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Journal articles on the topic 'Tradition orale – Morvan (France)'

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Pichette, Jean-Pierre. "Éditer des contes de tradition orale : pour qui? comment?" Port Acadie, no. 16-17 (December 22, 2010): 13–23. http://dx.doi.org/10.7202/045126ar.

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Abstract:
Depuis le milieu du xixe siècle en France et au tournant du xxe siècle en Amérique française, les chercheurs sont confrontés à l’épineux problème de l’édition des récits de tradition orale. Cet atelier, qui coïncide avec une dynamique très actuelle de retour au conte, a pris la forme d’un séminaire « sur mesure » où des spécialistes de ces questions – collecteurs, transcripteurs, éditeurs et analystes qui évoluent dans les contextes pluriels de la francophonie internationale — ont livré leurs points de vue sur la méthode de transcription et la composition du recueil de contes d’après leur expérience particulière des difficultés rencontrées et des meilleures solutions trouvées. Ces journées d’étude, qui sont au coeur des activités de la Chaire de recherche en oralité des francophonies minoritaires d’Amérique (Cofram) et qui préparent le grand projet d’établissement d’un corpus de littérature orale (Éclore), devaient servir à mettre au point un modèle d’édition approprié aux sources orales, souple et intelligible au plus grand nombre, en vue de favoriser vraiment leur utilisation et, peut-être, la relance des études en littérature orale.
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Dubois, Paul-André. "Lecture solfégique et tradition orale dans quelques missions de la Nouvelle-France." Articles 5 (October 6, 2008): 7–35. http://dx.doi.org/10.7202/019014ar.

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Abstract:
Résumé Si, du point de vue de la musicologie historique, le répertoire des missions est de mieux en mieux connu grâce à la recherche menée depuis une dizaine d’années, une question est jusqu’ici demeurée sans réponse : certains chantres amérindiens lisent-ils ou non la musique et, le cas échéant, jusqu’où va leur compréhension intellectuelle du système de notation musicale ? Malgré l’extrême pauvreté des témoignages à ce sujet, cet article tente d’élucider cet aspect de la question du chant dans les missions en confrontant les témoignages des observateurs de l’époque avec quelques fragments de docu-ments musicaux manuscrits issus de l’activité missionnaire aux xviie, xviiie et début du xixe siècle.
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Boglioni, Pietro, and Gérald C. Boudreau. "« On ma dit qu’on avoient ouit dire » – Anthropologie historique d’un exorcisme populaire en Acadie." Première partie : signes et paradoxes. L’interprétation parallèle des fidèles, no. 10-11-12 (August 22, 2008): 101–15. http://dx.doi.org/10.7202/018633ar.

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Abstract:
Résumé Des lettres conservées dans les archives de l’abbé Sigogne nous décrivent avec une rare précision un rite populaire d’exorcisme, explicitement présenté comme transmis par la tradition orale : « je me suis informé au voisins de ce qu’il faudroient faire; on ma dit qu’on avoient ouit dire que du tems de la cadi on avoient un recéde ». Après une présentation rapide de la structure de ce rite, cet article se propose d’en rechercher des antécédents et des parallèles en France et en Nouvelle-France.
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Glâtre, Philippe. "Oralité et colonialité au prisme de la diglossie littéraire réunionnaise." SHS Web of Conferences 78 (2020): 13005. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20207813005.

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Abstract:
Si l’histoire des rapports entre écriture et oralité met en perspective des agencements permanents, la Modernité occidentale a donné une place prépondérante à la littératie. Dans la France hexagonale des XIXè et XXè siècles, la tradition orale et les langues régionales ont alors connu une dépréciation au profit de la langue nationale écrite. En même temps que des pratiques oratoires telles que la rhétorique et la poésie orale étaient exclues de l’enseignement, les écrits en langue minoritaire, particulièrement s’ils étaient à visée littéraire, étaient assignés à la littératie vernaculaire et la culture populaire. Le retour contemporain de l’oralité, particulièrement visible dans l’émergence du slam, se heurte donc au statut prépondérant donné à l’écrit et à la langue hégémonique. Dans les sociétés coloniales françaises, le système scripturaire a également été conçu comme un instrument de civilisation, mais réservé à une élite favorable au système colonial. La scolarisation a donc été basée sur la francisation, restreignant ainsi l’éducation des subalternes à une littératie rudimentaire. Ce processus de minorisation a eu des conséquences sociolinguistiques importantes dans les territoires français d’Outre-mer, qui conjuguent diglossie et colonialité. A l’Île de La Réunion, où le créole est la langue première de la majorité de la population, le rapport à l’écrit et à la langue dominante a ainsi longtemps participé d’une exclusion des textes créolophones de la littérarité. Il faudra attendre la fin du XXè siècle pour que soit remise en cause une littératie monolingue et que la tradition orale créole retrouve sa propre historicité linguistique et culturelle.
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Laliberté, Micheline. "Relations et perceptions entre un peuple et son clergé à la fin du xixe siècle." Port Acadie, no. 13-14-15 (October 27, 2009): 249–64. http://dx.doi.org/10.7202/038432ar.

