients et pour prévenir le développement d'une cirrhose hépatique respectivement d'un cancer hépato-cellulaire. Le traitement par l'interféron pegyliéré combiné avec la ribavirine permet d'obtenir une disparition du virus à long terme chez environ 50% (et plus) de tous les patients avec une infection chronique à HCV. Le traitement reste problématique pour les personnes qui ne répondent pas et pour celles chez lesquelles le virus ne disparaît que pendant une courte durée pour commencer à se répliquer à nouveau.
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Siboni, R., P. Beaufils, P. Boisrenoult, C. Steltzlen, and N. Pujol. "Ostéotomie tibiale de valgisation d’ouverture pour moyenne et grande correction sans greffe osseuse. Taux de pseudarthrose et facteurs de risque dans 41 cas." Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique 104, no. 4 (June 2018): 323–27. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2018.03.006.

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Guyodo, J., D. Ducasse, E. Olié, M. Seneque, M. C. Picot, and R. Schwan. "ENVIE : le premier programme français de psychoéducation dans la dépression unipolaire." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S37—S38. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.108.

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Abstract:
ContexteL’épisode dépressif majeur (EDM) est hautement prévalent, et est associé à une augmentation de la morbidité, de la mortalité (incluant le suicide), et des coûts de santé publique. En 2030, la dépression devrait être la première cause d’invalidité dans les pays développés. Même si une amélioration est observée chez 60–70 % des individus traités par antidépresseurs, seulement 35 % atteindront la rémission. De plus, parmi les patients qui ont expérimenté un EDM, il est estimé que 85 % présenteront une rechute. Deux principaux facteurs sont associés à l’augmentation du risque de rechute : la faible observance médicamenteuse, et la faible confiance dans ses compétences à gérer un nouvel épisode. Ces deux facteurs sont justement les cibles prioritaires des programmes de psychoéducation . En outre, la psychoéducation est recommandée dans les guidelines , mais aucun programme n’était disponible en France.InnovationNous avons développé le premier programme français de psychoéducation dans la dépression unipolaire, appelé « ENVIE ». Cette intervention de groupe se compose de neuf séances hebdomadaires. Son objectif est d’enseigner aux patients les connaissances actuelles sur la dépression unipolaires et les traitements efficaces, grâce à des séances didactiques et interactives. Au cours des séances, les patients sont également encouragés à expérimenter des compétences psychologiques innovantes (issues de la thérapie ACT) pour faire face à la symptomatologie dépressive, et maintenir leur motivation dans l’activation comportementale au cours du temps [3,4]. L’objectif global est que les patients deviennent experts et acteurs de leur maladie.PerspectiveDans le cadre d’un PHRC national, 332 patients déprimés unipolaires non chroniques (< 2 ans), d’intensité modérée à sévère, sans éléments psychotiques, seront randomisés en 2 groupes : programme ENVIE en add-on (n = 166) ou liste d’attente (n = 166). Le critère de jugement principal sera le taux de rémission (MADRS ≤ 12 sur 8 semaines sans rechute) à 15 mois. Démontrer l’intérêt du programme ENVIE permettrait sa diffusion plus large comme traitement adjuvant de la dépression unipolaire.
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Merini, A., A. Viste, R. Desmarchelier, and M. H. Fessy. "Pivots fémoraux Corail™ sans ciment avec marquage laser sur le col : survie à long terme de 295 implants, taux de ruptures et facteurs de risque." Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique 102, no. 1 (February 2016): 44–49. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2015.12.011.

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Otterstatter, Michael C., Alexis Crabtree, Sabina Dobrer, Brooke Kinniburgh, Salman Klar, Anthony Leamon, Jennifer May-Hadford, et al. "Habitudes d'utilisation des soins de santé chez les personnes ayant fait une surdose de drogues illicites : analyse descriptive fondée sur la Cohorte provinciale des victimes de surdoses de la Colombie-Britannique." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 38, no. 9 (September 2018): 371–77. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.38.9.04f.

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Abstract:
Introduction La Colombie-Britannique (C.-B.) a déclaré un état d'urgence en santé publique en avril 2016 en réaction à une augmentation rapide du nombre de décès par surdose. Une meilleure compréhension de l'utilisation des soins de santé est nécessaire pour guider les stratégies de prévention pour les personnes qui font une surdose de drogues illicites. Méthodologie La cohorte provinciale des victimes de surdoses comprend des données administratives couplées sur l'utilisation des soins de santé par les personnes qui ont été victimes d'une surdose de drogues illicites en Colombie-Britannique entre le 1er janvier 2015 et le 30 novembre 2016. Les cas de surdose ont été relevés à l'aide de données provenant des services ambulanciers, des enquêtes des coroners, des appels aux centres antipoison et des dossiers administratifs des hôpitaux, des services d'urgence et des médecins. Au total, 10 455 cas de surdose ont été recensés et comparés à 52 275 témoins appariés selon l'âge, le sexe et la zone de résidence en vue d'une analyse descriptive de l'utilisation des soins de santé. Résultats Les deux tiers (66 %) des cas de surdose concernaient des hommes, et environ la moitié (49 %) les 20 à 39 ans. Plus de la moitié des cas (54 %) se sont rendus au service d'urgence, et environ le quart (26 %) ont été admis à l'hôpital au cours de l'année précédant la surdose, comparativement à respectivement 17 % et 9 % des témoins. Cependant, près d'un cinquième (19 %) des cas ont été enregistrés comme ayant quitté le service d'urgence sans avoir été vus par le médecin ou contre son avis. Des proportions élevées de cas (75 %) et de témoins (72 %) ont consulté un médecin en milieu communautaire. La consommation de substances et des problèmes en santé mentale ont été les diagnostics les plus courants chez les personnes qui ont fait une surdose. Conclusion Les personnes qui ont fait une surdose ont souvent eu accès au système de soins de santé au cours de l'année précédant la surdose. Compte tenu de ces taux élevés d'utilisation des soins de santé, on pourrait peut-être repérer les personnes à risque avant qu'elles ne fassent de surdose et les aiguiller vers des programmes ciblés et des interventions fondées sur des données probantes. Il est prévu d'utiliser la cohorte provinciale des victimes de surdoses de la Colombie-Britannique pour déterminer les facteurs de risque relatifs aux surdoses et aux décès par surdose.
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Láu, Hugo Didonet, Jean-François Tourrand, Bernard Faye, and Jonas Bastos Da Veiga. "Typologie des systèmes d’élevage de l’agriculture familiale amazonienne : le cas du municipe d’Uruará, Brésil." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 54, no. 3-4 (March 1, 2001): 239. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9780.

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Abstract:
Au Brésil, l’élevage bovin est présent dans tout le pays où il est pratiqué dans les grandes fermes (fazendas) et dans les systèmes d’agriculture familiale. Sur les fronts pionniers de l’Amazonie, en particulier dans la région d’Uruará, l’élevage familial présente deux caractéristiques contrastées : un fort dynamisme et l’absence ou la faiblesse d’encadrement technique. Cette situation engendre une série de contraintes qui limitent le développement de ce type de système de production. La mortalité des veaux avant sevrage, sans qu’aucune étiologie évidente n’ait été indentifiée, est l’une de celles qui apparaissent comme les plus préoccupantes. Afin de caractériser la diversité des systèmes d’élevage familiaux de cette région en fonction des facteurs qui pèsent sur la mortalité des jeunes animaux, une typologie des éleveurs a été proposée à partir d’une enquête transversale rétrospective portant sur les caractéristiques sociales et structurales ainsi que sur les pratiques d’élevage. Elle a permis de mettre en évidence trois types de systèmes d’élevage : les systèmes où prédominaient les bâtiments bien construits et hygiéniques où les pratiques d’élevage étaient mises en oeuvre correctement ; les systèmes où les bâtiments n’étaient pas bien construits et où l’hygiène était insuffisante et les pratiques d’élevage peu compatibles avec la bonne marche de l’exploitation ; enfin, les systèmes où les bâtiments, les conditions hygiéniques et les pratiques d’élevage étaient très précaires. Cette typologie a mis aussi en évidence les principaux facteurs considérés comme un risque potentiel pour la mortalité des veaux, soit : les bâtiments d’élevage mal construits, le mauvais entretien des étables et des box pour les veaux, une complémentation minérale insatisfaisante et les vermifugations irrégulières. Des propositions d’ordre structurel, sanitaire et d’entretien des animaux sont faites afin de diminuer le taux de mortalité chez les jeunes animaux dans les systèmes d’élevage familiaux.
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Bulteau, S., A. Sauvaget, M. Guitteny, A. Pichot, P. Valriviere, M. Grall-Bronnec, and J. M. Vanelle. "Place relative et complémentarité de l’ECT et de la rTMS dans le traitement de la dépression sévère ou résistante." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 652–53. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.026.

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Abstract:
ContexteLa stimulation magnétique transcrânienne (rTMS) est un traitement efficace de la dépression résistante. Sa place relative par rapport aux ECT dans la stratégie thérapeutique est questionnée ainsi que leur possible complémentarité.Matériels et méthodesNous avons procédé à une synthèse de la littérature sur Pubmed fin juin 2014 avec la combinaison des mots clés suivants : ECT, mECT, rTMS, versus, adjuvant, add-on, comparative, efficacy, maintenance treatment, relapse, longitudinal follow-up, depression.Résultats et discussionLa rTMS peut être aussi efficace que l’ECT à coût équivalent sous certaines conditions (durée > 4 semaines, plus de 1200 pulses par séance, moins d’échecs médicamenteux antérieurs, et surtout absence de symptômes psychotiques). Les mécanismes d’action sont en partie communs : neurogenèse, sécrétion de facteurs neurotrophiques, transmission monoaminergique, gabaergique et glutamatergique, régulation de l’axe hypothalamo-hypophysaire et régulation de l’activité cérébrale frontal et limbique. L’action rapide de la rTMS sur le risque suicidaire reste à démontrer mais elle présente probablement un meilleur profil de tolérance cognitive en cure initiale, voire un effet procognitif. Dans les deux cas le taux de rechute est estimé entre 40 et 50 % à 3 mois en l’absence de prophylaxie adéquate. Le traitement d’entretien par rTMS consiste le plus souvent en 2 séances sur une journée de façon hebdomadaire sans consensus actuellement sur cette question. Bien que les ECT de maintenance soient bien tolérées, certains patients fragiles du fait de co-morbidités, ou réticents à certains traitements psychotropes, ou craignant les anesthésies, pourraient bénéficier de rTMS en relais des ECT. Plusieurs séries de cas plaident en ce sens.ConclusionDes essais prospectifs longitudinaux avec présence de groupes contrôles sont souhaitables, contrôlant sur la durée les traitements et les aspects cognitifs de façon objective et comparative. La rythmicité, les sous-groupes cliniques éligibles, et les traitements associés restent à préciser.
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Belbachir, S., M. Elkadiri, A. Ouanass, and Siham Belbachir. "LES SYMPTOMES RESIDUELS DANS LA DEPRESSION." International Journal of Advanced Research 9, no. 03 (March 31, 2021): 155–58. http://dx.doi.org/10.21474/ijar01/12568.

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Abstract:
Si la remission de la depression est lobjectif therapeutique principal, la frequence de remissions partielles reste elevee. Les symptomes les plus frequemment rapportes sont propres a la depression notamment lanxiete et lirritabilite, lhumeur depressive, lasthenie et les troubles du sommeil. Les etudes sur la depression avec symptomes residuels restent peu nombreuses et concernent surtout des populations de patients hospitalises ou a forme sevère de depression. La presence de symptomes residuels est associee a un taux de rechutes depressives plus eleve, jusqua 5 fois plus rapidement que chez les sujets en remission sans symptomes residuels, a une augmentation du taux de suicides, une consommation de soins importante et un handicap social prononce. Les symptomes residuels constitueraient un marqueur clinique pour le pronostic surtout en termes de rechute et chronicite et devraient faire lobjet de strategies therapeutiques specifiques. Il nous a paru pertinent de selectionner une population de patients deprimes suivi en consultation psychiatrique. Notre objectif principal etait danalyser la frequence des symptomes residuels après 8 a 12 semaines de traitement antidepresseur et detudier les caracteristiques cliniques et sociodemographiques de ces sujets. La persistance de symptomes residuels après traitement dun episode depressif majeur est retrouvee dans environ un tiers des cas. Il existe des liens etroits entre persistance de symptomes residuels a lissue dun episode depressif majeur, et risque de nouvel episode depressif, comme le soulignent a la fois les recommandations de groupes dexperts et de societes savantes, et les etudes cliniques menees sur ce sujet. Parmi les facteurs de risque de survenue dun episode ulterieur, le poids de la persistance de symptomes residuels pourrait même être superieur a celui du nombre depisodes depressifs anterieurs. Les propositions therapeutiques, en cas de symptomes residuels, sappuyant sur des outils pharmacologiques ou psychotherapiques, sont essentiellement de deux types : potentialisation non specifique du traitement antidepresseur anterieur et adjonction de traitement ciblant specifiquement les symptomes residuels retrouves chez chaque patient jusqua leur disparition. If the remission of depression is the main therapeutic objective, the frequency of partial remissions is high. The most commonly reported symptoms are specific to depression: anxiety and irritability, depressed mood, asthenia, and sleep disturbances. Studies on depression with residual symptoms are few and concern hospitalized patients or patients with severe forms of depression. The presence of residual symptoms is associated with a higher rate of depressive relapse, up to 5 times faster than in subjects in remission without residual symptoms, an increase in the suicide rate and social handicap pronounced. The residual symptoms would constitute a clinical marker for the prognosis especially in terms of relapse and chronicity and should be the subject of specific therapeutic strategies.It seemed appropriate to select a population of depressed patients followed by psychiatric consultation. Our main objective was to analyze the frequency of residual symptoms after 8 to 12 weeks of antidepressant treatment and to study the clinical and socio-demographic characteristics of these subjects. The persistence of residual symptoms after treatment of a major depressive episode is found in about a third of cases. There are close links between the persistence of residual symptoms after a major depressive episode, and the risk of a new depressive episode, as highlighted both by the recommendations of expert groups and learned societies, and clinical studies. The therapeutic proposals, in the event of residual symptoms, based on pharmacological or psychotherapeutic tools, are essentially of two types: non-specific potentiation of the previous antidepressant treatment and addition of treatment specifically targeting the residual symptoms found in each patient. There is an important consensus to continue therapeutic efforts until the disappearance of residual symptoms.
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Do, Minh T., Vicky C. Chang, Semra Tibebu, Wendy Thompson, and Anne-Marie Ugnat. "Surveillance des cas suspectés d’intoxication et de blessures liées aux opioïdes : tendances et contexte tirés du Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes, mars 2011 à juin 2017." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 38, no. 9 (September 2018): 359–70. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.38.9.03f.

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Abstract:
Introduction La crise actuelle des opioïdes est un problème de santé publique majeur au Canada. Il est nécessaire de connaître les facteurs de risque en amont associés à la consommation d’opioïdes pour éclairer les efforts de prévention des blessures, de promotion de la santé et de réduction des méfaits. Méthodologie Nous avons analysé les données sur les blessures subies par des personnes traitées dans les services d’urgence (SU) de onze hôpitaux pédiatriques et de six hôpitaux généraux au Canada et recueillies par le Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes en ligne (SCHIRPTe) entre mars 2011 et juin 2017. Nous avons identifié les blessures apparemment liées aux opioïdes au moyen de chaînes de recherche et nous les avons vérifiées manuellement. Nous avons calculé des rapports proportionnels de blessures (RPB) en fonction de l’âge et du sexe ainsi que des intervalles de confiance à 95 % pour comparer les blessures liées à la consommation d’opioïdes à l'ensemble des blessures figurant dans le SCHIRPTe. Une régression binomiale négative a été utilisée pour déterminer les tendances au fil du temps. Nous avons effectué des analyses qualitatives des informations descriptives afin d'en dégager les thèmes communs spécifiques à chaque étape de vie. Résultats Nous avons identifié 583 cas d'intoxications ou de blessures apparemment liées aux opioïdes dans le SCHIRPTe pour la période allant de mars 2011 à juin 2017. La majorité concernaient des femmes (55 %) et sont survenues au domicile des patients (51 %). Quarante-cinq pour cent des blessures étaient des automutilations intentionnelles. Chez les enfants (1 à 9 ans), la plupart des blessures ont été causées par une consommation accidentelle d’opioïdes laissés sans surveillance. Chez les jeunes (10 à 19 ans) et les adultes (20 à 49 ans), la consommation d’opioïdes était associée à une maladie mentale sous-jacente. Dans l’ensemble, on observe une augmentation de la variation annuelle moyenne en pourcentage (VAMP) du taux de blessures (pour 100 000 cas dans le SCHIRPTe) depuis 2012 (VAMP = 11,9 %, p $lt; 0,05), particulièrement marquée chez les hommes (VAMP = 16,3 %, p $lt; 0,05). Les personnes victimes de blessures apparemment liées à la consommation d’opioïdes étaient plus susceptibles d’être admises à l’hôpital que les personnes victimes d'autres types de blessure (RPB = 5,3, IC à 95 % : 4,6 à 6,2). Conclusion Les déterminants en amont des blessures liées à l’utilisation d’opioïdes sont complexes et varient probablement selon les sous-populations. La surveillance continue des facteurs de risque est donc importante afin d'obtenir les données probantes nécessaires à la prévention d’autres surdoses et décès.
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Dantoine, T., P. Marquet, G. Lachatre, P. Sauvage, L. Merle, and J. P. Charmes. "Risque du traitement par theophylline chez le sujet age: mise en evidence de taux plasmatiques élevésdes metabolites de la theophylline par chromatographie liquide a haute performance sans augmentation de la théophyllinémie." La Revue de Médecine Interne 22 (December 2001): 490s. http://dx.doi.org/10.1016/s0248-8663(01)80146-6.

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Fahmy, Nader, Armen Aprikian, Mohammed Al-Otaibi, Simon Tanguay, Jordan Steinberg, Suganthiny Jeyaganth, Moamen Amin, and Wassim Kassouf. "Impact of treatment delay in patients with bladder cancer managed with partial cystectomy in Quebec: a population-based study." Canadian Urological Association Journal 3, no. 2 (April 25, 2013): 131. http://dx.doi.org/10.5489/cuaj.1045.

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Abstract:
Objective: Treatment delays have been associated with adverseoutcomes in patients with bladder cancer treated with radical cystectomy(RC). We sought to evaluate the impact of treatment delayon disease recurrence and survival in patients with bladder cancertreated with partial cystectomy (PC) in Quebec.Methods: We reviewed and obtained billing records for allpatients who underwent PC and/or RC for bladder cancer inQuebec between 1983 and 2005. Analysis included age, sex,year of surgery, surgeon’s age, hospital type, preoperative andpostoperative visits with accompanying diagnoses and datesof death.Results: A total of 714 patients underwent PC. The median patientage was 70 years. Two-hundred nineteen (30.7%) patients experiencedrecurrence; of these, 52 (23.7%) required salvage RC.Five-year overall and recurrence-free survival for patients whounderwent PC were 49.8% and 40.3%, respectively. Patientsdelayed more than 12 weeks from transurethral resection of bladdertumours (TURBT) to PC were at significantly increased riskof requiring salvage RC compared with those delayed 12 weeksor less (hazard ratio [HR] 3.0, p < 0.001). Patients who underwentsalvage RC had worse survival than patients who had upfrontRC (HR 1.5, p = 0.006). Variables including age, sex, presenceof hematuria, intravesical therapy, surgeon age, hospital PC volume,surgeon PC volume, type of hospital (academic v. nonacademic)or year of surgery were not significantly associated withPC treatment delay.Conclusion: Treatment delay in patients with bladder cancer managedwith PC was associated with increased risk of salvage RC.Patients with bladder cancer who underwent salvage RC had worseoutcomes than those who had upfront cystectomy.Objectif : Chez les patients atteints de cancer de la vessie traitéspar cystectomie radicale (CR), un délai avant l’instauration dutraitement est associé à des résultats défavorables. Nous avonstenté d’évaluer l’impact d’un tel délai sur la récidive de la maladieet le taux de survie des patients atteints de cancer de la vessietraités par cystectomie partielle (CP) au Québec.Méthodologie : Les dossiers de facturation ont été obtenus pourles patients ayant subi une CP et/ou une CR pour le traitement d’uncancer de la vessie au Québec de 1983 à 2005. L’analyse tenaitcompte de l’âge, du sexe, de l’année de l’intervention chirurgicale,de l’âge du chirurgien, du type d’hôpital, des visites préopératoireset postopératoires, des comorbidités et des dates de décès.Résultats : En tout, 714 patients dont l’âge moyen était de 70 ansont subi une CP. De ce nombre, 219 patients (30,7 %) ont présentéune récidive, dont 52 (23,7 %) nécessitant une CR de sauvetage.La survie globale après 5 ans et la survie sans récidive chezles patients ayant subi une CP étaient respectivement de 49,8 %et de 40,3 %. Un intervalle supérieur à 12 semaines entre la résectiontransurétrale de la tumeur et la CP a été associé à un tauxaccru de CR de sauvetage en comparaison avec un intervallede 12 semaines ou moins (risque relatif [RR] 3,0, p < 0,001]. LaCR de sauvetage était associée à un taux inférieur de survie encomparaison avec les patients traités par CR dès le départ (RR 1,5,p = 0,006). Les autres variables, soit l’âge, le sexe, la présenced’une hématurie, le recours à une thérapie intravésicale, l’âgedu chirurgien, le nombre de CP effectuées à l’hôpital, le nombrede CP effectuées par le chirurgien, le type d’hôpital (universitaireou non universitaire), et l’année de l’intervention chirurgicalen’ont pas été associées de façon significative au délaiavant la CP.Conclusion : Le délai avant l’instauration du traitement chez lespatients atteints de cancer de la vessie traités par CP a été associéà un taux accru de CR de sauvetage. Les patients atteints decancer de la vessie qui ont subi une CR de sauvetage présentaientune issue de la maladie moins favorable que les patients traitéspar cystectomie dès le départ.
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Gordon, Robert J. "Pourquoi, pendant que la locomotive de la productivité se mettait en branle aux États-Unis, l’Europe est-elle restée en gare." L'Actualité économique 81, no. 1-2 (April 24, 2006): 47–74. http://dx.doi.org/10.7202/012837ar.

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Abstract:
Résumé Après 50 ans de rattrapage du niveau de productivité des États-Unis, l’Europe accumule du retard depuis 1995. En effet, le taux de croissance de la production horaire n’atteignait, sur le Vieux Continent, que la moitié de celui des États-Unis en 1995-2003 et cet écart annuel a ramené le niveau de la productivité européenne de 94 % du niveau des États-Unis à seulement 85 %. Un cinquième du rattrapage européen (de 44 % à 94 %) effectué dans le demi-siècle précédent a été complètement perdu depuis 1995. Des études désagrégées portant sur les secteurs industriels laissent entendre que la principale différence entre l’Europe et les États-Unis se trouve dans les industries ayant recours aux technologies de l’information (TI), notamment le commerce de gros et de détail, de même que le courtage des valeurs mobilières. Le contraste dans la vente au détail attire l’attention sur les barrières réglementaires et l’aménagement du territoire en Europe empêchant le développement des grands magasins de détail du type de ceux qui ont rendu possible une bonne partie des gains de productivité aux États-Unis. Depuis des décennies, les États-Unis et l’Europe ont choisi des directions opposées en matière de politiques publiques ayant une incidence sur le développement urbain. Les États-Unis ont favorisé des zones métropolitaines à basse densité et fortement dispersées en construisant des autoroutes dans les villes et en étranglant le transport public, en accordant des réductions d’impôts à la propriété résidentielle et en permettant aux gouvernements locaux de maintenir une faible densité d’occupation avec l’imposition d’une taille minimale pour les lots résidentiels. Par contre, les Européens ont choisi des politiques tout autres, en encourageant l’occupation résidentielle de haute densité et les districts commerciaux au coeur des villes, tout en décourageant les installations nouvelles en zones suburbaines et « exurbaines », lesquelles conviennent si bien au développement des grands magasins actuels. La partie centrale de cet article s’inspire d’une récente publication de Phelps (2003) selon laquelle le dynamisme économique est d’une part stimulé par des politiques qui favorisent la concurrence et la souplesse du financement par capitaux propres et d’autre part étouffé par des institutions corporatistes, conçues pour protéger les producteurs en place et empêcher les nouveaux venus de se tailler une place. Certaines valeurs culturelles européennes découragent l’ambition et l’indépendance des adolescents et des jeunes adultes, contrairement à ce qui se passe aux États-Unis. Si la concurrence, le corporatisme et la culture peuvent contribuer à expliquer les divergences transatlantiques dans la croissance de la productivité, elles mettent aussi en lumière, dans les deux continents, des lacunes institutionnelles profondément ancrées et susceptibles de persister. La dernière section de l’article identifie les racines profondes du climat plus favorable à l’innovation aux États-Unis qu’en Europe, notamment le système ouvertement concurrentiel des universités privées et publiques, les subventions gouvernementales accordées aux universités sous la forme d’aide à la recherche en fonction d’une évaluation par les pairs plutôt que par l’entremise de bourses sans conditions libérant les étudiants du premier cycle des droits de scolarité, la prédominance mondiale des écoles de commerce et des sociétés de conseil en gestion des États-Unis, l’excellente protection des brevets, l’infrastructure financière flexible permettant de mobiliser du capital de risque à l’intention des innovations prometteuses, les avantages d’une langue commune, la migration intérieure sans entraves et enfin, un environnement accueillant pour les immigrés hautement qualifiés.
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THÉNARD, V., M. MAURIÈS, and J. M. TROMMENSCHLAGER. "Intérêt de la luzerne déshydratée dans des rations complètes pour vaches laitières en début de lactation." INRAE Productions Animales 15, no. 2 (April 12, 2002): 119–24. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2002.15.2.3692.

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Abstract:
Deux essais ont été conduits afin d’étudier l’intérêt de l’incorporation de 3 kg de luzerne déshydratée (18 % de MAT) dans des régimes à base d’ensilage de maïs et d’ensilage d’herbe complétés par du tourteau de soja. Des vaches laitières multipares (27 Montbéliardes et 27 Holstein) ont reçu des rations complètes durant les 15 premières semaines de lactation. En moyenne les apports énergétiques ont été de 0,91 UFL et de 90 g PDI par kg de matière sèche distribuée. L’utilisation de 3 kg de luzerne déshydratée a permis de diminuer les quantités de tourteau de soja tout en maintenant les mêmes niveaux d’apports énergétiques et azotés. La ration luzerne a entraîné une plus forte ingestion (+ 2,3 kg MS) sans modification de la production laitière (31,1 kg /j) ni du taux butyreux du lait (43,0 g/kg). En revanche, le taux protéique a augmenté (32,3 vs 31,2 g/kg ; P<0,05), sans modification du taux de caséines. La consommation de la luzerne a été très variable selon les vaches et en fonction du temps. L’azote excrété a été plus important dans le lot consommant de la luzerne (372 vs 321 g N/j ; P<0,001) en liaison avec l’ingestion plus importante du régime Luzerne. Au cours du début de lactation, les variations de poids et d’état corporel n’ont pas été influencées par le type de ration. Bien que le faible nombre d’animaux ne permette pas de conclure, il semble que l’apport de luzerne limite les risques de mammite.
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Poznanski, Thaddée. "Loi modifiant la loi des accidents du travail." Commentaires 22, no. 4 (April 12, 2005): 558–65. http://dx.doi.org/10.7202/027838ar.

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Abstract:
Le Bill 79 modifiant la Loi (québécoise) des accidents du travail a été sanctionné le 12 août 1967 et est entré en vigueur le même jour, mais plusieurs dispositions essentielles de la nouvelle loi ne prennent effet qu'à compter du 1er septembre 1967. Les changements principaux apportés par ce Bill concernent l'amélioration des prestations versées aux accidentés et à leurs survivants; ceci non seulement pour les accidents qui surviendront à compter du 1er septembre 1967, mais aussi celles versées présentement pour les accidents antérieurs à cette date. Mentionnons, cependant, que pour les accidents survenus à compter du 1er septembre 1967 la limite du salaire annuel compensable est haussée à $6,000, cette limite n'étant avant cette date que de $5,000 et cela à partir du 1er janvier 1960 ($4,000 à partir du 1er janvier 1955, $3,000 à partir du 1er février 1952, $2,500 à partir du 1er juillet 1947 et $2,000 depuis 1931 — l'année d'entrée en vigueur de la Loi des accidents du travail). Pour saisir l'importance de la modification du plafond des salaires compensables de $5,000 à $6,000, on peut mentionner qu'en 1966 presque 40% des accidentés ayant droit à une prestation pécuniaire ont eu un salaire dépassant la limite de $5,000, et dans quelques classes de risque le pourcentage en question dépasse 75% (par exemple: aciéries, etc.). Pour les accidentés d'avant le 1er septembre 1967 le salaire compensable reste le même que lors de l'accident (« gains moyens pendant les douze mois précédant l'accident si son emploi a duré au moins douze mois, ou de ses gains moyens au cours de toute autre période moindre pendant laquelle il a été au service de son employeur »),avec les limites alors en vigueur, même si le salaire effectif de l'accidenté (calculé de la manière précitée) dépassait la limite en question. Mais déjà lors de la revalorisation des rentes effectuée en 1964 (avec effet du 1er octobre 1964) on a tenu compte, dans une certaine mesure, des modifications successives du plafond et les pourcentages ajoutés aux montants des rentes des accidentés d'antan sont basées justement sur l'échelle de ces plafonds et leurs relations. Toutefois, dans l’intention de vouloir couvrir la capitalisation des majorations dues à la revalorisation par le fonds disponible, on s'est vu obligé de n'accorder que 40% de l'augmentation; ainsi, par exemple, pour les accidents des années 1931-1947, quand la limite des salaires compensables était de $2,000 par année, la revalorisation accordée en 1964 était de 60%, tandis que le plafond a augmenté de 150%, à savoir de $2,000 à $5,000; de la même façon, les rentes pour les accidents survenus entre le 30 juin 1947 et le 1er février 1952 ont été augmentées de 40% et celles pour les accidents survenus entre le 31 janvier 1952 et le 1er janvier 1955 de 27% et celles des années 1955-1959 de 10%. La revalorisation prévue présentement, par le Bill 79, est basée sur d'autres principes que celle effectuée en 1964. En premier lieu, il est à noter que lors de la revalorisation en 1964 on n'a pas tenu compte, du moins explicitement, du fait que les rentes des bénéficiaires dont les accidents datent d'avant 1956 sont calculées d'après un taux inférieur à 75% présentement (à partir du 1er janvier 1956) applicable pour l'incapacité permanente totale (et des taux proportionnels en cas d'incapacité permanente partielle), à savoir selon un taux de 66 2/3% pour les accidents survenus de 1931 au 31 janvier 1952 et selon le taux de 70% du 1er février 1952 au 31 décembre 1955. On peut toutefois signaler que les montants des rentes revalorisées en 1964 selon les pourcentages consignés à l'art. 38 de la loi (donc de 40% à 10% selon l'année de l'accident) sont, dans tous les cas, supérieurs aux montants théoriques provenant d'un ajustement hypothétique selon le taux de 75%. En passant, il est à mentionner que dans les autres provinces canadiennes le seul ajustement effectué à date, c'est de recalculer les rentes en les basant sur le taux de 75%. * La revalorisation prévue par le Bill 79 tient compte de trois facteurs. En premier lieu, la majoration de la rente ne part pas du montant initial de la rente, mais de celui augmenté par la revalorisation de 1964. Le deuxième facteur amène toutes les rentes au taux de 75%, expliqué plus haut. Le troisième facteur tient compte du changement de l'indice du coût de la vie entre la date de l'octroi de la rente (date de l'accident) et l'année 1966, avec correction que la rente ainsi ajustée, d'après le coût de la vie, ne soit pas inférieure à celle d'après le principe du taux de 75%. Voici donc la table des majorations prévue par le Bill 79 (annexe A), applicable aux rentes payables le 30 septembre 1967, donc déjà augmentées, le cas échéant d'après la revalorisation de 1964. ANNEXE "A" A LA LOI Année de l'accident Taux de majoration 1931 -1939 40 % 1940 34 % 1941 26 % 1942 21 % 1943 19 % 1944 18 % 1945 7 % 1946 14 % 1947 -1951 12.5 % 1952 -1954 7.14 % 1955 10 % 1956 9 % 1957 5 % 1958 2.2 % 1959 1.1 % 1960 10 % 1961 9 % 1962 8 % 1963 6 % 1964 4 % 1965 2 % Cette échelle des majorations selon l'année de l'accident nécessite, peut-être, quelques explications par des exemples suivants: a) Les rentes provenant des accidents survenus après le 1er janvier 1960, n'étaient pas revalorisées en 1964. D'après l'échelle maintenant adoptée, elles seront majorées selon un taux de 2% par année écoulée depuis l'année de l'accident jusqu'à 1966. b) Les rentes provenant des accidents de la période 1955-1959 ont été revalorisées en 1964 de 10%; pour tenir compte de l'indice du coût de la vie, l'échelle prévoit des augmentations allant de 1.1% à 10% selon l'année de l'accident. c) Les rentes provenant des accidents de la période 1952-1954 ont été revalorisées en 1964 de 27%; après la revalorisation d'un tel pourcentage, les rentes sont déjà plus élevées que d'après l'indice du coût de la vie; l'échelle du Bill prévoit donc pour ces rentes un ajustement de 70% à 75%, c'est-à-dire une majoration de 7.14%. d) Les rentes provenant des accidents de la période 1948-1951 ont été revalorisées en 1964 de 40%; maintenant, d'après le Bill 79, elles sont majorées de 12.5% pour tenir compte de la relation de 75% à 66 2/3%. e) La même chose s'applique aux rentes provenant de la première moitié de l'année 1947, revalorisées en 1964 de 60%. f) Pour les rentes provenant des accidents d'avant le 1er janvier 1947, l'échelle du Bill 79 prévoit une majoration selon l'indice du coût de la vie, car un ajustement de 66 2/3% à 75% serait inférieur. En plus de la revalorisation des rentes aux accidentés, tel que décrit plus haut, le Bill 79 prévoit une majoration substantielle des rentes aux survivants; ces rentes sont, en principe, indépendantes du salaire compensable de l'ouvrier — victime d'un accident. D'après le Bill 79 les rentes mensuelles versées aux veuves (ou veufs invalides) seront portées de $75 à $100, donc une majoration de 33 1/3%. Les rentes pour les enfants seront portées de $25 à $35 par enfant, donc une majoration de 40%, et les rentes aux orphelins de père et de mère de $35 à $55. Mentionnons, en passant, que lorsque de la revalorisation en 1964 des rentes aux accidentés, les montants des rentes aux survivants n'ont pas été modifiés; la rente de veuve au montant de $75 existe depuis le 1er janvier 1960 (antérieurement à cette date elle était de $40 de 1931 à 1947 et de $45 durant la période 1947-1954). De même les rentes pour les enfants au montant de $25 et $35 aux orphelins existent depuis le 1er janvier 1960 (antérieurement elles étaient de $10 resp. $15 durant la période 1931-1947 et de $20 resp. $30 durant la période 1947-54). Il est à remarquer que dans tous les cas le montant des rentes était fixé selon la date du paiement (de l'échéance) quelle que soit la date de l'accident. La loi prévoit à l'art. 34, par. 10 qu'en principe, le total des rentes mensuelles payées au décès d'un ouvrier, ne peut excéder 75% de son salaire compensable et, le cas échéant, les rentes sont réduites proportionnellement. Cependant la rente mensuelle minimum payable à une veuve (ou un veuf invalide) avec un seul enfant est fixée d'après le Bill 79 à $135 en prévoyant ainsi une augmentation de la situation précédente de $35; pour une veuve avec deux enfants la rente est portée de $125 à $170 (une augmentation de $45) et pour une veuve avec plus de deux enfants de $150 à $205 (une augmentation de $55). S'il y a plus que deux enfants admissibles à ces rentes (donc âgés de moins de 18 ans ou aux études ou invalides) le montant à la veuve (y compris pour les enfants) peut excéder le dit montant de $205 par mois lorsque le salaire mensuel de la victime dépasse $273.33 (car 75% de $274 est de $205.50). Le Bill 79 en majorant les rentes en cours payables aux survivants des victimes des accidents survenus avant le 1er septembre 1967, prévoit une augmentation identique aux rentes qui seront accordées aux survivants des victimes des accidents survenus à compter du 1er septembre 1967. En outre, le Bill stipule que l'allocation spéciale payable à la veuve (ou à la mère adoptive) en plus des dépenses encourues pour les funérailles de l'ouvrier, devient $500 au lieu de $300. Une autre amélioration des prestations provient du fait que dorénavant les rentes accordées dans le cas d'incapacité permanente (totale ou partielle) seront versées jusqu'à la fin du mois durant lequel décède un tel rentier. D'après le texte précédent l'ouvrier n'a droit à sa rente que « sa vie durant »; ainsi les rentes exigibles pour le mois dans lequel a eu lieu le décès n'étaient payables (à la succession) que proportionnellement selon le nombre de jours qu'il a vécus (il est à mentionner à cette occasion que la loi parle toujours de la « rente hebdomadaire » quoique ces rentes sont versées en termes mensuels). La modification à ce propos est d'ailleurs conforme aux principes du Régime de rentes où on stipule que « le paiement d'une prestation est dû au début du mois, mais il est versé à la fin de chaque mois pour le mois écoulé ». En parlant des rentes aux victimes des accidents, il peut être intéressant de signaler que la très grande partie de ces rentes sont: payées pour l'incapacité partielle; ainsi selon l'état au 31 décembre 1966 le nombre des rentiers dont l'incapacité ne dépasse pas 20% est d'environ 63% du total et même la proportion de ceux avec une incapacité ne dépassant pas 50% est de 91%. Le degré moyen d'incapacité s'élevait à 24.4%. Parmi d'autres modifications apportées par le Bill 79, on peut mentionner l'article qui couvre le cas d'aggravation d'un mal d'un accidenté du travail. L'amendement prévoit que dans de tel cas la compensation pour l'incapacité temporaire ou permanente sera basée sur le salaire de l'ouvrier au moment de l'aggravation (rechute, etc.) si celle-ci survient plus que trois (3) ans après cet accident, bien entendu lorsque ce salaire est plus élevé que ceux qui ont servi de base pour établir la compensation antérieure. Dans le passé ce délai était de 5 ans. Une autre modification, inspirée celle-ci par la Loi sur le Régime de rentes, prévoit que la CAT peut déclarer morte une personne disparue à la suite d'un accident survenu par le fait ou à l'occasion du travail, dans les circonstances qui font présumer son décès et reconnaître, la date de l'accident (ou la disparition) comme date de son décès, et par le fait même, de verser aux survivants les prestations requises. Une disposition spéciale du Bill 79 concerne le cas de pneumoconiose (silicose et amiantose); d'après la nouvelle teneur de l'article en question la CAT peut accepter une réclamation à cette fin, aussi si la pneumoconiose « est accompagnée d'une autre complication »; dans le passé il existait justement la restriction que la pneumoconiose ne soit « accompagnée d'aucune complication » (art. 108 de la Loi) pour avoir droit à une compensation. Enfin un article du Bill 79 donne droit aux compensations à toute personne qui serait blessée ou tuée alors qu'elle accompagne un inspecteur des mines, en vertu de la Loi des mines, même si c'est un travail d'occasion ou étranger à l'industrie de l'employeur, lesquels cas, règle générale, ne donnent droit aux compensations. De la revalorisation des rentes en cours vont profiter en 1967 environ 15 mille bénéficiaires (soit accidentés ou atteints de maladie professionnelle) et l'augmentation des rentes atteindra $62,500 par mois ou $750,000 par année; cela fait en moyenne environ 10% des montants versés avant la revalorisation. En ce qui concerne les rentes aux veuves leur nombre est d'environ 2,300, tandis que le nombre d'enfants admissibles atteint environ 3,800 (y compris les orphelins de père et de mère, ainsi que les étudiants au dessus de 18 ans et les enfants-invalides). L'article 5 du Bill 79 prévoit que l'obligation de payer l'augmentation des rentes aux accidentés découlant de la revalorisation incombe au fond d'accident ou à l'employeur de la même manière que celle de la rente de base; une disposition semblable se trouvait dans l'amendement de la Loi lors de la revalorisation en 1964. Par contre le Bill 79 ne dit pas explicitement à qui incombe l'obligation de payer l'augmentation des rentes aux survivants décrétée par ce Bill. On peut toutefois déduire de l'art. 3 de la Loi que l'employeur dont l'industrie est mentionnée dans la cédule II (et qui par le fait même ne contribue pas au fond d'accident) est personnellement tenu de payer la compensation y compris la modification accordée par le Bill. D'autre part, toujours d'après le même article, l'employeur dont l'industrie est mentionnée à la cédule I, n'est pas responsable de payer la compensation, étant tenu de contribuer au fond d'accident de la Commission. La réforme des prestations aux survivants (des rentes et de l'allocation spéciale) causées par les accidents mortels, survenus après le 31 août 1967 aura comme conséquence l'augmentation des dépenses de la Commission et, par ricochet, amènera une faible majoration des taux de contributions. On estime que de ce fait le taux futur de contribution devra subir une majoration moyenne de moins de 4% du taux actuel; la majoration ne sera pourtant uniforme dans toutes les classes d'industries ou de risque; elle dépendra, en premier lieu, de la fréquence des accidents mortels qui est très différente selon la classe. Par contre, la revalorisation des rentes aux accidentés et l'ajustement de celles aux survivants (veuve, enfants)en cours en septembre 1967, c'est-à-dire causées par les accidents antérieurs soulève un problème particulier. Lors de la revalorisation des rentes en 1964, la Commission pouvait se prévaloir d'un excédent qui se trouvait (implicitement) dans son fond d'accident, pour former la capitalisation des augmentations des rentes provenant de la dite revalorisation. Contrairement à la position de 1964, la situation financière de la CAT en 1967 n'accuse pas de tel excédent (ni explicitement, ni implicitement) pour former la capitalisation des majorations décrétées par le Bill 79. D'après une déclaration du ministre du Travail en Chambre, les majorations en question exigeraient une capitalisation d'environ $21,5 millions. Il serait impossible (et même illogique) de prélever des employeurs une telle somme d'un seul coup. La Commission pourra donc se prévaloir, paraît-il, des dispositions de l'art. 32 de la Loi qui prévoit que « la Commission peut, de la manière et à telle époque ou à telles époques qu'elle croit le plus équitable et le plus en harmonie avec les principes généraux et les dispositions de la présente loi, prélever des employeurs qui ont exploité dans le passé, qui exploitent actuellement ou qui exploiteront à l'avenir une des industries visées par la présente loi, les sommes additionnelles résultant de l'augmentation des compensations payables en vertu des dispositions de la présente loi ». En vertu de cet article (qui est rédigé quasi « sur mesure » de notre problème) il est donc loisible à la Commission de répartir le montant nécessaire sur une longue période, par exemple 25 ans, en prélevant annuellement à titre de sommes additionnelles (sans nécessairement les identifier comme telles) aux contributions régulières; une telle répartition sur une période de 25 ans exigerait environ 6.4% du montant de la capitalisation nécessaire de $21,5 millions, donc environ $1,400,000 par année; ce montant tient compte d'intérêt à raison de 4% composé annuellement, c'est-à-dire le même que le taux d'escompte appliqué pour évaluer la valeur présente des augmentations accordées. Dans l'hypothèse que les contributions annuelles régulières dépasseront $50 millions, la cotisation additionnelle serait d'ordre de 3% et possible moins, si on envisage que la hausse du plafond des salaires compensables de $5,000 à $6,000 et l'assujettissement projeté de nouveaux groupes des travailleurs augmentera sensiblement le volume global des contributions régulières. D'après le plan quinquennal préparé par la Commission et annoncé par le ministre du Travail dans la Gazette du Travail du Québec (juillet 1967) on peut s'attendre que le nombre des salariés couverts par la Loi augmentera dans 5 ans de 50%, en passant de un million en 1966 à un million et demi en 1972, ceci selon les données disponibles actuellement concernant les nouvelles entreprises qui deviendront progressivement assujetties à la Loi. Lors de la discussion du Bill 79 à l'Assemblée législative on a soulevé la question du rajustement ou de l'adaptation automatique au coût de la vie des prestations de la Commission aux accidentés (et à leurs survivants), tout comme cela est prévu pour les prestations du Régime de rentes (au Québec et dans les autres provinces canadiennes) et aussi pour les pensions (fédérales) de la sécurité de la vieillesse. Selon l'explication donnée en Chambre par le ministre du Travail, le gouvernement a envisagé d'une manière objective la question de la revalorisation automatique future des rentes de la CAT, mais le gouvernement n'a pas voulu cette année, selon l'expression du ministre, en faire une disposition particulière dans la loi, bien qu'on y avait songé; et cela surtout, d'après le ministre, à cause du coût supplémentaire pour les employeurs (lesquels, comme on sait, sont les seuls qui contribuent à la CAT), lequel serait occasionné par un tel ajustement automatique. Le ministre a ajouté que le gouvernement est bien conscient du problème et qu'il ne l'a pas abandonné. Il faut donc comprendre qu'il sera étudié plus tard, peut-être, avec l'ajustement automatique d'autres prestations payables par le gouvernement.1 A ce propos, il est à signaler qu'à date, à notre connaissance, il y a une seule province au Canada, celle de la Colombie-Britannique, dans laquelle les prestations périodiques sont sujettes à un accroissement automatique, selon l'indice des prix à la consommation. En substance, si cet indice augmente d'une année à l'autre de pas moins de 2%, les rentes seront accrues de 2% pour chaque augmentation de 2% de l'indice.
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Bawe, LD, F. Agbéko, A. Kotosso, KD Némi, B. Abaltou, AR Moukaïla, and Et Al. "Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant sur l’hépatite virale B au Centre Hospitalier Régional Lomé Commune en 2018." Revue Malienne d'Infectiologie et de Microbiologie 16, no. 2 (June 2, 2021): 20–25. http://dx.doi.org/10.53597/remim.v16i2.1865.

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Abstract:
Objectifs: Décrire les connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du Centre Hospitalier Régional Lomé Commune par rapport au risque de contamination etcomplications de l’hépatite viral B. Patients et méthodes : Il s’est agi d’une étude transversale, descriptive à visée analytique de type Connaissances, Attitudes et Pratiques qui s’est déroulée au Centre Hospitalier Régional Lomé Commune. Résultats : Le taux de participation à cette enquête était de 76% avec une prédominance masculine 50,68%). Les catégories professionnelles les plus représentées étaient les techniciens supérieurs de santé (32,2%), les infirmiers (28,1%) et les sages-femmes (17,8%) avec une moyenne d’âge de 36 ans (25-59 ans). L’étiologie virale de l’hépatite B était connue dans 96,6% des cas et les voies de transmission sanguine, sexuelle et mère-enfant ont été citées dans respectivement 94,52%, 78,08% et 74,66%. Les médecins maîtrisaient de façon significative les signes évocateurs de l’hépatite virale B que les sages-femmes et les infirmiers (p = 0,019). Le ténofovir était connu dans 52,7% comme molécule utilisée dans le traitement de l’hépatite B et la vaccination a été évoquée comme moyen de prévention dans 98,63%. Seulement un tiers des enquêtés (36,99%) demandaient la sérologie de l’hépatite virale Ben cas d’accident d’exposition au sang. Le taux de couverture vaccinale du personnel soignant était de 65,10%. Les niveaux de connaissances, d’attitudes et de pratiques étaient significativement meilleurs chez les sages-femmes (p<0,005). Conclusion : La faible couverture vaccinale du personnel soignant impose des actions de formations continues et de sensibilisation couplées d’une subvention de vaccination.
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Diallo, M., Ousmane Cissé, M. Niang, M. Doucouré, Mamadou Koné, L. Schalch, J. Nicolet, and J. Roth. "Enquête sérologique de l’agalactie contagieuse à Mycoplasma agalactiae chez les petits ruminants au Mali." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 56, no. 1-2 (January 1, 2003): 17. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9869.

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Abstract:
Lors d’une enquête sérologique sur les petits ruminants, 396 sérums dont 77 ovins et 319 caprins ont été prélevés dans différentes régions du Mali. Ces sérums ont été analysés par le test Elisa indirect pour la recherche d’anticorps contre l’agalactie contagieuse à Mycoplasma agalactiae chez les petits ruminants. Les résultats obtenus ont montré un taux global de prévalence de 8,3 p. 100 (33/396), avec une répartition différente selon les troupeaux, la prévalence ayant pu atteindre 37,5 p. 100. Aussi, la répartition des sérums positifs par groupe à risque a montré un pourcentage plus élevé (60,6 p. 100, soit 20/33) dans les troupeaux ayant eu un historique pathologique de troubles respiratoires associés à des problèmes de lactation que dans les troupeaux apparemment sains (9,1 p. 100, soit 3/33) ou que dans les troupeaux de statut inconnu (30,3 p. 100, soit 10/33). Puisque la vaccination contre l’agalactie contagieuse des petits ruminants n’est pas pratiquée au Mali, ces résultats reflètent certainement l’infection et montrent la nécessité d’effectuer des sondages microbiologiques pour isoler les espèces de mycoplasmes impliquées, afin d’établir une épidémiologie plus précise.
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MORAND-FEHR, P. M., R. BAUMONT, and D. SAUVANT. "Avant-propos : Un dossier sur l’élevage caprin : pourquoi ?" INRAE Productions Animales 25, no. 3 (August 25, 2012): 227–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.3.3210.

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Abstract:
Un dossier d’INRA Productions Animales consacré à l’élevage caprin en 2012 peut surprendre. Représentant moins de 1% du produit brut de l’Agriculture Française, cet élevage largement ancré dans son environnement socioculturel local et dans la tradition de terroirs variés, évoque encore, mais de moins en moins, des images du passé comme celle de la «vache du pauvre» ou de la grandmère gardant trois chèvres au bord du chemin. Cet élevage s’est en effet marginalisé au XIXème siècle et dans la première moitié du XXème siècle dans les pays qui s’industrialisaient, notamment en Europe où l’effectif caprin ne représente plus actuellement que 2% du total mondial. De nombreux arguments ont milité pour éditer ce dossier, d’abord la rapide transformation de l’élevage caprin à la fin du XXème siècle et plus encore dans ces premières années du XXIème siècle, ensuite des travaux originaux conduits récemment sur l’espèce caprine, qui sont venus combler le retard important que cette espèce avait accumulé en matière de recherches agronomiques et vétérinaires. A l’échelle mondiale, l’élevage caprin est celui dont les effectifs ont le plus augmenté au cours de ces vingt dernières années (FAOSTAT 2010) : 4ème troupeau mondial avec plus de 900 millions de têtes (470 millions en 1975) derrière les bovins, les ovins et les porcins ; d’après les prévisions, il deviendrait le 3ème autour de 2015. Nombreuses sont les explications à cette situation un peu paradoxale, mais deux sont souvent avancées par les experts. Cette progression actuelle des effectifs caprins s’observe presque exclusivement dans les pays en développement et dans certains pays émergents. Elle serait surtout due aux difficultés que rencontre le maintien de l’élevage des autres espèces domestiques dans ces zones, dans certains cas du fait de l’appauvrissement des éleveurs et des acteurs des filières animales. Cette progression tient aussi au fait que le marché des caprins a une réalité essentiellement locale et que, dans ces conditions, il n’est pas exposé aux crises internationales que le marché des produits des autres espèces a pu subir au cours des quarante dernières années. En Europe, les effectifs caprins sont restés assez stables : 12,5 M de têtes au total, 1,3 M en France dont 1,1 M de femelles laitières âgées de plus d’un an. La France possède le troisième troupeau (10% des effectifs européens), assez loin derrière la Grèce (37%) et l’Espagne (22%). Il convient de noter la progression importante des effectifs caprins en Roumaine et aux Pays-Bas au cours de la dernière décennie. L’élevage caprin européen, et particulièrement l’élevage français, s’est fortement spécialisé en production laitière puisque 75 à 93% environ du produit brut des ateliers caprins en France provient du lait. En effet, la marge brute que dégage la production de chevreaux de boucherie est réduite en raison des coûts des aliments d’allaitement et des aléas liés à la mortalité périnatale. Des avancées dans les techniques d’élevage, notamment dans les domaines de l’alimentation et de la génétique, ont permis des améliorations assez rapides des performances des femelles laitières. La production laitière moyenne des 240 000 chèvres inscrites au contrôle laitier en 2010 était de 842 kg de lait sur une durée moyenne de lactation de 274 jours avec un taux protéique de 32,3 g/kg de lait et un taux butyreux de 37,0 g/kg de lait. Le plus intéressant à noter, c’est qu’en dix ans la production laitière annuelle au contrôle laitier a progressé de 90 kg, le taux protéique de 1,6 g/kg et le taux butyreux de 2,5 g/kg (Institut de l’Elevage 2012). La France est le premier producteur européen de lait de chèvre avec 30% du lait produit. Plus de 80% de ce lait est transformé en fromages. Même si la consommation présente quelques signes d’essoufflement actuellement, l’augmentation de la production de lait de chèvre depuis plus de trente ans et en conséquence celle des fromages a en général été bien absorbée par la demande, en progression malgré quelques périodes tendues. Ce résultat est dû notamment à de nouveaux produits de qualités rhéologique et organoleptique bien adaptées pour conquérir de nouveaux marchés, à l’utilisation de technologies avancées en matière fromagère et à la bonne image de ce fromage (produit festif et de qualité) auprès des consommateurs. Le secteur caprin en France a suivi l’évolution générale des productions animales : mécanisation du travail, simplification des techniques pour réduire le coût de production et pour améliorer l’efficacité du travail, augmentation rapide de la taille des unités de production. Plus de 35% de chèvres laitières appartiennent à des unités de plus de 350 têtes et la production est de plus en plus concentrée dans une région, le Poitou-Charentes, qui produit plus de 50% du lait de chèvre en France et en transforme encore plus. Bref, cette évolution et ces résultats, malgré un contexte qui tend à devenir de moins en moins favorable, s’expliquent par de multiples raisons, entre autres, la mise en place d’une filière bien organisée, des éleveurs motivés et le plus souvent passionnés par leur métier et une coopération étroite et efficace entre la recherche et le développement tant au niveau national que régional. Cette coopération exemplaire a débuté dès les années 1955-1965 avec des pionniers comme G. Ricordeau, à qui l’on doit la mise en évidence du gène sans corne expliquant le taux élevé d’infertilité en caprins, facteur qui a longtemps freiné le développement caprin (Ricordeau 2008) et J.-M. Corteel, qui a beaucoup travaillé sur la mise au point des techniques d’insémination artificielle (Leboeuf 2013). Ils ont su gagner la confiance des éleveurs, même parfois de petites unités. Ce lien s’est poursuivi et développé ensuite grâce à la création de la section caprine de l’Institut technique ovin et caprin (ITOVIC), mais aussi par des relations directes et personnelles entre chercheurs et responsables du développement ou par des réunions informelles autour de certains problèmes que rencontraient les éleveurs.Cette coopération a très bien résisté dans les années 1980, d’une part, aux nouvelles demandes des éleveurs qui donnaient la priorité aux questions socio-économiques suite à la première crise du prix du lait de chèvre en 1981 et, d’autre part, aux évolutions de la politique de l’INRA, qui face aux nouveaux enjeux scientifiques et technologiques, a été conduit à considérer comme moins prioritaire certaines recherches appliquées intéressant le développement. Ainsi, malgré l’évolution des problématiques scientifiques et des relations entre le monde de la recherche et du développement, mais aussi face au développement rapide de la recherche caprine dans les pays émergents, la recherche caprine en France est toujours très active. Un sondage bibliométrique montre que le nombre de publications avec «dairy goat» en mot-clé, de 250 à 300 par an dans les années 1980-1990, s’est accru nettement au début des années 2000 pour se situer actuellement vers les 700 publications par an. Au cours des dix dernières années, les pays qui ont le plus contribué à ces publications ont été la France, donc l’INRA, suivie par les USA, l’Italie et l’Espagne, eux-mêmes suivis par le Brésil, le Mexique et la Turquie. Ce dossier de la revue INRA Productions Animales a donc pour objectif d’illustrer le dynamisme des recherches menées en France sur les caprins, s’il était encore nécessaire de le faire. Le choix des six thèmes de recherche retenus pour constituer ce numéro n’a pas été aisé en raison du nombre de thèmes possibles. L’ambition de ce dossier n’étant pas d’être exhaustif, la rédaction de la revue et son comité se sont mis d’accord pour ne pas retenir de sujets dans les domaines où les publications ont déjà été nombreuses. C’est le cas, par exemple, de la traite des chèvres laitières (Le Du 1989, Marnet et al 2001), du polymorphisme de la caséine alpha chez les caprins (Grosclaude et al 1994, Manfredi et al 1995) ou encore de la reproduction caprine. INRA Production Animales a en effet déjà publié des articles exhaustifs sur la neuro-endocrinologie de la reproduction chez le caprin (Chemineau et Delgadillo 1994), sur le comportement sexuel de cette espèce (Fabre-Nys 2000), sur la production et la conservation de semence de bouc (Leboeuf et al 2003) et récemment sur la maîtrise de la reproduction de l’espèce caprine (Leboeuf et al 2008). Il a été proposé de sélectionner des thèmes novateurs ou riches en résultats récents, qui intéressent le développement de l’élevage caprin en France, mais aussi de portée internationale. Dans ces conditions, il a d’abord été retenu trois thèmes représentant des dimensions basiques de l’élevage : génétique, pathologie, alimentation avec des articles faisant le point sur les dernières avancées dans chaque secteur, et trois autres thèmes originaux et porteurs d’avenir, le pâturage des chèvres laitières hautes productrices, les apports de la modélisation pour comprendre le fonctionnement du troupeau de chèvres laitières et les techniques rationnelles d’élevage caprin en milieu tropical. Le premier article de Manfredi et Ådnøy (2012) sur la génétique des caprins laitiers, est un travail franco-norvégien illustrant la collaboration continue sur ce thème entre les deux pays depuis près de 50 ans. Il fait le point sur les études de génétique polygénique relatives à la production et à la composition du lait. Il traite de l’approche moléculaire qui démarre en caprins et surtout répond à la question d’actualité sur ce que nous pouvons attendre dans les années futures de la sélection génomique en caprins. Le deuxième article de Hoste et al (2012) sur la pathologie caprine, a réuni des spécialistes de l’INRA, des écoles vétérinaires, de l’Anses et de l’Institut de l’Elevage. Il fait le point sur les recherches en cours et leurs applications concernant diverses pathologies infectieuses d’actualité dans le secteur caprin. Ainsi il passe en revue les principales pathologies provoquées par les prions et les virus, par les agents bactériens et la question des parasites gastro-intestinaux. L’article évoque aussi le projet de la mise en place d’un observatoire des maladies caprines en France. Il se termine par une réflexion intéressante soulignant la proximité des agents pathogènes en ovins et caprins et les différences dans les processus morbides chez ces deux espèces. Il en conclut que des études originales sur caprins sont tout à fait fondamentales pour appréhender certains mécanismes pathogéniques. L’article suivant de Sauvant et al (2012) se propose d’actualiser les recommandations alimentaires des caprins publiées en 2007, pour répondre à une demande du développement. Les avancées dans ce domaine proviennent notamment d’une approche modélisée de la connaissance des nombreuxfacteurs de variation du poids vif, de la production laitière et de la composition de lait. Les lois de réponse plus précises aux apports d’aliments concentrés, les nouvelles lois de réponse concernant la sécrétion des acides gras du lait ainsi que les excrétions d’azote et de méthane, ainsi que les valeurs repères applicables sur le terrain concernant le comportement alimentaire, l’acidose et les besoins en eau sont les principales nouveautés. L’alimentation représente, rappelons-le, 70% en moyenne du prix de revient du litre de lait de chèvre. Parmi les trois articles plus spécifiques sur des sujets originaux, figure l’article de Lefrileux et al (2012) sur l’aptitude des chèvres hautes productrices de lait à valoriser les prairies temporaires au pâturage. Il répond à des demandes variées, notamment la demande sociétale pour une conduite d’élevage plus écologique. Or, peu d’information existe sur ce sujet, d’une part, en raison de la diminution de ce mode d’alimentation à cause des problèmes parasitaires rencontrés et, d’autre part, car la chèvre a la réputation d’être une mauvaise utilisatrice du pâturage et d’avoir un comportement très affirmé pour sélectionner son ingéré. Les auteurs montrent qu’il est possible d’obtenir des performances laitières de 1000 – 1100 kg de lait par an et par chèvre avec des régimes alimentaires où plus de 50% des besoins énergétiques sont couverts par le pâturage. L’étude du fonctionnement du troupeau caprin est un sujet qui a déjà été développé à l’INRA (Santucci et al 1994) mais, au cours de ces dernières années, elle a fait l’objet d’avancées importantes grâce à l’utilisation de la modélisation. L’article de Puillet et al (2012) présente un simulateur de fonctionnement du troupeau caprin laitier permettant de tenir compte de la variabilité individuelle des carrières animales et d’étudier comment les conduites de l’alimentation et de la reproduction mises en œuvre par l’éleveur, modulent les performances du troupeau. De tels outils sont appelés à l’avenir à avoir diverses applications au niveau du terrain pour les agents de développement, par exemple pour quantifier le risque biologique associé à certaines conduites d’élevage. Le Centre INRA des Antilles-Guyane travaille depuis plus de 50 ans sur l’amélioration des systèmes de production caprine en milieu tropical (Alexandre et al 1997). Alexandre et al (2012) présentent dans le dernier article de ce numéro une synthèse sur la situation de l’élevage caprin en zone tropicale. Rappelons que 95% des caprins vivent en milieu tropical. A travers leur grande expérience du sujet, ces auteurs proposent des voies d’amélioration très prometteuses grâce à l’apport d’intrants bien réfléchi techniquement et économiquement, à l’utilisation de l’effet mâle en reproduction et à une complémentation à base d’aliments non conventionnels. Les six articles de ce numéro ne doivent pas occulter les autres recherches sur les caprins effectuées par l’INRA ou d’autres organismes. Comme il n’est pas possible d’être exhaustif, citons simplement quelques exemples qui peuvent intéresser le développement : la maîtrise de la reproduction femelle sans utilisation d’hormones pour répondre aux cahiers des charges de certains produits caprins labellisés (Brice et al 2002) ; la monotraite, technique qui a priori séduit les éleveurs en permettant une réduction de charge de travail (Komara et Marnet 2009) ; les risques d’acidose en liaison avec le comportement alimentaire des chèvres laitières, trouble métabolique encore fréquent avec certainstypes de régimes et dont les conséquences économiques peuvent être importantes (Desnoyers et al 2009) ; l’évaluation des systèmes de production caprine (Bossis et al 2008, Toussaint et al 2009) sans oublier les travaux de technologie laitière réalisées par l’ITPLC sur le fromage de chèvre (Raynal-Ljutovac et al 2007a). Il faut noter aussi le début d’études sur le bien-être des caprins (Servière et Morand-Fehr 2012) et le besoin de travaux sur les lactations longues (14 - 20 mois),technique qui séduit de plus en plus d’éleveurs. Nous devons aussi signaler deux documents importants, l’un sur la qualité du lait de petits ruminants (Haenlein et al 2007) et l’autre sur la production et la qualité de la viande caprine (Mahgoub et al 2011) dans lesquels les travaux de recherches français sur l’influence des systèmes d’alimentation sur la qualité du lait de chèvre (Morand-Fehr et al 2007), sur la stabilité à la chaleur de ce lait (Raynal-Ljutovac et al 2007b) et sur la composition lipidique du chevreau (Morand-Fehr et al 2011) sont présentés. Il nous reste à souhaiter que la lecture de ce numéro apporte une somme d’informations originales à tous les lecteurs cherchant à prendre connaissance des dernières avancées de la recherche caprine et que la recherche caprine se maintienne et se développe à l’avenir en France pour répondre aux demandes de la filière, mais aussi en milieu tropical où les caprins jouent un rôle socio-économique essentiel pour certaines populations rurales.
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Gayon, Vincent. "Le keynésianisme international se débat: Sens de l'acceptable et tournant néolibéral à l'Ocde." Annales. Histoire, Sciences Sociales 72, no. 1 (March 2017): 123–64. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264917000075.

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Abstract:
RésuméPublié en 1977 par l'Ocdedans une situation de stagflation généralisée, le rapport McCracken est devenu emblématique du «tournant néolibéral» de la coopération économique internationale. Cette enquête ébranle le pacte de lecture téléologique en revenant au sens de l'acceptable des acteurs mobilisés dans son écriture et à l'incertitude structurelle dans laquelle ils étaient plongés pour anticiper le devenir économique et politique. Plutôt qu'une victoire sans conteste du néolibéralisme, la sociogénétique de cet écrit bureaucratique redécouvre les stratégies d'adaptation du «keynésianisme international» hérité de Bretton Woods et les structures de plausibilité de cet espace situé à la confluence de champs politiques, bureaucratiques et universitaires. La dynamique de production s'analyse comme une logique de situation à travers laquelle le secrétariat de l'Ocdese voit exposé à des logiques et à des ressources externes polymorphes qui s'entrechoquent et se jaugent. La forme du rapport rend possible la confrontation de capitaux informationnels, bureaucratiques et politiques ; elle en objective, en quelque sorte, la valeur différentielle ou le taux de change pour les participants. Les anticipations socialement structurées de ce qui est jouable, coûteux ou risqué sont pistées dans la composition collective autour de quatre temps forts : la commande, le cadrage, la constitution du groupe et la cristallisation du rapport. L'article propose ainsi une autre manière d'enquêter sur les «tournants».
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Lessard, Émilie. "Sortir de la Prostitution de Rue au Canada: L’approche Transdisciplinaire du Modèle Intégré en Santé des Populations." Revue interdisciplinaire des sciences de la santé - Interdisciplinary Journal of Health Sciences 8, no. 1 (June 24, 2018): 15–20. http://dx.doi.org/10.18192/riss-ijhs.v7i2.1494.

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Abstract:
Cet article examine l’influence des déterminants sociaux de la santé sur les trajectoires d’entrée, de maintien et de sortie de la prostitution de rue au Canada. La complexité de la problématique de la prostitution de rue chez les jeunes femmes entraîne de multiples défis quant à la mise en place d’un modèle théorique permettant de cerner les enjeux relatifs à la santé des femmes prostituées. La prostitution de rue étant fortement liée à la toxicomanie et à l’itinérance, entrainant une augmentation des risques de problèmes de santé associés à l’abus de substance, aux infections transmissibles sexuellement et par le sang, à des problèmes de santé mentale, une exposition accrue à la violence physique, émotionnelle et sexuelle et à un taux de mortalité élevé. Il est impératif d’établir un modèle théorique transdisciplinaire permettant de saisir les mécanismes d’entrée, de maintien et de sortie de la prostitution, afin de mieux cibler les interventions en matière de prévention et pour mieux soutenir les femmes désirant quitter la prostitution de rue. De plus, l’approche transdisciplinaire vise à fournir des pistes d’interventions pour promouvoir la sortie du système prostitutionnel et pour guider les recherches futures.
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Jiang, Ying, Susan Rogers Van Katwyk, Yang Mao, Heather Orpana, Gina Agarwal, Margaret de Groh, Monique Skinner, Robyn Clarke, and Howard Morrison. "Évaluation du risque de dysglycémie dans la région de Kitikmeot (Nunavut) au moyen de l’outil CANRISK." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 37, no. 4 (April 2017): 123–32. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.37.4.02f.

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Abstract:
Introduction L’Agence de la santé publique du Canada a adapté un outil finlandais de dépistage du diabète (FINDRISC) dans le but de créer un outil, CANRISK, conçu sur mesure pour la population multiethnique du Canada. Cet outil a été élaboré à partir de données recueillies dans sept provinces canadiennes. Dans le but d’élargir son applicabilité aux populations des territoires nordiques, nous avons réalisé une étude auprès de la population majoritairement inuite de la région de Kitikmeot (Nunavut). Méthodologie Nous avons recueilli des questionnaires CANRISK, des mesures physiques et des échantillons de sang auprès de participants vivant dans cinq collectivités de la région de Kitikmeot. Nous avons utilisé une régression logistique pour évaluer l’ajustement du modèle à l’aide des facteurs de risque de l’outil CANRISK d’origine associés à la dysglycémie (prédiabète et diabète). La dysglycémie a été évaluée au moyen d’un test de glycémie plasmatique à jeun (GPJ) administré seul ou avec une épreuve d’hyperglycémie provoquée par voie orale. Nous avons mis au point les scores CANRISK des participants pour tester le fonctionnement de cet outil au sein d'une population inuite. Résultats Au total, 303 personnes ont participé à l’étude. La moitié d’entre elles avaient moins de 45 ans, les deux tiers étaient des femmes et 84 % étaient inuites. Sur les 303 participants, 18 % étaient atteints de prédiabète et 4 % avaient un diabète non diagnostiqué. La probabilité de présenter un état dysglycémique augmentait de façon exponentielle avec l’âge et la relation avec l’indice de masse corporelle (IMC) suivait une courbe en U. Par rapport aux résultats d’analyse en laboratoire, l’outil CANRISK avec un seuil de 32 points a présenté une sensibilité de 61 %, une spécificité de 66 %, une valeur prédictive positive de 34 % et un taux d’exactitude de 65 %. Conclusion L’outil CANRISK a permis de détecter la dysglycémie au sein de cette population très majoritairement inuite avec une exactitude comparable à celle obtenue avec un échantillon de Canadiens présentant une diversité multiethnique. L’outil CANRISK est donc utilisable pour la région de Kitikmeot, et plus généralement au Nunavut.
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J. P, Miassangoumouka, Amona I, and H. Banga-Mboko. "Dépistage sérologique de la brucellose porcine et analyse des facteurs de risques dans les élevages à Brazzaville, République du Congo." Journal of Animal & Plant Sciences 42.1 (October 31, 2019): 7127–38. http://dx.doi.org/10.35759/janmplsci.v42-1.4.

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Abstract:
1 RESUME La brucellose est une maladie abortive présente au Congo depuis quelques décennies. La présente étude vérifie l’hypothèse selon laquelle la brucellose sévit dans les élevages porcins de Brazzaville. L’étude avait donc pour objectif d’évaluer la prévalence de l’infection brucellique dans 25 élevages porcins de Brazzaville. Un total de 59 sérums sanguins prélevés sur des échantillons d’animaux non immunisés et en âge de reproduction, a été contrôlé par le test de Rose Bengale. A l’issue du test, sept sérums se sont révélés positifs sur 59 soit une prévalence globale de 11,86%. Une variation du taux d’infection entre les arrondissements, les sexes et les races a été observée. Le taux de prévalence le plus élevé a été noté dans l’arrondissement 9 Madibou (10,17 %). Les verrats ont été plus affectés (10,63 %) que les truies (16,66%). Au niveau des races, les animaux les plus atteints étaient issus des croisements (20%) suivi de la race Landrace (13,63%), confirmant ainsi l’hypothèse de ce travail. L’infection se perpétue dans les troupeaux à cause des pratiques traditionnelles d’élevage fonctionnant sans suivi zoo sanitaire avec des nombreux échanges de reproducteurs. Pratiques engendrant aussi des risques importants de santé publique. Cette étude suggère un dépistage systématique et régulier de tout le cheptel porcin existant dans tout le pays, y compris à l’importation, suivi de l’abattage des animaux positifs. Il est également impérieux de mener des campagnes de sensibilisation aux populations sur la brucellose et compléter l’étude par le dépistage de l’infection humaine. Serological testing of porcine brucellosis and analysis of risk factors in pig farming in Brazzaville, Republic of Congo ABSTRACT Brucellosis is an abortive disease most present in Africa and the present study hypothesized the presence of Brucella antibodies in swine in Congo. The aim of the study was to evaluate the prevalence of the brucellosis infection in pig breeding in Brazzaville. Fifty nine 59 blood serums collected from samples of non-immunized animals and at reproduction age, were screened with Rose Bengal Test (RBT). At the end of the test, seven serums were positive with global prevalence of 11.86 %, confirming the hypothesis of the presence of the brucellosis in the Congolese pig population. A variation of the rate of infection between districts, sexes and races was observed. The highest prevalence rate was noted in the district 9 Madibou (10.17 %). Boars are more allocated than sows is 16.66 % against 10.63%. The most affected animals come from crosses (20%) followed by the Landrace breed (13.63%). The infection is dispread in the herds because of the traditional practices of breeding operating without animal health follow-up with many exchanges between breeders. Practices that also generate significant public health risks. Thus, to control swine brucellosis, it is suggested a systematic and regular tracking of all the existing pig herd in all the country, including with the imported pigs, followed by the slaughter of positive animals. It is also imperative to conduct public awareness campaigns on brucellosis and to complete this study by screening for human infection.
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Paciocco, David M. "L’évaluation du témoignage d’opinion pour en établir l’admissibilité : les leçons récentes du droit de la preuve." Revue générale de droit 26, no. 3 (March 30, 2016): 425–54. http://dx.doi.org/10.7202/1035886ar.

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Abstract:
Depuis quelque temps, il existe une perception très connue que le taux de condamnation pour des infractions de nature sexuelle est inacceptablement bas. Les cours, frustrées par leur incapacité d’en arriver à faire ressortir la vérité quant aux allégations d’abus sexuel, particulièrement dans les cas impliquant des enfants, ont modifié le droit de la preuve dans le but d’améliorer l’accès à l’information. Ceci est particulièrement vrai dans les cas de témoignage expert. Dans plusieurs décisions importantes, la Cour suprême du Canada a accueilli des opinions émanant de travailleurs sociaux, de psychiatres, de psychologues et d’experts concernant l’abus envers les enfants. La règle de la question fondamentale s’est effondrée sous le poids de cette tendance, aussi bien que l’exclusion de permettre les experts de prévoir la preuve ayant rapport avec la crédibilité des autres témoins. A l’occasion, même le standard de qualification des experts à témoigner a été appliqué avec générosité. Aussi, les tribunaux ont, pour quelque temps, accepté la preuve fondée sur les sciences sociales sans se demander si les théories et croyances de l’« expert » étaient suffisamment fiables pour justifier leur audition, vu les risques associés à pareille preuve. La décision importante de la Cour suprême du Canada dans R. c. Mohan a établi un nouveau ton. Quoiqu’elle ait réaffirmé le déclin de la règle de la question fondamentale et ait conservé d’autres développements, la Cour suprême du Canada a mis l’emphase sur la crédibilité de la preuve fondée sur la science et les sciences sociales, particulièrement lorsque les théories sous-jacentes étaient nouvelles. Ce faisant, elle a avancé un test fondé sur la « pertinence et la nécessité » qui exige que les tribunaux se concentrent directement sur une gamme de facteurs. S’il est employé soigneusement, l’approche qu’il exige peut améliorer l’information disponible pour arriver à une adjudication sans permettre aux théories fondées sur les sciences sociales souvent discutables et non fiables, d’engendrer des condamnations injustes ou des acquittements non mérités. Cet article analyse les développements dans le droit concernant l’admissibilité de la preuve d’experts et cherche à fournir des paramètres pour l’application du test Mohan.
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AUMAITRE, L. A. "Les aliments issus de plantes génétiquement modifiées : équivalence, efficacité et sécurité chez les animaux de ferme." INRAE Productions Animales 15, no. 2 (April 12, 2002): 97–108. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2002.15.2.3690.

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Abstract:
On affirme, même sans preuve avérée, que les aliments issus de la transformation génétique des plantes présentent des risques pour l’homme et les animaux. On reconnaît seulement les avantages agronomiques des plantes génétiquement modifiées (GM) ayant fait l’objet d’une autorisation de dissémination. L’équivalence en substance (composition chimique), la sécurité et l’innocuité ont pourtant été vérifiées préalablement à leur autorisation. C’est seulement récemment que l’on a démontré chez les animaux de ferme l’équivalence nutritionnelle de ces plantes et de leurs dérivés. Aucun signe de toxicité du soja, du pois, du lupin, du coton, de la pomme de terre chez le rat ou du colza chez le lapin n’ont été observés. De nombreux travaux sur animaux cibles ont été récemment publiés : ils sont récapitulés et interprétés dans cet article. Ainsi, par exemple, 11 tests combinés de tolérance et de valeur alimentaire ont été effectués sur le poulet de chair et 11 tests sur le porc concernent le maïs grain, ou le soja résistant aux herbicides ou aux insectes. Les fourrages à base de plantes entières, les graines de coton , de soja GM ont fait l’objet de 17 publications de résultats observés sur les ruminants, vaches laitières et bovins à l’engrais, sur des durées allant de 21 à 246 jours. Ces essais montrent l’équivalence alimentaire des plantes GM par rapport aux plantes parentales ; aucun effet n’a été observé sur la composition et les propriétés technologiques du lait. La recherche de résidus de l’ADN transformant dans les muscles du poulet ou dans le lait des vaches s’est toujours avérée négative. Par ailleurs, la résistance aux insectes chez le maïs s’accompagne d’une réduction substantielle de la teneur en mycotoxines (trichotécènes, fumonisine B1) dans le maïs grain. Enfin, la réduction du taux de phosphore phytique dans le maïs permet de réduire considérablement les rejets de phosphore dans les effluents des élevages d’animaux monogastriques.
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Bellivier, F. "Vers un traitement personnalisé de la dépression." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 554. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.356.

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Abstract:
Il existe une variabilité inter-individuelle importante dans la réponse aux traitements antidépresseurs (AD), associée à des taux de non-répondeurs qui restent préoccupant (environ 40 %) et à une difficulté à prédire précisément quel patient va répondre à quel traitement. Le développement de biomarqueurs prédictifs de la réponse aux AD constitue donc un enjeu majeur pour l’amélioration de la prise en charge des patients. Ce symposium propose un état des lieux et des illustrations du développement d’une médecine personnalisée dans le domaine des troubles de l’humeur. Le professeur P. Courtet présentera une synthèse des données cliniques et épidémiologiques qui justifient le développement d’une médecine personnalisée dans les troubles de l’humeur et présentera des illustrations. Un premier exemple concerne les idées et conduites suicidaires qui sont fortement associées à la dépression. L’aggravation des idées suicidaires au cours d’une cure d’antidépresseur est un phénomène qui reste mal connu, bien que largement amplifié par les récentes mises en garde et controverses. Si au niveau populationnel, l’utilisation des antidépresseurs est bénéfique pour la prévention du suicide, certains sujets peuvent présenter un risque suicidaire en début de traitement. Il s’agit d’œuvrer pour mieux les identifier et les prendre en charge. Sur une cohorte de 3800 patients déprimés traités par antidépresseur, Nicolas Ramoz présentera les résultats de l’étude des gènes associés, d’une part, à la réponse thérapeutique et d’autre part, à l’apparition ou l’aggravation des idées suicidaires au cours de ce traitement. Enfin, nous disposons maintenant de techniques permettant d’analyser la signature moléculaire dans le sang circulant de patient de différents phénotypes. C’est cette technique qu’a appliqué le Dr Raoul Belzeaux pour rechercher les biomarqueurs associés au phénomène de réponse thérapeutique et d’aggravation des idées suicidaire au cours d’une cure d’antidépresseur.
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Chalasani, Venu, Carlos H. Martinez, Darwin Lim, Reem Al Bareeq, Geoffrey R. Wignall, Larry Stitt, and Stephen E. Pautler. "Impact of body mass index on perioperative outcomes during the learning curve for robot-assisted radical prostatectomy." Canadian Urological Association Journal 4, no. 4 (April 17, 2013): 250. http://dx.doi.org/10.5489/cuaj.875.

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Abstract:
Introduction: Previous studies of robotic-assisted radical prostatectomy(RARP) have suggested that obesity is a risk factor for worseperioperative outcomes. We evaluated whether body mass index(BMI) adversely affected perioperative outcomes.Methods: A prospective database of 153 RARP (single surgeon)was analyzed. Obesity was defined as BMI ≥ 30 kg/m2; normalBMI < 25 kg/m2; and overweight as 25 to 30 kg/m2. Two separateanalyses were performed: the first 50 cases (the initial learningcurve) and the entire cohort of 153 RARP.Results: In the initial cohort of 50 cases (14 obese patients), therewas no statistically significant difference with regards to operativetimes, port-placement times and estimated blood loss (EBL). Lengthof stay (LOS) was longer in the obese group (4.3 vs. 2.9 days); BMIremained an independent predictor of increased LOS on multivariatelinear regression analysis (p = 0.002). There was no statisticallysignificant difference in the postoperative outcomes of leak rates,margin rates and incisional herniae. In the entire cohort, whencomparing obese patients to those with a normal BMI, there wasno statistically significant difference in operative times, EBL, LOS,or immediate postoperative outcomes. However, on multivariatelinear regression analysis, BMI was an independent predictor ofincreased operative time (p = 0.007).Conclusion: Obese patients do not have an increased risk of bloodloss, positive margins or the postoperative complications of incisionalhernia and leak during the learning curve. They do, however,have slightly longer operative times; we also noted an increasedLOS in our first 50 cases.Introduction : Des études antérieures sur la prostatectomie radicaleassistée par robot (PRAR) ont laissé entendre que l’obésité était unfacteur de risque de complications périopératoires. Nous avonsévalué si l’indice de masse corporelle (IMC) affectait de façonnégative les résultats de l’opération.Méthodologie : Une base de données prospective comptant153 PRAR (effectuées par un seul chirurgien) a été analysée. On adéfini l’obésité comme un IMC ≥ 30 kg/m2, un IMC normal étant< 25 kg/m2, et un IMC entre 25 et 30 kg/m2 représentant un surplusde poids. Deux analyses distinctes ont été réalisées : les 50 premierscas (courbe d’apprentissage initiale) et la cohorte entière des153 patients ayant subi une PRAR.Résultats : Dans la cohorte initiale de 50 cas (dont 14 patientsobèses), on n’a noté aucune différence significative sur le planstatistique en ce qui concerne la durée de l’opération, le tempsrequis pour installer l’accès vasculaire et la perte de sang approximative.La durée du séjour était plus longue dans le groupe despatients obèses (4,3 contre 2,9 jours), et l’IMC est demeuré unfacteur indépendant de prédiction d’une durée prolongée du séjourlors de l’analyse de régression linéaire multivariée (p = 0,002).Aucune différence significative sur le plan statistique n’a été notéedans les résultats postopératoires quant aux taux de fuite, aux tauxde marges positives et aux hernies incisionnelles. Dans toute lacohorte, on n’a noté aucune différence significative sur le planstatistique entre les patients obèses et les patients dont l’IMC étaitnormal en ce qui a trait à la durée de l’opération, la perte desang, la durée du séjour et les résultats postopératoires immédiats.Néanmoins, l’IMC s’est révélé un facteur de prédiction indépendantd’une durée prolongée de l’opération lors de l’analyse de régressionlinéaire multivariée (p = 0,007).Conclusion : Les patients obèses ne courent pas un risque plus élevéde perte de sang, de marges positives ou de complications postopératoirescomme une hernie incisionnelle ou une fuite pendantla période de la courbe d’apprentissage du chirurgien. Ils nécessitenttoutefois une opération légèrement plus longue; une duréeplus longue du séjour a aussi été notée chez les 50 premiers cas.
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Johal, Tarneer Kaur. "The Effects of Multiple Sclerosis and Disease Modifying Therapy on Pregnancy." University of Ottawa Journal of Medicine 7, no. 2 (December 18, 2017): 42–47. http://dx.doi.org/10.18192/uojm.v7i1.1758.

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AbstractMultiple sclerosis (MS) is the most common inflammatory condition of the central nervous system. Disease modifying therapy (DMT) aims to reduce relapse rates and decrease the quantity of lesions in the brain and spinal cord. Since MS is more prevalent in women than men, it is important to be aware of the interplay between MS and pregnancy. As MS can engender sexual dysfunction, primarily in the form of decreased desire and fatigue, it thereby affects conception. Hormonal differences between women with MS compared to women without MS include an increase in follicle-stimulating hormone and luteinizing hormone, and a decrease in testosterone. While fluctuations in estrogen result in a reduction in MS relapse rates during pregnancy, a subsequent increase in the post-partum period is observed. The mechanism of action and side effects of DMTs are described in this paper, including interferon, glatiramer acetate, and some newer medications. Although there are no recommended guidelines on the use of DMTs during pregnancy, it is generally agreed upon to cease their use prior to conception if possible, and the decision to continue a DMT should take into account the benefits to the mother and the risks to the fetus. Comprehending the mechanisms of action and teratogenicity indices of DMTs is crucial in understanding their effects on MS during pregnancy, which is an important aspect of providing health care to women with this condition. RésuméLa sclérose en plaques (SP) est l’affection inflammatoire du système nerveux central la plus commune. Le traitement modificateur de la maladie (DMT, de l’anglais) vise à réduire les taux de poussées et à diminuer le nombre de lésions au cerveau et à la moelle épinière. Comme la SP est plus prévalente chez les femmes que chez les hommes, il est important de reconnaître l’interaction entre la SP et la grossesse. Puisque la SP peut engendrer une dysfonction sexuelle, principalement en raison d’une diminution du désir sexuel et de la fatigue, elle affecte la conception. Les différences hormonales entre les femmes avec la SP et les femmes sans la SP incluent une hausse de l’hormone folliculostimulante et de l’hormone lutéinisante, et une baisse de testostérone. Bien que les fluctuations en œstrogènes entraînent en une réduction des taux de poussées de la SP durant la grossesse, leur augmentation subséquente lors de la période postpartum est observée. Le mécanisme d’action et les effets secondaires des DMTs sont décrits dans cet article, incluant l’interféron, l’acétate de glatiramère, et certains autres nouveaux médicaments. Quoiqu’il n’existe pas de lignes directrices sur l’utilisation des DMTs lors de la grossesse, il est généralement accepté qu’il faut cesser leur utilisation avant la conception si possible, et que la décision de continuer la prise d’un DMT devrait tenir compte des avantages pour la mère et des risques pour le fœtus. La compréhension des mécanismes d’action et des effets tératogènes des DMTs est essentielle pour apprécier leurs effets sur la SP durant la grossesse, ce qui constitue un aspect important dans la prestation des soins de santé aux femmes vivant avec cette maladie.
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Mbog, Severin Mbog, Olivier T. Sosso Mayi, Dieudonne Bitondo, and Innocent Ndoh Mbue. "Etat des lieux sur la gestion des déchets biomédicaux solides dans les formations sanitaires au Cameroun (Nord, Adamaoua, Est et Nord-Ouest) : Impacts Environnementaux et Sociaux." Journal of the Cameroon Academy of Sciences 16, no. 1 (October 13, 2020): 19–28. http://dx.doi.org/10.4314/jcas.v16i1.2.

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Abstract:
Les déchets biomédicaux (DBM) constituent un problème sanitaire et environnemental. Aussi, une étude a été menée pour élaborer un système de gestion des déchets biomédicaux dont la mise en oeuvre permettra d’améliorer la santé publique, tout en respectant les préoccupations environnementales, techniques et socioculturelles. Il s’agit d’une étude transversale descriptive qui s’est déroulée du 16 au 31 Janvier 2018. Un questionnaire soumis aux responsables des formations sanitaires (FOSA), chefs de services, surveillants de services et responsables de l’hygiène hospitalière et un entretien avec les personnels de soins et les opérateurs d’incinérateurs ont permis d’apprécier les mécanismes et les connaissances sur la gestion des DBM. Sur les 150 questionnaires distribués, 98 réponses ont été obtenues, soit un taux de réponse de 65,3 %. Un entretien avec 75 travailleurs directement impliqués dans la gestion des DBM et des observations sur la gestion des DBM au niveau des 86 services ont été réalisés. Les déchets tranchants et piquants et ceux de sang et de fluides étaient trouvés dans tous les services, à l’exception des pharmacies, les déchets pharmaceutiques dans 66 services, les déchets infectieux dans 49 services et les déchets anatomiques dans 11 services. Le tri des DBM était inadapté dans 83,5 % des FOSA et l’utilisation du système de codage par couleur inexistant dans les FOSA PBF et non PBF. Des boîtes de sécurité pour le recueil des objets tranchants et piquants étaient disponibles dans 62,5 % des FOSA PBF et leur utilisation effective dans 31,1 % d’entre eux. Ceux Dans la majorité des FOSA non PBF, un conditionnement inadapté était noté sous la forme d’une utilisation de bouteilles et poubelles en plastique po r le recueil et d’un remplissage des boîtes de sécurité avec des débordements. L’élimination des DBM était effectuée dans de vieux incinérateurs ou des fours artisanaux, avec d’importantes émanations de fumées dans 80% des FOSA. Les conditions de travail étaient jugées mauvaises par 81,3 % des travailleurs interrogés et les équipements de protection individuelle disponibles dans seulement 25,3 %des FOSA non PBF et à 65% dans les PBF. Les connaissances sur la gestion des DBM étaient jugées insuffisantes par 92,6 % des personnes interrogées et les risques sanitaires liés aux DBM connus par 90 %. Toutefois les impacts sur le plan sanitaire et environnemental a été plus relevé dans les FOSA non PBF à 70 % que chez les FOSA PBF à 30 %. A exception de l’Hôpital Régional de Bertoua qui faisant partie des FOSA PBF a présenté des impacts majeurs sur la santé et l’environnement. Mots clés Déchets biomédicaux, Gestion, Pollution, Risques, Environnement·
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