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Shariyev, Orif Fozilovich. "MAKTABLARDA YANGI PEDAGOGIK TEXNOLOGIYALAR ASOSIDA DARS O`TISHNI QOʻLLASH". Eurasian Journal of Academic Research 1, № 8 (2021): 207–13. https://doi.org/10.5281/zenodo.5725981.

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Abstract:
Ushbu mqolada o`quvchilar yangiliklarni qabul qilishlari va ularga moyil bo’lishlariga va fe’l-atvorning xilma-xilligiga qaramay, o’qituvchi o’quvchilarni mustaqil fikrlashga, kuzatishga, xulosa chiqarishga o’rgatish va maktablarda yangi texnologiyalar asosida dars o’tishni bosqichma-bosqich qo’llash kabi masalalarga o’z yechimini topadi.
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Petit, Antoine. "La techno, ses textes et ses usages." Musurgia Volume XXIX, no. 1 (2022): 49–68. http://dx.doi.org/10.3917/musur.221.0049.

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3

Lukacovic, Marta Natalia. "The Normative Dimension of Securitization as a Strategic Crisis Communication Theory.Lessons from the COVID-19 Pandemic in Central & Eastern Europe." Social Communications: Theory and PracticeS 14, no. 1 (2022): 197–209. http://dx.doi.org/10.51423/2524-0471-2022-14-1-8.

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Abstract:
The aim of the study. This article aims to advance the development of the normative dimension of securitization as strategic crisis communication theory. Securitization is a powerful persuasive tool because it builds an argument that an existential threat is looming and extraordinary measures should be employed to counter it (Buzan et al., 1998; Vultee in Balzacq, 2010; Watson, 2012). Research methods and techniques. The theorization in this article is based on an analysis exploring a set of cases of Slovakia’s counter-pandemic measures during the first two years of the COVID-19 outbreak in the country. Results and discussion. The case study of Slovakiais informative because the instances there reflect a broader array of problems that are experienced across various global societies; for example, a failure to introduce measures that are inclusive of the marginalized people in terms of ethno-racial discrimination or digital disparities. The analysis helps to extract a set of practical recommendations that aim to craft ethically-sound securitized discourses for persuasive purposes during crises. The framework proposed by Floyd (2011; 2019) is used as the main scaffold for normative securitization and is further enhanced by the relevant ethics standards of the strategic communication field, leading to the introduced lineup of recommendations. Conclusions. The author provides recommendations for the use of securitization methods: 1) establishing the causes of securitization (determining the cause of the threat to a particular type of security; establishing a clear and transparent set of guidelines to consistently determine which frame is reasonably superior to another frame (s)); 2) taking into account the reference object of securitization (inclusion of all victims and groups; establishing a clear and transparent set of guidelines for determining the consequences of non-human entities and concepts from a regulatory point of view).Keywords:securitization, strategic crisis communication theory, normative communication theory, COVID-19 communication, pandemic communication, Slovakia
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Cimitile, Anna Maria. "Techne, the Visual Arts and Literary Genres : Fractal Epic of the Twenty-first Century." Recherches anglaises et nord-américaines 50, no. 1 (2017): 57–68. http://dx.doi.org/10.3406/ranam.2017.1548.

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Abstract:
Bien que les genres soient des données circonscrites, la question du genre s’appréhende aujourd’hui en termes de fluidité, voire de corruption ou de contamination (Derrida). On peut penser que la contribution critique du XXIe siècle à la discussion sur les genres littéraires dépend de la manière dont cette fluidité est conçue. La technologie joue un rôle capital dans le développement des œuvres d’art aujourd’hui et grâce à elle, des plans que l’on tenait pour éloignés sont devenus proches. Ma réflexion part de l’interrogation suivante : qu’advient-il des genres lorsqu’ils migrent de l’espace littéraire vers d’autres médias ? Les genres traditionnels (le dramatique, l’épique et le lyrique, selon la classification aristotélicienne) se transforment-ils en fonction des espaces qu’ils traversent et des contiguïtés qu’ils créent ? Dans quelle mesure le poétique est-il affecté par la technè ? Je propose que l’on continue de poser des questions d’ordre littéraire dans nos analyses des textes et même des documents visuels, surtout lorsque ceux-ci ont partie liée avec l’espace littéraire. Dégager la littérarité des textes, et même des documents visuels (les styles, genres, modes et formes auxquels ils appartiennent), en d’autres termes, interroger l’acte de lecture, demeure une activité essentielle de la critique. J’explore la manière dont le genre classique de l’épopée est utilisé dans un environnement technologique et mon étude porte sur la façon dont l’épopée est réinventée dans deux films numériques de John Akomfrah, artiste travaillant à Londres, The Nine Muses (2010) et Vertigo Sea (2015).
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Ngaketcha, Armand. "Une lecture technoprogressiste de la Déclaration de Montréal sur l’IA : quels enjeux pour l’éthique de demain." Droit, Santé et Société N° 3, no. 3 (2021): 8–16. https://doi.org/10.3917/dsso.083.0008.

