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Dissertations / Theses on the topic 'Thomas, – d'Aquin, saint, 1225?-1274'

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1

Leclère, Sébastien. "L'ordre d'après Thomas d'Aquin." Paris 4, 1998. http://www.theses.fr/1998PA040091.

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Abstract:
Thomas d’Aquin fut surtout un théologien. L'ordre peut designer dans l'œuvre de Thomas d’Aquin le sacrement de l'ordre, sacramentum ordinis. Mais la théologie catholique reconnait que la grâce ne détruit pas la nature, mais le parfait, et un théologien doit donc être d'abord un métaphysicien. De fait Thomas d’Aquin fut un grand métaphysicien et l'un des plus grands commentateurs d’Aristote. Etudier l'ordre (ordo) d'après Thomas d’Aquin ce peut être étudier l'ordre métaphysique, l'ordre naturel, l'ordre conceptuel, l'ordre épistémologique, l'ordre politique d'après Thomas d'Aquin. Une telle étude est l'objet de cette thèse et a semblé opportune après le constat de l'état présent de la pensée politique thomiste. Mais on ne peut comprendre les choses politiques si on ne connait pas l'homme et on ne peut connaitre l'homme, animal rationnel, sans connaitre la nature à laquelle il appartient, jusque dans ses premiers principes. Pour étudier l'ordre qui est entre les hommes dans la cite, il a donc fallu étudier l'ordre qui est entre les étants, l'ordre qui est entre les principes de chaque étant et en particulier de l'homme, l'ordre entre les concepts que l'homme forme et entre les sciences qu'il est capable d'acquérir, et alors comprendre que la politique est la plus achevée des sciences politiques, pour ainsi dire ouverte sur l'ordre des sciences spéculatives
St. Thomas Aquinas was above all a theologian. The concept of order in the works of St. Thomas may designate the sacrament of holy orders: sacramentum ordinis. However catholic theology recognizes that grace does not destroy nature but perfects it, and for this reason a theologian must be first and foremost a metaphysician. St. Thomas was in fact a great metaphysician and one of the greatest commentators of Aristotle. The study of the concept of order (ordo) in St. Thomas may encompass the study of metaphysical order, natural order, conceptual order, epistemological order and political order in his works. Such a study is the subject of this thesis and has seemed opportune in view of the current state of thomistic political thought. Yet one cannot understand politics if one does not know man, and one cannot know man, a rational animal, without knowledge in its first principles of the universe to which he belongs. To study the concept of that order which subsists between citizens, it has accordingly seemed necessary first to analyze the order subsisting between beings, the order subsisting between the principles of each being qua being, and in particular of man, the order between the concepts which he forms and between the sciences which he is capable of acquiring ; for such an analysis provides an understanding of politics as the most perfect of the practical sciences : as it were open to the order of speculative sciences
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Grenier, Michel. "Quelques aspects de la foi chez Thomas d'Aquin." Thesis, Université Laval, 2012. http://www.theses.ulaval.ca/2012/28906/28906.pdf.

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Neves, Pinto Gerson. "Loi naturelle, prudence et médiété chez Thomas d'Aquin." Paris, EPHE, 2011. http://www.theses.fr/2011EPHE5011.

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Abstract:
Cette thèse a le but d´examiner, d´après les analyses de Thomas d´Aquin, la notion de contingence comme condition nécessaire à l´action humaine. Ce faisant, nous étudierons la distinction entre les actes involontaires et les actes volontaires et, ensuite, la différence entre le volontaire et le choix délibéré. Au fil de cette étude, nous examinerons aussi la notion d´activité humaine, laquelle, nous savons, trouve son principe dans la raison. D´emblée, nous pouvons mettre en relief que la raison a le rôle d´orienter l´acte vers la fin. Dès lors, c´est aussi dans la raison que se trouve la loi. Et nous verrons également que cette dernière, à son tour, est directrice de l´action. Ainsi, nous nous occuperons de l´analyse de la question 90,I-IIae de la "Somme Théologique", dans laquelle Thomas d´Aquin prouve que la loi est, par définition, rationnelle. Premièrement, nous essaierons de connaître l´originalité et la richesse de cette définition. Pour autant, nous nous reporterons aux données fournies par la tradition devancière de Thomas d´Aquin. Ensuite, pour mieux saisir le sens de la définition thomiste, nous la comparerons à d´autres textes et à d´autres doctrines auxquels elle a partie liée. Dans la suite de cette étude, nous verrons que c´est dans la Questio 91, consacrée aux diverses espèces de lois qu´apparaît, dans l´article second, la notion de loi naturelle. Sur ce point, nous ferons une exégèse des premiers principes de la loi naturelle tels quels les conçoit Thomas d´Aquin, aussi bien du point de vue logique que du point de vue épistémologique. Avec cette exégèse, nous essaierons de montrer comment ces premier principes de la raison sont connus et justifiés. Ainsi, l´exposé des premiers principes de la raison pratique nous aidera à comprendre comment Thomas d´Aquin conçoit la science en générale, et surtout sa notion d´éthique en tant qu´éthique de principes, règles et lois. Nous verrons que pour rendre possible à la raison la formulation de jugements sûrs et efficaces sur la valeur morale de l´action concrète, la prudence devra être en mesure de connaître le singulier concret dans lequel se réalise actuellement l´agir. En même temps, elle devra être en mesure d´exprimer un précepte efficace adressé à la réalisation de l´action vertueuse
This thesis has the aim to examine, after the analyzes of Thomas Aquinas, the notion of contingency as a necessary condition of human action. In doing so, we shall consider the distinction between the acts involuntary and voluntary acts and, then, the difference between the voluntary and a deliberate choice. Over the course of this study, we will also examine the concept of human activity, which, we know, found his principle in the reason. First, we will try to know the originality and richness of this definition. For all that, we will defer to the data provided by the tradition predecessor of Thomas Aquinas. Then, to better understand the meaning of the definition thomistic, we compare it to other texts and to other doctrines which it has related party. In the result of this study, we will see that is in the Questio 91, devoted to the various species of laws that appears, in second article, the concept of natural law. On this point, we will do an exegesis of the first principles of the natural law such what the designs Thomas Aquinas, both of the logical point of view that from the point of view Epistemological. With this exegesis, we shall try to show how these first principles of reason are known and justified. Thus, the presentation of the first principles of the practical reason will help us to understand how Thomas Aquinas conceives of the science in general, and especially its concept d'ethics as the ethics of principles, rules and laws. We will see that par make possible to the reason the formulation of judgments safe and effective on the moral value of concrete action, the prudence is to be able to know the singular concrete in which is carried out currently act. At the same time, it will have to be able to express a precept effective address to the achievement of virtuous action
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Humbrecht, Thierry-Dominique. "Théologie négative et noms divins chez saint Thomas d'Aquin." Paris, EPHE, 2004. http://www.theses.fr/2004EPHE5041.

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Abstract:
La théologie négative s’attache à designer tout ce que l’on ne peut pas dire de Dieu. La question est celle de l’articulation et de l’extension respective de ce qui peut être affirmé et de ce qui doit être nié. Les perfections attribuées à Dieu (comme l’être, la bonté, la sagesse, etc. ) atteignent-elles celui-ci en vérité, ou bien doivent-elles être dépassées ? Sont-elles l’objet d’un travail spéculatif ou bien d’une union mystique dans l’ineffable ? Qu’en est-il du vocabulaire de « théologie négative », absent de nombres d’auteurs ? La théologie négative fait l’objet de recherches nombreuses et renouvelées. Le platonisme et sa réception, les auteurs médiévaux et, surtout, la lecture heideggérienne de l’histoire de la métaphysique y concourent. Thomas d’Aquin est à la confluence de ces interrogations. Y a-t-il une théologie négative chez Saint-Thomas d’Aquin, et, si oui, laquelle ? S’identifie-t-elle à la question des noms divins ? « De Dieu, nous ne savons pas ce qu’il est mais seulement ce qu’il n’est pas » : cette formule thomasienne devenue emblématique vient de Plotin (Pour Thomas, via Augustin, Damascène et Maïmonide). Thomas est-il original ? Pour le savoir, il faut le situer parmi ses contemporains. De plus, le risque est de ne considérer que quelques textes célèbres, au lieu de prendre la mesure de leur insertion dans les œuvres et de chaque œuvre dans l’œuvre. Une étude d’ensemble et comparée restait à faire. Dieu, dit saint Thomas, nous est « complètement inconnu ». Pourtant, sa théologie négative semble plutôt être une voie négative, l’ensemble des modalités négatives venant corriger et confirmer la primauté de la prédication possible des perfections divines
Negative theology endeavors to designate all that cannot be said about God. The question is that of the articulation and of the respective extension of what can be asserted, and of what must be negated. Do the attributes of perfection referred to God attain Him in truth, or must one go beyond them? Are they the object of a speculative labour or of a mystical union, which cannot be put in words? And what about the vocabulary of “negative theology” absent in many author? Negative theology is the object of a large and renewed research. Platonism and its reception, medieval authors, and, above all, the heideggerian reading of the history of metaphysics concur to this renewed research. Thomas Aquinas is at the intersection of these questionings. Is there a negative theology in the works of Saint Thomas? And if there is one, which one is it? Can it be identified with the question of the divine names? “Of God, we know not what He is, but only what He is not”: this Thomistic formula, which has become emblematic, comes from Plotinus (through Augustine, Damascene, and Maimonides). Is Thomas original? To find out, one must situate him among his contemporaries. More over, the risk is to take in consideration only a few famous texts, rather than to ascertain their insertion in the works, and the insertion of each work in the entire corpus. A global and comparative study had yet to be done. God, Saint Thomas tells us, is “totally unknown” for us. However, his negative theology seems rather to be e negative way. The set of negative modalities is brought to confirm the primacy of the positive attribution of the divine attributes of perfection as it corrects it
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Berceville, Gilles. "L'étonnante Alliance : Evangile et miracles dans la Somme théologique et les commentaires du Nouveau Testament de Saint Thomas d'Aquin." Paris 4, 1999. http://www.theses.fr/1998PA040198.

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Abstract:
Thomas d'aquin definit l'evangile : <>, realisee dans la <> (dans le christ lui-meme ), dans la <>, en celui qui croit au christ, et ultimement dans la <>, vision de l'essence divine. La liaison de l'homme avec dieu est 1) predestination a la vision (<>) - 2) realisee par la mediation du christ (<>) -3) accueillie par les apotres et diffusee par leur ministere (<>). L'experience originaire des apotres, leur formation par le christ, modele de tous les chretiens, est fondamentale. Thomas offre une perspective d'ensemble sur les ecrits apostoliques du nouveau testament. La theologie du miracle correspond a la conception de l'evangile. Le miracle est ce qui est plein d'etonnement (admiratione plenum), parce qu'il est l'oeuvre de dieu seul. On a etudie les differents sens d'admiratio chez thomas. Le miracle a la difference d'autres oeuvres exclusivement divines aboutit a un effet qui est par ailleurs produit a titre principal par des causes secondes creees. Thomas distingue entre miracles <>, <>, <>. Le miracleest pensable d'un point de vue strictement philosophique, mais toujours en lien avec la foi evangelique. Il represente un argument valable au regard de la raison, mais ne dispense pas de la grace et n'annule pas la liberte de l'acte de foi. Le miracle de guerison est simultanement interieur et exterieur. L'incarnation est le plus grand des miracles et la cause de tous les autres miracles. Miracles caches qu'il faut croire : conception et enfantement virginal, mort et resurrection du christ, eucharistie. Et miracles manifestes qui confirment la foi, dont le plus grand est la transformation des apotres et la conversion du monde par leur ministere.
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Duchesne-Pelletier, Olivier. "La structure psychologique du libre arbitre chez saint Thomas d'Aquin." Master's thesis, Université Laval, 2017. http://hdl.handle.net/20.500.11794/28135.

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Abstract:
Le sujet de cette étude est la structure psychologique du libre arbitre chez Thomas d'Aquin. L'étude aura pour but de définir le concept de libre arbitre chez Thomas d'Aquin, en présentant les notions psychologiques nécessaires à l'établissement de cette définition. Pour saint Thomas, la liberté d'arbitre revient à l'acte du choix, qui est lui-même l'acte d'une puissance d'opération vitale de l'âme humaine, la volonté. Le premier chapitre du présent mémoire a pour fonction de définir ce qu'est l'âme humaine et comment elle accomplit ses opérations vitales. Le deuxième chapitre est consacré à la volonté et le troisième au libre arbitre. Nous défendrons l'idée que Thomas d'Aquin propose une conception forte et sans équivoque du libre arbitre, qui repose en dernière instance sur la nature préférentielle du choix.
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Ndombe, Diasivi Lopez. "La conception de la justice selon saint Thomas d'Aquin." Paris 4, 1995. http://www.theses.fr/1995PA040042.

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Abstract:
Une place importante est accordée à la doctrine du droit. Le droit contribue largement à la compréhension du concept de la justice. On dit que le droit naturel est la source indéniable de la justice et que le droit positif reflète la justice même. C'est le cas du principe selon lequel la justice implique la loi. La bible présente une certaine contradiction sur ce sujet. Dans l'ancien testament l'homme est justifié d'après les œuvres de la loi, et le nouveau testament ne la confirme pas. Jésus tolère la pratique de la loi tandis que saint Paul s'oppose en considérant de l'inefficacité de la loi à sauver l'homme. Saint Thomas reprendra les idées pauliniennes. La justice distributive et la justice commutative seront l'objet principal du concept thomiste de la justice. Cette sorte de justice est d'origine grecque, et ne se trouve pas bien établie dans la bible. En adoptant cette position, saint Thomas donne l'impression que sa justice contient plus d'influences profanes que chrétiennes
It has been demonstrated throught our research the problems to find of saint Thomas true originality on the matter of justice. Those problems lay principally in the question of knowing if his doctrine on justice is Christian or profane. By analyzing his Somme theologique, we notice that Aristotle inspired saint Thomas. Because of this influence, we doubt about the Christianity of saint Thomas work on justice. We also have to recognize that saint Thomas has been inspired by saint Paul on the on the matter of the meaning of man. If Aristotle believes in getting to justice with the obedience of the law, saint Thomas is from Aristotle’s point of view. This why we have developed throughout an work an the doctrine of the law, philosophically and theological, but we have found that saint Thomas has formed his doctrine with the help of these two positions
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Ferrandi, Michel. "L'efficacité des causes secondes." Reims, 2000. http://www.theses.fr/2000REIML009.

