Academic literature on the topic 'Théâtre de l'absurde – Histoire et critique'

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Journal articles on the topic "Théâtre de l'absurde – Histoire et critique"

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De Ruyter-Tognotti, Danièle. "Théâtre et histoire: Position critique dans 1789 du théâtre du soleil." Neophilologus 75, no. 3 (July 1991): 367–78. http://dx.doi.org/10.1007/bf00406702.

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Bryant-Bertail, Sarah. "Préface." Theatre Research International 19, no. 2 (1994): 97–98. http://dx.doi.org/10.1017/s0307883300019325.

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Abstract:
Les articles dans ce numéro sont consacrés à l'analyse et la théorie de la représentation théâtrale. Jusqu'à ces dernières années la notion d'études théâtrales était un oxymore et, dans le meilleur des cas, l'histoire du théâtre se contentait de décrire et d'établir la chronologie des représentations. La théorie de la mise en scène occupait une place incertaine entre le discours esthétique et l'anecdote. Les études sur l'art du théâtre côtoyaient livres d'histoire et anthologies de théâtre sur les rayons des bibliothèques, sans qu'il y ait dialogue entre eux. Les anthologies présentaient les pièces de théâtre comme des textes littéraires à interpréter et à replacer dans leur contexte historico-littéraire; et seule l'œuvre imprimée était considérée digne d'étude. On considérait que la représentation théâtrale était trop éphémère pour constituer une véritable œuvre d'art, encore moins un texte authentique. Même la pièce imprimée ne constituait pas le véritable texte primaire, le discours académique en situant toujours la source ailleurs. Une pièce n'était en définitive qu'une illustration ou une concrétisation d'un autre discours: biographique, philosophique, théologique, psychologique ou historique. Il y avait bien des descriptions de représentations dans certaines anthologies et, pour des auteurs canonisés tels Shakespeare ou Ibsen, il existait même une histoire des représentations les plus importantes. Mais, en général, il n'y avait théorie ou analyse de la représentation que si l'auteur en avait publié une, tels Strindberg ou Brecht, ou si le dramaturge faisait partie d'un mouvement esthétique tel que le naturalisme, l'expressionisme, le Théâtre de l'Absurde, etc…Cet état de fait s'explique aisément puisque les Etudes Universitaires Théâtrales furent longtemps rattachées aux départements de littérature.
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3

Gérin, Pierre. "Une tentative de réhabilitation du patrimoine théâtral acadien : l’édition critique de Subercase ou les Dernières années de la domination française en Acadie d’Alexandre Braud (1902, 1936)." Études, no. 20-21 (July 10, 2012): 111–22. http://dx.doi.org/10.7202/1010327ar.

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Abstract:
À l’exclusion du Théâtre de Neptune de Marc Lescarbot (1609) et des Acadiens à Philadelphie de Pascal Poirier (1875), c’est sur les scènes des collèges que débute le théâtre acadien dont le chef-d’oeuvre est assurément Subercase – Drame historique en trois actes, d’Alexandre Braud (1902). À cette époque, le théâtre collégial prend un grand essor au Canada français où il se distingue dans le genre dramatique. Cette oeuvre, louée par la critique et publiée en feuilleton dans Le Moniteur acadien, la même année, a une histoire mouvementée. Ayant perdu le manuscrit original, l’auteur réécrit partiellement, à Québec où il réside, la pièce qui est jouée sur une scène paroissiale de cette ville, en 1936, et qui appartient donc aussi au théâtre québécois. Après un long purgatoire, elle ressort de l’oubli : elle est présentée, citée et commentée dans des travaux d’histoire littéraire acadienne et dans des thèses. Pourtant, un obstacle à sa lecture et à sa diffusion réside dans son inaccessibilité. L’édition critique de ce drame est l’occasion de mettre celui-ci à la disposition du public lecteur dans la communauté acadienne et ailleurs dans la francophonie. Cependant, des choix éditoriaux s’imposent quant à l’établissement du texte, à la notation des variantes et à la constitution des appendices. Cette édition vise à faire connaître ou redécouvrir une forme d’art dramatique, certes tombée en désuétude, mais qui ressortit aux patrimoines culturels acadien, québécois et canadien-français.
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4

Ruffo, Sébastien. "Vers une critique comparatiste de la voix au théâtre (nouvelle version avec extraits vidéos)." Études françaises 39, no. 1 (August 27, 2003): 99–110. http://dx.doi.org/10.7202/006902ar.

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Abstract:
Résumé La voix des personnages de théâtre inspire d’ordinaire à la critique théâtrale des commentaires plus fantasmatiques que descriptifs. Examinant la possibilité d’une histoire des voix dramatiques (comme thème dans les textes et comme phénomène sur les planches), puis celle d’une analyse comparatiste des performances vocales, possibles ou enregistrées sur vidéo, cet article propose d’objectiver le travail phonostylistique des comédiens en le soumettant à l’épreuve d’approches propres au champ du littéraire. En conclusion, l’article suggère, comme étant l’approche la plus adéquate à ce nouvel objet d’étude, une méthode comparant les performances d’un même rôle par différents comédiens.
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5

Ruffo, Sébastien. "Vers une critique comparatiste de la voix au théâtre." 39, no. 1 (July 3, 2003): 99–110. http://dx.doi.org/10.7202/006744ar.

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Abstract:
Résumé La voix des personnages de théâtre inspire d’ordinaire à la critique théâtrale des commentaires plus fantasmatiques que descriptifs. Examinant la possibilité d’une histoire des voix dramatiques (comme thème dans les textes et comme phénomène sur les planches), puis celle d’une analyse comparatiste des performances vocales, possibles ou enregistrées sur vidéo, cet article propose d’objectiver le travail phonostylistique des comédiens en le soumettant à l’épreuve d’approches propres au champ du littéraire. En conclusion, l’article suggère, comme étant l’approche la plus adéquate à ce nouvel objet d’étude, une méthode comparant les performances d’un même rôle par différents comédiens.
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Gagné, Natacha. "Anthropologie et histoire." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.060.

