To see the other types of publications on this topic, follow the link: Théâtre documentaire.

Journal articles on the topic 'Théâtre documentaire'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the top 32 journal articles for your research on the topic 'Théâtre documentaire.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Browse journal articles on a wide variety of disciplines and organise your bibliography correctly.

1

Aikman, Lisa. "Dramaturging Encounter in Disability Documentary: Hybrid Dramaturgies in RARE and Wildfire." Theatre Research in Canada 42, no. 1 (May 2021): 45–60. http://dx.doi.org/10.3138/tric.42.1.a03.

Full text
Abstract:
Qu’est-ce que le théâtre documentaire peut apprendre des études du handicap ? Dans cet article, Lisa Aikman explique comment l’usage que fait le théâtre documentaire des signifiants du réel et des rencontres avec des personnes marginalisées risque de créer un autre récit de la différence innée, ce que les études contemporaines sur le handicap cherchent justement à remettre en question. Aikman fait valoir que le théâtre postdramatique du réel et les dramaturgies hybrides qui brouillent les frontières entre le réel et le fictif sont mieux équipés pour repousser les limites du réel et interroger les notions de différence perçue. Par une analyse comparative de RARE et Wildfire, deux pièces documentaires créées par Judith Thompson et une troupe d’interprètes ayant une trisomie 21, Aikman montre comment la dramaturgie postdramatique qui caractérise Wildfire permet de mettre en scène une négociation plus complexe de l’identité et de la proximité qui reflète le discours actuel sur le handicap en tant qu’identité de groupe fluide.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Asso, Annick. "Le théâtre documentaire en Arménie." Témoigner. Entre histoire et mémoire, no. 121 (October 1, 2015): 69–75. http://dx.doi.org/10.4000/temoigner.3299.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Gendron-Langevin, Maud. "Du regard en soi au regard de l’autre." L’Annuaire théâtral, no. 55 (October 20, 2015): 73–88. http://dx.doi.org/10.7202/1033703ar.

Full text
Abstract:
Cet article propose une analyse réflexive sur un projet d’ethno-théâtre thérapie en milieu scolaire avec des élèves en difficulté d’adaptation. La notion de regards superposés est explorée sous trois angles : en groupe de thérapie, en représentation théâtrale et en différé via un documentaire. Le témoin actif est défini en tenant compte des risques et du potentiel relatifs au processus thérapeutique. La notion de regard en groupe de dramathérapie et en classe d’art dramatique est mise en perspective afin d’ouvrir sur un possible échange entre ces disciplines qui utilisent toutes deux les outils du théâtre et de l’art dramatique à des fins différentes.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Morelle, Laurent. "Michel Zimmermann : l’écriture documentaire comme théâtre d’expérimentation." Médiévales, no. 52 (June 1, 2007): 181–96. http://dx.doi.org/10.4000/medievales.2713.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Plant, Richard. "An Alternative Scholarship: Canadian Theatre Study 1970–91." Theatre Research International 17, no. 3 (1992): 190–202. http://dx.doi.org/10.1017/s0307883300016540.

Full text
Abstract:
Après avoir établi que le théâtre et la recherche théâtrale au Canada ont poursuivi une évolution parallèle, l'auteur examine la nature et les contributions de cette recherche au cours de ces vingt dernières années, période pendant laquelle il a lui-même participé à ce cheminement. En tant que discipline universitaire, la recherche théâtrale s'inscrit, en quelque sorte, dans une idéologie «alternative» semblable à celle qui a amené la création d'un théâtre national, écrit et produit par et pour les Canadiens. Cette idéologie, fondée sur une activité dite «professionnelle» et «nationale» à laquelle on appliquait les grilles théoriques et méthodologiques agréées par la discipline, a servi à proposer des normes ou des cadres théoriques définis sur un mode empirique ou documentaire. Mais cette discipline «alternative» est désormais remise en question par une érudition nouvelle qui en identifie les faiblesses et explore certains aspects jusqu'ici occultés ou marginalisés de la création dramatique.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Guay, Hervé. "Prolégomènes à l’étude d’une source documentaire : le traitement du théâtre dans les hebdomadaires montréalais de la Belle Époque." Document, no. 39 (May 6, 2010): 109–28. http://dx.doi.org/10.7202/041637ar.

Full text
Abstract:
L’histoire des spectacles se construit souvent à partir des discours de presse. D’où la nécessité de prendre en compte la spécificité des discours sur le théâtre que l’on retrouve dans les journaux. Entre autres, la notion de genre journalistique s’avère utile pour s’assurer que l’analyse saisit ces documents dans leurs multiples dimensions. Des exemples tirés de la presse hebdomadaire montréalaise de 1898 à 1914 illustrent l’intérêt de ce type d’analyse. Montréal connaît durant cette période un bouillonnement culturel qui se reflète tant dans les salles de spectacles que dans les journaux de langue française. Les hebdomadaires, en particulier, accordent au théâtre beaucoup d’espace et multiplient les articles qui lui sont consacrés. En visant une meilleure compréhension des discours sur le théâtre, des publicités aux critiques les plus fouillées, ce type d’analyse jette un éclairage inédit sur les relations complexes que tissent presse et théâtre au fil du temps.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Gröndahl, Laura, and Mikko Hautakangas. "« The Finnish Press Club ». Théâtre documentaire journalistique et débat social." Communication & langages N° 190, no. 4 (December 1, 2016): 105–17. http://dx.doi.org/10.3917/comla.190.0105.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

GrÖndahl, Laura, and Mikko Hautakangas. "« The Finnish Press Club ». Théâtre documentaire journalistique et débat social." Communication & langages 2016, no. 190 (December 2016): 105–17. http://dx.doi.org/10.4074/s0336150016014071.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Boudier, Marion. "L’EXEMPLE D'UNE DRAMATURGIE PROSPECTIVE ET DOCUMENTAIRE POUR ÇA IRA (1) FIN DE LOUIS DE JOËL POMMERAT." Cena, no. 29 (December 4, 2019): 24–32. http://dx.doi.org/10.22456/2236-3254.97625.

Full text
Abstract:
Cet article propose une description et une théorisation du travail dramaturgique réalisé par Marion Boudier aux côtés de l’auteur-metteur en scène Joël Pommerat pour la création de Ça ira (1) Fin de Louis (créé en 2015 et présenté à la Mostra Internacional de Teatro de São Paulo en 2016). Comment travailler à partir des archives de la Révolution française pour accompagner un auteur-metteur en scène qui écrit ses textes avec la scène pendant les répétitions ? Marion Boudier présente ce qu’elle nomme une « dramaturgie prospective et documentaire ». Cet accompagnement de l’écriture se distingue des pratiques classi- ques de la dramaturgie. En effet, pour entrer en écriture, Joël Pommerat a dirigé ses comédiens dans des improvisations longuement préparées et nourries par une importante documentation historique : plutôt que d’éclairer un texte préalable en vue de son passage à la scène, le travail dramaturgi- que consiste alors, dans ce cas, à propo- ser une matière documentaire pertinente pour le sujet choisi et potentiellement riche pour le théâtre, puis à réagir à ses évolutions scéniques. Ainsi cette dramaturgie est une sorte d’enquête, menée au service de l’auteur-metteur en scène et de ses comé- diens tout au long du processus de création.Mots-clésDramaturgie. Prospection. Documentation (archive). Ecriture de plateau. Révolution Française.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Geiser, Marie. "Documentologie théâtrale : l’application d’un concept intégral de gestion et d’animation des collections théâtrales." Documentation et bibliothèques 21, no. 4 (January 10, 2019): 203–13. http://dx.doi.org/10.7202/1055383ar.

