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BOUDON, Raymond. "La théorie de l’action sociale de Parsons : La conserver, mais la dépasser." Sociologie et sociétés 21, no. 1 (September 30, 2002): 55–67. http://dx.doi.org/10.7202/001084ar.

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Abstract:
Résumé II n'est pas possible de réduire la sociologie à un seul modèle. La sociologie ne peut se définir en rupture avec un ou plusieurs d'entre eux. Rejeter l'utilitarisme et réserver le domaine des actions rationnelles à l'économie, comme le fait Parsons dans la Structure de l'action sociale, est se priver d'une méthodologie au nom d'une conception métaphysique. L'explication rationnelle des actions est à la portée de la sociologie. En réalité, il y a progrès lorsque l'explication de l'action passe du recours à l'irrationalité ou au non logique, au recours à la rationalité. La notion de la rationalité en sociologie est polysémique, alors que sa définition est d'ordre sémantique. En effet, il est impossible de définir des critères objectifs à la notion de rationalité. Dans ce contexte, retrouver le sens d'une action équivaut à reconstruire les raisons sur lesquelles elle s'appuie.
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CHAZEL, François. "Théorie économique et sociologie : adversaires ou complices? La réflexion d’un « classique » : Talcott Parsons." Sociologie et sociétés 21, no. 1 (September 30, 2002): 39–53. http://dx.doi.org/10.7202/001134ar.

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Abstract:
Résumé Cet article est consacré aux rapports complexes de la théorie économique et de la sociologie dans l'œuvre de Parsons: il pose, à travers l'étude d'un "classique", la question de savoir si la théorie économique peut constituer une source d'inspiration pour le sociologue. Dans la Structure de l'action sociale, Parsons adopte une démarche originale qui consiste à partir de la science économique pour tenter de la dépasser: tout comme celle-ci, la sociologie serait une science analytique, mais viserait à élucider une propriété plus fondamentale des systèmes d'action. Cette démarche n'est pas abandonnée dans Économie et société, même si le cadre de référence - le système social - est typiquement sociologique: Parsons et Smelser font des emprunts significatifs à la théorie économique, mais insistent sur l'"ancrage" de l'économie dans la société globale et jettent ainsi les bases d'une véritable sociologie économique. Enfin, dans certains de ses articles ultérieurs, Parsons développe un jeu d'équivalences formelles, notamment entre monnaie et pouvoir, qui ne sont pas dénuées de portée heuristique, encore qu'elles témoignent d'un penchant excessif pour les isomorphismes analogiques. En définitive, Parsons nous invite à dépasser la défiance systématique à l'égard de la théorie économique, même si son itinéraire intellectuel n'est pas sur ce plan exempt d'ambiguïtés.
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3

ROCHER, Guy. "La sociologie parsonienne : influence et controverses." Sociologie et sociétés 3, no. 2 (September 30, 2002): 135–50. http://dx.doi.org/10.7202/001647ar.

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Abstract:
Résumé Cet article est le chapitre de conclusion d'un livre à paraître prochainement en France sous le titre Taicott Parsons et la sociologie américaine. Dans les chapitres précédents, l'auteur a présenté les grandes lignes de la théorie générale de l'action de Parsons et les applications que celui-ci en a faites non seulement en sociologie, mais aussi en psychologie, en science politique et en économie. Dans ce chapitre-ci, il situe d'abord l'œuvre de Parsons dans le contexte de la sociologie américaine contemporaine, en montrant qu'elle a exercé une influencfs dans différents secteurs particuliers (sociologie de l'éducation, de la religion, du changement social, histoire de la pensée sociale, etc.) en même temps qu'elle a contribué à élever le niveau du discours théorique. C'est aussi largement à partir de l'œuvre de Parsons ou en opposition à celle-ci que s'est formulée la sociologie critique ou radicale. L'auteur discute ensuite plus particulièrement de deux aspects de l'œuvre de Parsons : son fonctionnalisme et sa sociologie des valeurs. Au sujet du fonctionnalisme de Parsons, il souligne qu'il est assez singulier et qu'on peut le caractériser d'une triple manière : fonctionnalisme systémique, fonctionmalisme d'un système en action, fonctionnalisme évolutionniste. Au sujet de la sociologie des valeurs, l'auteur reproche à Parsons d'avoir sociologisé la personnalité, au point de la vider de tout contenu psychique, et en même temps de n'avoir pas complété son analyse du consensus par une discussion des facteurs structurels du concensus, des conflits sociaux et de la dynamique des valeurs. Enfin, l'auteur conclut son appréciation générale de l'œuvre de Parsons en disant que celui-ci n'a pas su parcourir jusqu'au bout les sentiers qu'il a ouverts. Plutôt que de tourner le dos à la sociologie parsonienne, il faut donc poursuivre la démarche entreprise et la pousser dans de nouvelles directions.
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Pizarro Noël, François. "Les deux Durkheim de Parsons et Alexander." Cahiers de recherche sociologique, no. 56 (June 29, 2015): 87–108. http://dx.doi.org/10.7202/1031375ar.

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Abstract:
Jeffrey C. Alexander (1947-) semble avoir succédé depuis quelques années à Talcott Parsons (1902-1979) au titre du sociologue américain le plus influent. Comme Parsons, son oeuvre s’est d’abord construite sur une réinterprétation critique des auteurs classiques. C’est en grande partie par le biais d’une étude des écrits durkheimiens conférant aux Formes élémentaires de la vie religieuse un statut particulier que les deux auteurs ont élaboré, chacun à leur manière, une théorie volontariste de l’action sociale et une théorie émergentiste de l’ordre social. Au-delà des différences de leurs interprétations fondées sur leurs manières d’identifier des étapes dans le développement de la pensée durkheimienne, leur similarité consiste à centrer leur attention sur sa théorie de la religion pour la rabattre à une théorie de l’action sociale.
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LIDZ, Victor. "Influence et solidarité, définir un fondement théorique à la sociologie." Sociologie et sociétés 21, no. 1 (September 30, 2002): 117–42. http://dx.doi.org/10.7202/001436ar.