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Abstract:
Résumé L’époque étudiée couvre en gros les années 1890–1900. Cette période a été choisie parce qu’elle correspond à l’arrivée de la congrégation des eudistes à la baie Sainte-Marie en Nouvelle-Écosse. Ce qu’il nous a semblé intéressant d’analyser ici, ce sont les premières années de la rencontre entre ces pères venus de France et la communauté acadienne qui vivait dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse depuis environ un siècle. L’objectif est donc d’étudier différents types de sources disponibles sur l’époque, soit la correspondance des eudistes, le journal L’Évangéline et la tradition orale, et ce afin de mieux comprendre les zones d’échanges culturels mais aussi de résistance entre les pères et les Acadiens. Les trois pistes qui ont été retenues — pratiques religieuses, perceptions mutuelles et croyances superstitieuses — permettent de montrer la variété des situations en fonction des documents utilisés.
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Castro, Javi. "Les Basques et la chasse au phoque du Labrador au XVIIe siècle1." Note de recherche 71, no. 1-2 (January 10, 2018): 137–52. http://dx.doi.org/10.7202/1042790ar.

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Abstract:
Alors qu’on associe les Basques du XVIe-XVIIIe siècle surtout à la pêche à la morue et la chasse aux baleines, les archives en langue espagnole révèlent aussi l’existence de la chasse au phoque au Labrador durant la période de 1603 à 1661. Menée par les marins des ports de Mutriku et Deba, la chasse au phoque est connue particulièrement à travers la carrière d’Antonio de Iturribalzaga. Ce capitaine organisait les voyages de chasse au phoque au Labrador, et vendait des peaux de phoque à des tanneurs et cordonniers du Pays basque. Le commerce du phoque permet de voir des liens avec d’autres industries, comme celle des tanneries et de l’exportation des peaux traitées jusqu’au Portugal. Il forme aussi un contexte historique pour la tradition orale qui existe au Pays basque sur les relations entre les Basques et les Inuit, et il constitue un précurseur de la chasse au phoque sédentaire en Nouvelle-France aux XVIIe-XVIIIe siècles.
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Pichette, Jean-Pierre. "Le Chercheur de trésors ou l’influence d’un livre." Cahiers Charlevoix 7 (April 10, 2017): 85–141. http://dx.doi.org/10.7202/1039324ar.

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Abstract:
Sept décennies après la parution du Romancero du Canada, un livre capital de Marius Barbeau qui figure certes en bonne place au palmarès franco-ontarien des oeuvres marquantes de la première moitié du xxe siècle, Jean-Pierre Pichette en donne une relecture attentive. Il fait voir comment la substance de l’anthologie – cinquante chansons de tradition orale –, son ordonnance thématique et le contenu des commentaires dévoilent les intuitions profondes et les positions théoriques qui animent l’anthropologue, en particulier sur l’origine française et la haute qualité de la tradition canadienne. Comparant les influences opposées admises par l’auteur – Ernest Gagnon au Canada et George Doncieux en France –, il montre la problématique originale du projet que portait Barbeau à partir de ses nombreux terrains. D’autre part, considérant que Barbeau signale les recherches de ses prédécesseurs au Canada, rappelle ses propres enquêtes, présente son réseau de collaborateurs, évoque ses rencontres avec ses informateurs et décrit ses efforts de diffusion de la chanson populaire, il établit que cette oeuvre de maturité s’avère, bien plus qu’un simple florilège, un « traité » discret sur la chanson populaire au Canada français et, en outre, qu’elle prépare son grand « répertoire de la chanson folklorique française au Canada ». Le soin que l’auteur apporta à sa publication, la fortune de cette « oeuvre de haute vulgarisation scientifique » et « l’influence » qu’elle exerça sur de nombreux collaborateurs et disciples confirment la place privilégiée de ce livre fondateur, tant dans la carrière de l’auteur que dans l’histoire de l’ethnologie française au Canada.
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Weber, Édith. "Olivier Tourny, Le chant liturgique juif éthiopien. Analyse musicale d’une tradition orale [Société d’Études Linguistiques et Anthropologiques de France 443; Ethnomusicologie 8]. Peeters, Louvain/Paris 2009, xxi + 236 pp. ISBN 9789042920620 (Peeters Louvain), ISBN 9782758400227 (Peeters France). €52." Church History and Religious Culture 91, no. 3-4 (2011): 549–50. http://dx.doi.org/10.1163/18712411-1x609883.

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Morin, Michel. "« Manger avec la même micoine dans la même gamelle » : à propos des traités conclus avec les Amérindiens au Québec, 1665-1760." Revue générale de droit 33, no. 1 (November 26, 2014): 93–129. http://dx.doi.org/10.7202/1027544ar.

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Abstract:
En Nouvelle-France, les peuples autochtones qualifient souvent de frères les nations avec lesquelles ils entretiennent des relations pacifiques. Les Haudenosaunees affirment d’ailleurs qu’ils utiliseront un même récipient et un même ustensile lorsqu’ils rencontreront des alliés au cours d’expéditions de chasse, indiquant ainsi qu’ils acceptent de mettre en commun leurs territoires. Pour leur part, les Français souhaitent entretenir des relations pacifiques et développer un partenariat commercial avec les Autochtones. Si la couronne se réserve le droit de concéder des terres à ses sujets, elle prévoit également la conclusion de traités avec les Amérindiens. Ces ententes doivent être respectées par ses représentants; elles peuvent servir de fondement aux revendications territoriales dirigées contre d’autres puissances européennes. Les traités conclus en 1665 et en 1701 avec les Haudenosaunees et les autres alliés des Français s’inscrivent dans cette perspective. Ils reprennent l’image de la relation fraternelle ou du plat commun. Puis, en 1760, les Britanniques font la paix avec les domiciliés de la vallée du Saint-Laurent. Ils s’engagent alors à respecter leurs territoires. Au XIXe siècle, ils renient cette promesse, alors même que la chasse ne suffit plus aux besoins des Premières Nations. Dès lors, le système de coexistence harmonieuse mis en place antérieurement montre ses limites. Les Autochtones continuent néanmoins de faire appel à l’image du récipient commun pour protester contre la mise en péril de leurs activités traditionnelles, prouvant ainsi l’efficacité de leur tradition orale.
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Bénéteau, Marcel. "[Coirault, Patrice]. Chansons françaises de tradition orale. 1 900 textes et mélodies collectés par Patrice Coirault. Ouvrage révisé et complété par Marlène Belly et Georges Delarue. Paris, Bibliothèque nationale de France, 2013, 543 p. ISBN 978-2-7177-2512-4." Rabaska: Revue d'ethnologie de l'Amérique française 11 (2013): 199. http://dx.doi.org/10.7202/1018535ar.