Full text
Abstract:
Les exigences de la recherche théâtrale, l’avènement des mass-media et la spécialisation accrue des fonctions reliées à l’organisation et à l’exploitation des collections théâtrales ont favorisé l’intégration des ressources documentaires issues de ou portant sur le spectacle théâtral et l’implantation d’une nouvelle technique d’analyse particulière à la documentation théâtrale. Cet article tente de cerner le développement et l’état actuel de ces collections, de définir l’objet de la documentologie théâtrale, les fonctions, la nature, les techniques de collecte, de conservation, de traitement, de diffusion et d’animation des fonds de documentation théâtrale.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
11

Lavoie, Pierre, and Anton Wagner. "Pour suivre le théâtre au Québec: les ressources documentaires." Canadian Theatre Review 44 (September 1985): 139–40. http://dx.doi.org/10.3138/ctr.44.019.

Full text
Abstract:
Pierre Lavoie’s Pour suivre le théâtre au Québec: les ressources documentaires is both an extremely useful and timely publication. Lavoie’s annotated bibliography of print and audiovisual sources pertaining to theatre production and dramatic writing in Quebec will not only further stimulate the already impressive ongoing theatre history research within that province; it will also greatly facilitate research on Québécois theatre and drama in English Canada and thus contribute to the dialogue now beginning between our two main theatrical cultures.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
12

Pupo, Maria Lúcia de Souza Barros. "Teatros documentários." Sala Preta 20, no. 1 (August 13, 2020): 220–28. http://dx.doi.org/10.11606/issn.2238-3867.v20i1p220-228.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
13

Hayne, David M. "Pierre Lavoie. Pour suivre le théâtre au Québec: les ressources documentaires." Theatre Research in Canada 6, no. 2 (January 1985): 211–14. http://dx.doi.org/10.3138/tric.6.2.211.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
14

Mensah, Ayoko. "Elf, la Pompe d'Afrique, un « documentaire théâtral » explosif." Africultures 66, no. 1 (2006): 183. http://dx.doi.org/10.3917/afcul.066.0183.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
15

Favre-Brun, Aurélie, and Livio De Luca. "De l'acquisition 3D à la réalité augmentée : le cas de l'église de la chartreuse pontificale de Villeneuve-lès-Avignon (Gard)." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 196 (April 15, 2014): 52–58. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2011.37.

Full text
Abstract:
La chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon (Gard), fondée au XIVème siècle par le pape Innocent VI, a subi de nombreux bouleversements tout au long de son existence, à l'image de son église. Construite en plusieurs temps, elle a atteint son apogée au XVIIIème siècle, avant d'être vendue puis divisée en lots et occupée par la population pauvre locale. Le XXème siècle marque sa renaissance à travers les expropriations et les restaurations. Elle est aujourd'hui un site touristique et un lieu de résidence pour artistes. Dans le cadre du programme 3D[Monuments] piloté par le Ministère de la Culture et de la Communication, l'église a été le théâtre de campagnes de relevés numériques et photographiques visant à reconstruire en 3D son état actuel. Une restitution hypothétique de son état postrévolutionnaire, basée sur les nombreuses et diverses sources documentaires, a également été proposée. Une base de données contenant la documentation liée aux objets 3D a été mise en place. L'élaboration de la maquette 3D a conduit l'équipe à s'interroger sur la fiabilité des informations transmises par les sources documentaires. La chartreuse a ainsi été choisie comme terrain d'expérimentation privilégié pour l'étude de l'incertitude des données documentaires réalisée dans le cadre d'une thèse de doctorat.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
16

Hamidi-Kim, Bérénice. "Post-Political Theatre versus the Theatre of Political Struggle." New Theatre Quarterly 24, no. 1 (January 30, 2008): 41–50. http://dx.doi.org/10.1017/s0266464x08000043.

Full text
Abstract:
In this article Bérénice Hamidi-Kim tests the hypothesis that two conflicting interpretations of the notion of ‘political theatre’ exist on the French stage today. She suggests that each is based on a specific ideology stemming from a specific conception of history and policy, which results in a legitimation of the theatre and of artists both in the theatrical field and in society at large. One, which she calls ‘post-political theatre’, seems to proceed from a radical anthropological and political pessimism, and has deliberately severed all links with all previous forms of political theatre and given up any revolutionary ambitions. The other, which she calls ‘political-struggle theatre’, proudly embraces the legacy of the earlier forms of revolutionary political theatre – the epic form of documentary theatre in particular – and is attempting to revive the political ambition of contributing to a comprehensive, coherent critical project, based on the assumption that theatre is a preparatory school for reality and for political action. Bérénice Hamidi-Kim's doctoral thesis was entitled ‘The Cities of Political Theatre in France from 1989 to 2007’. She is also author of ‘Quelle place politique et culturelle pour le cadre de l'Etat-Nation dans le théâtre de gauche français?’ in the e-review Sens Public (2006), and of ‘Théâtre populaire, immigration, intégration, et identité nationale’, forthcoming in the February 2008 issue of Etudes Théâtrales.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
17

Giacomazzi, Enzo. "Hervé Guay and Sara Thibault (dir.), L’interprétation du réel – Théâtres documentaires au Québec." Theatre Research in Canada 43, no. 2 (October 1, 2022): 324–27. http://dx.doi.org/10.3138/tric.43.2.b02.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
18

HAZOU, RAND T. "Hypermediacy and credibility in documentary theatre: The craft of make-believe in Théâtre du Soleil’s Le Dernier Caravansérail (2005)." Studies in Theatre and Performance 31, no. 3 (October 6, 2011): 293–304. http://dx.doi.org/10.1386/stp.31.3.293_1.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
19

Brueton, Joanne. "An interview with Amos Gitai on House." Francosphères 12, no. 2 (December 22, 2023): 159–76. http://dx.doi.org/10.3828/franc.2023.12.

Full text
Abstract:
When the Lebanese playwright Wajdi Mouawad invited Israeli filmmaker Amos Gitai to stage his documentary trilogy House (1980, 1998, 2005) at the Théâtre national de la Colline in 2023, geopolitical animosities made way for artistic solidarities. In this article and interview, I explore how Gitai’s play critiques the violent logics of home and homelands, exploring how a commandeered house in West Jerusalem plays host to the multidirectional memory of violent Jewish and Palestinian erasure. Stones become metonyms of the Israel–Palestine conflict: as they are quarried, chiselled, split, cemented, and erected, they testify to the construction of homes that also become tools of destruction, expulsion, and mutual ontological violence (Kotef, 2020). Drawing on an interview I conducted with Gitai in July 2023, and his Collège de France lectures from 2018 to 2019, I read his archaeological journey into the remains of this Arab-Jewish house as a call to hospitality (Derrida, 1997): troubling the subject positions of host and hostage that both underpin and impede a ‘chez soi’.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
20

Mazzoleni, Elena. "Les fourberies de la Foire : une révolution sociopolitique et théâtrale." Romanica Wratislaviensia 67 (July 23, 2020): 159–69. http://dx.doi.org/10.19195/0557-2665.67.12.

Full text
Abstract:
Between the 17th and 19th centuries, the competition between the official Parisian theatres and the popular trestles, such as the lodges of the fairs and the stages of the Boulevard, contributed to the development of an experimental dramaturgy characterised by theatrical crossing and the primacy of the actor’s gesture. To circumvent the prohibitions imposed by the Comédie-Française and the Opera, the impresarios of the Fair elaborate dramaturgical strategies full of invention, based on shows with simple units suitable for the combination of different genres. This theatre is thus able to develop into a stable artistic system, while remaining in a context of marginality and uncertainty; and to inspire some twentieth-century theories on the actor’s body, such as those of Edward Gordon Craig and Jacques Copeau. Focused on documentary archive evidence, this paper aims to bring out the main aspects of the unofficial repertoires, which turn out to be places of socio-political confrontation and, at the same time, systems of propagation of aesthetic reforms.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
21

Aliverti, Maria Ines. "Major Portraits and Minor Series in Eignteenth-Century Theatrical Portraiture." Theatre Research International 22, no. 3 (1997): 234–54. http://dx.doi.org/10.1017/s030788330001703x.