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Abstract:
Résumé Pendant les vingt dernières années de sa vie, Talcott Parsons a soutenu que l'objet d'étude essentiel de la sociologie devait être l'analyse de l'intégration sociale. S'inspirant pour une bonne part du modèle durkheimien de la solidarité, Parsons a conçu cette intégration sociale en termes dynamiques comme la capacité d'un groupe, d'une association ou d'une communauté à préserver sa cohésion lorsqu'ils se trouvent confrontés à des situations de désordre et de conflit. Les lacunes de la théorie de l'influence, théorie qu'il a placée au centre de son analyse de l'intégration sociale, expliquent en partie que Parsons ne soit pas parvenu à imposer ce programme de recherche à l'ensemble du milieu sociologique. Cet article s'efforce de reformuler la théorie de l'influence et de consolider ses fondements en envisageant les relations d'intégration comme étant de l'ordre de la rationalité. On propose un modèle comparable à celui de l'offre et de la demande. Enfin, on met en évidence les liens de ce modèle avec la théorie du groupe de référence et avec la théorie durkheimienne de la solidarité et des pathologies sociales.
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Racine, Pierre. "L’usage des théories de l’action dans la formation à l’intervention sociale." Service social 40, no. 2 (April 12, 2005): 7–25. http://dx.doi.org/10.7202/706524ar.

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Abstract:
La problématique de la formation à l'intervention en travail social est posée dans le défi d'un dualisme théorie-pratique comme conséquence d'une représentation de la profession en tant que science sociale appliquée. La rationalité technique qui découle de cette épistémologie positiviste de la science met l'accent sur la « résolution » au détriment de la « définition » de problèmes. S'appuyant sur l'épistémologie d'une science de l'action, qui met plutôt en évidence les contradictions entre deux niveaux de théories de l'action qu'entre la théorie et la pratique, l'auteur expose l'adaptation qu'il fait des principes de cette science dans un outil pédagogique en vue de former les étudiants à tenir compte de l'évolution des pratiques en service social.
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Heath, Joseph. "Brandom et les sources de la normativité." Philosophiques 28, no. 1 (October 2, 2002): 27–46. http://dx.doi.org/10.7202/004933ar.

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Abstract:
Robert Brandom a tenté de déplacer le concept de représentation de sa position de concept explicatif central en philosophie du langage et de le remplacer par un ensemble de concepts explicatifs dérivés de l'analyse de l'action sociale. Il soutient que le concept de norme sociale peut servir de concept primitif dans le développement d'une théorie générale de la signification. Selon Brandom, le problème central lié au fait de considérer la représentation comme un primitif explicatif est que nous n'avons pas une compréhension claire de ce à quoi correspond la relation de « représentation ». Il est donc naturel de s'attendre à ce que Brandom utilise, dans son analyse de l'action sociale, des primitifs explicatifs qui sont, d'une certaine manière, moins mystérieux. En particulier, on s'attend à ce que Brandom démontre que le concept de « norme sociale » peut être compris en termes d'un ensemble plus simple de concepts issus de la philosophie de l'action. Malheureusement, Brandom ne fournit pas une telle explication. Dans cet article, je commence par analyser l'argument proposé par Brandom, et je tente d'expliquer pourquoi cet argument, en définitive, n'est pas concluant. J'essaie ensuite de développer l'explication des origines de la normativité dans l'action sociale que, selon moi, Brandom aurait dû donner.
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Duchesneau, Paule, and Réjean Landry. "À qui profitent les lois de la mission sociale?" Service social 38, no. 2-3 (April 12, 2005): 196–219. http://dx.doi.org/10.7202/706438ar.

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Abstract:
Cet article est une analyse comparative de l'action gouvernementale en matière de lois sociales adoptées par l'Assemblée nationale du Québec entre 1960 et 1985. Recherche empirique à caractère quantitatif, la démarche de l'auteur s'inspire de la théorie des biens publics, pour parler ensuite de la mission sociale de l'État et, finalement, présenter et analyser les résultats d'une étude conduite sur le terrain.
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CAMIC, Charles. "Notes historiques sur l’apport de Parsons." Sociologie et sociétés 21, no. 1 (September 30, 2002): 11–23. http://dx.doi.org/10.7202/001115ar.

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Abstract:
Résumé Cet article réévalue l'opinion fort répandue selon laquelle The Structure of Social Action a représenté une orientation révolutionnaire par rapport aux tendances qui prévalaient en sciences sociales aux États-Unis dans les années 1920 et 1930. Cette époque est censée marquer l'apogée de la méthode scientifique positivo-empiriste, de l'approche behavioriste et d'une vision utilitaire de l'ordre social. Une analyse du contexte intellectuel de cette époque nous conduit à douter de cette affirmation et met en lumière, chez les contemporains de Parsons, la prédominance d'une méthode scientifique analytico-réaliste, d'une conception volontariste de l'action sociale perçue comme un processus de moyens et de fins, ainsi que des préoccupations soulevées par le problème de l'ordre social et le rôle joué par les normes dans sa solution. Une telle analyse laisse entrevoir que Parsons, en s'appropriant les recherches de Durkheim et de Weber, ne tournait pas le dos aux questions qui préoccupaient les intellectuels américains, mais qu'au contraire il faisait progresser l'étude de ces questions.
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REYNAUD, Jean-Daniel. "Pour une sociologie de la régulation sociale." Sociologie et sociétés 23, no. 2 (September 30, 2002): 13–26. http://dx.doi.org/10.7202/001632ar.