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De Surmont, Jean-Nicolas. "Coirault, Patrice. Répertoire des chansons françaises de tradition orale, ouvrage révisé et complété par Georges Delarue, Marlène Belly et Simone Wallon. Tome iii Religion, crimes, divertissements. Paris, Bibliothèque Nationale de France, 2006, 342 p. ISBN 978-2-7177-2355-7." Rabaska: Revue d'ethnologie de l'Amérique française 7 (2009): 167. http://dx.doi.org/10.7202/038355ar.

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Bergeron, Yves. "Naissance de l’ethnologie et émergence de la muséologie au Québec (1936-1945). De l’« autre » au « soi »." Articles 3 (April 6, 2010): 7–30. http://dx.doi.org/10.7202/201707ar.

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Abstract:
Si les Archives de folklore apparaissent officiellement en 1944, on sait cependant que la naissance d’un programme d’ethnologie du Québec s’amorce en 1937 dans le cadre du Deuxième Congrès de la langue française. À Paris, se tient le premier Congrès national de muséographie qui se déroule au même moment que l’exposition internationale de 1937 et le premier Congrès international de folklore au cours duquel Georges Henri Rivière annonce la création du Musée des arts et traditions populaires. La décennie des années 1930 est ponctuée de changements majeurs au Québec. Le contexte politique permet l’émergence d’un mouvement nationaliste dont le thème est « L’esprit français au Canada, dans notre langue, dans nos lois, dans nos moeurs ». C’est dans ce contexte que l’Université Laval devient le théâtre où se dessinent les nouveaux enjeux de la mémoire collective. Tout est une question de point de vue. Les ethnologues et muséologues européens croient que les objets, même les plus singuliers, témoignent de la mémoire collective. Les premiers folkloristes et ethnologues québécois, avec Luc Lacourcière en tête, sont persuadés que la mémoire de la culture française en Amérique se trouve plutôt dans les contes, les légendes, les chansons traditionnelles et les traditions populaires héritées de la France d’Ancien régime. C’est pourquoi, ils emprunteront la voie du patrimoine immatériel. Pour eux, il devient urgent de collecter ce patrimoine de tradition orale qui disparaît. Alors que l’ethnologie est en voie de devenir une véritable discipline scientifique, l’Université se désintéresse de ses collections ethnologiques et abandonne ses musées pour se lancer dans la collecte des arts et traditions populaires des francophones en Amérique du Nord. On verra donc comment, entre 1937 et 1945, les nouvelles perspectives du folklore et de l’ethnologie transforment la muséologie québécoise. On verra par ailleurs comment ces transformations se répercutent comme l’écho du baby-boom cinquante ans plus tard. Cette quête identitaire qui anime les folkloristes de même que les muséologues québécois et européens prend des orientations différentes. Objets matériels et immatériels participent alors à la construction d’une nouvelle mémoire collective. L’histoire des collections permet notamment de mettre en lumière cette quête de la mémoire collective des communautés francophones en Amérique du Nord. Je tenterai de démontrer les liens étroits qui existent entre le nationalisme et le folklore.
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KITLV, Redactie. "Book Reviews." New West Indian Guide / Nieuwe West-Indische Gids 80, no. 3-4 (January 1, 2008): 253–323. http://dx.doi.org/10.1163/13822373-90002497.

