Academic literature on the topic 'Théâtre – 16e siècle'

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Journal articles on the topic "Théâtre – 16e siècle"

1

Pereira, Deise Quintiliano. "O teatro comparado: Sartre leitor dos clássicos." Aletria: Revista de Estudos de Literatura 7 (December 31, 2000): 168–86. http://dx.doi.org/10.17851/2317-2096.7..168-186.

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Abstract:
Resumo: Leitura semiológica de um episódio da peça do escritor­ filósofo Jean-Paul Sartre, Les mouches, baseada no método comparativo, buscando estabelecer relações entre a versão sartriana do mito de referência grego, de Orestes e Electra, e as desenvolvidas pelos tragediógrafos gregos, do séc. V a.C., Sófocles, Ésquilo e Euripedes. Através deste confronto, será analisada a originalidade da versão de Sartre, transformada em função do momento sócio-histórico-político contemporâneo e da filosofia existencialista.Palavras-chave: teatro sartriano; tragédia; mito grego.Résumé: Proposition de lecture d’un·passage de la piece de Sartre, Les mouches, fondée sur la méthode comparative, tout en établissant des rapports entre la version sartrienne du mythe de référence grec, d’Oreste et d’Electre, et celles developpées par les tragédiographes grecs, du Ve. siècle av. J.-C., Sophocle, Eschyle et Euripide. A partir de cette confrontation, on essayera de mettre en lumiere l’originalité de la version sartrienne, transformée en fonction du moment socio-historique-politique actuel et de la philosophie existentialiste.Mots-clés: théâtre sartrien; tragédie; mythe grec.
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2

Dunoyer, Christiane. "Alpes." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.124.