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Abstract:
Résumé Sans prétendre passer en revue les résultats acquis par la sociologie du travail, l'auteur cherche si l'on peut tirer de ces travaux un paradigme d'usage plus général. De réflexions sur le marché du travail, les nouvelles technologies, la théorie des organisations, l'action collective et les systèmes de relations professionnelles, il cherche à tirer les principes d'une sociologie de la régulation sociale où la règle sociale définit l'acteur collectif en même temps qu'elle est créée par lui. Il conclut par quelques réflexions sur la quantification et la statistique, l'étude des processus sociaux et la fonction critique de la sociologie.
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Chakib, Ahmed. "Plaidoyer pour une approche taxinomique en théorie sociale: Talcott Parsons et l'héritage wébérien." Social Science Information 32, no. 3 (September 1993): 447–66. http://dx.doi.org/10.1177/053901893032003002.

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David-Blais, Martin. "De la pertinence de l'approche marketing pour l'analyse de la vie religieuse contemporaine." Studies in Religion/Sciences Religieuses 36, no. 1 (March 2007): 107–33. http://dx.doi.org/10.1177/000842980703600106.

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Abstract:
On fait régulièrement la proposition de recourir à une démarche marketing pour ce qui concerne le problème de la fréquentation des organisations religieuses ; cependant, cette démarche est aussi objet de préjugés très forts. Il est en effet fréquent qu'on lui refuse toute légitimité dès lors qu'il est question du religieux. Le présent article discute deux chefs d'accusation classiques, soit que (1) la démarche marketing conduit dans les faits à la perte de contrôle par les organisations religieuses de leur raison d'être et (2) que la théorie de l'action véhiculée par le marketing conduit à la réification de l'agir humain. L'article présente ces idées qui relèvent, selon nous, de ce. que la psychologie sociale nomme des « représentations sociales » et cherche à les récuser. À la base de toute cette réflexion se trouve toutefois un enjeu plus vaste : la théorie marketing de l'action offre des matériaux intéressants, de type micro, pour l'explication de la sécularisation.
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Belley, Jean-Guy. "Deux journées dans la vie du droit: Georges Gurvitch et Ian R. Macneil." Canadian journal of law and society 3 (1988): 27–52. http://dx.doi.org/10.1017/s0829320100001320.

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Abstract:
RésuméEntre 1930 et 1945, Georges Gurvitch a consacré plusieurs ouvrages à l'élaboration de sa “théorie du droit social.” Depuis 1968, Ian R. Macneil développe sa “théorie relationnelle du contrat.” Leur ambition commune était de dépasser la pensée juridique dominante en révélant comment et pourquoi elle ignore arbitrairement certains aspects fondamentaux de la réalité sociale du droit et du contrat. Malgré leurs mérites exceptionnels, ces deux théories n'ont à ce jour exerçé aucune influence significative dans la communauté des juristes. Cet échec repose sur deux raisons fondamentales. La premère tient au fait que Gurvitch et Macneil ont accordé une priorité inconditionnelle à l'objectif de la connaissance sur celui de l'action en cherchant à rendre compte systématiquement de la complexité de la réalité sociale du droit et du contrat. La théorie juridique dominante se soumet, au contraire, aux exigences de simplification logique du pragmatisme politique et professional. L'échec de Gurvitch et Macneil s'explique, d'autre part, par les idéaux de solidarité et d'autonomie qui inspirent leurs théories tandis que la plupart des juristes adhèrent encore à une conception autoritaire du droit et de la société.
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BÉLAND, François. "Propositions pour une reconstruction des composantes des rôles de malade et de médecin dans la sociologie de Parsons." Sociologie et sociétés 21, no. 1 (September 30, 2002): 165–85. http://dx.doi.org/10.7202/001034ar.

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Abstract:
Résumé Parsons a mené deux analyses parallèles du système d'action qu'est le rapport médecin/patient. La plus connue, celle qui a donné lieu à des études psychosociales empiriques, enumere les orientations normatives des rôles de patient et de médecin. La moins connue étudie le rapport clinique lui-même, plutôt que les orientations normatives des acteurs, qui le constituent selon le schéma ÁGIL. Parsons n'a pas abandonné l'une de ces analyses au profit de l'autre au cours de sa longue carrière. Lorsque sa définition des rôles de patient et de médecin est attaquée, il ne renvoie pas le critique à ses travaux les plus récents, comme dans plusieurs de ses réponses à ses nombreux détracteurs, il préfère défendre ses propositions premières. Dans ce texte, nous cherchons à unir dans un seul ensemble conceptuel les analyses parsoniennes des rôles de médecin et de patient et du rapport clinique. Puisque les orientations normatives de ces rôles sont définies par les variables structurelles, tandis que le rapport clinique est analysé selon le schéma ÁGIL, deux grandes périodes du développement de la pensée de Parsons sont invoquées. Leur unité passe cependant par une conception unique de l'action sociale comme une dynamique que l'on retrouve à l'origine des travaux théoriques de Parsons.
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Cohen-Émérique, Margalit. "L’approche interculturelle dans le processus d’aide." Santé mentale au Québec 18, no. 1 (September 11, 2007): 71–91. http://dx.doi.org/10.7202/032248ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Cette réflexion est l'aboutissement d'une recherche sur un groupe de migrants en France, d'une pratique de formation auprès de professionnels de l'action sociale et psychoéducative en milieu migrant, et de recherche sur ces pratiques de formation (CohenÉmérique, 1984, 1986; Malewska-Peyre, 1988). Elle est le résultat d'un va et vient entre théorie et pratique, centré sur l'interaction entre populations migrantes et agents chargés de leur insertion en France: travailleurs sociaux, psychologues, personnel paramédical, enseignants et formateurs. (L'interaction est définie ici comme un processus d'échanges qui, par la communication, permettra aux interlocuteurs de s'influencer réciproquement.)
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Heiskala, Risto. "Economy and society: from Parsons through Habermas to semiotic institutionalism." Social Science Information 46, no. 2 (June 2007): 243–72. http://dx.doi.org/10.1177/0539018407076648.