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Abstract:
Ileana Rodríguez; Transatlantic Topographies: Islands, Highlands, Jungles (Stuart McLean)Eliga H. Gould, Peter S. Onuf (eds.); Empire and Nation: The American Revolution in the Atlantic World (Peter A. Coclanis)Michael A. Gomez; Reversing Sail: A History of the African Diaspora (James H. Sweet)Brian L. Moore, Michele A. Johnson; Neither Led Nor Driven: Contesting British Cultural Imperialism in Jamaica, 1865-1920 (Gad Heuman)Erna Brodber; The Second Generation of Freemen in Jamaica, 1907-1944 (Michaeline A. Crichlow)Steeve O. Buckridge; The Language of Dress: Resistance and Accommodation in Jamaica, 1760- 1890 (Jean Besson)Deborah A. Thomas; Modern Blackness: Nationalism, Globalization, and the Politics of Culture in Jamaica (Charles V. Carnegie)Carolyn Cooper; Sound Clash: Jamaican Dancehall Culture at Large (John D. Galuska)Noel Leo Erskine; From Garvey to Marley: Rastafari Theology (Richard Salter)Hilary McD Beckles; Great House Rules: Landless Emancipation and Workers’ Protest in Barbados, 1838‑1938 (O. Nigel Bolland)Woodville K. Marshall (ed.); I Speak for the People: The Memoirs of Wynter Crawford (Douglas Midgett)Nathalie Dessens; Myths of the Plantation Society: Slavery in the American South and the West Indies (Lomarsh Roopnarine)Michelle M. Terrell; The Jewish Community of Early Colonial Nevis: A Historical Archaeological Study (Mark Kostro)Laurie A. Wilkie, Paul Farnsworth; Sampling Many Pots: An Archaeology of Memory and Tradition at a Bahamian Plantation (Grace Turner)David Beriss; Black Skins, French Voices: Caribbean ethnicity and Activism in Urban France (Nadine Lefaucheur)Karen E. Richman; Migration and Vodou (Natacha Giafferi)Jean Moomou; Le monde des marrons du Maroni en Guyane (1772-1860): La naissance d’un peuple: Les Boni (Kenneth Bilby)Jean Chapuis, Hervé Rivière; Wayana eitoponpë: (Une) histoire (orale) des Indiens Wayana (Dominique Tilkin Gallois)Jesús Fuentes Guerra, Armin Schwegler; Lengua y ritos del Palo Monte Mayombe: Dioses cubanos y sus fuentes africanas (W. van Wetering)Mary Ann Clark; Where Men Are Wives and Mothers Rule: Santería Ritual Practices and Their Gender Implications (Elizabeth Ann Pérez)Ignacio López-Calvo; “God and Trujillo”: Literary and Cultural Representations of the Dominican Dictator (Lauren Derby)Kirwin R. Shaffer; Anarchism and Countercultural Politics in Early Twentieth-Century Cuba (Jorge L. Giovannetti)Lillian Guerra; The Myth of José Martí: Conflicting Nationalisms in Early Twentieth-Century Cuba (Jorge L. Giovannetti)Israel Reyes; Humor and the Eccentric Text in Puerto Rican Literature (Nicole Roberts)Rodrigo Lazo; Writing to Cuba: Filibustering and Cuban Exiles in the United States (Nicole Roberts)Lowell Fiet; El teatro puertorriqueño reimaginado: Notas críticas sobre la creación dramática y el performance (Ramón H. Rivera-Servera)Curdella Forbes; From Nation to Diaspora: Samuel Selvon, George Lamming and the Cultural Performance of Gender (Sue Thomas)Marie-Agnès Sourieau, Kathleen M. Balutansky (eds.); Ecrire en pays assiégé: Haiti: Writing Under Siege (Marie-Hélène Laforest)In: New West Indian Guide / Nieuwe West-Indische Gids (NWIG), 80 (2006), no. 3 & 4
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KITLV, Redactie. "Book Reviews." New West Indian Guide / Nieuwe West-Indische Gids 80, no. 3-4 (January 1, 2006): 253–323. http://dx.doi.org/10.1163/22134360-90002497.

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Abstract:
Ileana Rodríguez; Transatlantic Topographies: Islands, Highlands, Jungles (Stuart McLean)Eliga H. Gould, Peter S. Onuf (eds.); Empire and Nation: The American Revolution in the Atlantic World (Peter A. Coclanis)Michael A. Gomez; Reversing Sail: A History of the African Diaspora (James H. Sweet)Brian L. Moore, Michele A. Johnson; Neither Led Nor Driven: Contesting British Cultural Imperialism in Jamaica, 1865-1920 (Gad Heuman)Erna Brodber; The Second Generation of Freemen in Jamaica, 1907-1944 (Michaeline A. Crichlow)Steeve O. Buckridge; The Language of Dress: Resistance and Accommodation in Jamaica, 1760- 1890 (Jean Besson)Deborah A. Thomas; Modern Blackness: Nationalism, Globalization, and the Politics of Culture in Jamaica (Charles V. Carnegie)Carolyn Cooper; Sound Clash: Jamaican Dancehall Culture at Large (John D. Galuska)Noel Leo Erskine; From Garvey to Marley: Rastafari Theology (Richard Salter)Hilary McD Beckles; Great House Rules: Landless Emancipation and Workers’ Protest in Barbados, 1838‑1938 (O. Nigel Bolland)Woodville K. Marshall (ed.); I Speak for the People: The Memoirs of Wynter Crawford (Douglas Midgett)Nathalie Dessens; Myths of the Plantation Society: Slavery in the American South and the West Indies (Lomarsh Roopnarine)Michelle M. Terrell; The Jewish Community of Early Colonial Nevis: A Historical Archaeological Study (Mark Kostro)Laurie A. Wilkie, Paul Farnsworth; Sampling Many Pots: An Archaeology of Memory and Tradition at a Bahamian Plantation (Grace Turner)David Beriss; Black Skins, French Voices: Caribbean ethnicity and Activism in Urban France (Nadine Lefaucheur)Karen E. Richman; Migration and Vodou (Natacha Giafferi)Jean Moomou; Le monde des marrons du Maroni en Guyane (1772-1860): La naissance d’un peuple: Les Boni (Kenneth Bilby)Jean Chapuis, Hervé Rivière; Wayana eitoponpë: (Une) histoire (orale) des Indiens Wayana (Dominique Tilkin Gallois)Jesús Fuentes Guerra, Armin Schwegler; Lengua y ritos del Palo Monte Mayombe: Dioses cubanos y sus fuentes africanas (W. van Wetering)Mary Ann Clark; Where Men Are Wives and Mothers Rule: Santería Ritual Practices and Their Gender Implications (Elizabeth Ann Pérez)Ignacio López-Calvo; “God and Trujillo”: Literary and Cultural Representations of the Dominican Dictator (Lauren Derby)Kirwin R. Shaffer; Anarchism and Countercultural Politics in Early Twentieth-Century Cuba (Jorge L. Giovannetti)Lillian Guerra; The Myth of José Martí: Conflicting Nationalisms in Early Twentieth-Century Cuba (Jorge L. Giovannetti)Israel Reyes; Humor and the Eccentric Text in Puerto Rican Literature (Nicole Roberts)Rodrigo Lazo; Writing to Cuba: Filibustering and Cuban Exiles in the United States (Nicole Roberts)Lowell Fiet; El teatro puertorriqueño reimaginado: Notas críticas sobre la creación dramática y el performance (Ramón H. Rivera-Servera)Curdella Forbes; From Nation to Diaspora: Samuel Selvon, George Lamming and the Cultural Performance of Gender (Sue Thomas)Marie-Agnès Sourieau, Kathleen M. Balutansky (eds.); Ecrire en pays assiégé: Haiti: Writing Under Siege (Marie-Hélène Laforest)In: New West Indian Guide / Nieuwe West-Indische Gids (NWIG), 80 (2006), no. 3 & 4
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Laurent, Donatien, and Georges Delarue. "Comparaison des catalogues Coirault et Laforte. Patrice Coirault, Répertoire des chansons françaises de tradition orale. Ouvrage révisé et complété par Georges Delarue, Yvette Fédoroff et Simone Wallon. Paris, Bibliothèque nationale de France, Tome I, La Poésie et l’amour, 1996, 566 p. ISBN 2-7177-1990-3 ; et Tome II, La vie sociale et militaire 2000, 635 p. ISBN 2-7177-2104-5." Rabaska: Revue d'ethnologie de l'Amérique française 2 (2004): 159. http://dx.doi.org/10.7202/201653ar.