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Abstract:
La doctrine de l'efficacité des causes secondes est capitale en métaphysique, car elle démontre que la dépendance des êtres par rapport à une cause première transcendante, loin de les priver d'efficacité causale, au contraire la justifie et la fonde. Saint Thomas d'Aquin (XIIIe s. ) a élaboré cette théorie en utilisant les principes d'Aristote. Mais à partir de Duns Scot et Ockham (XIVe s. ), l'univocité transforme la conception de la causalité et celle de Dieu, ce qui aboutit, via Descartes (XVIIe s. ), à l'occasionnalisme de Malebranche, contre lequel les tentatives de Leibniz puis de Blondel (XXe s. ) échouent. L'occasionnalisme s'appuie sur l'univocisme et la substitution de la loi à la cause, et donc sur une perspective essentialiste. Or, la position essentialiste de Saint Thomas s'y oppose. Au plan ontologique, l'efficacité des êtres se manifeste à travers les quatre sortes de cause que sont la cause matérielle, la cause formelle, la cause efficiente et la cause finale. D'autre part, l'être en lui-même est fondé à agir. Au plan théologique, la créature est fondée à agir en raison de ce qu'est Dieu, cause première, pure intelligence et pure volonté. Dieu est alors cause de la causalité même de la cause seconde. Ainsi la doctrine de l'efficace des causes secondes se trouve métaphysiquement fondée au plan ontologique et au plan théologique.
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Vallançon, François. "Domaine et propriété : glose sur Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique IIa IIae question 66 articles 1 et 2." Paris 2, 1985. http://www.theses.fr/1985PA020046.

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Venard, Olivier-Thomas. "La parole et la beauté dans la théologie : une interprétation poétique de Thomas d'Aquin." Paris 4, 1998. http://www.theses.fr/1997PA040072.

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Abstract:
Peut-on recevoir en littérature aujourd'hui une œuvre comme la somme de théologie de Thomas d’Aquin ? 1. Nous décrivons l'entreprise littéraire de Thomas composant sa théologie au XIIIe s. , en rappelant son œuvre poétique (décrite par A. Michel) et les principes de son esthétique (étudiés par Eco) ; inversement, nous soulignons la dimension (a) théologique de la grande poésie moderne et contemporaine depuis Rimbaud et Mallarmé. Pour composer une somme de la théologie, Thomas disposait de la faculté de dire la réalité telle qu'elle est (métaphysique), et de l'accès à la langue même de l'ineffable (révélation) ; leur disparition empêche les poètes d'avoir son ambition aujourd'hui. 2. Nous envisageons l'aspect linguistique et littéraire le discours métaphysique aristotélicien assumé par Thomas : loin de rechercher une transparence de l'intellection, que les modernes ont eu l'illusion d'atteindre, il conserve au langage toute son épaisseur verbale, ce que Gilson ou Maritain ont négligé. Il sublime la dialectique logique/métaphysique par la démonstration d'une interdépendance de la théorie du verbe et de la théologie du verbe. Ainsi, il revêt la parole humaine d'un symbolisme radicalement religieux, et l'inscrit dans l'esthétique du sublime. Nous l'interprétons comme un écho de la musique essentielle de la bible, lecture quotidienne du théologien. 3. La poétique biblique permet d'inventer l'ineffable. La lectio divina instaure une dialectique du texte et de l'expérience ; la relation de dieu et du livre qu'elle insinue est transfigurée dans le spectacle du crucifix et dans la célébration de l'eucharistie : dans ces trois moments, nous suggérons ce qu'est le « sixième sens » introduit par la foi dans la perception et l'expression du réel. Où le théologien se fait prophète. .
Nowadays, are we able to receive in literature such a work as summa theologiae ? 1- we tend to describe the literary work of Thomas composing his theology in the XIIIth cent. , remembering his poetical work (as described by a. Michel) and the principles of his esthetics (as studied by Eco). On the contrary, we will underline the theological size of the great modern and contemporary poetry since Rimbaud and Mallarme. In order to compose a summa of theology, Thomas could tell the reality as it is (metaphysics) and access to the very language of the unspeakable (revelation). Their disappearance forbears the poets to have his ambition today. 2 we will consider the linguistical and literal aspect of the aristotelico-metaphysical discourse assumed by Thomas : far from looking of the transparence of the intellection that the moderns had the illusion to reach, it preserves in the language all its verbal thickness, neglected by Gilson or Maritain. It sublimes the logical/metaphysical dialectics by the demonstration of the interdependence of the word theory and the logos theology. Therefore, he invests the human word by a symbolism radically religious and enters it in the esthetics of the sublime. We translate it as an echo of the essential music of the bible, daily reading of the theologian. 3) biblical poetics lends to invent the unspeakable. Lectio divina puts up a dialectics of text and experience. The relationship between god and the book that it hints is transfigured in the show of the cruciferous and the celebration of the holy eucharisty : within these three times, we suggest what is the 'sixth sense' introduced by faith in the perception and expression of reality. Where the theologian turns into prophet. .
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Morris, Nancy Anne. "La matière, principe d'individuation dans la philosophie de saint Thomas d'Aquin." Paris 4, 1993. http://www.theses.fr/1992PA040082.

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Abstract:
La these de saint thomas d'aquin sur l'individuation par la matiere souleve deux problemes principaux: d'abord le sens exact de l'affirmation "la matiere est le principe d'individuation", et ensuite l'uniformite avec laquelle saint thomas se tint a la meme interpretation de cette formule a travers toute son oeuvre. Autre question: dans quelle mesure cette these est-elle encore pertinente aujourd'hui? l'auteur soutient qu'il y a deux aspects du principe de l' individuation par la matiere: l'aspect metaphysique assure par la matiere premiere, et l'aspect physique assure par les "dimensions interminees" ou leur synonyme la "quantite dimensive", et que saint thomas maintint cette interpretation uniformement pendant toute sa carriere. La ou ni la science moderne ni les principaux courants de la philosophie moderne n'ont reussi a offrir aucune explication metaphysique satisfaisante de la realite, le "realisme modere" enseigne par saint thomas peut fournir cette explication adequate qui nous manque aujourd'hui. Puisque la theorie de l'individuation par la matiere est une doctrine-cle de ce realisme modere, elle est aussi pertinente et aussi necessaire aujourd'hui que la position philosophique dans laquelle est encadree
Saint thomas aquinas's theory of individuation by matter presents two main problems: firstly the exact meaning of the affirmation "matter is the principle of individuation", and secondly the consistency with which he held to the same interpretation of this statement throughout his works. A third question concerns the relevance of this theory today. The author argues: firstly, that there are two aspects of individuation by matter - the metaphysical aspect assured by prime matter, and the physical aspect assured by "interminate dimensions" or their synonym "dimensive quantity"; secondly, that this interpretation remained the consist teaching of saint thomas throughout his career, and thirdly, since both modern science and the main branches of modern philosophy have failed to offer any satisfactory metaphysical explanation of reality, that the "moderate realism taught by saint thomas can provide the adequate explanation that is lacking today. Since the theory of individuation of physical beings by their matter is a key tenet of this moderate realism, it is defended as being as relevant and necessary today as is the philosophical system inwhich it is embedded
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Turrini, Mauro. "L'anthropologie sacramentelle de S. Thomas d'Aquin dans Summa theologiae 3A QQ. 60-65." Paris 4, 1996. http://www.theses.fr/1996PA040284.

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Abstract:
Notre recherche propose une nouvelle interprétation de la théologie sacramentaire générale de Thomas d'Aquin. En partant de la critique textuelle et en étudiant la terminologie, nous avons montre l'originalité des questions 60-65 de la tertia pars de la Summa. La double finalité des sacrements et l'introduction de la dimension culturelle a produit une réflexion inédite sur la notion même de sacramentalité et sur l'importance de l'homme et de son monde dans l'économie du salut. L'étude de la pensée et du "penser" de Thomas révèle que les présupposés de l'anthropologie sacramentelle demeurent dans la notion biblique de dieu et dans la condition épistémologique de l'homme, ainsi que dans son status de pécheur. Nous avons examiné la documentation biblique et patristique utilisé par Thomas et comparé sa dernière réflexion avec les précédentes et avec la production des auteurs du XIIe et XIIIe siècle, en essayant aussi un rapprochement avec d'autres traités de la Summa, en particulier avec le De religione. Le rapport sanctification-culte bénéficie de l'idée de sacrement-signe qui a dans l'élément sensible et dans les paroles sa force signifiante; le langage de la signification fait de support à la causalité. La notion de causalité instrumentale et la compréhension de la grâce comme participata similitudo divinae naturae expliquent la causalité sacramentelle comme une relation asymétrique entre dieu et l'homme ou le deus sanctificans rencontre l'homme par la médiation de la matière, à laquelle il reconnaît une importance réelle. La notion de caractère comme participation au sacerdoce du christ dans le contexte de la députation au culte et l'organisation du septénaire autour de l'eucharistie montrent toute l'importance attachée à l'homo cultualis
Our research proposes a new interpretation of the general sacramental theology of Thomas Aquinas. Starting from the textual criticism and terminology study, we showed the originality of questions 60 to 65 of the tertia pars of the Summa. The double finality of sacraments and the introduction of the cultic dimension caused a new reflection on the very notion of sacramentality and on the importance of man and his world within the order of salvation. The study of Thomas' thought and "way of thinking" reveals that the presuppositions of sacramental anthropology lie in the biblical notion of god and in the epistemological condition of the man, as well as in his status of sinner. We examined the biblical and patristic documentation used by Thomas and we compared his last reflection with his previous ones and with the reflections of other authors of the 12th and 13th centuries. We also looked for a connection with other treatises of the summa, in particular with the De religione. The sanctification-cult relationship benefits from the idea of sacrament-sign which has its significant strength in the sensitive element and in the words; the language of the signification is the support of causality. The notion of instrumental causality and the comprehension of the grace as participata similitudo divinae naturae explain the sacramental causality as an asymmetrical relationship between god and the man, whereby the deus sanctificans meets the man by resorting to the mediation of the matter to which he recognizes a real importance. The notion of character as sharing the priesthood of Christ in the context of the deputation to the cult and the organisation of the seven sacraments around the eucharist show all the importance given to the homo cultualis
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Alemanno, Agnese. "Aspetti della cultura teologica nell'Universita di Parigi (1600-1642) : I commenti alla Questio II della Summa Theologiae di Tommaso d'Aquino (Utrum Deus sit)." Paris, EPHE, 2007. http://www.theses.fr/2007EPHE5009.

Full text
Abstract:
Ce travail de recherche approfondit un thème particulier de l’enseignement théologique dispensé à la Faculté de Théologie de Paris durant la première moitié du XVIIe siècle, enseignement tenu – après la réforme de Francisco de Vitoria à Salamanque – sur la Summa de Thomas d’Aquin, qui avait désormais remplacé dans toute l’Europe les Sententiae de Pierre Lombard comme texte officiel des cours. Dans ce travail de recherche, l'attention est concentrée en particulier sur les commentaires à la Quaestio secunda, De Deo, an Deus sit, de la Summa Theologiae de Thomas D’Aquin. En ce qui concerne la délimitation chronologique de la thèse, on a choisi les deux dates suivantes: 1600 comme terme a quo; à cette date remonte l'ordonnance des nouveaux statuts de l'Université de Paris ad opera du pouvoir royal; 1642, l’année de la mort du Cardinal de Richelieu, comme terme ad quem. Je présente ici le plan général de ma thèse: dans l’Introduction, on commencer par donner quelque dates concernant le contexte académique sorboniste de cette époque-là. En second lieu, l'attention est concentrée sur les figures des professeurs qui commentaient à la même époque la Quaestio II de la Summa theologiae (en appendice à l’introduction je donnerai des fiches biobliographiques complètes de ces magistri). Il s’agit là du cadre préliminaire qui sera suivi d’une analyse plus approfondie des trois docteurs précités, à qui on à été consacré les trois chapitres de la thèse, dans lesquels on analyse les cours, aussi bien manuscrits que publiés, qu’ils tinrent en Sorbonne
The aim of this thesis is to give a historic reconstruction of the context of the Theology faculty of the Sorbonne. The principal source for this reconstruction are the theology courses held by Nicolas Ysambert, André Du Val, Philippe de Gamache, three Sorbionan Professors. This work analyze in details the commentaries of the three Professors on the Quaestio II, An Deus sit, of the Summa Theologiae of Thomas Aquinas. My thesis is made up of two volumes. The volume I contains, after an introduction and some biographical profiles of the others Sorbonian Professors who tought in the same period, three chapters followed by a conclusion, a bibliography. The volume II contains the partial transcription of the course In primam partem divi Thomae annotata held by André Du Val, in 1604 (Ms. 266-I), and photographic material of this; reproduction of the second exemplar of this course. Photographic material of the P. De Gamaches' commentary on the Quaestio II of the Summa Theologiae (in the Summa theologica published in 1627) and photographic material of his course held in a. A. 1614-1615 (Commentarius in tres partes Summae theologicae sancti Thomae de Aquino, ms. N. 608). Photographic material of the Ysambert's commentary on the Quaestio II of the Summa Theologiae contained in the Disputationes in primam partem S. Thomae edited in 1643; photographic materials relatives to commentaries on the Quaestio II of the Summa Theologiae respectively contained in three Ysambert's handwritten courses: Annotata in primam D. Thomae partem, De Deo et attributis eius ad primam D. Thomae parte disputatio e Tractatus de attributis divinis
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Cseke, Akos. "Etre capable de Dieu : le concept de l'imitation chez Bonaventure et Thomas d'Aquin." Paris 4, 2005. http://www.theses.fr/2005PA040043.

Full text
Abstract:
Que peut l'homme ? Quelles sont les possibilités incluses dans son être ? Quel est le bonheur dont il est digne ? Telles sont les questions que cette thèse essaie de clarifier à travers la lecture des textes philosophiques de Bonaventure et Thomas d'Aquin. Le point de départ est l'expression augustinienne selon laquelle l'homme est " capable de Dieu ", et le but principal est de montrer que la pensée de ses deux auteurs du 13e siècle peut être traitée comme une sorte d'exercice spirituel au cours duquel il s'agit d'élaborer une méditation qui est une préparation à vivre l'impossible divin. L'homme est capable de plus que le soi, il est capable de Dieu, et la théorie médiévale de l'imitation du Christ est une manière de vivre qui offre les diverses " techniques de soi " par lesquelles l'homme peut se rendre capable de Dieu
Which are the real capacities of man? What is the happiness that he deserves? These are the main questions that this paper tries to work out by the lecture of the philosophical texts of Bonaventure and Thomas Aquinas. The starting point is an expression of Augustine which determines man, the image of God by the fact that he is “capable of God”, and the aim of this paper is to show that philosophy for these two authors of the 13th century means a kind of spiritual exercise, that is a preparation for a life which contains however not only that which is possible for man, but also the divine impossibility. Man is essentially capable of God and medieval theory of the imitation of Christ can be considered as a way of living which offers various “techniques of the self” in order to invite man to become capable of what one calls God
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Cardonnel, Sylvain. "Foi et savoir : du fonctionnement analogique de la pensee." Toulouse 2, 1993. http://www.theses.fr/1993TOU20074.

