Academic literature on the topic 'Théâtre pour la jeunesse – 1970-.... – Histoire et critique'

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Journal articles on the topic "Théâtre pour la jeunesse – 1970-.... – Histoire et critique"

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Bromberger, Christian. "Méditerranée." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.106.

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Abstract:
Alors que l’américanisme, l’africanisme, l’européanisme, l’indianisme… sont reconnus, certifiés par des musées ou des sections de musée, des départements universitaires, des chapitres de manuels depuis les origines, l’anthropologie de la Méditerranée est une spécialité récente, prenant corps, sous l’égide des universités britanniques, dans les années 1950. Ce retard est dû, au moins en partie, à l’hétérogénéité du monde méditerranéen partagé entre les façades méridionale et orientale de la mer, qui relèvent, à première vue, de l’étude du monde arabo-musulman, et la façade septentrionale ressortissant de prime abord de l’ethnologie européenne. Le scepticisme, récusant la pertinence d’une anthropologie de la Méditerranée, peut encore trouver des arguments dans l’histoire des civilisations ou dans l’actualité. Contrairement à d’autres régions du monde, l’aire iranienne voisine par exemple, le monde méditerranéen ne forme une unité ni par ses langues ni par ses traditions religieuses. Faut-il rappeler que seul l’Empire romain l’a unifié pendant plusieurs siècles autour du « mare nostrum » en favorisant l’épanouissement d’une culture gréco-latine à vocation universelle et en développant tout autour de la mer des institutions politiques sur le modèle de Rome ? Puis l’histoire de la Méditerranée fut faite de partages, de schismes, de croisades, de guerres entre empires, de conquêtes coloniales qui aboutirent, au terme de péripéties violentes, à la situation contemporaine où coexistent trois ensembles eux-mêmes fractionnés : une Méditerranée latine, catholique, largement laïcisée , partie intégrante de l’Europe occidentale, une Méditerranée balkanique orthodoxe avec ses poches islamiques, une Méditerranée arabo-musulmane. En dépit de ces fractures, des hommes de lettres campèrent, dans les années 1930, une Méditerranée des échanges et de la convivenza, à laquelle donnent crédit des lieux et des épisodes remarquables de l’histoire (l’Andalousie au temps du califat omeyade, la Sicile de Frédéric II, des villes cosmopolites de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle : Istanbul, Smyrne, Salonique, Beyrouth, Alexandrie, Alger, Tanger, Trieste, Marseille, etc.). Des revues (à Marseille, les Cahiers du sud de Jean Ballard, à Tunis Les Cahiers de la Barbarie d’Armand Guibert et Jean Amrouche , à Alger Rivages d’Edmond Charlot et Albert Camus, à Rabat Aguedal d’Henri Bosco) exaltèrent cette « fraternité méditerranéenne » tout autant imaginaire que réelle. Gabriel Audisio fut le chantre le plus exalté de cette commune « patrie méditerranéenne »: « Non, écrit-il, la Méditerranée n’a jamais séparé ses riverains. Même les grandes divisions de la Foi, et ce conflit spirituel de l’Orient et de l’Occident, la mer ne les a pas exaltés, au contraire adoucis en les réunissant au sommet sensible d’un flot de sagesse, au point suprême de l’équilibre ». Et à l’image d’une Méditerranée romaine (il veut « remettre Rome ‘à sa place’ ») il oppose celle d’une « synthèse méditerranéenne » : « À cette latinité racornie, j’oppose tout ce qui a fait la civilisation méditerranéenne : la Grèce, l’Égypte, Judas, Carthage, le Christ, l’Islam ». Cette Méditerranée qui « vous mélange tout ça sans aucune espèce de pudeur », dit-il encore, « se veut universelle ». Avant qu’un projet collectif d’anthropologie n’émerge, des ancêtres de la discipline, des géographes, des historiens, avaient apporté une contribution importante à la connaissance du monde méditerranéen. Maine, Robertson Smith, Frazer, etc. étaient classicistes ou historiens du droit et se référaient souvent aux sociétés antiques de la Méditerranée pour analyser coutumes et croyances ou encore les différentes formes d’organisation sociale (la tribu, la cité, etc.) et leur évolution. Plus tard, dans les premières décennies du XXème siècle, de remarquables études monographiques ou thématiques furent réalisées sur les différentes rives de la Méditerranée , telles celles de Maunier (1927) sur les échanges rituels en Afrique du nord, de Montagne (1930) sur les Berbères du sud Marocain, de Boucheman (1937) sur une petite cité caravanière de Syrie…Géographes et historiens, plus préoccupés par l’ancrage matériel des sociétés que par leur structure ou leurs valeurs, publièrent aussi des travaux importants, synthétiques ceux-ci, sur le monde méditerranéen ; ainsi Charles Parain, dans La Méditerranée, les hommes et les travaux (1936), campe une Méditerranée des infrastructures, celle qui prévaudra jusques et y compris dans les 320 premières pages de la thèse de Fernand Braudel (1949), celle des « ressources naturelles, des champs et des villages, de la variété des régimes de propriété, de la vie maritime, de la vie pastorale et de la vie agricole, des métiers et des techniques ». L’acte fondateur de l’anthropologie de la Méditerranée fut un colloque organisé en 1959 par Julian Pitt-Rivers, Jean Peristiany et Julio Caro Baroja, qui réunit, entre autres, Ernest Gellner, qui avait mené des travaux sur le Haut-Atlas, Pierre Bourdieu, alors spécialiste de la Kabylie, John K. Campbell, auteur de recherches sur les Saracatsans du nord de la Grèce. Cette rencontre, et celle qui suivit, en 1961, à Athènes donnèrent lieu à la publication de deux recueils fondamentaux (Pitt-Rivers, 1963, Peristiany, 1965), campant les principaux registres thématiques d’une anthropologie comparée des sociétés méditerranéennes (l’honneur, la honte, le clientélisme, le familialisme, la parenté spirituelle, etc.) et véritables coups d’envoi à des recherches monographiques s’inscrivant désormais dans des cadres conceptuels fortement charpentés. Les décennies 1960, 1970 et 1980 furent celles d’une croissance rapide et d’un épanouissement de l’anthropologie de la Méditerranée. Le monde méditerranéen est alors saisi à travers des valeurs communes : outre l’honneur et la honte, attachés au sang et au nom (Pitt-Rivers, 1977, Gilmore, 1987), la virilité qui combine puissance sexuelle, capacité à défendre les siens et une parole politique ferme qui ne transige pas et ne supporte pas les petits arrangements, l’hospitalité ostentatoire. C’est aussi un univers où domine une vision endogamique du monde, où l’on prise le mariage dans un degré rapproché, mieux la « république des cousins », où se marient préférentiellement le fils et la fille de deux frères, une formule surtout ancrée sur la rive sud et dans l’Antiquité pré-chrétienne, ; Jocaste ne dit-elle pas à Polynice : « Un conjoint pris au-dehors porte malheur » ? Ce à quoi Ibn Khaldoun fait écho : « La noblesse, l’honneur ne peuvent résulter que de l’absence de mélange », écrivait-il. Aux « républiques des beaux-frères », caractéristiques des sociétés primitives exogames étudiées par Claude Lévi-Strauss s’opposent ainsi les « républiques méditerranéennes des cousins », prohibant l'échange et ancrées dans l'endogamie patrilinéaire. Alors que dans les premières, « une solidarité usuelle unit le garçon avec les frères et les cousins de sa femme et avec les maris de ses sœurs », dans les secondes « les hommes (...) considèrent leurs devoirs de solidarité avec tous leurs parents en ligne paternelle comme plus importants que leurs autres obligations, - y compris, bien souvent, leurs obligations civiques et patriotiques ». Règne ainsi, dans le monde méditerranéen traditionnel, la prédilection pour le « vivre entre soi » auquel s’ajoute une ségrégation marquée entre les sexes, « un certain idéal de brutalité virile, dont le complément est une dramatisation de la vertu féminine », poursuit Germaine Tillion (1966). La Méditerranée, c’est aussi un monde de structures clientélaires, avec ses patrons et ses obligés, dans de vieilles sociétés étatiques où des relais s’imposent, à tous les sens du terme, entre le peuple et les pouvoirs; parallèlement, dans l’univers sacré, les intermédiaires, les saints, ne manquent pas entre les fidèles et la divinité ; ils sont nombreux, y compris en islam où leur culte est controversé. La violence avec ses pratiques vindicatoires (vendetta corse, disamistade sarde, gjak albanais, rekba kabyle…) fait aussi partie du hit-parade anthropologique des caractéristiques méditerranéennes et les auteurs analysent les moyens mis en œuvre pour sortir de ces conflits (Black-Michaud, 1975). Enfin, comment ne pas évoquer une communauté de comportements religieux, en particulier les lamentations funèbres, les dévotions dolorisantes autour des martyrs ? L’« inflation apologétique du martyre » est ainsi un trait commun au christianisme et à l’islam chiite pratiqué au Liban. La commémoration des martyrs fondateurs, dans le christianisme comme en islam chiite, donne lieu à des rituels d’affliction de part et d’autre de la Méditerranée. C’est en terre chrétienne la semaine sainte, avec ses spectaculaires processions de pénitents en Andalousie, ou, en Calabre, ces cérémonies où les hommes se flagellent les mollets et les cuisses jusqu’au sang. Au Liban les fidèles pratiquent, lors des processions et des prônes qui évoquent les tragiques événements fondateurs, des rituels dolorisants : ils se flagellent avec des chaînes, se frappent la poitrine avec les paumes