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Abstract:
Le nom « alpe » d’origine prélatine, dont le radical alp signifie « montagne », est commun à tout le territoire en question. L’espace physique ainsi dénommé crée une série d’oppositions entre la plaine et la montagne, entre la ville et la montagne et entre les populations intra-alpines, dotées de connaissances spécifiques pour vivre dans cet espace, et les populations demeurant à l’extérieur des Alpes ou les traversant (voir aussi Monde alpin). Redécouvertes à l’époque des Lumières, dans un cadre positiviste, les Alpes deviennent un objet de spéculation philosophique (Rousseau 1761) et d’étude pour les sciences naturelles, notamment la biologie, et la médecine. L’apport de ces disciplines ne manqua pas d’influencer le regard porté par le monde urbain sur les Alpes, à partir de ce moment. En suivant l’exemple du philosophe et naturaliste Horace B. de Saussure (1779-1796), qui explora cette région à la fin du 18e siècle et qui accomplit l’ascension du mont blanc en 1787, un an après la première de Balmat et Paccard, les voyageurs anglais à leur tour découvrirent les Alpes et opposèrent la grandeur de ces paysages au côté misérabiliste des populations rencontrées, dans le cadre d’une sorte d’anthropologie spontanée empreinte d’idéologie, où les locaux sont perçus et décrits comme des survivances de sociétés primitives et donc étrangères à la nature sophistiquée de leurs observateurs. La naissance de l’alpinisme se situe dans ce contexte. En tant que paysage, les Alpes jouent un rôle important à l’âge romantique : Étienne Pivert de Senancour (1804) est le premier écrivain romantique à les avoir parcourues dans un but contemplatif. Objet contradictoire, les Alpes sont souvent peintes en vertu de leur beauté terrifiante. Au fil de voyages initiatiques, de découvertes et de rencontres, la vision romantique s’enrichit jusqu’à acquérir une dimension pédagogique, voire d’édification morale (Töpffer 1844), et nourrit encore en partie les représentations collectives de nos jours. Intégrées dans la société globale, les Alpes exercent un attrait sur le citadin depuis deux siècles. Celui-ci y projette tantôt la nostalgie d’un univers sauvage, tantôt le désir de conquérir et de domestiquer l’espace naturel. Les collections présentes dans quelques grands musées urbains font aussi partie de ce regard que les villes portent sur les Alpes, notamment au cours de la première moitié du 20e siècle. Tel est le cas des objets de la vie quotidienne réunis par Hippolyte Müller, fondateur du Musée Dauphinois, et par les plus de 8000 collectés par Georges Amoudruz, qui ont été acquis par le Musée d’Ethnographie de Genève. Ce n’est que plus récemment que les Alpes sont devenues un objet d’étude pour les géographes (Raoul Blanchard fonde en 1913 la Revue de géographie alpine) : les problématiques sociales, territoriales et environnementales des espaces montagnards sont au centre de ces recherches. Enfin, les anthropologues s’y sont intéressés aussi en privilégiant une approche qui combine l’étique et l’émique (voir Monde alpin). Terres de contrastes, les Alpes échappent à toute catégorisation trop stricte, tantôt appréhendées comme une unité qui efface les spécificités, tantôt comme un ensemble problématique : « un vaste territoire dont l'unité se décompose en un grand nombre de variétés régionales » que le géographe étudie en portant à la lumière « de multiples problèmes relatifs à de multiples pays » (Arbos 1922). Bätzing (2003, 2007) propose un essai de définition des Alpes en montrant la difficulté de la tâche à cause de l’absence de frontières claires, que ce soit sur le plan géographique ou sur le plan humain. Il désigne cette variabilité géographique comme l’origine du problème pour l’éclosion d’une politique alpine. Par exemple, la définition classique des Alpes en tant que massif au-delà de la frontière où poussent les arbres (1900-2200 mètres) est aujourd’hui contestée après la mise en évidence de l’existence de montagnes hautes, très arides et sans glaciers, qui ne rentrent pas dans cette définition. Quant à Fernand Braudel (1966) et Germaine Veyret-Verner (1949), qui introduisent la dimension sociale à travers les études démographiques, définissent les Alpes comme un espace isolé, à l’écart des bouleversements de l’histoire. Ces théories ont été depuis sérieusement remises en question, les archéologues ayant amplement démontré que déjà pendant la préhistoire les Alpes étaient le théâtre de passages et d’échanges. Une deuxième définition, qui est à la base de la loi anthropogéographique des Alpes théorisée par Philippe Arbos (1922), l’un des pères fondateurs de la géographie alpine, et de l’alpwirtschaft de John Frödin (1940), est centrée sur les notions de pente et de verticalité, impliquant une organisation humaine et une modalité d’exploitation de la montagne par étagements successifs où tout est lié dans un système d’interdépendance et de complémentarité. Cette définition est aussi partiellement dépassée : le système traditionnel s’est transformé (sédentarisation des populations, abandon de la montagne, nouvelles installations à cause du tourisme). D’ailleurs, le tourisme, qui semble une constante de l’espace alpin contemporain, n’est pourtant pas présent partout : le tourisme touche moins de 40 % des communes des Alpes (Bätzing 2007). D’autres façons de délimiter les Alpes font référence aux unités géographiques formées par les vallées (ayant chacune son histoire, son évolution et son organisation pour l’exploitation des ressources locales) ou par les groupements de massifs et de sommets (qui revêtent un intérêt notamment pour les alpinistes) : dans le premier cas les frontières passent par les cours d’eau, dans le deuxième par les sommets. Enfin, la division politico-administrative est une autre tentative de définition : les Alpes sont partagées et loties sur la base de subdivisions territoriales qui en ont fait « un facteur de séparation plus ou moins déterminant » (Fourny 2006), à la base de conflits, notamment lorsque les aires culturelles ne recoupent pas les délimitations politiques, ce qui est assez fréquent, étant donné que les unités de peuplement, de langue, de religion, se différencient dans les plaines et les vallées et non sur les lignes de crête. Le signe le plus manifeste en est la langue. En effet, les Alpes sont une vraie mosaïque de groupes linguistiques, ethniques et religieux : des populations de langue provençale du secteur sud-occidental aux populations slaves de l’extrémité orientale. Parfois la variation existe à l’intérieur de la même vallée et remonte au Moyen Âge, par exemple dans les vallées occitanes et francoprovençales du secteur occidental, versant italien. Dans certains cas, elle est la conséquence de mouvements migratoires, tels que l’expansion colonisatrice des Walser, qui en partant de l’Oberland bernois entre le 13e et le 15e siècle se sont implantés dans plus de cent localités alpines sur une région très large qui va de la Savoie au Vorarlberg (Weiss 1959, Zinsli 1976), ou les déplacements des paysans carintiens et bavarois qui occupèrent la partie supérieure de nombreuses vallées des Alpes orientales, italiennes et slovènes. Les situations de contact linguistique dans les Alpes orientales italiennes et slovènes ont fait l’objet d’études anthropologiques de la part de Denison (1968) et de Brudner (1972). Le problème des relations entre milieu physique et organisation sociale est au cœur des études sur les Alpes. Les études de Philippe Arbos (1922) sont une réaction au déterminisme largement partagé jusqu’ici par les différents auteurs et se focalisent sur la capacité humaine d’influencer et de transformer le milieu. Dans ce filon possibiliste s’inscrit aussi Charles Parain (1979). Germaine Veyret-Verner (1949, 1959) introduit la notion d’optimum, à savoir l’équilibre démographique résultant de la régulation numérique de la population et de l’exploitation des ressources locales. Bernard Janin (1968) tente de cerner le processus de transformation économique et démographique dans le Val d’Aoste de l’après-guerre jusqu’aux années 1960, dans un moment perçu comme crucial. D’autres études se sont concentrées sur l’habitat humain, notamment sur l’opposition entre habitats dispersés, typiques des Alpes autrichiennes, bavaroises et suisses (et plus marginalement des Alpes slovènes : Thomas et Vojvoda, 1973) et habitats centralisés, typiques des Alpes françaises et italiennes (Weiss 1959 : 274-296 ; Cole et Wolf 1974). Au lieu de focaliser sur la variabilité interne des phénomènes alpins et sur leurs spécificités culturelles, quelques chercheurs sous la direction de Paul Guichonnet (1980) tentent une approche globale des Alpes, en tant qu’entité unitaire en relation avec d’autres espaces physiques et humains. Cette approche se développe parallèlement à la transition qui s’opère au niveau institutionnel où les Alpes deviennent un objet politique et ne sont plus un assemblage de régions : en effet, avec la Convention alpine (1991), les Alpes acquièrent une centralité en Europe. Plutôt que les confins d’un territoire national, elles sont perçues comme des lieux d’articulation politique, une région de frontières. Dans cette optique, les Alpes sont étudiées sous l’angle des forces extérieures qui les menacent (transport, tourisme, urbanisation, pollution) et qui en font un espace complémentaire de l’urbain et nécessaire à la civilisation des loisirs (Bergier 1996). C’est ainsi que « le territoire montagnard tire sa spécificité non pas d’un “lieu” mais de la complexité de la gestion de ce lieu. » (Gerbaux 1989 : 307) Attentifs au nouvel intérêt que la société porte sur les Alpes, après l’orientation vers les problèmes urbains, les anthropologues étudient la mutation rapide que connaît cet espace. Gérald Berthoud et Mondher Kilani (1984) entreprennent des recherches sur les transformations des Alpes en démontrant comment l’axe tradition-modernité demeure central dans les représentations des Alpes, toutes d’origine urbaine, qui se succèdent au fil des siècles, à tel point que les phénomènes contemporains y sont toujours interprétés en fonction du passé. Kilani (1984) décrit les Alpes comme un puissant lieu d’identification et analyse les effets de la manipulation de cette image figée sur les communautés alpines, que ce soient les images négatives renvoyant à la montagne marginale et arriérée ou les images utopiques de la nature vierge et du berceau de la tradition. La question de l’aménagement des Alpes étant devenue cruciale, en vue de la promotion touristique et de la préservation des milieux naturels, Bernard Crettaz met l’accent sur cette nouvelle représentation des Alpes qui régit l’aménagement contemporain et introduit la notion de disneylandisation (Crettaz 1994). Parallèlement, la floraison de musées du territoire semble être un signal parmi d’autres de cette volonté des populations locales de se libérer des représentations urbaines, qui en ont longtemps affecté le développement en imposant un sens univoque dans la diffusion de la pensée, et de raconter à leur tour les Alpes. Enfin, une réflexion sur l’avenir et le devenir des Alpes s’amorce (Debarbieux 2006), sur la déprise humaine entraînant un ensauvagement généralisé et la reforestation massive, qui est en train de progresser vers le haut, au-delà des limites écologiques, à cause du réchauffement climatique. À cette déprise, s’oppose la densification de l’impact humain le long des grands axes de communication (Debarbieux 2006 : 458), une constante de l’histoire alpine à l’échelle des millénaires, ayant comme conséquence un contraste croissant dans l’accessibilité entre les différentes localités, les villes situées le long des couloirs de circulation devenant toujours plus proches les unes des autres (Tschofen 1999 ; Borsdorf & Paal 2000). Marginalisation progressive ou reconquête de l’espace et de l’héritage?
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3

Gagné, Natacha. "Anthropologie et histoire." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.060.

