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Journal articles on the topic 'Tradition littéraire orale'

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1

Julien, Jacques. "Pierre Falcon : le détournement littéraire d’une tradition orale." Francophonies d'Amérique, no. 5 (1995): 107. http://dx.doi.org/10.7202/1004536ar.

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Glâtre, Philippe. "Oralité et colonialité au prisme de la diglossie littéraire réunionnaise." SHS Web of Conferences 78 (2020): 13005. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20207813005.

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Abstract:
Si l’histoire des rapports entre écriture et oralité met en perspective des agencements permanents, la Modernité occidentale a donné une place prépondérante à la littératie. Dans la France hexagonale des XIXè et XXè siècles, la tradition orale et les langues régionales ont alors connu une dépréciation au profit de la langue nationale écrite. En même temps que des pratiques oratoires telles que la rhétorique et la poésie orale étaient exclues de l’enseignement, les écrits en langue minoritaire, particulièrement s’ils étaient à visée littéraire, étaient assignés à la littératie vernaculaire et la culture populaire. Le retour contemporain de l’oralité, particulièrement visible dans l’émergence du slam, se heurte donc au statut prépondérant donné à l’écrit et à la langue hégémonique. Dans les sociétés coloniales françaises, le système scripturaire a également été conçu comme un instrument de civilisation, mais réservé à une élite favorable au système colonial. La scolarisation a donc été basée sur la francisation, restreignant ainsi l’éducation des subalternes à une littératie rudimentaire. Ce processus de minorisation a eu des conséquences sociolinguistiques importantes dans les territoires français d’Outre-mer, qui conjuguent diglossie et colonialité. A l’Île de La Réunion, où le créole est la langue première de la majorité de la population, le rapport à l’écrit et à la langue dominante a ainsi longtemps participé d’une exclusion des textes créolophones de la littérarité. Il faudra attendre la fin du XXè siècle pour que soit remise en cause une littératie monolingue et que la tradition orale créole retrouve sa propre historicité linguistique et culturelle.
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Julien, Jacques. "Pierre Falcon : le détournement littéraire d’une tradition orale (Seconde partie)." Francophonies d'Amérique, no. 6 (1996): 61. http://dx.doi.org/10.7202/1004619ar.

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Lefebvre, Richard. "Penser les textes amérindiens au-delà du cadre d’interprétation traditionnel." Création orale et littérature 46, no. 2-3 (2017): 23–33. http://dx.doi.org/10.7202/1040431ar.

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Abstract:
Cet article propose une relecture du discours critique qui a incorporé la littérature amérindienne dans les études littéraires québécoises et a déterminé son cadre d’interprétation. L’auteur s’intéresse spécialement à la façon dont la question de l’écrit et de l’oral – qui est omniprésente dans le commentaire sur les littératures amérindiennes et touche de manière fondamentale à la conception du littéraire et à son code – a été posée et pensée dans l’Histoire de la littérature amérindienne au Québec de Diane Boudreau, un essai qui est devenu, depuis sa publication en 1993, une référence commune pour les études de la littérature amérindienne dans l’espace québécois francophone. L’article montre que ce premier discours sur la littérature autochtone au Québec est le lieu où sont préservées les orientations axiologiques sur l’oralité et l’écriture, dont certaines remontent au discours colonial, alors que d’autres proviennent du discours de la grammatologie. L’analyse montre, entre autres choses, que l’approche de la « tradition orale » a ignoré ou effacé le contexte historique des créations orales et de leur transcription, et qu’elle a placé l’oralité dans un espace idéalisé, dans le passé surtout, un passé nettoyé de toute interaction avec les écritures amérindiennes, lesquelles ont été privées de leur essence d’écriture et ont été refoulées dans la catégorie des pré-écritures. En conclusion, l’auteur appelle à une réévaluation des rapports entre la parole orale et le signe graphique sur la base de leur nature sémiotique commune afin de tenir compte des rapports dynamiques ou dialectiques entre l’écriture et l’oralité.
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5

Lambert, Fernando. "Un leader de la critique africaine, Mohamadou Kane." Études françaises 37, no. 2 (2004): 63–77. http://dx.doi.org/10.7202/009008ar.

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Abstract:
Résumé Mohamadou Kane a été un tenant de la thèse de la spécificité de la littérature africaine. Ses premiers travaux ont porté sur le conte africain qu’il a défini en lui accordant un double statut : celui de conte traditionnel et celui de conte moderne écrit. Sa principale contribution a été d’établir que le roman africain se situe dans le prolongement de la tradition orale, en dégageant les formes traditionnelles présentes dans le roman et en étudiant plus largement les modèles de la tradition dans leurs rapports féconds avec l’écriture romanesque africaine. Il a également posé les jalons d’une véritable histoire littéraire africaine.
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Menéndez-Pidal Sendrail, Laura. "La délimitation du champ littéraire dans les romans d’Ahmadou Kourouma." Çédille 10 (April 1, 2014): 235. http://dx.doi.org/10.21071/ced.v10i.5562.

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Abstract:
Cet article essaie de délimiter socialement et textuellement la production littéraire d’Ahmadou Kourouma dans le champ littéraire africain francophone en suivant la théorie de Bourdieu. La première partie de l’article analyse socialement l’œuvre de Kourouma d’après les critères suivants: perméabilité des frontières, lectorat, autonomie économique, monde de l’édition et instances de légitimation. L’analyse délimite également la place de l’auteur et de sa production d’après les spécificités sociales du champ littéraire africain francophone. La deuxième partie de l’article étudie l’appartenance de la création littéraire de Kourouma dans le champ d’un point de vue textuel en considérant les paramètres de la tradition orale, de l’insécurité et de l’altérité.
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7

Cao, Deborah. "Strategies in Translating Oral History Between Chinese and English." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 40, no. 3 (1994): 137–45. http://dx.doi.org/10.1075/babel.40.3.03cao.

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Abstract:
L'article se penche sur les traductions en anglais et en chinois de la tradition orale en se référant plus particulièrement aux traductions en anglais de la tradition orale Chinoise, Beijingren, de Zhang Xinxin et Sang Ye, et à la traduction en chinois de la tradition orale anglaise, American Dreams, par Studs Turkel. Par ailleurs, l'article propose des stratégies permettant de traduire ce genre littéraire dans deux langues aussi éloignées l'une de l'autre que sont l'anglais et le chinois. Il défend la thèse que ce sont les aspects linguistiques et non linguistiques de la tradition orale qui doivent l'emporter sur toute autre considération pour déterminer la méthode de transfert et les stratégies de traduction à utiliser. Dans son étude, l'auteur identifie trois problématiques principales d'ordre linguistique et sociolinguistique, dignes de susciter l'intérêt du traducteur amené à traduire la tradition orale. Il s'agit de la syntaxe, de la lexicologie et de l'emploi des varietés linguistiques dans la traduction. L'article aborde le problème des différences entre la langue écrite et parlée, entre les dialectes et les registres en traduction. Il fait remarquer que ces problèmes son liés à l'énorme différence qu'il y a entre l'anglais et le chinois, aussi bien du point de vue linguistique que sociolinguistique, et aux aspects spécifiques de la tradition orale. L'auteur suggère des moyens pour rendre plus efficace la traduction de ce genre de textes. Il propose d'activer différentes astuces linguistiques aussi bien au niveau linguistique que sociolinguistique, en vue de ratteindre le style particulier de la tradition orale.
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8

Doelman, James. "Circulation of the late Elizabethan and Early Stuart Epigram." Renaissance and Reformation 41, no. 1 (2005): 59–73. http://dx.doi.org/10.33137/rr.v41i1.9072.

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Abstract:
Alors que l'épigramme en tant que genre littéraire puise à des sources chirographiques, sa brièveté propre à sa pratique à la Renaissance, a souvent entraîné un glissement vers une diffusion orale, manuscrite et imprimée. À cette même époque, l'épigramme était marquée par une tension entre l'inspiration de son origine littéraire classique et ses contenus domestiques et souvent vulgaires. Certains épigrammistes des plus ambitieux, tels que John Harington, John Owen et Ben Jonson, ont tenté de contrôler la circulation de leurs &#339uvres, et de se présenter comme des auteurs du même type que Martial. Ils ont résisté au mode plus libre de la diffusion orale, et ont davantage estimé la plus grande stabilité du livre imprimé comme médium, ce dernier semblant promettre à leurs poèmes, éphémères individuellement, une durable réputation littéraire. Néanmoins, leurs épigrammes font parfois preuve d’une influence de la tradition de la plaisanterie vulgaire. Le mode de diffusion des épigrammes politiques et prophétiques est par ailleurs assez différent. Ils se développent surtout oralement en raison de leur contenu controversé, sans identification d’auteur, et considéré plutôt comme «ce que toute personne dirait».
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Mailhot, Laurent. "Événements : de la poésie québécoise." Dossier 24, no. 2 (2006): 247–63. http://dx.doi.org/10.7202/201425ar.