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Abstract:
English The great transformation to modernity made the economy the major organizing factor of the social synthesis, thus bringing forth the issue of the economy/society relationship as the central problem of modern social theory. This article deals with two broad approaches to this problem: Parsons's and Habermas's variants of structural-functionalism, on the one hand, and various currents of (neo)institutionalism, on the other. An attempt to synthesize the benefits of these conflicting approaches is made from the point of view of semiotic institutionalism. What emerges is a general theoretical framework, which is better equipped than the original structural-functionalist and institutionalist conceptions for the analysis of the economy/society relationship. French Les grandes transformations vers la modernité ont fait de l'économie le principal facteur organisateur de la synthèse sociale, portant sur le devant de la scène la question de la relation économie/société en tant que question centrale de la théorie sociale moderne. L'article s'intéresse à deux grandes approches de cette question: les variantes structuro-fonctionnalistes de Parsons et Habermas d'une part, et divers courants du (néo)institutionnalisme de l'autre. L'auteur s'efforce de faire la synthèse des points forts de ces deux approches conflictuelles du point de vue de l'institutionnalisme sémiotique. Il en émerge un cadre théorique général plus adapté que les conceptions structurofonctionnalistes et institutionnalistes à l'analyse de la relation économie/société.
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Fabiani, Jean-Louis. "Des arts à la théorie de l'action: Le travail sociologique de Pierre-Michel Menger." Annales. Histoire, Sciences Sociales 71, no. 04 (December 2016): 951–77. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900049076.

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Abstract:
Résumé Cet article tente de montrer l’originalité du travail sociologique de Pierre-Michel Menger à travers l’étude de sa trajectoire théorique. Le point de départ peut être trouvé dans le croisement fécond entre l’analyse des professions et la justification des politiques publiques ; la musique contemporaine est tributaire du financement public alors que la demande publique n’est pas encore advenue. Les acteurs doivent prendre des décisions dans un monde incertain : ce thème constitue le fil conducteur de l’entreprise de P.-M. Menger, particulièrement dans son ouvrage majeur, Le travail créateur. Comment la sociologie doit-elle traiter l’incertitude qui règle les ajustements interindividuels ? Telle est la tâche assignée à une science sociale innovante. P.-M. Menger n’importe pas le raisonnement économique en sociologie, mais il confronte les approches de manière critique en les maintenant en tension, une position qui le distingue des partisans de la théorie du choix rationnel. Son programme de recherche est ambitieux, mais deux questions demeurent : qu’en est-il de l’histoire dans le modelé en construction ? Comment avoir une vision plus claire du concept de talent, lequel est encore souvent une boîte noire ?
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Filiatrault, Johanne, and Lucie Richard. "L'apport des théories des changements comportementaux aux interventions de prévention et de promotion de la santé de l'ergothérapeute." Canadian Journal of Occupational Therapy 72, no. 1 (February 2005): 45–56. http://dx.doi.org/10.1177/000841740507200110.

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Description. La pratique communautaire interpelle particulièrement les ergothérapeutes dans leur rôle d'éducateur à la santé, les incitant à déployer des stratégies d'intervention à caractère préventif auprès de leurs clients. Ce type de pratique offre également un terrain propice à l'implantation de stratégies de prévention et de promotion de la santé à l'échelle de la communauté. But. Le présent article décrit quelques-unes des théories utilisées dans les champs de la santé publique et de la promotion de la santé pour expliquer les changements de comportements liés à la santé. Il vise également à mettre en évidence leur potentiel pour la pratique communautaire en ergothérapie. Les théories présentées ici, soit le modèle des croyances relatives à la santé, la théorie sociale cognitive, la théorie de l'action raisonnée et la théorie du comportement planifié, ont été largement utilisées pour l'analyse et l'intervention au regard des comportements liés à la santé. Conséquences pour la pratique. Puisque ces théories mettent de l'avant un ensemble de facteurs influençant les comportements liés à la santé, leur utilisation par les ergothérapeutes pourrait contribuer à améliorer l'efficacité de leurs interventions éducatives, en favorisant chez leur clientèle une observance optimale des recommandations en matière de prévention et de promotion de la santé.
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RHÉAUME, Jacques. "Thérapie et action culturelle." Sociologie et sociétés 17, no. 1 (September 30, 2002): 109–26. http://dx.doi.org/10.7202/001635ar.

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Abstract:
Résumé La pratique thérapeutique d'un groupe d'intervenants caractérisée par une approche humaniste de la thérapie est analysée sous l'angle d'une action culturelle innovatrice. Dans le cadre général d'une sociologie de l'action sociale et des mouvements sociaux, une telle action culturelle peut devenir un élément moteur dans la constitution d'un mouvement socio-culturel sur la base tie l'affirmation d'une plus grande intégrité de la personne humaine dans divers secteurs de vie. Le caractère le plus innovateur de la pratique thérapeutique examiné est celui d'une pragmatique communicationnelle qui remet en cause le rapport théorie - pratique et aussi le rapport professionnel - client des interventions plus traditionnelles dans le domaine de la santé mentale. Cette remise en cause se distingue par ailleurs d'une position contre-culturelle de rupture en se situant davantage dans un rapport social conflictuel.
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Thiebaut, Georges-Charles, Lambert Farand, and Marie-Josée Fleury. "Politiques et plans d’action en santé mentale dans l’OCDE : leçons pour le Québec ?" Santé mentale au Québec 39, no. 1 (July 10, 2014): 65–84. http://dx.doi.org/10.7202/1025907ar.

