Academic literature on the topic 'Théâtre – Aspect social – Afrique'

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Journal articles on the topic "Théâtre – Aspect social – Afrique"

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CHIRA, Rodica-Gabriela. "Sophie Hébert-Loizelet and Élise Ouvrard. (Eds.) Les carnets aujourd’hui. Outils d’apprentissage et objets de recherche. Presses universitaires de Caen, 2019. Pp. 212. ISBN 979-2-84133-935-8." Journal of Linguistic and Intercultural Education 13 (December 1, 2020): 195–200. http://dx.doi.org/10.29302/jolie.2020.13.12.

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Abstract:
l s’agit d’un volume paru comme résultat de l’initiative d’Anne-Laure Le Guern, Jean-François Thémines et Serge Martin, initiative qui, depuis 2013, a généré des manifestations scientifiques, des journées d’études organisées autour des carnets de l’IUFM, devenu ESPE et actuellement l’INSPE de Caen. Les carnets édités par la suite sont devenus un espace de réflexion, et un outil d’enseignement-apprentissage, un espace de recherche. Qu’est-ce qu’un carnet en didactique ? Les trois axes de recherche du volume Les carnets aujourd’hui… l’expliquent, avec de exemples des pratiques en classe ou dans le cadre d’autres types d’activités à dominante didactique. Un carnet peut être un objet en papier de dimensions et textures diversifiées, utilisé en différentes manières afin de susciter l’intérêt et la curiosité de l’apprenant. Parmi ses possibilités d’utilisation en classe : au lycée, qu’il s’agisse du lycée de culture générale ou du lycée professionnel, pour créer des liens entre littérature et écriture (« Lecture littéraire, écriture créative », avec des articles appartenant à Anne Schneider, Stéphanie Lemarchand et Yves Renaud) ; en maternelle et à l’école primaire (« Pratiques du carnet à l’école primaire », les articles liés à ce sujet appartenant à Catherine Rebiffé et Roselyne Le Bourgeois-Viron, Dominique Briand, Marie-Laure Guégan, Élise Ouvrard ; le carnet peut également passer du format papier à des adaptations modernes comme le téléphone mobile, le blog... (« D’une approche anthropologique à une approche culturelle », des recherches en ce sens venant de la part d’Élisabeth Schneider, Magali Jeannin, Corinne Le Bars). Sophie Hébert-Loizelet et Élise Ouvrard, ouvrent le volume avec le texte intitulé « Le carnet, une matérialité foisonnante et insaisissable », où elles partent de l’aspect physique d’un carnet vers ses contenus, tout en soulignant que, « depuis une quarantaine d’années » seulement, des spécialistes en critique génétique, des théoriciens des genres littéraires et des universitaires lui accordent l’importance méritée, dans la tentative de « répondre à cette simple question "qu’est-ce qu’un carnet" », parvenant ainsi à en démultiplier « les pistes intellectuelles, théoriques autant que pratiques » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 9). La diversité des carnets détermine les auteures à souligner, et à juste titre, que le carnet « incarne matériellement et pratiquement une certaine forme de liberté, n’ayant à priori aucune contrainte à respecter et pouvant dès lors recevoir n’importe quelle trace », permettant ainsi « à son détenteur, de manière souvent impromptue, indirecte […], de se découvrir, par tâtonnements, par jaillissements » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 10). Le premier contact avec un carnet étant d’ordre esthétique, on comprend bien la « magie » qu’il peut exercer sur l’élève, l’invitant ainsi, en quelque sorte, à sortir de la salle de cours, à se sentir plus libre. Le carnet est en même temps un bon aide-mémoire. Ses dimensions invitent à synthétiser la pensée, à la relecture, une « relecture à court terme » et une « relecture à long terme » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 15), toutes les deux enrichissantes. Le carnet devient effectivement outil d’apprentissage et objet de recherche. Les contributions présentes dans ce livre, soulignent les auteures par la suite, représentent des regards croisés (du 23 mars 2016) sur « l’objet carnet, en proposant des recherches académiques, anthropologiques ou didactiques mais également des comptes rendus d’expériences sur le terrain » dans le but de « prendre en considération l’utilisation des carnets dans leur grande hétérogénéité de la maternelle à l’université pour rendre compte des voyages, mais aussi de lectures et d’apprentissage dans les disciplines aussi variées que le français, l’histoire, les arts visuels, ou les arts plastiques, et ce dans différents milieux institutionnels » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 17). Prenons le premier axe de recherche mentionné plus haut, celui de la lecture littéraire et de l’écriture créative. Se penchant sur d’autorité de différents spécialistes dans le domaine, tels Pierre Bayard et Nathalie Brillant-Rannou, les deux premiers textes de cet axe insistent sur la modalité d’intégrer « l’activité du lecteur et son rapport à la littérature » par le carnet de lecture dans le cadre de la didactique de la littérature. Le troisième texte représente une exploitation du carnet artistique qui « favorise un meilleur rapport à l’écriture » et modifie la relation que les élèves de 15 à 17 ans du canton Vaud de Suisse ont avec le monde (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 19). Nous avons retenu de l’article d’Anne Schneider, l’exploitation de la notion de bibliothèque intérieure, telle qu’elle est vue par Pierre Bayard, bibliothèque incluant « nos livres secrets » en relation avec ceux des autres, les livres qui nous « fabriquent » (Schneider 2019 : 36). Ces livres figurent dans les carnets personnels, avec une succession de titres lus ou à lire, commentaires, dessins, jugements. Pour ce qui est de l’expérience en lycée professionnel (l’article de Stéphanie Lemarchand), on souligne l’attention accordée au « sujet lecteur » par le biais du carnet de lecture, plus exactement la réalisation d’une réflexion personnelle et les possibilités d’exprimer cette réflexion personnelle. Ici encore, il faut signaler la notion d’« autolecture » introduite par Nathalie Brillant-Rannou, l’enseignant se proposant de participer au même processus que ses élèves. En ce sens, la démarche auprès des élèves d’une école professionnelle, moins forts en français et en lecture, s’avère particulièrement intéressante. On leur demande d’écrire des contes que leurs collègues commentent, ou de commenter un film à l’aide du carnet de lecture qui devient carnet dialogique, non pas occasion du jugement de l’autre, mais d’observer et de retenir, devenant ainsi « un embrayeur du cours » (Lemarchand 2019 : 45). Le passage aux textes littéraires – des contes simples aux contes plus compliqués et des films de science-fiction aux livres de science-fiction – devient normal et incitant, permettant petit à petit le passage vers la poésie. L’utilisation du carnet dialogique détermine les élèves à devenir conscients de l’importance de leur point de vue, ce qui fait que ceux-ci commencent à devenir conscients d’eux-mêmes et à choisir des méthodes personnelles pour améliorer leur niveau de compétences, la démarche de l’enseignant devenant elle aussi de plus en plus complexe. Le premier article, du deuxième axe, celui visant les pratiques du carnet à l’école primaire, article signé par Catherine Rebiffé et Roselyne Le Bourgeois-Viron, présente le résultat d’une recherche qui « s’appuie sur les liens entre échanges oraux et trace écrite, mais aussi sur la dimension retouchable, ajustable de l’objet carnet réunissant dessins, photographies et dictée, afin d’initier les élèves à l’écrit » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 19). Pour ce qui est de l’enseignement de l’histoire à des élèves du cycle 3, avec une pensée critique en construction et une difficulté de comprendre un vocabulaire plus compliqué et les langages spécialisés, Dominique Briand propose le carnet Renefer, un choix parfait à son avis, vu que « l’artiste qui réalise les estampes sur le conflit [de la Grande Guerre] s’adresse à une enfant [de huit ans], sa fille » (Briand 2019 : 97), appelée par Renefer lui-même « Belle Petite Monde ». Un autre aspect important est lié au message transmis par l’image envisagée dans cette perspective. Il s’agit en effet de filtrer l’information en sorte que la violence et la souffrance soient perçues à des degrés émotionnels différents, pour laisser à l’élève la possibilité de débats, de réflexions. Les textes qui accompagnent les images du carnet Renefer, succincts mais suggestifs, s’adaptent également au niveau d’âge et implicitement de compréhension. Les élèves sont sensibilisés, invités à voir le côté humain, le brin de vie et d’espoir qui peuvent