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Abstract:
Résumé Plus qu'un genre littéraire, la poésie est « le lieu originaire de l'écriture et l'horizon de toute littérature » (Jean-Michel Maulpoix). Nous étudions ici les commencements et les perspectives de la littérature québécoise à travers quelques événements esthétiques où la poésie manifeste sa présence, ses ruptures, son travail sur la langue et le langage. D'une forte tradition orale aux écritures de la modernité, en passant par les mythes du Poète. À l'ombre et à la lumière de la prose, car la poésie n'est jamais seule dans l'histoire. Ce qui est difficile à trouver, c'est le « classicisme de son époque » (Gaston Miron), de toute époque. Un essai de Pierre Nepveu, Intérieurs du Nouveau Monde (1998), est finalement pris comme exemple d'une mise en situation culturelle de la poésie québécoise.
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Collot, Michel. "Le paysage africain : ancestral ou colonial ?" Études littéraires africaines, no. 39 (September 23, 2015): 11–24. http://dx.doi.org/10.7202/1033128ar.

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Abstract:
La notion de « paysage », telle que l’a forgée la culture européenne depuis la Renaissance, convient-elle pour caractériser les rapports que les sociétés et les consciences africaines entretiennent avec leur environnement ? Le paysage semble absent de la tradition orale : sa présence dans les littératures néo-africaines tient-elle seulement à ce que leurs auteurs ont été imprégnés par la culture occidentale ? Revenant sur l’histoire et sur les traits essentiels de la conception européenne du « paysage », Michel Collot fait apparaître ce qui la distingue de la tradition africaine ; mais il souligne que l’évolution récente de l’expression littéraire et artistique du paysage en Occident conduit à relativiser cette opposition, comme le montre par exemple la poésie de Léopold Sedar Senghor.
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Adou, Kouamé. "Memory and exile: The transatlantic and diasporic dimensions of the myth of Ashanti Princess Abla Pokou." Varias, no. 39 (September 23, 2015): 145–59. http://dx.doi.org/10.7202/1033138ar.

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Abstract:
Transmis par la tradition orale à travers les contes, le mythe de la reine Pokou a traversé les âges pour être perçu de nos jours par certains critiques, sociologues et anthropologues comme le mythe fondateur de la nation ivoirienne. Selon le mythe originel, la confédération Ashanti créée en Afrique de l’ouest vers 1690 fut âprement déchirée par une guerre de succession après la mort d’Osei Tutu en 1718. Cette guerre intestine prit une ampleur significative au point que la princesse Abla Pokou dut fuir le royaume avec ses partisans. Mais, pour pouvoir échapper à leurs ennemis qui les poursuivaient, Pokou fut obligée de sacrifier son fils unique afin de rendre possible la traversée du fleuve Comoé. Le but de cet article est de montrer que ce mythe d’origine, longtemps confiné aux oeuvres littéraires des écrivains ivoiriens, a récemment pris une dimension littéraire transatlantique et diasporique grâce aux écrivains migrants et multiculturels tels que l’Ivoirienne Véronique Tadjo et le Britannique d’origine jamaïcaine Dean Atta.
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Uchôa, Carlos Eduardo Falcão. "Mattoso Câmara e a Língua Oral (Mattoso Câmara et le langue orale)." Estudos da Língua(gem) 2, no. 1 (2005): 67. http://dx.doi.org/10.22481/el.v2i1.995.

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Abstract:
Este artigo procura contrastar a obra de Mattoso Câmara, ao longo das décadas de 40, 50 e 60, com as tendências mais expressivas dos estudos sobre a linguagem, no Brasil, neste período. O texto documenta que o lingüista brasileiro inaugura, em nosso meio, novos rumos em relação à investigação lingüística sem romper, no entanto, com as principais linhas de pesquisa da tradição filológica. Destaca, assim, o interesse de Mattoso pela língua oral em oposição ao dos estudos filológicos, predominantemente identificados com a língua literária. Foram selecionados e comentados alguns de seus trabalhos direcionados para tal interesse. Por fim, o presente artigo dá a conhecer a posição crítica de Mattoso Câmara sobre as relações entre língua falada e língua escrita no ensino do Português.PALAVRAS-CHAVE: Mattoso Câmara. Tradição filológica. lingüística brasileira. Língua oral.
 RÉSUMÉCet article essaie de mettre en contraste le travail de Mattoso Câmara, tout au long des décades de 40, 50 et 60, avec les tendances les plus expressives des études sur la langue, au Brésil, dans cette période-là. Le texte démontre que le linguiste brésilien ouvre, chez nous, de nouveaux chemins pour l’enquête linguistique sans rompre, néanmoins, avec les principales lignes de recherche de la tradition philologique. Il manifeste, ainsi, l’intérêt de Mattoso pour la langue parlée en opposition à celui des études philologiques, essentiellement identifiées avec la langue littéraire. Quelques-uns de ses travaux portant sur ce sujet y ont été sélectionnés et commentés. Finalement, le présent article fait connaître la position critique de Mattoso Câmara sur les relations entre la langue orale et la langue écrite dans l’enseigment du Portugais.MOTS-CLÉS: Mattoso Câmara. Brazilian linguistique brésilien. Tradition philologique. Langue orale.
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Ndiaye, Christiane. "De l’écrit à l’oral : la transformation des classiques du roman africain." Études françaises 37, no. 2 (2004): 45–61. http://dx.doi.org/10.7202/009007ar.

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Abstract:
Résumé Il est bien connu que la première histoire littéraire de l’Afrique avait retenu l’engagement, le témoignage « fidèle » et le réalisme comme critères pour décider de ce qui était « digne d’intérêt ». Mais lorsque s’est fait entendre la voix de la critique africaine, à partir des années 1970 (M. Kane, A. Koné, Makouta-Mboukou, etc.), on a réclamé un « retour aux sources ». Est alors devenu « significatif » ce qui relève de « l’esthétique négro-africaine », soit les oeuvres qui s’inspirent des conventions de la tradition orale. Il importe à cette critique que les moyens linguistiques et les modèles narratifs mis en oeuvre par les écrivains s’articulent à partir de l’héritage culturel africain. Mais qu’est-ce que l’oralité ? La « tradition africaine » ne serait-elle pas aussi une invention occidentale, comme le suggère Bernard Mouralis ?
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Lespérance, Pierre. "La fortune littéraire du Journal de voyage de Saint-Luc de La Corne." Dossier 20, no. 2 (2006): 329–41. http://dx.doi.org/10.7202/201166ar.

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Abstract:
Résumé Le journal de voyage que Saint-Luc de La Corne écrivit en 1762 et fit publier à Montréal en 1778 constitue le premier jalon de l'histoire littéraire québécoise. Peu à peu oublié, le récit du naufrage de /'Auguste survécut dans la première moitié du xix3 siècle grâce à la tradition orale dont il fut l'objet dans la famille Aubert de Gaspê. À compter des années I860, la postérité se saisit du texte de La Corne. D'Aubert de Gaspépère à Robert de Roquebrune, en passant par Henri-Raymond Casgrain, Archibald MacMechan et Pierre-Georges Roy, les hommes de lettres apportent à l'épisode de /'Auguste des développements qui modifient jusqu'à l'esprit de l'oeuvre de La Corne. À mesure que ce jeu hypertextuel s'effectue, l'enjeu devient de plus en plus clairement idéologique dans la mesure où les littérateurs utiliseront l'effet La Corne pour alimenter leurs thèses respectives.
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De Surmont, Jean-Nicolas. "Les interactions entre l’interprète et son répertoire : de l’interprète-artisan à l’interprète-médiatisé." Articles 3 (April 6, 2010): 49–57. http://dx.doi.org/10.7202/201709ar.