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Abstract:
On a longtemps vu l’histoire et l’anthropologie comme deux disciplines très distinctes n’ayant pas grand-chose en partage. Jusqu’au début du XXe siècle, l’histoire fut essentiellement celle des « civilisés », des Européens et donc des colonisateurs. Si les colonisés n’étaient pas complètement absents du tableau, ils étaient, au mieux, des participants mineurs. L’anthropologie, pour sa part, s’est instituée en ayant pour objet la compréhension des populations lointaines, les « petites sociétés », autochtones et colonisées, ces populations vues comme hors du temps et de l’histoire. Cette situation était le produit d’une division traditionnelle (Harkin 2010 : 114) – et coloniale (Naepels 2010 : 878) – du travail entre histoire et anthropologie. Celle-ci se prolongeait dans le choix des méthodes : les historiens travaillaient en archives alors que les anthropologues s’intéressaient aux témoignages oraux et donc, s’adonnaient à l’enquête de terrain. Les deux disciplines divergeaient également quant à la temporalité : « Pour l’histoire, (…) le temps est une sorte de matière première. Les actes s’inscrivent dans le temps, modifient les choses tout autant qu’ils les répètent. (…) Pour l’anthropologue, s’il n’y prend garde, le temps passe en arrière-plan, au profit d’une saisie des phénomènes en synchronie » (Bensa 2010 : 42). Ces distinctions ne sont plus aujourd’hui essentielles, en particulier pour « l’anthropologie historique », champ de recherche dont se revendiquent tant les historiens que les anthropologues, mais il n’en fut pas de tout temps ainsi. Après s’être d’abord intéressés à l’histoire des civilisations dans une perspective évolutionniste et spéculative, au tournant du siècle dernier, les pères de l’anthropologie, tant en France (Émile Durkheim, Marcel Mauss), aux États-Unis (Franz Boas), qu’en Angleterre (Bronislaw Malinowski, Alfred Radcliffe-Brown), prendront fermement leur distance avec cette histoire. Les questions de méthode, comme le développement de l’observation participante, et l’essor de concepts qui devinrent centraux à la discipline tels que « culture » et « fonction » furent déterminants pour sortir de l’idéologie évolutionniste en privilégiant la synchronie plutôt que la diachronie et les généalogies. On se détourna alors des faits uniques pour se concentrer sur ceux qui se répètent (Bensa 2010 : 43). On s’intéressa moins à l’accidentel, à l’individuel pour s’attacher au régulier, au social et au culturel. Sans être nécessairement antihistoriques, ces précepteurs furent largement ahistoriques (Evans-Pritchard 1962 : 172), une exception ayant été Franz Boas – et certains de ses étudiants, tels Robert Lowie ou Melville J. Herskovits – avec son intérêt pour les contacts culturels et les particularismes historiques. Du côté de l’histoire, on priorisait la politique, l’événement et les grands hommes, ce qui donnait lieu à des récits plutôt factuels et athéoriques (Krech 1991 : 349) basés sur les événements « vrais » et uniques qui se démarquaient de la vie « ordinaire ». Les premiers essais pour réformer l’histoire eurent lieu en France, du côté des historiens qui seront associés aux « Annales », un nom qui réfère à la fois à une revue scientifique fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre et à une École d’historiens français qui renouvela la façon de penser et d’écrire l’histoire, en particulier après la Seconde Guerre mondiale (Krech 1991; Schöttler 2010). L’anthropologie et la sociologie naissantes suscitèrent alors l’intérêt chez ce groupe d’historiens à cause de la variété de leurs domaines d’enquête, mais également par leur capacité à enrichir une histoire qui n’est plus conçue comme un tableau ou un simple inventaire. Les fondateurs de la nouvelle École française des Annales décrivent leur approche comme une « histoire totale », expression qui renvoie à l’idée de totalité développée par les durkheimiens, mais également à l’idée de synthèse du philosophe et historien Henry Berr (Schöttler 2010: 34-37). L’histoire fut dès lors envisagée comme une science sociale à part entière, s’intéressant aux tendances sociales qui orientent les singularités. L’ouvrage fondateur de Marc Bloch, Les rois thaumaturges (1983 [1924]), pose les jalons de ce dépassement du conjoncturel. Il utilise notamment la comparaison avec d’autres formes d’expériences humaines décrites notamment dans Le Rameau d’Or (1998 [1924; 1890 pour l’édition originale en anglais]) de James G. Frazer et explore le folklore européen pour dévoiler les arcanes religieux du pouvoir royal en France et en Angleterre (Bensa 2010; Goody 1997). Il s’agit alors de faire l’histoire des « mentalités », notion qui se rapproche de celle de « représentation collective » chère à Durkheim et Mauss (sur ce rapprochement entre les deux notions et la critique qui en a été faite, voir Lloyd 1994). Les travaux de la deuxième génération des historiens des Annales, marqués par la publication de l’ouvrage de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II en 1949 et de son arrivée en 1956 à la direction de la revue, peuvent encore une fois mieux se comprendre dans l’horizon du dialogue avec l’anthropologie, d’une part, et avec les area studiesqui se développèrent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, de l’autre (Braudel 1958). Le projet est de rapporter « la spécificité des acteurs singuliers, des dates et des événements à des considérations plus vastes sur la transformation lente des mœurs et des représentations. Le travail ne consiste pas seulement à capter au projet de l’histoire des rubriques chères à l’anthropologie, mais aussi à caractériser une époque [et une région] par sa façon de percevoir et de penser le monde » (Bensa 2010 : 46). Il s’agit alors de faire l’histoire des structures, des conjonctures et des mentalités (Schöttler 2010 : 38). Les travaux de cette deuxième génération des Annales s’inscrivent dans un vif débat avec l’anthropologie structuraliste de Claude Lévi-Strauss. Si tant Braudel que Lévi-Strauss voulaient considérer les choses de façon globale, Lévi-Strauss situait la globalité dans un temps des sociétés des origines, comme si tout s’était joué au départ et comme si l’histoire n’en serait qu’un développement insignifiant. Pour sa part, Braudel, qui s’intéressait à l’histoire sérielle et à la longue durée, situait plutôt la globalité dans un passé qui sert à comprendre le présent et, jusqu’à un certain point, à prévoir ce qui peut se passer dans le futur. Ce qui constitue le fond de leur opposition est que l’un s’intéresse à l’histoire immobile alors que l’autre s’intéresse à l’histoire de longue durée, soit l’histoire quasi immobile selon laquelle, derrière les apparences de la reproduction à l’identique, se produisent toujours des changements, même très minimes. Dans les deux cas, l’ « événementiel » ou ce qui se passe à la « surface » sont à l’opposé de leur intérêt pour la structure et la profondeur, même si ces dernières ne sont pas saisies de la même façon. Pour Braudel, la structure est pleinement dans l’histoire ; elle est réalité concrète et observable qui se décèle notamment dans les réseaux de relations, de marchandises et de capitaux qui se déploient dans l’espace et qui commandent les autres faits dans la longue durée (Dosse 1986 : 89). Les travaux de Braudel et son concept d’ « économie-monde » inspireront plusieurs anthropologues dont un Marshall Sahlins et un Jonathan Friedman à partir du tournant des années 1980. Pour Lévi-Strauss, la structure profonde, celle qui correspond aux enceintes mentales humaines, « ne s’assimile pas à la structure empirique, mais aux modèles construits à partir de celle-ci » (Dosse 1986 : 85). Elle est donc hors de l’histoire. Comme le rappelait François Hartog (2014 [2004] : 287), Lévi-Strauss a souvent dit « rien ne m’intéresse plus que l’histoire. Et depuis fort longtemps! » (1988 : 168; voir d’ailleurs notamment Lévi-Strauss 1958, 1983), tout en ajoutant « l’histoire mène à tout, mais à condition d’en sortir » (Lévi-Strauss 1962 : 348) ! Parallèlement à l’entreprise déhistoricisante de Lévi-Strauss, d’autres anthropologues insistent au contraire à la même époque sur l’importance de réinsérer les institutions étudiées dans le mouvement du temps. Ainsi, Edward E. Evans-Pritchard, dans sa célèbre conférence Marett de 1950 qui sera publiée en 1962 sous le titre « Anthropology and history », dénonce le fait que les généralisations en anthropologie autour des structures sociales, de la religion, de la parenté soient devenues tellement généralisées qu’elles perdent toute valeur. Il insiste sur la nécessité de faire ressortir le caractère unique de toute formation sociale. C’est pour cette raison qu’il souligne l’importance de l’histoire pour l’anthropologie, non pas comme succession d’événements, mais comme liens entre eux dans un contexte où on s’intéresse aux mouvements de masse et aux grands changements sociaux. En invitant notamment les anthropologues à faire un usage critique des sources documentaires et à une prise en considération des traditions orales pour comprendre le passé et donc la nature des institutions étudiées, Evans-Pritchard (1962 : 189) en appelle à une combinaison des points de vue historique et fonctionnaliste. Il faut s’intéresser à l’histoire pour éclairer le présent et comment les institutions en sont venues à être ce qu’elles sont. Les deux disciplines auraient donc été pour lui indissociables (Evans-Pritchard 1962 : 191). Au milieu du XXe siècle, d’autres anthropologues s’intéressaient aux changements sociaux et à une conception dynamique des situations sociales étudiées, ce qui entraîna un intérêt pour l’histoire, tels que ceux de l’École de Manchester, Max Gluckman (1940) en tête. En