se cacher derrière une situation réaliste. Le carnet Renefer didactisé amène les élèves « à apprendre l’histoire dans une démarche active et clairement pluridisciplinaire qui laisse une place importante à l’histoire des arts » (Briand 2019 : 105). Le carnet d’artiste comme instrument didactique, plus exactement celui de Miquel Barceló qui a séjourné en Afrique et dont les carnets d’artiste témoignent de ses voyages et de l’utilisation des moyens locaux pour peindre ou même pour faire sécher les peintures est proposé par Marie-Laure Guégan. En passant par des crayons aquarelles, Miquel Barceló va ajouter du relief dans les pages peintes de ses carnets (« papiers d’emballage, billets de banque [par leur graphisme ils peuvent devenir le motif textile d’une robe de femme, par exemple], paquets de cigarettes, boîtes de médicaments » qui sont collés ou bien collés et arrachés par la suite). Pour réaliser des nuances différentes ou une autre texture, il y rajoute des « débris de tabac ou de fibre végétale agrégés de la terre, du sable ou de pigments » (Guégan 2019 : 117). Il est aidé par l’observation profonde de la nature, des changements perpétuels, du mélange des matières qui se développent, se modifient le long des années. Ainsi, il intègre dans ses peintures « le temps long (des civilisations), le temps moyen (à l’aune d’une période politique), le temps court (à la dimension de l’individu) » (Guégan 2019 : 121), aussi bien que l’espace, la lumière, l’ombre, les matières, le corps, l’inventivité. Toutes ces qualités recommandent déjà l’auteur pour l’exploitation didactique dans le primaire, il y vient avec un modèle d’intégration de l’enfant dans le monde. L’article de Marie-Laure Guégan parle de l’intégration du travail sur les carnets de l’artiste dans la réalisation de la couverture d’un carnet de voyage par les élèves du cycle 3 en CM2, (cycle de consolidation). D’où la nécessité d’introduire la peinture ou les carnets d’artistes « non comme modèles à imiter, mais comme objets de contemplation et de réflexion » (Guégan 2019 : 128). Dans l’article suivant, Élise Ouvrard parle d’un type de carnet qui permet l’exploitation des pratiques interdisciplinaires à l’école primaire, domaine moins approfondi dans le cadre de ces pratiques ; le but spécifique est celui de la « construction de la compétence interculturelle » qui « s’inscrit plus largement dans l’esprit d’une approche d’enseignement-apprentissage par compétences » (Ouvrard 2019 : 132). L’accent mis sur la compétence est perçu par Guy de Boterf, cité par Élise Ouvrard, comme « manifestation dans l’interprétation », à savoir la possibilité de « construire sa propre réponse pertinente, sa propre façon d’agir » (Cf. Ouvrard 2019 : 132 cité de Le Boterf 2001 :40) dans un processus qui vise la création de liens entre les éléments assimilés (ressources, activités et résultats pour une tâche donnée). Le professeur devient dans ce contexte, la personne qui traduit des contenus en actions qui servent « à mettre en œuvre, à sélectionner des tâches de difficulté croissante qui permettront aux élèves de gagner progressivement une maîtrise des compétences » (Ouvrard 2019 : 133). Cette perspective fait du carnet « un outil permettant de tisser des liens entre la culture scolaire et les expériences hors de la classe, mais aussi de décloisonner des apprentissages, de s’éloigner de l’approche par contenus-matière » (Ouvrard 2019 : 133). C’est un cadre d’analyse qui intègre la perspective didactique du français aussi bien que l’anthropologie de l’écriture. L’activité pratique consiste dans le travail sur des carnets de voyage avec des élèves en CM1 et CM2, venant de deux écoles différentes et qui préparent et effectuent un voyage en Angleterre. Les étapes du parcours visent : - entretiens individuels pré- et post-expérimentation des quatre enseignants concernés ; - fiche de préparation des séances autour du carnet ; - questionnaire pré- et post-expérimentation soumis aux élèves ; - entretiens collectifs post-expérimentation des élèves ; - photographies des carnets à mi-parcours de l’expérimentation et à la fin du parcours. L’analyse des documents a prouvé que les élèves ont réagi de manière positive. Ils ont apprécié le carnet comme plus valeureux que le cahier. Le premier permet un rapport plus complexe avec le milieu social, avec la famille, avec la famille d’accueil dans le cadre du voyage, même des visioconférences avec la famille. À partir des carnets de voyage on peut initier le principe des carnets de l’amitié qui permet au carnet d’un élève de circuler dans un petit groupe et s’enrichir des ajouts des autres collègues. On peut avoir également l’occasion de découvrir des talents des élèves, de mieux les connaître, de mettre l’accent sur leur autonomie. Différentes disciplines peuvent s’y intégrer : le français, l’anglais, l’histoire, les mathématiques, la géographie, la musique, les arts. Important s’avère le décloisonnement des disciplines par le choix de créneaux distincts pour l’utilisation-exploitation des carnets de voyage. Le dernier groupement d’articles, axé sur le passage d’une approche anthropologique à une approche culturelle, tente d’envisager un avenir pour le carnet. En tant que spécialiste des pratiques scripturales adolescentes, partant de la théorie de Roger T. Pédauque pour le document, Elisabeth Schneider se concentre dans son article sur le téléphone mobile par ce qu’on appelle « polytopie scripturale qui caractérise l’interaction des processus d’écriture, des activités et des déplacements avec le téléphone mobile » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 21), celui-ci s’encadrant du point de vue épistémologique, dans les catégories « signe », « forme » et « médium », tridimensionnalité qui permet de « comprendre les enjeux actuels concernant l’auctorialité, la structure du document, par exemple, mais aussi d’en revisiter l’histoire » (Schneider 2019 : 164). L’importance du blog pédagogique comme carnet médiatique multimodal, résultat du travail avec des étudiants sous contrat Erasmus ou type Erasmus venus à l’ESPE de Caen pour mettre en lumière l’expérience interculturelle, est démontrée par Magali Jeannin. Son article prend comme point d’encrage les notions d’« hypermobilité » pour les individus avec une identité « hypermoderne », en pleine « mouvance » et « liquidité » (Jeannin 2019 : 169), qui, des fois, dans le cas des étudiants, pourrait se concrétiser en « expérience interculturelle » et « tourisme universitaire ». L’intérêt de l’auteure va vers l’interrogation, « les enjeux et les moyens d’une didactique de l’implication du sujet en contexte interculturel » par un « blog pédagogique des étudiants étrangers » lié au cours sur les compétences interculturelles. Ainsi, parmi les enjeux du « blog pédagogique des étudiants à l’étranger » comme carnet multimodal comptent : donner à l’expérience culturelle la valeur subjective qui évite la réification du sujet en investissant « la langue et la culture cibles comme des faits et pratiques sociaux (inter)subjectifs » (Jeannin 2019 : 171) et même transsubjectifs d’après le modèle du blog libre ; le blog-carnet devient un espace de rencontre entre carnet de voyage et carnet de lecture, carnet d’expérience, carnet d’ethnographie (avec un mélange entre langue cible et langue source) ; il s’inscrit « dans une tradition de l’écriture de l’expérience en classe de FLE » (Jeannin 2019 : 173). Les écrits en grande mesure programmés du blog pédagogique sont ensuite exploités ; ils répondent en même temps « à des besoins personnels » et à des « fins universitaires » (Jeannin 2019 : 174). Par ce procédé, le réel est pris comme un processus non pas comme une simple représentation. Toujours avec une visée interculturelle, le dernier article de cette série fait référence à l’Institut régional du travail social Normandie-Caen, dont le but est de former « les futurs travailleurs sociaux » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 21), par une recherche franco-québécoise qui concerne l’implication des mobilités internationales pour études. Ce volume représente un outil particulièrement important en didactique, un outil que je recommande chaleureusement en égale mesure aux enseignants et aux chercheurs spécialisés. Si je me suis arrêtée sur quelques articles, c’est parce qu’il m’a semblé important d’insister sur des côtés qui sont moins exploités par les enseignants roumains et qui mériteraient de l’être.
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Lanoue, Éric. "Politique, religion et fait scolaire en Afrique de l’Ouest. Le cas des écoles catholiques de Côte-d’Ivoire (1945-1992)." Historical Studies in Education / Revue d'histoire de l'éducation, May 1, 2005, 29–54. http://dx.doi.org/10.32316/hse/rhe.v17i1.415.