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Fontelle, Marc-Antoine. "Les Questions de la dévotion et de la prière dans la Somme théologique de Saint Thomas d'Aquin." Université Marc Bloch (Strasbourg) (1971-2008), 2003. http://www.theses.fr/2003STR20018.

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Abstract:
La relation entre la dévotion et la prière, avec l'étude de leurs fondements, éclaire la place centrale de ces deux Questions au sein de Secunda secundae dela Somme théologique. Thomas en fait les deux actes intérieurs de la vertu de religion, première expression de la vertu de justice. Par son principe de charité, la dévotion ne se limite pas à transformer les actes de la religion en actes méritoires et en révérence à Dieu, elle permet aussi de métamorphoser tous les actes des autres vertus en culte, en leur donnant une finalité supérieure, l'honneur rendu à Dieu que l'on peut désormais appeler Père par l'assistance du don de Piété. Pour nous aider à conformer notre demande à la volonté divine, le Christ nous a enseigné le Pater pour conformer nos actes aux desseins de la Providence et les proportionner à la Béatitude. C'est ainsi que la dévotion et la prière deviennent le fondement de la vie morale dans lesquelles toutes les vertus trouvent leur raison d'être et leur finalité
The relationship between devotion and prayer together with the study of their foundations sheds light on the central position of these two Questions in the Secunda secundae of the Summa theologiae. Indeed, Thomas presents them as the two actions originating in the virtue of religion, seen as the first expression of the virtue of justice. Through charity, devotion does not only change the actions originating in religion into meritorious acts and reverence for God, but also permits us to transform all the actions originating in the other virtues into cult, by endowing them with a superior goal : honouring God by now calling him "Father" thanks to the Gift of Piety. To help us match our request to the will of God, Christ taught us the Our Father to match our acts with the designs of Providence and make them proportional to Beatitude. That is how devotion and prayer become the foundation of moral life, in which the raison d'être and finality of all virtues are fully revealed
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Aleksandravicius, Povilas. "Temps et éternité chez saint Thomas d'Aquin et Martin Heidegger." Poitiers, 2008. http://theses.edel.univ-poitiers.fr/theses/2008/Aleksandravicius-Povilas/2008-Aleksandravicius-Povilas-These.pdf.

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Abstract:
La réflexion de saint Thomas d'Aquin sur l'éternité et le temps, que l'on ne saurait réduire à sa reprise dans l'école thomiste moderne, aboutit à manifester l'unité intime des deux termes tout en affirmant la distance infinie entre eux. Cette réflexion est fondée sur la découverte de l'actus essendi, concept-clé de la philosophie de l'Aquinate. L'approche phénoménologique aide à saisir le rôle insigne de la conscience humaine dans la conception thomasienne de la création et dans celle du rapport à la transcendance divine. Heidegger a systématiquement rejeté la pertinence philosophique de l'opposition temps/éternité, propre à la métaphysique dualiste occidentale. Sa réflexion sur la conjonction de l'être et du temps conduit à postuler la différence dans l'identité de l'Ereignis sans que la finitude temporelle de l'être soit remise en cause. La tension propre au concept heideggérien de temps peut être mise en parallèle avec la conception thomasienne du rapport temps/éternité, à condition de respecter les délimitations principales que posent chacun des penseurs
The reflection of saint Thomas Aquinas on eternity and time, which cannot be reduced to its interpretation in the modern Thomist school, leads to express the intimate unity of the two terms and at the meantime to claim the infinite distance between them. This reflection is based on the discovery of the actus essendi, key concept in Thomas' philosophy. Phenomenological approach helps to grasp the major role of the human consciousness in Thomas' conception of creation and of relation to the divine transcendence. Heidegger systematically rejected the philosophical relevance of time/eternity opposition, particular to Western dualistic metaphysics. His reflection on the conjunction of being and time leads to postulate the difference in the identity of Ereignis without reconsideration of the finitude of being. The particular tension of Heidegger's concept of time can be paralleled with Thomas's conception of the relation between time and eternity, on condition that the main delimitations of both thinkers are respected
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Lanavère, Jean-Rémi. "La dimension politique de la loi naturelle chez saint Thomas d'Aquin." Paris, EHESS, 2015. http://www.theses.fr/2015EHES0079.

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Abstract:
Quand la loi naturelle est convoquée par les théories morales et juridiques contemporaines, elle l'est souvent pour fonder l'affirmation d'après laquelle lex injusta non est lex. Leo Strauss offre une genèse de cette réception dépolitisante de la loi naturelle, par contraste avec ce qu'il appelle le « caractère essentiellement politique de la doctrine classique du droit naturel », notamment chez Aristote. Cette dépolitisation remonterait au stoïcisme, mais aussi et surtout au christianisme : avec l'intervention d'un Dieu provident et législateur, la doctrine classique du droit naturel s'est transformée en doctrine de la loi naturelle, et sa dimension politique se serait perdue, comme ce serait le cas chez saint Thomas d'Aquin. L'objet de ce travail est de faire apparaître, au rebours, la dimension essentiellement politique de la doctrine thomasienne de la loi naturelle, qui se manifeste doublement : d'abord, Thomas d'Aquin use de paradigmes empruntés à la philosophie politique d'Aristote pour écrire sa doctrine de la loi naturelle comme participation, en l'homme, à la providence divine, rendant celui-ci « sibi ipsi et aliis providens » ; ensuite, la loi naturelle thomasienne n'est pas pensée sans son complément essentiel qu'est la loi politique. Cette considération renouvelée de la loi naturelle thomasienne au prisme du politique permet donc de mieux voir le caractère indispensable et insuffisant à la fois, pour la rationalité pratique, de la lex naturalis, à cause de sa trop grande généralité, mais aussi, pour Thomas d'Aquin, la dignité de l'activité législatrice et politique, à laquelle revient la tâche de particulariser la loi naturelle, c'est-à-dire de la réaliser
When natural law is taken into consideration by contemporary moral and legal theories, it is often with the objective to provide a foundation to the assertion that « lex injusta non est lex ». Leo Strauss offers a genesis of this depoliticized interpretation of natural law, thus contrasting with what he calls « the essentially political character of the classic natural right doctrine », especially in Aristotle. For him, this depoliticization dates back to stokism, but also and mainly to christianism : with the intervention of a provident and legislator God, the classic natural right teaching has tumed into a natural law doctrine, and so it would have lost its political dimension, such as it vvould be the case in Saint Thomas Aquinas' teaching of natural law. Our aim is to show, on the contrary, the essentially political dimension of the natural law thomistical doctrine, in its double aspect : at first Thomas Aquinas uses some paradigms out of Aristote's political philosophy in order to formulate his natural law doctrine as a participation, within the human being, to the divine providence, thus making such human being « sibi ipsi et aliis providens » : further, Thomas Aquinas does not think of natural law without its necessary complement which is political law. This renewed thought on natural law in the light of politics allows us to better understand the necessity and yet insufficiency of lex naturalis for practical rationality because of its generality, and also, according to Thomas Aquinas, the dignity of the legislative and political activity, as such activity is in charge of applying natural law to the particulars, and therefore to make it politically effective
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Goglin, Jean-Marc. "La liberté humaine chez Thomas d'Aquin." Phd thesis, Ecole pratique des hautes études - EPHE PARIS, 2011. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00595478.

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Abstract:
Il est acquis que la théorie de la liberté humaine de Thomas d'Aquin n'est pas déterministe. Dans chacune de ses œuvres, celui-ci accorde à l'homme de pouvoir se porter sur des contraires. Sans contestation possible, Thomas modifie sa conception de la liberté de l'homme tout au long de son enseignement. Dans le commentaire sur les Sentences, il accorde la primauté au libre arbitre : il lui accorde d'être un jugement libre de toute contrainte et de toute nécessité. À partir du De Veritate, l'Aquinate accorde la primauté à la voluntas, faculté appétitive et motrice de l'âme. Sans minimiser l'importance de l'arbitre, il en fait un acte, à savoir le choix de la volonté. Dans aucune œuvre, Thomas ne fait de la volonté un paradigme. Il n'en propose pas moins une définition aboutie. Il distingue la polysémie de la notion de potentia et accorde à la voluntas d'être à la fois une puissance et un acte ; précisément, il accorde à la volonté de vouloir naturellement mais librement et de choisir librement. Dans le De Malo et la Prima Secundae Pars, il théorise avec précision la différence entre la liberté de spécification et la liberté d'exercice En définitive, l'Aquinate définit la liberté comme l'apanage de la volonté. Il lui accorde d'être à la fois une faculté volontaire et désirante, d'avoir la maîtrise de ses actes et d'être libre de toute nécessité : la volonté peut vouloir ou ne pas vouloir. Mais il ne fait pas du choix un acte indifférent. Les innovations majeures thomasiennes portent sur l'intérêt croissant accordé à la métaphysique et à l'éthique. Dans la Summa theologiae, le dominicain enracine la liberté éthique dans une liberté psychologique et s'insère dans une métaphysique de l'agir qui permet la réalisation de l'être. La liberté se comprend à la fois comme potentiel à réaliser, comme pouvoir et comme acte dans le cheminement du retour à Dieu. Thomas accorde donc à l'homme d'être libre de devenir libre.
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Le, Barbier de Blignières Olivier. "La quête de la Ratio Entis : un itinéraire thomasien." Paris 4, 2003. http://www.theses.fr/2003PA040046.

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Abstract:
Pour appréhender le contenu intelligible de l'être (ratio entis), on propose une approche tripartite inspirée de Thomas d'Aquin et d'un scientifique et théologien, Guérard des Lauriers. La découverte en science et en art met à jour un aspect particulier de la connaissance. Le pneumatisme (sens de la question, génie) fonde l'aspect rationnel (discours) et l'aspect intellectif (intuition), et s'explique par la nature de l'esprit utilisant, pour comprendre le monde, l'harmonie de sa propre vie. Ce tact de l'esthétique intelligible anticipe le résultat que la raison confirmera. La phase rationnelle, ouverte par le choc de l'existant, montre que l'analogie est fondée. Les étants sont divers essentiellement, mais se ressemblent proportionnellement et leur structure interne se hiérarchise autour de la substance. La phase intellective met en jeu l'abstraction (saisie du contenu intelligible) et le jugement (affirmation de l'existence). Grâce au pneumatisme, l'être est saisi comme contenu intelligible immanent au jugement par lequel l'esprit affirme que l'être n'est aucune des natures : il est séparable de l'étant en vertu du mode selon lequel il lui est immanent. La phase sapientielle part du fait que la ratio entis, tirée de l'observation, fait question. Multiplicité et changement étonnent car l'esprit saisit, avec la nature de l'être, l'exigence d'identité. La causalité renvoie des étants à un Etant qui est son être : l'étant, par l'être, montre Dieu. Tout étant participe selon l'être à l'Etant par soi : Dieu montre l'être dans l'étant (essence, acte d'être, suppôt)
In order to comprehend the intelligible content of being (ratio entis), we suggest a threefold approach, inspired by Thomas Aquinas and a scientist and theologian, Guérard des Lauriers. Discovery, in science and art as well, reveals a peculiar aspect of knowledge. Pneumatism (sense of question, genius) founds both the rational aspect (discursive thinking) and the intellective aspect (intuition), and can be explained by the nature of the mind which uses, in order to understand the world, the harmony of its own life. This tact of intelligible aesthetics anticipates the result that reason will confirm. The rational phase, opened by the shock of a thing's existence, shows that the analogy is well-founded. Beings are essentially varied, but proportionally alike, and their internal structure is arranged in order around substance. The intellective phase involves abstraction (comprehension of the intelligible content) and judgement (assertion of existence). Thanks to pneumatism, esse is comprehended as an intelligible content, immanent in the judgement by which the mind asserts that esse is none of the natures : it is separable from being, according to the mode by which it is immanent in it. The sapiential phase starts with the fact that the ratio entis, drawn from observation, poses problems. Multiplicity and change are surprising because mind comprehends, together with the nature of being, the necessity for identity. Causality leads from beings to one Being that is its own esse : being, by esse, shows God. According to esse, every being shares in the Being per se : God shows esse in being (essence, existence, subject)
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Sakkal, Elias. "La femme dans le christianisme et dans la chretiente : de saint paul a saint thomas d'aquin." Toulouse 2, 1987. http://www.theses.fr/1987TOU20034.

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Abstract:
La condition feminine dans le christianisme et la chretiente, a oscille depuis toujours entre l'egalite et la subordination des femmes chretiennes aux hommes: les premieres devenaient les egales des seconds, chaque fois que la theologie chretienne et l'attitude de l'eglise, concernant le probleme feminin, s'approchaient de l'esprit propre de jesus, ou s'identifiaient au contenu de l'evangile. Cependant, les femmes chretiennes se voyaient, par contre, subordonnees ou soumises aux hommes, chaque fois que cette theologie et cette eglise s'eloignaient de l'evangile, pour puiser les elements de leurs theories et leurs regles morales, dans les cultures pre-chretiennes, et notamment dans l'ancien testament
Women's condition in christiany and christendom has always been waving between equality and subordination of women to men: whenever christian theology and the church's attitude concerning the woman's problem, came closer to the specific spirit of jesus or identified itself with the gospel's contents, women became equal to men. Nevertheless, christian women found themselves subordinated or subjected to men, on the other hand, whenever the same theology and the same church wandered away from the gospel to draw the elements of their theories and moral rules from prechristian cultures and particularly from the old testament
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Loiseau, Stéphane. "De l'écoute à la parole : la lecture biblique dans la doctrine sacrée selon Thomas d'Aquin." Thesis, Paris 4, 2015. http://www.theses.fr/2015PA040087/document.