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Bénéteau, Marcel. "Comparaison au Catalogue Laforte. Patrice Coirault, Répertoire des chansons françaises de tradition orale. Ouvrage révisé et complété par Georges Delarue, Yvette Fédoroff et Simone Wallon. Paris, Bibliothèque nationale de France, Tome I, La Poésie et l’amour, 1996, 566 p. ISBN 2-7177-1990-3 ; et Tome II, La vie sociale et militaire 2000, 635 p. ISBN 2-7177-2104-5." Rabaska: Revue d'ethnologie de l'Amérique française 2 (2004): 168. http://dx.doi.org/10.7202/201654ar.

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Gagné, Natacha. "Anthropologie et histoire." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.060.

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Abstract:
On a longtemps vu l’histoire et l’anthropologie comme deux disciplines très distinctes n’ayant pas grand-chose en partage. Jusqu’au début du XXe siècle, l’histoire fut essentiellement celle des « civilisés », des Européens et donc des colonisateurs. Si les colonisés n’étaient pas complètement absents du tableau, ils étaient, au mieux, des participants mineurs. L’anthropologie, pour sa part, s’est instituée en ayant pour objet la compréhension des populations lointaines, les « petites sociétés », autochtones et colonisées, ces populations vues comme hors du temps et de l’histoire. Cette situation était le produit d’une division traditionnelle (Harkin 2010 : 114) – et coloniale (Naepels 2010 : 878) – du travail entre histoire et anthropologie. Celle-ci se prolongeait dans le choix des méthodes : les historiens travaillaient en archives alors que les anthropologues s’intéressaient aux témoignages oraux et donc, s’adonnaient à l’enquête de terrain. Les deux disciplines divergeaient également quant à la temporalité : « Pour l’histoire, (…) le temps est une sorte de matière première. Les actes s’inscrivent dans le temps, modifient les choses tout autant qu’ils les répètent. (…) Pour l’anthropologue, s’il n’y prend garde, le temps passe en arrière-plan, au profit d’une saisie des phénomènes en synchronie » (Bensa 2010 : 42). Ces distinctions ne sont plus aujourd’hui essentielles, en particulier pour « l’anthropologie historique », champ de recherche dont se revendiquent tant les historiens que les anthropologues, mais il n’en fut pas de tout temps ainsi. Après s’être d’abord intéressés à l’histoire des civilisations dans une perspective évolutionniste et spéculative, au tournant du siècle dernier, les pères de l’anthropologie, tant en France (Émile Durkheim, Marcel Mauss), aux États-Unis (Franz Boas), qu’en Angleterre (Bronislaw Malinowski, Alfred Radcliffe-Brown), prendront fermement leur distance avec cette histoire. Les questions de méthode, comme le développement de l’observation participante, et l’essor de concepts qui devinrent centraux à la discipline tels que « culture » et « fonction » furent déterminants pour sortir de l’idéologie évolutionniste en privilégiant la synchronie plutôt que la diachronie et les généalogies. On se détourna alors des faits uniques pour se concentrer sur ceux qui se répètent (Bensa 2010 : 43). On s’intéressa moins à l’accidentel, à l’individuel pour s’attacher au régulier, au social et au culturel. Sans être nécessairement antihistoriques, ces précepteurs furent largement ahistoriques (Evans-Pritchard 1962 : 172), une exception ayant été Franz Boas – et certains de ses étudiants, tels Robert Lowie ou Melville J. Herskovits – avec son intérêt pour les contacts culturels et les particularismes historiques. Du côté de l’histoire, on priorisait la politique, l’événement et les grands hommes, ce qui donnait lieu à des récits plutôt factuels et athéoriques (Krech 1991 : 349) basés sur les événements « vrais » et uniques qui se démarquaient de la vie « ordinaire ». Les premiers essais pour réformer l’histoire eurent lieu en France, du côté des historiens qui seront associés aux « Annales », un nom qui réfère à la fois à une revue scientifique fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre et à une École d’historiens français qui renouvela la façon de penser et d’écrire l’histoire, en particulier après la Seconde Guerre mondiale (Krech 1991; Schöttler 2010). L’anthropologie et la sociologie naissantes suscitèrent alors l’intérêt chez ce groupe d’historiens à cause de la variété de leurs domaines d’enquête, mais également par leur capacité à enrichir une histoire qui n’est plus conçue comme un tableau ou un simple inventaire. Les fondateurs de la nouvelle École française des Annales décrivent leur approche comme une « histoire totale », expression qui renvoie à l’idée de totalité développée par les durkheimiens, mais également à l’idée de synthèse du philosophe et historien Henry Berr (Schöttler 2010: 34-37). L’histoire fut dès lors envisagée comme une science sociale à part entière, s’intéressant aux tendances sociales qui orientent les singularités. L’ouvrage fondateur de Marc Bloch, Les rois thaumaturges (1983 [1924]), pose les jalons de ce dépassement du conjoncturel. Il utilise notamment la