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Abstract:
The Catholic schools in former colonies have attracted the attention of the social sciences over three main aspects: the construction of political-religious relationships, the role played by these schools in the socialization of young scholars, and the affinity of colonized peoples with sacred and profane knowledge, especially in written form. In this paper, with reference to the first aspect, I analyze the evolution of Catholic schools of the Ivory Coast, a Frenchspeaking country of West Africa, from the colonial period until 1992. A major political event characterizes this evolution: the attainment of independence in 1960, which not only did not lead to the suppression of Catholic schools, but, on the contrary, promoted them. The article is particularly concerned with knowing which types of political-religious relationships were supported by this permanence of Ivory Coast Catholic schools, and, conversely, which it helped to construct and to remake.
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Salzbrunn, Monika. "Artivisme." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.091.

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Abstract:
Artivisme est un néologisme composé des mots art et activisme. Il concerne l’engagement social et politique d’artistes militants (Lemoine et Ouardi 2010) mais aussi l’art utilisé par des citoyen.ne.s comme moyen d’expression politique (Salzbrunn 2014, 2015 ; Malzacher 2014 : 14 ; Mouffe 2014). La distinction qui porte sur la formation initiale est davantage analytique qu’empirique dans la mesure où la définition d’artistes ou d’œuvres d’art en lien avec une formation institutionnelle (hautes écoles d’art) est aujourd’hui mise en question : Le succès planétaire d’artistes autodidactes engagés comme le photographe français JR montrent qu’on peut acquérir une reconnaissance en tant qu’artiste sans avoir été formé dans une école d’art. De plus, la différence entre l’engagement politique des artistes et leurs œuvres au sens propre est de plus en plus difficile à saisir (Roussel 2006 ; Dufournet et al. 2007). Sur le plan conceptuel, les recherches sur l’artivisme remettent en question la distinction entre l’art considéré comme travail et l’art pour l’art, discutée entre autres par Jacques Rancière dans « Le partage du sensible. Esthétique et politique » : « Produire unit à l’acte de fabriquer celui de mettre au jour, de définir un rapport nouveau entre le faire et le voir. L’art anticipe le travail parce qu’il en réalise le principe : la transformation de la matière sensible en présentation à soi de la communauté » (Rancière 2000 : 71). Les expressions artistiques couvrent un très large panel, allant de l’art plastique et mural, en passant par le graffiti, la bande dessinée, la musique, le flash mobs, le théâtre, à l’invention de nouvelles formes d’expression (Concept Store #3, 2010). L’artivisme actuel, notamment les performances, trouvent leurs racines dans d’autres courants artistiques expérimentaux développés dans les années 1960, notamment le théâtre de l’opprimé d’Agosto Boal, le situationnisme (Debord 1967), le fluxus (http://georgemaciunas.com/). Certains remontent encore plus loin vers le surréalisme et le dadaïsme auxquels l’Internationale situationniste (1958-1969) se réfère afin de pousser la création libre encore plus loin. Tout comme le mouvement situationniste cherchait à créer des situations (1967) pour changer la situation et déstabiliser le public (Lemoine et Ouardiri 2010), et que le théâtre de l’opprimé (Boal 1996) pratiquait le théâtre comme thérapie, l’artivisme contemporain vise à éveiller les consciences afin que les spectateurs sortent de leur « inertie supposée » et prennent position (Lemoine et Ouardi 2010 ; pour les transformations dans et de l’espace urbain voir aussi Schmitz 2015 ; Salzbrunn 2011). Ainsi, les mouvements politiques récents comme Occupy Wallstreet (Graeber 2012) ou La nuit debout (Les Temps Modernes, 2016/05, no. 691 ; Vacarme 2016/03, no. 76) ont occupé l’espace publique de façon créative, se servant de la mascarade et du détournement (de situations, notamment de l’état d’urgence et de l’interdiction de rassemblement), afin d’inciter les passants à s’exprimer et à participer (Bishop 2012). D’autres courants comme les Femen, mouvement féministe translocal, ont eu recours à des performances spectaculaires dans l’espace public ou faisant irruption au cours de rituels religieux ou politiques (Femen 2015). Si ces moyens d’action performatifs au sein du politique étaient largement employés par les courants politiques de gauche (Butler et Athanasiou 2013), l’extrême-droite les emploie également, comme le mouvement identitaire qui a protesté par des actions coup de poing contre les réfugiés dans les Alpes françaises en hiver 2018 (https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/04/30/militants-identitaires-dans-les-alpes-les-autorites-denoncent-une-operation-de-communication_5292856_1653578.html). Les thèmes politiques abordés se situent néanmoins majoritairement à gauche de l’échiquier politique : mouvement zapatiste, LGBTqueer, lutte anti-capitaliste, antifasciste et pro-refugiés, (afro-/latino-) féminismes (de Lima Costa 2012), mouvement contre l’exclusion des personnes à mobilité réduite, protestation contre la gentrification et la dépossession de l’espace urbain qui s’opère en faveur des touristes et spéculateurs immobiliers et qui va à l’encontre des habitants (Youkhana 2014 ; Pisanello 2017), mouvement d’occupation d’espace, de squat et de centres sociaux auto-gérés, lutte créative en faveur de nouvelles formes de vie commune comme dans la ZAD (Zone à défendre) contre l’aéroport de Nantes etc. (Rancière 2017 : 65-73). Si ces luttes s’inscrivent dans une réflexion critique générale sur les conséquences de la glocalisation, elles se concentrent parfois sur l’amélioration de l’espace local, voire micro-local (Lindgaard 2005), par exemple en créant une convivialité (Caillé et al. 2013) ou des espaces de « guerilla gardening » (mouvement de jardinage urbain comme acte politique) au sein d’une ville. Les « commonistes » qui s’occupent de biens communs et développent les créations par soi-même (DIY – Do it yourself) à travers des FabLabs (laboratoires de fabrication) s’inscrivent également dans cette philosophie en mettant en question de façon créative le rapport entre production et consommation (Baier et al. 2013). Enfin, les mouvements actuels ont largement recours aux dernières technologies d’information et de diffusion, pendant le processus de création et pendant la circulation des œuvres, des images et des témoignages (Salzbrunn et al. 2015). Plus radicalement encore, les hacktivistes interviennent sur des sites web en les détournant et en les transformant. Dans certains endroits, l’humour occupe une place centrale au sein de ces activités artistiques, que ce soit dans le recours aux moyens de style carnavalesques (Cohen 1993), en réinventant le carnaval (Salzbrunn 2014) ou encore en cherchant à créer une ambiance politico-festive réenchantente, assurant un moment de joie et de partage heureux pour les participants. Betz (2016) a traité ce dernier aspect en analysant notamment des « Schnippeldiskos », discos organisés par le mouvement slow food jeunesse qui prennent la forme d’une séance joyeuse de coupage de légumes destinées à une soupe partagée, un moment de « protestation joyeuse », une « forme hybride de désobéissance collective ». Ces nouvelles formes d’interaction entre art, activisme et politique appellent au développement de méthodes de recherches anthropologiques inédites. Ainsi, l’ethnographie est devenue multi-sensorielle (Pink 2009), attentive au toucher, aux parfums, au goût, aux sensations des chercheur.e.s et des personnes impliquées dans l’action artivistique. L’observation participante devient plus radicale sous forme d’apprentissage (Downey et al. 2015). Enfin, les anthropologues qui travaillent sur l’artivisme ont non seulement recours à de nouvelles méthodes, mais aussi à de formes inédites de restitution de leurs recherches, visant notamment à dépasser le centrage sur le texte (Schneider et Wright 2006) en tournant des films documentaires, créant des bandes dessinées (www.erccomics.com), discutant avec les artivistes à travers blogs (www.erc-artivism.ch), ou interagissant à travers des performances comme « Rawson’s Boat », conduite par le Nigérian Jelili Akiku en mai 2018 au Musée d’Acquitaine de Bordeaux.
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Bromberger, Christian. "Méditerranée." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.106.