des mains, voire se lacèrent le cuir chevelu avec un sabre. Dans le monde chrétien comme en islam chiite, des pièces de théâtre (mystères du Moyen Âge, ta’zie) ont été composées pour représenter le martyre du sauveur. Rituels chiites et chrétiens présentent donc un air de famille (Bromberger, 1979). Cette sensibilité au martyre dans les traditions religieuses méditerranéennes est à l’arrière-plan des manifestations laïques qui célèbrent les héros locaux ou nationaux tombés pour la juste cause. C’est le cas en Algérie. Toutes ces remarques peuvent paraître bien réductrices et caricaturales, éloignées des formes de la vie moderne et de la mondialisation qui l’enserre. Ne s’agit-il pas d’une Méditerranée perdue ? Les auteurs cependant nuancent leurs analyses et les insèrent dans le contexte spécifique où elles prennent sens. Dans leur généralité, elles offrent, malgré tout, une base de départ, un cadre comparatif et évolutif. Après une période faste, couronnée par un ouvrage de synthèse récapitulant les acquis (Davis, 1977), vint le temps des remises en cause. Plusieurs anthropologues (dont Michael Herzfeld, 1980, Josep Llobera,1986, Joao de Pina-Cabral,1989…) critiquèrent de façon radicale l'érection de la Méditerranée en « regional category » en fustigeant le caractère artificiel de l'objet, créé, selon eux, pour objectiver la distance nécessaire à l'exercice légitime de la discipline et qui s'abriterait derrière quelques thèmes fédérateurs fortement stéréotypés. À ces critiques virulentes venues des centres européens ou américains de l’anthropologie, se sont jointes celles d'ethnologues originaires des régions méditerranéennes, pour qui la référence à la Méditerranée est imaginaire et suspecte, et dont les travaux sont ignorés ou regardés de haut par les chercheurs formés à l’école britannique. Ce sentiment négatif a été d’autant plus accusé sur les rives méridionale et orientale de la Méditerranée que la mer qui, à différentes périodes, reliait est devenue un fossé aussi bien sur le plan économique que politique. Diverses initiatives et prises de position scientifiques ont donné un nouvel élan, dans les années 1990-2000, à l’anthropologie de la Méditerranée. Colloques et ouvrages (par exemple Albera, Blok, Bromberger, 2001) rendent compte de cette nouvelle conjoncture. On se garde désormais plus qu’avant de considérer le monde méditerranéen comme une aire culturelle qui présenterait, à travers le temps et l’espace, des caractéristiques communes stables. Au plus parlera-t-on d’un « air de famille » entre les sociétés riveraines de la mer en raison de contextes écologiques similaires, d’une histoire partagée, de la reconnaissance d’un seul et même Dieu. Cette perspective mesurée rejoint le point de vue de Horden et Purcell (2000), auteurs d’un ouvrage important tirant un bilan critique de l’histoire du monde méditerranéen. Pour eux, qui combinent points de vue interactionniste et écologique, la Méditerranée se définit par la mise en relation par la mer de territoires extrêmement fragmentés, par une « connectivity » facilitée par les Empires. Le titre énigmatique de leur livre, The Corruptive Sea, « La Mer corruptrice », prend dès lors tout son sens. Parce qu’elle met en relation, cette mer serait une menace pour le bon ordre social et pour la paix dans les familles. Cette proximité entre sociétés différentes qui se connaissent fait que le monde méditerranéen s’offre comme un terrain idéal au comparatisme « à bonne distance ». C’est sous le sceau de ce comparatisme raisonné que s’inscrivent désormais les travaux les plus convaincants, qu’ils se réclament explicitement ou non de l’anthropologie de la Méditerranée (voir sur la nourriture Fabre-Vassas, 1994, sur la parenté Bonte éd., 1994 , sur la sainteté Kerrou éd., 1998 et les traditions religieuses, sur les migrations et les réseaux Cesari, éd., 2002, sur le cosmopolitisme Driessen, 2005) Tantôt les recherches soulignent les proximités (Albera, 2005, 2009, Dakhlia, 2008, Dakhlia et Kaiser, 2011), tantôt elles les relativisent (Fernandez Morera, 2016, Bromberger, 2018), tantôt elles insistent sur les aspects conflictuels (Chaslin, 1997). Une autre voie est de considérer le monde méditerranéen, non pas comme un ensemble fait de similarités et de proximités mais comme un espace fait de différences qui forment système. Et ce sont ces différences complémentaires, s’inscrivant dans un champ réciproque, qui permettent de parler d’un système méditerranéen. Chacun se définit, ici peut-être plus qu’ailleurs, dans un jeu de miroirs (de coutumes, de comportements, d’affiliations) avec son voisin. Les comportements alimentaires, les normes régissant l’apparence vestimentaire et pileuse, le statut des images… opposent ainsi des populations revendiquant un même Dieu (Bromberger, 2018).