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Abstract:
Le 28 novembre 2018, à l’initiative de l’Université de Montréal a été publié l’un des tout premiers textes normatifs à caractère national, après la conférence internationale d’Asilomar (2017) sur l’IA. Intitulé Déclaration de Montréal pour une IA éthiquement responsable , ce texte normatif se positionne dans la géopolitique mondiale de l’IA comme une approche visant à faire de l’IA un instrument de progrès et d’inclusion au travers d’algorithmes humainement pensés et éthiquement implémentés. Élaborée à partir d’une méthodologie originale appelée « co-construction citoyenne », la Déclaration de Montréal repose sur 10 principes éthiques normatifs, dont le but est d’encadrer le développement et le déploiement de l’IA. Pourtant, en analysant non seulement les enjeux géopolitiques de l’IA, ainsi que sa structuration éthique autour des concepts tels que « humanisme numérique » et « agentivité humaine », il se pose deux constats majeurs : Une absence de consensus réel sur une approche fondamentale, qui devrait guider le développement et le déploiement de l’IA et surtout, une perspective techno-progressiste de la Déclaration de Montréal articulant une vocation techno-optimiste de l’IA. Cet état de choses démontre d’une part, la complexité du positionnement de la Déclaration de Montréal pour une IA éthiquement responsable dans le défi d’une régulation internationale ; et d’autre part, le challenge d’un compromis éthique rigoureux entre le développement de l’IA et la permanence d’une agentivité humaine. Car le techno-optimisme de la Déclaration de Montréal face à l’IA, entraîne avec lui le risque accru d’une autonomisation des systèmes d’intelligence artificielle, mettant finalement en avant la question d’une perspective transhumaniste du développement de l’IA.
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Lego, Gaëlle. "Le « projet individualisé », ou l’histoire d’un quiproquo ?" VST - Vie sociale et traitements N° 162, no. 2 (2024): 66–72. http://dx.doi.org/10.3917/vst.162.0066.

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Abstract:
Le terme de « projet » institué par les derniers textes de re-modernisation sociale implique un changement de paradigme plus en phase avec le système néolibéral dans le champ social et médico-social. D’une clinique de l’écoute et de la relation, celui-ci se projette dans le « dispositif » de contrôle (cher à Foucault) dont la spécificité est de séparer l’être de son ontologie structurante. Le philosophe italien Giorgio Agamben précise que son aspect normatif soutenu par un appareillage de techno-surveillance reste un puissant mécanisme de désubjectivation. Comment peut-on sortir de ce quiproquo qui voudrait faire du « dispositif » le nouveau prisme par lequel appréhender nos pratiques ? Le parcours de Simon R., en esat , tente de repositionner la valeur d’un accompagnement de qualité axé sur la problématique du sujet, ici, psychotique. Celui-ci se fait, toujours, selon un cheminement singulier.
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Vitkowski, José Rogerio. "TECNÉ: DO PROJETO PROMETEICO À MODERNIDADE FÁUSTICA." Revista Dialectus - Revista de Filosofia, no. 23 (August 28, 2021): 156–77. http://dx.doi.org/10.30611/2021n23id71854.

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Abstract:
Este texto resulta de uma pesquisa bibliográfica em perspectiva histórico-filosófica, e nele se aborda o problema da técnica e suas múltiplas interfaces. A abordagem cartográfica procura evidenciar conceitos e focar textos que permitem superar efeitos demasiado familiares, de senso comum, no tratamento das relações entre técnica, ciência e tecnologia. O percurso do trabalho tece visita às tradições clássicas de Homero e Hesíodo, seguida pela referência ao pensamento grego, que adensa uma interessante perspectiva sobre a técnica, compreendida como techné, expressão da produção poética — distinta da prática, “práxis”, e da ciência, “episteme”. Seguem registros que abrangem a conjugação entre ciência e técnica, culminando com o cenário da Modernidade Fáustica. Trata-se, portanto, de um recorte de amplo espectro que considera a técnica como forma de atividade humana, como objetos ou sistemas de objetos ou, ainda, como forma de conhecimento. Abrange, portanto, o fazer humano, homo faber; o saber, homo sapiens; o poder, homo politicus; o saber e a demência, homo sapiens-demens. Daqui resulta a compreensão de que a pesquisa do tema implica em estabelecer conexões que transversalizem múltiplos registros e discursos filosóficos, históricos, axiológicos, políticos.
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Kryštufek, Boris. "Book review. M. B. Qumsiyeh, 1996: Mammals of the Holy Land. Lubbock, Texas Tech University Press. 389 pp." Acta Theriologica 42 (September 12, 1997): 339–41. http://dx.doi.org/10.4098/at.arch.97-35.

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Portocarrero, Luísa. "A hermenêutica como sabedoria prática: entre Gadamer e Ricoeur." Phainomenon 14, no. 1 (2007): 209–20. http://dx.doi.org/10.2478/phainomenon-2007-0023.

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Abstract:
Abstract A presente comunicação procura pensar a ideia de hermenêutica como filosofia prática, a partir das semelhanças que Gadamer estabelece entre a racionalidade hermenêutica e a fronesis aristotélica. A ideia chave é esta: o núcleo fundamental da razão hermenêutica é a unidade de compreensão, interpretação e aplicação; a aplicação é o cerne da racionalidade hermenêutica, que sempre foi susci.tada por casos de tensão entre situações singulares. de vida e textos ou leis com sentido universal, que melhor permitem entendê-las. Neste sentido, a tarefa hermenêutica é semelhante à da ética aristotélica: medir uma situação concreta à luz das exigências éticas mais gerais. Tal é de facto a condição da praxis ética e política do ser humano, aquela que hoje é absolutamente necessário pensar face à inflação contemporânea de uma praxis guiada por mecanismos automáticos de índole técnica. Quer isto dizer que é necessário hoje clarificar absolutamente o que distingue a praxis conduzida pela technê da praxis ética e política como condição da liberdade humana. Segundo Gadamer, esta tem uma natureza hermenêutica que urge clarificar, pois, ela parte sempre de regras, tradições, leis que são recriadas em acto na situação hermenêutica da sua aplicação. Aplicação hermenêutica e froairesis têm uma estrutura semelhante que é necessário perceber pois também a praxis técnica é uma forma de aplicação, embora de natureza bem diferente. P. Ricoeur sabe também que a praxis concreta do ser humano nada tem de semelhante à praxis técnica, a produção e que pensá-la exige a mediação de uma simbólica e de uma mítica concreta.
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Sandoval, Rodrigo Y. "condición tecno-ecológica. Heidegger ante los nuevos post-humanismos." Sílex 9, no. 2 (2019): 19–30. http://dx.doi.org/10.53870/silex.2019925.