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Abstract:
On a longtemps vu l’histoire et l’anthropologie comme deux disciplines très distinctes n’ayant pas grand-chose en partage. Jusqu’au début du XXe siècle, l’histoire fut essentiellement celle des « civilisés », des Européens et donc des colonisateurs. Si les colonisés n’étaient pas complètement absents du tableau, ils étaient, au mieux, des participants mineurs. L’anthropologie, pour sa part, s’est instituée en ayant pour objet la compréhension des populations lointaines, les « petites sociétés », autochtones et colonisées, ces populations vues comme hors du temps et de l’histoire. Cette situation était le produit d’une division traditionnelle (Harkin 2010 : 114) – et coloniale (Naepels 2010 : 878) – du travail entre histoire et anthropologie. Celle-ci se prolongeait dans le choix des méthodes : les historiens travaillaient en archives alors que les anthropologues s’intéressaient aux témoignages oraux et donc, s’adonnaient à l’enquête de terrain. Les deux disciplines divergeaient également quant à la temporalité : « Pour l’histoire, (…) le temps est une sorte de matière première. Les actes s’inscrivent dans le temps, modifient les choses tout autant qu’ils les répètent. (…) Pour l’anthropologue, s’il n’y prend garde, le temps passe en arrière-plan, au profit d’une saisie des phénomènes en synchronie » (Bensa 2010 : 42). Ces distinctions ne sont plus aujourd’hui essentielles, en particulier pour « l’anthropologie historique », champ de recherche dont se revendiquent tant les historiens que les anthropologues, mais il n’en fut pas de tout temps ainsi. Après s’être d’abord intéressés à l’histoire des civilisations dans une perspective évolutionniste et spéculative, au tournant du siècle dernier, les pères de l’anthropologie, tant en France (Émile Durkheim, Marcel Mauss), aux États-Unis (Franz Boas), qu’en Angleterre (Bronislaw Malinowski, Alfred Radcliffe-Brown), prendront fermement leur distance avec cette histoire. Les questions de méthode, comme le développement de l’observation participante, et l’essor de concepts qui devinrent centraux à la discipline tels que « culture » et « fonction » furent déterminants pour sortir de l’idéologie évolutionniste en privilégiant la synchronie plutôt que la diachronie et les généalogies. On se détourna alors des faits uniques pour se concentrer sur ceux qui se répètent (Bensa 2010 : 43). On s’intéressa moins à l’accidentel, à l’individuel pour s’attacher au régulier, au social et au culturel. Sans être nécessairement antihistoriques, ces précepteurs furent largement ahistoriques (Evans-Pritchard 1962 : 172), une exception ayant été Franz Boas – et certains de ses étudiants, tels Robert Lowie ou Melville J. Herskovits – avec son intérêt pour les contacts culturels et les particularismes historiques. Du côté de l’histoire, on priorisait la politique, l’événement et les grands hommes, ce qui donnait lieu à des récits plutôt factuels et athéoriques (Krech 1991 : 349) basés sur les événements « vrais » et uniques qui se démarquaient de la vie « ordinaire ». Les premiers essais pour réformer l’histoire eurent lieu en France, du côté des historiens qui seront associés aux « Annales », un nom qui réfère à la fois à une revue scientifique fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre et à une École d’historiens français qui renouvela la façon de penser et d’écrire l’histoire, en particulier après la Seconde Guerre mondiale (Krech 1991; Schöttler 2010). L’anthropologie et la sociologie naissantes suscitèrent alors l’intérêt chez ce groupe d’historiens à cause de la variété de leurs domaines d’enquête, mais également par leur capacité à enrichir une histoire qui n’est plus conçue comme un tableau ou un simple inventaire. Les fondateurs de la nouvelle École française des Annales décrivent leur approche comme une « histoire totale », expression qui renvoie à l’idée de totalité développée par les durkheimiens, mais également à l’idée de synthèse du philosophe et historien Henry Berr (Schöttler 2010: 34-37). L’histoire fut dès lors envisagée comme une science sociale à part entière, s’intéressant aux tendances sociales qui orientent les singularités. L’ouvrage fondateur de Marc Bloch, Les rois thaumaturges (1983 [1924]), pose les jalons de ce dépassement du conjoncturel. Il utilise notamment la comparaison avec d’autres formes d’expériences humaines décrites notamment dans Le Rameau d’Or (1998 [1924; 1890 pour l’édition originale en anglais]) de James G. Frazer et explore le folklore européen pour dévoiler les arcanes religieux du pouvoir royal en France et en Angleterre (Bensa 2010; Goody 1997). Il s’agit alors de faire l’histoire des « mentalités », notion qui se rapproche de celle de « représentation collective » chère à Durkheim et Mauss (sur ce rapprochement entre les deux notions et la critique qui en a été faite, voir Lloyd 1994). Les travaux de la deuxième génération des historiens des Annales, marqués par la publication de l’ouvrage de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II en 1949 et de son arrivée en 1956 à la direction de la revue, peuvent encore une fois mieux se comprendre dans l’horizon du dialogue avec l’anthropologie, d’une part, et avec les area studiesqui se développèrent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, de l’autre (Braudel 1958). Le projet est de rapporter « la spécificité des acteurs singuliers, des dates et des événements à des considérations plus vastes sur la transformation lente des mœurs et des représentations. Le travail ne consiste pas seulement à capter au projet de l’histoire des rubriques chères à l’anthropologie, mais aussi à caractériser une époque [et une région] par sa façon de percevoir et de penser le monde » (Bensa 2010 : 46). Il s’agit alors de faire l’histoire des structures, des conjonctures et des mentalités (Schöttler 2010 : 38). Les travaux de cette deuxième génération des Annales s’inscrivent dans un vif débat avec l’anthropologie structuraliste de Claude Lévi-Strauss. Si tant Braudel que Lévi-Strauss voulaient considérer les choses de façon globale, Lévi-Strauss situait la globalité dans un temps des sociétés des origines, comme si tout s’était joué au départ et comme si l’histoire n’en serait qu’un développement insignifiant. Pour sa part, Braudel, qui s’intéressait à l’histoire sérielle et à la longue durée, situait plutôt la globalité dans un passé qui sert à comprendre le présent et, jusqu’à un certain point, à prévoir ce qui peut se passer dans le futur. Ce qui constitue le fond de leur opposition est que l’un s’intéresse à l’histoire immobile alors que l’autre s’intéresse à l’histoire de longue durée, soit l’histoire quasi immobile selon laquelle, derrière les apparences de la reproduction à l’identique, se produisent toujours des changements, même très minimes. Dans les deux cas, l’ « événementiel » ou ce qui se passe à la « surface » sont à l’opposé de leur intérêt pour la structure et la profondeur, même si ces dernières ne sont pas saisies de la même façon. Pour Braudel, la structure est pleinement dans l’histoire ; elle est réalité concrète et observable qui se décèle notamment dans les réseaux de relations, de marchandises et de capitaux qui se déploient dans l’espace et qui commandent les autres faits dans la longue durée (Dosse 1986 : 89). Les travaux de Braudel et son concept d’ « économie-monde » inspireront plusieurs anthropologues dont un Marshall Sahlins et un Jonathan Friedman à partir du tournant des années 1980. Pour Lévi-Strauss, la structure profonde, celle qui correspond aux enceintes mentales humaines, « ne s’assimile pas à la structure empirique, mais aux modèles construits à partir de celle-ci » (Dosse 1986 : 85). Elle est donc hors de l’histoire. Comme le rappelait François Hartog (2014 [2004] : 287), Lévi-Strauss a souvent dit « rien ne m’intéresse plus que l’histoire. Et depuis fort longtemps! » (1988 : 168; voir d’ailleurs notamment Lévi-Strauss 1958, 1983), tout en ajoutant « l’histoire mène à tout, mais à condition d’en sortir » (Lévi-Strauss 1962 : 348) ! Parallèlement à l’entreprise déhistoricisante de Lévi-Strauss, d’autres anthropologues insistent au contraire à la même époque sur l’importance de réinsérer les institutions étudiées dans le mouvement du temps. Ainsi, Edward E. Evans-Pritchard, dans sa célèbre conférence Marett de 1950 qui sera publiée en 1962 sous le titre « Anthropology and history », dénonce le fait que les généralisations en anthropologie autour des structures sociales, de la religion, de la parenté soient devenues tellement généralisées qu’elles perdent toute valeur. Il insiste sur la nécessité de faire ressortir le caractère unique de toute formation sociale. C’est pour cette raison qu’il souligne l’importance de l’histoire pour l’anthropologie, non pas comme succession d’événements, mais comme liens entre eux dans un contexte où on s’intéresse aux mouvements de masse et aux grands changements sociaux. En invitant notamment les anthropologues à faire un usage critique des sources documentaires et à une prise en considération des traditions orales pour comprendre le passé et donc la nature des institutions étudiées, Evans-Pritchard (1962 : 189) en appelle à une combinaison des points de vue historique et fonctionnaliste. Il faut s’intéresser à l’histoire pour éclairer le présent et comment les institutions en sont venues à être ce qu’elles sont. Les deux disciplines auraient donc été pour lui indissociables (Evans-Pritchard 1962 : 191). Au milieu du XXe siècle, d’autres anthropologues s’intéressaient aux changements sociaux et à une conception dynamique des situations sociales étudiées, ce qui entraîna un intérêt pour l’histoire, tels que ceux de l’École de Manchester, Max Gluckman (1940) en tête. En France, inspiré notamment par ce dernier, Georges Balandier (1951) insista sur la nécessité de penser dans une perspective historique les situations sociales rencontrées par les anthropologues, ce qui inaugura l’étude des situations coloniales puis postcoloniales, mais aussi de l’urbanisation et du développement. Cette importance accordée à l’histoire se retrouva chez les anthropologues africanistes de la génération suivante tels que Jean Bazin, Michel Izard et Emmanuel Terray (Naepels 2010 : 876). Le dialogue entre anthropologie et histoire s’est développé vers la même époque aux États-Unis. Après le passage de l’Indian Claims Commission Act en 1946, qui établit une commission chargée d’examiner les revendications à l’encontre de l’État américain en vue de compensations financières pour des territoires perdus par les nations autochtones à la suite de la violation de traités fédéraux, on assista au développement d’un nouveau champ de recherche, l’ethnohistoire, qui se dota d’une revue en 1954, Ethnohistory. Ce nouveau champ fut surtout investi par des anthropologues qui se familiarisèrent avec les techniques de l’historiographie. La recherche, du moins à ses débuts, avait une orientation empirique et pragmatique puisque les chercheurs étaient amenés à témoigner au tribunal pour ou contre les revendications autochtones (Harkin 2010). Les ethnohistoriens apprirent d’ailleurs à ce moment à travailler pour et avec les autochtones. Les recherches visaient une compréhension plus juste et plus holiste de l’histoire des peuples autochtones et des changements dont ils firent l’expérience. Elles ne manquèrent cependant pas de provoquer un certain scepticisme parmi les anthropologues « de terrain » pour qui rien ne valait la réalité du contact et les sources orales et pour qui les archives, parce qu’étant celles du colonisateur, étaient truffées de mensonges et d’incompréhensions (Trigger 1982 : 5). Ce scepticisme s’estompa à mesure que l’on prit conscience de l’importance d’une compréhension du contexte historique et de l’histoire coloniale plus générale pour pouvoir faire sens des données ethnologiques et archéologiques. L’ethnohistoire a particulièrement fleuri en Amérique du Nord, mais très peu en Europe (Harkin 2010; Trigger 1982). On retrouve une tradition importante d’ethnohistoriens au Québec, qu’on pense aux Bruce Trigger, Toby Morantz, Rémi Savard, François Trudel, Sylvie Vincent. L’idée est de combiner des données d’archives et des données archéologiques avec l’abondante ethnographie. Il s’agit également de prendre au sérieux l’histoire ou la tradition orale et de confronter les analyses historiques à l’interprétation qu’ont les acteurs de l’histoire coloniale et de son impact sur leurs vies. La perspective se fit de plus en plus émique au fil du temps, une attention de plus en plus grande étant portée aux sujets. Le champ de recherche attira graduellement plus d’historiens. La fin des années 1960 fut le moment de la grande rencontre entre l’anthropologie et l’histoire avec la naissance, en France, de l’« anthropologie historique » ou « nouvelle histoire » et, aux États-Unis, de la « New Cutural History ». L’attention passa des structures et des processus aux cultures et aux expériences de vie des gens ordinaires. La troisième génération des Annales fut au cœur de ce rapprochement : tout en prenant ses distances avec la « religion structuraliste » (Burguière 1999), la fascination pour l’anthropologie était toujours présente, produisant un déplacement d’une histoire économique et démographique vers une histoire culturelle et ethnographique. Burguière (1999) décrivait cette histoire comme celle des comportements et des habitudes, marquant un retour au concept de « mentalité » de Bloch. Les inspirations pour élargir le champ des problèmes posés furent multiples, en particulier dans les champs de l’anthropologie de l’imaginaire et de l’idéologique, de la parenté et des mythes (pensons aux travaux de Louis Dumont et de Maurice Godelier, de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier). Quant à la méthode, la description dense mise en avant par Clifford Geertz (1973), la microhistoire dans les traces de Carlo Ginzburg (1983) et l’histoire comparée des cultures sous l’influence de Jack Goody (1979 [1977]) permirent un retour de l’événement et du sujet, une attention aux détails qui rejoignit celle qu’y accordait l’ethnographie, une conception plus dynamique des rapports sociaux et une réinterrogation des généralisations sur le long terme (Bensa 2010 : 49 ; Schmitt 2008). Aux États-Unis, la « New Culturel History » qui s’inscrit dans les mêmes tendances inclut les travaux d’historiens comme Robert Darnon, Natalie Zemon Davis, Dominick La Capra (Iggers 1997; Krech 1991; Harkin 2010). L’association de l’histoire et de l’anthropologie est souvent vue comme ayant été pratiquée de manière exemplaire par Nathan Wachtel, historien au sens plein du terme, mais également formé à l’anthropologie, ayant suivi les séminaires de Claude Lévi-Strauss et de Maurice Godelier (Poloni-Simard et Bernand 2014 : 7). Son ouvrage La Vision des vaincus : les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole 1530-1570 qui parut en 1971 est le résultat d’un va-et-vient entre passé et présent, la combinaison d’un travail en archives avec des matériaux peu exploités jusque-là, comme les archives des juges de l’Inquisition et les archives administratives coloniales, et de l’enquête de terrain ethnographique. Cet ouvrage met particulièrement en valeur la capacité d’agir des Autochtones dans leur rapport avec les institutions et la culture du colonisateur. Pour se faire, il appliqua la méthode régressive mise en avant par Marc Bloch, laquelle consiste à « lire l’histoire à rebours », c’est-à-dire à « aller du mieux au moins bien connu » (Bloch 1931 : XII). Du côté des anthropologues, l’anthropologie historique est un champ de recherche en effervescence depuis les années 1980 (voir Goody 1997 et Naepels 2010 pour une recension des principaux travaux). Ce renouveau prit son essor notamment en réponse aux critiques à propos de l’essentialisme, du culturalisme, du primitivisme et de l’ahistoricisme (voir Fabian 2006 [1983]; Thomas 1989; Douglas 1998) de la discipline anthropologique aux prises avec une « crise de la représentation » (Said 1989) dans un contexte plus large de décolonisation qui l’engagea dans un « tournant réflexif » (Geertz 1973; Clifford et Marcus 1986; Fisher et Marcus 1986). Certains se tournèrent vers l’histoire en quête de nouvelles avenues de recherche pour renouveler la connaissance acquise par l’ethnographie en s’intéressant, d’un point de vue historique, aux dynamiques sociales internes, aux régimes d’historicité et aux formes sociales de la mémoire propres aux groupes auprès desquels ils travaillaient (Naepels 2010 : 877). Les anthropologues océanistes participèrent grandement à ce renouveau en discutant de la nécessité et des possibilités d’une anthropologie historiquement située (Biersack 1991; Barofsky 2000; Merle et Naepels 2003) et par la publication de plusieurs monographies portant en particulier sur la période des premiers contacts entre sociétés autochtones et Européens et les débuts de la période coloniale (entre autres, Dening 1980; Sahlins 1981, 1985; Valeri 1985; Thomas 1990). L’ouvrage maintenant classique de Marshall Sahlins, Islands of History (1985), suscita des débats vigoureux qui marquèrent l’histoire de la discipline anthropologique à propos du relativisme en anthropologie, de l’anthropologie comme acteur historique, de l’autorité ethnographique, de la critique des sources archivistiques, des conflits d’interprétation et du traitement de la capacité d’agir des populations autochtones au moment des premiers contacts avec les Européens et, plus largement, dans l’histoire (pour une synthèse, voir Kuper 2000). Pour ce qui est de la situation coloniale, le 50e anniversaire de la publication du texte fondateur de Balandier de 1951, au début des années 2000, fut l’occasion de rétablir, approfondir et, dans certains cas, renouveler le dialogue non seulement entre anthropologues et historiens, mais également, entre chercheurs français et américains. Les nouvelles études coloniales qui sont en plein essor invitent à une analyse méticuleuse des situations coloniales d’un point de vue local de façon à en révéler les complexités concrètes. On y insiste aussi sur l’importance de questionner les dichotomies strictes et souvent artificielles entre colonisateur et colonisé, Occident et Orient, Nord et Sud. Une attention est aussi portée aux convergences d’un théâtre colonial à un autre, ce qui donne une nouvelle impulsion aux analyses comparatives des colonisations (Sibeud 2004: 94) ainsi qu’au besoin de varier les échelles d’analyse en établissant des distinctions entre les dimensions coloniale et impériale (Bayart et Bertrand 2006; Cooper et Stoler 1997; Singaravélou 2013; Stoler, McGranahn et Perdue 2007) et en insérant les histoires locales dans les processus de globalisation, notamment économique et financière, comme l’ont par exemple pratiqué les anthropologues Jean et John Comaroff (2010) sur leur terrain sud-africain. Ce « jeu d’échelles », représente un défi important puisqu’il force les analystes à constamment franchir les divisions persistantes entre aires culturelles (Sibeud 2004: 95). Ce renouveau a également stimulé une réflexion déjà amorcée sur l’usage des archives coloniales ainsi que sur le contexte de production et de conservation d’une archive (Naepels 2011; Stoler 2009), mais également sur les legs coloniaux dans les mondes actuels (Bayart et Bertrand 2006; De l’Estoile 2008; Stoler 2016)
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Bromberger, Christian. "Méditerranée." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.106.

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Abstract:
Alors que l’américanisme, l’africanisme, l’européanisme, l’indianisme… sont reconnus, certifiés par des musées ou des sections de musée, des départements universitaires, des chapitres de manuels depuis les origines, l’anthropologie de la Méditerranée est une spécialité récente, prenant corps, sous l’égide des universités britanniques, dans les années 1950. Ce retard est dû, au moins en partie, à l’hétérogénéité du monde méditerranéen partagé entre les façades méridionale et orientale de la mer, qui relèvent, à première vue, de l’étude du monde arabo-musulman, et la façade septentrionale ressortissant de prime abord de l’ethnologie européenne. Le scepticisme, récusant la pertinence d’une anthropologie de la Méditerranée, peut encore trouver des arguments dans l’histoire des civilisations ou dans l’actualité. Contrairement à d’autres régions du monde, l’aire iranienne voisine par exemple, le monde méditerranéen ne forme une unité ni par ses langues ni par ses traditions religieuses. Faut-il rappeler que seul l’Empire romain l’a unifié pendant plusieurs siècles autour du « mare nostrum » en favorisant l’épanouissement d’une culture gréco-latine à vocation universelle et en développant tout autour de la mer des institutions politiques sur le modèle de Rome ? Puis l’histoire de la Méditerranée fut faite de partages, de schismes, de croisades, de guerres entre empires, de conquêtes coloniales qui aboutirent, au terme de péripéties violentes, à la situation contemporaine où coexistent trois ensembles eux-mêmes fractionnés : une Méditerranée latine, catholique, largement laïcisée , partie intégrante de l’Europe occidentale, une Méditerranée balkanique orthodoxe avec ses poches islamiques, une Méditerranée arabo-musulmane. En dépit de ces fractures, des hommes de lettres campèrent, dans les années 1930, une Méditerranée des échanges et de la convivenza, à laquelle donnent crédit des lieux et des épisodes remarquables de l’histoire (l’Andalousie au temps du califat omeyade, la Sicile de Frédéric II, des villes cosmopolites de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle : Istanbul, Smyrne, Salonique, Beyrouth, Alexandrie, Alger, Tanger, Trieste, Marseille, etc.). Des revues (à Marseille, les Cahiers du sud de Jean Ballard, à Tunis Les Cahiers de la Barbarie d’Armand Guibert et Jean Amrouche , à Alger Rivages d’Edmond Charlot et Albert Camus, à Rabat Aguedal d’Henri Bosco) exaltèrent cette « fraternité méditerranéenne » tout autant imaginaire que réelle. Gabriel Audisio fut le chantre le plus exalté de cette commune « patrie méditerranéenne »: « Non, écrit-il, la Méditerranée n’a jamais séparé ses riverains. Même les grandes divisions de la Foi, et ce conflit spirituel de l’Orient et de l’Occident, la mer ne les a pas exaltés, au contraire adoucis en les réunissant au sommet sensible d’un flot de sagesse, au point suprême de l’équilibre ». Et à l’image d’une Méditerranée romaine (il veut « remettre Rome ‘à sa place’ ») il oppose celle d’une « synthèse méditerranéenne » : « À cette latinité racornie, j’oppose tout ce qui a fait la civilisation méditerranéenne : la Grèce, l’Égypte, Judas, Carthage, le Christ, l’Islam ». Cette Méditerranée qui « vous mélange tout ça sans aucune espèce de pudeur », dit-il encore, « se veut universelle ». Avant qu’un projet collectif d’anthropologie n’émerge, des ancêtres de la discipline, des géographes, des historiens, avaient apporté une contribution importante à la connaissance du monde méditerranéen. Maine, Robertson Smith, Frazer, etc. étaient classicistes ou historiens du droit et se référaient souvent aux sociétés antiques de la Méditerranée pour analyser coutumes et croyances ou encore les différentes formes d’organisation sociale (la tribu, la cité, etc.) et leur évolution. Plus tard, dans les premières décennies du XXème siècle, de remarquables études monographiques ou thématiques furent réalisées sur les différentes rives de la Méditerranée , telles celles de Maunier (1927) sur les échanges rituels en Afrique du nord, de Montagne (1930) sur les Berbères du sud Marocain, de Boucheman (1937) sur une petite cité caravanière de Syrie…Géographes et historiens, plus préoccupés par l’ancrage matériel des sociétés que par leur structure ou leurs valeurs, publièrent aussi des travaux importants, synthétiques ceux-ci, sur le monde méditerranéen ; ainsi Charles Parain, dans La Méditerranée, les hommes et les travaux (1936), campe une Méditerranée des infrastructures, celle qui prévaudra jusques et y compris dans les 320 premières pages de la thèse de Fernand Braudel (1949), celle des « ressources naturelles, des champs et des villages, de la variété des régimes de propriété, de la vie maritime, de la vie pastorale et de la vie agricole, des métiers et des techniques ». L’acte fondateur de l’anthropologie de la Méditerranée fut un colloque organisé en 1959 par Julian Pitt-Rivers, Jean Peristiany et Julio Caro Baroja, qui réunit, entre autres, Ernest Gellner, qui avait mené des travaux sur le Haut-Atlas, Pierre Bourdieu, alors spécialiste de la Kabylie, John K. Campbell, auteur de recherches sur les Saracatsans du nord de la Grèce. Cette rencontre, et celle qui suivit, en 1961, à Athènes donnèrent lieu à la publication de deux recueils fondamentaux (Pitt-Rivers, 1963, Peristiany, 1965), campant les principaux registres thématiques d’une anthropologie comparée des sociétés méditerranéennes (l’honneur, la honte, le clientélisme, le familialisme, la parenté spirituelle, etc.) et véritables coups d’envoi à des recherches monographiques s’inscrivant désormais dans des cadres conceptuels fortement charpentés. Les décennies 1960, 1970 et 1980 furent celles d’une croissance rapide et d’un épanouissement de l’anthropologie de la Méditerranée. Le monde méditerranéen est alors saisi à travers des valeurs communes : outre l’honneur et la honte, attachés au sang et au nom (Pitt-Rivers, 1977, Gilmore, 1987), la virilité qui combine puissance sexuelle, capacité à défendre les siens et une parole politique ferme qui ne transige pas et ne supporte pas les petits arrangements, l’hospitalité ostentatoire. C’est aussi un univers où domine une vision endogamique du monde, où l’on prise le mariage dans un degré rapproché, mieux la « république des cousins », où se marient préférentiellement le fils et la fille de deux frères, une formule surtout ancrée sur la rive sud et dans l’Antiquité pré-chrétienne, ; Jocaste ne dit-elle pas à Polynice : « Un conjoint pris au-dehors porte malheur » ? Ce à quoi Ibn Khaldoun fait écho : « La noblesse, l’honneur ne peuvent résulter que de l’absence de mélange », écrivait-il. Aux « républiques des beaux-frères », caractéristiques des sociétés primitives exogames étudiées par Claude Lévi-Strauss s’opposent ainsi les « républiques méditerranéennes des cousins », prohibant l'échange et ancrées dans l'endogamie patrilinéaire. Alors que dans les premières, « une solidarité usuelle unit le garçon avec les frères et les cousins de sa femme et avec les maris de ses sœurs », dans les secondes « les hommes (...) considèrent leurs devoirs de solidarité avec tous leurs parents en ligne paternelle comme plus importants que leurs autres obligations, - y compris, bien souvent, leurs obligations civiques et patriotiques ». Règne ainsi, dans le monde méditerranéen traditionnel, la prédilection pour le « vivre entre soi » auquel s’ajoute une ségrégation marquée entre les sexes, « un certain idéal de brutalité virile, dont le complément est une dramatisation de la vertu féminine », poursuit Germaine Tillion (1966). La Méditerranée, c’est aussi un monde de structures clientélaires, avec ses patrons et ses obligés, dans de vieilles sociétés étatiques où des relais s’imposent, à tous les sens du terme, entre le peuple et les pouvoirs; parallèlement, dans l’univers sacré, les intermédiaires, les saints, ne manquent pas entre les fidèles et la divinité ; ils sont nombreux, y compris en islam où leur culte est controversé. La violence avec ses pratiques vindicatoires (vendetta corse, disamistade sarde, gjak albanais, rekba kabyle…) fait aussi partie du hit-parade anthropologique des caractéristiques méditerranéennes et les auteurs analysent les moyens mis en œuvre pour sortir de ces conflits (Black-Michaud, 1975). Enfin, comment ne pas évoquer une communauté de comportements religieux, en particulier les lamentations funèbres, les dévotions dolorisantes autour des martyrs ? L’« inflation apologétique du martyre » est ainsi un trait commun au christianisme et à l’islam chiite pratiqué au Liban. La commémoration des martyrs fondateurs, dans le christianisme comme en islam chiite, donne lieu à des rituels d’affliction de part et d’autre de la Méditerranée. C’est en terre chrétienne la semaine sainte, avec ses spectaculaires processions de pénitents en Andalousie, ou, en Calabre, ces cérémonies où les hommes se flagellent les mollets et les cuisses jusqu’au sang. Au Liban les fidèles pratiquent, lors des processions et des prônes qui évoquent les tragiques événements fondateurs, des rituels dolorisants : ils se flagellent avec des chaînes, se frappent la poitrine avec les paumes des mains, voire se lacèrent le cuir chevelu avec un sabre. Dans le monde chrétien comme en islam chiite, des pièces de théâtre (mystères du Moyen Âge, ta’zie) ont été composées pour représenter le martyre du sauveur. Rituels chiites et chrétiens présentent donc un air de famille (Bromberger, 1979). Cette sensibilité au martyre dans les traditions religieuses méditerranéennes est à l’arrière-plan des manifestations laïques qui célèbrent les héros locaux ou nationaux tombés pour la juste cause. C’est le cas en Algérie. Toutes ces remarques peuvent paraître bien réductrices et caricaturales, éloignées des formes de la vie moderne et de la mondialisation qui l’enserre. Ne s’agit-il pas d’une Méditerranée perdue ? Les auteurs cependant nuancent leurs analyses et les insèrent dans le contexte spécifique où elles prennent sens. Dans leur généralité, elles offrent, malgré tout, une base de départ, un cadre comparatif et évolutif. Après une période faste, couronnée par un ouvrage de synthèse récapitulant les acquis (Davis, 1977), vint le temps des remises en cause. Plusieurs anthropologues (dont Michael Herzfeld, 1980, Josep Llobera,1986, Joao de Pina-Cabral,1989…) critiquèrent de façon radicale l'érection de la Méditerranée en « regional category » en fustigeant le caractère artificiel de l'objet, créé, selon eux, pour objectiver la distance nécessaire à l'exercice légitime de la discipline et qui s'abriterait derrière quelques thèmes fédérateurs fortement stéréotypés. À ces critiques virulentes venues des centres européens ou américains de l’anthropologie, se sont jointes celles d'ethnologues originaires des régions méditerranéennes, pour qui la référence à la Méditerranée est imaginaire et suspecte, et dont les travaux sont ignorés ou regardés de haut par les chercheurs formés à l’école britannique. Ce sentiment négatif a été d’autant plus accusé sur les rives méridionale et orientale de la Méditerranée que la mer qui, à différentes périodes, reliait est devenue un fossé aussi bien sur le plan économique que politique. Diverses initiatives et prises de position scientifiques ont donné un nouvel élan, dans les années 1990-2000, à l’anthropologie de la Méditerranée. Colloques et ouvrages (par exemple Albera, Blok, Bromberger, 2001) rendent compte de cette nouvelle conjoncture. On se garde désormais plus qu’avant de considérer le monde méditerranéen comme une aire culturelle qui présenterait, à travers le temps et l’espace, des caractéristiques communes stables. Au plus parlera-t-on d’un « air de famille » entre les sociétés riveraines de la mer en raison de contextes écologiques similaires, d’une histoire partagée, de la reconnaissance d’un seul et même Dieu. Cette perspective mesurée rejoint le point de vue de Horden et Purcell (2000), auteurs d’un ouvrage important tirant un bilan critique de l’histoire du monde méditerranéen. Pour eux, qui combinent points de vue interactionniste et écologique, la Méditerranée se définit par la mise en relation par la mer de territoires extrêmement fragmentés, par une « connectivity » facilitée par les Empires. Le titre énigmatique de leur livre, The Corruptive Sea, « La Mer corruptrice », prend dès lors tout son sens. Parce qu’elle met en relation, cette mer serait une menace pour le bon ordre social et pour la paix dans les familles. Cette proximité entre sociétés différentes qui se connaissent fait que le monde méditerranéen s’offre comme un terrain idéal au comparatisme « à bonne distance ». C’est sous le sceau de ce comparatisme raisonné que s’inscrivent désormais les travaux les plus convaincants, qu’ils se réclament explicitement ou non de l’anthropologie de la Méditerranée (voir sur la nourriture Fabre-Vassas, 1994, sur la parenté Bonte éd., 1994 , sur la sainteté Kerrou éd., 1998 et les traditions religieuses, sur les migrations et les réseaux Cesari, éd., 2002, sur le cosmopolitisme Driessen, 2005) Tantôt les recherches soulignent les proximités (Albera, 2005, 2009, Dakhlia, 2008, Dakhlia et Kaiser, 2011), tantôt elles les relativisent (Fernandez Morera, 2016, Bromberger, 2018), tantôt elles insistent sur les aspects conflictuels (Chaslin, 1997). Une autre voie est de considérer le monde méditerranéen, non pas comme un ensemble fait de similarités et de proximités mais comme un espace fait de différences qui forment système. Et ce sont ces différences complémentaires, s’inscrivant dans un champ réciproque, qui permettent de parler d’un système méditerranéen. Chacun se définit, ici peut-être plus qu’ailleurs, dans un jeu de miroirs (de coutumes, de comportements, d’affiliations) avec son voisin. Les comportements alimentaires, les normes régissant l’apparence vestimentaire et pileuse, le statut des images… opposent ainsi des populations revendiquant un même Dieu (Bromberger, 2018).
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Dissertations / Theses on the topic "Théâtre de l'absurde – Histoire et critique"

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Wu, Yafei. "La réception en Chine du sentiment de l'absurde dans le théâtre d'Eugène Ionesco." Thesis, Aix-Marseille, 2014. http://www.theses.fr/2014AIXM3027.

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Abstract:
La réception du théâtre d'Eugène Ionesco en Chine a connu plusieurs périodes différentes depuis les années 1960. Cette thèse consiste à l'explorer sous trois formes principales : la critique, la mise en scène et la création dramatique chinoise sous son influence. Les recherches sont entreprises à partir d'une réflexion récurrente de la réception d' « autrui » et la constitution de « soi ». La conception d' « autrui » traditionnelle et moderne chinoise influencent toujours la perception des cultures hétérogènes, alors que l'évolution de cette conscience depuis la fondation de la République Populaire de Chine agit profondément sur la réception de la littérature et l'art occidental. De la critique à la consécration, l'interprétation du théâtre d'Ionesco passe par le processus de rejet, refus, distinction et identification de l' « autrui ». Due à la lecture incomplète, elle se focalise sur quelques mots clés et des idées préconçues, pendant que sa conscience politique demeure un point aveugle. La pratique scénique du théâtre d'Ionesco est expérimentée pendant deux périodes intensives. Peu nombreuses, ces créations révèlent déjà des particularités de « sinisation » et la volonté de construire sa propre identité culturelle. Quant à l'écriture dramatique chinoise, l'apparition du théâtre de l'absurde chinois semble atteindre l'équilibre dans le vacillement entre deux pôles de l'emprunt de l' « autrui » et le retour du « soi ». Se référant au théâtre d'Ionesco, ce théâtre démontre des similarités. Un cas spécifique de réception d'une culture d' « autrui », celle du théâtre d'Ionesco, retrace aussi le chemin de rétablissement de l'identité culturelle de la Chine contemporaine
The reception of Eugène Ionesco's theatre in China has witnessed several different periods since the 1960s. This thesis involves researching the reception from three principal forms: the critique, the staging, the Chinese dramatic creation under his influence. The study is begun from a recurring reflection in reception of 'the other' and constitution of 'the self'. The Chinese traditional and modern conception of 'the other' influence always the perception of heterogeneous cultures, while her evolution since the foundation of People's Republic of China has a profound effect on reception of occidental art and literature. From critique to consecration, the interpretation of Ionesco's theatre passed by the process of rejection, refusal, distinction and identification of 'the other'. Due to an incomplete lecture, it is focused on several key words and preconceived ideas, although his political conscience remains a 'blind point'. The practice scenic of Ionesco' theatre experienced two condensed periods. These creations which are not numerous convey already the particularities of 'sinicization' and the will to construct the Chinese own cultural identity. As for the Chinese dramatic creation, the appearance of the Chinese theatre of the absurd seems to attain the equilibrium in the wobble between two poles which are borrowing from 'the other' and return to 'the self'. Instead of referring to the whole occidental theatre of the absurd, but to Ionesco's theatre, this theatre demonstrates the similitude.The reception of Ionesco's theatre, a specific case of reception of the other's culture, retraces also the way of the cultural identity's re-establishment in contemporary China
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Maruéjouls-Koch, Sophie. "Le "Théâtre plastique" de Tennessee Williams : du "langage de la vision" à "l'écriture organique." Thesis, Université de Lorraine, 2014. http://www.theses.fr/2014LORR0331/document.

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Abstract:
Tennessee Williams utilise pour la première fois l’expression « théâtre plastique » en 1944, dans un essai où il évoque les limites du langage verbal. Ce qu’il recherche, c’est un langage « des sons, des couleurs et des mouvements », un au-delà des mots censé redonner vie à un théâtre réaliste jugé moribond. Il se fixe ainsi pour objectif de retranscrire sur la page la totalité de l’expérience théâtrale. Créateur d’images, le dramaturge se compare fréquemment à un peintre et puise dans l’art pictural les éléments de son nouveau langage. Gauguin, Van Gogh, De Chirico, Hofmann ou encore Pollock font partie de la longue liste d’artistes qui lui ont permis d’échapper à la pétrification dans un mimétisme réaliste associé à l’image photographique. Cités dans ses essais ou dans ses pièces, ils orientent son théâtre vers l’abstraction à laquelle le dramaturge aspire. Or, l’influence des images sur le « théâtre plastique » ne se limite pas seulement à la peinture, la fascination de Williams pour le cinéma a également contribué à façonner son écriture, élargissant encore davantage l’alphabet de son langage théâtral. L’image apparaît en ce sens comme un agent libérateur du langage, un au-delà des mots dans lequel se profile un « je » en marge de la représentation comme système culturellement prédéterminé et prédéterminant. L’écriture de Williams désire l’image. De là vient sa puissance subversive. Le processus créateur tout entier se fonde sur l’entrelacement des logiques sémiotiques propres au langage et à l’image, faisant de l’un l’envers de l’autre, sa moitié indispensable. Le rapport de complémentarité qui unit l’image au langage dans toute l’œuvre de Williams met à jour l’originalité d’une écriture animée par un désir d’image, écriture vivante du théâtre
When Tennessee Williams coined the phrase “plastic theater” in 1944, he described it as a language of “sounds, colors and movements,” a language freed from the limitations of words. His aim was to breathe new life into what he called “the exhausted theater of realistic conventions.” His ability to put the totality of theatrical experience into words manifests itself in the scripts of his plays. Williams is a creator of pictures, a playwright in the true sense of the word who found in painting and cinema the images he needed to elaborate his new language for the stage and move away from a “photographic likeness” he rejected because it was associated with realism. Gauguin, Van Gogh, De Chirico, Hofmann or Pollock are but a few of the many painters mentioned in his plays or essays who provided him with the means to enrich his vocabulary for the stage and lead his “plastic theater” toward “something more abstract.” But cinema also influenced him, giving him the opportunity to explore new possibilities and create a space between words and images where the elusive truth could be revealed. Images thus helped liberate Williams from the literary traditions as well as from the cultural codes that had defined and confined his writing from the very beginning. The writer who felt “wrapped up in literary style like the bandages of a mummy” found in images the subversive power he needed to express his true self and breathe life into words that he had always wanted to be “more than words.” From “the language of vision” to “organic writing,” Williams’s “plastic theater” evinces a desire for images
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Lempereur, Nathalie. "Arthur Adamov, entre modernité et engagement : lieux, acteurs et réception d'un théâtre en politique." Thesis, Paris 1, 2015. http://www.theses.fr/2015PA010595.

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Abstract:
Arthur Adamov (1908-1970) est une figure peu étudiée du théâtre contemporain. Le regard culturel et social que nous avons adopté doit permettre de renouveler l'intérêt pour cet homme de théâtre inclassable, mais dont l'apport a été majeur. D'abord lié à l'«absurde», il s'est tourné vers un théâtre social voire politique, sans jamais s'y cantonner, alors même qu'il se rapprochait du parti communiste. Cette thèse analyse les évolutions de son théâtre, qui n'a jamais été figé, et dont les formes se sont transformées en fonction des évolutions politiques et sociales ainsi que celles du milieu théâtral. Elle met en lumière l'intellectuel engagé et les divers répertoires d'action qu'il a utilisés, surtout entre la crise de mai 1958 et la fin de la guerre d'Algérie. L'œuvre d'Adamov a reflété la société de son temps, elle a parfois été encouragée, a suscité des enthousiasmes, mais aussi de vives critiques. Sont mises en exergue autour de son œuvre les sociabilités et instances de légitimation : directeurs de salles, revues, metteurs en scène. Les lieux où il est joué, en France - des salles avant-gardistes aux théâtres de la banlieue «rouge» - ou à l'étranger, déterminent une géographie propre aux théâtres ouverts à une dimension politique et à un nouveau public. Les écarts entre le public souhaité et réel, comme entre le théâtre théorisé, pensé et la pratique forment un autre axe d'analyse. Enfin, cette recherche dresse un tableau de la réception de son œuvre, particulièrement empreinte des sensibilités de son temps. C'est une utopie artistique et politique quelque peu enfouie, qui surgit dans sa dimension singulière et collective
Arthur Adamov (1908-1970) is a Jess studied figure of contemporary theatre. The social and cultural point of view that we adopt allows renewing interest for this unclassifiable and playwright. Initially linked to the "absurd", he shifted towards social and political theatre; meanwhile he was getting closer to the communist party. This thesis analyzes the evolution of his theatre that never freezes but reconfigures with the transformation of theatre, political and social backgrounds. We try to bring out the engaged intellectual and the list of his various actions that reached its peak between May 1958 cri sis and the end of the Algerian war. Adamov' s work reflects the society of his time; it has been encouraged, provoked enthusiasms as well as received hard critics. Sociability and legitimation instances reconfigure around his work: theatre hall directors, magazines, producers. The places when he has been played, in France - from avant-garde halls to the "red" suburb - or abroad, determines the particular geography of theaters opened to certain political dimension as well as to a new audience. The gap between the wished and real audience, as between theorized, imagined and practical theater, form other axes. Finally, this research provides information about the reception of Adamov's works, especially the impressions and sensibilities of his time. It's all about artistic and political utopia somehow buried which will arise in its collective dimension
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Protin, Matthieu. "Pratique et poétique du drame : Beckett auteur-metteur en scène de son premier théâtre." Thesis, Paris 3, 2014. http://www.theses.fr/2014PA030171.

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Abstract:
En mettant en scène Warten auf Godot en 1975 au Schiller Theater, Beckett déclare : « Je ne connaissais rien au théâtre quand j’ai écrit cette pièce. » Constat précieux : l’auteur parle au passé. Entre l’écriture et la mise en scène, un savoir a été acquis. Le défaut de savoir constaté concerne la dimension pratique du théâtre. C’est le théâtre tel qu’il se fait auquel Beckett s’est peu à peu confronté, jusqu’à assumer la mise en scène de ses propres pièces. Devenu praticien, l’auteur s’empare de se première œuvres, les reprend : dans cette reprise lui apparaissent les failles et les manques initiaux. Loin de relever d’une continuité ou d’une évidence, la mise en scène par l’auteur de son premier théâtre et les réécritures auxquelles elle donne lieu offrent un aperçu sur la façon dont l’intériorisation par Beckett de deux fonctions qui ont joué un rôle fondamental dans l’histoire du théâtre au XXe siècle soumet ses pièces à une dynamique de création seconde qui fait évoluer sa poétique initiale. Beckett ne considère pas l’œuvre écrite comme une partition dont il faudrait assumer l’exécution. Au contraire, au fil de sa pratique scénique, il les dramatise et les théâtralise, témoignant de l’évolution même de sa conception du théâtre. Il passe d’un « théâtre rêvé » à un « théâtre pratiqué ». Dans ce passage se dévoilent les méandres et les détours d’une écriture dramatique façonnée initialement dans un creuset romanesque, qui va progressivement acquérir une théâtralité plus marquée. La pratique soumet alors la poétique à une dynamique de reprise et d’ajustements dévoilant en définitive un « Beckett en mouvement », qui allie pratique scénique et poétique du drame pour fonder une poétique théâtrale complexe
While staging Warten auf Godot in 1975 at the Schiller Theater, Beckett says : « I knew nothing about theater when I wrote this. » The use of the past tense points out the fact that between the writing process and the staging process, something has been learnt. What he did ignore is theater as an artistic practice, as a performance. He will discover it progressively during the 1950’s and the 1960’s and eventually will become the director of his own plays. Our work aims at showing how this shift from desk to stage will lead him to rewrite them, carrying on the creative process directly from the theatre, and, in return, how his very conception of directing is shaped by the singularity of these plays. Far from considering stage directing as a mere execution of the stage directions, Beckett dramatizes and theatricalises his works. Thus, his very conception of theater evolves from an abstract vision, drama as it appears in a literary form, to very a practical one, transforming the very theatricality at stake in his plays. Stage directing and theatre writing are then offering a constant interface, which leads to the emergence of what may be called a theatrical creation in which practical standpoint and literary creation are linked together
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Mpakonikóla-Geōrgopoúlou, Chará. "L'absurde dans le théâtre d’Euripide." Paris 4, 1985. http://www.theses.fr/1985PA040144.

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Gay, Marie-Christine. "Le théâtre français « de l’absurde » en RFA (1949-1989) : créations et réceptions des œuvres d’Adamov, Beckett, Genet et Ionesco outre-Rhin." Thesis, Paris 10, 2016. http://www.theses.fr/2016PA100155/document.

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Abstract:
À la fin des années 1940, une nouvelle avant-garde théâtrale fait son apparition dans les petites salles de la Rive gauche à Paris : le théâtre « de l’absurde », désigné ainsi par le critique britannique Martin Esslin. Cette écriture dramatique novatrice, qui parvient à s’imposer rapidement auprès du public français et international, connaît sur les scènes ouest-allemandes un succès durable. La présente thèse s’emploie à mettre au jour le processus de transfert et les modalités de réception en République Fédérale d’Allemagne des œuvres des principaux représentants de ce mouvement : Arthur Adamov, Samuel Beckett, Jean Genet et Eugène Ionesco.À partir de sources inédites issues des archives, il s’agit de reparcourir les trajectoires des médiateurs de cette importation culturelle, de retracer la chronologie de la réception et de souligner la diversité des supports utilisés, théâtraux, radiophoniques et télévisuels. La circulation des œuvres dans le paysage théâtral ouest-allemand entre 1949 et 1989 est étudiée dans ses différentes étapes, de leur découverte par les maisons d’éditions à leurs traductions, créations scéniques majeures et enfin leur accueil par la presse spécialisée et le public dans son ensemble. Par nature cosmopolite, le répertoire théâtral « de l’absurde » a été doté dans la culture d’accueil ouest-allemande d’une dimension internationale qui a favorisé la réussite de son intégration. Ce travail ouvre ainsi un chapitre inédit dans l’histoire de l’Allemagne, de sa culture et de son théâtre comme, plus largement, des relations culturelles franco-allemandes
At the end of the 1940s, a new theatrical avant-garde appears on the small stages of the Left Bank in Paris: the theatre of the “absurd”, as conceptualised by the British drama critic Martin Esslin. This innovative dramatic writing style succeeds in establishing itself with the French and international public, and enjoys a long-lasting success in West German theatres. This thesis aims at uncovering the process of cultural transfer and the modes of reception in the Federal Republic of Germany through the main representatives of this movement: Arthur Adamov, Samuel Beckett, Jean Genet and Eugène Ionesco. Based on previously unpublished archival sources, this work retraces the path of the mediators of this cultural import, follows the chronology of the reception and highlights the diversity of the types of media used: theatre, radio and television. The individual steps through which the theatrical works were circulated in the West German theatre landscape between 1949 and 1989 will be analysed from the discovery by publishing houses via different translations, to major stage productions and finally the acceptance by the theatrical press and the general public. Thanks to its cosmopolitan nature, the theatre of the “absurd” was endowed by the West German host culture with an international dimension that contributed to its successful integration. Hence this study opens a new chapter in the history of Germany, its culture and theatre as well as, more widely, the French-German cultural relations
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Street, Anna. "Comedy of the Impossible : The Power of Play in Post-war European Theatre." Thesis, Paris 4, 2016. http://www.theses.fr/2016PA040179.

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Abstract:
En retraçant le développement des théories de la comédie dans la philosophie occidentale, cette thèse avance que des préjugés l’ont empêchée d’être reconnue comme un genre littéraire sérieux. Il est montré que la place donnée à la comédie comme genre mineur pendant plus de deux mille ans correspond à un modèle éthique qui affirme, en distinguant le réel de l'Idéal, une vision néo-platonicienne de l'existence. Partant de l’analyse d’un phénomène théâtral précis dans l’Europe de l’après-guerre et à travers de nombreux exemples choisis parmi des pièces de cinq dramaturges différents, cette thèse propose trois principaux critères de la comédie : le statut ontologique des personnages comiques, la relation paradoxale de la comédie au monde des apparences, et son aptitude à permettre l'impossible. Opérant ainsi un renversement total des systèmes de valeurs et remettant en question une vision binaire, la comédie brouille les clivages entre l’abstrait et le concret, le mécanique et l’organique, et au bout du compte entre la vie et la mort. Il est démontré comment ce renversement s’accomplit de manière linguistique, métaphorique ou encore dramaturgique. L’étude conclut que la comédie bouleverse l'ordre socio-symbolique qui repose sur la logique du possible
By tracing the development of theories of comedy within Western philosophy, this thesis claims that anti-comic prejudices prevented comedy from being recognized as a serious genre. Comedy’s inferior status for over two thousand years is shown to correspond to an ethical model that distinguishes the real from the Ideal and affirms a Neo-Platonic vision of existence. Through numerous examples taken from a particular phenomenon of post-war European theatre comprising five different playwrights, this thesis proposes three primary characteristics of comedy: the ontological instability of comic characters, comedy’s paradoxical relation to the world of appearances, and comedy’s willingness to accommodate the impossible. By throwing binaries into question and promoting a complete reversal of dominant value systems, comedy blurs the lines of distinction between the abstract and the concrete, the mechanical and the organic and, ultimately, between life and death. Demonstrating how this reversal is accomplished linguistically, metaphorically, or dramaturgically, this study concludes that comedy subverts the socio-symbolic order that relies upon the logic of possibility
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Amir, Amal. "La poétique de l'Absurde dans le théâtre de Jean Tardieu." Paris 4, 2004. http://www.theses.fr/2004PA040025.

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Abstract:
La poétique de l'absurde dans le théâtre de Jean Tardieu. Notre étude comporte trois parties, chaque partie contient deux chapitres. La première partie intitulée : l'absurde à travers, ce qui est emprunté aux autres dramaturges absurdes ainsi que les nouveaux procédés d'écriture et de discours théâtral. La deuxième partie est l'étude du rapport entre le langage de Tardieu et son personnage : l'absurde émane-t-il du personnage ou bien du langage ? On montre que le langage est le pivot dans l'absurdité de son théâtre; cette absurdité du langage jour un rôle dans la communication ou la non communication du message tardien soit entre personnahe et personnage soit entre personnage et public. La troisième parite étudie la subjectivité langagière de Tardieu, la manière dont elle le rapproche ou l'éloigne du linguiste, l'influence qu'elle exerce sur la possibilité de traduire et la variété des traductions possibles de son texte théâtral
The poetic of absurd in the theatre of Jean Tardieu. Our study comprises three parts, each part contains two chapters. The first part entitled : l'absurde through the language of Jean Tardieu, tries to determine the objectif essence of its writing, they used tools and the processes of the absurd language, which is borrowed from the other absurd playwrights as well as the new processes of written, and of theatrical speech. The second part is the study of relationship between the language of Tardieu and its character. The absurd does it emanate of the character or of the language ? It is shown that the language is the pivot in absurdity of its theatre : this nonsense the language plays a part in the communication of subjectivity of Tardieu, the way it puts together or keeps it away from the linguist. What's influence exerts on the possibility of translating and the variety of the possible translations of its theatrical text
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Lee, Yong-Seog. "Recherches sur le langage des gestes dans le théâtre de l'absurde : Samuel Beckett et Boris Vian." Paris 4, 1996. http://www.theses.fr/1996PA040181.

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L'objectif de cette thèse est de dévoiler et d'analyser le langage des gestes dans le théâtre de l'absurde de Beckett et de Vian. L'insurrection du langage gestuel et corporel est l'un des éléments essentiels de leurs univers théâtraux. Les gestes abondants et précis des personnages beckettiens et vianesques, leur fonctionnement, leur esthétique et leur signification sont un sujet tout à fait primordial pour notre étude. Répétitif, fragmentaire, sériel, absurde, burlesque, dérisoire, tragique, comique, humoristique, tous ces qualificatifs que l'on peut attacher à la nature des gestes beckettiens et vianesques, président à la stratégie de l'élaboration dramatique. Le langage des gestes vianesques et beckettiens, en tant qu'instance de création scénique et en tant qu'unité paradoxale et structure du tragique comique, se métamorphose en une source esthétique et philosophique
The objective of this thesis is to reveal and analyze body language in Samuel Beckett and Boris Vian's absurd theater. The insurrection of body and motion language is one of the essential elements in their theater work. The abundance and precision of the body language in the Beckett and Vian characters, their functioning, esthetic and meaning constitute an object of study of considerable importance. Repetitive, fragmentary, serial, absurd, burlesque, derisive, tragic, comic, all their adjectives that describe the nature of Beckett and Vian's body language are the source from which the dramatic elaboration derives. The body language of Beckett and Vian, as an instrument of scenic creation, as a paradoxical unity and as a tragic and comic structure, is a source of esthetic and philosophical meaning
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Magalhaes, Catherine. "Fantasie et Théâtre : l'univers de Terry Pratchett en scène." Caen, 2013. http://www.theses.fr/2013CAEN1709.

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Abstract:
Dans cette thèse, nous abordons les liens entre la fantasie, genre aux contours encore fluctuants et le théâtre en nous intéressant aux adaptations des romans de Terry Pratchett au théâtre. Terry Pratchett est un auteur britannique contemporain, réputé pour sa longue série de romans de fantasie, The Discworld Novels, qui comporte à ce jour plus d'une quarantaine d'ouvrages. Ses œuvres ont été adaptées de nombreuses fois, sous diverses formes : pièces de théâtre pour la scène mais aussi pour la radio, films, comédies musicales, dessins animés et même jeux vidéo. Cette recherche se concentre sur les dramatisations, dont le grand nombre de mises en scène ainsi que leur fréquence incitent à s'intéresser à ce phénomène. Notre analyse s'ouvre sur un examen des caractéristiques de ce genre, ainsi que des traits distinctifs de ce corpus, son ton humoristique, sa forte intertextualité et sa dimension satirique. Dans le passage de ce genre au théâtre, il lui faudra se plier aux codes scéniques sans perdre sa spécificité. Le processus d'adaptation apparaît comme une lecture sélective, une interprétation des œuvres originelles mais aussi comme une recherche théâtrale, l'élaboration d'une esthétique atypique
In this these, we tackle the links between fantasy, a genre with still fluctuating limits, and theatre, taking an interest in the adaptations of Terry Pratchett's novels to the stage. Terry Pratchett is a contemporary British author, famous for his longue series of fantasy novels, The Discworld Novels, consisting nowadays of more than forty books. His works were adapted several times to different supports: plays - for theatre and for radio - films, musicals, animated series and even video games. This study relies on the dramatizations, whose numerous and frequent stagings encourage the researcher to look into this phenomenon. Our analysis begins with the examination of the characteristics of this genre and of this particular a body of works, known for their humour, their high intertextuality and their satirical aspect. During the transformation from novels to plays, these works will need to take into account theatre conventions without losing their particularity. The process of adaptation appears to be a selective reading, an interpretation of the original works, but also a theatrical research and the construction of a atypical aesthetics
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Books on the topic "Théâtre de l'absurde – Histoire et critique"

1

Berthier, Patrick. Le théâtre au XIXe siècle. Paris: Presses universitaires de France, 1986.

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2

Barthes, Roland. Écrits sur le théâtre. Paris: Seuil, 2002.

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Rezvani. Théâtre: Dernier refuge de l'imprévisible poétique. [Arles, France]: Actes sud, 2000.

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4

Ryngaert, Jean Pierre. Lire le théâtre contemporain. Paris: Dunod, 1993.

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5

Meyer, Michel. Le comique et le tragique: Penser le théâtre et son histoire. Paris: Presses universitaires de France, 2005.

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6

Meyer, Michel. Le comique et le tragique: Penser le théâtre et son histoire. Paris: Presses universitaires de France, 2003.

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7

Strubel, Armand. Le théâtre au Moyen Âge: Naissance d'une littérature dramatique. Rosny: Bréal, 2003.

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8

Bradby, David. Le théâtre français contemporain, 1940-1980. Villeneuve d'Ascq: Presses universitaires de Lille, 1990.

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9

Foulkes, Richard. British theatre in the 1890s: Essays on drama and the stage. Cambridge (GB): Cambridge university press, 1992.

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10

1963-, Basch Sophie, and Chuvin Pierre, eds. Pitres et pantins: Transformations du masque comique : de l'Antiquité au théâtre d'ombres. Paris: Presses de l'Université Paris-Sorbonne, 2007.

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