Full text
Abstract:
In recent years, eighteenth-century actors' portraits have deservedly received growing attention from both art and theatre historians. For its extent, variety and quality, for its social and aesthetic implications, eighteenth-century theatrical portraiture demands a refined theoretical approach: it has helped to create an interdisciplinary field where new methods in dealing with theatre iconography have been profitably deployed. English and American scholars have contributed to develop this field in a specific way, devoting single studies and monographs to portraits of actors. In spite of the importance of French theatrical portraiture, French contributions are less significant. In most cases theatrical portraits are considered exclusively by art historians, and in the context of catalogues or monographs on a single painter. In France the stage portrait is often undervalued: it is relegated to a pictorial genre considered as inferior (tableaux de théâtre), or it is thought to derive from a disreputable theatricalization of history painting; in any case there has been a real difficulty in submitting these images to critical and specific investigation. In short, even if a new approach to theatrical iconography prevails over the strict utilitarianism of the theatre historians, who—in the best cases—sought in actors' portraits only documentary evidence of acting practice, costume or set design, more work has to be done by art historians, to accord theatrical images the independent status of an iconographic text.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
22

Leroy, Séverine. "Le documentaire radiophonique : espace de construction d’une mémoire du théâtre ?" Revue Sciences/Lettres, no. 5 (October 2, 2017). http://dx.doi.org/10.4000/rsl.1237.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
23

Bisiaux, Lîlâ. "Nouvelles écritures dramatiques au Mexique : les politicités du théâtre documentaire." IdeAs, no. 21 (March 1, 2023). http://dx.doi.org/10.4000/ideas.14748.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
24

Wind, Priscilla. "L’art du reenactment chez Milo Rau." Intermédialités, no. 28-29 (September 20, 2017). http://dx.doi.org/10.7202/1041080ar.

Full text
Abstract:
En 2007, le metteur en scène suisse Milo Rau crée l’International Institute for Political Murder, qui développe une nouvelle esthétique du théâtre documentaire comme art politique basée sur le reenactment. Ces spectacles reproduisent des moments marquants des dernières décennies pouvant susciter une prise de conscience politique, par exemple dans Les derniers jours des Ceauşescu, La déclaration de Breivik ou encore Hate Radio, la reproduction d’une émission de radio de propagande hutue durant le génocide rwandais. L’IIPM propose un travail sur l’intermédialité et sur le témoignage à travers les acteurs qui force le spectateur à réfléchir sur la manipulation des médias, sur la place accordée à la compassion et au conflit dans notre monde contemporain. Ces spectacles soulèvent la question du devoir de mémoire et du travail de deuil : dans quelle mesure le reenactment permet-il de repenser l’effet cathartique aujourd’hui ?
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
25

Suter, Patrick. "Théâtres documentaires." Acta Juin 2020 21, no. 6 (June 22, 2020). http://dx.doi.org/10.58282/acta.12992.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
26

Urban, Marie. "La transculturalité dans les pratiques documentaires germanophones à l’exemple du "théâtre postmigrant"." Trajectoires, no. 14 (June 27, 2021). http://dx.doi.org/10.4000/trajectoires.6355.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
27

Mélon, Marc-Emmanuel. "Projections photographiques et cinéma des premiers temps : La Houillère de Gustave Marissiaux et les origines du cinéma minier." Intermédialités, no. 24-25 (December 7, 2015). http://dx.doi.org/10.7202/1034156ar.

Full text
Abstract:
L’analyse comparée d’un spectacle photographique de Gustave Marissiaux intitulé La Houillère (1905) et d’un film produit par Pathé la même année et consacré à l’univers minier (Au pays noir, de Lucien Nonguet et Ferdinand Zecca) montre non seulement que le clivage des supports de projection correspond nettement à un clivage social, mais aussi que ce clivage est esthétique : le réalisme photographique du documentaire industriel est aux antipodes du réalisme social – mais théâtral – du drame cinématographique. Néanmoins, ce constat permet de revoir l’histoire du cinéma minier des premiers temps (jusqu’à Germinal d’André Capellani, 1913) comme une intégration progressive du réalisme photographique et du réalisme social.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
28

Zenker, Kathrin-Julie. "GUAY, Hervé et Sara THIBAULT (dir.), « L’interprétation du réel : théâtres documentaires au Québec », Montréal, Nota Bene, « Études Culturelles », 2019, 319 p." Percées: Explorations en arts vivants, no. 5 (2021). http://dx.doi.org/10.7202/1097086ar.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
29

Jekanowski, Rachel Webb. "Fuelling the Nation: Imaginaries of Western Oil in Canadian Nontheatrical Film." Canadian Journal of Communication 43, no. 1 (March 15, 2018). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2018v43n1a3290.

Full text
Abstract:
Background Canadian nontheatrical cinema has historically positioned natural resource extraction as intrinsic to the country’s economic development and national identity. During the 1940s and 1950s in particular with the discovery of Alberta’s vast oil reserves, industrial and documentary films about oil extraction associated petroleum with nation-building and modernization.Analysis This article examines The Story of Oil (1946, produced by the National Film Board of Canada), A Mile Below the Wheat (1949, sponsored by Imperial Oil), and Underground East (1953, sponsored by Imperial Oil) as examples of such “petro-films” following the oil booms in Turner Valley and Leduc, Alberta.Conclusion and implications The author demonstrates how these texts sought to position Western oil development in relation to contemporaneous resource industries, namely wheat agriculture and ranching. These films leveraged such comparisons to other regional “fuels” to situate petroleum within pre-existing national imaginaries about Canada’s twentieth-century resource economy, and normalize the oil industry’s land-use practices and transportation infrastructures like pipelines.Contexte Historiquement, le cinéma canadien non théâtral a établi un lien intrinsèque entre l’extraction des ressources naturelles, le développement économique, et l’identité nationale du pays. Durant les années 1940 et 1950, en particulier, avec la découverte des vastes réserves de pétrole de l’Alberta, les films documentaires et industriels sur l’extraction ont associé pétrole, modernisation et construction de la nation.Analyse Cet article traite des films The Story of Oil (1946, financé par l’Office Nationale du Film du Canada), A Mile Below the Wheat (1949, financé par l’Impériale), ainsi qu’Underground East (1953, financé par l’Impériale) comme représentatifs de ces « pétro-films » qui ont suivi l’essor des industries pétrolières de Turner Valley et Leduc, Alberta.Conclusion et implications L’auteur démontre comment ces textes ont cherché à associer le développement du pétrole dans l’Ouest avec les industries contemporaines du secteur primaire : agriculture du blé et élevage. Cette comparaison avec d’autres « carburants » régionaux a permis de situer le pétrole à l’intérieur d’un imaginaire national préexistant, construit autour de l’économie canadienne des ressources primaires au vingtième siècle. Elle contribue à normaliser les pratiques d’utilisation du territoire par les industries pétrolières, et leurs infrastructures de transport comme les pipelines.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
30

Salzbrunn, Monika. "Artivisme." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.091.