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Abstract:
Alors que l’américanisme, l’africanisme, l’européanisme, l’indianisme… sont reconnus, certifiés par des musées ou des sections de musée, des départements universitaires, des chapitres de manuels depuis les origines, l’anthropologie de la Méditerranée est une spécialité récente, prenant corps, sous l’égide des universités britanniques, dans les années 1950. Ce retard est dû, au moins en partie, à l’hétérogénéité du monde méditerranéen partagé entre les façades méridionale et orientale de la mer, qui relèvent, à première vue, de l’étude du monde arabo-musulman, et la façade septentrionale ressortissant de prime abord de l’ethnologie européenne. Le scepticisme, récusant la pertinence d’une anthropologie de la Méditerranée, peut encore trouver des arguments dans l’histoire des civilisations ou dans l’actualité. Contrairement à d’autres régions du monde, l’aire iranienne voisine par exemple, le monde méditerranéen ne forme une unité ni par ses langues ni par ses traditions religieuses. Faut-il rappeler que seul l’Empire romain l’a unifié pendant plusieurs siècles autour du « mare nostrum » en favorisant l’épanouissement d’une culture gréco-latine à vocation universelle et en développant tout autour de la mer des institutions politiques sur le modèle de Rome ? Puis l’histoire de la Méditerranée fut faite de partages, de schismes, de croisades, de guerres entre empires, de conquêtes coloniales qui aboutirent, au terme de péripéties violentes, à la situation contemporaine où coexistent trois ensembles eux-mêmes fractionnés : une Méditerranée latine, catholique, largement laïcisée , partie intégrante de l’Europe occidentale, une Méditerranée balkanique orthodoxe avec ses poches islamiques, une Méditerranée arabo-musulmane. En dépit de ces fractures, des hommes de lettres campèrent, dans les années 1930, une Méditerranée des échanges et de la convivenza, à laquelle donnent crédit des lieux et des épisodes remarquables de l’histoire (l’Andalousie au temps du califat omeyade, la Sicile de Frédéric II, des villes cosmopolites de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle : Istanbul, Smyrne, Salonique, Beyrouth, Alexandrie, Alger, Tanger, Trieste, Marseille, etc.). Des revues (à Marseille, les Cahiers du sud de Jean Ballard, à Tunis Les Cahiers de la Barbarie d’Armand Guibert et Jean Amrouche , à Alger Rivages d’Edmond Charlot et Albert Camus, à Rabat Aguedal d’Henri Bosco) exaltèrent cette « fraternité méditerranéenne » tout autant imaginaire que réelle. Gabriel Audisio fut le chantre le plus exalté de cette commune « patrie méditerranéenne »: « Non, écrit-il, la Méditerranée n’a jamais séparé ses riverains. Même les grandes divisions de la Foi, et ce conflit spirituel de l’Orient et de l’Occident, la mer ne les a pas exaltés, au contraire adoucis en les réunissant au sommet sensible d’un flot de sagesse, au point suprême de l’équilibre ». Et à l’image d’une Méditerranée romaine (il veut « remettre Rome ‘à sa place’ ») il oppose celle d’une « synthèse méditerranéenne » : « À cette latinité racornie, j’oppose tout ce qui a fait la civilisation méditerranéenne : la Grèce, l’Égypte, Judas, Carthage, le Christ, l’Islam ». Cette Méditerranée qui « vous mélange tout ça sans aucune espèce de pudeur », dit-il encore, « se veut universelle ». Avant qu’un projet collectif d’anthropologie n’émerge, des ancêtres de la discipline, des géographes, des historiens, avaient apporté une contribution importante à la connaissance du monde méditerranéen. Maine, Robertson Smith, Frazer, etc. étaient classicistes ou historiens du droit et se référaient souvent aux sociétés antiques de la Méditerranée pour analyser coutumes et croyances ou encore les différentes formes d’organisation sociale (la tribu, la cité, etc.) et leur évolution. Plus tard, dans les premières décennies du XXème siècle, de remarquables études monographiques ou thématiques furent réalisées sur les différentes rives de la Méditerranée , telles celles de Maunier (1927) sur les échanges rituels en Afrique du nord, de Montagne (1930) sur les Berbères du sud Marocain, de Boucheman (1937) sur une petite cité caravanière de Syrie…Géographes et historiens, plus préoccupés par l’ancrage matériel des sociétés que par leur structure ou leurs valeurs, publièrent aussi des travaux importants, synthétiques ceux-ci, sur le monde méditerranéen ; ainsi Charles Parain, dans La Méditerranée, les hommes et les travaux (1936), campe une Méditerranée des infrastructures, celle qui prévaudra jusques et y compris dans les 320 premières pages de la thèse de Fernand Braudel (1949), celle des « ressources naturelles, des champs et des villages, de la variété des régimes de propriété, de la vie maritime, de la vie pastorale et de la vie agricole, des métiers et des techniques ». L’acte fondateur de l’anthropologie de la Méditerranée fut un colloque organisé en 1959 par Julian Pitt-Rivers, Jean Peristiany et Julio Caro Baroja, qui réunit, entre autres, Ernest Gellner, qui avait mené des travaux sur le Haut-Atlas, Pierre Bourdieu, alors spécialiste de la Kabylie, John K. Campbell, auteur de recherches sur les Saracatsans du nord de la Grèce. Cette rencontre, et celle qui suivit, en 1961, à Athènes donnèrent lieu à la publication de deux recueils fondamentaux (Pitt-Rivers, 1963, Peristiany, 1965), campant les principaux registres thématiques d’une anthropologie comparée des sociétés méditerranéennes (l’honneur, la honte, le clientélisme, le familialisme, la parenté spirituelle, etc.) et véritables coups d’envoi à des recherches monographiques s’inscrivant désormais dans des cadres conceptuels fortement charpentés. Les décennies 1960, 1970 et 1980 furent celles d’une croissance rapide et d’un épanouissement de l’anthropologie de la Méditerranée. Le monde méditerranéen est alors saisi à travers des valeurs communes : outre l’honneur et la honte, attachés au sang et au nom (Pitt-Rivers, 1977, Gilmore, 1987), la virilité qui combine puissance sexuelle, capacité à défendre les siens et une parole politique ferme qui ne transige pas et ne supporte pas les petits arrangements, l’hospitalité ostentatoire. C’est aussi un univers où domine une vision endogamique du monde, où l’on prise le mariage dans un degré rapproché, mieux la « république des cousins », où se marient préférentiellement le fils et la fille de deux frères, une formule surtout ancrée sur la rive sud et dans l’Antiquité pré-chrétienne, ; Jocaste ne dit-elle pas à Polynice : « Un conjoint pris au-dehors porte malheur » ? Ce à quoi Ibn Khaldoun fait écho : « La noblesse, l’honneur ne peuvent résulter que de l’absence de mélange », écrivait-il. Aux « républiques des beaux-frères », caractéristiques des sociétés primitives exogames étudiées par Claude Lévi-Strauss s’opposent ainsi les « républiques méditerranéennes des cousins », prohibant l'échange et ancrées dans l'endogamie patrilinéaire. Alors que dans les premières, « une solidarité usuelle unit le garçon avec les frères et les cousins de sa femme et avec les