France, inspiré notamment par ce dernier, Georges Balandier (1951) insista sur la nécessité de penser dans une perspective historique les situations sociales rencontrées par les anthropologues, ce qui inaugura l’étude des situations coloniales puis postcoloniales, mais aussi de l’urbanisation et du développement. Cette importance accordée à l’histoire se retrouva chez les anthropologues africanistes de la génération suivante tels que Jean Bazin, Michel Izard et Emmanuel Terray (Naepels 2010 : 876). Le dialogue entre anthropologie et histoire s’est développé vers la même époque aux États-Unis. Après le passage de l’Indian Claims Commission Act en 1946, qui établit une commission chargée d’examiner les revendications à l’encontre de l’État américain en vue de compensations financières pour des territoires perdus par les nations autochtones à la suite de la violation de traités fédéraux, on assista au développement d’un nouveau champ de recherche, l’ethnohistoire, qui se dota d’une revue en 1954, Ethnohistory. Ce nouveau champ fut surtout investi par des anthropologues qui se familiarisèrent avec les techniques de l’historiographie. La recherche, du moins à ses débuts, avait une orientation empirique et pragmatique puisque les chercheurs étaient amenés à témoigner au tribunal pour ou contre les revendications autochtones (Harkin 2010). Les ethnohistoriens apprirent d’ailleurs à ce moment à travailler pour et avec les autochtones. Les recherches visaient une compréhension plus juste et plus holiste de l’histoire des peuples autochtones et des changements dont ils firent l’expérience. Elles ne manquèrent cependant pas de provoquer un certain scepticisme parmi les anthropologues « de terrain » pour qui rien ne valait la réalité du contact et les sources orales et pour qui les archives, parce qu’étant celles du colonisateur, étaient truffées de mensonges et d’incompréhensions (Trigger 1982 : 5). Ce scepticisme s’estompa à mesure que l’on prit conscience de l’importance d’une compréhension du contexte historique et de l’histoire coloniale plus générale pour pouvoir faire sens des données ethnologiques et archéologiques. L’ethnohistoire a particulièrement fleuri en Amérique du Nord, mais très peu en Europe (Harkin 2010; Trigger 1982). On retrouve une tradition importante d’ethnohistoriens au Québec, qu’on pense aux Bruce Trigger, Toby Morantz, Rémi Savard, François Trudel, Sylvie Vincent. L’idée est de combiner des données d’archives et des données archéologiques avec l’abondante ethnographie. Il s’agit également de prendre au sérieux l’histoire ou la tradition orale et de confronter les analyses historiques à l’interprétation qu’ont les acteurs de l’histoire coloniale et de son impact sur leurs vies. La perspective se fit de plus en plus émique au fil du temps, une attention de plus en plus grande étant portée aux sujets. Le champ de recherche attira graduellement plus d’historiens. La fin des années 1960 fut le moment de la grande rencontre entre l’anthropologie et l’histoire avec la naissance, en France, de l’« anthropologie historique » ou « nouvelle histoire » et, aux États-Unis, de la « New Cutural History ». L’attention passa des structures et des processus aux cultures et aux expériences de vie des gens ordinaires. La troisième génération des Annales fut au cœur de ce rapprochement : tout en prenant ses distances avec la « religion structuraliste » (Burguière 1999), la fascination pour l’anthropologie était toujours présente, produisant un déplacement d’une histoire économique et démographique vers une histoire culturelle et ethnographique. Burguière (1999) décrivait cette histoire comme celle des comportements et des habitudes, marquant un retour au concept de « mentalité » de Bloch. Les inspirations pour élargir le champ des problèmes posés furent multiples, en particulier dans les champs de l’anthropologie de l’imaginaire et de l’idéologique, de la parenté et des mythes (pensons aux travaux de Louis Dumont et de Maurice Godelier, de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier). Quant à la méthode, la description dense mise en avant par Clifford Geertz (1973), la microhistoire dans les traces de Carlo Ginzburg (1983) et l’histoire comparée des cultures sous l’influence de Jack Goody (1979 [1977]) permirent un retour de l’événement et du sujet, une attention aux détails qui rejoignit celle qu’y accordait l’ethnographie, une conception plus dynamique des rapports sociaux et une réinterrogation des généralisations sur le long terme (Bensa 2010 : 49 ; Schmitt 2008). Aux États-Unis, la « New Culturel History » qui s’inscrit dans les mêmes tendances inclut les travaux d’historiens comme Robert Darnon, Natalie Zemon Davis, Dominick La Capra (Iggers 1997; Krech 1991; Harkin 2010). L’association de l’histoire et de l’anthropologie est souvent vue comme ayant été pratiquée de manière exemplaire par Nathan Wachtel, historien au sens plein du terme, mais également formé à l’anthropologie, ayant suivi les séminaires de Claude Lévi-Strauss et de Maurice Godelier (Poloni-Simard et Bernand 2014 : 7). Son ouvrage La Vision des vaincus : les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole 1530-1570 qui parut en 1971 est le résultat d’un va-et-vient entre passé et présent, la combinaison d’un travail en archives avec des matériaux peu exploités jusque-là, comme les archives des juges de l’Inquisition et les archives administratives coloniales, et de l’enquête de terrain ethnographique. Cet ouvrage met particulièrement en valeur la capacité d’agir des Autochtones dans leur rapport avec les institutions et la culture du colonisateur. Pour se faire, il appliqua la méthode régressive mise en avant par Marc Bloch, laquelle consiste à « lire l’histoire à rebours », c’est-à-dire à « aller du mieux au moins bien connu » (Bloch 1931 : XII). Du côté des anthropologues, l’anthropologie historique est un champ de recherche en effervescence depuis les années 1980 (voir Goody 1997 et Naepels 2010 pour une recension des principaux travaux). Ce renouveau prit son essor notamment en réponse aux critiques à propos de l’essentialisme, du culturalisme, du primitivisme et de l’ahistoricisme (voir Fabian 2006 [1983]; Thomas 1989; Douglas 1998) de la discipline anthropologique aux prises avec une « crise de la représentation » (Said 1989) dans un contexte plus large de décolonisation qui l’engagea dans un « tournant réflexif » (Geertz 1973; Clifford et Marcus 1986; Fisher et Marcus 1986). Certains se tournèrent vers l’histoire en quête de nouvelles avenues de recherche pour renouveler la connaissance acquise par l’ethnographie en s’intéressant, d’un point de vue historique, aux dynamiques sociales internes, aux régimes d’historicité et aux formes sociales de la mémoire propres aux groupes auprès desquels ils travaillaient (Naepels 2010 : 877). Les anthropologues océanistes participèrent grandement à ce renouveau en discutant de la nécessité et des possibilités d’une anthropologie historiquement située (Biersack 1991; Barofsky 2000; Merle et Naepels 2003) et par la publication de plusieurs monographies portant en particulier sur la période des premiers contacts entre sociétés autochtones et Européens et les débuts de la période coloniale (entre autres, Dening 1980; Sahlins 1981, 1985; Valeri 1985; Thomas 1990). L’ouvrage maintenant classique de Marshall Sahlins, Islands of History (1985), suscita des débats vigoureux qui marquèrent l’histoire de la discipline anthropologique à propos du relativisme en anthropologie, de l’anthropologie comme acteur historique, de l’autorité ethnographique, de la critique des sources archivistiques, des conflits d’interprétation et du traitement de la capacité d’agir des populations autochtones au moment des premiers contacts avec les Européens et, plus largement, dans l’histoire (pour une synthèse, voir Kuper 2000). Pour ce qui est de la situation coloniale, le 50e anniversaire de la publication du texte fondateur de Balandier de 1951, au début des années 2000, fut l’occasion de rétablir, approfondir et, dans certains cas, renouveler le dialogue non seulement entre anthropologues et historiens, mais également, entre chercheurs français et américains. Les nouvelles études coloniales qui sont en plein essor invitent à une analyse méticuleuse des situations coloniales d’un point de vue local de façon à en révéler les complexités concrètes. On y insiste aussi sur l’importance de questionner les dichotomies strictes et souvent artificielles entre colonisateur et colonisé, Occident et Orient, Nord et Sud. Une attention est aussi portée aux convergences d’un théâtre colonial à un autre, ce qui donne une nouvelle impulsion aux analyses comparatives des colonisations (Sibeud 2004: 94) ainsi qu’au besoin de varier les échelles d’analyse en établissant des distinctions entre les dimensions coloniale et impériale (Bayart et Bertrand 2006; Cooper et Stoler 1997; Singaravélou 2013; Stoler, McGranahn et Perdue 2007) et en insérant les histoires locales dans les processus de globalisation, notamment économique et financière, comme l’ont par exemple pratiqué les anthropologues Jean et John Comaroff (2010) sur leur terrain sud-africain. Ce « jeu d’échelles », représente un défi important puisqu’il force les analystes à constamment franchir les divisions persistantes entre aires culturelles (Sibeud 2004: 95). Ce renouveau a également stimulé une réflexion déjà amorcée sur l’usage des archives coloniales ainsi que sur le contexte de production et de conservation d’une archive (Naepels 2011; Stoler 2009), mais également sur les legs coloniaux dans les mondes actuels (Bayart et Bertrand 2006; De l’Estoile 2008; Stoler 2016)
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Dissertations / Theses on the topic "Théâtre – 16e siècle"