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Abstract:
Muchas de las reflexiones contemporáneas sobre ecología parten del cuestionamiento de la excepcionalidad del ser humano. Se busca de esta manera el distanciamiento de todo antropocentrismo y, en consecuencia, un marco conceptual ―post-humanista‖. El rol de Martin Heidegger en la búsqueda de alternativas al humanismo es reconocido, particularmente, por su rechazo al ―antropocentrismo‖ de Sartre. Sin embargo, mientras muchos post-humanismos ven en la tecnología un factor positivo en el descentramiento de lo humano, son conocidas las críticas heideggerianas a la técnica y su comprensión de ésta como parte del mismo movimiento metafísico (y antropocéntrico) moderno. En lugar de tomar en cuenta sus textos sobre la técnica, en este artículo se explora la relación de Heidegger con los post- humanismos contemporáneos a partir de la analítica existencial del Dasein. En primer lugar, se considera la situación tecnocientífica actual, siguiendo a autores como Wiener, Haraway y Latour. En segundo lugar, se evalúa la relación entre Dasein, cíborg y animal, a partir de las lecturas heideggerianas de Hubert Dreyfus (What Computers Can’t Do) y Steven Crowell (We Have Never Been Animals).
 Much of the contemporary thought about ecology begins with the questioning of the human exceptionality. By means of this, anthropocentrism is rejected and replaced by a ―post-humanist‖ framework. In this context, Martin Heidegger‘s oeuvre is credited for its search of alternatives to humanism, particularly because of its rejection of Sartre‘s ―anthropocentrism‖. However, while post- humanisms tend to behold the role of technology positively, Heidegger‘s critiques to the technique as a consequence of the same metaphysical and anthropocentric movement are widely known. Instead of considering the common Heideggerian texts about technique, in this paper I explore the relationship between Heidegger and contemporary post-humanisms from the perspective of his existential analytic. In the first place, I will briefly describe the contemporary techno-scientific context, following the insights of Wiener, Haraway and Latour. In the second place, I will consider the relationship between Dasein, cyborgs and animals, discussing the Heideggerian interpretations of Hubert Dreyfus (What Computers Can’t Do) and Steven Crowell (We Have Never Been Animals).
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Sandoval, Rodrigo Y. "condición tecno-ecológica. Heidegger ante los nuevos post-humanismos." Sílex 9, no. 2 (2021): 19–30. http://dx.doi.org/10.53870/uarm2019.n25.

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Abstract:
Muchas de las reflexiones contemporáneas sobre ecología parten del cuestionamiento de la excepcionalidad del ser humano. Se busca de esta manera el distanciamiento de todo antropocentrismo y, en consecuencia, un marco conceptual ―post-humanista‖. El rol de Martin Heidegger en la búsqueda de alternativas al humanismo es reconocido, particularmente, por su rechazo al ―antropocentrismo‖ de Sartre. Sin embargo, mientras muchos post-humanismos ven en la tecnología un factor positivo en el descentramiento de lo humano, son conocidas las críticas heideggerianas a la técnica y su comprensión de ésta como parte del mismo movimiento metafísico (y antropocéntrico) moderno. En lugar de tomar en cuenta sus textos sobre la técnica, en este artículo se explora la relación de Heidegger con los post- humanismos contemporáneos a partir de la analítica existencial del Dasein. En primer lugar, se considera la situación tecnocientífica actual, siguiendo a autores como Wiener, Haraway y Latour. En segundo lugar, se evalúa la relación entre Dasein, cíborg y animal, a partir de las lecturas heideggerianas de Hubert Dreyfus (What Computers Can’t Do) y Steven Crowell (We Have Never Been Animals).
 Much of the contemporary thought about ecology begins with the questioning of the human exceptionality. By means of this, anthropocentrism is rejected and replaced by a ―post-humanist‖ framework. In this context, Martin Heidegger‘s oeuvre is credited for its search of alternatives to humanism, particularly because of its rejection of Sartre‘s ―anthropocentrism‖. However, while post- humanisms tend to behold the role of technology positively, Heidegger‘s critiques to the technique as a consequence of the same metaphysical and anthropocentric movement are widely known. Instead of considering the common Heideggerian texts about technique, in this paper I explore the relationship between Heidegger and contemporary post-humanisms from the perspective of his existential analytic. In the first place, I will briefly describe the contemporary techno-scientific context, following the insights of Wiener, Haraway and Latour. In the second place, I will consider the relationship between Dasein, cyborgs and animals, discussing the Heideggerian interpretations of Hubert Dreyfus (What Computers Can’t Do) and Steven Crowell (We Have Never Been Animals).
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Rajska-Jurgiel, Ewa. "Ecology of mammalian communities. Book review. D. W. Morris, Z. Abramsky, B. J. Fox, M. R. Willig (Eds.), 1989: Patterns in the structure of mammalian communities. Lubbock, Texas Tech University Press. 266 pp." Acta Theriologica 36 (June 12, 1991): 367–68. http://dx.doi.org/10.4098/at.arch.91-38.

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Keck, Michaela. "Paradise Retold: Revisionist Mythmaking in Margaret Atwood’s MaddAddam Trilogy // El paraíso contado de nuevo: La revisión del mito en la Trilogía MaddAddam de Margaret Atwood." Ecozon@: European Journal of Literature, Culture and Environment 9, no. 2 (2018): 23–40. http://dx.doi.org/10.37536/ecozona.2018.9.2.2291.