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Abstract:
Lorsque Thomas d’Aquin lit la Bible comme enseignant à l’université, il entre dans le texte de la même manière que dans les autres textes profanes qu’il commente. Pourtant la lecture biblique est chargée par l’Aquinate d’un rôle particulier dans la doctrine sacrée considérée comme science : c’est par cette lecture qu’une participation à la sagesse de Dieu est acquise, ce qui permet au théologien de forger les principes dont il a besoin pour argumenter scientifiquement. Cela donne un statut particulier au commentaire biblique qui est alors conçu comme un prolongement homogène du texte de l’Écriture où Dieu se révèle. Le Commentaire de l’évangile de Jean est un bon témoin de cela dans l’œuvre du dominicain. Un modèle de ce chemin intellectuel parcouru par la lecture biblique est la Samaritaine qui écoute le Christ puis l’annonce conduisant les habitants à venir au Christ. Elle écoute les mots humains de Dieu, cherche à les pénétrer, elle peut alors prendre à son tour la parole et transmettre la profondeur de la sagesse qu’elle a découverte
When Thomas Aquinas reads the Bible as a university teacher, he enters the text as any other secular text he comments. Yet biblical reading is given a special role by Aquinas in sacred doctrine, considered as a science: this reading enables a participation to God's wisdom and allows the theologian to elaborate the principles he needs in order to argue in a scientific manner. This gives a particular status to biblical commentary which is then designed as a homogenous extension of the sacred text where God reveals himself. The Commentary on the Gospel of John provides good evidence of this in the work of the Dominican. A model of this intellectual approach of biblical reading is the Samaritan woman who listens to the Christ, then announces it, conducting inhabitants to come to the Christ. She listens to the human words of God, seeking to penetrate them, being then in a position to speak herself and convey the depth of this wisdom she discovered
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Son, Eunsil. "Misericordia non tollit iustitiam : l'enjeu épistémologique de la question de la justice divine chez Thomas d'Aquin." Paris 4, 2006. http://www.theses.fr/2006PA040203.

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Abstract:
Les divers développements sur la justice de Dieu que propose Thomas d’Aquin dans ses œuvres offrent un accès privilégié à l’intelligence de son épistémologie théologique. D’une part, les trois textes systématiques consacrés ex professo à notre sujet (Sent. IV, 46, SCG I, 93 et ST I, 21) expliquent la justice de Dieu comme justice distributive manifestée dans la création. D’autre part, dans le Commentaire de l’Epître aux Romains, il est question de la justice de Dieu révélée dans l’Évangile, qui consiste dans la justification des pécheurs. C’est à la lumière de la bonté de Dieu, source commune de la nature et de la grâce, que Thomas conçoit l’articulation entre ces deux acceptions relevant respectivement de la connaissance naturelle et de la connaissance de foi : elles ne s’opposent pas, mais la seconde présuppose la première et la dépasse. Cette approche est révélatrice de la conception thomasienne du savoir théologique, conforme au modèle aristotélicien de l’épistémé (connaissance par la cause) et harmonisant raison et foi, contrairement à un modèle moderne hérité de Luther, qui dominera par la suite
Thomas Aquinas develops the justice of God in diverse ways in his works. This offers privileged access to the intelligence of his theological epistemology. On the one hand, the three systematic texts devoted ex professo to this subject (Sent. IV, 46, SCG I, 93 et ST I, 21) explain the justice of God as distributive justice expressed in creation. On the other hand, in the Commentary on the Letter to the Romans, it is a question of the justice of God revealed in the Gospel, which consists in the justification of sinners. Thomas understands the relation between these two meanings, which respectively concern natural knowledge and knowledge throug faith, in light of God’s goodness, the common source of nature and grace. They are not opposed, but the latter presupposes the former and goes beyond it. This approach illustrates the Thomist conception of theological knowledge, whichi is consonant with the Aristotelian episteme model (knowledge by cause) and harmonizes reason and faith, contrary to a modern model inherited from Luther that will later prevail
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Lee, Myung-Gon. "L'essence humaine et la spiritualité réaliste d'après la philosophie de St. Thomas d'Aquin : une recherche philosophique pour établir la relation entre la vie éthique humaine et la vie spirituelle." Paris 1, 2002. http://www.theses.fr/2002PA010562.

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Abstract:
La notion de la spiritualité chez les chrétiens est un terme qui désigne la vie intérieur et divine par laquelle l'âme humaine engage sa vie personnelle en relation avec le divin (dieu). Or, selon l'esprit thomiste, l ' âme humaine est le principe de la vie (humaine) et la forme substantielle. Par conséquent , la vie spirituelle humaine authentique, pour lui, doit se former selon le développement naturel de l'être humain, physique (ontologique), éthique (morale) et spirituelle. Le caractère d'une vie spirituelle conçue dans l'ordre de la réalité humaine est appelé la spiritualité réaliste. Notre recherche s'engage donc : d'abord, dans une analyse de la structure ontologique de l'être humain, une réflexion sur les rapports de l'essence et de l'existence, de la matière (corps) et de la forme (l'âme), des puissances et des actes, en particulier, ce que c'est l'âme humaine, sa nature, ses propriété, et ses fonctions dans l'être humain. Puis, elle mène une réflexion sur la notion de l 'image de dieu qui est le moment fondamental de la vie spirituelle, son sens général comme affinité de l'être fini et de l'être absolu, sa porté spécifique comme source de dépassement et de la destinée de la vie humaine. Ensuite, elle feutre synthèse pour établir la relation entre la vie spécifique humaine (éthique ou morale} et la vie proprement spirituelle (religieuse ou mystique) qui implique l'analyse des notions de la loi (naturelle et éternelle, humaine et divine), du sens du bien, et du mal à la dimension métaphysique et psychologique, et la réflexion sur la puissance de grâce et du mystère de l'être humain. Enfin, elle propose une vision angélique comme un exemplairisme de la nouvelle forme de la vie humaine ou comme une forme de vie spirituelle réaliste qu'on peut appeler un humanisme intégral du thomisme: une nouvelle perspective sur l 'humanité d'avenir par un regard métaphysico-réaliste.
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Prouvost, Géry. "Thomas d'Aquin et les thomismes : essai sur la philosophie chrétienne et sa constitution." Paris 4, 1994. http://www.theses.fr/1994PA040069.

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Abstract:
Le présent travail s'assigne une triple tâche : donner un sens positif non heideggérien à l'ontothéologie comme figure unique du moment constitué par Thomas d'Aquin ; découvrir dans le mouvement d'une tradition de sept siècles la façon dont on passe de Thomas aux thomismes ; reprendre à nouveau frais la question de la philosophie chrétienne par le biais de l'herméneutique des traditions.
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Decossas, Béatrice. "Les exigences de la causalité créatrice ou une lecture complémentaire du 'Liber de causis' par Albert Le Grand et Thomas d'Aquin." Paris 4, 2002. http://www.theses.fr/2002PA040032.

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Abstract:
Après avoir exposé pour elle-même la nature de l'aporie dans laquelle la causalité originaire place l'intelligence, après avoir présenté le type de solution que la philosophie grecque a proposé, après avoir manifesté comment le 'Liber de Causis' s'efforce de relever le défi que la création lance à l'émanatisme proclusien, il est procédé à une analyse circonstanciée du 'De causis et processu universitatis a causa prima' d'Albert le Grand et de l'expositio super librum de causis' de Thomas d'Aquin, dans le but d'établir, en dépit qu'on en ait et quelque discutable apparemment soit l'entreprise : l'accord foncier de leurs conceptions respectives de la causalité originaire ; la diversité de leurs points de vue ; la complémentarité de ceux-ci. De la sorte, seule la conjugaison de leurs lectures du 'Liber' permet de progresser dans la solution du problème initial, moyennant l'exploitation, amorcée seulement par eux, de la réflexion ontologique caractéristique du néoplatonisme
Once stated the actual nature of the apory into which the understanding is led by originary causality ; once introduced the type of solution ancient Greek philosophy proposed ; once shown how the 'Liber de causis' tries to take up the challenge creation sends to proclusian emanatism, it is proceeded to the detailed analysis of Albert the Great and Thomas of Aquinas. .
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Vermot-Petit-Outhenin, Stéphanie. "La réception de Boèce au XIIIe siècle : Saint Thomas d'Aquin lecteur du De Trinitate." Caen, 2008. http://www.theses.fr/2008CAEN1508.

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Abstract:
La réception de Boèce au XIIIe siècle, mineure par rapport à celle des siècles précédents, se concentre particulièrement dans la lecture de Saint-Thomas d'Aquin du De Trinitate, où ce dernier trouve les principes fondamentaux qui lui serviront à établir sa méthode de la théologie. Quête de la"sagesse", comme on le lit dans l'exergue du commentaire, ou plutôt des fondements d'une science qui mène à la connaissance de Dieu, le Super Boetium de Trinitate relit et corrige le traité béotien qui a posé, plus de sept siècles avant Saint-Thomas, les bases de la théologie scientifique. Si, au coursde son commentaire, Saint-Thomas se lance dans des développements très personnels, il n'oublie jamais, en effet, de répondre à Boèce : en redéfinissant le rôle de la foi en la théologie, mais aussi, à travers la question du "mode" des sciences et de leur division, en donnant une interprétation nouvelle et féconde de ce qui, pour ses contemporains, n'était guère plus que des axiomes, appartenant à la tradition philosophique des siècles passés
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Adje, Assandi Moïse. "Refonder la politique en Afrique pour une raison vertueuse." Strasbourg 2, 2007. https://publication-theses.unistra.fr/restreint/theses_doctorat/2007/ADJE_Assandi_Moise_2007.pdf.

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Abstract:
L’Afrique a échoué sur tous les plans : politique, économique et social. En effet, l’histoire de l’Afrique, des empires autonomes en passant par la période précoloniale puis coloniale, ne lui permet pas de trouver de solution politique valable pour elle. Ni tradition ni modernité ne répondent aux turbulences du temps présent. L’avenir politique inquiète les Etats africains. Notre projet est de « refonder » la politique à l’aide d’une vision intégrale de l’homme et de sa vocation. Pour cela, nous faisons appel à la pensée de saint Thomas d’Aquin et à la doctrine sociale de l’Eglise. Il s’agit de dégager les droits et devoirs de l’homme, qui lui sont propres de par sa nature et son existence d’homme. Ces droits obligent tout pouvoir qui lui-même est précédé par un devoir politique qui en introduit la justification. Ces droits sont ceux de chacun et les devoirs naissent de cette commune humanité et sont garantis par les organismes étatiques qui organisent la vie en commun pour le bien commun. Il faut donc tenir la valeur de la vie humaine pour elle-même et le lien d’obligation qui lie tous les hommes entre eux. De cette rencontre naissent attitudes et actes, un mélange passif et actif qui se nomme vertu, ou « raison vertueuse ». Pour ce continent, nous suggérons des pistes. Il nous semble primordial de redonner une existence culturelle aux ethnies, de fédérer des groupes inter-états et de les rapprocher malgré les frontières, afin de libérer le politique dans son expression même. Cette option est porteuse d’éthique qui ouvre à la liberté car l’éthique du groupe, en passant par la rencontre, reprend l’homme total et dégage l’enthousiasme culturel. Aussi, reconnaissons-nous la prééminence du groupe sur l’individu, mais à travers la multiplication des relations et de la communication
Africa has failed on every matter : politically, economically and socially. In fact, the african history, from the first independant empires to the pre - and colonial times, cannot provide valuable political solutions. Neither tradition nor modernity can constitute a solution for todays turbulences. Political future troubles African states. It is our outline to “refund” politics through a integral vision of mankind and its calling. For that reason we want to appeal to the social belief of the Church as Saint Thomas d’Aquin described it in his thoughts. It consists of clearing up the rights and obligations of mankind that are pertaining to its nature and life. These rights bind authorities which are themselves preceded by a political obligation that introduces its argument. These rights are the rights of everyone and the obligations procede from that common humanity and are certified by state institutions which organise the common life for the common good. It is necesary to hold in the same time the value of human life in itself and the link of duty which binds every men in between. At the intersection between the received and the given life, between grace and responsability, are attitudes and acts to find, a passive and active mix which is called RIGHTEOUSNESS or “righteous reason”. We suggest clues for this continent. It seems to be fundamental to restore a cultural existence to ethnos, to federate inter-state groups and to reconcile them in spite of borders, in order to release politics in its expression. This alternative bears ethics wich opens freedom, because group ethics, passing by meetings, takes back the total man and makes a way to cultural enthousiasm. So we recognize the supremacy of the group over the individuals, but through the multiplication of relationship and communication
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Goutierre, Laurent. "L'intelligence de la foi? : essai de dialogue avec la philosophie de Hegel." Paris 1, 1996. http://www.theses.fr/1996PA010505.

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Abstract:
Le philosophe cherche à connaitre l'homme dans toutes ses dimensions, et donc dans ce qu'il a d'ultime : son esprit. Et il s'interroge pour découvrir s’il existe un être au-delà de l'homme, un esprit premier, une personne qui soit source de l'homme lui-même dans son esprit, celui que les traditions religieuses appellent Dieu. À la lumière de cette découverte, il peut alors avoir un nouveau jugement sur l'homme et sur son esprit dans sa capacité la plus profonde, mais aussi dans la fragilité radicale de son âme spirituelle créée. La philosophie n'est-elle pas faite, dans ce qu'elle a de plus profond, pour découvrir l'esprit et Dieu? C'est dans cette lumière qu'il faut aborder la philosophie de Hegel : le problème de Dieu et des rapports de Dieu et de l'intelligence n'est-il pas en effet au cœur de toute sa pensée? C'est peut-être même sa recherche par excellence. On a pu dire que toute la philosophie hégélienne est comme une tentative d'explicitation rationnelle du mystère du Christ, et que son interrogation fondamentale est "qu'est-ce que l'homme-Dieu? Hegel apparait ainsi comme un sommet de l'histoire de la philosophie, comparable par son dessein et l'ampleur de sa vision à Aristote et à Thomas D'Aquin. Mais la philosophie de Hegel est-elle une véritable sagesse? Permet-elle une véritable intelligente de la foi, du mystère du Christ? Cette étude tente ainsi d'apporter quelques éléments de réflexion pour apprécier la philosophie hégélienne dans ce qui constitue son sommet : qu'est-ce que l'intelligence? Comment peut-elle coopérer avec la foi?
The philosopher seeks to know man in all his dimensions, and thus i his ultimate aspefct, that is, his spirit. He also inquires so to discover whether there exists a being beyond man, a first spirit, a person who is source of man in his spirit, one whom religion tradition call god. In the light of this discovery, the philosopher has access to a new vision of man and of his spirit in its deepest capacity, but also of man in the radical fragility of his created spiritual soul. Is philosophy in its profundity not for this discovery of the human spirit and of God? It in this light that one must adders the philosophy of Hegel the question of God and of the connection between God and intelligence is indeed at the herad of his thought. It is pethaps even its inquiry par exellence. Some have said that hegelien philosophy is, as it were, an attempt at rational elucidation or explication of the mystery of Christ, and that his fundalmental question its : "who is the God-man?". Hence Hegel appears as a prinnacle in the history of philosophy, comparable in his design and the amplitude of his vision to Aristotle and Thomas Aquinas. But is the philosophy of Hegel a veritable wisdom? Does it allow for a true intelligence of faith, of the mystery of the mystery of Christ? This study attempts to contribute a few elements of reflection for an apparisal of hegelien philosophy in what constitutes its acme : what is the intelligence ? How can it cooperate with faith?
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Cruz, Eduardo Vieira da. "La question de la matière, source de conflit entre les doctrines au XIIIème siècle." Thesis, Paris 4, 2008. http://www.theses.fr/2008PA040182/document.