comparaison avec d’autres formes d’expériences humaines décrites notamment dans Le Rameau d’Or (1998 [1924; 1890 pour l’édition originale en anglais]) de James G. Frazer et explore le folklore européen pour dévoiler les arcanes religieux du pouvoir royal en France et en Angleterre (Bensa 2010; Goody 1997). Il s’agit alors de faire l’histoire des « mentalités », notion qui se rapproche de celle de « représentation collective » chère à Durkheim et Mauss (sur ce rapprochement entre les deux notions et la critique qui en a été faite, voir Lloyd 1994). Les travaux de la deuxième génération des historiens des Annales, marqués par la publication de l’ouvrage de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II en 1949 et de son arrivée en 1956 à la direction de la revue, peuvent encore une fois mieux se comprendre dans l’horizon du dialogue avec l’anthropologie, d’une part, et avec les area studiesqui se développèrent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, de l’autre (Braudel 1958). Le projet est de rapporter « la spécificité des acteurs singuliers, des dates et des événements à des considérations plus vastes sur la transformation lente des mœurs et des représentations. Le travail ne consiste pas seulement à capter au projet de l’histoire des rubriques chères à l’anthropologie, mais aussi à caractériser une époque [et une région] par sa façon de percevoir et de penser le monde » (Bensa 2010 : 46). Il s’agit alors de faire l’histoire des structures, des conjonctures et des mentalités (Schöttler 2010 : 38). Les travaux de cette deuxième génération des Annales s’inscrivent dans un vif débat avec l’anthropologie structuraliste de Claude Lévi-Strauss. Si tant Braudel que Lévi-Strauss voulaient considérer les choses de façon globale, Lévi-Strauss situait la globalité dans un temps des sociétés des origines, comme si tout s’était joué au départ et comme si l’histoire n’en serait qu’un développement insignifiant. Pour sa part, Braudel, qui s’intéressait à l’histoire sérielle et à la longue durée, situait plutôt la globalité dans un passé qui sert à comprendre le présent et, jusqu’à un certain point, à prévoir ce qui peut se passer dans le futur. Ce qui constitue le fond de leur opposition est que l’un s’intéresse à l’histoire immobile alors que l’autre s’intéresse à l’histoire de longue durée, soit l’histoire quasi immobile selon laquelle, derrière les apparences de la reproduction à l’identique, se produisent toujours des changements, même très minimes. Dans les deux cas, l’ « événementiel » ou ce qui se passe à la « surface » sont à l’opposé de leur intérêt pour la structure et la profondeur, même si ces dernières ne sont pas saisies de la même façon. Pour Braudel, la structure est pleinement dans l’histoire ; elle est réalité concrète et observable qui se décèle notamment dans les réseaux de relations, de marchandises et de capitaux qui se déploient dans l’espace et qui commandent les autres faits dans la longue durée (Dosse 1986 : 89). Les travaux de Braudel et son concept d’ « économie-monde » inspireront plusieurs anthropologues dont un Marshall Sahlins et un Jonathan Friedman à partir du tournant des années 1980. Pour Lévi-Strauss, la structure profonde, celle qui correspond aux enceintes mentales humaines, « ne s’assimile pas à la structure empirique, mais aux modèles construits à partir de celle-ci » (Dosse 1986 : 85). Elle est donc hors de l’histoire. Comme le rappelait François Hartog (2014 [2004] : 287), Lévi-Strauss a souvent dit « rien ne m’intéresse plus que l’histoire. Et depuis fort longtemps! » (1988 : 168; voir d’ailleurs notamment Lévi-Strauss 1958, 1983), tout en ajoutant « l’histoire mène à tout, mais à condition d’en sortir » (Lévi-Strauss 1962 : 348) ! Parallèlement à l’entreprise déhistoricisante de Lévi-Strauss, d’autres anthropologues insistent au contraire à la même époque sur l’importance de réinsérer les institutions étudiées dans le mouvement du temps. Ainsi, Edward E. Evans-Pritchard, dans sa célèbre conférence Marett de 1950 qui sera publiée en 1962 sous le titre « Anthropology and history », dénonce le fait que les généralisations en anthropologie autour des structures sociales, de la religion, de la parenté soient devenues tellement généralisées qu’elles perdent toute valeur. Il insiste sur la nécessité de faire ressortir le caractère unique de toute formation sociale. C’est pour cette raison qu’il souligne l’importance de l’histoire pour l’anthropologie, non pas comme succession d’événements, mais comme liens entre eux dans un contexte où on s’intéresse aux mouvements de masse et aux grands changements sociaux. En invitant notamment les anthropologues à faire un usage critique des sources documentaires et à une prise en considération des traditions orales pour comprendre le passé et donc la nature des institutions étudiées, Evans-Pritchard (1962 : 189) en appelle à une combinaison des points de vue historique et fonctionnaliste. Il faut s’intéresser à l’histoire pour éclairer le présent et comment les institutions en sont venues à