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Abstract:
This paper focuses on the subversive potential of myths by exploring Margaret Atwood’s feminist revision of creation, more specifically the myth of paradise. According to Adrienne Rich’s definition, the “re-vision” of myths signifies the critical adaptation, appropriation, and invasion of traditional texts. As such, myths have not only legitimized exploitative power relationships, but they have also served as a powerful means to participate in and subvert hegemonic discourses. By drawing on the theories of Aby Warburg, Ernst Cassirer, and Hans Blumenberg, for whom myths constitute cultural-artistic mediations that involve the polarities of affect and intellect, terror and logos, Atwood’s revision of paradise in the MaddAddam trilogy may be approached in itself as – to use a term by Hans Blumenberg – a “work of logos.” I argue that Atwood revises paradise by duplicating the ancient human dreams of paradise into Crake’s techno pagan and Adam One’s eco-millennialist “gardens of delights,” both of which are refracted through evolutionary science and ecology.Characterized by human destructiveness, these posthuman paradises feature multiple Eves alongside the dominant male figures. Among Atwood’s Eves, there is the brazen Oryx as exploited racial “Other” of white society in the pathos formula of the Asian “digital virgin prostitute.” Atwood employs a self-reflexivity regarding myths that is characteristic of postmodern pastiche and thus highlights storytelling as the distinguishing characteristic of humankind, while her use of an evolutionary grotesque aesthetics erodes clear-cut distinctions between humans, animals, and post-humans. The myth of paradise, the trilogy suggests, is also always a myth of extinction. Resumen Este artículo se centra en el potencial subversivo de los mitos al explorar la revisión feminista de la creación de Margaret Atwood, más específicamente, el mito del paraíso. Según la definición de Adrienne Rich, la "re-visión" de los mitos significa la adaptación crítica, la apropiación y la invasión de los textos tradicionales. Como tal, los mitos no solo han legitimado las relaciones con poder de explotación, sino que también han servido como un poderoso medio para participar en los discursos hegemónicos y subvertirlos. Al basarse en las teorías de Aby Warburg, Ernst Cassirer y Hans Blumenberg, para quienes los mitos constituyen mediaciones artístico-culturales que involucran las polaridades del afecto y el intelecto, el terror y el logos, la revisión del paraíso de Atwood en la triología MaddAddam se puede abordar en sí misma como (por usar un término de Hans Blumenberg) una "obra de logos". Argumento que Atwood revisa el paraíso al duplicar los antiguos sueños humanos del paraíso en el tecno pagano de Crake y en los "jardines de las delicias" ecomilenialistas de Adam One, ambos refractados a través de la ciencia y la ecología evolutivas. Caracterizados por la destructividad humana, estos paraísos posthumanos presentan múltiples Evas junto a las figuras masculinas dominantes. Entre las Evas de Atwood está el descarado Oryx como el «Otro» racial explotado de la sociedad blanca en la pathos formula de la asiática «prostituta virgen digital». Atwood realiza una autorreflexión sobre los mitos característicos del pastiche posmoderno y destaca la narración de cuentos como la característica distintiva de la humanidad, mientras que su uso de una estética evolutiva grotesca erosiona distinciones muy claras entre humanos, animales y poshumanos. El mito del paraíso, sugiere la trilogía, es siempre un mito de la extinción.
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И.Бабаназаров, Н.Ахматов И.Мадумаров М.Ахматов. "ПАХТАНИ ҚАЙТА ИШЛАШ ТЕХНОЛОГИК ЖАРАЁНИДА ТОЛА ТАРКИБИДАГИ ИФЛОС АРАЛАШМАЛАР МИҚДОРИНИНГ ТЕХНОЛОГИК БОСҚИЧЛАР БЎЙИЧА ЎЗГАРИШИНИ ТАЖРИБАЛАР АСОСИДА АНИҚЛАШ". IQR0 3, № 2 (2023): 13–18. https://doi.org/10.5281/zenodo.7982957.

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Abstract:
Мақолада, пахта тозалаш корхоналарида қайта ишланаётган пахта толаси таркибидаги ифлос аралашмалар миқдорнинг технологик босқичлар бўйича ўзгаришини, тажрибалар асосида олинган натижалари келтирилган.
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NYS, Y. "Préface." INRAE Productions Animales 23, no. 2 (2011): 107–10. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2010.23.2.3292.

