Academic literature on the topic 'Théâtre de marionnettes français – Histoire et critique'

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Journal articles on the topic "Théâtre de marionnettes français – Histoire et critique"

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Gérin, Pierre. "Une tentative de réhabilitation du patrimoine théâtral acadien : l’édition critique de Subercase ou les Dernières années de la domination française en Acadie d’Alexandre Braud (1902, 1936)." Études, no. 20-21 (July 10, 2012): 111–22. http://dx.doi.org/10.7202/1010327ar.

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Abstract:
À l’exclusion du Théâtre de Neptune de Marc Lescarbot (1609) et des Acadiens à Philadelphie de Pascal Poirier (1875), c’est sur les scènes des collèges que débute le théâtre acadien dont le chef-d’oeuvre est assurément Subercase – Drame historique en trois actes, d’Alexandre Braud (1902). À cette époque, le théâtre collégial prend un grand essor au Canada français où il se distingue dans le genre dramatique. Cette oeuvre, louée par la critique et publiée en feuilleton dans Le Moniteur acadien, la même année, a une histoire mouvementée. Ayant perdu le manuscrit original, l’auteur réécrit partiellement, à Québec où il réside, la pièce qui est jouée sur une scène paroissiale de cette ville, en 1936, et qui appartient donc aussi au théâtre québécois. Après un long purgatoire, elle ressort de l’oubli : elle est présentée, citée et commentée dans des travaux d’histoire littéraire acadienne et dans des thèses. Pourtant, un obstacle à sa lecture et à sa diffusion réside dans son inaccessibilité. L’édition critique de ce drame est l’occasion de mettre celui-ci à la disposition du public lecteur dans la communauté acadienne et ailleurs dans la francophonie. Cependant, des choix éditoriaux s’imposent quant à l’établissement du texte, à la notation des variantes et à la constitution des appendices. Cette édition vise à faire connaître ou redécouvrir une forme d’art dramatique, certes tombée en désuétude, mais qui ressortit aux patrimoines culturels acadien, québécois et canadien-français.
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Gagné, Natacha. "Anthropologie et histoire." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.060.