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Abstract:
À travers quelques exemples de chansons de labeur ou de chansons de rogne empruntées à l’histoire de l’activité chansonnière française et québécoise, je montrerai comment la relation au travail sert de point d’appui théorique aux transformations relationnelles qui s’opèrent entre le chanteur et l’objet-chanson. Je montrerai d’abord la fonction symbolique et collective de la chanson : son rôle de vecteur, d’amplificateur des pulsions revendicatrices tout autant que son rôle cathartique. Avant l’avènement de la société industrielle et la société de consommation, c’est l’interprète-artisan (le « faiseur de chanson ») qui joue de sa chanson dans le cadre d’une pratique fonctionnelle et privée. Les bouleversements socio-économiques de la fin du XIXe siècle vont non seulement entraîner la disparition des métiers évoqués dans les chansons de tradition orale mais de surcroît la chanson se médiatise par le biais de salles de spectacles, puis par la radio, le microphone, etc. L’interprète-médiatisé participe à une médiatisation de la chanson, donc à une chanson sortie de son contexte de performance d’origine d’où l’usage péjoratif que nous avons fait du terme folklorique. Si l’on aborde le corpus chansonnier en considérant d’une part la chanson de tradition orale et d’autre part la chanson littéraire, c’est-à-dire à auteur et compositeur connus, et née dans un contexte éditorial, on remarque deux aspects qui les différencient : la nature de la pratique de l’interprète et la fonction du répertoire qu’il chante. Les interactions entre ces deux composantes se doublent d’une médiation évolutive du phénomène chansonnier. Ainsi, entre le milieu du XIXe siècle et le début du XXe siècle, la professionnalisation du métier de chanteur va de pair avec une disparition de la fonction première de la chanson de tradition orale. Si cette chanson, encore transmise oralement au XIXe siècle, accompagne les travaux des champs, les manoeuvres des marins, sa fonctionnalité première disparaîtra avec nombre de métiers. Elle fera place à une médiatisation de la tradition conjointe à une professionnalisation du métier de chanteur ce qui témoigne d’un passage de la sphère des métiers (privée) à la sphère publique et commerciale. Le travail n’est plus celui d’un interprète-artisan ‒ le marin ou le paysan qui transmet fidèlement le répertoire de la chanson de rogne de générations en générations ‒ mais d’un interprète médiatisé qui restitue la théâtralité du texte chansonnier sans pour autant participer du métier ou du travail qu’il décrit. On assiste ainsi à un changement de modi operandi des phénomènes chansonniers. Dans le présent travail, je m’attarderai à monter quelques exemples des phénomènes chansonniers caractéristiques des relations entre la tradition orale et le travail.
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D. N. M. "Joyce Blau: Mémoire du Kurdistan: recueil de la tradition littéraire orale et écrite. 221 pp. Paris: Éditions Findakly, 1984. Frs. 60." Bulletin of the School of Oriental and African Studies 48, no. 3 (1985): 620. http://dx.doi.org/10.1017/s0041977x00039331.

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Pichette, Jean-Pierre. "Éditer des contes de tradition orale : pour qui? comment?" Port Acadie, no. 16-17 (December 22, 2010): 13–23. http://dx.doi.org/10.7202/045126ar.

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Abstract:
Depuis le milieu du xixe siècle en France et au tournant du xxe siècle en Amérique française, les chercheurs sont confrontés à l’épineux problème de l’édition des récits de tradition orale. Cet atelier, qui coïncide avec une dynamique très actuelle de retour au conte, a pris la forme d’un séminaire « sur mesure » où des spécialistes de ces questions – collecteurs, transcripteurs, éditeurs et analystes qui évoluent dans les contextes pluriels de la francophonie internationale — ont livré leurs points de vue sur la méthode de transcription et la composition du recueil de contes d’après leur expérience particulière des difficultés rencontrées et des meilleures solutions trouvées. Ces journées d’étude, qui sont au coeur des activités de la Chaire de recherche en oralité des francophonies minoritaires d’Amérique (Cofram) et qui préparent le grand projet d’établissement d’un corpus de littérature orale (Éclore), devaient servir à mettre au point un modèle d’édition approprié aux sources orales, souple et intelligible au plus grand nombre, en vue de favoriser vraiment leur utilisation et, peut-être, la relance des études en littérature orale.
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Kaufmann, Francine. "Traditions et principes de la traduction biblique dans l’Antiquité juive." Thème 15, no. 2 (2008): 15–45. http://dx.doi.org/10.7202/017771ar.

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Abstract:
Résumé Un préjugé répandu voudrait qu’un tabou juif interdise de traduire la Bible ou n’autorise qu’une traduction servile, littérale. Cette étude s’appuie sur la littérature rabbinique (Talmud, Midrach, exégèse) pour montrer qu’une traduction orale à usage interne a été prescrite dès l’Antiquité, quand la majorité des Juifs ont perdu l’usage de l’hébreu. Sa fonction était d’accompagner — non de remplacer — l’original hébraïque, dans la lecture synagogale et dans l’étude. Elle a été mise plus tard par écrit puis imprimée en regard de l’original. La traduction qui s’enracine dans la tradition exégétique juive est légitime puisqu’elle contribue à clarifier et expliquer et le sens de la Bible hébraïque.
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Kesteloot, Lilyan. "TRADITION ORALE ET LITTÉRATURE CLEFS DE LA CIVILISATION AFRICAINE." Contemporary French Civilization 14, no. 2 (1990): 181–90. http://dx.doi.org/10.3828/cfc.1990.14.2.003.

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Duvicq, Nelly. "Paroles inuites." Création orale et littérature 46, no. 2-3 (2017): 13–22. http://dx.doi.org/10.7202/1040430ar.

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Abstract:
Parmi les formes littéraires orales, la chanson, chez les Inuits, a toujours été une pratique générale et variée. Héritière de cette tradition, la chanson inuite contemporaine du Nunavik a connu un essor important au début des années 1970 et n’a cessé de se développer depuis. Dans le champ littéraire, les paroles de ces chansons constituent un corpus important de textes d’une vitalité remarquable au sein desquels les auteurs-compositeurs explorent des esthétiques variées, naviguent entre les langues et transmettent une partie de leur culture. En tenant compte du contexte historique, l’auteure de cet article esquisse une réflexion sur l’évolution formelle de la chanson inuite moderne et examine les relations que celle-ci entretient avec une forme plus traditionnelle. Enfin, si le corpus chansonnier ultra-contemporain du Nunavik a pour particularité d’être trilingue, il révèle néanmoins une recrudescence de textes en inuktitut. Qu’est-ce que cela signifie sur le plan du discours ?
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Lefebvre, Richard. "L’animal de rencontre dans la tradition orale algonquienne." Voix Plurielles 12, no. 2 (2015): 167–80. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v12i2.1278.

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Abstract:
L’article interroge la représentation de l’animal dans les scènes de rencontre, une situation fréquente dans les récits de la tradition orale algonquienne enregistrés par les ethnologues au cours du vingtième siècle. L’analyse de ces scènes permet de conclure que les thèmes narratifs, les transactions dans les dialogues, la sphère d’action du personnage animal, ainsi que ses relations avec des personnages appartenant à d’autres espèces sont subordonnés en partie aux impératifs techniques de la composition orale. Deux considérations viennent cependant nuancer cette conclusion : 1) à la différence de ce qu’on retrouve dans la littérature humaniste, la conception algonquienne du monde ne propose pas une opposition constitutive entre l’homme et l’animal ; 2) les transcriptions ethnographiques ne rendent pas compte des multiples canaux de la performance, à travers lesquels la communication corporelle (embodied communication) entre les espèces est représentée.
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Yelles, Mourad. "Littérature maghrébine et tradition orale : El Haoufi, Chants de femmes d’Algérie." Insaniyat / إنسانيات, no. 46 (December 30, 2009): 77–88. http://dx.doi.org/10.4000/insaniyat.379.

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Achili, Fadila. "La tradition orale et l’écriture romanesque dans la littérature kabyle contemporaine." Études et Documents Berbères N° 37, no. 1 (2017): 205–12. http://dx.doi.org/10.3917/edb.037.0205.

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Labelle, Ronald. "J.-Thomas LeBlanc et le mystère des Contes d’Acadie." Études, no. 20-21 (July 10, 2012): 131–39. http://dx.doi.org/10.7202/1010329ar.

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Abstract:
Le manuscrit anonyme intitulé Contes d’Acadie a été découvert par l’archiviste Ronald LeBlanc en 1963. Au Centre d’études acadiennes, le texte a suscité l’intérêt de plusieurs ethnologues, ainsi que de l’auteur Régis Brun, qui s’en est inspiré dans son roman intitulé La Mariecomo. À la suite d’un examen minutieux des fonds d’archives se rapportant au manuscrit, nous avons pu attribuer sa création à Thomas LeBlanc, journaliste et folkloriste qui a oeuvré à Moncton entre 1938 et 1943. Il s’agirait d’une oeuvre inachevée, que LeBlanc aurait rédigée pendant sa jeunesse, plusieurs années avant d’entreprendre une collecte scientifique de chansons traditionnelles acadiennes. On y trouve cinq contes littéraires, dont trois seraient basés sur des traditions orales. Comme il n’existe aucun autre texte de ce genre dans la littérature acadienne de la première moitié du xxe siècle, il s’avère intéressant de connaître le parcours singulier de son auteur.
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Pichette, Jean-Pierre. "La chanson de tradition orale des Pays d’en haut : un tour d’horizon." Francophonies d'Amérique, no. 40-41 (March 8, 2018): 133–61. http://dx.doi.org/10.7202/1043701ar.