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Lochert, Véronique. "L'écriture du spectacle : formes et fonctions des didascalies dans le théâtre européen des XVIe et XVIIe siècles." Paris 4, 2004. http://www.theses.fr/2004PA040201.

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Abstract:
Cette étude explore les modalités de l'écriture et de la lecture du spectacle dans le texte dramatique, à travers les formes et les fonctions des didascalies, et leurs variations en France, en Italie, en Espagne et en Angleterre, du XVIe au XVIIe siècle. Elle met au jour l'émergence d'une notation spécifique du spectacle dans les pratiques des dramaturges, des acteurs et des éditeurs, en s'appuyant sur la théorie du théâtre. La didascalie est envisagée dans sa double fonction, au service de la représentation et de la lecture, à laquelle correspondent des formes stylistiques et typographiques qui lui assurent une efficacité simultanée auprès des acteurs et des lecteurs. Qu'elle soit redondante ou complémentaire, la didascalie joue un rôle essentiel dans l'économie du dialogue dramatique et la diversité de ses emplois en Europe révèle le statut conféré au texte dramatique dans les différentes esthétiques nationales
This study investigates the modes of writing and reading performance in the dramatic text through the forms and functions of stage directions and through their variations in France, Italy, Spain and England, from the sixteenth to the seventeenth century. It analyses the development of a specific notation of performance in the practices of playwrights, actors and editors, which are brought into light by the theory of theatre. Stage direction is approached in its double function, serving both performance and reading, in relation with style and typography which ensure its efficiency for actors as well as for readers. Whether redundant or complementary, stage direction plays an essential role in the economy of dramatic dialogue and the diversity of its uses in Europe reveals the status of dramatic text in the different national aesthetics
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Dautrey, Jehanne. "Dispositifs musicaux et dispositifs de pensée à l'âge classique : sensation et idée confuse à l'œuvre dans le théâtre lyrique du XVIe au XVIIIe siècle." Lille 3, 2005. http://www.theses.fr/2005LIL30018.