être ce qu’elles sont. Les deux disciplines auraient donc été pour lui indissociables (Evans-Pritchard 1962 : 191). Au milieu du XXe siècle, d’autres anthropologues s’intéressaient aux changements sociaux et à une conception dynamique des situations sociales étudiées, ce qui entraîna un intérêt pour l’histoire, tels que ceux de l’École de Manchester, Max Gluckman (1940) en tête. En France, inspiré notamment par ce dernier, Georges Balandier (1951) insista sur la nécessité de penser dans une perspective historique les situations sociales rencontrées par les anthropologues, ce qui inaugura l’étude des situations coloniales puis postcoloniales, mais aussi de l’urbanisation et du développement. Cette importance accordée à l’histoire se retrouva chez les anthropologues africanistes de la génération suivante tels que Jean Bazin, Michel Izard et Emmanuel Terray (Naepels 2010 : 876). Le dialogue entre anthropologie et histoire s’est développé vers la même époque aux États-Unis. Après le passage de l’Indian Claims Commission Act en 1946, qui établit une commission chargée d’examiner les revendications à l’encontre de l’État américain en vue de compensations financières pour des territoires perdus par les nations autochtones à la suite de la violation de traités fédéraux, on assista au développement d’un nouveau champ de recherche, l’ethnohistoire, qui se dota d’une revue en 1954, Ethnohistory. Ce nouveau champ fut surtout investi par des anthropologues qui se familiarisèrent avec les techniques de l’historiographie. La recherche, du moins à ses débuts, avait une orientation empirique et pragmatique puisque les chercheurs étaient amenés à témoigner au tribunal pour ou contre les revendications autochtones (Harkin 2010). Les ethnohistoriens apprirent d’ailleurs à ce moment à travailler pour et avec les autochtones. Les recherches visaient une compréhension plus juste et plus holiste de l’histoire des peuples autochtones et des changements dont ils firent l’expérience. Elles ne manquèrent cependant pas de provoquer un certain scepticisme parmi les anthropologues « de terrain » pour qui rien ne valait la réalité du contact et les sources orales et pour qui les archives, parce qu’étant celles du colonisateur, étaient truffées de mensonges et d’incompréhensions (Trigger 1982 : 5). Ce scepticisme s’estompa à mesure que l’on prit conscience de l’importance d’une compréhension du contexte historique et de l’histoire coloniale plus générale pour pouvoir faire sens des données ethnologiques et archéologiques. L’ethnohistoire a particulièrement fleuri en Amérique du Nord, mais très peu en Europe (Harkin 2010; Trigger 1982). On retrouve une tradition importante d’ethnohistoriens au Québec, qu’on pense aux Bruce Trigger, Toby Morantz, Rémi Savard, François Trudel, Sylvie Vincent. L’idée est de combiner des données d’archives et des données archéologiques avec l’abondante ethnographie. Il s’agit également de prendre au sérieux l’histoire ou la tradition orale et de confronter les analyses historiques à l’interprétation qu’ont les acteurs de l’histoire coloniale et de son impact sur leurs vies. La perspective se fit de plus en plus émique au fil du temps, une attention de plus en plus grande étant portée aux sujets. Le champ de recherche attira graduellement plus d’historiens. La fin des années 1960 fut le moment de la grande rencontre entre l’anthropologie et l’histoire avec la naissance, en France, de l’« anthropologie historique » ou « nouvelle histoire » et, aux États-Unis, de la « New Cutural History ». L’attention passa des structures et des processus aux cultures et aux expériences de vie des gens ordinaires. La troisième génération des Annales fut au cœur de ce rapprochement : tout en prenant ses distances avec la « religion structuraliste » (Burguière 1999), la fascination pour l’anthropologie était toujours présente, produisant un déplacement d’une histoire économique et démographique vers une histoire culturelle et ethnographique. Burguière (1999) décrivait cette histoire comme celle des comportements et des habitudes, marquant un retour au concept de « mentalité » de Bloch. Les inspirations pour élargir le champ des problèmes posés furent multiples, en particulier dans les champs de l’anthropologie de l’imaginaire et de l’idéologique, de la parenté et des mythes (pensons aux travaux de Louis Dumont et de Maurice Godelier, de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier). Quant à la méthode, la description dense mise en avant par Clifford Geertz (1973), la microhistoire dans les traces de Carlo Ginzburg (1983) et l’histoire comparée des cultures sous l’influence de Jack Goody (1979 [1977]) permirent un retour de l’événement et du sujet, une attention aux détails qui rejoignit celle qu’y accordait l’ethnographie, une conception plus dynamique des rapports sociaux et une réinterrogation des généralisations sur le long terme (Bensa 2010 : 49 ; Schmitt 2008). Aux États-Unis, la « New Culturel History » qui s’inscrit dans les mêmes tendances inclut les travaux d’historiens comme