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Abstract:
Cette étude examine les politiques de santé mentale énoncées au cours des quinze dernières années par les pays de l’OCDE et les provinces canadiennes afin d’en décrire les variations, d’identifier certaines configurations et d’en tirer des leçons pour le Québec. Vingt et une politiques sont analysées en faisant appel à un modèle conceptuel dérivé de la théorie de l’action sociale de Parsons. Les politiques varient en termes de différenciation (besoins et groupes priorisés, niveaux d’intervention, finalités, bases factuelles, niveaux de spécification), en termes d’intégration (mécanismes d’efficacité variable allant du fonctionnement en créneaux à l’intégration complète de certaines composantes) et en termes de gouvernance (théories de programme plus ou moins explicites ou fondées, importance variable donnée aux structures, aux processus et aux résultats, mécanismes d’imputabilité et de financement, systèmes d’information et gouvernance clinique variables). Cinq configurations sont identifiées : santé publique, professionnelle, technocratique structurelle, technocratique fonctionnelle et politique. La politique québécoise actuelle, correspondant à une configuration technocratique structurelle, pourrait être bonifiée par le renforcement de ses aspects de santé publique, professionnels et fonctionnels si les obstacles politiques pouvaient être surmontés.
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Goodale, Mark. "Droits humains." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.093.