Full text
Abstract:
Artivisme est un néologisme composé des mots art et activisme. Il concerne l’engagement social et politique d’artistes militants (Lemoine et Ouardi 2010) mais aussi l’art utilisé par des citoyen.ne.s comme moyen d’expression politique (Salzbrunn 2014, 2015 ; Malzacher 2014 : 14 ; Mouffe 2014). La distinction qui porte sur la formation initiale est davantage analytique qu’empirique dans la mesure où la définition d’artistes ou d’œuvres d’art en lien avec une formation institutionnelle (hautes écoles d’art) est aujourd’hui mise en question : Le succès planétaire d’artistes autodidactes engagés comme le photographe français JR montrent qu’on peut acquérir une reconnaissance en tant qu’artiste sans avoir été formé dans une école d’art. De plus, la différence entre l’engagement politique des artistes et leurs œuvres au sens propre est de plus en plus difficile à saisir (Roussel 2006 ; Dufournet et al. 2007). Sur le plan conceptuel, les recherches sur l’artivisme remettent en question la distinction entre l’art considéré comme travail et l’art pour l’art, discutée entre autres par Jacques Rancière dans « Le partage du sensible. Esthétique et politique » : « Produire unit à l’acte de fabriquer celui de mettre au jour, de définir un rapport nouveau entre le faire et le voir. L’art anticipe le travail parce qu’il en réalise le principe : la transformation de la matière sensible en présentation à soi de la communauté » (Rancière 2000 : 71). Les expressions artistiques couvrent un très large panel, allant de l’art plastique et mural, en passant par le graffiti, la bande dessinée, la musique, le flash mobs, le théâtre, à l’invention de nouvelles formes d’expression (Concept Store #3, 2010). L’artivisme actuel, notamment les performances, trouvent leurs racines dans d’autres courants artistiques expérimentaux développés dans les années 1960, notamment le théâtre de l’opprimé d’Agosto Boal, le situationnisme (Debord 1967), le fluxus (http://georgemaciunas.com/). Certains remontent encore plus loin vers le surréalisme et le dadaïsme auxquels l’Internationale situationniste (1958-1969) se réfère afin de pousser la création libre encore plus loin. Tout comme le mouvement situationniste cherchait à créer des situations (1967) pour changer la situation et déstabiliser le public (Lemoine et Ouardiri 2010), et que le théâtre de l’opprimé (Boal 1996) pratiquait le théâtre comme thérapie, l’artivisme contemporain vise à éveiller les consciences afin que les spectateurs sortent de leur « inertie supposée » et prennent position (Lemoine et Ouardi 2010 ; pour les transformations dans et de l’espace urbain voir aussi Schmitz 2015 ; Salzbrunn 2011). Ainsi, les mouvements politiques récents comme Occupy Wallstreet (Graeber 2012) ou La nuit debout (Les Temps Modernes, 2016/05, no. 691 ; Vacarme 2016/03, no. 76) ont occupé l’espace publique de façon créative, se servant de la mascarade et du détournement (de situations, notamment de l’état d’urgence et de l’interdiction de rassemblement), afin d’inciter les passants à s’exprimer et à participer (Bishop 2012). D’autres courants comme les Femen, mouvement féministe translocal, ont eu recours à des performances spectaculaires dans l’espace public ou faisant irruption au cours de rituels religieux ou politiques (Femen 2015). Si ces moyens d’action performatifs au sein du politique étaient largement employés par les courants politiques de gauche (Butler et Athanasiou 2013), l’extrême-droite les emploie également, comme le mouvement identitaire qui a protesté par des actions coup de poing contre les réfugiés dans les Alpes françaises en hiver 2018 (https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/04/30/militants-identitaires-dans-les-alpes-les-autorites-denoncent-une-operation-de-communication_5292856_1653578.html). Les thèmes politiques abordés se situent néanmoins majoritairement à gauche de l’échiquier politique : mouvement zapatiste, LGBTqueer, lutte anti-capitaliste, antifasciste et pro-refugiés, (afro-/latino-) féminismes (de Lima Costa 2012), mouvement contre l’exclusion des personnes à mobilité réduite, protestation contre la gentrification et la dépossession de l’espace urbain qui s’opère en faveur des touristes et spéculateurs immobiliers et qui va à l’encontre des habitants (Youkhana 2014 ; Pisanello 2017), mouvement d’occupation d’espace, de squat et de centres sociaux auto-gérés, lutte créative en faveur de nouvelles formes de vie commune comme dans la ZAD (Zone à défendre) contre l’aéroport de Nantes etc. (Rancière 2017 : 65-73). Si ces luttes s’inscrivent dans une réflexion critique générale sur les conséquences de la glocalisation, elles se concentrent parfois sur l’amélioration de l’espace local, voire micro-local (Lindgaard 2005), par exemple en créant une convivialité (Caillé et al. 2013) ou des espaces de « guerilla gardening » (mouvement de jardinage urbain comme acte politique) au sein d’une ville. Les « commonistes » qui s’occupent de biens communs et développent les créations par soi-même (DIY – Do it yourself) à travers des FabLabs (laboratoires de fabrication) s’inscrivent également dans cette philosophie en mettant en question de façon créative le rapport entre production et consommation (Baier et al. 2013). Enfin, les mouvements actuels ont largement recours aux dernières technologies d’information et de diffusion, pendant le processus de création et pendant la circulation des œuvres, des images et des témoignages (Salzbrunn et al. 2015). Plus radicalement encore, les hacktivistes interviennent sur des sites web en les détournant et en les transformant. Dans certains endroits, l’humour occupe une place centrale au sein de ces activités artistiques, que ce soit dans le recours aux moyens de style carnavalesques (Cohen 1993), en réinventant le carnaval (Salzbrunn 2014) ou encore en cherchant à créer une ambiance politico-festive réenchantente, assurant un moment de joie et de partage heureux pour les participants. Betz (2016) a traité ce dernier aspect en analysant notamment des « Schnippeldiskos », discos organisés par le mouvement slow food jeunesse qui prennent la forme d’une séance joyeuse de coupage de légumes destinées à une soupe partagée, un moment de « protestation joyeuse », une « forme hybride de désobéissance collective ». Ces nouvelles formes d’interaction entre art, activisme et politique appellent au développement de méthodes de recherches anthropologiques inédites. Ainsi, l’ethnographie est devenue multi-sensorielle (Pink 2009), attentive au toucher, aux parfums, au goût, aux sensations des chercheur.e.s et des personnes impliquées dans l’action artivistique. L’observation participante devient plus radicale sous forme d’apprentissage (Downey et al. 2015). Enfin, les anthropologues qui travaillent sur l’artivisme ont non seulement recours à de nouvelles méthodes, mais aussi à de formes inédites de restitution de leurs recherches, visant notamment à dépasser le centrage sur le texte (Schneider et Wright 2006) en tournant des films documentaires, créant des bandes dessinées (www.erccomics.com), discutant avec les artivistes à travers blogs (www.erc-artivism.ch), ou interagissant à travers des performances comme « Rawson’s Boat », conduite par le Nigérian Jelili Akiku en mai 2018 au Musée d’Acquitaine de Bordeaux.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
31

Gagné, Natacha. "Anthropologie et histoire." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.060.