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Abstract:
Ce travail analyse la manière dont le théâtre lyrique depuis Monteverdi construit dans ses multiples formes (tragédie, opéra-ballet) un dispositif de subjectivation reposant sur un antagonisme entre raison et passion. L'analyse des principales œuvres de Lully et de Rameau (Atys, Roland, Armide, Les Indes galantes, Les Boréades) montre comment cette écoute musicale basée sur la distinction entre harmonie et mélodie implique un nouveau travail de pensée qui prolonge l'analyse cartésienne de la pensée confuse et inscrit la musique dans les dispositifs de représentation propres à l'épistémè de l'âge classique au sens où l'entend Foucault. Ce dispositif se met en place parallèlement à une réflexion sur le son et l'accord chez Cl. Perrault et Rameau qui articule une théorie de l'enveloppement des rapports et une analyse des effets de confusion dans la musique, et parallèlement à un nouveau modèle architectural, la salle à l'italienne, discuté par Patte, Chaumont et Cochin
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Cormouls-Houlés, Sylvie. "Le théâtre religieux de langue française (1550-1630) : dramaturgie et thématique." Paris 3, 2004. http://www.theses.fr/2004PA030045.

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Abstract:
La Renaissance apporte une nouvelle conception de l'oeuvre dramatique en s'inspirant des genres antiques. Le thème de la Religion ne disparaît pas mais doit s'adapter. Cette étude met en lumière les pièces théâtrales religieuses de cette époque trop souvent oubliées. Le corpus est composé de nombreuses oeuvres, auteurs et sujets mais aussi conceptions religieuses dans une époque troublée. Le théâtre religieux de la Renaissance utilise des personnages ou des faits surnaturels : ils sont les intermédiaires ou les faire valoir de l'action céleste. L'intervention de Dieu se fait aussi grâce à l'Elu, vecteur de la didactique religieuse. Devant sa Foi éprouvée, ses réactions servent d'exemples au public souhaitant lui ressembler. Cette étude souhaite mettre en valeur ces pièces oubliées à tort tant leur richesse dramatique, théologique et politique est révélatrice d'une époque où le royaume de France se déchire pour des divergences d'opinion sur des valeurs identiques
The Renaissance brought a new beginning to dramatic work. With it came new genres and new subject matter that were inspired by those from antiquity. Religion as a theme did not disappear, but rather was adapted. This study wants to uncover these religious plays. This body of work is composed of many plays, authors and subjects but also of many religious thinkings. Religious theater during the Renaissance regularly used unearthly characters or actions : they became direct intermediaries for the hands of God. God's intervention was also felt through the character of the "Chosen One" who became the agent of religious morality. When his faith was tested, the "Chosen One's" reactions set the example for the public who emulated such religious figures. This study emphasizes these wrongly-forgotten plays and the richness from a dramatic, theological and political point of view, thus revealing an age when France tore itself apart over a divergence of opinion on identical values
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Marciak, Dorothée. "La place du prince : perspective et pouvoir dans le théâtre des Médicis : Florence 1539-1600." Paris, EHESS, 2001. http://www.theses.fr/2001EHES0099.

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Bouhaïk-Gironès, Marie. "La Basoche et le théâtre comique : identité sociale, pratiques et culture des clercs de justice (Paris, 1420-1550)." Paris 7, 2004. http://www.theses.fr/2004PA070036.

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Abstract:
Née vraisemblablement à la fin du XIVe siècle, la Basoche du Palais est la communauté de métier des clercs de justice des avocats, procureurs et conseillers du Parlement de Paris. Elle défend leurs intérêts professionnels et organise l'apprentissage. Les clercs de la Basoche ont des pratiques communautaires, professionnelles et culturelles spécifiques, dans lesquelles la pratique du théâtre tient une place majeure. Il est nécessaire de regarder la production théâtrale de la Basoche comme une extension des pratiques didactiques de cette communauté de métier. Leurs pratiques judiciaires (et notamment les " causes grasses ") et leurs pratiques théâtrales sont liées et se transmettent au sein de leur communauté de métier, gardienne d'un patrimoine culturel, celui du monde de la justice. Les farces et les sotties jouées par les clercs de justice révèlent une culture proprement basochienne, où s'épanouit l'esprit carnavalesque, et où la satire politique est importante, où s'expose un fort esprit corporatif, un penchant prononcé pour le raisonnement intellectuel, un certain anticléricalisme et un matérialisme manifeste. Ces représentations théâtrales sont contrôlées par le Parlement de Paris, qui montre néanmoins au début du XVIe siècle une attitude bienveillante et protectrice envers les basochiens. On repère parmi les auteurs issus du milieu de la Basoche Guillaume Coquillart, Martial d'Auvergne, Pierre Gringore, Jehan Bouchet, Jehan d'Abondance, André de la Vigne, Roger de Collerye, François Habert et Clément Marot
The Basoche du Palais, likely formed towards the end of the XIVth century, is the trade community of the law clerks, "lawyers", "procureurs" and "conseillers" of the Paris Parliament. It defends their professional rights and organises apprenticeship. The law clerks have their own specific community, professional and cultural practices, among which theatre takes a major role. It is necessary to consider the Basoche theatre as an extension of the didactic practices of this corporation. Their judiciary practices (especially the "causes grasses") and their theatre practices are linked, and are transmitted among their trade community, warrant of the cultural heritage of the legal professions. The farces and sotties played by the law clerks reveal a proper basochial culture, where a carnivalesque spirit thrives, where the political satire takes a prime place, nurturing a strong "esprit de corps", a pronounced inclination towards intellectual reasoning, a certain degree of anti-clericalism and an obvious form of materialism. These theatre representations are controlled by the Paris Parliament, which nonetheless takes a benevolent and protecting attitude towards the "Basochiens" at the beginning of the XVlth century. Among the authors connected with the Basoche one counts Guillaume Coquillart, Martial d'Auvergne, Pierre Gringore, Jehan Bouchet, Jehan d'Abondance, André de la Vigne, Roger de Collerye, François Habert and Clément Marot
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Jouenne, Tatiana. "Le théâtre des mystères à Rouen (XVe-XVIe siècles)." Rouen, 2016. http://www.theses.fr/2016ROUEL042.