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Abstract:
A la question «Qui de l’oeuf ou de la poule est né le premier ?» Silésius répondait «l’oeuf est dans la poule et la poule dans l’oeuf» soulignant sa dualité, le passage du deux en un. Dans l’imagerie populaire, l’oeuf reflète le tout et son contraire, fragilité, protection, épargne, abondance (être «plein comme un oeuf»), richesse («avoir pondu ses oeufs»), éternité (le Phénix est né de l’oeuf) mais aussi mort et destruction («casser ses oeufs» se dit d’une fausse couche). Dans la mythologie de nombreuses civilisations, l’oeuf est le symbole de la naissance du monde (Apollon, le dieu grec de la lumière est né de l’oeuf). L’oeuf décoré apparu 3000 ans avant J.-C. en Ukraine fête, au printemps, le retour de la fécondité de la nature ; l’oeuf de Pâques la résurrection du Christ.
 L’oeuf est un tout à condition d’en sortir ! Fragile cependant car selon La Fontaine briser l’oeuf de la poule aux oeufs d’or (par curiosité) rompt l’effet magique (Auer et Streff 1999).
 Pour l’Homme, l’oeuf séduit pour sa valeur nutritionnelle, sa diversité d’utilisation en cuisine et son prix modique. Il en existe une grande diversité, de l’oeuf de Colibri (0,5 g) à l’oeuf de l’Aepyornis (8 litres soit l’équivalent de 150 oeufs), un oiseau de Madagascar (500 kg) disparu au 18ème siècle. Mais l’Homme ne consomme que l’oeuf de caille, de poule ou de cane. L’ère moderne a considérablement intensifié la production de ces deux dernières espèces car les poules saisonnées, qui étaient élevées avec soin par la fermière, ont plus que doublé leur production en 60 ans (de 120 oeufs par an dans les années 50 à plus de 300 aujourd’hui). Cette révolution technique résulte des efforts conjugués de la sélection génétique, d’une alimentation raisonnée répondant aux besoins nutritionnels, d’une évolution du système de production (apparition des cages) et d’une meilleure connaissance de la pathologie aviaire. Qu’en est-il du contrôle de la qualité nutritionnelle, organoleptique, technologique et hygiénique de l’oeuf ?
 L’oeuf est la plus large cellule reproductrice en biologie animale. Il assure dans un milieu externe le développement et la protection d’un embryon dans une enceinte fermée matérialisée par la coquille. Aussi, une de ses particularités est la diversité de ses constituants, de leur parfait équilibre nutritionnel et leur forte digestibilité, qui assure la croissance d’un être vivant. Ces caractéristiques sont à l’origine de la qualité nutritionnelle exceptionnelle de l’oeuf pour l’Homme. Une autre particularité est la présence d’une protection physique, la coquille mais, aussi d’un système complexe de défenses chimiques. Aussi, ce produit est-il remarquable de par son aptitude à engendrer la vie et pour l’oeuf de table à se conserver. Outre les éléments nutritifs, on y trouve de multiples molécules participant au développement et à la protection de l’embryon (molécules antibactériennes, antivirales, antioxydantes). Certaines d’entre elles, comme par exemple le lysozyme de blanc d’oeuf, sont partiellement valorisées par différents secteurs industriels (agroalimentaire, cosmétique, santé animale/humaine). La révélation récente d’un grand nombre de nouveaux constituants de l’oeuf, suite au séquençage génomique de la poule et au développement de la biologie intégrative, a conforté l’existence d‘activités antimicrobiennes, anti-adhésives, immuno-modulatrices, hypertensives, anticancéreuses, antiinflammatoires ou cryoprotectrices, prometteuses en médecine humaine et devrait à terme enrichir le potentiel d’utilisation de ce produit en agroalimentaire et en santé.
 L’objet de ce numéro spécial d’INRA Productions Animales est de rassembler les principales informations qui ont contribué au développement économique récent de ce produit, de rappeler les efforts en génétique, élevage et nutrition qui ont assuré des progrès quantitatifs et qualitatifs remarquables de la production et de la qualité des oeufs au cours des trente dernières années. Les poules élevées à l’origine par la femme pour un usage domestique se comptent aujourd’hui par milliers dans les élevages. Quelle sera la durabilité de ce système d’élevage dans un contexte socio-économique européen remettant en cause en 2012 le système éprouvé de production conventionnel d’oeufs en cage pour des cages aménagées ou des systèmes alternatifs avec ou sans parcours ? Notre objectif est d’analyser les facteurs qui contribueront à son maintien, notamment le contrôle de la qualité de l’oeuf. Il est aussi de décrire l’évolution spectaculaire des connaissances sur ce produit liée au développement des techniques à haut débit et des outils d’analyse des séquences moléculaires. Il permettra enfin d’actualiser les atouts de ce produit. Ce numéro est complémentaire d’un ouvrage plus exhaustif sur la production et la qualité de l’oeuf (Nau et al 2010).
 Le premier article de P. Magdelaine souligne la croissance considérable en 20 ans de la production d’oeufs dans les pays d’Asie et d’Amérique du Sud (× 4 pour la Chine, × 2 en Inde et au Mexique). En revanche, les pays très développés notamment européens à forte consommation (> 150 oeufs/hab) ont stabilisé leur production malgré une évolution importante de la part des ovoproduits mais aussi de leurs systèmes de production. La consommation des protéines animales entre pays est tout aussi hétérogène puisque le ratio protéines de l’oeuf / protéines du lait varie de 0,4 au USA, à 0,9 en France et 2,7 en Chine !
 Le doublement de la production mondiale d’oeufs en 20 ans n’a été possible que grâce à des progrès techniques considérables. La sélection génétique a renforcé les gains de productivité (+ 40 oeufs pour une année de production et réduction de l’indice de consommation de 15% en 20 ans !). L’article de C. Beaumont et al décrit cette évolution, la prise en compte croissante de nouveaux critères de qualité technologique, nutritionnelle ou sanitaire. Ces auteurs soulignent les apports des nouvelles technologies, marqueurs moléculaires et cartes génétiques sur les méthodes de sélection. Ils dressent un bilan actualisé des apports et du potentiel de cette évolution récente en sélection.
 Le séquençage génomique et le développement de la génomique fonctionnelle est aussi à l’origine d’une vraie révolution des connaissances sur les constituants de l’oeuf comme le démontre l’article de J. Gautron et al. Le nombre de protéines identifiées dans l’oeuf a été multiplié par plus de dix fois et devrait dans un avenir proche permettre la caractérisation fonctionnelle de nombreuses molécules. Il donne aussi de nouveaux moyens pour prospecter les mécanismes d’élaboration de ce produit.