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Abstract:
En tant que sous-domaine émergeant de l'anthropologie sociale et culturelle, l'anthropologie des droits humains a contribué à la théorie et à la méthodologie de diverses manières. Il a également apporté des contributions en dehors de la discipline puisque les juristes internationaux, les responsables politiques et les représentants du gouvernement se réfèrent à l'anthropologie des droits humains comme source d'informations et d'idées au sujet des droits humains dans les documents politiques, les rapports aux agences gouvernementales et dans les principaux discours publics (voir par ex. Higgins 2012, 2013). Culture En tant que catégorie d'organisation de la différence, la culture était dès le départ problématique pour les droits humains. Dans sa Déclaration sur les droits de l'homme de 1947, Melville Herskovits craignait que la diversité et la richesse culturelles ne soient incompatibles avec les droits humains, en affirmant des modèles transculturels de croyances et de pratiques normatives contredisant les preuves anthropologiques et en menaçant d'ignorer la culture au sein de l'économie politique de l'ordre de l’après-guerre. En dépit de ces préoccupations, la diversité culturelle n'a pas été affectée par la promulgation de la Déclaration universelle des droits de l'homme en 1948. Ceci, en grande partie, est dû à l'influence plus large des droits humains, sans parler de la transformation globale imaginée par Herskovits, qui a immédiatement été bloquée par la Guerre froide. Même Eleanor Roosevelt a reconnu que le projet des droits humains prendrait des années, voire des décennies, et que les modèles culturels ne commenceraient à changer que lorsque ce qu'elle appelait une «vigne curieuse» prendra racine puis se répandra dans des lieux où « les gouvernements ne l’attendent pas » (cité dans Korey 1998). Au moment où ce genre de changement à grande échelle a commencé, les anthropologues des droits humains ont observé que l'impact sur la culture défiait la dichotomie entre particularisme et universalisme et que la culture elle-même facilitait la transnationalisation des normes des droits humains. Dans le volume novateur Culture and Rights (« Culture et Droits ») (2001), les anthropologues qui se sont penchés sur une décennie de recherche ethnographique après la fin de la Guerre froide ont remarqué deux phénomènes clés à l'œuvre. Dans la première, les pratiques culturelles et les modes de compréhension normatifs existants ont servi de mécanismes à ce que Sally Engle Merry (2006a) décrira plus tard comme la «vernacularisation», à savoir l’application de normes internationales des droits humains de plus en plus hégémoniques dans des formes de pratique éthique et politique ancrées dans le particulier. Et dans la seconde, les spécialistes de Culture et Droits ont décrit et théorisé l'émergence d'une culture transnationale des droits humains. Ici, un compte rendu anthropologique de la culture s'est avéré utile pour comprendre la formation de nouvelles catégories d'action collective au sein des agences internationales, des ONG transnationales et des mouvements politiques et sociaux façonnés par les logiques des droits humains. Dans les deux cas, l'utilisation par les anthropologues du concept de culture pour comprendre la pratique des droits humains a évolué à contre-courant de la théorie anthropologique et sociale, sceptique sur l'utilité analytique de la culture face à l'hybridation supposée de la mondialisation. Pouvoir Les droits humains, comme Burke aurait pu le dire, agissant à travers les gens, c'est du pouvoir; et «les gens prévenants, avant qu'ils ne se déclarent, observeront l'usage qui est fait du pouvoir; et surtout d'éprouver quelque chose comme l’exercice d’un nouveau pouvoir sur des personnes nouvelles, dont les principes, les colères et les dispositions ont peu ou pas d'expérience »(Burke 1919 [1790]: 7, souligné par l’auteur). Les anthropologues des droits humains ont été très attentifs à un autre problème initialement identifié par Herskovits: la manière dont un projet global de droits humains crée des tensions accrues au sein des conflits d’intérêts existants en éliminant toutes formes alternatives de changement social et de résolution des conflits. Bien sûr, du point de vue des défenseurs des droits humains, c'est un pouvoir exercé pour le bien; en effet, comme l'expriment avec force les traités internationaux comme la CEDAW, le projet des droits humains d'après-guerre exige le changement, le remplacement, voire la suppression des modes de pratique culturelle qui restent inexplicables et donc illégitimes. Comme le stipule l'article 5 souvent cité par le CEDAW, les États parties à la charte internationale des droits des femmes doivent «modifier les comportements sociaux et culturels des hommes et des femmes en vue d'éliminer les préjugés et autres pratiques coutumières» qui sont basées sur les théories locales de l'inégalité de genre. Mais, comme l'ont montré les anthropologues, les droits humains tendent souvent à mettre entre guillemets et à marginaliser les autres logiques culturelles de justice sociale, de développement, de transformation des conflits et d'éthique publique. Et cette extension du pouvoir peut avoir des conséquences inattendues. L'un des exemples les plus complets de la façon dont les anthropologues ont exploré les implications du pouvoir imprévisible des droits humains est l'ethnographie du développement de Harri Englund (2006) au Malawi. Comme il l'explique, le concept des droits humains a été officiellement traduit dans la langue locale avec une phrase qui signifiait «la liberté avec laquelle on est né» (2006: 51). Au fil du temps, les gens ont mis l'accent sur la liberté de contester les normes culturelles existantes en matière de mode, d'obéissance dans les écoles publiques et de comportement sexuel, plutôt que sur les conditions structurelles économiques et politiques qui renforçaient un héritage d'inégalité et de corruption publique. Le résultat, selon Englund, fut que les Malawiens finissaient par être «privés de la traduction». Le discours sur les droits humains a saturé tous les aspects de la vie publique au Malawi, comme le voulaient les fonctionnaires et les travailleurs humanitaires transnationaux. Mais puisque les droits humains étaient mal traduits dans une langue vernaculaire locale, ils ont été transformés au point d'être méconnaissables, ce qui a empêché leur utilisation comme langage d'un changement social pourtant nécessaire. Épistémologie Quand Herskovits affirmait que l'anthropologie n'était pas capable de faire des affirmations définitives sur les droits humains universels parce qu'elle était une «science de l'humanité» et ne s'intéressait donc qu'aux questions empiriques du comportement humain exprimées par des «modèles de culture», il ne pouvait prévoir les innovations épistémologiques dans la discipline qui élargiraient ses objets de connaissance et transformeraient ses domaines d'investigation. Cela ne veut toutefois pas dire que, dans les décennies qui ont suivi, les anthropologues ont écarté les premiers arguments de Herskovits pour confronter les problèmes ontologiques et philosophiques fondamentaux qui restaient essentiels aux droits humains. Une grande partie du travail intellectuel consacré aux droits humains restait dans des sphères telles que les études juridiques critiques, la théorie politique et la philosophie morale. Au contraire, les anthropologues ont utilisé la recherche ethnographique pour étayer de manière subversive l'élargissement des bases sur lesquelles les questions fondamentales morales et théoriques des droits humains pouvaient être posées et résolues. Ceci, à son tour, a eu des implications importantes pour l'épistémologie des droits humains, en particulier dans l'après-Guerre froide, lorsque le discours sur les droits humains s'est de plus en plus intégré dans les pratiques juridiques, politiques et sociales. Les anthropologues ont très tôt observé que les idées sur les droits humains étaient fondamentales dans leur mise en pratique. Les acteurs sociaux, souvent pris dans des moments de crise ou de dislocation, n'ont jamais été capables d'exploiter simplement les droits humains ou de corrompre leurs imaginaires de justice comme s'il s'agissait d'une boîte à outils normative attendant d'être ouverte. Au lieu de cela, les logiques de défense des droits humains exigeaient autant de considération de soi que de changement social; les gens étaient invités, encouragés, obligés de se repenser en tant que citoyens d'un univers moral différent. La théorisation éthique en termes de cet univers moral souvent radicalement différent est devenue une forme distincte de pratique sociale et l'anthropologue est devenu à la fois témoin et participant de cette