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Abstract:
Cette étude concerne le théâtre des mystères à Rouen aux XVe et XVIe siècles, période qui constitue son apogée. A cette époque, des Mystères sont régulièrement joués à Rouen. La ville est alors en plein essor, dirigée par une bourgeoisie puissante alliée à l’archevêque de la province de Normandie et son clergé. Tous deux jouent un rôle déterminant dans la vie culturelle rouennaise, en finançant, organisant ou en soutenant des représentations. Pour cette thèse, j’ai choisi de mettre l’accent sur le théâtre des mystères. Effectivement, il n’existe pas d’étude récente concernant les mystères rouennais. En outre, certaines représentations comme le mystère de saint Romain, qui bénéficie d’une riche documentation dans les archives de l’archevêché, méritent d’être étudiés. Véritables événements urbains et religieux, les mystères, aux XVe et XVIe siècles, rythment la vie rouennaise, et posent la question des modalités d’organisation mais aussi des lieux de leur représentation (église, cimetière, place publique voire couvent). En outre, il est certain que ces spectacles ont à cette époque une certaine importance pour la population rouennaise, au vu du nombre important de personnes qui peuvent être impliquées dans leur organisation. Pourquoi ? À quoi renvoient les mystères rouennais ? L’objectif de cette étude n’est pas de faire une énumération de tous les spectacles joués à Rouen (chose qui a déjà été plus ou moins faite, notamment par Louis Petit de Julleville et Hippolyte Gosselin), mais, à partir de l’étude des sources, de rechercher quelles représentations sont réellement attestées, et de replacer l’événement dans la ville et la société
This study is about the theatre in Rouen, especially the mystery plays, during the fifteenth and sixteenth centuries. At that time, the city of Rouen was in development, ran by powerful burghers allied to an omnipresent archdiocese in the province of Normandy. They played an important part in the cultural life of the city, staging, financing or supporting performances. Of course, we should not omit the crucial role of charitable confraternities that organized and staged most mystery plays. I have chosen to focus this study on mystery plays. First, mystery plays are regularly performed in Rouen during this period, that constitute its peaks. Secondly, there is no recent study on Rouen mystery plays. Indeed, it is important to raise the question of organizational arrangements, but also about the places where the performances were staged (churches, cemeteries, public places or monasteries). In addition, many performances like the Passion or the mystery play of St. Romain, staged in 1476, needed to be studied. Actually, the mystery play of St. Romain benefits from a rich documentation in the archdiocese’s archives, but it has never been really analyzed yet. The objective of this study is not to make a list of all mystery plays staged in Rouen (this has already be done by Hippolyte Gosselin and Louis Petit de Julleville despite some errors), but analyzing the sources, to search for what performances are actually attested, and to place this events in both city and society
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Louvat-Molozay, Bénédicte. "Poétique de l'introduction musicale : le statut de la musique dans le théâtre français entre 1550 et 1680." Paris 4, 1996. http://www.theses.fr/1996PA040400.

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Abstract:
La thèse propose d'articuler une réflexion théorique sur le statut de la musique dans le théâtre français et une étude des pratiques d'insertions musicales au théâtre depuis la renaissance jusqu'à la création de la Comédie-Française. Parce qu'elle ressortit au théâtre comme spectacle et qu'elle intéresse tous les genres dramatiques, la question musicale fait l'objet d'une marginalisation chez les théoriciens. Aussi le deuxième volet de l'étude est-il dévolu à la constitution d'une poétique de l'introduction musicale pensée en fonction d'une poétique des genres dramatiques : à la Renaissance et pendant le premier tiers du XVIIe siècle, la présence de la musique dans la tragédie humaniste, le théâtre protestant et la pastorale dramatique a partie liée avec la conception d'un théâtre lyrique, qui postule une forme d'union entre le théâtre et la poésie. A partir des années 1630, la musique est soumise aux exigences de l'action. La deuxième moitié du XVIIe siècle est alors marquée par une réflexion sur les conditions de possibilité d'un théâtre en musique, et par une résistance au modèle italien : face à lui, la tragédie à machines et la comédie-ballet font valoir un modèle de spectacle total à la française, où l'alternance est privilégiée par rapport à la simultanéité. La pastorale dramatique évolue pour sa part vers la pastorale-opéra, quand le théâtre religieux et la comédie restent fidèles à la formule du théâtre avec musique
This dissertation aims at articulating a theoretical reflection on the status of music in French theatre with an analysis of the practices of musical insertion in drama from the renaissance to the creation of the Comédie-Francaise. Because it depends on the definition of theatre as a spectacle and concerns all dramatic genres, the question of music is marginalized by the theoreticians. The second part of this study propounds therefore a poetics of musical introduction in relation to a poetics of the dramatic genres : in the renaissance and throughout the first third of the seventeenth century, the presence of music in humanist tragedies, protestant drama and dramatic pastorals is linked to the conception of a lyrical theatre, which postulates a kind of union between theatre and poetry. From the 1630s, music is submitted to the requirements of action. The second half of the seventeenth century is then characterized by a reflection on the conditions of possibility for a theatre in music to exist, and by a resistance to the Italian model: against it, the “tragédie à machines” and the “comédie-ballet” offer a model of total spectacle, which favors alternation over simultaneity. The dramatic pastoral evolves towards an operatic pastoral, while sacred drama and the comedy remain faithful to the pattern of theatre with music
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Guinle, Francis. "Accords parfaits : les rapports entre la musique et le théâtre de l'avènement des Tudors au début de la carrière de Shakespeare, c. 1485-1592." Paris 7, 1986. http://www.theses.fr/1986PA070138.

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Abstract:
L'évolution du théâtre en Angleterre au XVIème siècle est étroitement liée à l'évolution sociale, politique et religieuse. Le théâtre évolue à partir de formes et de structures bien définies. Sous l'influence du théâtre classique, des farces françaises et des comédies italiennes, il intègre de nouveaux éléments, mais garde les composantes essentielles de sa propre tradition, les adaptant aux conditions et modes de représentation nouveaux que rencontrent les troupes de professionnels adultes et les troupes d'enfants. L’utilisation du langage vernaculaire et la présence constante de la musique dans des fonctions bien définies sont des aspects permanents de ce théâtre. A travers des schémas et des conventions établis, l'élément musical est étroitement lié à la structure et aux thèmes des pièces. Il est analysé dans son contexte, à travers le répertoire des troupes d'acteurs adultes et celui des troupes d'enfants. La notion de détournement de l'harmonie céleste par les vices des pièces morales constitue un élément fondamental dans l'utilisation et la fonction de la musique, et en particulier de certaines formes de chansons que l'on retrouve souvent associées à des personnages : serviteurs, pages, personnages de basse condition sociale, dans les comédies de cour pré-shakespeariennes
The evolution of drama in England in the 16th century is linked to the social, political and religious evolution. Drama evolves from well-established forms and structures. Under the influence of classical drama, the French farce and Italian comedy, it integrates new elements, but also retains the essential components of its own native traditions, adapting them to the new modes and conditions of performance met by the adult professional actors and the children's troupes. The use of the vernacular and the constant presence of music with well-defined functions are permanent aspects of this drama. Through established patterns and conventions, the musical element is closely linked to the structure and themes of the plays. It is analyzed here in its context throughout the repertoire of adult and children's troupes. The concept of a distortion and misappropriation of celestial harmony by the vices of the moral plays constitutes a basic element in the use and function of music, and in particular some forms of songs often associated with servants, pages, and in general low characters in pre-shakespearean court comedies
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Coulomb, Olivia. "Stases et statues : l’art de l’immobile dans le théâtre élisabéthain et jacobéen." Thesis, Université Clermont Auvergne‎ (2017-2020), 2017. http://www.theses.fr/2017CLFAL004/document.