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Dissertations / Theses on the topic "Théâtre pour la jeunesse – 1970-.... – Histoire et critique"

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Faure, Nicolas. "De "jeune public" à "tout public" : analyse du répertoire théâtral francophone pour la jeunesse." Paris 3, 2004. http://www.theses.fr/2004PA030065.

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Abstract:
"Le développement des textes dramatiques pour le jeune public tend à construire un nouveau répertoire, qui, paradoxalement, trouve son identité en s'adressant au " tout public ". Les conceptions modernes du spectateur et de l'enfant dans la société lui demandent de participer à la construction du sens. Le texte s'émancipe alors de la relation pédagogique, pour fonder un rapport égalitaire entre l'auteur adulte et le spectateur enfant. Ce répertoire conserve néanmoins une certaine spécificité, car à l'enfant comme spectateur à part entière, on s'adresse avec simplicité. L'auteur sincère décrit en fait un monde complexe et personnel, d'une façon accessible sans être simpliste, pour les enfants comme pour les adultes. Bien plus, les créateurs reconnaissent au jeune public une certaine incandescence, par sa spontanéité, son regard neuf. Il devient alors le terrain privilégié d'une recherche concrète et ludique sur les moyens propres du théâtre : le langage, le regard, le jeu. "
The increase in the number of plays for young people means that a new repertoire is growing. But this repertoire builds its identity when intended for people of any age, paradoxically. Today, the child is considered as able to think by himself. So the author has to give up being a teacher, and he speaks to the child as an equal. The artist is still an adult, who tries to describe for the child a confused world with easy but not simplistic words in all sincerity. Then everyone, old and young, becomes concerned. Besides, young people makes a fresh and incandescent audience that encourages the playwright to use all the means of the theatre in a firework display : words, imagination, fun
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Veillas, Karine. "Théâtre francophone contemporain pour la jeunesse : jeux et enjeux (personnages, écriture et réception)." Paris 12, 2007. https://athena.u-pec.fr/primo-explore/search?query=any,exact,990003939040204611&vid=upec.

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Abstract:
L’engouement suscité par le théâtre jeune public francophone nous a conduit à interroger quarante de ses pièces sous l’angle du jeu, notion complexe et polysémique qui nous semble à la fois le principe créateur et destructeur de ce théâtre. Les jeux des personnages, s’ils mettent en lumière les tensions de ce théâtre, se présentent sous des formes brouillées aux frontières du rêve et du non-jeu et engagent donc le jeune spectateur dans un jeu de réception active loin de l’identification passive ou d’une simple catharsis. En pratiquant subversion généralisée du sens et démultiplication des couches de signification, les jeux de réécriture hypertextuels contribuent encore davantage à remettre en question le jeu de réception des plus jeunes spectateurs, même si la mise en scène ou l’initiation par le jeu dramatique sont autant de moyens d’assurer le plaisir du spectacle. Les jeux de brouillage générique permettent de renouer avec le jeune spectateur par les apports du narratif, des arts visuels et de la poésie. Cependant, si ces influences permettent de retrouver les racines narratives et lyriques du théâtre, elles mettent aussi parfois en péril le jeu dramatique des pièces. Mais ce renouvellement du genre est sans doute ce qui permet à ce théâtre de séduire de nouveaux jeunes publics
The current craze for French-speaking theatre for young people leads to considering forty plays through the notion of « jeu* », complex and polysemic term which has interestingly both a creative and destructive influence on this genre. The playing and acting of the characters sometimes clarify the tensions within the plays and facilitate the reception. But the understanding of the plays is challenged by very subtle forms of playing, ranging from dreaming to non-game. So the young audience needs to be involved to really understand the plays. Identification and catharsis are not enough. The games of re-writing also contribute to challenge the reception for a youngest audience because they are based on subversion and multiple layers of significations. But scenography and acting are ways to still release the pleasure of the show. Games about genres enable the young audience to keep contact with the plays because of the contributions of narrative literature, visual arts and poetry. Even if these influences endanger the acting of the plays, the renewal of the dramatic genre is also the way to find a new young audience. (*The word is in French game, playing or acting)
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Ceysson, Pierre. "Etude d'une production littéraire : la poésie pour l'enfance et la jeunesse en France de 1970 à 1995." Lyon 2, 1996. http://www.theses.fr/1996LYO20018.