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Abstract:
Cette thèse consiste dans l'analyse des diverses façons d'envisager l'hylémorphisme substantiel, au cours de la deuxième moitié du XIIIe siècle. La recherche a été structurée de manière à rendre compte des rôles joués par la matière, ainsi que des rapports assumés par elle, à l'intérieur de la pensée des philosophes étudiés. Dans la première partie, nous suivons l'engagement de Bonaventure dans la constitution d'un concept métaphysique de la matière indépendant de celui de la forme. Cette problématique mène à trois autres : l'idée divine de matière, la composition des anges et le thème de la création. Dans la deuxième partie, dédiée à la pensée de Thomas d’Aquin, les analyses sur la nature de la matière aboutissent au problème de la connaissance. En effet, l'intelligibilité impliquant nécessairement l'actualité, la matière ne peut être connue de manière directe. Chez Thomas, la matérialité représente le critère négatif de la connaissance. Dans la troisième partie, les sujets sont envisagés selon trois axes : historique, philosophique et doctrinal. Il s’agit de réfléchir fondamentalement à deux questions. D'abord, la détermination, par l’historiographie, de la mise en valeur du rôle de l’individu et des procédures de singularisation, à partir de la fin du XIIe siècle. Ensuite, le problème métaphysique du principe d’individuation avant les condamnations de 1270 et de 1277. Dans ce cadre, nous cherchons à saisir les rôles joués par la matière dans les conceptions de l'individuation, notamment chez Avicenne, Averroès, Bonaventure et Thomas d’Aquin
The central issue of this thesis is the analysis of the different ways of considering substantial hylemorphism, during the second half of 13th century. The research was structured so as to account for the parts played by matter, as well as the relations assumed by it, in the thought of the studied philosophers. In the first part, we follow Bonaventure’s engagement with the creation of a metaphysical concept of matter, absolutely independent from the concept of form. These problems culminate in three others subjects: the divine idea of matter, the composition of angels and the topic of the Creation. In the second part, dedicated to Thomas of Aquin’s thought, the analysis on the nature of matter results on the problem of knowledge. Indeed, as intelligibility means necessarily an act, matter cannot be known in a direct way. In Thomas' philosophy, materiality represents the negative criterion of knowledge. In the third part of this thesis, the subjects are considered according to three axes: historical, philosophical and doctrinal. It is a question of addressing basically two questions. Initially, the determination, by historiography, of the highlighting of the role of the individual and the procedures of singularisation, since the end of 12th century. Then, the metaphysical problem of the principle of individuation before the condemnations of 1270 and 1277. In this context, we seek to seize the parts played by matter in the theory of individuation, especially in the philosophical thoughts of Avicenna, Averroes, Bonaventure and Thomas of Aquin
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De, Vigouroux d’Arvieu Émilie. "Nature et grâce chez saint Thomas d’Aquin : l’homme capable de Dieu." Thesis, Paris Sciences et Lettres (ComUE), 2019. http://www.theses.fr/2019PSLEP062.

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Abstract:
La publication par Lubac de Surnaturel en 1946, en accusant l’ensemble des thomistes d’infidélité au maître sur la question des rapports entre nature et grâce, déclencha une controverse, avant que sa démonstration ne donne l’impression de s’imposer. Depuis les années 2000 pourtant, on assiste à une recrudescence d’études tentant d’infirmer sa thèse et de réhabiliter l’interprétation qui prédominait depuis Cajetan. Pour reprendre le problème, la seule méthode était une lecture intégrale et chronologique de l’œuvre thomasienne. Celle-ci permet d’établir que, pour Thomas, 1°la capacité naturelle à la grâce de l’homme n’est pas une puissance obédientielle ; 2°il y a un appétit naturel et inné de l’intellect pour cette vision ; 3°par conséquent, aucune autre fin ultime ou béatitude n’est envisageable pour lui en dehors de la vision de l’essence divine ; 4°celle-ci reste cependant gratuite du fait qu’elle est inaccessible aux facultés naturelles. Par-delà la polémique, il s’agit de voir comment s’articulent les relations entre la nature et la grâce, chez l’homme concret dans l’état d’innocence d’abord, puis dans l’état post-lapsaire, en examinant les conséquences du péché originel et la restauration apportée par la grâce du Christ, avant d’en étudier le déploiement dans l’articulation entre la foi et la raison. On peut ainsi mesurer l’originalité de l’anthropologie de l’Aquinate qui donne à la nature une consistance qu’elle n’avait pas chez Augustin, mais n’intègre Aristote qu’en le réinterprétant de manière radicale à la lumière de la révélation
Lubac’s publishing Surnaturel in 1946, accusing all the Thomists of unfaithfulness to the master about the issue of the connection between nature and grace, triggered a controversy, until his demonstration seemed to establish itself. Yet since 2000, we have witnessed a fresh outbreak of studies trying to contradict his theory and to restore the interpretation prevailing since Cajetan. To deal with the issue again, the only method was a complete and chronological perusal of Thomas’s work. This enables to establish that, according to Thomas : 1. man’s natural capacity for grace is not an obedential potency; 2. there is a natural and innate appetite of the intellect for this vision ; 3. consequently, it cannot consider any other ultimate end or beatitude apart from the vision of the divine essence ; 4. nevertheless this one remains free as natural faculties are unable to reach it. Beyond the polemic, the point is to see how consistent the relations between nature and grace are, in concrete man, first in the state of innocence, then in the state bearing the marks of original sin, by investigating the consequences of original sin and the restoration brought by Christ’s grace, before studying their extension into the interface between faith and reason. One can thus appreciate the originality of Aquinas’ anthropology, which gives nature a depth it did not have with Augustine, but includes Aristotle only by radically reinterpreting him in light of revelation
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Bongiovanni, Secondo. "La liberté du fondement : le sens du "fondement" chez Martin Heidegger et ses implications sur la question de Dieu." Paris 4, 1999. http://www.theses.fr/1999PA040004.

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Abstract:
La thèse discute d'abord la conception aristotélicienne du fondement. Est ensuite proposée une interprétation du sens du 'fondement' dans son rapport à la question de l'être par l'analyse de quelques thèmes majeurs de la réflexion de M. Heidegger : le phénomène, la transcendance, le temps originaire, la liberté, le jeu et le 'possible'. L'ensemble de ce parcours permet de saisir le caractère ekstatique du fondement qui peut alors être pensé comme liberté originaire. S'explique ainsi le titre : "la liberté du fondement". Il signifie la libération d'un fondement compris comme substance première et absolue, mais aussi l'abime de la liberté originaire qu'est le fondement lui-même. Le sens de ce dernier se résume dans un laisser-être qui ne revendique aucun pouvoir sur ce qui est donne. La dernière partie du travail examine le problème philosophique du dieu-fondement dans un dialogue critique avec Thomas d’Aquin. En dehors du schéma ontothéologique déterminé par le pouvoir de l'être subsistant, 'dieu' apparait dans le refus originaire de toute affirmation de soi. Il ne peut plus être pensé comme un fondement subsistant pour soi, mais comme l'origine 'eksistante' en faveur de l'autre. Le rapport de dieu à homme et de l'homme à dieu est enfin déterminé comme relation d'appartenance symbolique. L'homme appartient originairement à l'évènement de dieu et celui-ci est l'appel immémorial à une autre manière d'être de l'homme, différente de l'affirmation de soi.
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Carroy, Bertrand. "La génération naturelle chez Thomas d’Aquin." Paris 4, 2007. http://www.theses.fr/2006PA040156.

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Abstract:
La génération en tant que mouvement ou passage du non-être à l’être dans les corps est un concept fondamental pour qui étudie la nature. La pensée chrétienne fait connaître à ce concept, omniprésent dès les débuts de la philosophie grecque, une double destinée : d’une part il semble éclipsé au profit de la notion de création, d’autre part il est transformé au sein du discours théologique pour dire la relation trinitaire du Père et du Fils. Le but de cette étude est de montrer comment Thomas d’Aquin, grand témoin du XIIIe siècle et acteur de l’accueil de la theoria aristotélicienne dans le discours théologique, comprend et utilise le concept de génération naturelle. Le travail précis de ce lieu philosophique central et de son application en théologie fait apparaître distinctement le projet thomasien d’unir foi et raison. Les moyens utilisés sont le recensement des textes significatifs et l’ordonnancement des grands mouvements de sa pensée sur la génération naturelle : les principes sur lesquels elle repose, ses spécificités et divisions (éléments, corps inanimés, végétaux, animaux), le cas de la génération humaine. Ces mouvements rejoignent certaines des problématiques cruciales du XIIIe siècle, en particulier celles de l’éternité du monde et de la pluralité des formes. Thomas d’Aquin manifeste, par l’emploi très travaillé du corpus d’Aristote pour rendre raison de la nature et de la Révélation qui s’y est manifestée, à la fois un respect absolu pour les Ecritures et une grande audace intellectuelle
The generation of the body is a basic concept for anyone studying nature. Pervasive since the beginning of Greek philosophy, Christian thought introduced it and gave it a double destiny : on the one hand it seems to be overshadowed for the benefit of the Creation’s notion ; on the other hand it is transformed in the theological discourse to express the Trinitarian relation of the Father and the Son. The goal of this study is to show how Thomas Aquinas, great witness and actor of the thirteenth century and actor in Aristotelian theoria’s reception in the theological discourse, understands and uses the concept of natural generation. By the precise study of the central philosophical topic and by its theological application, clearly appears Thomas’ project of unifying faith and reason. Means used in this study are a thorough text inventory and the ordering of the great motions composing his thought on natural generation : its principles, specificity and divisions (elements, inanimate corps, vegetables, animals), human generation’s case. These motions bring together some of the crucial medieval questions, particularly those of the eternity of the world and the plurality of the forms. Thomas Aquinas shows, through a reasoned used of Aristotle’s corpus by giving intelligibility to the nature and Revelation which is manifested through it, both an absolute respect for Holy Scripture and a fine intellectual daring
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Delmas, Sophie. "Eustache d'Arras (o. F. M. ) dans les débats universitaires de la seconde moitié du XIIIe siècle." Lyon 2, 2006. http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2006/delmas_s.

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Abstract:
Eustache d’Arras ( ? – avant 1276) est un maître franciscain en théologie de l’Université de Paris durant les années 1268-1269 : cette période est très intéressante en raison des débats universitaires qui opposent les théologiens et les philosophes, l’Orient et l’Occident, et même les franciscains aux dominicains (surtout Thomas d’Aquin). Eustache d’Arras a laissé un œuvre abondante et variée : le commentaire du début du livre I des Sentences de Pierre Lombard, une centaine de questions disputées et quodlibétiques, une trentaine de sermons : les sermons et les trois quodlibets sont édités dans la thèse. Pour comprendre quelle a été la participation d’Eustache aux débats universitaires, une méthode a été mise au point : elle permet de classer en quatre catégories les solutions données aux questions disputées et quodlibétiques et de retenir les plus importantes. Elle pourrait aussi être utilisée pour étudier d’autres auteurs. En ce qui concerne Eustache, cette méthode montre les échanges d’arguments, d’images entre les théologiens (Nicolas de Biard, Thomas Brito, Bonaventure, Thomas d’Aquin…). Le second élément qui ressort de cette enquête est la négation de l’existence d’une « école franciscaine », organisée autour de la figure de Bonaventure. Enfin et surtout, Eustache d’Arras occupe dans certains débats de la seconde moitié du XIIIe siècle un rôle de pionnier dans les débats sur la distinction des personnes de la Trinité ou dans les attaques contre Thomas d’Aquin. Eustace of Arras ( ? – before 1276) is a Franciscan master of theology at the University of Paris during the years 1268-1268 : this period is very interesting because of the university debates which set the theologians against the philosophers, the East against the West, and even the Franciscans against the Dominicans (especially Thomas d' Aquin). Eustache d' Arras left an imposing body of work: the commentary of 9 distinctions of the book I Pierre Lombard's Sentences, hundred disputed questions and quodlibets, around thirty sermons: the sermons and three quodlibets are edited here. To understand Eustache's participation in the university debates, a method was finalized : she allows to classify in four categories the solutions given to the disputed questions and quodlibets and to retain the most important. This method could be also used to study the other authors. As regards Eustache, this method shows the exchanges of arguments, images between the theologians (Nicolas de Biard, Thomas Brito, Bonaventure, Thomas d' Aquin). The second element which stands out(goes out again) from this inquiry is the negation of the existence of a " Franciscan school ", organized around the figure of Bonaventure. Finally, Eustace of Arras occupies in certain debates of the second half of the XIIIth century pioneer's role in the debates on the distinction of the persons of the Trinity or in the attacks against Thomas d' Aquin.
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Raffray, Matthieu. "« De Relativis » : La doctrine des relatifs jusqu’aux synthèses d’Albert le Grand et de Thomas d’Aquin." Electronic Thesis or Diss., Paris 4, 2015. http://www.theses.fr/2015PA040095.