Full text
Abstract:
On a longtemps vu l’histoire et l’anthropologie comme deux disciplines très distinctes n’ayant pas grand-chose en partage. Jusqu’au début du XXe siècle, l’histoire fut essentiellement celle des « civilisés », des Européens et donc des colonisateurs. Si les colonisés n’étaient pas complètement absents du tableau, ils étaient, au mieux, des participants mineurs. L’anthropologie, pour sa part, s’est instituée en ayant pour objet la compréhension des populations lointaines, les « petites sociétés », autochtones et colonisées, ces populations vues comme hors du temps et de l’histoire. Cette situation était le produit d’une division traditionnelle (Harkin 2010 : 114) – et coloniale (Naepels 2010 : 878) – du travail entre histoire et anthropologie. Celle-ci se prolongeait dans le choix des méthodes : les historiens travaillaient en archives alors que les anthropologues s’intéressaient aux témoignages oraux et donc, s’adonnaient à l’enquête de terrain. Les deux disciplines divergeaient également quant à la temporalité : « Pour l’histoire, (…) le temps est une sorte de matière première. Les actes s’inscrivent dans le temps, modifient les choses tout autant qu’ils les répètent. (…) Pour l’anthropologue, s’il n’y prend garde, le temps passe en arrière-plan, au profit d’une saisie des phénomènes en synchronie » (Bensa 2010 : 42). Ces distinctions ne sont plus aujourd’hui essentielles, en particulier pour « l’anthropologie historique », champ de recherche dont se revendiquent tant les historiens que les anthropologues, mais il n’en fut pas de tout temps ainsi. Après s’être d’abord intéressés à l’histoire des civilisations dans une perspective évolutionniste et spéculative, au tournant du siècle dernier, les pères de l’anthropologie, tant en France (Émile Durkheim, Marcel Mauss), aux États-Unis (Franz Boas), qu’en Angleterre (Bronislaw Malinowski, Alfred Radcliffe-Brown), prendront fermement leur distance avec cette histoire. Les questions de méthode, comme le développement de l’observation participante, et l’essor de concepts qui devinrent centraux à la discipline tels que « culture » et « fonction » furent déterminants pour sortir de l’idéologie évolutionniste en privilégiant la synchronie plutôt que la diachronie et les généalogies. On se détourna alors des faits uniques pour se concentrer sur ceux qui se répètent (Bensa 2010 : 43). On s’intéressa moins à l’accidentel, à l’individuel pour s’attacher au régulier, au social et au culturel. Sans être nécessairement antihistoriques, ces précepteurs furent largement ahistoriques (Evans-Pritchard 1962 : 172), une exception ayant été Franz Boas – et certains de ses étudiants, tels Robert Lowie ou Melville J. Herskovits – avec son intérêt pour les contacts culturels et les particularismes historiques. Du côté de l’histoire, on priorisait la politique, l’événement et les grands hommes, ce qui donnait lieu à des récits plutôt factuels et athéoriques (Krech 1991 : 349) basés sur les événements « vrais » et uniques qui se démarquaient de la vie « ordinaire ». Les premiers essais pour réformer l’histoire eurent lieu en France, du côté des historiens qui seront associés aux « Annales », un nom qui réfère à la fois à une revue scientifique fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre et à une École d’historiens français qui renouvela la façon de penser et d’écrire l’histoire, en particulier après la Seconde Guerre mondiale (Krech 1991; Schöttler 2010). L’anthropologie et la sociologie naissantes suscitèrent alors l’intérêt chez ce groupe d’historiens à cause de la variété de leurs domaines d’enquête, mais également par leur capacité à enrichir une histoire qui n’est plus conçue comme un tableau ou un simple inventaire. Les fondateurs de la nouvelle École française des Annales décrivent leur approche comme une « histoire totale », expression qui renvoie à l’idée de totalité développée par les durkheimiens, mais également à l’idée de synthèse du philosophe et historien Henry Berr (Schöttler 2010: 34-37). L’histoire fut dès lors envisagée comme une science sociale à part entière, s’intéressant aux tendances sociales qui orientent les singularités. L’ouvrage fondateur de Marc Bloch, Les rois thaumaturges (1983 [1924]), pose les jalons de ce dépassement du conjoncturel. Il utilise notamment la comparaison avec d’autres formes d’expériences humaines décrites notamment dans Le Rameau d’Or (1998 [1924; 1890 pour l’édition originale en anglais]) de James G. Frazer et explore le folklore européen pour dévoiler les arcanes religieux du pouvoir royal en France et en Angleterre (Bensa 2010; Goody 1997). Il s’agit alors de faire l’histoire des « mentalités », notion qui se rapproche de celle de « représentation collective » chère à Durkheim et Mauss (sur ce rapprochement entre les deux notions et la critique qui en a été faite, voir Lloyd 1994). Les travaux de la deuxième génération des historiens des Annales, marqués par la publication de l’ouvrage de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II en 1949 et de son arrivée en 1956 à la direction de la revue, peuvent encore une fois mieux se comprendre dans l’horizon du dialogue avec l’anthropologie, d’une part, et avec les area studiesqui se développèrent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, de l’autre (Braudel 1958). Le projet est de rapporter « la spécificité des acteurs singuliers, des dates et des événements à des considérations plus vastes sur la transformation lente des mœurs et des représentations. Le travail ne consiste pas seulement à capter au projet de l’histoire des rubriques chères à l’anthropologie, mais aussi à caractériser une époque [et une région] par sa façon de percevoir et de penser le monde » (Bensa 2010 : 46). Il s’agit alors de faire l’histoire des structures, des conjonctures et des mentalités (Schöttler 2010 : 38). Les travaux de cette deuxième génération des Annales s’inscrivent dans un vif débat avec l’anthropologie structuraliste de Claude Lévi-Strauss. Si tant Braudel que Lévi-Strauss voulaient considérer les choses de façon globale, Lévi-Strauss situait la globalité dans un temps des sociétés des origines, comme si tout s’était joué au départ et comme si l’histoire n’en serait qu’un développement insignifiant. Pour sa part, Braudel, qui s’intéressait à l’histoire sérielle et à la longue durée, situait plutôt la globalité dans un passé qui sert à comprendre le présent et, jusqu’à un certain point, à prévoir ce qui peut se passer dans le futur. Ce qui constitue le fond de leur opposition est que l’un s’intéresse à l’histoire immobile alors que l’autre s’intéresse à l’histoire de longue durée, soit l’histoire quasi immobile selon laquelle, derrière les apparences de la reproduction à l’identique, se produisent toujours des changements, même très minimes. Dans les deux cas, l’ « événementiel » ou ce qui se passe à la « surface » sont à l’opposé de leur intérêt pour la structure et la profondeur, même si ces dernières ne sont pas saisies de la même façon. Pour Braudel, la structure est pleinement dans l’histoire ; elle est réalité concrète et observable qui se décèle notamment dans les réseaux de relations, de marchandises et de capitaux qui se déploient dans l’espace et qui commandent les autres faits dans la longue durée (Dosse 1986 : 89). Les travaux de Braudel et son concept d’ « économie-monde » inspireront plusieurs anthropologues dont un Marshall Sahlins et un Jonathan Friedman à partir du tournant des années 1980. Pour Lévi-Strauss, la structure profonde, celle qui correspond aux enceintes mentales humaines, « ne s’assimile pas à la structure empirique, mais aux modèles construits à partir de celle-ci » (Dosse 1986 : 85). Elle est donc hors de l’histoire. Comme le rappelait François Hartog (2014 [2004] : 287), Lévi-Strauss a souvent dit « rien ne m’intéresse plus que l’histoire. Et depuis fort longtemps! » (1988 : 168; voir d’ailleurs notamment Lévi-Strauss 1958, 1983), tout en ajoutant « l’histoire mène à tout, mais à condition d’en sortir » (Lévi-Strauss 1962 : 348) ! Parallèlement à l’entreprise déhistoricisante de Lévi-Strauss, d’autres anthropologues insistent au contraire à la même époque sur l’importance de réinsérer les institutions étudiées dans le mouvement du temps. Ainsi, Edward E. Evans-Pritchard, dans sa célèbre conférence Marett de 1950 qui sera publiée en 1962 sous le titre « Anthropology and history », dénonce le fait que les généralisations en anthropologie autour des structures sociales, de la religion, de la parenté soient devenues tellement généralisées qu’elles perdent toute valeur. Il insiste sur la nécessité de faire ressortir le caractère unique de toute formation sociale. C’est pour cette raison qu’il souligne l’importance de l’histoire pour l’anthropologie, non pas comme succession d’événements, mais comme liens entre eux dans un contexte où on s’intéresse aux mouvements de masse et aux grands changements sociaux. En invitant notamment les anthropologues à faire un usage critique des sources documentaires et à une prise en considération des traditions orales pour comprendre le passé et donc la nature des institutions étudiées, Evans-Pritchard (1962 : 189) en appelle à une combinaison des points de vue historique et fonctionnaliste. Il faut s’intéresser à l’histoire pour éclairer le présent et comment les institutions en sont venues à être ce qu’elles sont. Les deux disciplines auraient donc été pour lui indissociables (Evans-Pritchard 1962 : 191). Au milieu du XXe siècle, d’autres anthropologues s’intéressaient aux changements sociaux et à une conception dynamique des situations sociales étudiées, ce qui entraîna un intérêt pour l’histoire, tels que ceux de l’École de Manchester, Max Gluckman (1940) en