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Abstract:
Si l’on devait considérer l’ensemble des « régions à l’ouest et au nord de Montréal », la notion de « folklore des Pays d’en haut » pourrait, à elle seule, faire l’objet d’un colloque entier. Notre propos, plus modeste, se limite à la chanson. La documentation écrite des chroniqueurs atteste déjà, dès l’ouverture de ces territoires jusqu’à la fin du xixe siècle, la présence marquante de la chanson de tradition orale, même si les retranscriptions intégrales y sont clairsemées. La captation de la littérature orale auprès de témoins vivants est une invention toute récente. Inaugurée par Marius Barbeau en 1914, elle a touché l’Outaouais puis le nord de l’Ontario au milieu du xxe siècle et n’a guère débordé cette province avant les années 1970. Cet exposé esquisse à grands traits l’état présent de la documentation orale connue sur ces régions à l’ouest de l’Outaouais, en attente d’une étude plus fouillée.
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Lebecq, Stéphane. "Entre tradition orale et littérature héroïque : le cas du scop frison Bernlef." Médiévales 10, no. 20 (1991): 17–24. http://dx.doi.org/10.3406/medi.1991.1201.

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d’Entremont, Carmen. "Contes, légendes, blagues, anecdotes et mystifications : la tradition orale de Pubnico." Revue de l’Université de Moncton 47, no. 2 (2017): 129–56. http://dx.doi.org/10.7202/1041779ar.

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Abstract:
Cette note de recherche a pour objectif de présenter les résultats d’une enquête sur le terrain effectuée à Pubnico, Nouvelle-Écosse, mon village d’origine, entre 2004 et 2006. Il s’agissait d’évaluer le dynamisme de la littérature orale de cette région acadienne. La problématique de la recherche se concentre sur les questions suivantes : est-ce qu’il existe dans la mémoire des gens des récits folkloriques, transmis de génération en génération, par le bouche-à-oreille sans l’aide de l’écriture ? Est-ce que la pratique des récits oraux joue un rôle important dans ce milieu ? Si oui, quels genres sont actifs de nos jours ? L’enquête révèle, entre autres, que la pratique des récits oraux est un phénomène culturel encore dynamique à Pubnico et elle met en valeur l’importance de récits appartenant à des genres moins classiques qui intéressaient peu les premiers ethnologues, comme l’anecdote.
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CONNAN-PINTADO, Christiane. ""Littérature de jeunesse : richesse de l'objet, diversité des approches" Textes réunis et présentés par Bochra Charnay et Thierry Charnay, Lille, Editions du conseil scientifique de Lille III, collection « Travaux et recherches », 2016, 396 pp." Ondina - Ondine, no. 1 (April 11, 2018): 273–79. http://dx.doi.org/10.26754/ojs_ondina/ond.201812142.

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Abstract:
Recension de l'ouvrage dirigé par Bochra et Thierry Charnay, publié aux Presses Universitaires de Lille en 2016. Le volume comporte quatre parties qui traitent successivement de "Rires et facéties", du " conte d'une rive à l'autre", dec"L'anti-héros en littérature de jeunesse" et des " bienséances contemporaines". Les contributions explorent la richesse des livres de jeunesse du conte de tradition orale (ici et ailleurs) à la création contemporaine (album et roman). Les approches diversifiées se fondent aussi bien sur la linguistique, la sémiologie, l'anthropologie, et témoignent de l'intérêt de la production destinée à la jeunesse.
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Donnard, Anna. "Santa Trifina e o Rei Artur: o teatro medieval bretão e a coleta da literatura oral céltica na Bretanha do século XIX." Nuntius Antiquus 7, no. 1 (2011): 21–30. http://dx.doi.org/10.17851/1983-3636.7.1.21-30.

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Abstract:
La tragédie Sainte Trifina et le roi Arthur (Santez Tryphina hag ar Roue Arthur) possiblement reprend une légende hagiographique du répertoire de la littérature orale bretonne de fond médiéval très ancien et la reconfigure dans une pratique théâtrale particulière à la Bretagne rurale du XIXème. Des agriculteurs et des artisans demi-lettrés se présentaient lors des fêtes populaires avec leurs troupes, fières de jouer du grand théâtre devant les touristes parisiens qui ne voyaient, pourtant, dans ces spectacles, que l’expression du pittoresque et du rudimentaire folklore celtique des paysans. Mais la tragédie en trois jours ne témoigne pas d’une culture populaire inculte, bien au contraire. L’étonnant texte, remanié plusieurs fois par la main des curés ou des seigneurs plus au moins lettrés, était mémorisé par les paysans illettrés – eux, bien sûr, habitués à “mémoriser” leur littérature depuis si longtemps. Dans cet article nous essayons de présenter ce contexte entre oralité et tradition écrite à titre d’introduction d’une étude plus approfondie à venir. Sachant qu’il existe très peu d’études sur la littérature celtique et particulièrement bretonne au Brésil, cet article pourra être, nous l’espérons bien, utile.
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Pichette, Jean-Pierre. "Le Principe du limaçon ou la résistance des marges. Essai d’interprétation de la dynamique des traditions." Cahiers Charlevoix 8 (April 10, 2017): 11–75. http://dx.doi.org/10.7202/1039317ar.

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Abstract:
Jean-Pierre Pichette reprend le fil de l’enquête qu’il a menée sur la sanction de l’aîné célibataire, une pratique qui a profondément marqué le rituel du mariage franco-ontarien. Considérant sa vitalité dans les régions périphériques, opposée à son déclin dans les zones centrales qui en suggère la continuité improbable, l’auteur confirme la résistance de la tradition dans les marges, phénomène qu’il avait auparavant observé en littérature orale. Dès lors, sur cette base élargie, il expose, en guise d’interprétation des dynamiques en présence, le « principe du limaçon », un modèle tout simple capable d’apporter un éclairage original et significatif sur les rapports entre centre et périphérie, sur les possibles croisements ou l’origine plurielle des traditions ; il tente ainsi de cerner les facteurs de leur maintien ou de leur érosion en cherchant pourquoi les marges retiennent mieux et plus longtemps certains des messages transmis qui s’érodent au centre, et comment ce dernier en assure néanmoins la sauvegarde. Sans être universelle, cette proposition, que l’auteur livre comme réflexion finale à son enquête, se vérifie dans plusieurs cas de transfert culturel et elle appelle d’autres investigations afin d’en démonter le mécanisme complexe, délicat et capricieux.
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Dakhlia, Jocelyne. "Les Miroirs des princes islamiques: une modernité sourde?" Annales. Histoire, Sciences Sociales 57, no. 5 (2002): 1191–206. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.2002.280102.

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Abstract:
RésumésLes Miroirs des princes ont connu, dans les sociétés islamiques, une diffusion sans commune mesure avec celle qui caractérise le monde occidental, et une pérennité tout aussi remarquable dans leur production et leur compilation, du VIIIe jusqu’au début du XXe siècle. Ils constituent à la fois un genre autonome et une production diffuse, invasive jusque dans le conte et la littérature orale, se référant instamment à une sagesse anonyme et universelle, intemporelle. C’est pourquoi, par delà la tradition du conseil aux princes, ils sont continûment perçus comme un lieu propre du politique, éventuellement distinct du religieux et antérieur même à l’islam. Un fort accent y est mis sur l’équité et la justice, dans le refus explicite de marquer toute spécificité islamique, constamment relativisée. La recherche sur cette littérature a généralement privilégié une approche centrée sur la typologie du genre et ses différentes évolutions, mais au détriment de l’étude de son sens global dans l’ensemble de la littérature politique, comme trésor commun de sagesse, comme fond argumentaire dialogique propre aux dirigeants comme aux sujets. En dépit d’oscillations dans le dynamisme de cette production, on constate sa permanence jusqu’au début du XXe siècle, avec même une possible reviviscence, puis un effondrement, non seulement de cette littérature mais de l’ensemble de la culture sultanienne dont elle est le support, qui est une culture séculière du politique, et qui bascule soudainement dans l’oubli, frappée de désuétude. Après avoir envisagé quelques interprétations à ce brusque déclin, on ne peut que suggérer une possible modernité de cette littérature et souhaiter que soit mise en œuvre sa relecture politique aujourd’hui.
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Baumgarten, Jean. "La Littérature Juive en Langue Yiddish (16e-17eSiecle) Crise religieuse, culture vernaculaire et propagation de la foi." Annales. Histoire, Sciences Sociales 51, no. 2 (1996): 491–511. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1996.410858.

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Abstract:
Les historiens qui se sont intéressés à la diffusion de la tradition au sein de la société juive ont essentiellement focalisé leurs études sur deux aspects : d'une part, en héritiers des habitudes de pensée nées au 19esiècle, ils ont privilégié une historiographie des grandes figures et des événements marquants du judaïsme ; d'autre part, ils ont fondé leurs recherches sur le dogme de la primauté de l'écriture, au détriment de la transmission orale. Or la culture juive se caractérise par une dialectique permanente entre l'oralité et l'écriture : ces deux registres jouent un rôle complémentaire par rapport au devoir d'enseigner, de transmettre et d'inculquer les fondements de la tradition. Par ailleurs, nombre d'historiens ont mis en lumière les pratiques propres au monde des lettrés, sages ou initiés, qu'on appelle lesh'akhamim ou talmidei h'akhamim.
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Fandio, Pierre. "BAUMGARDT (Ursula), dir., Représentations de l’altérité dans la littérature orale africaine. Paris : Karthala, coll. Tradition orale, 2014, 312 p. – ISBN 978-2-8111-1263-9." Études littéraires africaines, no. 40 (2015): 210. http://dx.doi.org/10.7202/1035996ar.

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Bru, Josiane. "« Un renversement complet de la perspective ». Le catalogue du conte français à l’épreuve du terrain." Terrains 10 (January 22, 2013): 97–123. http://dx.doi.org/10.7202/1013543ar.

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Abstract:
Prenant la suite de Paul Delarue décédé au moment de la publication du premier volume de son catalogue raisonné du conte populaire français, Marie-Louise Tenèze rédigea le second volume, clôturant ainsi la section des Contes merveilleux. Avant d’entreprendre celle des Contes d’animaux, elle mena sur le plateau d’Aubrac, au sud du Massif central, une enquête de littérature orale qui constitue le moment charnière de sa recherche. Nous avons voulu ici retracer ce parcours très riche et peu connu qui, plaçant désormais l’origine du conte dans le conteur lui-même, la conduit au-delà de la collecte des récits à dresser à l’écoute de ses interlocuteurs le « profil narratif » de cette région. Permettant l’élaboration de nouveaux concepts, ce déplacement du regard du conte vers les conteurs constitue, selon sa propre expression, « un renversement complet de la perspective » sur les contes de tradition orale, jusque-là abordés à partir de leur écriture et du point de vue de leur contenu.
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d’Entremont, Carmen. "Pourquoi joue-t-on des tours ? Le cas de la mystification en Acadie." Études 16 (September 14, 2018): 11–24. http://dx.doi.org/10.7202/1051321ar.

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Abstract:
La mystification, une coutume universelle qui consiste à tromper les gens en abusant de leur crédulité, fut particulièrement vigoureuse en Acadie au xxe siècle ; sa présence dans les grands domaines de la tradition, fêtes calendaires, rites de passage, activités quotidiennes et littérature orale, témoigne de la vitalité de cette pratique. Malgré la ténacité et la popularité de la mystification, très peu de chercheurs se sont, jusqu’à ce jour, penchés spécifiquement sur ce sujet, notamment dans la francophonie. Ainsi, j’ai répertorié et analysé les anecdotes racontant les divers tours joués en Acadie afin de saisir l’essentiel de la coutume. Cet article se concentre sur un aspect particulier de la mystification ; illustré par des exemples, il donne un aperçu des motifs communs pour lesquels on joue des tours.
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Pichette, Jean-Pierre. "Coup d’oeil sur le répertoire traditionnel d’un chanteur franco-ontarien." Cahiers Charlevoix 2 (April 12, 2017): 157–211. http://dx.doi.org/10.7202/1039455ar.

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Abstract:
Jean-Pierre Pichette explore la littérature orale franco-ontarienne dans cet article consacré au répertoire des chansons de Donat Paradis, un nonagénaire à la mémoire alerte qu’il a eu le privilège de rencontrer et d’interroger de façon brève mais intensive en 1982. Il expose d’abord les circonstances du collectage de ces oeuvres lyriques, montre aussi le rôle du réseau familial dans l’apprentissage et la transmission des chansons, et fait une analyse sommaire des types poétiques et des thèmes récurrents. Après quoi, il en dégage quelques éléments caractéristiques et en fait voir l’originalité ; franco-ontarien et blézardois par la géographie, familial et vicinal par l’inspiration, paysan par le milieu social, ce répertoire paraît tout à fait représentatif de la tradition canadienne-française. Sa recherche s’inscrit dans les travaux préparatoires à l’édition intégrale du chansonnier Paradis.
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Pichette, Jean-Pierre. "Régis Roy (1864-1944) ou la mise en vers de facéties du terroir." Cahiers Charlevoix 12 (July 3, 2018): 217–74. http://dx.doi.org/10.7202/1048920ar.

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Abstract:
Pour sa part,Jean-Pierre Pichetteverse un nouveau chapitre au dossier de la transposition des récits oraux dans des oeuvres littéraires. À l’analyse des écrits destinés à la jeunesse de l’écrivaine Marie-Rose Turcot (Cahiers Charlevoix 3) et de l’ethnologue Marius Barbeau (Cahiers Charlevoix 4), il ajoute l’examen des « petits contes drolatiques » qu’un autre écrivain d’Ottawa, Régis Roy (1864-1944), a publiés entre 1906 et 1928. Cet auteur affirme avoir tiré « du terroir », donc lui-même entendu, les 132 récits brefs et amusants qu’il a mis en vers dans ses trois recueils. La rusticité de sa poésie découle nettement de la source populaire de son inspiration. Par la comparaison d’un échantillonnage de « petits monologues comiques en prose rimée » avec des variantes relevées dans la tradition orale canadienne-française, cette étude entend démontrer que les ingrédients de son humour sont vraiment les « bons mots du terroir ». En choisissant de mettre en vers des contes facétieux – fabliaux véritables fondés sur des sottises, ruses, quiproquos et calembours – Régis Roy s’est taillé une place originale dans le courant terroiriste de son temps.
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Pichette, Jean-Pierre. "Germain Lemieux, jésuite, prêtre collecteur au Québec et en Ontario." Figures exemplaires I (Canada français), no. 24-25-26 (October 31, 2013): 108–23. http://dx.doi.org/10.7202/1019128ar.

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Abstract:
La longue carrière de Germain Lemieux (1914-2008), qui opta pour les traditions populaires, illustre bien l’ambiguïté de la posture cléricale. Son choix, radicalement opposé à la formation dispensée par les collèges classiques et discrédité par l’élitiste compagnie de Jésus, allait pourtant se déclarer dans son enseignement des humanités au collège du Sacré-Coeur de Sudbury et s’affirmer en professant l’histoire, la civilisation médiévale et la littérature orale au niveau universitaire. Ses motivations profondes, enracinées dans la mémoire familiale d’un milieu modeste, seront revigorées par son expérience pédagogique. Prêtre au profil discret, Germain Lemieux se percevait comme un original sceptique, préférant la méthode empirique à la théorie, autodidacte en fait malgré ses diplômes. Aussi, son oeuvre fut-elle celle d’un animateur, en retrait de la discipline ethnologique et méfiant à l’égard de ses collègues. En cela, il avait conservé la touche d’un professeur de collège classique.
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Wosu, Kalu. "Prophetie et structure de l’intrigue dans le Roman Africain d’expression Française: Le cas de l’etrange destin de Wangrin d’Amadou Hampate ba." AFRREV LALIGENS: An International Journal of Language, Literature and Gender Studies 9, no. 1 (2020): 142–50. http://dx.doi.org/10.4314/laligens.v9i1.13.

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Abstract:
Amadou Hampâté Bâ est né en 1901, et pour cela, il s’est surnommé « fils ainé du XXe siècle ». De son vivant, il a fait la collecte des traditions orales africaines en voie de disparition. En collaboration avec les ethnologues tels Géneviève Calame-Griaule, Germaine Dieterlen, Marcel Griaule, etc., Amadou Hampâté Bâ laisse à la postérité un corps important du patrimoine africain sous formes de contes, d’essais autobiographiques, et d’un roman. C’est bien ce souci de préservation du patrimoine oral qu’il a prononcé une phrase qui est devenue un proverbe : En Afrique lorsqu’un vieillard meurt, c’est toute une bibliothèque qui brule. II est décédé en 1991 à l‘âge de 90 ans. L’Etrange destin de Wangrin, son seul roman, est devenu, dès sa parution en 1973, un des classiques de la littérature négro -africaine d’expression française. Ce roman est une peinture saisissante du colonialisme français en Afrique, surtout à la conjoncture historique de la première grande guerre. Il témoigne aussi du choc entre les traditions millénaires des Africains et les valeurs culturelles du Blanc véhiculées par la colonisation. L’Etrange destin de Wangrin suit la trame narrative du théâtre tragique grec en ce sens que le personnage héros est soumis à la volonté d’un destin capricieux. Ses gestes sont prédéterminés par les forces occultes qui l’entrainent dès sa naissance, en passant par des péripéties, jusqu’au geste fatal qui annonce une mort inéluctable Notre visée dans la présente étude porte sur le rôle que joue la prophétie tant dans la programmation du destin de Wangrin, le personnage éponyme du roman, que dans la structure dynamique du récit.
 Mots-clés : prophétie, dynamique, structurant, divination, Amadou Hampâté Bâ
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Diawara, Mamadou. "Femmes, servitude, et histoire: les traditions orales historiques des femmes de condition servile dans le royaume de Jaara (Mali) du XVe au milieu du XIXe siecle." History in Africa 16 (1989): 71–95. http://dx.doi.org/10.2307/3171779.

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Abstract:
Tandis qu'hommes et femmes de statut libre rivalisent pour la maîtrise des traditions orales relatives à leur histoire, les informations d'origine servile restent un domaine féminin par excellence. Ces données orales méritent une attention particuliére puisqu'elles concernent directement ou non une part importante de la population. D'aprés le Rapport sur l'esclavage dans le cercle du Sénégal-Niger (1904), les esclaves représentaient 40% de la population du cercle de Nioro (Klein, 1983:52) et 50% de celle de Gunbu (Meillassoux 1975:225), deux circonscriptions administratives au coeur du royaume de Jaara. Comment dans la société patrilinéaire soninke, ceux qui, habituellement considérés comme dépourvus de famillle, d'ancêtres et d'enfants, socialement parlant, produisentils, conservent-ils et transmettent-ils leurs propres documents d'histoire? En se limitant au cas des femmes, quel est leur impact sur ce document et le rapport de celui-ci avec l'appareil idéologique des dominants? La réponse à ces questions requiert une réflexion préalable sur: le probléme de la documentation, le cadre chronologique, le cadre spatial et le lieu social en questions.La bibliographie concernant les femmes africaines en tant que source de l'histoire de leur société est d'une pauvreté désarmante. La mode des études féminines des années 1970 n'est pas passée par là. Sosne dans son étude consacrée aux Shi, une société patrilinéaire de l'est du Zaïre (Sosne 1979:225), démontre clairement ce qu'elle appelle la vision androgyne du monde grâce à une étude des structures politiques du pays. Perrot (1982:8,11) insiste sur le rôle des femmes en tant qu'érudites dans le domaine des traditions orales du Ndenye de Côte d'Ivoire. A propos du Bénin, Palau-Marti affirme que “les traditions les plus secrètes se transmettaient par les femmes dont quelques unes étaient les vraies historiennes du Dahomey” (Palau-Marti 1964:139). Barber souligne le rôle des femmes âgées dans la conservation des oríkì (textes à la fois littéraires et historiques) chez les Yoruba du Nigéria (Barber 1987:5). Selon l'auteur, ces personnages sont de loin plus compétentes que les hommes. Strobel (1983:119) insiste sur le rôle des femmes esclaves dans la transmission de l'idéologie qui soutend l'organisation de la société à Mombasa. A propos des généalogies “de maître en élève” (“academic genealogy”) des intellectuels de Sokoto, Boyd et Last (1985:298) constatent que lorsqu'il s'agit des hommes, on cite rarement les femmes dont ils tiennent leurs connaissances.
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Ramos, Liliam, and Jessica De Souza Pozzi. "Práticas do desassossego: um estudo de caso sobre a literatura antilhana de língua francesa pelo viés decolonial / Practices of Disquiet: A Case Study on Antillean Literature in French According to Decolonial Criticism." Caligrama: Revista de Estudos Românicos 25, no. 3 (2020): 17. http://dx.doi.org/10.17851/2238-3824.25.3.17-35.

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Abstract:
Resumo: Este artigo busca apresentar uma contribuição aos debates de culturas de língua francesa através de um estudo de caso sobre literatura antilhana por um viés decolonial (Walsh, 2013). Serão apresentados como exemplos decoloniais os estudos sobre a tradição dos contos crioulos, registrados e traduzidos para o francês por Ina Césaire e Joëlle Laurent em três obras bilíngues publicadas pela Éditions Caribéennes (Contes de Mort et de Vie aux Antilles, 1976; Contes de Soleil et de Pluie aux Antilles, 1988; Contes de Nuits et de Jours aux Antilles, 1989), e seus reflexos na literatura das Antilhas e da Guiana Francesa. A proposta decolonial também será aplicada à obra Solibo Magnifique, de Patrick Chamoiseau (1991). Para tanto, utiliza-se o conceito de literaturas do desassossego de Gauvin (2016) a fim de opor-se aos conceitos de francofonia e de Littérature-monde – apresentados por Alves (2012) – para designar as literaturas de língua francesa nas Américas, buscando incluí-las nas produções latino-americanas. Percebe-se, assim, grande influência das tradições orais nas produções contemporâneas de escritores antilhanos, além da importância de levar este fato em conta em uma análise que se proponha decolonial dentro da universidade, como discorre Restrepo (2018).Palavras-chave: pensamento decolonial; literatura antilhana de língua francesa; literaturas do desassossego; Ina Césaire; Patrick Chamoiseau.Abstract: This article aims to contribute to the debates on French-speaking cultures through a case study on Antillean Literature according to Decolonial Criticism (WALSH, 2013). The studies about the tradition of creole tales, recorded and translated to French by Ina Césaire and Joëlle Laurant in three bilingual volumes published by Éditions Caribéennes (Contes de Mort et de Vie aux Antilles, 1976; Contes de Soleil et de Pluie aux Antilles, 1988; Contes de Nuits et de Jours aux Antilles, 1989) and its reflections on Antillean and French Guianese Literature will be presented here as decolonial examples. This decolonial approach will also be applied to the work of Solibo Magnifique by Patrick Chamoiseau (1991). In order to do so, the concept of Literatures of Disquiet has been used to oppose the concepts of Francophonie and Littérature-monde – as presented by Alves (2012) – to designate the literature in French language in America aiming to include them in Latin American productions. The influence of oral traditions in contemporary productions by Antillean writers is quite evident, as well how it is important to take this fact into account when proposing a Decolonial analysis inside the academy, as pointed out by Restrepo (2018).Keywords: decolonial thinking; Antillean literature in French; literatures of disquiet; Ina Césaire; Patrick Chamoiseau.
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Mumbal’ Ikie, Namupot Mas. "Corcuera Ibáñez (Mario), Tradition et littérature orale en Afrique noire. Parole et réalité [1994]. Trad. par Alicia Bermolen. Préface de Léopold Sédar Senghor. Paris : L’Harmattan, 2009, 146 p. – ISBN 978-2-296-09710-0." Études littéraires africaines, no. 30 (2010): 169. http://dx.doi.org/10.7202/1027389ar.

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Hopkin, David. "Les religieux et la culture vernaculaire en Europe : un aperçu et un exemple." Port Acadie, no. 24-25-26 (October 31, 2013): 424–49. http://dx.doi.org/10.7202/1019149ar.

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Abstract:
Le rôle joué par les religieux tant dans la collecte que dans la valorisation des traditions orales n’est pas spécifique à la Bretagne ni au Canada francophone : les religieux sont tout aussi présents parmi les folkloristes et ethnographes d’autres régions de l’Europe. Et les mêmes questions peuvent être posées sur leur implication dans la culture populaire : leur investissement a-t-il à voir avec leur vocation religieuse (ou était-ce simplement un résultat fortuit chez une personne cultivée au fait des tendances littéraires qui vit en étroite relation avec la culture rurale) ? Comment ont-ils surmonté l’hostilité religieuse pour certains éléments douteux de la culture populaire, et l’association du populaire et de la superstition ? Y avait-il notamment des réseaux cléricaux autour des savoirs populaires qui diffusaient des modèles de comportement en matière de collecte ? Y avait-il une conception spécifiquement catholique ou protestante de la valeur du folklore ? Comment la position d’autorité des prêtres au sein de la communauté a-t-elle influé sur leur pratique de collecte ? Comment ont-ils répondu à la politisation de la religion ? Quel est l’impact de toutes ces considérations sur les matériaux qu’ils ont recueillis et sur la façon dont ils les ont diffusés auprès du public ? Après un court résumé de la place des religieux dans la collecte folklorique en Europe depuis le dix-huitième siècle, ce chapitre considère trois motifs qui ont poussé les religieux à s’intéresser à la culture vernaculaire : le sens du merveilleux ; le problème de survivances païennes, et les savoirs linguistiques au service des missions. Pour conclure on prend l’exemple du père Louis Pinck, l’un des religieux les plus redoutables dans le Reichsland Elsass-Lothringen, et personnage controversé dans l’histoire mouvementée de l’Alsace et de la Lorraine entre les deux guerres. Si les cinq volumes du Weisen Verklingende de Pinck sont l’un des grands monuments de la collecte de la chanson folklorique en France au xxe siècle, leur forme doit beaucoup à l’influence de ses préoccupations religieuses et sacerdotales. La Lorraine présente un point commun avec la Bretagne et le Canada francophone : la politique linguistique y a également été au centre des activités de collecte.
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Faleye, Olukayode A. "Regional integration from “below” in West Africa: A study of transboundary town-twinning of Idiroko (Nigeria) and Igolo (Benin)." Regions and Cohesion 6, no. 3 (2016): 1–19. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2016.060301.

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Abstract:
[Full article is in English]English: This article examines the phenomenon of town-twinning between Idiroko (Nigeria) and Igolo (Benin). While transboundary town twinning is the integration of settlements across distinct state territories—an emerging pattern of borderland urban evolution—this seems to be a new impact of the colonially determined borders in West Africa. Despite the challenges posed by the partition of West African culture areas, town twinning has more recently turned into an established form of regional integration based on a “bottom-up” rather than “top-down” approach in the region. Using qualitative methodology based on descriptive analysis of oral interviews, government records, geographical data, as well as diverse literature, this paper uncovers the role of “borderlanders” in negotiating borders through increased non-state transnational sociospatial cooperation and networking. Apart from altering the traditional state-centric territoriality, this new development may entail broader economic and socio-political implications in the region.Spanish: Este artículo examina el hermanamiento de las ciudades de Idiroko (Nigeria) e Igolo (Benin). Mientras que el hermanamiento de ciudades transfronterizas es la integración de asentamientos más allá de los distintos territorios estatales—un patrón emergente en la evolución urbana de las regiones fronterizas—esto parece ser un nuevo impacto en las fronteras colonizadas en África Occidental. A pesar de los retos de la división cultural en África Occidental, el hermanamiento de ciudades se ha convertido recientemente en una forma de integración regional con enfoque “de abajo hacia arriba” más que “de arriba hacia abajo.” Empleando una metodología cualitativa basada en un análisis de entrevistas orales, archivos gubernamentales, datos geográfi cos y una literatura diversa, este artículo revela el rol de las regiones fronterizas en negociaciones transfronterizas de cooperación y de formación de redes socio-espaciales no estatales. Además de alterar la territorialidad tradicional centrada en el estado, este nuevo desarrollo puede generar implicaciones económicas y socio-políticas más amplias en la región.French: Cet article examine le phénomène des villes jumelles d’Idiroko (Nigéria) et d’Igloo (Bénin). Alors que les villes jumelles transfrontalières sont le résultat de l’intégration d’implantations au-delà de territoires étatiques distincts -un schéma émergeant d’évolution urbaine en région frontalière-, ce cas semble être un nouvel impact des frontières déterminées par la colonisation en Afrique de l’Est. Malgré les défi s posés par la partition des aires culturelles de l’Afrique de l’Est, les villes jumelles se sont converties plus récemment en une forme établie d’intégration régionale fondée sur une approche régionale de bas en haut plutôt que de haut en bas. À partir de l’’usage d’une méthodologie qualitative basée sur une analyse descriptive d’entretiens, d’archives gouvernementales, de données géographiques ainsi que sur une littérature diverse, cet article met à jour le rôle des régions frontalières dans la négociation des frontières à travers la coopération et la formation de réseaux socio-spatiaux trans nationaux non étatiques. En plus de modifier la territorialité traditionnelle centrée sur l’État, ce fait nouveau peut entraîner des implications économiques et socio-politiques plus larges dans la région.
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Debaene, Vincent. "Anthropologie et littérature." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.090.

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Abstract:
Evoquer les rapports entre anthropologie et littérature, c'est un peu ouvrir la boîte de Pandore, en raison de la plasticité des deux termes en présence, particulièrement du second, en raison également de la charge affective dont ils sont investis. Le simple rapprochement des deux notions est invariablement porteur d'une réflexion sur la nature même de l'anthropologie et a souvent valeur polémique, ce qui explique en retour les réactions virulentes qu'il peut susciter. Qu'on prétende montrer la porosité de l'ethnologie et de la littérature ou qu'on veuille au contraire prémunir l'anthropologie de toute corruption littéraire, il s'agit toujours pour l'ethnologue de s'interroger sur sa propre pratique et de la définir. Il faut pourtant essayer d'y voir clair, et pour cela partir des études qui traitent effectivement de cette question en essayant d'abord d'y mettre de l'ordre. On peut distinguer trois cas ou trois façons d'articuler littérature et anthropologie: les études anthropologiques qui prennent la littérature orale ou écrite pour objet; les réflexions épistémologiques ou historiques qui envisagent la littérature et l'anthropologie comme des discours et s'interrogent sur les rapports que ces discours peuvent entretenir; les travaux, menés ou non par des anthropologues, qui cherchent un savoir anthropologique dans des œuvres considérées comme littéraires. La première de ces trois formes de mise en rapport n'est pas en tant que telle problématique; elle consiste à examiner dans une perspective anthropologique la littérature en tant qu'activité symbolique et culturelle valorisée par une société donnée. C'est à ce titre que la littérature orale est objet d'ethnologie depuis longtemps. On pourra seulement noter que les travaux qui, selon les mêmes principes, prendraient pour objet la littérature écrite des sociétés modernes sont plus rares. A cela il y a deux raisons évidentes: la production comme la consommation de littérature écrite sont très majoritairement solitaires et privées et se prêtent mal à une observation ethnographique classique. Cela n'a pas empêché certains anthropologues de refuser cette exclusion, par exemple en rétablissant la continuité entre tradition orale et poésie moderne (Casajus 2012) ou en proposant une ethnographie de la création littéraire, qui s'attache à la matérialité des pratiques des écrivains, aux formes de subjectivation par l'écriture ou à la sacralité propre à l'œuvre littéraire dans les sociétés modernes (Fabre 1999, 2014). La troisième ensemble de travaux décèle dans des corpus reconnus comme littéraires une ressource anthropologique. Là encore, il faut distinguer entre, d'une part, les études qui identifient dans les textes les jeux et les conflits entre formes culturelles hétérogènes (orale vs écrite, sacrée vs profane...) (c'est l'objet d'un courant des études littéraires, l'ethnocritique (Privat et Scarpa 2010)) et, d'autre part, les tentatives qui lisent les œuvres de la littérature comme porteuses d'un savoir anthropologique, voire de « leçons » à destination des ethnologues (Bensa et Pouillon 2012). Dans ces deux cas, la littérature est d'abord envisagée comme un corpus, dont la constitution n'est pas questionnée (en cela, ces analyses se distinguent de la sociologie de la littérature) et dont on montre la richesse et la densité telle qu'elles sont révélées par une approche ethnologiquement informée. Dans cette perspective, on a pu en particulier souligner les vertus d'une création fictionnelle qui permet, par variation imaginaire, de mettre en pleine lumière certaines déterminations anthropologiques (Jamin 2011, 2018). Mais la façon la plus fréquente d'articuler anthropologie et littérature, celle qui a donné lieu aux travaux les plus nombreux, consiste à considérer l'une et l'autre comme des discours, analogues ou rivaux, mais comparables dans leur rapport au lecteur et dans leur visée. Le gros de ces études s'est développé à partir des années 1980 et du tournant postmoderne de l'anthropologie. Il s'agissait alors d'attirer l'attention sur tout ce que l'anthropologie et la littérature ont en commun, dans un but plus général de dénonciation de l'objectivisme de la discipline. Contre l'idée que l'ethnographe est un observateur neutre d'une réalité sociale qu'il décrit et analyse, on a commencé par rappeler que son activité première n'est ni l'observation, ni la participation, ni l'interprétation, mais l'écriture (Geertz 1973). Dès lors, on a pu montrer que l'anthropologie relevait d'une poétique au même titre que la littérature des temps anciens (du temps où la poétique était prescriptive, la fabrication des œuvres reposant sur un certain nombre de règles à suivre) ou que la littérature des temps modernes (lorsque la poétique est devenu singulière et implicite, mais pouvait être reconstruite a posteriori par le critique à l'analyse des œuvres). Alors que l'anthropologie sociale s'était établie au 19e siècle par l'ambition de constituer en science le discours sur l'homme en société, tous les éléments considérés habituellement comme des marqueurs de scientificité se sont retrouvés mis en question par ces interrogations poétiques. Le dogme fondateur du refus de la fiction s'est trouvé d'abord fragilisé lorsque Clifford Geertz, réactivant l'étymologie du terme (du latin fingere, fabriquer, construire), a insisté sur la part d'imagination inhérente à l'écriture ethnographique, comparant la reconstruction des interactions sociales dans un univers donné au travail d'imagination de Gustave Flaubert dans Madame Bovary (Geertz 1973, 15-16). Puis ce dogme a été franchement remis en cause lorsque James Clifford, insistant davantage sur l'invention qu'exige un tel travail, a proposé d'envisager les travaux ethnographiques comme des constructions textuelles – true fictions et partial truths – à la fois, donc, partielles et partiales (Clifford 1986). Dans son sillage, on s'est plu à montrer que les anthropologues, comme les écrivains, avaient des « styles » (Geertz 1988) et, plus généralement, rétablir des continuités entre discours littéraire et discours anthropologique, retrouvant chez les anthropologues classiques des tropes, des modes de narration, des conceptions de soi et de l'autre, hérités de la poésie romantique, de la tradition du récit de voyage ou de celle du roman d'aventures. Ainsi a-t-on mis en évidence, par exemple, toute l'influence que l'œuvre de Joseph Conrad avait pu exercer sur celle de Bronislaw Malinowski (Clifford 1988b) ou l'articulation profonde entre projet anthropologique et ambition poétique chez Edward Sapir et Ruth Benedict (Handler 1986). Dès lors, la rupture entre anthropologie et littérature – moins affirmée par les fondateurs de la discipline que simplement postulée, puisqu'il était évident qu'en la consacrant comme science, on sortait l'anthropologie du monde des œuvres et de la belle parole – a pu apparaître non comme une coupure mais comme une dénégation. En niant qu'elle relevait d'une poétique, l'anthropologie niait surtout qu'elle relevait d'une politique (comme le souligne le sous-titre du célèbre recueil Writing Culture (Clifford et Marcus 1986)). Le questionnement poétique – qui interroge la fabrication des textes ethnographiques – s'est ainsi doublé d'un questionnement rhétorique, qui s'attache à la circulation de ces textes, aux déterminations pesant sur leur conception comme sur leur réception. On a souligné, dans les textes classiques de la discipline, le silence entourant les conditions d'obtention de l'information ou les rapports avec l'administration coloniale, l'éclipse des informateurs et des sources, le privilège accordé de facto au point de vue masculin, les déformations introduites par les exigences de l'univers académique de réception, etc. En écho avec d'autres réflexions épistémologiques soucieuses d'élucider les rapports entre projet anthropologique et projet colonial, la question de l'autorité ethnographique est devenue centrale, le discours et le texte anthropologiques apparaissant comme un des lieux majeurs où s'articulent savoir et pouvoir (Clifford 1988a). Dans cette perspective, la littérature « indigène » a pu être parfois promue non plus seulement comme une source mais bien comme la seule ethnographie véritable puisqu'elle échappe (censément) à toute appropriation autoritaire de la parole par une instance extérieure. Ces réflexions ont eu pour conséquence une certaine libération de l'écriture ethnographique, une plus grande réflexivité touchant les procédures de composition des textes, voire la promotion de modes de restitution et d'exposé inventifs et polyphoniques, prenant parfois pour modèle des formes anciennes de textualité ethnographique, antérieures à la stabilisation disciplinaire. Elles ont aussi suscité des critiques pour leur complaisance et parce qu'elles déplaçaient excessivement l'attention vers les pratiques des ethnographes au détriment de leurs objets, conduisant à une sorte de narcissisme de l'écriture (Bourdieu 1992). Dans tous les cas pourtant, malgré la prétention à reconnaître la part « littéraire » de l'ethnologie, il était en fait moins question de littérature que d'écriture de l'ethnographie. C'est en partie une conséquence du cadre anglo-américain dans lequel ces réflexions ont émergé. D'abord parce que, en anglais, les termes literature et literary ont un sens plus technique et instrumental qu'en français où le terme littérature désigne d'abord, dans l’usage courant tout au moins, sinon un canon, en tout cas une logique de consécration : seules les œuvres appartiennent de plein droit à la littérature. Que l'anthropologie exige un travail de l’écriture est une chose, que ce dispositif formel fasse une œuvre en est une autre (Debaene 2005). Ensuite, parce que ce prétendu « réveil littéraire de l'anthropologie » s'inscrit bon gré mal gré dans une conception herméneutique de la discipline et repose sur la conviction que « la philologie est, somme toute, l'ancêtre du 19e siècle commun à l'anthropologie et aux études littéraires » (Daniel et Peck 1996: 8, 11). Or si une telle construction généalogique est pertinente aux Etats-Unis, elle ne l'est pas partout, et les relations des ethnologues à la littérature (envisagée soit comme un corpus, soit comme une technique d'écriture) et aux études littéraires (envisagée soit comme un type d'approche, soit comme une discipline) varient beaucoup selon les lieux et les histoires disciplinaires nationales (Debaene 2010). S'il est vrai que l'anthropologie comme la littérature sont avant tout des réalités locales, alors il importe de comprendre que l'étude de leurs rapports ne relève pas premièrement d'un questionnement épistémologique mais d'abord d'une histoire de la culture.
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Jeannotte, Marie-Hélène. "De la voix au papier. Stratégies de légitimation des publications de mythes oraux des Premières Nations au Québec." Articles 7, no. 2 (2016). http://dx.doi.org/10.7202/1036860ar.

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Abstract:
Le passage de l’oralité à l’écriture fait disparaître les caractéristiques inhérentes à l’oralité. Mais plus encore qu’un simple changement de canal (de la voix à l’imprimé), la publication de récits de la tradition orale implique une métamorphose de tout l’acte de communication. Elle fait en outre surgir des problèmes éthiques liés à l’appropriation culturelle. Les auteurs et les éditeurs qui choisissent de publier les récits oraux autochtones doivent adopter des pratiques propres à légitimer leur démarche. Quelles stratégies, auctoriales ou éditoriales, emploient les acteurs du livre pour justifier les changements de destinataires, de destinateurs, de code et même, souvent, du message lui-même? Par quel processus un auteur, un éditeur, s’octroie-il ou se voit-il octroyer le capital culturel nécessaire à valider le rôle de passeur qu’il se donne? Mon analyse s’attarde à trois cas de figure : un essai ethnologique (La forêt vive, de Rémi Savard, Boréal, 2004); une adaptation littéraire (Anish-Nah-Bé, de Bernard Assiniwi, Leméac, 1971); et une publication issue d’une communauté autochtone (La femme venue du ciel, de Louis-Karl Picard-Sioui, Hannenorak, 2011).
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LaScotte, Darren. "Leveraging Listening Texts in Vocabulary Acquisition for Low-literate Learners." TESL Canada Journal 37, no. 1 (2020). http://dx.doi.org/10.18806/tesl.v37i1.1330.

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Abstract:
To date, the vast majority of research in second language (L2) vocabulary acquisition has looked at reading, but relatively few studies have explored the potential for vocabulary acquisition through listening. As for participants involved, studies concerning first language (L1) acquisition have mainly focused on pre- and emergent-reading children, whereas those concerning L2 acquisition comprised learners already highly literate in their L1. Like other research areas of second language acquisition (SLA), learners with low or no literacy in their L1 have been virtually neglected in these studies. Clearly, who we study determines what we know in SLA, yet there exists a significant gap in research literature regarding how understudied, low-literate (and illiterate) populations with strong oral traditions may acquire L2 vocabulary through listening. This paper attempts to bridge the gap in research on cognitive processing and L2 vocabulary acquisition through listening. In light of this, relevant pedagogical implications for low-literate populations are discussed.
 
 Jusqu’à présent, l’immense majorité de la recherche sur l’acquisition du vocabulaire de la langue seconde (L2) s’est concentrée sur la lecture, mais très peu d’études ont exploré le potentiel de l’acquisition du vocabulaire par l’écoute. En ce qui concerne les participants impliqués, les études sur l’acquisition de la première langue (L1) se sont principalement concentrées sur des enfants au stade de pré-lecture ou d’apprentissage de la lecture, alors que celles traitant de l’acquisition de la L2 incluaient des apprenants qui avaient déjà un haut niveau de littératie dans leur L1. Comme dans d’autres domaines de recherche sur l’acquisition de la langue seconde (ALS), les apprenants dont le niveau de littératie est bas ou inexistant dans leur L1 n’ont presque pas fait l’objet de ces études. Il est clair que les personnes que nous étudions déterminent ce que nous savons en matière d’ASL, cependant il existe dans la documentation de recherche un vide significatif concernant la capacité des populations sous scolarisées à faible niveau de littératie (et illétrées) dont les traditions orales sont fortes, à acquérir le vocabulaire de L2 par l’écoute. Cet article essaie de combler le vide dans la recherche sur le processus cognitif et l’acquisition du vocabulaire de la L2 par l’écoute. Sous cet angle, nous discutons des implications pédagogiques pertinentes pour les populations à faible niveau de littératie.
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