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Abstract:
L’art de la statuaire à l’époque élisabéthaine et jacobéenne a subi les contrecoups de plusieurs siècles d’instabilité politique et religieuse. Cependant, l’Angleterre de la fin du XVIe et du début du XVIIe siècle a fait montre d’un intérêt – pour ne pas dire d’un engouement – tout particulier envers des artistes italiens et flamands célèbres pour leur approche tant artistique que théorique de la sculpture. Si maintes études ont déjà été réalisées sur la peinture et la place problématique des images dans l’Angleterre de la Réforme, peu d’études, en revanche, ont été consacrées aux images en trois dimensions et à leur impact sur le public.Mon travail de thèse s’efforce donc d’analyser le contexte politique, religieux et culturel dans lesquels s’inscrivaient les statues à l’époque, d’une part, et de définir précisément la manière dont elles apparaissaient sur la scène élisabéthaine et jacobéenne, de l’autre.Dans un premier temps, j’ai souhaité inventorier les événements historiques et les textes dans lesquels les statues ont eu une place prépondérante, sans négliger l’aspect juridique relatif à la production des images. J’ai ensuite analysé sous un angle plus littéraire des pièces majeures tirées du corpus shakespearien telles que Roméo et Juliette, Jules César, Antoine et Cléopâtre et Le conte d’hiver. En dernier lieu, j’ai cherché à mettre en lumière l’art de la stase et de la statuaire dans le théâtre jacobéen en prenant pour objets d’étude les moments d’immobilité et de pétrification des personnages dans Bussy d’Amboise de George Chapman, La duchesse d’Amalfi de John Webster, et Une partie d’échecs de Thomas Middleton.Le double objectif de cette thèse est, in fine, de comparer l’impact de la statue et de ses représentations sur scène sur deux publics de la première modernité, l’un élisabéthain, l’autre jacobéen, et de prouver la réelle importance de la statuaire au sein même de l’univers théâtral de Shakespeare et de ses contemporains
The art of statuary in the Elizabethan and Jacobean era has suffered from the repercussions of several centuries of political and religious instability. However, early modern England proved particularly interested in, if not totally fascinated by, Italian and Flemish artists famous for their artistic and theoretical approach to sculpture. Although many studies have already been made on painting and the problematic place of images in Reformation England, only a few books have focused on three-dimensional images and on their reception.My dissertation therefore seeks to analyze the political, religious and cultural context in which the statues were inscribed at the time, on the one hand, and to precisely reassess the ways in which they appeared on the Elizabethan and Jacobean stage, on the other hand.First, I pay attention to the historical events and texts in which statues have had a prominent place, taking into account the legal aspect related to the production of early modern images. This leads me to study from a more literary perspective major plays from the Shakespearean corpus such as Romeo and Juliet, Julius Caesar, Antony and Cleopatra and The Winter's Tale. Finally, I seek to highlight the art of stasis and statuary in the Jacobean drama by focusing on the moments of immobility and petrification of the characters in George Chapman’s Bussy d’Ambois, John Webster’s The Duchess of Malfi, and Thomas Middleton’s A Game at Chess.The double objective of this thesis is, in fine, to compare the impact of the statue and its representations on stage on two different types of audience both belonging to the early modern era (one Elizabethan, the other Jacobean), and to prove the importance of the statuary within the dramatic universe of Shakespeare and his contemporaries
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Thibault, Gaëlle. "Stratégies de l'image dans les cycles religieux XVème-XVIème siècles : Etude de quelques scènes liminaires." Tours, 2003. http://www.theses.fr/2003TOUR2013.

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Abstract:
Partant du postulat que l'essentiel de la spécularité d'une oeuvre théâtrale peut se déduire du texte dramatique, cette étude propose une analyse fonctionnelle des élements d'encodage présents dans le texte écrit sous des formes plus ou moins explicites à travers une sélection d'épisodes extraits de quatre Cycles britanniques, corpus s'étendant de la fin du XIVe au XVIe siècle. Gardant à l'esprit les valeurs conflictuelles inhérentes aux deux concepts fondamentaux que sont l'image et la corporeité dans le contexte religieux de la fin du Moyen-Age, nous examinons le fonctionnement des vecteurs sémiotiques dans l'éléaboration de stratégies visuelles sur la scène médiévale en tentant compte de la diversité des dispositifs scéniques. Faisant appel à des images scéniques ou mentalement suggérées, ces stratégies sont envisagées sous l'angle de leur réception par un public à la culture composite et néammoins "commune", dont on s'est attaché à démontrer le rôle central et dynamique.
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Books on the topic "Théâtre – 16e siècle"

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Gruffat, Sabine. Le théâtre français du XVIIe siècle. Paris: Ellipses, 2003.

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2

Newman, Karen. Fashioning femininity and English Renaissance drama. Chicago: University of Chicago Press, 1991.

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3

Ontario. Esquisse de cours 12e année: Théâtre aat4u cours préuniversitaire. Vanier, Ont: CFORP, 2002.

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4

Ontario. Esquisse de cours 12e année: Théâtre aat4o cours ouvert. Vanier, Ont: CFORP, 2002.

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5

Badir, Magdy Gabriel. Eighteenth-Century French Theatre : aspects and contexts: Studies presented to E.J.H. Greene. Alberta: Depts of Romance Languages and Comparative Literature of the University of Alberta, 1986.

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6

Ontario. Esquisse de cours 12e année: L'Ontario français chf4o. Vanier, Ont: CFORP, 2002.

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7

Ontario. Esquisse de cours 12e année: Français des affaires faf4o. Vanier, Ont: CFORP, 2002.

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8

Ontario. Esquisse de cours 12e année: Chimie sch4c cours précollégial. Vanier, Ont: CFORP, 2002.

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Ontario. Esquisse de cours 12e année: Français fra4c cours précollégial. Vanier, Ont: CFORP, 2002.

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10

Ontario. Esquisse de cours 12e année: Chimie sch4 cours préuniversitaire. Vanier, Ont: CFORP, 2002.

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