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Abstract:
On a longtemps vu l’histoire et l’anthropologie comme deux disciplines très distinctes n’ayant pas grand-chose en partage. Jusqu’au début du XXe siècle, l’histoire fut essentiellement celle des « civilisés », des Européens et donc des colonisateurs. Si les colonisés n’étaient pas complètement absents du tableau, ils étaient, au mieux, des participants mineurs. L’anthropologie, pour sa part, s’est instituée en ayant pour objet la compréhension des populations lointaines, les « petites sociétés », autochtones et colonisées, ces populations vues comme hors du temps et de l’histoire. Cette situation était le produit d’une division traditionnelle (Harkin 2010 : 114) – et coloniale (Naepels 2010 : 878) – du travail entre histoire et anthropologie. Celle-ci se prolongeait dans le choix des méthodes : les historiens travaillaient en archives alors que les anthropologues s’intéressaient aux témoignages oraux et donc, s’adonnaient à l’enquête de terrain. Les deux disciplines divergeaient également quant à la temporalité : « Pour l’histoire, (…) le temps est une sorte de matière première. Les actes s’inscrivent dans le temps, modifient les choses tout autant qu’ils les répètent. (…) Pour l’anthropologue, s’il n’y prend garde, le temps passe en arrière-plan, au profit d’une saisie des phénomènes en synchronie » (Bensa 2010 : 42). Ces distinctions ne sont plus aujourd’hui essentielles, en particulier pour « l’anthropologie historique », champ de recherche dont se revendiquent tant les historiens que les anthropologues, mais il n’en fut pas de tout temps ainsi. Après s’être d’abord intéressés à l’histoire des civilisations dans une perspective évolutionniste et spéculative, au tournant du siècle dernier, les pères de l’anthropologie, tant en France (Émile Durkheim, Marcel Mauss), aux États-Unis (Franz Boas), qu’en Angleterre (Bronislaw Malinowski, Alfred Radcliffe-Brown), prendront fermement leur distance avec cette histoire. Les questions de méthode, comme le développement de l’observation participante, et l’essor de concepts qui devinrent centraux à la discipline tels que « culture » et « fonction » furent déterminants pour sortir de l’idéologie évolutionniste en privilégiant la synchronie plutôt que la diachronie et les généalogies. On se détourna alors des faits uniques pour se concentrer sur ceux qui se répètent (Bensa 2010 : 43). On s’intéressa moins à l’accidentel, à l’individuel pour s’attacher au régulier, au social et au culturel. Sans être nécessairement antihistoriques, ces précepteurs furent largement ahistoriques (Evans-Pritchard 1962 : 172), une exception ayant été Franz Boas – et certains de ses étudiants, tels Robert Lowie ou Melville J. Herskovits – avec son intérêt pour les contacts culturels et les particularismes historiques. Du côté de l’histoire, on priorisait la politique, l’événement et les grands hommes, ce qui donnait lieu à des récits plutôt factuels et athéoriques (Krech 1991 : 349) basés sur les événements « vrais » et uniques qui se démarquaient de la vie « ordinaire ». Les premiers essais pour réformer l’histoire eurent lieu en France, du côté des historiens qui seront associés aux « Annales », un nom qui réfère à la fois à une revue scientifique fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre et à une École d’historiens français qui renouvela la façon de penser et d’écrire l’histoire, en particulier après la Seconde Guerre mondiale (Krech 1991; Schöttler 2010). L’anthropologie et la sociologie naissantes suscitèrent alors l’intérêt chez ce groupe d’historiens à cause de la variété de leurs domaines d’enquête, mais également par leur capacité à enrichir une histoire qui n’est plus conçue comme un tableau ou un simple inventaire. Les fondateurs de la nouvelle École française des Annales décrivent leur approche comme une « histoire totale », expression qui renvoie à l’idée de totalité développée par les durkheimiens, mais également à l’idée de synthèse du philosophe et historien Henry Berr (Schöttler 2010: 34-37). L’histoire fut dès lors envisagée comme une science sociale à part entière, s’intéressant aux tendances sociales qui orientent les singularités. L’ouvrage fondateur de Marc Bloch, Les rois thaumaturges (1983 [1924]), pose les jalons de ce dépassement du conjoncturel. Il utilise notamment la comparaison avec d’autres formes d’expériences humaines décrites notamment dans Le Rameau d’Or (1998 [1924; 1890 pour l’édition originale en anglais]) de James G. Frazer et explore le folklore européen pour dévoiler les arcanes religieux du pouvoir royal en France et en Angleterre (Bensa 2010; Goody 1997). Il s’agit alors de faire l’histoire des « mentalités », notion qui se rapproche de celle de « représentation collective » chère à Durkheim et Mauss (sur ce rapprochement entre les deux notions et la critique qui en a été faite, voir Lloyd 1994). Les travaux de la deuxième génération des historiens des Annales, marqués par la publication de l’ouvrage de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II en 1949 et de son arrivée en 1956 à la direction de la revue, peuvent encore une fois mieux se comprendre dans l’horizon du dialogue avec l’anthropologie, d’une part, et avec les area studiesqui se développèrent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, de l’autre (Braudel 1958). Le projet est de rapporter « la spécificité des acteurs singuliers, des dates et des événements à des considérations plus vastes sur la transformation lente des mœurs et des représentations. Le travail ne consiste pas seulement à capter au projet de l’histoire des rubriques chères à l’anthropologie, mais aussi à caractériser une époque [et une région] par sa façon de percevoir et de penser le monde » (Bensa 2010 : 46). Il s’agit alors de faire l’histoire des structures, des conjonctures et des mentalités (Schöttler 2010 : 38). Les travaux de cette deuxième génération des Annales s’inscrivent dans un vif débat avec l’anthropologie structuraliste de Claude Lévi-Strauss. Si tant Braudel que Lévi-Strauss voulaient considérer les choses de façon globale, Lévi-Strauss situait la globalité dans un temps des sociétés des origines, comme si tout s’était joué au départ et comme si l’histoire n’en serait qu’un développement insignifiant. Pour sa part, Braudel, qui s’intéressait à l’histoire sérielle et à la longue durée, situait plutôt la globalité dans un passé qui sert à comprendre le présent et, jusqu’à un certain point, à prévoir ce qui peut se passer dans le futur. Ce qui constitue le fond de leur opposition est que l’un s’intéresse à l’histoire immobile alors que l’autre s’intéresse à l’histoire de longue durée, soit l’histoire quasi immobile selon laquelle, derrière les apparences de la reproduction à l’identique, se produisent toujours des changements, même très minimes. Dans les deux cas, l’ « événementiel » ou ce qui se passe à la « surface » sont à l’opposé de leur intérêt pour la structure et la profondeur, même si ces dernières ne sont pas saisies de la même façon. Pour Braudel, la structure est pleinement dans l’histoire ; elle est réalité concrète et observable qui se décèle notamment dans les réseaux de relations, de marchandises et de capitaux qui se déploient dans l’espace et qui commandent les autres faits dans la longue durée (Dosse 1986 : 89). Les travaux de Braudel et son concept d’ « économie-monde » inspireront plusieurs anthropologues dont un Marshall Sahlins et un Jonathan Friedman à partir du tournant des années 1980. Pour Lévi-Strauss, la structure profonde, celle qui correspond aux enceintes mentales humaines, « ne s’assimile pas à la structure empirique, mais aux modèles construits à partir de celle-ci » (Dosse 1986 : 85). Elle est donc hors de l’histoire. Comme le rappelait François Hartog (2014 [2004] : 287), Lévi-Strauss a souvent dit « rien ne m’intéresse plus que l’histoire. Et depuis fort longtemps! » (1988 : 168; voir d’ailleurs notamment Lévi-Strauss 1958, 1983), tout en ajoutant « l’histoire mène à tout, mais à condition d’en sortir » (Lévi-Strauss 1962 : 348) ! Parallèlement à l’entreprise déhistoricisante de Lévi-Strauss, d’autres anthropologues insistent au contraire à la même époque sur l’importance de réinsérer les institutions étudiées dans le mouvement du temps. Ainsi, Edward E. Evans-Pritchard, dans sa célèbre conférence Marett de 1950 qui sera publiée en 1962 sous le titre « Anthropology and history », dénonce le fait que les généralisations en anthropologie autour des structures sociales, de la religion, de la parenté soient devenues tellement généralisées qu’elles perdent toute valeur. Il insiste sur la nécessité de faire ressortir le caractère unique de toute formation sociale. C’est pour cette raison qu’il souligne l’importance de l’histoire pour l’anthropologie, non pas comme succession d’événements, mais comme liens entre eux dans un contexte où on s’intéresse aux mouvements de masse et aux grands changements sociaux. En invitant notamment les anthropologues à faire un usage critique des sources documentaires et à une prise en considération des traditions orales pour comprendre le passé et donc la nature des institutions étudiées, Evans-Pritchard (1962 : 189) en appelle à une combinaison des points de vue historique et fonctionnaliste. Il faut s’intéresser à l’histoire pour éclairer le présent et comment les institutions en sont venues à être ce qu’elles sont. Les deux disciplines auraient donc été pour lui indissociables (Evans-Pritchard 1962 : 191). Au milieu du XXe siècle, d’autres anthropologues s’intéressaient aux changements sociaux et à une conception dynamique des situations sociales étudiées, ce qui entraîna un intérêt pour l’histoire, tels que ceux de l’École de Manchester, Max Gluckman (1940) en tête. En France, inspiré notamment par ce dernier, Georges Balandier (1951) insista sur la nécessité de penser dans une perspective historique les situations sociales rencontrées par les anthropologues, ce qui inaugura l’étude des situations coloniales puis postcoloniales, mais aussi de l’urbanisation et du développement. Cette importance accordée à l’histoire se retrouva chez les anthropologues africanistes de la génération suivante tels que Jean Bazin, Michel Izard et Emmanuel Terray (Naepels 2010 : 876). Le dialogue entre anthropologie et histoire s’est développé vers la même époque aux États-Unis. Après le passage de l’Indian Claims Commission Act en 1946, qui établit une commission chargée d’examiner les revendications à l’encontre de l’État américain en vue de compensations financières pour des territoires perdus par les nations autochtones à la suite de la violation de traités fédéraux, on assista au développement d’un nouveau champ de recherche, l’ethnohistoire, qui se dota d’une revue en 1954, Ethnohistory. Ce nouveau champ fut surtout investi par des anthropologues qui se familiarisèrent avec les techniques de l’historiographie. La recherche, du moins à ses débuts, avait une orientation empirique et pragmatique puisque les chercheurs étaient amenés à témoigner au tribunal pour ou contre les revendications autochtones (Harkin 2010). Les ethnohistoriens apprirent d’ailleurs à ce moment à travailler pour et avec les autochtones. Les recherches visaient une compréhension plus juste et plus holiste de l’histoire des peuples autochtones et des changements dont ils firent l’expérience. Elles ne manquèrent cependant pas de provoquer un certain scepticisme parmi les anthropologues « de terrain » pour qui rien ne valait la réalité du contact et les sources orales et pour qui les archives, parce qu’étant celles du colonisateur, étaient truffées de mensonges et d’incompréhensions (Trigger 1982 : 5). Ce scepticisme s’estompa à mesure que l’on prit conscience de l’importance d’une compréhension du contexte historique et de l’histoire coloniale plus générale pour pouvoir faire sens des données ethnologiques et archéologiques. L’ethnohistoire a particulièrement fleuri en Amérique du Nord, mais très peu en Europe (Harkin 2010; Trigger 1982). On retrouve une tradition importante d’ethnohistoriens au Québec, qu’on pense aux Bruce Trigger, Toby Morantz, Rémi Savard, François Trudel, Sylvie Vincent. L’idée est de combiner des données d’archives et des données archéologiques avec l’abondante ethnographie. Il s’agit également de prendre au sérieux l’histoire ou la tradition orale et de confronter les analyses historiques à l’interprétation qu’ont les acteurs de l’histoire coloniale et de son impact sur leurs vies. La perspective se fit de plus en plus émique au fil du temps, une attention de plus en plus grande étant portée aux sujets. Le champ de recherche attira graduellement plus d’historiens. La fin des années 1960 fut le moment de la grande rencontre entre l’anthropologie et l’histoire avec la naissance, en France, de l’« anthropologie historique » ou « nouvelle histoire » et, aux États-Unis, de la « New Cutural History ». L’attention passa des structures et des processus aux cultures et aux expériences de vie des gens ordinaires. La troisième génération des Annales fut au cœur de ce rapprochement : tout en prenant ses distances avec la « religion structuraliste » (Burguière 1999), la fascination pour l’anthropologie était toujours présente, produisant un déplacement d’une histoire économique et démographique vers une histoire culturelle et ethnographique. Burguière (1999) décrivait cette histoire comme celle des comportements et des habitudes, marquant un retour au concept de « mentalité » de Bloch. Les inspirations pour élargir le champ des problèmes posés furent multiples, en particulier dans les champs de l’anthropologie de l’imaginaire et de l’idéologique, de la parenté et des mythes (pensons aux travaux de Louis Dumont et de Maurice Godelier, de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier). Quant à la méthode, la description dense mise en avant par Clifford Geertz (1973), la microhistoire dans les traces de Carlo Ginzburg (1983) et l’histoire comparée des cultures sous l’influence de Jack Goody (1979 [1977]) permirent un retour de l’événement et du sujet, une attention aux détails qui rejoignit celle qu’y accordait l’ethnographie, une conception plus dynamique des rapports sociaux et une réinterrogation des généralisations sur le long terme (Bensa 2010 : 49 ; Schmitt 2008). Aux États-Unis, la « New Culturel History » qui s’inscrit dans les mêmes tendances inclut les travaux d’historiens comme Robert Darnon, Natalie Zemon Davis, Dominick La Capra (Iggers 1997; Krech 1991; Harkin 2010). L’association de l’histoire et de l’anthropologie est souvent vue comme ayant été pratiquée de manière exemplaire par Nathan Wachtel, historien au sens plein du terme, mais également formé à l’anthropologie, ayant suivi les séminaires de Claude Lévi-Strauss et de Maurice Godelier (Poloni-Simard et Bernand 2014 : 7). Son ouvrage La Vision des vaincus : les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole 1530-1570 qui parut en 1971 est le résultat d’un va-et-vient entre passé et présent, la combinaison d’un travail en archives avec des matériaux peu exploités jusque-là, comme les archives des juges de l’Inquisition et les archives administratives coloniales, et de l’enquête de terrain ethnographique. Cet ouvrage met particulièrement en valeur la capacité d’agir des Autochtones dans leur rapport avec les institutions et la culture du colonisateur. Pour se faire, il appliqua la méthode régressive mise en avant par Marc Bloch, laquelle consiste à « lire l’histoire à rebours », c’est-à-dire à « aller du mieux au moins bien connu » (Bloch 1931 : XII). Du côté des anthropologues, l’anthropologie historique est un champ de recherche en effervescence depuis les années 1980 (voir Goody 1997 et Naepels 2010 pour une recension des principaux travaux). Ce renouveau prit son essor notamment en réponse aux critiques à propos de l’essentialisme, du culturalisme, du primitivisme et de l’ahistoricisme (voir Fabian 2006 [1983]; Thomas 1989; Douglas 1998) de la discipline anthropologique aux prises avec une « crise de la représentation » (Said 1989) dans un contexte plus large de décolonisation qui l’engagea dans un « tournant réflexif » (Geertz 1973; Clifford et Marcus 1986; Fisher et Marcus 1986). Certains se tournèrent vers l’histoire en quête de nouvelles avenues de recherche pour renouveler la connaissance acquise par l’ethnographie en s’intéressant, d’un point de vue historique, aux dynamiques sociales internes, aux régimes d’historicité et aux formes sociales de la mémoire propres aux groupes auprès desquels ils travaillaient (Naepels 2010 : 877). Les anthropologues océanistes participèrent grandement à ce renouveau en discutant de la nécessité et des possibilités d’une anthropologie historiquement située (Biersack 1991; Barofsky 2000; Merle et Naepels 2003) et par la publication de plusieurs monographies portant en particulier sur la période des premiers contacts entre sociétés autochtones et Européens et les débuts de la période coloniale (entre autres, Dening 1980; Sahlins 1981, 1985; Valeri 1985; Thomas 1990). L’ouvrage maintenant classique de Marshall Sahlins, Islands of History (1985), suscita des débats vigoureux qui marquèrent l’histoire de la discipline anthropologique à propos du relativisme en anthropologie, de l’anthropologie comme acteur historique, de l’autorité ethnographique, de la critique des sources archivistiques, des conflits d’interprétation et du traitement de la capacité d’agir des populations autochtones au moment des premiers contacts avec les Européens et, plus largement, dans l’histoire (pour une synthèse, voir Kuper 2000). Pour ce qui est de la situation coloniale, le 50e anniversaire de la publication du texte fondateur de Balandier de 1951, au début des années 2000, fut l’occasion de rétablir, approfondir et, dans certains cas, renouveler le dialogue non seulement entre anthropologues et historiens, mais également, entre chercheurs français et américains. Les nouvelles études coloniales qui sont en plein essor invitent à une analyse méticuleuse des situations coloniales d’un point de vue local de façon à en révéler les complexités concrètes. On y insiste aussi sur l’importance de questionner les dichotomies strictes et souvent artificielles entre colonisateur et colonisé, Occident et Orient, Nord et Sud. Une attention est aussi portée aux convergences d’un théâtre colonial à un autre, ce qui donne une nouvelle impulsion aux analyses comparatives des colonisations (Sibeud 2004: 94) ainsi qu’au besoin de varier les échelles d’analyse en établissant des distinctions entre les dimensions coloniale et impériale (Bayart et Bertrand 2006; Cooper et Stoler 1997; Singaravélou 2013; Stoler, McGranahn et Perdue 2007) et en insérant les histoires locales dans les processus de globalisation, notamment économique et financière, comme l’ont par exemple pratiqué les anthropologues Jean et John Comaroff (2010) sur leur terrain sud-africain. Ce « jeu d’échelles », représente un défi important puisqu’il force les analystes à constamment franchir les divisions persistantes entre aires culturelles (Sibeud 2004: 95). Ce renouveau a également stimulé une réflexion déjà amorcée sur l’usage des archives coloniales ainsi que sur le contexte de production et de conservation d’une archive (Naepels 2011; Stoler 2009), mais également sur les legs coloniaux dans les mondes actuels (Bayart et Bertrand 2006; De l’Estoile 2008; Stoler 2016)
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Dissertations / Theses on the topic "Théâtre de marionnettes français – Histoire et critique"

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Kor, Yanna. "Les Théâtres d’Alfred Jarry : l’invention de la scène pataphysique." Thesis, Montpellier 3, 2019. http://www.theses.fr/2019MON30031.

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Abstract:
Associé tout d’abord au cycle Ubu, Alfred Jarry garde une position relativement marginale dans les études du théâtre français de la fin du 19e siècle. Etudié soit dans le cadre de la dramaturgie de l’époque soit comme un précurseur de l’avant-garde théâtrale, il reste l’homme de lettres passionné par le théâtre de marionnettes. Ce travail part de l’ambition de mettre en lumière un autre Jarry, l’homme de plateau, le marionnettiste dont les œuvres littéraires sont guidées par la pratique théâtrale. Une première partie analyse le modèle théâtral de Jarry dans le champ des arts de la scène de l’époque, le théâtre d’acteurs d’une part et le théâtre de marionnettes d’autre part. Une deuxième partie s’interroge sur la poétique jarryque de la perspective théâtrale, montrant comment l’esthétique de guignol et de théâtre d’ombres guide sa démarche littéraire. Cette approche reçoit le nom de « scène pataphysique » : un système qui permet à l’auteur de vivre artificiellement à l’intérieur de son œuvre<br>Known first of all as an author of the Ubu cycle Alfred Jarry remains relatively marginal figure in the French fin-de-siècle theatre studies. Studied as the play writer or as the precursor of the avant-garde theatre, he is seen as a man of letter who was passionate about puppet theatre. This work aims to valorise another Jarry, the man of the stage, the puppeteer whose literary works were influenced by the theatrical practice. Part One analyses Jarry’s theatre model in the field of the fin-de-siècle theatre, the living actors’ scene and the puppet theatre as well. Part Two focuses on the Jarry’s poetics, showing how the puppet and shadow theatre aesthetics guide his literary strategy. This approach receives the name of “pataphysical scene”: a system that allow the author to live artificially inside his work
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Magniaux, Ly-Lan Gaël. "La musique de sept compositeurs écrite pour marionnettes et jouée à Paris entre 1886 et 1948." Thesis, Sorbonne université, 2018. http://www.theses.fr/2018SORUL002.

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Abstract:
En raison du peu d’écrits sur la musique destinée aux marionnettes du symbolisme à la naissance de la musique concrète, l’objet de notre thèse porte sur une mise en perspective de la musique de sept compositeurs écrite pour marionnettes et jouée à Paris entre le symbolisme et la naissance officielle de la musique concrète. Longtemps considérée comme un divertissement, la marionnette acquiert à l’aube du XXe siècle une image d’égérie des avant-gardes et devient le foyer d’expérimentations. Face à l’émergence d’écritures originales sur les plans théâtral ou plastique, nous étudierons à quels moyens expressifs la musique écrite pour marionnettes a recours, dans un langage renouvelé ou non, et comment elle peut ainsi nous éclairer sur la dimension et la nature de son rôle. Notre étude, située à la croisée de plusieurs langages, s’appuie sur l’analyse de signes communs et distinctifs dans une volonté tout d’abord de restitution diachronique à l’aide de supports d’époque, puis d’analyse synchronique à travers des recréations contemporaines<br>There being few texts on music composed for puppet-shows between the time of the symbolists and the beginnings of music concrete, our thesis aims to put into perspective the music of seven composers, written for puppets and performed in Paris between 1886 and 1948. Having been regarded for a long time as mere entertainment puppet-shows are seen at the dawning of the 20th century as the driving force of the avant-garde, and the locus of experimentation. In the face of the emergence of original writing in the fields of theatre and the plastic arts, we shall study the means of expression to which music written for puppet-shows turns, either or not this is in a renewed language, and thus how it might enlighten us on the breadth and nature of its role. Our study, set where several languages meet, is based on the analysis of signs both common and distinctive with the desire first of all to create a diachronic reconstruction with the help of documents of the area, and then a synchronic analysis based on modern recreations
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Hérisson, Armelle. "Le théâtre mirlitonesque d’Alfred Jarry." Paris 8, 2013. http://octaviana.fr/document/185505813#?c=0&m=0&s=0&cv=0.

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Abstract:
En 1906, Jarry projette avec l’éditeur Sansot la publication en collection de six ouvrages. Seuls deux voient le jour ; l’entreprise éditoriale est inaboutie. Mais ce qui nous est livré, alors, c’est un corpus disparate, constitué de trois opérettes bouffes, de deux pièces de la geste ubique et d’un recueil de « Spéculations » ; et c’est un titre, Théâtre mirlitonesque, qui consacre un genre inconnu aux qualités polémiques. Le Théâtre mirlitonesque est la réunion de textes de Jarry que lui-même tend à décrire comme mineurs. Les pièces empruntent aux modèles de petites formes théâtrales, opérette, théâtre de marionnettes ; les chroniques sont aux limites du littéraire ; l’écriture se nourrit des manières de la chanson populaire. Mais, à l’heure où l’idée du vers, de la poésie et du théâtre sont en travail, le dispositif Sansot n’est pas seulement la mise au jour de la petite littérature de Jarry. Le « mirliton » est un indice polysémique, flûte assimilée à la pratique de Polichinelle, refrain populaire, mauvais petit vers, qui parle de la manière dont on représente au théâtre, dont on dit en poésie. En le plaçant au fronton du théâtre Sansot, c’est à un renversement des échelles de valeurs et des fondements du poétique et du théâtral que Jarry invite. Cette thèse tend à montrer comment, constituant les figures du « mauvais » et du « petit » en outils critiques du poétique, affirmant les qualités poétiques et dramatiques de l’indétermination, de l’approximation, de la discordance et de l’arbitraire, qui règnent en maîtres dans le système de représentation mirlitonesque, Jarry pose la question du poème et ouvre la voie à une approche nouvelle du vers et du langage<br>In 1906, Jarry collaborated with Sansot in publishing a collection of six books of his works. Only two of the volumes came out and the project was abandoned. But what we now have is one, a medley of three operettas, two plays from the Ubu Roi saga and a collection of « Spéculations »; and the other, a title, Théâtre mirlitonesque, which introduced an unknown genre with polemic intentions. The Théâtre mirlitonesque (“Kazoo Plays”) is a collection of Jarry’s texts that he himself tended to describe as minor. The plays borrow from minor theatrical forms such as operetta and puppetry; the newspaper articles are on the fringe of literature; the writing owes a lot to popular songs. But at a time when ideas of verse, poetry and the theatre were being reworked, the Sansot edition was not merely a publication of Jarry’s minor works. The mirliton is a polysemy index, a kazoo that sounds like a performance by Punch, a popular chorus, doggerel, which talks about the way plays are performed, or about poetry. By putting it at the forefront of Sansot’s theatrical publications, Jarry suggests that the values and basic principles of poetry and theatre should be overturned. This thesis shows how, by converting the concepts of « bad » and « minor » into tools of poetry criticism and by declaring the poetic and dramatic qualities of uncertainty, approximation, conflict and the arbitrary, which reign supreme in Jarry’s « mirlitonesque » system of representation, he raises questions about poetry and opens up a new approach to verse and language
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El, Hallak Oussama. "Le Théâtre d'ombres arabe et sa musique." Paris 3, 1988. http://www.theses.fr/1989PA030062.

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Abstract:
Le theatre d'ombres arabe, art tres populaire avant le 19e siecle, mais meconnu de nos jours, est tres riche en aspects artistiques, historiques et sociaux. Il occupe une place importante dans le patrimoine culturel arabe. Differentes theses expliquent sa genese. La diversite de ses formes et designations est source d'enseignements sur le plan litteraire et artistique. A travers les differentes etudes menees jusqu'a nos jours sur le theatre d'ombres arabe, l'element musical a ete occulte. Or, une analyse exhaustive saurait dissocier l'element musical (modes, rythmes, instruments) de l'ensemble sonore (poesie, linguistique, musique). D'autre part, la quasi-totalite des textes d'ombres sont ecrits sous forme poetique, prosodique ou rimee, d'ou l'interet d'une analyse des differentes formes poetiques intervenant dans les pieces d'ombres, de leur role et de leurs structures, exprimant ainsi le lien etroit entre le verbe et le rythme. Enfin, une piece d'ombres egyptienne "le phare d'alexandrie" est presentee afin d'illustrer la richesse du theatre d'ombres arabe en elements musicaux et poetiques. Une traduction inedite en langue francaise et une analyse complete de ses personnages, formes poetiques, structures et rimes, ainsi que des modes et rythmes de sa musique, permettent de mieux apprehender son originalite mais egalement son caractere representatif du theatre d'ombres arabe dans sa globalite<br>The arab shadow theatre, a very popular art before the xixth century but unknown nowadays, is very rich in all artistic, historical and social aspects. It plays an important role in the arab cultural patrimony. Different thesis explained its origin. The diversity of its forms and designations has been a source of information on the litteral and artistic level. Throughout the different studies undertaken on the arab shadow theatre, the musical element has been left out. However, a comprehensive analysis would not be able to separate musical elements (mode, rythms) from the whole acoustic system (poetry, linguistic and music). On the other hand, the majority of the shadow texts are writen in either prosidic or rimy poetry. Consequently, it becomes crucial to analyse the different poetric forms of which the shadow texts consist, as well as their role and their structure which reveal the narrow relation between words and rythm. Finally, an egyptian shadow play "the light-house of alexandria" is presented in order to illustrate the richness of the shadow theatre in musical and poetric elements. The unpublished french translation and the comprehensive analysis of the poetric forms and different characters permit a better apprehension of the originality of the shadow theatre
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Claude, Jean. "André Gide et le théâtre." Nancy 2, 1990. http://www.theses.fr/1990NAN21024.

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Abstract:
Un bilan exhaustif des activités théâtrales de Gide permet de souligner comment se dessine à l'intérieur de sa carrière littéraire une véritable carrière dramatique et combien le théâtre est reste pour lui une tentation. L’examen de ses idées sur le théâtre fait apparaitre une conception exigeante de l'œuvre dramatique centrée sur la notion de "caractères", seul moyen de proposer de nouvelles formes d'héroïsme. Si Gide accorde toute son attention aux vertus littéraires du texte dramatique, il a exprimé en revanche beaucoup de réticences à l'égard des exigences de la représentation théâtrale et il lui a été difficile de s'y soumettre sans qu'il y ait étroite corrélation, ses idées aident à comprendre ses propres œuvres dramatiques qui, par delà la diversité de leurs formes, se caractérisent par une formule dramatique originale : une figure centrale forte de ce qu'elle incarne de sa pensée, des personnages secondaires qui ne se comprennent que par rapport à cette figure, une action intériorisée, une désinvolture à l'égard des péripéties au profit de la nécessite intérieure qui guide les héros. Les œuvres dramatiques de Gide représentent, comme ses récits, une expérimentation des possibles, une expérience vécue par procuration ; on y retrouve les mêmes préoccupations morales, religieuses et politiques. Mais l'objectivation propre à la forme dramatique, leur incarnation dans des figures antiques ou bibliques, les détachent de l'auteur qui pourtant ne peut s'empêcher de manifester indirectement sa présence par le biais des procédés ironiques<br>An exhaustive survey of Gide’s activities related to the theatre shows how, within his literary career, a genuine dramatic career emerged and what attraction drama always exerted on him. Gide had an exacting conception of dramatic production, centered on the notion of 'characters', which to his mind were the only means of propounding new forms of heroism. While he attached great importance to the literary qualities of the dramatic text, he expressed much reluctance to submit to the constraints of the theatrical performance and found it difficult to comply with them in practice. His ideas throw light on his dramatic production, though there is no direct correlation between the two. These works, however diverse in form, are characterized by one original dramatic formula: a central figure embodying some of Gide’s own ideas in a forceful way, secondary characters to by understand only in relation to the central figure, an interiorized action, a disregard for adventures to the benefit of the inner necessity which guides heroes. In his dramatic works, as in his narratives, Gide experiments with potentials, lives experiences by proxy. The same moral, religious and political concerns are to be found in them. But the objectivities inherent in the dramatic form, and the embodiment of these values in heroes from the antiquity or biblicaltimes, tend to sever these concerns from the author, even though Gide cannot refrain from manifesting his presence through irony
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Jaëcklé-Plunian, Claude. "L'historiographie du théâtre au XVIIIe siècle : la venue du théâtre à l'histoire." Paris 3, 2003. http://www.theses.fr/2003PA030091.

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Abstract:
L'historiographie du théâtre du XVIIIe siècle en France s'ouvre sur une série d'ouvrages ecclésiastiques qui font de l'histoire un instrument contre la danse et la comédie avec en réplique des apologies. À partir de 1730 paraissent plusieurs histoires du théâtre. Leurs auteurs, Brumoy, Riccoboni, Maupoint, Parfaict, Beauchamps, qui ne sont pas des savants, mais sont liés avec " la profession ", se livrent à des recherches dans des bibliothèques publiques ou privées, exploitant les collections de riches amateurs ou faisant appel, par l'intermédiaire des journaux, à l'érudition des particuliers. Fontenelle avait ouvert la voie avec l'Histoire du théâtre françois, qui sert de guide pour ses sources, son plan, son style ; et surtout sa lecture intelligente du passé rompait le fil des publications pour ou contre la comédie. Fort de ce précédent, nos historiens organisent leur matière selon des modèles connus : les bibliographies de la Renaissance leur fournissent le moule de leurs listes d'auteurs et de pièces. Ils publient des inédits, des extraits, des analyses. Ils font l'histoire de tous les spectacles. L'histoire du théâtre offre un espace neuf où peut s'attacher la réflexion sur la relativité des cultures par rapport aux valeurs morales et religieuses dominantes. Les dissertations des académiciens accompagnent ce mouvement. Leurs épigones sont journalistes, encyclopédistes ou " bohèmes littéraires " et multiplient les publications d'almanachs, dictionnaires : ils font la chronique de l'histoire de leur temps, amassant des matériaux qu'ils laissent aux générations suivantes le soin d'arrranger ; sollicités par les misomimes, ils mettent leur énergie dans la réforme du théâtre, utopie qui les absorbe et dans laquelle ils déploient une ingéniosité parfois ahurissante. Ils se nomment Mouhy, Du Coudray, Rétif ou Nougaret. Le siècle écoulé, Suard revient à l'Histoire du théâtre français de Fontenelle, introduisant Sainte-Beuve<br>The 18th century historiography of French theatre opens with a series of ecclesiastical works which make this history an instrument against dance and theatre, though there are some sharp retorts. Beginning in 1730 several theatre histories appear. Authors such as Brumoy, Riccoboni, Maupoint and Beauchamps, who are mainly not scholars but often have ties to professionnal theatre, engage in research in both public and private libraries, using collections of wealthy theatre lovers as well as the medium of press and the erudition of private individuals. Fontenelle had opened the door with his History of French Theatre which served as a beacon for its sources, framework, literary style and above all his intelligent reading of the past, whitch ruptured the thread of those publications that were either for or against the theatre. Empowered, our historians organize their material according to known models : Renaissance bibliographies give them the matrix for lists of authors of plays. Previously unseen original material as well as extracts and analyses are published. They create a virtual history of drama and theatre. This history offers them a new space where they can reflect on cultural relevance regarding the relationship of dominant moral and religious values. The essays of academicians accompany this mouvement. Their disciples are journalists, encyclopaedists or 'literay bohemians'. Publications of almanachs and dictionaries which chronicle the history of the times multiply, amassing materiel that will be left to succeeding generations to sort out. Solicited by the misomimes, they invest their energy in reforming a theatre which for them is an engrossing utopia , a place where they sometimes display astonishing ingenuity. They are called Mouhy, Du Coudray, Rétif or Nougaret. With the passing of the century, Suard returns to Fontenelle's History of French Theatre, paving the way for Sainte-Beuve
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Fallahnejad, Naeimeh. "L'influence du théâtre français sur le théâtre moderne persan." Thesis, Université de Lorraine, 2016. http://www.theses.fr/2016LORR0218/document.

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Abstract:
Le théâtre persan moderne est véritablement né au XIXe siècle, avec la découverte du théâtre occidental. Les hommes politiques éclairés ont tenté de moderniser la Perse en envoyant des étudiants en France pour apprendre les sciences modernes. Rentrés au pays, ces étudiants avaient un vif intérêt pour la culture française, y compris pour le théâtre. En outre, en Perse, nous constatons également la montée d’une classe bourgeoise où se développaient des idées réformistes et néo-religieuses. C’est sur ce fond de réformes et de mutations économiques, politiques et sociales que se crée la nouvelle forme littéraire que constitue le théâtre persan moderne. Ainsi, Le Misanthrope de Molière a été traduit sous le nom de Gozâreš-e mardom goriz par Mirzâ Habib Esfahâni, un exilé politique (Istanbul, 1869), avec toutefois une grande liberté dans la restitution des noms des personnages et des traits de caractère, de sorte que le jeu était plus persan que français. En plus des adaptations directes, le théâtre persan a également été influencé par le théâtre classique français à travers les œuvres des hommes de théâtre persans comme Mirzâ Aghâ Tabrizi. Ses comédies traitent essentiellement, sur un mode ironique, de la corruption politique et des superstitions. Ces écrivains ont essayé de composer ou d’adapter des pièces modernes, généralement dans l’esprit de Molière, mettant en scène des personnages typiques, décrivant des épisodes à la fois comiques et satiriques qui témoignent d’une volonté de s’adresser à toutes les classes sociales. Étant donné ce lien évident entre théâtre persan et théâtre français, nous envisageons une analyse socio-historique des pièces persanes, surtout depuis la fin du XIXe siècle, qui souligne notamment leurs rapports avec l’œuvre de Molière, tout en mettant en évidence leurs enjeux culturels<br>The modern Persian theatre was trully born in the nineteenth century, thank to the discovery of the western theatre. Enlightened politicians have tried to modernise Persia, students were to be send sent to France in order to learn modern science. When these students were coming home they had a lively interest for French culture including its theatre. Moreover, in Persia, we can notice the rise of a middle class where reformist and neo-religious ideas developed themselves. This background is where economical, political and social reforms and changes emerged to create a new literary genre that is to be found in modern Persian theatre. Thus, Le Misanthrope by Molière was traduced by Gozâreš-e mardom goriz by Mirzâ Habib Esfahâni who was in a political exile (in Instanbul in 1869). Nevertheless he took great liberties in the characters’names and their personalities so that the acting was more Persian than French. In addition to direct adaptations, Persian theatre was also influenced by the Classic French theatre with the work of Persian playwrights such as Mirzâ Aghâ Tabrizi. His comedies are mainly ironic and about political corruption and superstitions. These writers tried to compose or adapt modern plays –often in Molière’s way- bringing typical characters to life, describing scenes that are at the same time comical and satirical. It was a mean a means to address their works to every social group. Because of this obvious link between Persian and French theatre. I am considering doing a socio-historical analysis of Persian plays especially from the end of the nineteenth century because they put to light the relation with Molière’s work but also highlight the cultural issues
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Ko, Jong-Hwan. "Étude comparative entre le théâtre français de la résistance sous l'occupation allemande et le théâtre coréen sous l'occupation japonaise." Paris 12, 2005. https://athena.u-pec.fr/primo-explore/search?query=any,exact,990003940700204611&vid=upec.

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Abstract:
Nous avons tenté d'établir une analyse sur le sujet : étude comparative entre la littérature française de la résistance sous l'occupation allemande et la littérature coréenne de la résistance sous l'occupation japonaise. La première partie, tente d'analyser les contextes historiques car l'histoire et les douleurs qui en résultent sont indispensables pour appréhender correctemet la littérature. Dans un second temps, la position de la France est étudiée. Ensuite, le cadre de l'invasion observe le contexte historique qui a donné lieu à l'annexion de la Corée par le Japon. Ainsi, nous avons choisi trois pièces françaises et trois pièces coréennes. La comparaison entre les deux univers littéraires s'opère de la manière suivante : analyse d'une pièce française et une pièce coréenne qui sont ensuite comparées selon un thème ou point de vue particulier<br>We have tried to establish an analysis of subject : comparison between French literature of the resistance under German occupation and Korean literature of the resistance under Japanese occupation. The first part attemps to analyse historical context because history and the pain that resulted are indispensable in order to fully grasp the literature. The second part studies the position of French also in the second chapter, the area of invasion can be compeered to the annexation Of Korea to Japan. We've chosen three French and three Korean pieces of theatre. The comparison between the two literary spheres operates in the following manner : comparing French and Korean theatre on particulas points and themes
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Jang, Guene-Sang. "L'utilisation de l'histoire dans le théâtre de Jean-Paul Sartre." Paris 10, 1990. http://www.theses.fr/1990PA100024.

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Abstract:
Cette étude peut être intitulée aussi comme une réflexion sur la dimension de l'histoire dans l'évolution du théâtre sartrien. Six pièces de Sartre sont caractéristiques à cet égard et illustrent en gros trois étapes différentes : Bariona ou le fils du tonnerre, Les mouches, pièces écrites pendant l'occupation sous les formes symboliques, Morts sans sépulture, Les mains sales, celles présentées sous les formes de l'actualité et dépouillées, et Le diable et Le bon dieu, les séquestres d’Altona, comme celles d'un dramaturge éprouvé, rejoignant le genre historique. Ce point de vue "impose" une étude diachronique sur l'évolution de l'esthétique théâtrale de l'auteur. Le refus du genre "rétrospectif" dans le manifeste de 1947 sera suivi de la reconnaissance tardive du théâtre historique, telle que l'on voit dans la dernière interview sur son théâtre, accordée en 1979. Ce refus qui est aussi celui du théâtre mythologique se manifeste dans une série de pièces d'actualité sans exclure néanmoins une dimension historique, mais Sartre sera "de plus en plus acquis au théâtre historique", d'une part, par le besoin du climat historique - apte à la réflexion sur la morale - et, d'autre part, par le besoin de la distanciation qui rend possible la réflexion politique a deux niveaux : historique et actuel, ou formel et allusif. Chemin faisant, la lecture des pièces sartriennes se formule dans nos propositions, telles "lecture historique" et "lecture intertextuelle"<br>This work can be entitled also as a reflexion on the dimension of history in the theatre of sartre. In this regard, his six pieces are characteristic, showing three different periodes. Firstly, Bariona or The son of thunder, the flies, secondly, Deaths without sepulture, Red glove and finally, The demon and the good god, The prisoners of Altona. This point of view "impose" a diachronical study on the evolution of his esthetic. The reject of "retrospectif" genre, shown in the declaration of 1947 will be followed by the slow moving toward the historical theatre. Historical climate is suitable to the reflexion on the moral, and "distance" makes the political reflexion possible in two degrees : historical and actuel, or formal and allusive. So, this lecture of sartrien theatre can be formulated such as "historical lecture" and "intertextuel lecture". Historical and mythic frames outline ficticios stories. In spite of the author's anachronical attitude, in general, it's also possible to see his respectful description regarding historical facts, and historicity is revealed slowly. In this regard, his discovery of epical theatre and historical theatre is significant, and his care for the popular theatre based on the subjectivity can be explained
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Vázquez, de Castro Isabel. "Le théâtre de marionnettes populaire et son influence sur le renouveau scénique au cours du XXème siècle en Espagne." Paris 4, 1996. http://www.theses.fr/1996PA040174.

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Abstract:
Cette étude porte sur deux sujets complémentaire : la tradition et l'art d'avant-garde particulièrement proches au XXème siècle espagnol. Une première partie étudie le théâtre de marionnettes de La Tia Norica de Cadix depuis ses origines au XIXème siècle jusqu'à nos jours, avec une étude du patrimoine conservé au musée de Cadix (textes pantins, décors, moyens scéniques) ainsi qu'une analyse des informations écrites à cette date sur ce théâtre. La deuxième partie de la thèse présente sept auteurs innovateurs qui ont employé des marionnettes dans leur dramaturgie : Jacinto Benavente, Jacinto Grau, Manuel de Falla, Federico Garcia Lorca, Ramon del Valle-Inclan, Rafael Alberti et Salvador Espriu, écrivain catalan. Leurs œuvres ont été analysées aussi bien dans les textes des auteurs que dans les mises en scène et leur réception par le public<br>This study deals both with traditional forms of art and with "avant-garde" authors in the Spanish twentieth century. The first part describes the Tia Norica puppet theatre in Cadix. It presents the texts, puppets, sceneries and stage means saved by the Cadix museum as well as writer information on the subject. The second part introduces the works on puppetry of seven Spanish authors: J. Benavente, J. Grau, M. De Falla, F. Garcia Lorca, R. Del Valle-Inclan, R. Alberti and S. Espriu - a Catalonian writer - who are extremely interesting figures of scenic innovation in Spain. The texts themselves, as well as their staging and the reception by the critique and the public have been analyzed
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Books on the topic "Théâtre de marionnettes français – Histoire et critique"

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Bradby, David. Le théâtre français contemporain, 1940-1980. Presses universitaires de Lille, 1990.

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2

Strubel, Armand. Le théâtre au Moyen Âge: Naissance d'une littérature dramatique. Bréal, 2003.

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3

Le théâtre au XIXe siècle: Du romantisme au symbolisme. Bréal éditions, 2001.

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4

Trépanier, Michel. Le théâtre québécois. Éditions Études vivantes, 2000.

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1940-, Trott David Alfred, ed. Ris, masques et tréteaux: Aspects du théâtre du XVIIIe siècle : mélanges en hommage à David A. Trott. Presses de l'Université Laval, 2008.

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Le théâtre des voyages: Une scénographie de l'âge classique. Presses de l'Université Paris-Sorbonne, 2005.

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7

Problématiques d'une œuvre: Colloque de Strasbourg. Les Solitaires Intempestifs, 2007.

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Vuillermoz, Marc. Le système des objets dans le théâtre français des années 1625-1650: Corneille, Mairet, Rotrou, Scudéry. Droz, 2000.

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Hubert, Marie-Claude. Le théâtre. A. Colin, 1988.

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10

Bibliothèque nationale (France). Français 24341. Manuscrit. and Centre d'études franco-italien, eds. Théâtre et propagande aux débuts de la réforme: Six pièces polémiques du Recueil La Vallière. Slatkine Reprints, 1986.

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