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Abstract:
Le primat de la relation est une caractéristique fondamentale des philosophies contemporaines comme des évolutions récentes de la théologie : le but de cette étude est de retracer les développements de la notion de relation jusqu’aux grandes synthèses théologiques du 13è siècle, afin d’évaluer les fondements historiques et la légitimité conceptuelle des relationalismes contemporains. Après avoir étudié la naissance d’une ontologie des êtres relatifs chez Platon et Aristote, ainsi qu’à travers les ambiguïtés de leurs transmissions, nous montrons comment les théologiens de l’Antiquité ont exploité ces fondements philosophiques, autour des modèles de « l’attribution différenciée » chez Augustin et de « l’accidentalité différenciée » chez Boèce. Au 12è siècle, ces modèles antiques ont à leur tour donné lieu à un changement de paradigme, au sujet de la predicatio in divinis, de Gilbert de Poitiers jusqu’à Pierre Lombard. Nous centrons alors notre étude sur les synthèses sententiaires d’Albert le Grand et de Thomas d’Aquin, qui exploitent l’un et l’autre la notion comme l’élément clef d’une description unitaire et structurée de l’édifice théologique. Albert emploie une notion typiquement aristotélicienne de la relation comme instrument pour édifier une théologie cohérente et rationnelle ; Thomas développe ces intuitions albertiennes et met en œuvre une vue ordonnée du Monde dans ses rapports avec Dieu, dont la condition, contrairement à de nombreuses lectures thomistes, est la stricte accidentalité de l’être relatif. A l’issue de ce parcours historique, on aura donc mis en évidence la tentation platonisante qui constitue la source conceptuelle des relationalismes contemporains
The primacy of relation is a fundamental characteristic of contemporary philosophies as well as recent evolutions of Christian theology: the goal of this study is to describe the first developments of the notion of relation up to the great theological synthesis of the 13th century, in order to evaluate the historical foundations and the conceptual validity of the contemporary “relationalisms”. After studying the birth of the ontology of relative beings by Plato and Aristotle, as well as through the ambiguities of their transmissions, we show how the theologians of Antiquity exploited those philosophical sources using two models: the “differentiated attribution” with Augustine, and the “differentiated accidentality” with Boethius. During the 12th century, those two antique models became in their turns the origin of a change of paradigm on the problem of predicatio in divinis, from Gilbert of Poitiers to Peter Lombard. We then center our study on the sentential synthesis of Albert the Great and Thomas Aquinas, who both exploited the notion of relation as a key-element of a united and well-structured description of their theological thought. Albert uses a typical Aristotelian notion of relation as a tool for building a coherent and rational theology; Thomas develops those albertian intuitions and organizes a well-ordered view of the World in its relations to God, whose condition, contrary to many thomistic interpretations, is a strictly accidental conception of the relative beings. At the end of this historical path, we will then have shown the Platonist temptation which constitutes the conceptual source of the contemporary “relationalisms”
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Turk, Boštjan Marko. "Paul Claudel et l'actualité de l'être : l’inspiration thomiste dans l'œuvre poétique de Paul Claudel." Paris 4, 2001. http://www.theses.fr/2000PA040275.

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Abstract:
La thèse présente tache de mettre en relief l'influence qu'a exercé Thomas d’Aquin sur l'œuvre poétique de Claudel. Claudel lui-même a dit explicitement son œuvre s'inspirait largement chez Thomas d’Aquin. Au fond il y a la vision du monde, de l'univers sans cesse recrée et actualisé grâce à l'action immédiate de dieu. Le langage poétique a pour fonction de louer et d'imiter cette structure qui pourrait s'appeler la grande chaine des êtres. Chanter cela requiert les mécanismes techniques du langage. C'est là qu'il faut chercher le secret du langage claudélien, notamment, de l'analogie et des métaphores. Tout cela est expose dans l'art poétique, l'ouvrage magistral, dont les leçons retentissent dans l'ensemble de l'œuvre poétique de Claudel. En dernière instance, nous soutenons que toute la poésie de Claudel est essentiellement redevable à l'enseignement de Thomas d’Aquin. .
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Chareton, Sylvain. "Subsistence et métaphysique de la personne humaine chez Thomas d’Aquin." Thesis, Paris 4, 2012. http://www.theses.fr/2012PA040176.

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Abstract:
Ce travail interroge la constitution d’une métaphysique de la personne humaine dans la pensée de Thomas d’Aquin. Si on s’accorde généralement à reconnaître que la réflexion thomasienne sur la personne a eu une influence décisive sur la compréhension moderne de l’homme comme personne, on constate également que l’expression personne humaine n’est pas familière de l’Aquinate et ne fait l’objet d’aucun développement particulier dans son œuvre. En effet, l’approche métaphysique de la personne humaine dans le corpus thomasien est logée dans les textes théologiques dans lesquels Thomas, suivant une démarche analogique, définit la personne divine en conservant l’affinité avec l'homme. Ce travail de conceptualisation, à la charnière de la théologie et de l’anthropologie, s’inscrit dans le sillage de la thématique chrétienne de l’homme image de Dieu. Dans le monde latin, les diverses composantes de cette riche tradition se rassemblent à la fin du VIe siècle autour de la figure de Boèce. Au détours des analogies sur les mystères de la Trinité et du Christ, Thomas est conduit à repenser la métaphysique de la substance et de la subsistence, héritage de la traduction de la notion grecque d'hypostase effectué par Boèce. Au bout du compte, ces analogies n’aboutissent pas seulement à une métaphysique de la personne subsistant dans la nature humaine, elles fondent ultimement une véritable métaphysique de la personne humaine en définissant une manière humaine de subsister
This work examines the formation of a metaphysics of the human person in the thought of Thomas Aquinas. On one side it is generally agreed that the Thomistic thought on the person had a decisive influence on the modern understanding of man as a person, on the other side the term human person is not familiar of Aquinas and not subject to any particular development in his work. Indeed, the metaphysical approach of the human person in the Thomistic corpus is found in the theological texts in which Thomas defines the divine person maintening the affinity with man. This work of conceptualization deals with the Christian theme of man image of God using the analogy. In the Latin world, the various components of this rich tradition come together in the late sixth century around the figure of Boethius. From analogies on the mysteries of the Trinity and of Christ, Thomas is led to rethink the metaphysics of substance and subsistence inherited from the translation of the Greek notion of hypostasis made by Boethius. Ultimately, these analogies do not lead only to a metaphysics of the person subsisting in human nature, they found a true metaphysics of the human person by defining a human subsisting way
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Teixeira, dos Reis Huet Andréa. "La justice humaine chez Thomas d’Aquin." Thesis, Paris, EPHE, 2015. http://www.theses.fr/2015EPHE5015/document.

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Abstract:
Ce travail vise à mettre en valeur l’importance de la justice pour la réalisation de l’homme chez Thomas d’Aquin. La première partie traite de la connaissance scientifique et de l’action humaine, l’idée d’ordre dirigeant, selon Thomas, aussi bien le plan théorique que le plan pratique. La deuxième partie traite plus spécifiquement de la vertu de justice, ce qui demande l’analyse des autres vertus morales, mais aussi intellectuelles, qui opèrent avec elle en vue du bien de l’homme. La troisième partie traite des relations entre la justice, le droit et la loi, le droit pouvant être conçu d’après deux perspectives qui se rejoignent, soit comme objet de la justice, soit comme résultat de la juste application de la loi
This work aims at emphasizing the importance of justice in the realization of man in Thomas Aquinas. The first part deals with scientific knowledge and human action, the idea of order ruling, for him, the theoretical level as well as the practical level. The second part deals more specifically with the virtue of justice, requiring the analysis of the other not only moral but also intellectual virtues, which operate together with it for the good of man. The third part handles with the relations between justice, right and law; the right understood from two related perspectives, either as the object of justice, or as the result of the fair application of the law
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Raveton, Elsa-Chirine. "L'idée de simplicité divine : une lecture de Bonaventure et Thomas d'Aquin." Thesis, Paris 4, 2014. http://www.theses.fr/2014PA040138/document.

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Abstract:
Cette étude souhaite contribuer à une meilleure connaissance et compréhension de l’idée de simplicité divine, qui signifie l’absence en Dieu de toute composition. Pièce centrale de la pensée théologique médiévale, elle fut redécouverte il y a 35 ans par des philosophes de tendance analytique, qui en contestèrent la cohérence. Elle est depuis lors l’objet d’un débat philosophique fourni, mais le détour par l’histoire de la philosophie est nécessaire pour dégager le réseau de concepts, d’arguments et de problèmes qui lui donne sens. Après avoir étudié la première élaboration de cette idée dans les textes antiques et patristiques, puis son traitement par Pierre Lombard à la veille du IVe concile de Latran de 1215, qui intègre pour la première fois la simplicité divine dans une profession de foi authentique du magistère, nous nous concentrons sur les œuvres de Bonaventure de Bagnoregio et de Thomas d’Aquin, qui accordent à cet attribut divin un rôle fondateur dans leur étude du mystère de Dieu. L’idée de simplicité divine s’y trouve sans cesse prise dans la dialectique de la ressemblance et de la dissemblance entre Créateur et créature. Tandis que Thomas associe de façon unilatérale la simplicité absolue à la transcendance de l’incréé, Bonaventure propose également des similitudes créées de la simplicité divine qui en favorisent l’intuition. Loin d’apparaître comme incohérente, l’idée de simplicité divine est un outil puissant pour ouvrir notre intelligence à un plan de réalité supérieur, certes mystérieux, mais néanmoins lumineux
This study seeks to contribute to a better understanding and comprehension of the idea of divine simplicity, which means the absence in God of any composition. Cornerstone of medieval theological thinking, divine simplicity was rediscovered 35 years ago by philosophers of analytical leanings, who challenged its coherence. It has since formed the subject of abundant philosophical debate, however, the detour via the history of philosophy is necessary in order to draw out the network of concepts, arguments and issues, from where divine simplicity derives its meaning. After the study of the first development of this idea in ancient and patristic texts, and its treatment by Peter Lombard on the eve of the 4th Council of Lateran in 1215, which integrates for the first time divine simplicity in a genuin profession of faith of the magisterium, we shall focus on the works of Bonaventure of Bagnoregio and Thomas Aquinas, who grant this divine attribute a founding role in the study of the mystery of God. The idea of divine simplicity keeps being comprised in the dialectics of similarity and dissimilarity between Creator and creature. While Aquinas associates in an unilateral way absolute simplicity and transcendence of the uncreated, Bonaventure offers also created resemblances of divine simplicity which favour its intuition. Far from appearing incoherent, the idea of divine simplicity is a powerful means to open our minds to a level of superior reality, indeed mysterious, but nevertheless radiant
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Ehret, Charles. "Agir en vertu d'un autre : Thomas d'Aquin et l'ontologie de l'instrument." Thesis, Paris 1, 2017. http://www.theses.fr/2017PA01H219.

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Abstract:
Le présent travail est une analyse du concept d’instrument qui en fait apparaître les exigences théoriques et demande si et dans quelle mesure le système de Thomas d’Aquin les remplit. D’abord, on montre que la notion d’instrument telle que Thomas la définit en général et conformément à l’aristotélisme dont il hérite — à savoir, comme un «moteur mû» — est contradictoire, dans la mesure où rien, d’après Thomas, ne peut être à la fois moteur et mû selon le même mouvement. Ensuite, on montre que la notion d’instrument telle que Thomas la redéfinit dans le contexte restreint de sa théologie sacramentelle — à savoir, comme ce qui «agit en vertu d’un autre» — échappe à cette contradiction, même si elle est, à son tour, problématique, parce qu’elle implique qu’un même pouvoir (virtus) transite de l’agent principal à l’instrument. Il faut étudier le modèle auquel Thomas renvoie — à savoir, l’être intentionnel des espèces sensibles — pour répondre à ce problème : il s’agit alors de montrer comment l’apparence peut être conçue comme une propriété en transit numériquement identique en plusieurs sujets (la chose, le milieu, le percepteur). Enfin, on justifie l’application de ce modèle au pouvoir instrumental grâce à deux thèses centrales de l’ontologie thomasienne des pouvoirs — à savoir, qu’ils sont distincts de la forme substantielle et qu’ils en fluent — qui reviennent à accorder au pouvoir, comme tel, le même statut ontologique qu’à l’espèce sensible, c’est-à-dire un être intentionnel (esse intentionale). On en conclut que ce qui fonde, en définitive, la causalité instrumentale, ce n’est pas tant la physique d’Aristote que l’ontologie des pouvoirs de Thomas
The aim of this study is to offer a better understanding of instrumental causation in Aquinas. It starts by calling into question the idea that an instrument is a « moved mover ». Behind this apparently innocuous phrase lurks a contradiction, for, as Aquinas states, it is impossible for something to both be a mover and be moved according to the same motion. Having argued that this contradiction may not be satisfyingly solved, an alternate definition is suggested, according to which an instrument acts "in virtue of another". Indeed, according to Aquinas’s sacramental theology, an instrument acts insofar as it contains a certain power (virtus). This power isn’t its own, but the individual property of something else, namely the principal cause. The question here is to account for what seems to be a transferable trope: an individual power present both in the principal and in the instrumental cause. Aquinas does this by comparing the power in the instrument to the species of color in the air. We follow this cue. First, by understanding how a sensible species may be understood as numerically identical across different subjects, namely the sensible object, the medium and the perceiver. Second, by turning to Aquinas’s thesis that powers are distinct and flow from a thing’s substantial form. This, it is argued, amounts to granting powers the same ontological status as sensible species, namely intentional being (esse intentionale). The study concludes that it is not Aristotelian physics but Aquinas’s metaphysics of powers that ultimately grounds instrumental causation
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Wéber, Édouard-Henri. "Les problèmes d'anthropologie dans l'Université de Paris durant la seconde moitié du treizième siècle." Paris 10, 1988. http://www.theses.fr/1988PA100055.

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Abstract:
Peu étudiée jusqu'ici (sauf pour la question de l'unicité ou de la pluralité des formes substantielles, l'anthropologie philosophique des maîtres parisiens de la fin du treizième siècle reste dominée par le dualisme traditionnel depuis saint Augustin. La présente étude, élucidant l'important débat dont la censure de 1277 est le principal repères, dégage les trois réponses alors proposées concernant l'inite interne du sujet humain et son animation intellective: celle du premier Siger de Brabant, axée sur la thèse d'Averroès de l'intellect unique pour tous les hommes; celle d'Henri de Gand, centrée sur la dualité de la forme corporelle et de la forme spirituelle caractérisée par la suprématie de la volonté sur l'intellect; enfin, négligée jusqu'ici du fait de la permanence du dualisme jusqu'à Descartes et après, celle de Thomas d’Aquin, au terme d'une évolution due au débat, établit avec rigueur l'unité de l'homme et ainsi constitue une nouvelle anthropologie. Celle-ci résulte de la substitution, au bunome antinomique de l'âme et du corps, d'un trinôme fondé sur le meilleure noétique gréco-arabe réinterprétée (surtout celle d'Averroès): 1. L'intellect réceptif ou "possible", qui est l'unique principe animateur ou âme rationnelle en son essence; 2. L'intelligible, principe d'actuation ontologique de l'intellect "possible"; 3. La condition corporelle qui, être en acte, possède sa propre intelligibilité. Finalement adoptée par Siger, elle intègre une conception de celui-ci: l'union de l'intellect supra-corporel avec le niveau corporel culmine dans le moment de la connaissance en acte des images sensitives. Le sujet humain subsiste en sa rigoureuse singularité à la mesure de son activité intelligente
The philosophical anthropology developed by the Parisian masters' of the end of the 13th century remains, since s. Augustin, holding away by the traditional dualism. The present study, by clearing up the debate of 1277, brings out the three answers till put forward concerning the intern unity of the human subject and of its intellective animation the answer of the first Siger of Brabant is developing of the Averroes' thesis about the only intellect for all human beings. Henry of Ghent’s answer is centered on the duality of the corporeal form and of the spiritual one characterized by the supremacy of the will on the intellect. The third answer which was not studied indeed because of the permanent dualism till Descartes and later, is from Thomas of Aquinas. He established, which a close reasoning an at the end of a long evolution, the unity of man and, by the fact, he constituted a new anthropology. This new anthropology is a result of the substitution of the soul and body (as a binomial antinomy) for a trinomial founded on the best greco-arabian noetical re-interpretation (above all the Averroes’ one): 1. The receptive intellect or "possible", which is the only live-giving principle or rational soul in its essence; 2. The intelligible as a principle of ontological actuation of the "possible" intellect; 3. The corporeal condition which, being in act, possesses its own intelligibility
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Debluë, Romain. "La révélation de l’être." Thesis, Sorbonne université, 2020. http://accesdistant.sorbonne-universite.fr/login?url=http://theses.paris-sorbonne.fr/2020SORUL073.pdf.

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Abstract:
Pour nous, hommes du XXIe siècle, la question de l’être, et l’ouverture même de l’accès à elle, paraissent bien souvent intégralement en dépendance de la pensée heideggerienne, dont le geste le plus fondamental fut de reconduire l’être à l’horizon de la temporalité, en barrant dès lors l’accès à la double possibilité de fonder la finitude sur l’infini, et le temps sur l’éternité. Peut-on dès lors, aujourd’hui, ouvrir à nouveau un questionnement qui fasse signe vers une dimension infinie et éternelle de l’être en tant que tel ? Peut-on poser sur l’être un regard qui n’évacue pas, d’abord et par principe, la seule possibilité de voir l’étant fini faire signe, de lui-même, en direction de son origine infinie – qu’elle soit immanente ou transcendante ? Cette retrempe du regard, nous croyons pouvoir l’éprouver au contact de deux pensées, qui tiennent chacune une place éminente dans l’histoire de la philosophie occidentale, à savoir celle de Thomas d’Aquin et celle de Hegel. En effet, le thomisme et l’hégélianisme constituent les deux tentatives les plus complètes, avant le double interdit posé par Heidegger, de fonder sur l’être infini la finitude même de l’étant passager ; et au premier chef, bien entendu, la finitude de l’homme qui, chez l’un comme chez l’autre, est destinée par soi à son propre dépassement. En posant en effet la question de la manifestation de l’être, c’est-à-dire des modes de donation possible de l’être à la conscience, tant du côté de l’objet que du sujet, cette étude n’a pas pu faire l’économie d’interroger la possibilité, paradoxale à première vue, pour une pensée finie de s’élever jusqu’à une connaissance de l’Être premier en son infinité. Ainsi a-t-on dû s’attarder au thème hégélien du Savoir absolu, et, en regard, celui, thomiste, de la vision béatifique, qui n’est autre que la vue de l’Ipsum esse tel qu’en lui-même et dans sa propre essence. C’est seulement à ce point d’incandescence le plus haut qu’une conclusion devenait possible, où l’on a tenté de mettre en lumière le sens ultime de l’être selon Thomas d’Aquin et Hegel, tel qu’il s’est donné dans l’accomplissement de sa plus propre manifestation, à partir de lui-même et dans lui-même
To us, people from the 21st century, the question of the being, and in fact the very opening of our access to it, often seem to be intricately linked to Heidegger’s thought, whose most fundamental act was to reconnect the notion of being to that of temporality, thus forbidding any attempt at grounding both finitude on the infinite, and time on eternity. Is it therefore possible today to initiate a new reflexion pointing at an infinite and eternal dimension of the being as such ? Is it possible to look into the being without first refusing, as a matter of principle, the very possibility of seeing the finite being pointing by itself at its own infinite origin – be it an immanent or a transcendant one ? The present paper originates in the belief that this new attempt is indeed possible through a conversation between two particularly eminent systems of thought in the history of western thinking: that of Thomas Aquinas and that of Hegel. Thomism and Hegelianism indeed constituted the two most accomplished attempts, before Heidegger’s double interdiction, at grounding the very finitude of the fleetingness of beings on the infinite being; and first of all, of course, the finitude of man, which according to both thinkers is destined to surpass itself. By raising the question of the revealing of the being, that is to say, of the possible modes of bestowal of the being on our conscience, this paper could not avoid looking into the apparently paradoxical possibility for a finite thinking to raise to a knowledge of the prime Being in all its infinity. Hence the necessity to linger on the hegelian theme of the absolute Knowledge, and, on the other hand, on the thomistic theme of the beatific vision, which is nothing less than the vision of the Ipsum esse as such and in its very essence. Only upon reaching this highest point was it possible to draw a conclusion that would, hopefully, shine a light on the ultimate meaning of the being according to Thomas and Hegel, such as it gave itself in the accomplishment of its very own manifestation from itself and within itself
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Vachon, Maxime. "Édition critique, traduction française, annotation et étude historico-doctrinale de Nicolas de Paris (Nicolas Parisiensis), Rationes super libro Peryarmenias (manuscrit Città del Vaticano, Biblioteca Apostolica Vaticana, Vat. lat. 3011, folios 21vb-34vb) : sa contribution pour la lecture du chapitre 9 du traité De l'interprétation d'Aristote." Doctoral thesis, Université Laval, 2018. http://hdl.handle.net/20.500.11794/34420.

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Abstract:
Cette thèse offre la première édition latine complète et la première traduction française, toutes deux annotées, du texte des Rationes super libro « Peryarmenias » (manuscrit Città del Vaticano, Biblioteca Apostolica Vaticana, Vat. lat. 3011, folios 21vb-34vb) de Nicolas de Paris (Nicolas Parisiensis) jusqu’alors partiellement édité seulement par H. Hansen et A. M. Mora-Márquez. Le texte est un cours de la Faculté des arts de l’Université de Paris du XIIIe siècle sur le traité De l’interprétation d’Aristote. Je le fais précéder d’une courte étude dans laquelle il est montré que les Rationes super libro « Peryarmenias », de même que les Notulae super « Peryermenias » de Kilwardby et un texte anonyme des archives munichoises de contenu semblable aux Rationes (probablement de Nicolas aussi) appartiennent à la tradition d’enseignement de la lectio. L’édition et la traduction sont suivies d’une étude historico-doctrinale du chapitre 9 du traité De l’interprétation — sur les paires d’énoncés contradictoires relatifs au futur — dans laquelle je dégage les doctrines d’Aristote et de Nicolas, en plus de celles de quelques auteurs anciens et contemporains, notamment Ammonius, Boèce, Kilwardby et Thomas d’Aquin. Il est montré que d’après Aristote chaque partie de la contradiction relative à un futur contingent est « vraie ou fausse », le ‘ou’ (ἢ) faisant partie intégrante de la valeur de vérité, ce que Nicolas exprime en disant qu’un tel énoncé est vrai ou faux sous la disjonction seulement (sub disiunctione).
This thesis offers the first complete Latin edition and the first French translation, both annotated, of the Rationes super libro "Peryarmenias" (manuscript Città del Vaticano, Biblioteca Apostolica Vaticana, Vat. Lat. 3011, folios 21vb-34vb) by Nicolas of Paris (Nicolas Parisiensis) until now only partially edited in its first four lessons by H. Hansen and A. M. Mora-Márquez. The text is a medieval course of the Faculty of Arts of the University of Paris of the thirteenth century on Aristotle’s treatise On interpretation that I introduced with a short study in which it is shown that the Rationes super libro "Peryarmenias", as well as the Kilwardby’s Notulae super "Peryermenias" and an anonymous manuscrit of similar content to the Rationes (probably also of Nicolas) belong to the lectio teaching tradition. The edition and translation are followed by a historico-doctrinal study of chapter 9 of On Interpretation — on the pairs of contradictory statements concerning the future — in which I bring out the doctrines of Aristotle and Nicolas, as well as those of some ancient and contemporary authors, especially Ammonius, Boethius, Kilwardby and Thomas Aquinas. It is shown that according to Aristotle every part of the contradiction relating to a contingent future is "true or false", the "or" (ἢ) being an integral part of the truth value of the statement, which Nicholas expresses by saying that such a statement is true or false under disjunction only (sub disiunctione).
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Ismael, Afraa. "Le problème du temps chez Saint Augustin et Saint Thomas d’Aquin." Thesis, Bordeaux 3, 2013. http://www.theses.fr/2013BOR30046.

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Abstract:
Cette thèse a pour objet l’étude de la problématique du temps dans les réflexions de Saint Augustin et Saint Thomas d’Aquin, lesquels représentent un lien capital entre la pensée philosophique de l’Antiquité et celle de la période contemporaine. Elle vise dans un premier à analyser les théories développées par ces deux philosophes sur la notion et la mesure du temps pour répondre à la question de savoir quelle réalité il revêt et comment la mesurer. Cette étude cherchera, par son examen des corpus référentiels de Saint Augustin et de Saint Thomas d’Aquin, à déterminer s’il est possible d’y trouver la réponse dans le changement, le mouvement, la succession, la durée, l’instant ou le présent ou s’il faut concevoir le temps comme une forme du monde objectif ou comme schéma d’appréhension tributaire du sujet. La première partie de cette recherche répondra à la question de savoir si le temps reflète les propriétés du monde objectif en lui-même ou du monde subjectif, ou s’il est de l’ordre des relations que nous entretenons avec ces deux mondes. La seconde analysera la problématique du temps entre son origine et sa fin (la création et l’éternité). Nous chercherons à savoir jusqu’à quel point il est possible de démontrer que l’analyse philosophique du temps, ces deux auteurs ne constitue pas un moment absolument autonome, mais une reprise du problème du temps dans une théologie de la création et de l’éternité. En analysant les quatre thèmes que sont, la réalité, la mesure du temps, la création et l’éternité et certains concepts qui leurs sont liés, nous déterminerons s’il est possible de soutenir qu’il y a une séparation totale entre le temps en tant que catégorie cosmique et le temps en tant que catégorie psychologique. Nous établirons de façon précise, dans quelles limites il est possible de démontrer que les réflexions philosophiques de Saint Augustin et Saint Thomas d’Aquin sur le temps se présentent comme deux théories différentes, l’une qui soutient parfaitement la réalité subjective du temps qui permet à Saint Augustin d’être considéré comme l’un des fondateurs les plus marquants de la phénoménologie du temps alors que au contraire, Saint Thomas d’Aquin démontre indéniablement sa réalité objective, dans la continuité de l’objectivité aristotélicienne du temps
This thesis has for aim to explore the problematic of the time within the reflections of St Augustine and St Thomas Aquinas that are both seen as a key link between the philosophical thought of the antiquity and the contemporary period. It will firstly analyze the theories developed by these two philosophers on the concept and the measure of the time, to give an answer to the question: has the time a reality and how to measure it?Through a deep analyze of the two philosophers’ corpus referentials, this study will try to determine if it is possible to find the answer in the changing, the motion, the succession, the duration, the moment and the present or if we rather have to see the time as a shape of the objective world or as a scheme of the apprehension depending on the subject. The first part of this work will answer the question whether the time reflects the properties of the objective world itself or those of the subjective world or might it be the result of the links we have with these two worlds. The second will analyze the problematic of the time between its origin and its end (the creation and the eternity). We will try to know if it is possible to show that the philosophical analysis of the time made by these two authors cannot be seen as an independent instant but a way to reconsider the subject of the time in a theology of creation and eternity.In a broad analysis of the four themes that are, the reality, the measure of the time, the creation and the eternity and some specifics and close concepts, we will determine if it is possible to say that there is an absolute gap between the time as a cosmic category and the time as a psychological one. We will show precisely if it is possible to say that the St Augustine and St Thomas Aquinas’s thoughts can be looked as two different theories, the one which sees the time as a subjective reality and allows St Augustine to be considered one of the most significant founders of the phenomenology of the time unlike St Thomas Aquinas who demonstrates the time's objective reality, in the continuity of the Aristotelian objectivity of the time
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Celier, Grégoire. "Saint Thomas d’Aquin et la possibilité d’un monde créé sans commencement." Thesis, Paris 4, 2014. http://www.theses.fr/2014PA040054.

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Abstract:
La question d’un monde créé sans commencement ou, comme on le dit souvent, le problème de « l’éternité du monde », a été l’occasion d’une vive controverse entre les penseurs latins du XIIIe siècle, dont saint Thomas d’Aquin. Nonobstant sa foi avérée en une création avec un commencement, Thomas, théologien et philosophe catholique, s’est interrogé tout au long de sa carrière : « Aurait-il été possible que Dieu créât un monde sans commencement ? » Cette persévérance est suffisamment paradoxale pour attirer l’attention, d’autant que Thomas, en sa réponse, s’opposait à la grande majorité de ses contemporains.Après une courte partie introductive qui brosse à grands traits et sans prétention le contexte historique, sont donc présentés les onze textes thomasiens traitant de la durée du monde, et spécialement de la possibilité d’un monde créé sans commencement, en leur langue latine ainsi qu’en une traduction française originale. Puis sont analysés les arguments présentés par Thomas, et les questions qu’ils peuvent soulever. Si les rapports entre la philosophie et la foi, comme entre la philosophie et la science, entrent en ligne de compte, les notions de causalité naturelle et de causalité volontaire, de fini et d’infini, de création divine et d’action humaine, de temps et d’éternité, de démonstration rationnelle et d’argument de convenance, constituent le cœur de cette élucidation philosophique.Au terme de la démarche, il apparaît que, pour saint Thomas d’Aquin, si le monde, en fait, a été créé avec un commencement (c’est pour lui une certitude de foi), en droit il aurait pu être créé sans aucun commencement (et c’est pour lui une affirmation légitime de la raison)
The question of a world created without beginning or, as is often said, the problem of « the eternity of the world », was the occasion of a controversy between the latin thinkers of the thirteenth century, including St. Thomas Aquinas. Despite his unquestionable faith in a creation with a beginning, Thomas, catholic theologian and philosopher, wondered throughout his life : « Would it have been possible that God created a world without beginning ? » This perseverance is paradoxical enough to attract attention, especially as Thomas, in his reply, was opposed to the vast majority of his contemporaries.After a short and unpretentious introduction that describes historical context, eleven thomasians texts dealing with the duration of the world are presented, and especially the possibility of a world created without beginning, in the original latin and in a new french translation. Then the arguments given by Thomas are analyzed, as well as the issues they may raise. If the relationship between philosophy and faith, and between philosophy and science, are taken into account, the concepts of natural causality and voluntary causality, finite and infinite, divine creation and human action, time and eternity, rational demonstration and argument of convenience, are the heart of this philosophical elucidation.At the end of the process, it appears that, for Aquinas, if the world, in fact, was created with a beginning (this is for him a certainty of faith), nevertheless it could have been created without a beginning (and this is for him a legitimate statement of reason)
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Valdivia, Fuenzalida José Antonio. "La démonstration selon Thomas d’Aquin. Une étude sur la réception des Seconds Analytiques au XIIIème siècle." Electronic Thesis or Diss., Sorbonne université, 2019. http://www.theses.fr/2019SORUL004.