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Abstract:
Née de la convergence de la rénovation de l'école, de l'idéologie de l'imagination au pouvoir et de l'action des médiateurs pédagogiques, la poésie pour l'enfance et la jeunesse a atteint en vingt ans la diffusion grand public. D'une grande hétérogénétité, le micro-champ est structuré par l'opposition entre une "parapoésie" valorisant les marques formelles ou l'énonciation enfantine et une poétique de l'imaginaire ou de la métaphore vive. La bipolarisation et les transformations du champ sont analysées à partir de cinq régulations. L'habitus "poético-pédagogique" : les médiateurs sont à la fois des enseignants qui ont des pratiques, des prises de position et des stratégies repérables, et des poètes entretenant des relations multiformes avec les strates de publics et de légitimation (institution culturelle, école, éditeurs, prix. . . ). La thématisation : héritage réactivé par le phénomène anthologique, la poésie pour l'enfance a pour thèmes les travaux et les jours, les savoirs scolaires et les jeux sur la langue ; selon les âges de l'enfant, elle panache l'enfantine, les formes populaires et le lyrisme (Maurice Careme reste exemplaire). Le modèle de l'enfance : une idéologie et une rhétorique du "petit bonheur" s'opposent à une conception de la personne enfantine comme à des poétiques de la chanson, du symbole et de l'image. La formulation : à la thématisation, aux tropes et à l'anthropocentrisme fréquemment parodiés s'opposent l'expression de subjectivités dans des images premières ou dans des langages-mondes. La logique des oeuvres : exigeant voire utopique, souvent proche d'une modernité poétique, le modèle lyrico-imaginaire reste marginal dans une production standardisée pour lecteurs jeunes ou adultes, définie par le jeu de mots ou par les palimpsestes. Cette situation impose lucidité et vigilance dans la pratique d'une poésie qui ne soit pas calibrée "pour" l'écolier, mais à hauteur d'enfance
Born of a convergence between new teaching practises, the ideology of imagination in power and the work of educational mediators, poetry for children and young people has gained access to the general public within the last twenty years. Offering a large heterogeneity, the micro-field is structured by the opposition between "infrapoetry", which emphasizes formal requisites or children's talk, and poetics of the imaginary world or creative metaphor. The bipolarization and alterations of the field are analysed according to five regulations. "Poetry-education habitus" : the mediators are both teachers with identifiable practises, positions and strategies and poets keeping many-sides relationships within the different strata of publics and forms of recognition (cultural institutions, schools, publishers, awards. . . ). Thematics : a legacy reactivated by the anthology phenomenon, poetry for children deals with seasonal activities, knowledge acquired at school and language games ; according to children's ages, it blends nursery rhymes, popular and lyric poetry (Maurice Carême is still the perfect example). Models of childhood : the ideology and rhetorics of "children's verse" are opposed to a conception of the child as a person and to poetical versions of songs, symbols and images. Formulation : to thematics, tropes, anthropocentrism, all of them often paradied, is opposed the expression of subjectivity in primary images or langage-worlds. The logic of works : demanding and even utopian, often close to poetical modernity, the lyric-imaginary model remains marginal in a standardized production for young or adult readers, characterized by puns and palimpsets. This situation imposes lucidity and vigilance in the practise of poetry not just gauged "for" the schoolchild, but up to the level of childhood
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Lesourd, Sibylle. "L'enfant protagoniste : Naissance, mouvances et paradoxes d’une figure clé du théâtre contemporain pour la jeunesse en France et en Italie (1959-2015)." Thesis, Paris 4, 2016. http://www.theses.fr/2016PA040013.

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Abstract:
Le théâtre pour la jeunesse est un théâtre de recherche où se redéfinissent à chaque fois le désir et les modalités d’une rencontre entre des créateurs et un public spécifique. Notre thèse met en lumière la construction historique de ce théâtre en France et en Italie et donne à comprendre les expérimentations menées par les pionniers du domaine. Elle se concentre sur l’apparition d’un nouveau protagoniste du champ théâtral, l’enfant, et cherche à savoir si celui-ci se situe bien au cœur des processus de création. Dans une première partie, nous soulignons le rôle déterminant qu’a joué l’animation théâtrale au tournant des années 1960-1970. De la France à l’Italie, on voit se transmettre l’idée d’une transition naturelle entre expérience artistique avec les jeunes et œuvre dramatique à leur intention ; en identifiant l’enfant comme partenaire possible de la création, l’animation préfigure la naissance de formes esthétiques nouvelles adressées aux jeunes spectateurs. Dans une deuxième partie, nous montrons comment, des années 1980 à nos jours, la recherche artistique s’est cristallisée sur l’enfant spectateur, cible spécifique des metteurs en scène et des dramaturges. Tout en réfléchissant aux conditions de son émancipation, les artistes s’approprient des matériaux textuels parfois inattendus ; un chemin peut se dessiner de l’adaptation à la création. En France, on assiste à l’émergence d’un répertoire dramatique qui appartient aujourd’hui de plein droit à la littérature de jeunesse, tandis que, dans les deux pays, l’enfant personnage conquiert sa place dans les textes et sur les scènes. Une relation spéculaire peut ainsi s’instaurer entre l’enfant spectateur et son double
Theatre for young people is experimental—the desire for and the modalities of an encounter between creators and a specific audience undergo redefinition with each performance. This PhD thesis sheds light on how theatre for young people came to be in France and Italy throughout history, as well as on the experiments carried out by the pioneers in the field. The focus is on the emergence of the child as a new protagonist within the theatrical field and on attempting to determine whether he indeed lies at the core of the creative process. In the first part, the emphasis is on the significance of the role of theatrical animation at the turn of the 1960s. The idea of a natural transition from artistic experiences involving young people to theatrical works designed for them was passed on from France to Italy ; by identifying the child as a potential partner in the creative process, theatrical animation prefigured the onset of new aesthetic forms directed to young audiences. In the second part, the aim is to show how artistic research has been crystallizing on the child as a spectator, who has become a specific target for stage directors and playwrights from the 1980s onwards. While reflecting on how to emancipate him, artists have taken ownership of various textual materials—some of which unexpected—and a path can therefore be traced from adaptation to creation. In France, a theatrical repertoire which belongs to youth literature in its own right has been emerging. At the same time, in both countries, the child as a character has been earning his way in play scripts and on stages. Thus, a specular relationship can be established between the child as a spectator and his double
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Perzo, Laurianne. "Critiquer et enchanter le monde par le théâtre pour la jeunesse : exigences éthiques et esthétiques du répertoire dramatique contemporain." Thesis, Artois, 2018. http://www.theses.fr/2018ARTO0002.