transformation dans le cadre de la rencontre ethnographique (voir Goodale 2006). Ce qui en résulta fut un enregistrement ethnographique de modèles de droits humains innovants et potentiellement transformateurs, profondément ancrés dans les circonstances de leur création. Le meilleur exemple que nous ayons d'un compte rendu local des droits humains parfaitement articulé est l'ethnographie de Shannon Speed ??sur les conséquences de la rébellion zapatiste au Chiapas (2007). Pendant et après la violence, des organisations internationales et transnationales de défense des droits humains ont envahi la région du Chiapas. Ceux qui défendent les droits des peuples autochtones en tant que droits humains ont été particulièrement influents dans la façon dont la résistance zapatiste s’est exprimée. Les leaders politiques indigènes ont formé des «conseils de bonne gouvernance» dans lesquels les idées sur les droits humains ont été longuement débattues, remaniées et ensuite utilisées pour représenter les valeurs morales zapatistes en tant qu'action politique zapatiste enracinée. Plaidoyer transnational Les réseaux transnationaux des droits humains qui ont émergé après la fin de la Guerre froide ont fait ce qu'Eleanor Roosevelt attendait d'eux: ils ont défié la souveraineté de l'Etat et ont permis de créer de nouvelles sphères publiques à la fois translocales et ancrées dans les sites de contestation intime. Des chercheurs comme Annelise Riles (2000) ont étudié ces réseaux de l'intérieur et ont contribué à la compréhension plus large des assemblages mondiaux qui modifiaient l'ontologie des relations sociales à une époque de transformation économique géopolitique et mondiale. Mais les anthropologues ont également montré à quel point les réseaux de défense des droits humains sont façonnés par les économies politiques des conflits locaux de manière à changer leur valence normative et à les rendre incapables de remplir leur mandat plus large de changement social et de transformation morale. Par exemple, l'ethnographie de longue durée de Winifred Tate (2007) du conflit historique entre l'État colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) montre comment les défenseurs des droits humains luttent pour traduire la langue et les logiques morales des droits humains universels en une catégorie instrumentale de l'action pouvant répondre aux défis du traumatisme historique, des récits multiples et ambigus de la culpabilité pour les atrocités commises, de l'héritage de la violence structurelle, et des modèles durables d'inégalité économique ayant des racines dans la période coloniale. Et l'étude de Sally Engle Merry (2006b) sur les institutions qui surveillent la conformité nationale à la CEDAW illustre en détail la façon dont les défenseurs des droits humains doivent eux-mêmes naviguer entre des cultures multiples de défense et de résistance. Les représentants des ministères nationaux des droits humains se trouvent souvent obligés de défendre à la fois le respect d'un traité international des droits humains et l'intégrité et la légitimité des pratiques culturelles qui semblent violer ce même traité. Néanmoins, ces dichotomies n'annulent pas la portée du droit international des droits humains dans les conflits nationaux et locaux. Au contraire, comme le souligne Merry, elles reflètent la façon dont la pratique des droits humains crée ses propres catégories d'identités et de pouvoirs contestés avec des implications incertaines pour la défense transnationale des droits humains et la promotion du patrimoine national(-iste). Critique et engagement Enfin, l'anthropologie des droits humains, peut-être plus que d'autres orientations académiques s’intéressant aux droits humains, se heurte avec difficultés au dilemme de développer un compte rendu rigoureux et ethnographique des droits humains qui soit à la fois critique et éthiquement conforme aux conditions de vulnérabilité qui mènent aux abus et à l’exploitation. Cette tension s'est exprimée de différentes manières pour chaque anthropologue. Certains (comme Winifred Tate et Shannon Speed, par exemple) ont commencé leur carrière en tant qu'activistes des droits humains avant de faire de la recherche et de mener une réflexion ethnographique sur les processus sociaux et politiques pour lesquels ils s’étaient engagés. Mais la tension entre la critique et l'engagement, le scepticisme et le plaidoyer, et la résistance et l'engagement, n'est pas seulement un défi pour les anthropologues des droits humains. Comme l'a démontré la recherche ethnographique, c'est un fait social et moral fondamental pour la pratique des droits humains elle-même. Ceci en partie parce que la théorie de la pratique sociale et du changement politique que propose les droits humains exige une forme d'autoréflexion et d'auto-constitution destinée à semer le doute sur les pratiques culturelles existantes, sur les théories populaires de l’individu, et sur les hiérarchies du pouvoir. Pourtant, la transition de l'ancien à l’actuel devenu tout à coup illégitime au nouveau et maintenant soudainement authentique est lourde de dérapage moral et de conséquences imprévues. Un exemple récent d'ethnographie de la pratique des droits humains est l'étude de Lori Allen (2013), portant sur le rôle du discours sur les droits humains dans la politique de résistance palestinienne à l'occupation israélienne de la Cisjordanie. Bien que le langage des droits humains ait été utilisé dès la fin des années 1970 en Palestine comme stratégie rhétorique populaire pour défendre les victimes de l'occupation auprès d'une audience internationale, un cercle professionnel d'activistes et d'ONG finit par restreindre l'utilisation des droits humains dans des espaces sociaux et politiques étroitement contrôlés. Dans le même temps, l'ensemble des griefs palestiniens sont restés sans réponse pendant des décennies, comme la violation des droits humains continuelle, l'incapacité à obtenir l'indépendance politique et à influencer favorablement l'opinion politique en Israël. Le résultat fut que les Palestiniens en vinrent à considérer les droits humains avec cynisme et même suspicion. Mais plutôt que de rejeter entièrement les droits humains, ils ont formulé une critique organique des droits humains dans un discours critique et émancipateur plus large promouvant l'autonomie palestinienne, l'anti-impérialisme et l’activisme associatif (par opposition à l'interventionnisme). Après des décennies d'engagement pour les droits humains dans l'histoire de la lutte palestinienne contre l'occupation, les militants ont pu s'approprier ou rejeter les logiques et les attentes des droits humains avec un haut degré de conscience contextuelle et de réalisme politique. Orientations futures L'anthropologie des droits humains est maintenant bien établie en tant que domaine de recherche distinct et source de théorie anthropologique. Sur le plan institutionnel, les universitaires et les étudiants diplômés qui travaillent dans le domaine de l'anthropologie des droits humains viennent généralement, mais pas exclusivement, des rangs de l'anthropologie juridique et politique. Parce que les droits humains sont devenus un mode de plus en plus omniprésent du monde contemporain, les anthropologues rencontrent des traces de cette influence à travers un large éventail de pratiques culturelles, de mouvements politiques et de projets moraux. Cela ne veut cependant pas dire que le statut des droits humains n'est pas contesté, bien au contraire. Alors que la période liminaire de l'après-Guerre froide cède la place à la redifférenciation culturelle, à l'établissement de nouvelles hiérarchies et au rétrécissement des espaces d'expérimentation politique et sociale, les droits humains continueront à bousculer les formes alternatives de pratiques morales et de constitution personnelle et collective. Alors que le projet des droits humains d'après-guerre mûrit en se transformant en processus presque banal de réforme constitutionnelle, de bonne gouvernance et de restructuration économique néo-libérale, son potentiel de catalyseur de transformation radicale et de bouleversement moral diminuera probablement. L'anthropologie des droits humains deviendra moins l'étude d'un discours politique et moral à une époque de transition souvent vertigineuse et de possibilités apparemment illimitées, que celle d'un universalisme séculaire contemporain établi parmi une foule de perspectives concurrentes.
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Sampaio, Maria Cristina Hennes, and Rosilda Arruda Ferreira. "Ensino-Aprendizagem da língua materna e ideologia: um estudo sobre as concepções e a prática pedagógica de alfabetizadores de escolas públicas do Recife." Revista Brasileira de Estudos Pedagógicos 73, no. 175 (June 18, 2019). http://dx.doi.org/10.24109/2176-6681.rbep.73i175.1221.