 Un exemple de l’apport de ces nouvelles technologies est illustré par l’article de Y. Nys et al sur les propriétés et la formation de la coquille. Des progrès considérables sur la compréhension de l’élaboration de cette structure minérale sophistiquée ont été réalisés suite à l’identification des constituants organiques de la coquille puis de l’analyse de leur fonction potentielle élucidée grâce à la disponibilité des séquences des gènes et protéines associés. La mise en place de collaborations internationales associant de nombreuses disciplines, (microscopie électronique, biochimie, cristallographie, mécanique des matériaux) a démontré le rôle de ces protéines dans le processus de minéralisation et du contrôle de la texture de la coquille et de ses propriétés mécaniques. Cette progression des connaissances a permis de mieux comprendre l’origine de la dégradation de la solidité de la coquille observée chez les poules en fin d’année de production.
 La physiologie de la poule est responsable d’évolution importante de la qualité de l’oeuf. Aussi, l’article de A. Travel et al rappelle l’importance d’effets négatifs de l’âge de la poule contre lequel nous disposons de peu de moyens. Cet article résume également les principales données, souvent anciennes, concernant l’influence importante des programmes lumineux ou de la mue pour améliorer la qualité de l’oeuf. Enfin, il souligne l’importance de l’exposition des poules à de hautes températures ambiantes sur leur physiologie et la qualité de l’oeuf.
 Le troisième facteur indispensable à l’expression du potentiel génétique des poules, et déterminant de la qualité technologique et nutritionnelle de l’oeuf, est la nutrition de la poule. Elle représente plus de 60% du coût de production. L’article de I. Bouvarel et al fait le point sur l’influence de la concentration énergétique de l’aliment, de l’apport en protéines et acides aminés, acides gras et minéraux sur le poids de l’oeuf, la proportion de blanc et de jaune ou sa composition notamment pour obtenir des oeufs enrichis en nutriments d’intérêt en nutrition humaine.
 Cependant, la préoccupation principale des éleveurs depuis une dizaine d’année est la mise en place en 2012 de nouveaux systèmes de production d’oeufs pour assurer une meilleure prise en compte du bien-être animal. L’article de S. Mallet et al traite de l’impact des systèmes alternatifs sur la qualité hygiénique de l’oeuf. Ces auteurs concluent positivement sur l’introduction de ces nouveaux systèmes pour la qualité hygiénique de l’oeuf une fois que les difficultés associées aux méconnaissances d’un nouveau système de production seront résolues.
 La qualité sanitaire de l’oeuf est la préoccupation majeure des consommateurs et un accident sanitaire a des conséquences considérables sur la consommation d’oeufs. L’article de F. Baron et S. Jan résume d’une manière exhaustive l’ensemble des éléments déterminants de la qualité microbiologique de l’oeuf et des ovoproduits : mode de contamination, développement des bactéries dans les compartiments de l’oeuf, défenses chimiques du blanc et moyens pour contrôler la contamination des oeufs et des ovoproduits.
 Le consommateur ne souhaite pas, à juste titre, ingérer d’éventuels contaminants chimiques présents dans ses aliments. L’article de C. Jondreville et al analyse ce risque associé à la consommation des oeufs. Il est exceptionnel de détecter la présence de polluants organiques au seuil toléré par la législation. Les auteurs insistent notamment sur l’importance de contrôler la consommation par les animaux élevés en plein air de sols qui peuvent être une source de contaminants.
 Une caractéristique de l’évolution de la production d’oeufs est le développement des ovoproduits qui répondent parfaitement à l’usage et à la sécurité sanitaire exigée en restauration collective. L’article de M. Anton et al décrit le processus d’obtention et l’intérêt des fractions d’oeufs du fait de leurs propriétés technologiques (pouvoirs moussant, foisonnant, gélifiant ou émulsifiant). Les différents processus de séparation, de décontamination et de stabilisation sont analysés pour leur effet sur la qualité du produit final.
 Enfin le dernier article de ce numéro spécial de F. Nau et al se devait d’aborder la principale qualité de l’oeuf qui conditionne son usage : la qualité nutritionnelle de ce produit pour l’Homme. Cet article actualise l’information dans ce domaine et fait le point sur les atouts nutritionnels en tentant de corriger de fausses idées. L’oeuf présente un intérêt nutritionnel du fait de la diversité et l’équilibre de ces constituants pour l’Homme mais mériterait plus d’études pour mieux évaluer son potentiel réel.
 En conclusion, l’oeuf est la source de protéines animales ayant la meilleure valeur nutritionnelle, la moins chère, facile d’emploi et possédant de nombreuses propriétés techno-fonctionnelles valorisées en cuisine. Dans les pays développés, l’oeuf a souffert jusqu’à aujourd’hui d’une image entachée par plusieurs éléments négatifs aux yeux des consommateurs : sa richesse en cholestérol, le risque sanitaire associé à sa consommation sous forme crue ou son système de production en cage. L’évolution des connaissances sur le risque cardio-vasculaire, les progrès réalisés sur le contrôle sanitaire des Salmonelloses en Europe et la modification radicale des systèmes de production d’oeufs devraient modifier positivement son image. La consommation de protéines de l’oeuf a augmenté de plus de 25% en 20 ans (2,53 g/personne/j vs 4,3 g pour le lait en 2005) et poursuivra sa croissance rapide notamment dans les pays en développementoù sa consommation par habitant reste faible. Cette évolution considérable de la production de ce produit devrait être mieux intégrée dans les formations des écoles spécialisées en productions animales. L’oeuf restera dans l’avenir une des sources de protéines animales dominantes et l’acquisition de connaissances sur la fonction des nombreux constituants récemment mis à jour devait renforcer son intérêt pour la santé de l’Homme.
 Je ne voudrais pas terminer cette préface sans remercier au nom des auteurs, Jean-Marc Perez, le responsable de la revue INRA Productions Animales, d’avoir pris l'initiative de la publication de ce numéro spécial dédié à l'oeuf et d’avoir amélioré par plusieurs lectures attentives la qualité finale des textes. Je voudrais aussi adresser mes remerciements à sa collaboratrice Danièle Caste pour le soin apporté dans la finition de ce document. Enfin, je n'oublie pas le travail d'évaluation critique des projets d'article par les différents lecteursarbitres que je tiens à remercier ici collectivement.
 Auer M., Streff J., 1999. Histoires d’oeufs. Idées et Calendes, Neuchatel, Suisse, 261p.Nau F., Guérin-Dubiard C., Baron F., Thapon J.L., 2010. Science et technologie de l’oeuf et des ovoproduits, Editions Tec et Doc Lavoisier, Paris, France, vol 1, 361p., vol 2, 552p.
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Mandolini, Ricardo. "La mímesis como arte – Primera parte: Hermenéutica." Panambí. Revista de Investigaciones Artísticas, June 30, 2021. http://dx.doi.org/10.22370/panambi.2021.12.2675.