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Abstract:
Le théâtre pour la jeunesse en France s’est depuis la fin du vingtième siècle constitué en un répertoire fécond qui explore le rapport au monde de ses jeunes lecteurs-spectateurs dans une perspective éthique et esthétique. Sous forme d’une constellation de textes, ce répertoire témoigne d’une richesse thématique et d’une inventivité stylistique qui participent du renouvellement des écritures dramatiques dans leur ensemble et qui interpellent quant au geste de transmission d’un auteur adulte qui écrit pour un jeune destinataire. Nous pensons dans ce cas que l’adresse à l’enfant conditionne le rapport de l’auteur à son œuvre et influence sa démarche artistique. La littérature dramatique pour la jeunesse affiche ainsi une double contrainte. En effet, les auteurs semblent soucieux de ne pas heurter le jeune destinataire dans sa sensibilité tandis qu’ils lui transmettent une réalité sombre dans la perspective de conscientiser et d’éveiller la jeunesse face à la société contemporaine, et de lui suggérer d’agir sur le réel. L’auteur engage alors sa responsabilité d’écrivain et ses textes deviennent des lectures possibles du monde. Sa démarche consiste à confronter le jeune destinataire à de grandes questions aux enjeux sociaux affichés d’une part, tout en faisant l’éloge de l’enfance comme un temps consacré, d’autre part. De multiples détours sont alors utilisés pour permettre d’énoncer une réalité certes quelquefois cruelle mais néanmoins avérée. Les auteurs de notre corpus, œuvrant en direction de la jeunesse, ont fait de l’enfance un sujet moral, social et politique en dénonçant, depuis la focale de l’enfance et par le truchement de personnages dramatiques d’enfants, les travers du monde contemporain. Ainsi, lorsque l’enfant paraît, c’est souvent pour livrer le constat d’une société défaillante où la nature de l’humain est revisitée et questionnée, sans pour autant réduire toute possibilité d’envisager l’avenir. Les auteurs font de l’enfance un réceptacle qui peut rendre compte d’une vision du monde, et ce sont précisément l’enfant et l’enfance qui constituent le premier détour d’un théâtre qui souhaite aborder le réel dans ses perspectives les plus tragiques, mais de manière optimiste. En effet, même lorsque le matériau que les écrivains travaillent est redoutable, le théâtre pour la jeunesse est à la fois beau et lisible, il raconte des choses importantes du présent, et l’une de ses fonctions premières est bien celle d’apporter du plaisir. En présentant notamment des « esthétiques de la résilience » avec des personnages d’enfants qui témoignent d’une grande ferveur pour la vie malgré les tragédies qui se jouent, le théâtre pour la jeunesse exhibe sa capacité à la fois à métaphoriser la violence – à convertir le réel par besoin et par choix – et à enchanter la vie des jeunes protagonistes ; et peut-être par extension celle des lecteurs potentiels de ce théâtre qui se situe à la frontière des âges, lu à la fois par les adultes et les enfants qui semblent chacun trouver les réponses aux questions qu’ils se posent. C’est aussi parce que l’enfance habite ces écritures que l’enfant n’est finalement pas le seul destinataire de ces œuvres. Il s’agit pour les auteurs d’écrire l’enfance et d’écrire à partir de l’enfance, en tant que valeur aussi intime qu’universelle, donnant au théâtre pour la jeunesse une portée transgénérationnelle. Cette thèse propose en somme d’analyser les dispositifs d’écriture à l’œuvre dans le théâtre pour la jeunesse, d’appréhender en quoi ces écritures sont de puissants révélateurs de l’état du monde et comment elles permettent de donner une voix à ce qui ne peut s’exprimer – l’infans –, révélant ainsi certaines situations d’oppression et d’injustice, tout en dessinant une poétique de l’enfance lorsque l’infantia se fait figure de création
French theatre for young people has an increasing repertoire which explore children’s relationship with the world in an ethic and aesthetic context. This repertoire is a grouping of text which use a lot of different themes and which renew theatre in general. It also questions the message transmission from the author to the young addressee. Then, we think that addressing children may determine the writer artistic work. The double bind is very large with dramatic literature for young people. Indeed, it seems so important for authors not to hurt in a manner the addressee who is child-sensitive while plays they write deal with hard reality. And this in order to raise children awareness towards society and to suggest them to act in the world. The author engages his responsibility and his texts offer rich readings of the world. On one hand he faces the youth audience with broad society