maris de ses sœurs », dans les secondes « les hommes (...) considèrent leurs devoirs de solidarité avec tous leurs parents en ligne paternelle comme plus importants que leurs autres obligations, - y compris, bien souvent, leurs obligations civiques et patriotiques ». Règne ainsi, dans le monde méditerranéen traditionnel, la prédilection pour le « vivre entre soi » auquel s’ajoute une ségrégation marquée entre les sexes, « un certain idéal de brutalité virile, dont le complément est une dramatisation de la vertu féminine », poursuit Germaine Tillion (1966). La Méditerranée, c’est aussi un monde de structures clientélaires, avec ses patrons et ses obligés, dans de vieilles sociétés étatiques où des relais s’imposent, à tous les sens du terme, entre le peuple et les pouvoirs; parallèlement, dans l’univers sacré, les intermédiaires, les saints, ne manquent pas entre les fidèles et la divinité ; ils sont nombreux, y compris en islam où leur culte est controversé. La violence avec ses pratiques vindicatoires (vendetta corse, disamistade sarde, gjak albanais, rekba kabyle…) fait aussi partie du hit-parade anthropologique des caractéristiques méditerranéennes et les auteurs analysent les moyens mis en œuvre pour sortir de ces conflits (Black-Michaud, 1975). Enfin, comment ne pas évoquer une communauté de comportements religieux, en particulier les lamentations funèbres, les dévotions dolorisantes autour des martyrs ? L’« inflation apologétique du martyre » est ainsi un trait commun au christianisme et à l’islam chiite pratiqué au Liban. La commémoration des martyrs fondateurs, dans le christianisme comme en islam chiite, donne lieu à des rituels d’affliction de part et d’autre de la Méditerranée. C’est en terre chrétienne la semaine sainte, avec ses spectaculaires processions de pénitents en Andalousie, ou, en Calabre, ces cérémonies où les hommes se flagellent les mollets et les cuisses jusqu’au sang. Au Liban les fidèles pratiquent, lors des processions et des prônes qui évoquent les tragiques événements fondateurs, des rituels dolorisants : ils se flagellent avec des chaînes, se frappent la poitrine avec les paumes des mains, voire se lacèrent le cuir chevelu avec un sabre. Dans le monde chrétien comme en islam chiite, des pièces de théâtre (mystères du Moyen Âge, ta’zie) ont été composées pour représenter le martyre du sauveur. Rituels chiites et chrétiens présentent donc un air de famille (Bromberger, 1979). Cette sensibilité au martyre dans les traditions religieuses méditerranéennes est à l’arrière-plan des manifestations laïques qui célèbrent les héros locaux ou nationaux tombés pour la juste cause. C’est le cas en Algérie. Toutes ces remarques peuvent paraître bien réductrices et caricaturales, éloignées des formes de la vie moderne et de la mondialisation qui l’enserre. Ne s’agit-il pas d’une Méditerranée perdue ? Les auteurs cependant nuancent leurs analyses et les insèrent dans le contexte spécifique où elles prennent sens. Dans leur généralité, elles offrent, malgré tout, une base de départ, un cadre comparatif et évolutif. Après une période faste, couronnée par un ouvrage de synthèse récapitulant les acquis (Davis, 1977), vint le temps des remises en cause. Plusieurs anthropologues (dont Michael Herzfeld, 1980, Josep Llobera,1986, Joao de Pina-Cabral,1989…) critiquèrent de façon radicale l'érection de la Méditerranée en « regional category » en fustigeant le caractère artificiel de l'objet, créé, selon eux, pour objectiver la distance nécessaire à l'exercice légitime de la discipline et qui s'abriterait derrière quelques thèmes fédérateurs fortement stéréotypés. À ces critiques virulentes venues des centres européens ou américains de l’anthropologie, se sont jointes celles d'ethnologues originaires des régions méditerranéennes, pour qui la référence à la Méditerranée est imaginaire et suspecte, et dont les travaux sont ignorés ou regardés de haut par les chercheurs formés à l’école britannique. Ce sentiment négatif a été d’autant plus accusé sur les rives méridionale et orientale de la Méditerranée que la mer qui, à différentes périodes, reliait est devenue un fossé aussi bien sur le plan économique que politique. Diverses initiatives et prises de position scientifiques ont donné un nouvel élan, dans les années 1990-2000, à l’anthropologie de la Méditerranée. Colloques et ouvrages (par exemple Albera, Blok, Bromberger, 2001) rendent compte de cette nouvelle conjoncture. On se garde désormais plus qu’avant de considérer le monde méditerranéen comme une aire culturelle qui présenterait, à travers le temps et l’espace, des caractéristiques communes stables. Au plus parlera-t-on d’un « air de famille » entre les sociétés riveraines de la mer en raison de contextes écologiques similaires, d’une histoire partagée, de la reconnaissance d’un seul et même Dieu. Cette perspective mesurée rejoint le point de vue de Horden et Purcell (2000), auteurs d’un ouvrage important tirant un bilan critique de l’histoire du monde méditerranéen. Pour eux, qui combinent points de vue interactionniste et écologique, la Méditerranée se définit par la mise en relation par la mer de territoires extrêmement fragmentés, par une « connectivity » facilitée par les Empires. Le titre énigmatique de leur livre, The Corruptive Sea, « La Mer corruptrice », prend dès lors tout son sens. Parce qu’elle met en relation, cette mer serait une menace pour le bon ordre social et pour la paix dans les familles. Cette proximité entre sociétés différentes qui se connaissent fait que le monde méditerranéen s’offre comme un terrain idéal au comparatisme « à bonne distance ». C’est sous le sceau de ce comparatisme raisonné que s’inscrivent désormais les travaux les plus convaincants, qu’ils se réclament explicitement ou non de l’anthropologie de la Méditerranée (voir sur la nourriture Fabre-Vassas, 1994, sur la parenté Bonte éd., 1994 , sur la sainteté Kerrou éd., 1998 et les traditions religieuses, sur les migrations et les réseaux Cesari, éd., 2002, sur le cosmopolitisme Driessen, 2005) Tantôt les recherches soulignent les proximités (Albera, 2005, 2009, Dakhlia, 2008, Dakhlia et Kaiser, 2011), tantôt elles les relativisent (Fernandez Morera, 2016, Bromberger, 2018), tantôt elles insistent sur les aspects conflictuels (Chaslin, 1997). Une autre voie est de considérer le monde méditerranéen, non pas comme un ensemble fait de similarités et de proximités mais comme un espace fait de différences qui forment système. Et ce sont ces différences complémentaires, s’inscrivant dans un champ réciproque, qui permettent de parler d’un système méditerranéen. Chacun se définit, ici peut-être plus qu’ailleurs, dans un jeu de miroirs (de coutumes, de comportements, d’affiliations) avec son voisin. Les comportements alimentaires, les normes régissant l’apparence vestimentaire et pileuse, le statut des images… opposent ainsi des populations revendiquant un même Dieu (Bromberger, 2018).
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Dissertations / Theses on the topic "Théâtre – Aspect social – Afrique"