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Abstract:
Este es el primero de los dos artículos que se llaman, respectivamente "La mímrsis como arte, Primera parte – Hermenéuitoca", y"La mímesis como arte, Segunda Parte – Heurrística."El artículo que envío aquí, intitulado "La mímesis como arte, Primera parte – Hermenéuitoca" es una exégesis de los textos de Platón , Aristóteles y Hegel respto de la mímesis. Luego de presentar esta confrontación, nos inclinaremos por el punto de vista de Aristóteles, exponiendo las razones qu nos llevan a pensara que su pensamiento permite articular teoría y práctica en una continuidad ejemplar. En defnitiva :La mímesis es una techné, es decir de un conocimiento obtenido a través de la realización y no por lla simple especulación teóriica.
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Hébert, Martin. "Utopie." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.080.

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Abstract:
Les rapports perçus entre l’utopisme et l’anthropologie sont complexes, contestés et souvent davantage révélateurs du regard qui est posé sur ces deux formes de discours que d’une parenté évidente entre elles. Le sens même à donner à ces termes est ambigu. Nous commencerons ici par examiner des conceptions plutôt restrictives et formalistes de ces types de discours. Elles tracent une frontière relativement claire et rigide, que les anthropologues ont longtemps tenté de renforcer pour assoir l’autorité de leurs propres productions. Dans un deuxième temps, nous aborderons la manière dont cette frontière est devenue de plus en plus poreuse au XXe siècle, reflétant diverses appropriations anthropologiques de l’utopisme. Selon ses définitions les plus restrictives, le genre utopique serait constitué d’un corpus littéraire dont les codes ont été fixés dans l’Utopie de Thomas More (1516). Ses matériaux seraient le voyage imaginaire et il aurait pour finalité de produire le « plan » d’une société dans laquelle les contradictions que perçoit l’auteur-e dans sa propre société sont résolues. Cette même approche définitionnelle appliquée à l’ethnographie en fait un discours qui tire son autorité de l’expérience directe du terrain, dont le ton est ostensiblement descriptif avant d’être normatif et dont l’objectif ultime réside dans l’appréciation et la théorisation de la diversité des sociétés humaines. Même quand l’ethnographie est critique des rapports de pouvoir qu’elle met en récits, sa prétention typique est généralement de « découvrir » les réponses des personnes rencontrées sur le terrain face à ces systèmes de domination, plutôt que d’inventer des solutions pour contrer ces derniers. La distinction entre « découvrir » et « inventer » renvoie au vocabulaire utilisé à l’un des moments charnières dans la différentiation générique entre l’utopie et le discours des sciences sociales naissantes à la fin du XIXe siècle. Dans une brochure intitulée Socialisme utopique et socialisme scientifique (1880), Engels parlait de la recherche des moyens qui pourraient permettre d’ « éliminer les anomalies » mises au jour par l’analyse des sociétés. Il écrit : « Il faut donc non pas inventer ces moyens dans son cerveau, mais les découvrir à l’aide de son cerveau dans les faits matériels […]. » (Engels 1971 [1880] : 92) Les cibles explicites de cette critique sont, ici, les piliers de l’utopisme socialiste que sont Saint-Simon, Fourier et Owens. Pour Engels, l’engagement politique de ces auteurs est louable, mais ils souffrent d’une « immaturité théorique » qui les contraint à recourir aux codes de l’utopisme pour communiquer leur lecture du social et de l’émancipation. Pour Engels, bien entendu, ces jeux littéraires avaient été rendus caduques par l’échafaudage du « véritable » outil scientifique qu’était le matérialisme historique. Cette ligne de fracture générique entre l’utopisme et les sciences sociales n’est certainement pas un fait unique à la tradition marxienne. Dans son étude consacrée à la période d’émergence et de consolidation de l’anthropologie institutionnalisée, Esteban Krotz (2014 [1994]) a montré que la quête de respectabilité scientifique de la discipline anthropologique a souvent impliqué un rejet brutal, catégorique, de toute association possible avec l’utopisme. Cet acte sacrificiel, si l’on peut dire, par lequel le discours anthropologique désavouait sa parenté avec d’autres formes de discours sur l’ « Autre », tels le conte philosophique, le récit de voyage et l’utopie semble avoir été l’acte rhétorique exigé, selon Krotz, pour gagner une place à la table des sciences sociales. Mais sous ce désaveu se cachaient des filiations, peut-être profondes, qui ont continué de lier l’anthropologie et l’utopisme même durant cette période de définition des formes canoniques de la discipline anthropologique. Traitant du contexte français, Philipe Chanial parle de « deux voies » intervenant dans la genèse des sciences sociales : celle des Lumières et celle des Mystères. La seconde, évoquant l’importance « de l’utopie, du romantisme social et de l’Illuminisme » (Chanial 2000 : 80) est généralement peu assumée dans la narration de l’histoire de l’anthropologie. Pourtant, cette branche de l’arbre généalogique disciplinaire a nourri ce que George Marcus a nommé le « projet caché » au sein de l’écriture anthropologique, son engagement politique donnant une portée critique, si ce n’est justement utopique, aux comparaisons faites entre sociétés humaines. À tout le moins, ces ethnographies peuvent être considérées comme disponibles pour une appropriation