issues while on the other hand he wants to assert the sanctity of childhood. Several detour are used to enable them to read the world in its tragic aspects. Playwrights use childhood as a moral, social and political subject to condemn the problems of the modern world with children characters. When the child is present as a character it is often to criticize the society and to question human nature. However, plays are optimistic. It is precisely the specificity of childhood that uses the first detour to expose an unfortunate reality. Childhood is also use as a possibility to offer a worldview. Even if the authors present some dreadful situations, their creations are nice and understandable. It talks about important things of our present and one of its main purpose is to bring enjoyment. In introducing « aesthetics of resiliency » with children characters who are clinging to life and survive in spite of hard situations, young people theatre show its capacity to transform violence and enchant people’s lives : characters’ lives and even maybe readers’ lives. It is a crossover theatre because readers are simultaneously old or young and everyone seems to find some answer inside this literature. Indeed, childhood is a writing process therefore these texts might concern everyone. Childhood would be a personal and an universal value. Young people theater is therefore intergenerational. In short, the aim of this thesis was to examine the theatrical writing for young people and to examine the relation of the artists with the reality. This writing reveal the reality of the world and give a voice to what cannot be expressed itself – infans – revealing those oppression or injustice situations. A poetic of childhood spread though this theatre
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Bertrand-Rettig, Eva-Susanne. "Les enfants et l'enfance dans la littérature de jeunesse contemporaine à visée réaliste de langue allemande et française." Clermont-Ferrand 2, 1995. http://www.theses.fr/1996CLF20086.

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Abstract:
Le but de cette thèse est d'étudier de quelle manière la littérature de jeunesse contempraine à visée réaliste français et allemande reflète l'enfance vécue d'aujourd'hui et si elle dépasse cette réalité en mettant en scène des possibilités de solution pour les conflits et problèmes potentiels que peuvent rencontrer les jeunes. Ce travail s'interroge de même pour comprendre si les conceptions changées de l'enfance trouvent une expression dans cette littérature. Partant du lien étroit entre les changements dans l'enfance vécue, dans les conceptions de l'enfance et dans la littérature de jeunesse, on peut retenir une césure importante aux alenrours des années 70, s'accompagnant de tranformations fondamentales dans l'enfance vécue et dans la discussion sur les enfants et leurs condition de vie. Cette césure dans l'enfance vécue, se manifestant à travers une poussée de modernisation importante, se fait alors sentir en france aussi bien qu'en Allemagne, si bien que la question se pose de savoir si ces parallèles se montrent aussi dans les 2 littératures. Il s'agit alors dans la 1ère partie de définir dans un 1er chapitre l'enfance aujourd'hui, les expériences principales collectives que peuvent faire les enfants français et allemands dans l'environnement social présent, en faisant référence aux théories de l'enfance. Ceci permettra dans la conclusion de comparer l'enfance littéraire et l'enfance vécue. Dans le 2e chapitre sont évoqués les parallèles dans le développement de la recherche en littérature de jeunesse en France et en Allemagne depuis cette césure, se trouvant dans un rapport étroit avec les changements dans les conceptions de l'enfance mais aussi ceux dans la littérature de jeunesse depuis, lesquels sont esquissés dans le 3e chapitre. Dans la 2e partie, il s'agit d'analyser la représentation des enfants et de l'enfance dans la littérature de jeunesse, et ceci à travers 4 oeuvres représentatives pour une certaine partie du paysage littéraire contemporain. Seront étudiées en détail l'oeuvre de Christine Nöstlinger, Kristen Boie, Marie-Aude Murail et Brigitte Smadja, avant de pouvoir juxtaposser dans la conclusion l'enfance littéraire et l'enfanxe vécue et déduire l'actualité et la qualité "diagnostique" d'une partie de la littérature de jeunesse contemporaine française et de langue allemande, reflétant de même à sa manière la discussion actuelle sur l'enfance
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Gille, Comte-Sponville Aurélie. "Modernité et archaïsme des lieux dans les romans d'enquête et d'aventure pour la jeunesse pendant les Trente Glorieuses en France." Thesis, Artois, 2016. http://www.theses.fr/2016ARTO0008/document.