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Abstract:
Le but de cette thèse est de reconstruire l’ensemble des questionnements théoriques qui sont présupposés par les auteurs qui participent de la réception des Seconds Analytiques au XIIIème siècle. Étant donné que la doctrine contenue dans cet ouvrage d’Aristote est difficile à interpréter de manière systématique, il est inévitable que sa réception progressive ait été guidée par des questionnements métaphysiques et gnoséologiques plus ou moins partagés par les auteurs mentionnés. Ma recherche est une tentative pour retracer ces questionnements, le but étant de proposer une reconstruction systématique de l’ensemble de la théorie contenue dans les commentaires des Seconds Analytiques de la période mentionnée. Cette reconstruction systématique offre une vision unifiée de l’ensemble des thèmes traités grâce à l’identification d’une question générale qui déterminerait l’orientation des questions spécifiques. L’auteur sur lequel la plupart des analyses sont concentrées est Thomas d’Aquin, mais le but étant de comprendre les questions qui guident la tradition des commentaires du XIIIème, Robert Grosseteste et Albert le Grand ont une place spéciale dans cette recherche. La thèse proposée est que la question précise qui est censée être répondue par ces commentaires est celle de savoir quelles doivent être les caractéristiques d’une connaissance parfaite. Par conséquent, les doctrines développées dans ces commentaires ne chercheraient pas à proposer une méthode de connaissance certaine de la réalité. Les propriétés d’une démonstration concernant sa forme et le contenu des propositions qui la composent se limiteraient à décrire un idéal de connaissance parfaite
The aim of this thesis is to reconstruct the set of theoretical questionings supposed by the authors who participate in Posterior Analytics’ reception during the 13th century. Considering that the doctrine contained in this Aristotle’s work is difficult to interpret in a systematical approach is inevitable that its progressive reception would have been guided by metaphysics and epistemological questionings, partially shared by these authors. The present research is an attempt to track down these questionings, with the objective of proposing a systematic reconstruction of the theory contained in the commentaries of the Posterior Analytics during that period. This systematic reconstruction offers a unified vision of the aspects assessed in this investigation. This due to the identification of a general question which would determine the orientation of specific ones. Thomas Aquinas is the author about whom most of the analyses are focused. But always considering the aim of comprehending questions which guide all this tradition of comments, two other comments have been studied: Robert Grosseteste and Alberto the Great. The thesis proposed is that the Posterior Analytics’ reception during the 13th century, reflects an attempt to answer the following question: which characteristics must a perfect knowledge possess? In accordance with this thesis, the doctrines developed in commentaries regarding this Aristotle’s work did not seek to propose a method of true knowledge of reality. The properties of a demonstration, regarding its shape and content of the propositions that compose it, would describe an ideal of perfect knowledge
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Di, Martino Carla. ""Ratio particularis". Immaginazione, cogitativa ed estimativa da Ibn Sînâ a Tommaso d'Aquino : Contributo allo studio della tradizione arabo-latina della psicologia di Aristotele." Paris, EPHE, 2003. http://www.theses.fr/2003EPHE5015.

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Abstract:
Cette étude, par un choix méthodologique conscient, s’est organisée suivant deux voies différentes : une voie d’histoire des textes, en suivant la transmission arabo-latine des textes psychologiques d’Aristote, à savoir, le « De anima » et les « Parva Naturalia », et une voie d’histoire doctrinale, en étudiant la réception de ces œuvres et la réaction, direct (exégèse) et indirecte (traité de psychologie), aux doctrines contenues. La détermination précise de l’apport de la science psychologique arabe, en particulier de Ibn Sînâ / Avicenne et de Ibn Rushd / Averroès, à l’attitude et aux thématiques de la tradition psychologique latine, d’abord augustinienne, puis de l’intégration, sur des sujets donnés, des trois traditions augustinienne, arabe et aristotélicienne dans l’œuvre d’Albert et de Thomas, représentants excellents de la pensée philosophique latine du XIIIe siècle, me semble un premier résultat important. Le fait d’avoir placé dans leur cadre historique et doctrinal des concepts capitaux du lexique arabo-latin, comme intentio, mémoire, forme spirituelle, reditio, ratio particularis, et leur intégration dans la philosophie latine, me semblent en être un second. Cette étude, d’ailleurs, ne ‘est voulu être qu’une contribution à l’étude de la tradition arabo-latine de la psychologie d’Aristote. C’est là ma première contribution, dans le cadre plus général du courant, auquel j’espère continuer à apporter mon concours, d’une redécouverte de nos racines médiévales, qu’elles soient chrétiennes, islamiques et judaïques, car l’histoire de la pensée est surtout une histoire humaine, on ne peut lui imposer un cours, tout comme l’arrêter
Through an aware methodological choice, this study has been organized following two different ways: the first one deals with the history of texts, and it studies the Arabic and Latin tradition of Aristotle’s psychological works, i. E. “De Anima” and “Parva Naturalia” ; the second way deals with a doctrinal history and it studies how these works were interpreted and both the direct (exegesis) and indirect (psychological traits) reactions to the doctrines that were in these works. The precise awareness of the influence of the Arabic psychological science, especially Ibn Sînâ / Avicenna and Ibn Rushd / Averroes, to the themes of the Latin psychological tradition, originally Augustinian, and also of the integration of the three traditions, i. E. The Augustinian one, the Arabic ones and that of Aristotle, in the Albert and Aquina’s works, which are two excellent representatives of the Latin philosophical theories of the 13th century, is the first important result of this work. The historical and doctrinal framing of very important concepts in the arabo-latin lexicon that is “intention”, memory, Spiritual Form, “reditio”, “ratio particularis” and the study of their integration onto the Latin philosophy is the second result. This study is nothing but a contribution to the study of the arabo-latin tradition of the Aristotle’s psychology. It is the first contribution to a more general picture, to which I hope to keep on contributing with my own studies, to rediscover our medieval origins both Christian, Jewish or Islamic, since the history of thought is above al a human history: we cannot channel it in a fixed route and, least of all, try to stop it
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Mourad, Stéphane. "Les commentaires latins sur le De anima d'Aristote au XIIIè siècle : genèse et constitution d'un corpus." Limoges, 2011. https://aurore.unilim.fr/theses/nxfile/default/97d47821-2d76-44d0-a0f1-6d72c58d759a/blobholder:0/2011LIMO2006.pdf.

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Abstract:
Le De anima d'Aristote devient un texte philosophique majeur au cours de la seconde moitié du XIIIè siècle, en Europe. C'est la controverse sur l'unicité de l'intellect qui oppose deux courants issus de l'université de Paris : les théologiens qui condamnent au nom de la foi la thèse de l'unicité de l'intellect, affrontent les artiens dont les arguments en faveur de celle-ci s'inspirent essentiellement de la traduction arabo-latine du Grand Commentaire d'Averroès par Michel Scot. Dans son De unitate intellectus dirigé contre les "averroïstes" comme Siger de Brabant, Thomas d'Aquin présente une synthèse des commentaires grecs et arabes grâce à laquelle les commentateurs latins s'affranchissent de la tradition antérieure au XIIIè siècle. En affirmant l'insuffisance d'une argumentation fondée sur la foi pour clore un débat philosophique, Thomas d'Aquin opère une révolution scientifique (au sens kuhnien) qui consacre l'autonomie de la raison vis à vis du dogme. Jusqu'à la fin du siècle, la controverse sur l'unicité se poursuit, malgré les deux actes de censure prononcés à Paris. La production des commentaires sur le De anima s'accélère même dans les années 1270, faisant émerger une nouvelle discipline, la psychologie (au sens d'étude de l'âme humaine), qui se diffuse ensuite de Paris à Oxford. Cette étude mène à une vue renouvelée de la philosophie au XIIIè siècle : avec leur éclairage du texte d'Aristote, les scolastiques nous permettent d'élaborer de nouvelles traductions des textes d'Aristote. De plus, avec leur contribution à l'histoire de la science, ils nous montrent les conditions qui rendent celle-ci possible aujourd'hui
Aristotle's De anima becomes a main philosophical work in the course of the second half of the thirteenth century in Christian Europe. The controversy itself on "Unity of the human intellect" divides two ways of thinking that both belong to the University of Paris : some theologians condemn the theory of this unity, in the name of faith. But some Art Masters support this theory. They are mainly inspired by the Arab-Latin translation of Averroes "Long Commentary" from Michael Scot. Thomas Aquinas De unitate intellectus aimed at the Averroists such as Siger of Brabant, consists in summarizing Greek and Arabic commentaries. Henceforth Latin commentators no longer depend on these previous commentaries. Thus, Thomas Aquinas shows only philosophical way of thinking can be answered satisfactorily. So, faith itself can't be considered as sufficient. Thomas Aquinas brings a scientific revolution (as T. S. Kuhn would say) for he announced the self sufficiency of Reason itself, faced to faith. In spite of the two Parisian condemnations, the controversy goes on, until the end of the century. Moreover, more and more commentaries are written, this process reaches a new discipline : psychology, as the study of the human soul. This subject spreads from Paris to Oxford. Studies like this lead to a renewed view of thirteenth-century scholasticism : scholars are enlightening Aristotle's writings. A new Aristotle 's translation can thus be elaborated, not to mention the way these writings have been enriching actual sciences and the autonomy of the scientific field
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Raffray, Matthieu. "« De Relativis » : La doctrine des relatifs jusqu’aux synthèses d’Albert le Grand et de Thomas d’Aquin." Thesis, Paris 4, 2015. http://www.theses.fr/2015PA040095.

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Abstract:
Le primat de la relation est une caractéristique fondamentale des philosophies contemporaines comme des évolutions récentes de la théologie : le but de cette étude est de retracer les développements de la notion de relation jusqu’aux grandes synthèses théologiques du 13è siècle, afin d’évaluer les fondements historiques et la légitimité conceptuelle des relationalismes contemporains. Après avoir étudié la naissance d’une ontologie des êtres relatifs chez Platon et Aristote, ainsi qu’à travers les ambiguïtés de leurs transmissions, nous montrons comment les théologiens de l’Antiquité ont exploité ces fondements philosophiques, autour des modèles de « l’attribution différenciée » chez Augustin et de « l’accidentalité différenciée » chez Boèce. Au 12è siècle, ces modèles antiques ont à leur tour donné lieu à un changement de paradigme, au sujet de la predicatio in divinis, de Gilbert de Poitiers jusqu’à Pierre Lombard. Nous centrons alors notre étude sur les synthèses sententiaires d’Albert le Grand et de Thomas d’Aquin, qui exploitent l’un et l’autre la notion comme l’élément clef d’une description unitaire et structurée de l’édifice théologique. Albert emploie une notion typiquement aristotélicienne de la relation comme instrument pour édifier une théologie cohérente et rationnelle ; Thomas développe ces intuitions albertiennes et met en œuvre une vue ordonnée du Monde dans ses rapports avec Dieu, dont la condition, contrairement à de nombreuses lectures thomistes, est la stricte accidentalité de l’être relatif. A l’issue de ce parcours historique, on aura donc mis en évidence la tentation platonisante qui constitue la source conceptuelle des relationalismes contemporains
The primacy of relation is a fundamental characteristic of contemporary philosophies as well as recent evolutions of Christian theology: the goal of this study is to describe the first developments of the notion of relation up to the great theological synthesis of the 13th century, in order to evaluate the historical foundations and the conceptual validity of the contemporary “relationalisms”. After studying the birth of the ontology of relative beings by Plato and Aristotle, as well as through the ambiguities of their transmissions, we show how the theologians of Antiquity exploited those philosophical sources using two models: the “differentiated attribution” with Augustine, and the “differentiated accidentality” with Boethius. During the 12th century, those two antique models became in their turns the origin of a change of paradigm on the problem of predicatio in divinis, from Gilbert of Poitiers to Peter Lombard. We then center our study on the sentential synthesis of Albert the Great and Thomas Aquinas, who both exploited the notion of relation as a key-element of a united and well-structured description of their theological thought. Albert uses a typical Aristotelian notion of relation as a tool for building a coherent and rational theology; Thomas develops those albertian intuitions and organizes a well-ordered view of the World in its relations to God, whose condition, contrary to many thomistic interpretations, is a strictly accidental conception of the relative beings. At the end of this historical path, we will then have shown the Platonist temptation which constitutes the conceptual source of the contemporary “relationalisms”
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Cordonier, Valérie. "Les formes de l'auctoritas : lieux d'émergences d'un "averroïsme théologique" dans la lecture thomasienne de Maïmonide, d'Avicenne et d'Averroès sur la science du premier moteur." Paris 4, 2006. http://www.theses.fr/2006PA040011.

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Abstract:
L'étude propose une analyse détaillée et complète des formes diverses adoptées au fil des oeuvres thomasiennes, par les autorités d'Aristote, d'Avicenne, d'Averroès et de Maïmonide en matière de science, de providence et de gouvernement divins. En analysant, dans l'ensemble du corpus thomasien, l'évolution des “erreurs” combattues et la manière même dont elles sont reconstruites, je mets au jour différents types de “rapport aux sources” et je montre comment le traitement complexe imposé par Thomas aux textes à sa disposition, donne lieu à la formation de certaines erreurs doctrinales qui seront interdites quelques années plus tard par l'évêque de Paris. En comparant un tel traitement avec l'approche des mêmes auctoritates chez Albert de Cologne, je montre que c'est, chez son élève, une vision particulière des rapports entre foi et raison qui a provoqué, dans sa doxographie, la “précipitation” de certaines thèses que les censures allaient définitivement “figer” en 1270 et en 1277
This study gives a detailed analysis of the various forms adopted by the authorities of Aristotle, Avicenna, Averroes and Maimonides in the work of Thomas Aquinas. A particularly interesting topic for such an analysis is that of the divine science. So, as starting point of my study, i compile a full list of texts related to this question. On this basis, i proceed to analyse these passages, comparing them with its implicit or explicit sources by the Greek, Arabic and Jewish predecessors of Thomas in the aristotelian tradition. The particular treatment imposed on these texts displays significant differences in various phases of Aquinas' career, that i try to compare with the very different approach of such authorities by Albertus Magnus. In this way, this study will establish an evolution in the thomasian attitude toward these thinkers, and try to relate it to the intellectual context of this time, particularly to the articles in the condemnations of 1270 and 1277 concerning divine science, providence and knowledge of the future contingents
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