Robert Darnon, Natalie Zemon Davis, Dominick La Capra (Iggers 1997; Krech 1991; Harkin 2010). L’association de l’histoire et de l’anthropologie est souvent vue comme ayant été pratiquée de manière exemplaire par Nathan Wachtel, historien au sens plein du terme, mais également formé à l’anthropologie, ayant suivi les séminaires de Claude Lévi-Strauss et de Maurice Godelier (Poloni-Simard et Bernand 2014 : 7). Son ouvrage La Vision des vaincus : les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole 1530-1570 qui parut en 1971 est le résultat d’un va-et-vient entre passé et présent, la combinaison d’un travail en archives avec des matériaux peu exploités jusque-là, comme les archives des juges de l’Inquisition et les archives administratives coloniales, et de l’enquête de terrain ethnographique. Cet ouvrage met particulièrement en valeur la capacité d’agir des Autochtones dans leur rapport avec les institutions et la culture du colonisateur. Pour se faire, il appliqua la méthode régressive mise en avant par Marc Bloch, laquelle consiste à « lire l’histoire à rebours », c’est-à-dire à « aller du mieux au moins bien connu » (Bloch 1931 : XII). Du côté des anthropologues, l’anthropologie historique est un champ de recherche en effervescence depuis les années 1980 (voir Goody 1997 et Naepels 2010 pour une recension des principaux travaux). Ce renouveau prit son essor notamment en réponse aux critiques à propos de l’essentialisme, du culturalisme, du primitivisme et de l’ahistoricisme (voir Fabian 2006 [1983]; Thomas 1989; Douglas 1998) de la discipline anthropologique aux prises avec une « crise de la représentation » (Said 1989) dans un contexte plus large de décolonisation qui l’engagea dans un « tournant réflexif » (Geertz 1973; Clifford et Marcus 1986; Fisher et Marcus 1986). Certains se tournèrent vers l’histoire en quête de nouvelles avenues de recherche pour renouveler la connaissance acquise par l’ethnographie en s’intéressant, d’un point de vue historique, aux dynamiques sociales internes, aux régimes d’historicité et aux formes sociales de la mémoire propres aux groupes auprès desquels ils travaillaient (Naepels 2010 : 877). Les anthropologues océanistes participèrent grandement à ce renouveau en discutant de la nécessité et des possibilités d’une anthropologie historiquement située (Biersack 1991; Barofsky 2000; Merle et Naepels 2003) et par la publication de plusieurs monographies portant en particulier sur la période des premiers contacts entre sociétés autochtones et Européens et les débuts de la période coloniale (entre autres, Dening 1980; Sahlins 1981, 1985; Valeri 1985; Thomas 1990). L’ouvrage maintenant classique de Marshall Sahlins, Islands of History (1985), suscita des débats vigoureux qui marquèrent l’histoire de la discipline anthropologique à propos du relativisme en anthropologie, de l’anthropologie comme acteur historique, de l’autorité ethnographique, de la critique des sources archivistiques, des conflits d’interprétation et du traitement de la capacité d’agir des populations autochtones au moment des premiers contacts avec les Européens et, plus largement, dans l’histoire (pour une synthèse, voir Kuper 2000). Pour ce qui est de la situation coloniale, le 50e anniversaire de la publication du texte fondateur de Balandier de 1951, au début des années 2000, fut l’occasion de rétablir, approfondir et, dans certains cas, renouveler le dialogue non seulement entre anthropologues et historiens, mais également, entre chercheurs français et américains. Les nouvelles études coloniales qui sont en plein essor invitent à une analyse méticuleuse des situations coloniales d’un point de vue local de façon à en révéler les complexités concrètes. On y insiste aussi sur l’importance de questionner les dichotomies strictes et souvent artificielles entre colonisateur et colonisé, Occident et Orient, Nord et Sud. Une attention est aussi portée aux convergences d’un théâtre colonial à un autre, ce qui donne une nouvelle impulsion aux analyses comparatives des colonisations (Sibeud 2004: 94) ainsi qu’au besoin de varier les échelles d’analyse en établissant des distinctions entre les dimensions coloniale et impériale (Bayart et Bertrand 2006; Cooper et Stoler 1997; Singaravélou 2013; Stoler, McGranahn et Perdue 2007) et en insérant les histoires locales dans les processus de globalisation, notamment économique et financière, comme l’ont par exemple pratiqué les anthropologues Jean et John Comaroff (2010) sur leur terrain sud-africain. Ce « jeu d’échelles », représente un défi important puisqu’il force les analystes à constamment franchir les divisions persistantes entre aires culturelles (Sibeud 2004: 95). Ce renouveau a également stimulé une réflexion déjà amorcée sur l’usage des archives coloniales ainsi que sur le contexte de production et de conservation d’une archive (Naepels 2011; Stoler 2009), mais également sur les legs coloniaux dans les mondes actuels (Bayart et Bertrand 2006; De l’Estoile 2008; Stoler 2016)
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