tête. En France, inspiré notamment par ce dernier, Georges Balandier (1951) insista sur la nécessité de penser dans une perspective historique les situations sociales rencontrées par les anthropologues, ce qui inaugura l’étude des situations coloniales puis postcoloniales, mais aussi de l’urbanisation et du développement. Cette importance accordée à l’histoire se retrouva chez les anthropologues africanistes de la génération suivante tels que Jean Bazin, Michel Izard et Emmanuel Terray (Naepels 2010 : 876). Le dialogue entre anthropologie et histoire s’est développé vers la même époque aux États-Unis. Après le passage de l’Indian Claims Commission Act en 1946, qui établit une commission chargée d’examiner les revendications à l’encontre de l’État américain en vue de compensations financières pour des territoires perdus par les nations autochtones à la suite de la violation de traités fédéraux, on assista au développement d’un nouveau champ de recherche, l’ethnohistoire, qui se dota d’une revue en 1954, Ethnohistory. Ce nouveau champ fut surtout investi par des anthropologues qui se familiarisèrent avec les techniques de l’historiographie. La recherche, du moins à ses débuts, avait une orientation empirique et pragmatique puisque les chercheurs étaient amenés à témoigner au tribunal pour ou contre les revendications autochtones (Harkin 2010). Les ethnohistoriens apprirent d’ailleurs à ce moment à travailler pour et avec les autochtones. Les recherches visaient une compréhension plus juste et plus holiste de l’histoire des peuples autochtones et des changements dont ils firent l’expérience. Elles ne manquèrent cependant pas de provoquer un certain scepticisme parmi les anthropologues « de terrain » pour qui rien ne valait la réalité du contact et les sources orales et pour qui les archives, parce qu’étant celles du colonisateur, étaient truffées de mensonges et d’incompréhensions (Trigger 1982 : 5). Ce scepticisme s’estompa à mesure que l’on prit conscience de l’importance d’une compréhension du contexte historique et de l’histoire coloniale plus générale pour pouvoir faire sens des données ethnologiques et archéologiques. L’ethnohistoire a particulièrement fleuri en Amérique du Nord, mais très peu en Europe (Harkin 2010; Trigger 1982). On retrouve une tradition importante d’ethnohistoriens au Québec, qu’on pense aux Bruce Trigger, Toby Morantz, Rémi Savard, François Trudel, Sylvie Vincent. L’idée est de combiner des données d’archives et des données archéologiques avec l’abondante ethnographie. Il s’agit également de prendre au sérieux l’histoire ou la tradition orale et de confronter les analyses historiques à l’interprétation qu’ont les acteurs de l’histoire coloniale et de son impact sur leurs vies. La perspective se fit de plus en plus émique au fil du temps, une attention de plus en plus grande étant portée aux sujets. Le champ de recherche attira graduellement plus d’historiens. La fin des années 1960 fut le moment de la grande rencontre entre l’anthropologie et l’histoire avec la naissance, en France, de l’« anthropologie historique » ou « nouvelle histoire » et, aux États-Unis, de la « New Cutural History ». L’attention passa des structures et des processus aux cultures et aux expériences de vie des gens ordinaires. La troisième génération des Annales fut au cœur de ce rapprochement : tout en prenant ses distances avec la « religion structuraliste » (Burguière 1999), la fascination pour l’anthropologie était toujours présente, produisant un déplacement d’une histoire économique et démographique vers une histoire culturelle et ethnographique. Burguière (1999) décrivait cette histoire comme celle des comportements et des habitudes, marquant un retour au concept de « mentalité » de Bloch. Les inspirations pour élargir le champ des problèmes posés furent multiples, en particulier dans les champs de l’anthropologie de l’imaginaire et de l’idéologique, de la parenté et des mythes (pensons aux travaux de Louis Dumont et de Maurice Godelier, de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier). Quant à la méthode, la description dense mise en avant par Clifford Geertz (1973), la microhistoire dans les traces de Carlo Ginzburg (1983) et l’histoire comparée des cultures sous l’influence de Jack Goody (1979 [1977]) permirent un retour de l’événement et du sujet, une attention aux détails qui rejoignit celle qu’y accordait l’ethnographie, une conception plus dynamique des rapports sociaux et une réinterrogation des généralisations sur le long terme (Bensa 2010 : 49 ; Schmitt 2008). Aux États-Unis, la « New Culturel History » qui s’inscrit dans les mêmes tendances inclut les travaux d’historiens comme Robert Darnon, Natalie Zemon Davis, Dominick La Capra (Iggers 1997; Krech 1991; Harkin 2010). L’association de l’histoire et de l’anthropologie est souvent vue comme ayant été pratiquée de manière exemplaire par Nathan Wachtel, historien au sens plein du terme, mais également formé à l’anthropologie, ayant suivi les séminaires de Claude Lévi-Strauss et de Maurice Godelier (Poloni-Simard et Bernand 2014 : 7). Son ouvrage La Vision des vaincus : les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole 1530-1570 qui parut en 1971 est le résultat d’un va-et-vient entre passé et présent, la combinaison d’un travail en archives avec des matériaux peu exploités jusque-là, comme les archives des juges de l’Inquisition et les archives administratives coloniales, et de l’enquête de terrain ethnographique. Cet ouvrage met particulièrement en valeur la capacité d’agir des Autochtones dans leur rapport avec les institutions et la culture du colonisateur. Pour se faire, il appliqua la méthode régressive mise en avant par Marc Bloch, laquelle consiste à « lire l’histoire à rebours », c’est-à-dire à « aller du mieux au moins bien connu » (Bloch 1931 : XII). Du côté des anthropologues, l’anthropologie historique est un champ de recherche en effervescence depuis les années 1980 (voir Goody 1997 et Naepels 2010 pour une recension des principaux travaux). Ce renouveau prit son essor notamment en réponse aux critiques à propos de l’essentialisme, du culturalisme, du primitivisme et de l’ahistoricisme (voir Fabian 2006 [1983]; Thomas 1989; Douglas 1998) de la discipline anthropologique aux prises avec une « crise de la représentation » (Said 1989) dans un contexte plus large de décolonisation qui l’engagea dans un « tournant réflexif » (Geertz 1973; Clifford et Marcus 1986; Fisher et Marcus 1986). Certains se tournèrent vers l’histoire en quête de nouvelles avenues de recherche pour renouveler la connaissance acquise par l’ethnographie en s’intéressant, d’un point de vue historique, aux dynamiques sociales internes, aux régimes d’historicité et aux formes sociales de la mémoire propres aux groupes auprès desquels ils travaillaient (Naepels 2010 : 877). Les anthropologues océanistes participèrent grandement à ce renouveau en discutant de la nécessité et des possibilités d’une anthropologie historiquement située (Biersack 1991; Barofsky 2000; Merle et Naepels 2003) et par la publication de plusieurs monographies portant en particulier sur la période des premiers contacts entre sociétés autochtones et Européens et les débuts de la période coloniale (entre autres, Dening 1980; Sahlins 1981, 1985; Valeri 1985; Thomas 1990). L’ouvrage maintenant classique de Marshall Sahlins, Islands of History (1985), suscita des débats vigoureux qui marquèrent l’histoire de la discipline anthropologique à propos du relativisme en anthropologie, de l’anthropologie comme acteur historique, de l’autorité ethnographique, de la critique des sources archivistiques, des conflits d’interprétation et du traitement de la capacité d’agir des populations autochtones au moment des premiers contacts avec les Européens et, plus largement, dans l’histoire (pour une synthèse, voir Kuper 2000). Pour ce qui est de la situation coloniale, le 50e anniversaire de la publication du texte fondateur de Balandier de 1951, au début des années 2000, fut l’occasion de rétablir, approfondir et, dans certains cas, renouveler le dialogue non seulement entre anthropologues et historiens, mais également, entre chercheurs français et américains. Les nouvelles études coloniales qui sont en plein essor invitent à une analyse méticuleuse des situations coloniales d’un point de vue local de façon à en révéler les complexités concrètes. On y insiste aussi sur l’importance de questionner les dichotomies strictes et souvent artificielles entre colonisateur et colonisé, Occident et Orient, Nord et Sud. Une attention est aussi portée aux convergences d’un théâtre colonial à un autre, ce qui donne une nouvelle impulsion aux analyses comparatives des colonisations (Sibeud 2004: 94) ainsi qu’au besoin de varier les échelles d’analyse en établissant des distinctions entre les dimensions coloniale et impériale (Bayart et Bertrand 2006; Cooper et Stoler 1997; Singaravélou 2013; Stoler, McGranahn et Perdue 2007) et en insérant les histoires locales dans les processus de globalisation, notamment économique et financière, comme l’ont par exemple pratiqué les anthropologues Jean et John Comaroff (2010) sur leur terrain sud-africain. Ce « jeu d’échelles », représente un défi important puisqu’il force les analystes à constamment franchir les divisions persistantes entre aires culturelles (Sibeud 2004: 95). Ce renouveau a également stimulé une réflexion déjà amorcée sur l’usage des archives coloniales ainsi que sur le contexte de production et de conservation d’une archive (Naepels 2011; Stoler 2009), mais également sur les legs coloniaux dans les mondes actuels (Bayart et Bertrand 2006; De l’Estoile 2008; Stoler 2016)
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
32