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Megneng, Mba-Zue Geneviève. "La société dans le théâtre d’Afrique centrale : les cas du Cameroun, du Congo et du Gabon. Pour une sémiotique de l’énonciation théâtrale." Cergy-Pontoise, 2008. http://biblioweb.u-cergy.fr/theses/08CERG0373.pdf.

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Abstract:
Ce travail s’articule sur quatre parties essentielles, qui, au-delà d’un besoin légitime, de revisiter l’histoire et la thématique de la littérature africaine à travers son théâtre, se penchent aussi sur la problématique de l’écriture, de l’analyse des contenus, et surtout sur les questions liées au destin de ce théâtre. En effet, après avoir rappelé le contexte d’éclosion du théâtre moderne d’Afrique Centrale, nous avons recherché et mis en lumière les multiples réseaux de signification relatifs à l’expressivité et à la spécificité de ce théâtre
This study’s based on four main parts, and concerns with a legitimate and necessary wish to reinterpret the history and thematic of African literature, through its theatre. This study also concerns with the problematic of poetical analysis of contents, and over all, its destiny. After the summary of the birth of the modern theatre of Central Africa we have tried to shed new light on a lot of situations of signification what are determining for this theatre
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TOURE, JEAN MARIE. "Theatre et liberte en afrique noire francophone de 1930 a 1985." Cergy-Pontoise, 1997. http://www.theses.fr/1997CERG0025.

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Abstract:
Ma these :theatre et liberte en afrique noire francophone de 1930-1985 a 6 chapitres. Le 1er porte 1) sur la liberte au service du theatre qui s'est exprimee en europe par la revolution romantique et le nouveau theatre, en afrique par le theatre-ballet ,de participation, de recherche et le koteba 2) sur le theatre comme moyen pour denoncer une dictature 3) sur le theatre ideologique donc censurable par un regime meme liberal. Le 2eme porte sur les conquetes sociales (suppression du travail force ; du code de l'indigenat) - economiques (f. I. D. E. S pour le developpement de s t. O. M) -politiques (libertes d'association citoyennete francaise, assemblees des t. O. M , r. D. A) des deputes africains au parlement francais. Ainsi en 1960 ,les independances et en 1985 , la democratie avec des rates ici ou la. Le 3eme : le theatre et le combat pour l'emancipation sociale , culturelle et politique des africains au titre de la periode coloniale traite de la satire des moeurs-sociales. Le 4eme : le theatre des independances et le combat pour la liberte de 1958-1985 prend en compte 1) la creation theatrale de la guinee sous la 1ere et la 2eme republique 2) la creation theatrale d'autres pays d'afrique noire francophone qui traite de la satire des moeurs sociales et politiques des independances et de la rehabilitation des heros de la resistance a la colonisation. Le 5eme porte sur la production de cesaire en rapport avec les preoccupations de l'afrique et des auteurs de l'exil sud-sud (s koly et w. Liking) et sud-nord (a. T. Cisse, b. Sangare, t. E. A. Bisikisi). Le 6eme rend compte du theatreet de la liberte des dramaturges au plan economique, politique et esthetique. Les festivals en et hors de l'afrique et le concours theatral de r. F. I. Contribuent a l'elargissement de l'espace culturel francophone.
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Boukadida, Ridha. "Le théâtre tunisien face à la modernité : la scène dans une société en mutation." Paris 10, 2003. http://www.theses.fr/2003PA100182.

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Abstract:
Les pratiques théâtrales en Tunisie, le secteur artistique, le domaine culturel en général dégagent un état de déception chronique, congénitale touchant la sphère des arts dans sa totalité : structures de production, producteurs, structures de tutelle administrative, institutions de diffusion, critiques, publics, financement, créativité, consommation, formation et recherche scientifique. Comment comprendre et tenter d'expliquer, d'un point de vue critique, cet état sans se rendre compte que la formation sociale tunisienne subit depuis la fin du XIXème siècle une domination extérieure qui s'exerce sur les domaines névralgiques : l'économie, la politique, la défense, et le savoir. Une société en mutations profondes, mutations en contradiction avec de lourdes traditions d'immobilisme et de contre-réformes, mutations qui suscitent des déséquilibres stables, des tensions sourdes et un abandon pathogène de la pensée, une démission complice face au présent à confronter, pour un passé en ruine sectionné, bricolé, redoré ou enseveli, et pour un futur hypothétique, hypothéqué, et en hypostase. Faire l'histoire de l'individu dans cette formation sociale éclaire la question hors du domaine de la psychologie. Rappelons enfin, que cette déception, appelée désenchantement nous a été éloquemment transmise, entre autres de ses expressions, par la littérature moderne occidentale, puis latino-américaine. Nous participons donc d'un mouvement de plus en plus universel, contre la globalisation, dans l'espoir d'ouvrir un oeil plus vigilant sur ce que nous endurons, artistes et chercheurs en ce monde de plus en plus apocalyptique
Apart from political propaganda, the Tunisian theatrical practices, artistic field and cultural sphere are deceptive and source of inborn lingering "living" difficulties which affect the sector in all its aspects: producers, production facilities, administrative supervision, critics and audience, financing, creativity, accomplishment and scientific research and training. It'd be difficult to understand and critically decipher the scene without taking into account the formation of the country's social strata, having been subject to foreign hegemony affecting the most sensitive areas: economy, politics, defence and knowledge. A society characterized by deep mutations in total contradiction with ultra conservative trends that are in opposition to progress and rohich have resulted in steady imbalances, unerupted tensions and sickly neglect, withdrawal of a present to be confronted and held under control for the sake of a vaguely reshaped reornamented past and for a hypothetical risky future in hypothesis. Let's finally bear in mind that such a deception called disenchantment, has eloquently been transmitted for us, among others of its expressions, by modem western literature then by Latin American one. We, artists and researchers, partake of a more and more universal movement with the hope to open a more watchful eye on rohat we are enduring in this apocalyptic world
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Chabot, Véronique. "Le théâtre de l'extrême contemporain dans la société : Obsolescence et légitimité." Paris 3, 1995. http://www.theses.fr/1995PA030106.