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Abstract:
Aborda a maneira como a prática pedagógica de ensino-aprendizagem da língua materna vem sendo conduzida na escola pública, considerando-se a diversidade sociolinguística de sua clientela. Estudou-se uma amostra de 75 professores de 1ª série do 1º grau da rede de escolas públicas de Recife e estabeleceu-se uma tipologia envolvendo padrões conceituais e ações de ensino-aprendizagem de língua materna, correlacionadas a diversas variáveis sociais. O processo foi também investigado através de um estudo de redes adaptado deMilroy (1980). Foram observadas cinco categorias conceituais que apresentam diferenças e que se inserem em apenas uma única categoria de ação pedagógica. Concluiu-se que a maioria dos professores apresenta um perfil cujos traços conceituais estão voltados para os valores lingüístico-culturais das classes dominantes. Da correlação entre as cinco categorias conceituais e uma única categoria de ação, concluiu-se que falta articulação entre teoria e prática, particularmente no que se refere às categorias conceituais IV e V, que se diferenciam das demais por apresentarem traços de identificação para com os valores linguístico-culturais das classes populares. Conclui-se, também, que a inserção do professor na comunidade de classe popular onde trabalha, e a sua vinculação a essa classe não apresentam uma relação direta com uma aproximação ou um afastamento dos valores lingüístico-culturais das classes dominantes ou populares. Os resultados possibilitaram a compreensão da relação dialética do signo enquanto efeito das estruturas sociais, bem como em que medida a identidade social, modelada ou parcialmente modelada pela ideologia dominante, condicionou as concepções e a ação pedagógica dos professores. Além disso, a contraposição de ambas possibilitou a identificação da dificuldade de articulação entre teoria e prática e uma reflexão sobre as possibilidades de sua superação. Abstract The purpose of this study was to analyse the way pedagogical practice, regarding teaching and learning of Mother Tongue, is being conducted at public schools, considering children's sociolinguistic diversity. In order (o reach this aim, seventy-five first year grade teachers of the public school system of Recife have been investigated. A tipology involving conceptual and action patterns, correlated to severa/ social variables, has been established. The process has also been investigated through a network study adapted from Milroy (1980). Five different conceptual categories have been observed, ali of them inserted into a only pedagogical action category. It was concluded that most of the teachers presented a profile whose conceptual traces are strongly related to linguistic and cultural values of the dominant classes. From the correlation between the five conceptual categories and the only action category observed, it was concluded a lack of articulation between theory and practice, particularly regarding categories IV and V, whose differences from the remaining categories may be identified by Identification traces with the linguistic and cultural values of popular classes. It was also concluded that there is no relation between teacher's insertion in his working community (of popular class) and his links to this class with a approximation or a distancing of linguistic and cultural values of popular classes. The results contributed for a better comprehension of sign dialetic relation as a effect of social structures, as well as in as much social identity, shaped (or partially shaped) by the dominant ideology, has determinated teacher's conceptions and pedagogical practice. Résumé Il s'agit d'une étude sur la manière dont la pratique pédagogique de l'enseignement-apprentissage de la Langue Maternelle, est menée dans l'école publique, tout en considérant la dimensité socio-linguistique de son public. On a étudié un échantillon d'à peu prés 75 enseignants de la lère classe de l 'enseignement primaire des écoles publiques de Recife. On a établi une typologie de 5 conceptions et des actions d'enseignement-apprentissage de la Langue Maternelle, en rapport avec plusieurs variables sociales. Le processus a été, en plus, étudié à travers une "étude de réseaux" (Milroy, 1980). On a observé 5 groupes de concepts, qui présentent des diffèrences conceptuelles, mais qui, d'après notre typologie, répresente une même et unique catégorie d'action pédagogique. On a conclut que la grande majorité des enseignants présentent un "profil" dont les traits conceptuels sont ceux des valeurs linguistiques et culturelles de la classe dominante. En prennant le rapport entre les 5 catégories "conceptuelles" et la seule catégorie d' "action ", on a conclu de l'absence d'un rapport plus solide entre la théorie et la pratique, en spécial, en ce qui concerne les groupes concepíuels IV et V, qui, différemmení des auíres groups, préseníeníune identification plus proche des valeurs linguisíiques et culturelles des classes populaires. En outre, on a conclu que Vintégration de 1'enseignaní dans la communauté ou il travaille (les classes populaires), et même son origine "populaire", on pressenl guère une relaíion directe avec la proximiíé ou l'éloignement des valeurs linguistiques et culturelles des classes dominantes ou populaires. Les resultais de la recherche ont ouvert la possibilite d'une compréhension des rapports dialectiques du "signe ", en tant que resultai des structures sociales. On voit, d'ailleurs, dans que lie mesure Videntitè sociale, influencée (on paríiellement influencée) par l'ideólogie dominante, conditionne les concepíions et l'acíion pédagogique des enseignants. En outre, la confrontation entre les conceptions et l'action, montre bien la dificulíé d'une arliculaiion enlre la théorie eí la pratique, et pourlant, tout cela offre la possibilite d'une réflexion sur les conditions de son "dépassement". Resumen El estudio aborda el modo como la práctica pedagógica de la ensenãnza de la Lengua Pátria está siendo trabajada en la escuela pública, contemplando la diversidad del proceso también fue investigado através de un estudio de escuelas adaptado de Milroy, 1980. Fueron observadas cinco categorias conceptuales que presentan diferencias conceptuales y que inserense solamente en categoria única de acción pedagógica. Concluese que la gran mayoria de los profesores presentan un perfil cujos rasgos conceptuales quedan fuertemente voltados a los valores liguísticos/culturales de las clases dominantes. De la correlación entre las cinco categorias conceptuales y la categoria única de acción concluese por la falta de articulación entre teoria y práctica, sobre todo en las categorias conceptuales IV y V que se diferencian de las otras porque presentam trazos de identificación con los valores linguisticos culturales de las clases populares. Concluese también que la inserción del profesor en la comunidad de trabajo (de clase popular) y su vinculación a la misma clase no presenta una relación directa de proximidad o lejania de los valores linguísticos culturales de las clases dominantes o populares. Los resultados han possibilitado la comprensión de la relación dialéctica del signo mientras sea consecuencia de las estructuras sociales y también los resultados posibilitaran comprender hasta que punto la identidad social modelada (o parcialmente modelada) por la ideologia dominante, condiciono las concepciones y la acción pedagógica de los profesores. Ademas, la contraposición de ellas posibilitó la identificación de la dificultad de articulación entre teoria y práctica y la reflexión sobre las posibilidades de su superación.
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