Rice, Kate. "Casualties on the Road to Ethical Authenticity." M/C Journal 16, no. 1 (January 17, 2013). http://dx.doi.org/10.5204/mcj.592.

Full text
Abstract:
On 26 April 2002, in the German city of Erfurt, 19-year-old Robert Steinhäuser entered his former high school with two semi-automatic weapons. He killed the secretary, twelve teachers, two students, and a policeman before a staff member locked him in an empty classroom and he turned his gun on himself (Lemonick). Ten years later, I visited the city with the intention of writing a play about it. This was to be my fifth play based on primary research of an actual event. In previous projects, I had written about personal catastrophes of failed relationships, and reversals of fortune within private community groups. As my experience progressed, I was drawn to events of increasing complexity and seriousness. Now I was dealing with the social catastrophe of violent, deliberate loss of life that had affected the community on a national scale. I had developed a practice of making contact with potential participants, gaining their trust, and conducting interviews. I was interested in truth and authenticity and the ethics of writing about real experiences. My process was informed by the work of theorists Donna Haraway, Zygmunt Bauman and Roy Bhaskar. While embracing postmodern reflexivity, these thinkers nevertheless maintain the existence of a reality that operates independently of social construction (Davies 19). This involves a rejection of a postmodern relativism, in which “unadulterated individualism” (Bauman 2) leaves us free to construct our own worlds with impunity. Instead, we are invited to acknowledge that “we are not in charge of the world” (Haraway 39), and that we are answerable for our relationships within it. I intended to challenge postmodern notions of truth with work that was real rather than relative, authentic rather than constructed. I believed that a personal relationship between me and those who inspired my work was crucial. This relationship would be the ethical foundation from which I could monitor the value of my work and the risk of harm to those involved in the stories I chose to tell. I launched into the Erfurt project intending to follow my established process. But that didn’t happen. I went to Erfurt on the tenth anniversary of the event. I attended an official memorial ceremony at the school, and another service at the church which had been heavily involved in counselling the bereaved. In the evening I saw a theatre production at the Erfurt Theatre entitled Die Würde der deutschen Waffenschränke ist unantastbar (The Dignity of German Weapons Cupboards is Inviolable). The piece, by writer and journalist Roman Grafe, is based on interviews and contemporary reports about this and similar incidents around Germany. My intention had been to make initial contact with people and lay the ground-work for subsequent communication and interviews for my project. However, the whole time I was in Erfurt, I spoke to no one, apart from waiters, shopkeepers and a lonely sight-seeing chimneysweep who cornered me for a conversation in the cathedral. It’s highly likely I couldn’t have done the interviews the way I had planned them anyway. But the point is that, in Erfurt, I decided I wasn’t going to try. The work I had done in the past was always about uncovering an untold story. My drive to investigate and illuminate a story was directly related to how hidden, surprising, and unreachable it was. This was a big part of how I judged the value of what I was doing, despite the inherent inequitable power of the colonizing voice (hooks 343). My previous experience had been that the people I found wanted to speak to me because no one had ever asked them for their story before. I also believed in the value of unearthing a story for an audience who either didn't know about it, or wanted to know more. Neither of these applied in Erfurt. This event attracted enormous media attention. There are dedicated books, documentaries, YouTube shorts, essays, Masters theses, parliamentary reports, inquiries, debates, magazine articles, and newspaper reports. Many people, including survivors, the bereaved, professionals, and Robert Steinhäuser’s parents and friends, had already spoken. Inquiries for more information keep coming. The principal of the school has ring binders full of them and, even after ten years, they continue to stream onto her desk every week (Müller 165). When I was at the official memorial service at the school, I saw reporters and photographers hovering in the crowd, sneaking around to catch moments of grief. I was ashamed to feel that I was one of them. For all my noble aspirations, academic justification and approval by an ethics committee, the sheer volume of interest in this event combined with the ongoing pain of those involved made what I was doing seem grubby. The closest I came to a personal interaction was a pencilled note in the margins of a copy of Für heute reichts (Geipel), a hybrid narrative-style investigation of the event which I borrowed from the library. The copy had been underlined throughout. On page 230, the investigator of the story is warned away by a bereaved lawyer: Ich kann Ihnen im Moment niemanden von den Angehörigen sagen, der bereit wäre, mit Ihnen zu sprechen. (I can’t tell you any of the next of kin at the moment who would be prepared to speak with you.) Written underneath in pencil: Ich hab’s nie ausgesprochen und doch denke ich, ich redete ununterbrochen davon. (I’ve never said it aloud and yet I think I’ve talked about it continuously.) I took this as a warning: those who wanted to speak already had; those who didn’t, wouldn’t. And more importantly, it was painful either way. To comb over this well-mined ground yet again, causing even more pain in the process, seemed unethical to me. The risk of further harm was obvious. The stories that people had told were horrifying. At the centre of each of them: raw, hopeless pain. The testimonials all spiralled into a tunnel of loss, silence, death, and blame. They bristled with the need for community, to have been there, the indignity and pain of not being with their loved ones when they needed them. The painful, horrible, awful truth: there is nothing they could have done. As I sat in the memorial church service in Erfurt, I felt the depth of my own losses yawning inside me and I was almost engulfed with sadness. The vulnerability of my loved ones and my own mortality loomed so large that I had to consciously control myself and pull myself back from the brink. It’s that silent place of grief that Cixous identifies as both aesthetically compelling and ethically fraught (McEvoy 214). It’s the silence where death exists. This is where the people around me had been for ten years. I’ve been taken to that place so many times in the course of researching this event, and it was in the theatre that it was most intense. I sat in the theatre and experienced a verbatim monologue from a bereaved mother, performed by an actress sitting on the edge of the stage, reading aloud from printed sheets of paper. A fifteen minute monologue of how she found out about the shooting, the wait for more news, how her daughter's mobile phone didn't answer, how she found out her daughter had been killed when someone called her to offer condolences, what the days, weeks and months afterwards were like, the celebration of her birthday beside her grave. It was authentic, in that it came directly from the person who had experienced it. The ethical values of the theatre maker were evident in the unedited rawness of the piece and the respect it was given within the production. This theatre piece did exactly what I had thought I wanted do: it opened a real window into what happened. But it wasn’t satisfying to experience. It was just plain awful. What I have come to believe, as an artist wanting to interpret this event with integrity, is that opening this window into grief is not enough. The tunnelling spiral of pain, loss and blame goes nowhere but down. It’s harder to bear because the victims were young, and they were killed in an explosion of violence, at the imposition of a stranger’s will, in a place that was supposed to be safe. But when you strip away the circumstances, the essence of loss is the same, whether your loved one dies of cancer, in a car accident, or a natural disaster. It’s terrible, and it’s real, but it’s not unique to this event. If I was going to be part of a crowd picking over the corpses, then I felt I had to be very clear within myself why I had chosen these ones. I was staying in a monastery where two hundred and sixty-seven people were killed by a bomb while sheltering in the library during World War II. Stories of violent death and loss are everywhere. Feeling the intensity of that loss as though it’s your own isn’t necessarily productive. A few weeks before, I had passed the scene of an accident on the way to school with my daughter. A girl had been hit by a car and seriously injured. The ambulance officers were already there and they had put a cushion under the girl's head, and they were at the ambulance preparing the stretcher. The girl