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Abstract:
Au crepuscule du xxe siecle, a l'ere technologique de l'interconnexion, de la mediatisation et de l'internationalisation, quels sont la place et le role du theatre dans la societe ? sur bien des aspects, le theatre apparait comme un art du passe qui ne repond pas aux exigences de l'homme d'aujourd'hui et son public est tres minoritaire. Mais, ne suivant pas les caracteristiques generales de l'evolution de la societe, il peut presenter une alternative aux valeurs qu'elle nous impose et trouver sa legitimite. La recherche porte sur le theatre des dix dernieres annees et s'appuie sur une connaissance directe de spectacles appartenant au champ esthetique que l'on peut qualifier, apres georges banu, d'extreme contemporain. Il s'agit d'artistes qui, comme jan fabre, reza abdoh ou francois-michel pesenti, ont cherche a remettre en cause et a renouveler les codes du theatre. La societe est etudiee a partir des analyses des philosophes contemporazins, notamment jean baudrillard, felix guattari et gilles lipovetsky. A l'ere de la production "machinique" de subjectivite et de la societe du spectacle, le theatre propose une experimentation de la perception et une decouverte de l'extreme subjectif. Contre la predominance de l'image, il oppose l'experience emotionnelle de la reception. Par son existence meme, il constitue un espace de resistance au nivellement de l'imaginaire social. Dans une societe qui a perdu ses racines et son centre, on redecouvre la fonction mythologique du theatre. Cet art est l'endroit de l'insatisfaction, de l'insoumission, de la critique et de la vigilance. Au niveau politique, l'engagement contemporain est loin de l'engagement bruyant des annees soixante et soixante-dix. Le theatre engage ne sort plus du champ artistique. Il ne charche plus a prendre la place du politique mais a reveiller les consciences et a attiser le desir d'etre au monde dans le respect de l'alterite
At the twilight of the xxth century, in an era of technological interconnectioins, mediatisation and internationalisation, what are the place and the role of theatre in society ? on many levels, theatre appears as an art belonging to the past, not fitting man's current requirements. Its public is a tiny minority. But, as theatre doesn't adopt society's evolutionary characteristics, it can propose alternatives to the values society imposes on us. Here it finds its legitimacy. This research is about theatre over the last ten years and is based on first hand knowledge of performances belonging to the aesthetic field that georges banu calls "extremely contemporary". It concerns artists like jan fabre, reza abdoh or francois-michel pesenti, who have tried to question and to renew theatre's codes of conduct. A study of society is made through the analyses of contemporary philosophers, especially jean baudrillard, felix guattari and gilles lipovetsky. At a time of machine-like production of subjectivity and in the era of the "spectacle society", theatre experiments with the perception and offers the chance to discover the extreme subjectiveness. To the predominance of the image, it opposes the emotional experience of reception. Its own existence leaves room for resistance to a levelling out of social imagination. In a society that has lost its roots and its centre, one can discover anew the mythological function of theatre. This art is a place for dissatisfaction, insubordination, criticism and vigilance. On a political level, today's commitment is very far from the tumultuous commitment of the sixties and the seventies. Nowadays, commited art doesn't wander from the artistic field. It doesn't aim to change places with politics but aims to awake counsciousness and a desire to be in a world where "otherness" is respected
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Leclercq, Etienne. "La cérémonie du rire : pour une socio-anthropologie de la théâtralité des rapports sociaux et des rites." Paris 5, 1995. http://www.theses.fr/1995PA05H010.

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Abstract:
Le propos théorique se fonde sur une observation participante d'un réseau de compagnies théâtrales, produisant des spectacles humoristiques et muets. Pour nous, la soirée au théâtre représente un lieu privilégié de la production de la théâtralité des rapports sociaux, dont la modélisation peut être appliquée à d'autres domaines. Il ressort de notre étude que, contrairement aux hypothèses d'E. Goffman et V. Turner, la théâtralité des rapports sociaux ne résulte pas seulement des interactions individuelles, mais aussi de la dynamique collective inscrite dans les villes, les réseaux d'artistes, et les normes protocolaires de la soirée au théâtre
The study is based on a systematic observation of humoristic and silent shows. The thesis positively states, in opposition to E. Goffman and V. Turner, that the theatrality of social relationships is not only the result of the individual interactions but also of the collective dynamic included in the cities, the networks and the formal tradition of the theatre
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Coquelin, Jean-Yves. "Les partenaires de la création theâtrale : approche réticulaire." Bordeaux 3, 1998. http://www.theses.fr/1998BOR30011.

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Abstract:
La recherche esthetique, au theatre, repose sur l'elaboration d'un cadre integrant la totalite des processus artistiques, sociaux, economiques et politiques en dehors duquel l'objet d'art n'est porteur d'aucun sens. Pour saisir les enjeux des pratiques theatrales aujourd'hui en france, il est necessaire d'apprehender tous les phenomenes concourant a la creation. En posant l'hypothese que les partenaires de la sphere theatrale forment un reseau constitue de quatre champs subdivises en neuf categories - le texte (auteurs et editeurs), la scene (metteurs en scene, acteurs et directeurs), la salle (medias et public) et les finances (producteurs prives-mecenes et pouvoirs publics) -, les responsabilites fonctionnelles de chacun peuvent etre mises a jour. L'etude des influences (stimulations, selections, flux financiers) et des dependances permet de schematiser un systeme interactif complexe caracterise par un desequilibre prejudiciable a la qualite de la recherche esthetique. La modelisation en manifeste les causes : malgre la constitution d'un secteur public (engagement de l'etat et des collectivites locales dans la decentralisation) et du fait de l'extreme precarite economique du spectacle vivant, le reseau est en effet sclerose par le prestige et le marketing. Leur suprematie se revele tant du cote des pouvoirs publics qui, dans un contexte de reduction des deficits publics, souhaitent, sur le modele du mecenat, maximiser la rentabilite de leurs investissements sans parvenir a affirmer leurs objectifs artistiques et sociaux, que du cote des medias, economiquement assujettis au vedettariat, et des directeurs artistiques lances dans une course aux subventions qui privilegie davantage la standardisation mediatique que l'accomplissement des missions de service public (democratisation et exigence artistique). Cette conjoncture a entraine une institutionnalisation de la creation, une devalorisation du travail a long terme, un renforcement du centralisme et de l'individualisation d'un art devenu accessoirement collectif. Il est urgent que le reseau retrouve un veritable dynamisme en replacant au coeur d'une pensee politique republicaine les propositions alternatives des compagnies d'une part, et d'autre part, les roles atrophies des auteurs contemporains, de la population et du systeme educatif
Research in the aesthetics of drama and theatre proceeds from the development of a framework which involves all artistic, social, economic and political processes without which the artistic object does not generate any meaning. To be fully aware of the challenges of theatrical practices in france today, every element that helps creation must be taken into consideration. Starting from the hypothesis that all the partners in the world of drama and theatre build a network made up of four parts divided into nine categories - the script (playwrights and publishers), the stage (actors, directors and managers), the house (media and audience), finance (private, sponsoring and patronage, government), the functional responsibilities of each partner can be brought to light. Studying the influences (stimuluses, selections, money flows) and mutual dependencies helps to draw up a complex, interactive system characterised by an imbalance that is prejudicial to the quality of aesthetic research. The building of a model reveals the causes : in spite of a state-aided sector (local authorities and central government involved in the decentralisation process) and because of the native economic fragility of the living performing arts, the network is seriously affected by prestige and marketing which reign supreme over the state side - with a reduction of public deficits it hopes (following the patronage model) to improve the profitability of investment without defining clearly its artistic and social aims -, over the media, economically dependent on the star syndrome and over artistic directors involved in the funding race which entails a strong media standardisation rather than the carrying out of a public service (democratisation and high artistic standards). This situation has resulted in the development of an established type of creation, the depreciation of long term work, the strengthening of centralisation and an ego-based art that has become only marginally collective. It is urgent that the network should recover its former aggressiveness by reinstating at the heart of a genuine republican political way of thinking, the alternative proposals of theatrical companies on one hand and the reduced role of contemporary playwrights, the public and the education system on the other
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Vincent-Winogradoff, Cécile. "Le rôle philosophique du théâtre : éprouver et penser." Paris 1, 2006. http://www.theses.fr/2006PA010698.

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Abstract:
Le rôle philosophique du théâtre : éprouver et penser vise à montrer comment philosophie et théâtre se retrouvent dans une quête commune de vérité. En nous basant sur une démarche empiriste, nous voyons comment au théâtre comme en philosophie, il s'agit avant tout d'interroger la réalité perçue et de proposer différentes orientations, en sachant que le théâtre suscite d'abord une expérience vivante et sensible bien qu'imaginaire. La problématique est: en quoi l'imaginaire théâtral et le travail corporel qu'il implique constituent-ils des éléments essentiels de la (ou d'une) recherche rationnelle de vérité ? Eprouver signifie à la fois faire l'expérience de, mais aussi sentir par la. Sensation et par l'émotion. L'expérience sensible génère une pensée car le spectateur est amené à. Chercher à comprendre ce qui se joue sur scène. Plan: I-L’imagination créative au théâtre. IIL'expressivité du corps de l'acteur et la pensée physique. III- Le théâtre et l'imaginaire socio-politique
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Suréda, François. "Théâtre et société à Valencia au XVIIIe siècle (1705-1779)." Perpignan, 1987. http://books.openedition.org/pupvd/33344.

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Dubois, Jérôme. "La mise en scène du corps social : contribution aux marges complémentaires des sociologies du théâtre et du corps." Paris 5, 2005. http://www.theses.fr/2005PA05H060.

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Abstract:
Malgré le diagnostic de Lipovetsky, qui dans les années 1980, constata la désaffection générale envers les institutions de la modernité, il est possible d'envisager la vitalité du corps social via les formes de socialisation. Or, il est une activité symptomatique de ce rapport labile à l'institution: le théâtre allie loisir et travail, il fait appel à la présence effective du corps en situation, s'interdit toute division aliénante du travail puisque le résultat advient lors de la représentation qui rassemble tous les corps de métiers. Aussi, nous considérons le monde du théâtre comme paradigmatique de cette tendance à rebours des institutions établies. Dans cette perspective, nous abordons diverses théâtralisations à travers des études de cas qui présentent des ruptures avec le théâtre institué tout en faisant appel aux catégories et principes qui gouvernent le cadre théâtral, afin de dégager les éléments d'une mise en scène - parmi d'autres - du corps social
Accepting the diagnosis of Lipovetsky who, in the 1980's, noticed the general abandon of the institution of the modernity, it is possible to envisage a revitalisation of the social body by forms of socialization. Exists an activity which is symptomatic of this kind of relation between subjects and institutions: theatre joins together leisure and work, it appeals to the actual presence of the body in situation and forbids any alienating division of the work as the result of this work takes act of the representation which gathers together all corporate bodies. So, we consider the world of theatre as the pradigm of this tendency. Our work approches this kind of modulations of theatralization through case studies. Referring to the theatrical frame, our work presents cases that constitute a rupture with the established theatre while, at the same time, they appeal to categories and principles which govern theatre, in order to clarify the elements of a stage setting - among others - of social body
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Yao, Wen-Chian. "Une nouvelle page de l'histoire théâtrale chinoise - le petit théâtre de Taiwan dans les années 1980 : discussion autour de sa naissance, de son essor, du contexte politique et social de sa création et de son avenir." Aix-Marseille 1, 2007. http://www.theses.fr/2007AIX10069.

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Abstract:
Cette thèse est une étude sur le phénomène du "petit théâtre" taiwanais des années 1980, focalisée sur son origine, son développement et son déclin. On commence par une introduction concise de la société taiwanaise qui aide à comprendre les origines et la signification du "petit théâtre". On étudie ensuite le théâtre expérimental apparu vers la fin des années 1970 et qui a préparé le terrain pour le "petit théâtre". Le troisième chapitre est consacré à la première génération du "petit théâtre" de 1980 à 1985 et le quatrième chapitre à la deuxième génération du "petit théâtre" taiwanais de 1985 à 1990 avec des discussions plus détaillées sur les trois groupes principaux de ce temps. La conclusion contient quatre parties : une définition du "petit théâtre", une discussion sur les influences éventuelles du théâtre moderne occidental, la situation difficile et la future évolution du "petit théâtre" taiwanais
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Books on the topic "Théâtre – Aspect social – Afrique"

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Brunet, Patrick J. Les enjeux éthiques d'Internet en Afrique de l'Ouest: Vers un modèle éthique d'intégration. Québec, Qué: Presses de l'Université Laval, 2002.

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Brunet, Patrick J. Les enjeux éthiques d'Internet en Afrique de l'Ouest: Vers un modèle éthique d'intégration. Paris, France: Harmattan, 2002.

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Boissons et civilisations en Afrique. Pessac: Presses universitaires de Bordeaux, 2001.

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Enjeux de l'éducation de la femme en Afrique: Cas des femmes congolaises du Kasaï. Paris: L'Harmattan, 2005.

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Kerr, David. African popular theatre: From pre-colonial times to the present day. London: J. Currey, 1995.

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Barber, Karin. West African popular theatre. Bloomington: Indiana University Press, 1997.

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Goldman, Emma. The social significance of the modern drama. Boston: R.G. Badger, 1996.

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Eglises chrétiennes et Etats-nations en Afrique: Un couple tenté par l'adultère. Paris: L'Harmattan, 2005.

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Gilmore, Michael T. Differences in the dark: American movies and English theater. New York: Columbia University Press, 1998.

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Kazubowski-Houston, Magdalena. Staging strife: Lessons from performing ethnography with Polish Roma women. Montréal: McGill-Queen's University Press, 2010.

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