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Abstract:
Après la Seconde Guerre mondiale, la France vit une période de croissance économique remarquable qui s’achève après le premier choc pétrolier de 1973 et que l’on désigne communément sous le nom de « Trente Glorieuses ». L’édition profite pleinement de cette ère de prospérité : de nombreux ouvrages pour la jeunesse paraissent dès la fin de la guerre et conquièrent leur lectorat. Quelques collections connaissent alors leur apogée : Bibliothèque rose et verte ou Signe de Piste par exemple. Mais alors que la modernité envahit peu à peu la plupart des foyers, de nombreux romans pour la jeunesse mettent en scène des enfants qui partent à l’aventure ou mènent l’enquête dans des lieux ancrés dans le passé – châteaux, grottes, forêts, etc. –, ou qui recréent des lieux idéaux et hors du temps dans leur quotidien : des hétérotopies. S’appuyant sur un large corpus qui emprunte autant aux séries littéraires qu’aux collections de romans scouts, cette étude littéraire interroge l’interaction entre modernité et archaïsme dans la littérature de jeunesse de l’époque pour montrer que ces concepts s’inscrivent dans une tension narrative qui structure la logique du récit et favorise la mise en place d’un processus initiatique, héritier des grands rituels primitifs comme des schémas narratifs des contes ou des romans de formation. Cependant, l’initiation n’aboutit jamais car elle ne constitue pas le réel enjeu romanesque : l’importance des lieux correspond en réalité à la quête d’une utopie de l’enfance éternelle, qui figerait non seulement les héros dans la perfection de leur âge, mais aussi les lieux, dans une forme d’uchronie idéalisée
Post-World War II France experienced a period of outstanding economic growth known as the “Thirty Glorious Years”, which ended with the 1973 oil crisis. Publishing benefitted greatly from the rise of the consumer society in this period of prosperity, and scores of children’s books and novels for young people were published immediately after the Second World War and soon became very popular. It was the heyday of a few book series such as Bibliothèque rose, Bibliothèque verte, or Signe de Piste. But while most households were gradually getting more and more modern, many novels for children and young adults involved children going off in search of adventure or leading investigations in places anchored in the past – castles, caves, forests, etc. – or in timeless, ideal places recreated within their own daily lives – heterotopias. The present research dissertation delves into a broad corpus of literary series and Boy Scout novels and explores both their literary aspects. By questioning the interaction between modernity and archaism in post-war children’s literature, it shows that both concepts are part of a narrative tension that shapes the logical development of the story and paves the way for an initiatory process reminiscent of primitive rites of passage, the narrative patterns of fairy tales and Bildungsroman. The initiation itself, however, is never completed for it is not the actual purpose of the novel. The places are significant only insofar as they belong to the quest for the utopia of eternal childhood, in which the ageless heroes as well as the places are set in perfection, in a form of ideal euchronia
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Maheux-Tremblay, Ariane. "Le suicide dans la littérature québécoise pour adolescents : une esthétique de la fragmentation au service de la reconstruction de soi." Thesis, Université Laval, 2013. http://www.theses.ulaval.ca/2013/29643/29643.pdf.

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Abstract:
Depuis la fin des années 1990, la littérature québécoise pour la jeunesse aborde des thématiques délicates auparavant taboues, dont le suicide. Le traitement d’un tel sujet est grandement facilité par l’attention qu’accordent les auteurs à la forme de leur récit, ce que nous observons dans Une vie en éclats de Maryse Pelletier, Le long silence de Sylvie Desrosiers, Le parfum des filles de Camille Bouchard ainsi que Ma vie ne sait pas nager d’Élaine Turgeon. La quête des personnages, désormais plus englobante, est centrée sur le rapport à l’Autre, qui se transforme au cours du processus de deuil. Les protagonistes traversent en fait un long moment d’errance où ils n’ont plus de repères et tentent de fuir, jusqu’à ce que l’apparition d’un nouveau personnage qui comprend leur douleur les aide à établir ce nouveau rapport avec le défunt. La déconstruction formelle des oeuvres vient faire écho à la fragmentation vécue par les personnages, ce qui rend fort significatives l’attention portée à la temporalité ainsi que la multiplicité des narrateurs, voire l’hybridité générique au sein des récits. Les oeuvres semblent remettre en question certaines conventions de la littérature jeunesse afin de faire vivre au lecteur la confusion vécue par les protagonistes : le lecteur confronté à un texte d’apparence déconstruite doit ainsi effectuer un travail de reconstruction semblable à celui opéré par les personnages.
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