utopiste. Les premières décennies du XXe siècle sont celles où la distinction générique entre l’utopie et l’ethnographie est affirmée avec le plus de sévérité. L’historiographie de l’anthropologie montre toutefois une certaine porosité dans la frontière entre ces discours. On relève en outre le fait que l’« exonostalgie » est restée un motif utopique récurrent dans le discours anthropologique jusqu’à nos jours (Makens et Blanes 2016). Mais quoi qu’il en soit, une forte connotation négative est attachée au terme d’ « utopie » à l’époque. Dans les années 1870, même l’utopie littéraire est en voie d’être supplantée par les romans dystopiques. L’optimisme (souvent techno-utopique), lui, se déplace alors vers la science-fiction. Ce n’est qu’avec la renaissance de l’utopie en tant que concept sociologique à la fin des années 1920 que cette dernière commencera à devenir fréquentable pour le vocabulaire anthropologique, particulièrement lorsqu’il sera question des résistances face au colonialisme. La réhabilitation de l’utopie en anthropologie peut être découpée en trois moments importants. Dans un premier temps, il sera question d’ethnographier de manière assez classique des communautés intentionnelles qui tentent de refonder la vie sociale par des pratiques expérimentales assumées comme telles. Paraitront des ethnographies de Kibbutz par exemple (Spiro 1956). Mais ces contributions tirent généralement peu parti de la conceptualisation de l’utopie comme force politique. Les références à des textes clés comme le Idéologie et utopie de Karl Mannheim ou le Thomas Münzerde Ernst Bloch, qui ont définitivement rompu avec les définitions littéraires de l’utopie à partir des années 1920, arriveront avec près de quarante années de retard en anthropologie. S’éloignant de la vision « insulaire » de l’utopie comme une sorte de microcosme à ethnographier, les anthropologues commencent alors à adopter des visions plus dialectiques où l’utopie interagit socialement avec des forces, en particulier l’idéologie, qui participent à la reproduction des formations sociales. Cette approche aura une résonnance particulière dans l’étude des contextes coloniaux où les mouvements religieux millénaristes ou prophétiques, par exemple, seront réinterprétés comme des expressions de la ferveur utopique/révolutionnaire des subalternes. Des travaux de Vittorio Lanternari (1962) et de Mühlmann (1968) sur les messianismes et les millénarismes, à ceux de Jean et John Comaroff sur les églises d’Afrique du sud (1991) et de Mondher Kilani sur les cultes du cargo mélanésiens (1983) dans les années 1980, l’étude de mouvements mus par l’« esprit de l’utopie », mais non nécessairement par ses prétentions totalisantes, dirigistes et insulaires classiques, devint une approche importante pour aborder des mobilisations et des résistances souvent difficilement lisibles comme politiques pour les sciences sociales occidentales. Si, dans les ethnographies d’expériences communautaires ou de mouvements sociopolitiques la différence générique entre l’utopisme et l’écriture anthropologique demeurait relativement stable, un troisième moment de cette réappropriation de l’utopie viendra questionner cette frontière. Des appels faits dans les années 1960 à pratiquer une ethnographie engagée jusqu’aux réflexions sur l’autorité narrative dans les années 1980, nous constatons une remise en question croissante de la possibilité pour les anthropologues d’agir simplement comme les observatrices et observateurs des utopies des « autres ». Réciproquement, des spécialistes de l’utopisme commençaient à proposer que le texte utopique soit compris comme une pratique politique située dans et agissant sur la société (Suvin 1979). Ainsi, la distinction rigide qu’avait postulé Engels entre l’action de « découvrir » des réponses aux contradictions de la société et celle de les « inventer » devenait de moins en moins claire. L’apparent délitement des frontières génériques entre l’ethnographie contemporaine et l’utopisme met en évidence l’importance de recentrer notre appréciation de ces genres sur les usages qui sont faits des textes eux-mêmes. Une ethnographie peut facilement être réappropriée dans des projets délibérés de revitalisation, voire de réinvention, de la vie sociale. Les tentatives de faire du buen vivir un un principe de refondation macro-sociale de certains États d’Amérique latine, par exemple, mettent en évidence de telles réappropriations. L’inscription du principe du buen vivirdans la constitution de l’Équateur en 2008, par exemple, peut être vue comme une telle appropriation. Inversement l’utopie ou des genres apparentés, dont la science-fiction en particulier, sont de plus en plus mobilisés explicitement comme puissants outils auto-ethnographiques par une diversité de groupes historiquement marginalisés (Dillon 2012). Un certain nombre d’auteurs du Sud ont d’ailleurs noté la pertinence de s’inscrire dans la tradition utopique et d’y revendiquer une participation en soutenant qu’elle a débordé l’Occident depuis bien longtemps déjà (Bagchi 2016). Elle peut même constituer une réponse épistémologique critique face aux idéaux eurocentriques des Lumières dans la mesure où l’utopie elle-même s’est souvent définie par son rapport agonique face à ces derniers (Kannepalli Kanth 1997 ; Sarr 2016). Activer et déstabiliser les codes de littératures et pratiques si étroitement liées à la modernité occidentale devient alors une stratégie à la fois pour découvrir et pour inventer des manières de la confronter sur son propre terrain.
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