was lying in the middle of the road, alone and crying. As we passed and walked towards the school, girls were running from the front gates to join the expanding fan of onlookers standing there, looking, shaking their heads, agreeing with each other how terrible it was. I wanted to tell them to go away. It highlighted for me the deeply held response to trauma that my parents instilled in me: if there’s nothing you can do to help, then you have no business being there. Standing around watching turned the girl’s pain turned her into a spectacle. It created a bright line between the spectators and the girl, while simultaneously making the spectators feel as though they were part of her story and that they were special for witnessing it. They could go back to class and say: I was there, it was terrible. The comfort seems to be in processing sympathy into a feeling of self-importance at having felt pain that isn’t yours. I have felt the pain of the bereaved. I have cried for those who were killed. But my tears have not brought me closer to understanding what happened here. I had the same feeling of wrongness when I left the theatre as when I was escaping the crowd staring at the girl from the side of the road. Sharing the feeling of loss gave an illusion of understanding, solidarity, community and helpfulness that the spectators could then just walk away from and take superficial comfort from, without ever dealing with what I think is the actual reality of the event. In my opinion, the essence of this event does not lie in the nature of the violence and its attendant loss. What happened in Erfurt wasn’t an accident. These were targeted murders. The heart of this event is not the loss: it’s the desire to kill. This is what distinguishes this particular kind of event from any other catastrophe in which lives are lost. At its centre: someone did this on purpose. Robert Steinhäuser was expelled from school without any qualifications, so he was unemployable and ineligible for further education. He didn’t tell his family or his friends about the expulsion, so for months afterwards he lived a charade of attending school. When he attacked, he specifically targeted teachers and actively tried to avoid hurting students. (The two students who died that day were killed as he shot through a locked door.) According to the state government commission into the incident, Robert Steinhäuser’s transgression was an attempt to achieve recognition and public importance (Müller 193). It appears that he was at a point where he decided that the best thing or the only thing he could do was enact a theatrical mass murder of the people he thought were responsible for his misery. For me, focusing on the repercussions and the victims and the loss actually reinforces the structures that led Robert to make this decision: Robert is isolated, singular, and everyone else is against him. For many, this is seen as the appropriate way to deal with him. Angela Merkel, the conservative party leader at the time, said: Wer das Unverständliche verstehbar und das Unerklärbare erklärbar machen möchte, der muss aufpassen, das er sich nicht – zumindest unterschwellig – auf die Seite des Täters stellt und versucht, das Unentschuldbar mit irgendwelchen Umständen zu erklären. (Slotosch 1) (Whoever wants to make something that’s beyond understanding understandable and the inexplicable explicable has to be careful that he doesn’t—even unconsciously—stand on the side of the perpetrator and try to explain the inexcusable with circumstances of some kind.) According to Merkel, even to attempt to understand Robert is to betray his victims, and places you on the wrong side of the line that defines our humanity. Many of those who were directly affected by the event believe this as well. A recurring issue for many of the survivors and bereaved is the need to suppress the memory of Robert Steinhäuser. The school principal, Christiane Alt, said: Ich kann es nicht ertragen, dass er so postmortalen Ruhm auf sich zieht – das passiert immer wieder, nicht nur im Internet – und dass die Namen der Opfer ins Vergessen sinken. (Müller 160) (I can’t bear that he attracts such posthumous celebrity—it keeps happening, not just on the internet—and that the names of the victims sink into obscurity.) There is ongoing debate about the appropriateness of a seventeenth tribute: seventeen people died that day, only sixteen are officially mourned. There were sixteen names on the plaque at the school, sixteen candles on the memorial on the steps, and sixteen people were honoured and remembered in speeches. The voices of the perpetrators were unheard in the theatre piece. They were given no words and no story. It was only in the church that there was a seventeenth candle, on its own, to the side, in the dark. I have circled around this story for over a year and I keep coming back to Robert, however unwillingly. I am a dramatic writer. I write characters who take action. The German word for “perpetrator” is Täter. From the verb tun, to do. It means “do-er.” Someone who does something. It’s closer to our word “actor”, which for me reinforces the theatricality of the event as a whole. Robert staged this event. He wanted witnesses, as the impact of what he did depends on it. He even performed in costume. I am concerned that looking at Robert may actively reinforce the dramaturgical structure that he orchestrated, and thereby empower him and those like him. He wanted people to see him and know his story, and this is the only way he felt he could take control over it and face its indignity. I don’t want him to be right. All of this has left me in a very strange position. My own ethical process has actually collapsed beneath my feet. I had relied on giving a voice to those who wanted to speak—those people have already spoken. I saw value in uncovering a story that was previously unknown. This one has been examined many times over. I relied on personal, situated relationships between myself and those involved in the event. I have no such relationship. And if I did, what I see as an ethical response to this event—that is to try to understand Robert’s story—would actually be contrary to what many of those involved in the event want. I would run the risk of hurting those I most want to champion. It’s a risk I’ve had to run before. My last play was about a fifteen-year-old girl who had a sexual relationship with a teacher. I interviewed her and her friends, family, court officials, and also spoke to the teacher himself. The girl is highly intelligent and she had suffered terribly, but she could also be conceited and manipulative, and for me that truth was a crucial part of her story. I believed I got it right, but I also knew I ran the risk of hurting her, which of course I didn’t want to do. The girl came to see the play on opening night and I was absolutely terrified. We couldn’t speak, because she has to remain anonymous, but she thanked me via e-mail afterwards and told me that she felt privileged. She said that the play gave her experience a level of dignity that she would never have found otherwise. I was relieved, humbled, honoured, and vindicated. This is what I hoped for: a creative work about real events that was truthful and authentic, without being exploitative or hurtful. I had thought that the process relied on this ethical and responsible relationship. But the girl told me what she appreciated most was the energy and integrity with which I had dedicated myself to her story. This response has helped me to continue with my project. I am no longer sure of how to achieve an ethical, authentic artistic outcome, or even what that may be. But I still believe in my own capacity to ask questions with energy and integrity, and I hope that this will be enough. Because it’s all I have left. References Bauman, Zygmunt. Postmodern Ethics. Blackwell: Oxford, 1993. Davies, Charlotte Aull. Reflexive Ethnography: A Guide to Researching Selves and Others. Routledge: London, 2008. Die Würde der deutschen Waffenschränke ist unantastbar (The Dignity of German Weapons Cupboards Is Inviolable). Dir. Roman Grafe. Erfurt Theatre, 2012. Geipel, Ines. Für heute reichts (Amok in Erfurt). Berlin: Rohwohlt, 2004. Haraway, Donna. “Situated Knowledges: The Science Question in Feminism and the Privilege of Partial Perspective.” Turning Points in Qualitative Research: Tying Knots in a Handkerchief. Eds. Norman K. Denzin, and Yvonna S. Lincoln. Walnut Creek, CA: AltaMira P, 2003. 21–46. hooks, b. “Marginality as a Site of Resistance.” Out There: Marginalization and Contemporary Cultures. Eds. Russell Ferguson et al. Cambridge, MA: MIT P, 1990. 341–343. Lemonick, Michael. D. “Germany’s Columbine.” Time 159.18 (6 May 2002): 36. Mcevoy, W. “Finding the Balance: Writing and Performing Ethics in Théâtre du Soleil’s Le Dernier Caravansérail.” New Theatre Quarterly 22.3 (2003): 211–26. Müller, Hanno, and Paul-Josef Raue. Der Amoklauf: 10 Jahre danach—Erinnern und Gedenken. Essen: Klartext-Verlag, 2012. Slotosch, Sven. “Das alte Lied, das alte Leid.” Telepolis 30 Nov. 2006. 7 Jun. 2012 < http://www.heise.de/tp/artikel/24/24101/1.html >.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography