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Dissertations / Theses on the topic 'Traitement antirétroviraux'

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Borand, Laurence. "Traitement des patients co-infectés par le VIH et la tuberculose." Paris 6, 2013. http://www.theses.fr/2013PA066485.

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Abstract:
Fin 2011, il était estimé que 34 millions de personnes vivaient avec le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) dans le monde. L’infection par le VIH est le principal facteur de risque de tuberculose (TB). Les personnes co-infectées par VIH/TB ont un risque élevé de mortalité. Le traitement antirétroviral (ART) réduit considérablement la morbi-mortalité des patients co-infectés par VIH/TB mais la gestion concomitante de ces deux traitements est compliquée. Les principales difficultés sont la survenue de syndrome de reconstitution immunitaire (IRIS), les toxicités cumulées et les interactions médicamenteuses entre antirétroviraux (ARV) et antituberculeux. La rifampicine est un puissant inducteur enzymatique et la dose d’efavirenz (EFV) à administrer aux patients recevant en même temps des antituberculeux fait l’objet de controverses dans la littérature et dans les recommandations du fait d’un risque potentiel de sous dosage en EFV et d’échecs de traitements. Nos travaux ont porté sur l’analyse des données de l’essai clinique CAMELIA (ANRS 1295–CIPRA KH001) qui visait à déterminer le meilleur moment pour initier les ARV chez des patients infectés par le VIH et la TB et dont les CD4≤200/mm3. Cet essai randomisé, multicentrique, prospectif en ouvert a été conduit au Cambodge et a inclus 661 patients. Il a été démontré que débuter les ARV 2 semaines (bras « early ») après le traitement antituberculeux augmentait significativement la survie des patients co-infectés par le HIV et la TB par rapport à un démarrage 2 mois (bras « late ») après le début du traitement antituberculeux. Le risque d’IRIS tuberculeux était significativement supérieur dans le bras « early » que dans le bras « late ». Un des objectifs secondaires de l’essai CAMELIA était de mesurer les concentrations d’EFV avec et sans antituberculeux associés. Les médianes des concentrations plasmatiques d’éfavirenz n’étaient pas différentes que le traitement antituberculeux soit associé ou non. Nous avons démontré que les patients recevant une dose d’éfavirenz de 600 mg quotidienne en même temps qu’un traitement antituberculeux n’avaient pas plus de risque d’avoir des concentrations d’éfavirenz sous la marge thérapeutique (1000-4000 ng/mL) et que des concentrations sous la marge thérapeutique n’augmentaient pas les échecs thérapeutiques quel que soit le poids des patients. La variabilité inter-patient de la clairance de l’éfavirenz est liée au polymorphisme génétique du cytochrome P450 famille 2B6 (CYP2B6), en particulier le polymorphisme CYP2B6 516 G&gt;T. Certains patients porteurs du variant conduisant à une enzyme non fonctionnelle, le CYP2B6 516TT présentaient des concentrations d’éfavirenz élevées et très supérieures à la limite supérieure de la marge thérapeutique, concentrations qui, de façon inattendue chez certains patients, sont diminuées à l’arrêt du traitement antituberculeux et ce en lien avec le phénotype « lent » de la N-acétyl transférase type 2 qui métabolise l’isoniazide. Ces concentrations élevées sont associées à un risque plus élevé de survenue d’effets indésirables du système nerveux central. En conclusion, notre travail a montré que les personnes infectées par le VIH et la tuberculose et très immunodéprimées, doivent débuter les ARV 2 semaines après le début des antituberculeux et que la dose journalière d’EFV utilisée chez ces patients co-infectés par le VIH et la tuberculose ne doit pas être augmentée et doit être maintenue à 600 mg, quel que soit le poids des patients en particulier chez ceux originaires d’Asie du Sud-Est<br>At the end of 2011, an estimated 34 million people were living with Human Immunodeficiency Virus (HIV) worldwide. HIV infection is the most significant risk factor for tuberculosis (TB) and has fuelled its resurgence. People with HIV-associated TB have a high risk of mortality. Antiretroviral therapy (ART) substantially reduces the risk of morbidity and mortality in HIV patients infected by TB but concomitant treatment of the two infections is challenging. The main difficulties are the occurrence of Immune Reconstitution Inflammatory Syndrome (IRIS), overlapping toxicities and drug-drug interaction between ART and TB treatment. Rifampicin is a potent drug enzyme inducer and the efavirenz (EFV) dose to be administered concomitantly with rifampicin-based tuberculosis treatment was debated due to potential reduction of EFV concentrations and impaired efficacy. The CAMELIA trial (ANRS 1295–CIPRA KH001) aimed to determine the best timing for the introduction of ART in HIV patients infected by TB with CD4+ T-cell count ≤200/mm3. This open label prospective multicentric clinical trial was conducted in Cambodia and included 661 patients. This trial showed that starting ART two weeks (“early” arm) versus two months (“late” arm) after TB treatment onset significantly improved survival among HIV-infected adults with CD4+ T-cell counts ≤200 cells /mm3. The risk of associated tuberculosis-IRIS was significantly increased in the early-ART group. Measure of EFV concentrations on and off TB treatment was a secondary objective of the CAMELIA trial. Medians of observed efavirenz concentrations were not different on and off tuberculosis treatment. We showed that with a 600 mg daily dose of EFV, patients receiving TB treatment concomitantly were not at higher risk of EFV concentrations below the therapeutic range (1,000 – 4,000 ng/mL) and that it did not lead to treatment failure, irrespective of patients’ body weight. The 60% inter-patient variability of efavirenz clearance was related to the P450 cytochrome, 2B6 family (CYP2B6), in particular CYP3B6 516 G&gt;T genetic polymorphism. Some patients, carrying the variant leading to loss of function enzyme, the CYP2B6 516TT have high efavirenz concentrations. Unexpectedly, we observed in the patients included in CAMELIA a high proportion of EFV concentrations above the therapeutic range which were related to higher risk of occurrence of central nervous system side effects. For some of these patients we observed decreased efavirenz concentrations after tuberculosis treatment discontinuation, which was related to the “slow” metabolizers phenotype of N-acety transferase Type 2. In conclusion, HIV patients highly immunocompromized should start ART two weeks after TB treatment onset and the 600 mg daily dose of EFV should be recommended, irrespective of patients’ body weight, particularly for South-East Asian patients
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David, Pierre-Marie. "Le traitement de l'oubli : épreuve de l'incorporation des antirétroviraux : et temporalités des traitements du sida en Centrafrique." Thèse, Lyon 1, 2013. http://hdl.handle.net/1866/10559.

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Abstract:
Cette thèse propose une description ethnographique et une analyse sociologique de l’arrivée des traitements antirétroviraux (ARV) à Bangui, c’est-à-dire de cette rencontre singulière entre un programme international à l’ampleur inédite et une société locale durement touchée par l’infection. S’appuyant sur trois années de terrain entre 2005 et 2011, la démarche qualitative vise à répondre à la question suivante : de quoi les antirétroviraux sont-ils vraiment l’incorporation ? Les programmes d’accès au traitement constituent un pouvoir thérapeutique qui se structure comme une « politique de la vie » mettant en lien ARV, ONG et une histoire postcoloniale. La distance entre les prétentions et les réalités du pouvoir thérapeutique explique les ambivalences ressenties lors de l’incorporation biologique et sociale des ARV. Le pouvoir thérapeutique dans le contexte social centrafricain se caractériserait alors moins par des formes exclusivement biomédicales de subjectivité, que par un processus d’individuation fragmenté, basé sur des pratiques biomédicales souples, démonstratives et oublieuses. Il apparaît alors clairement que les programmes internationaux de traitement de l’infection à VIH contribuent à produire de l’oubli ou plus précisément à écrire l’oubli à partir des « pratiques scriptuaires »: l’oubli des histoires individuelles enchâssées dans des inégalités sociales insurmontables, mais aussi l’oubli d’une Histoire plus longue qui montre que l’infection à VIH est l’incorporation d’un passé colonial. Prendre un temps pour reconnaître ces temporalités du traitement paraît alors de plus en plus nécessaire pour construire un présent qui émancipe, plutôt qu’il ne répète.<br>This thesis proposes an ethnographic description and a sociological analysis of the arrival of antiretroviral (ARV) in Bangui. It highlights the encounter between an international program with an unprecedented scale and a local society hardly hit by the HIV infection. The qualitative approach, based on three years of fieldwork from 2005 to 2011, aims at answering the following question: what are ARVs really the incorporation of? Treatment programs represent a therapeutic power that is structured as a « politics of life » linking medicines, NGOs and postcolonial history. The distance between the claims and the realities of therapeutic power explains the ambivalence felt in the biological and social inclusion though ARVs. Eventually, we observe that the therapeutic power in the Central African social context is less characterized by exclusive biomedical forms of subjectivity than by a fragmented process of individuation based on flexible, demonstrative and forgetful biomedical practices It appears then increasingly clear that international programs for the treatment of HIV infection contribute to produce oblivion or more precisely write oblivion with "scriptural practices", which is to say the oblivion of individual stories embedded in insurmountable social inequality, but also the omission of a longer history which shows that HIV infection is the incorporation of a colonial past. Taking time to recognize these temporalities of treatment then appears increasingly necessary to build a present that empowers, rather than repeats.<br>Réalisé en co-tutelle avec le laboratoire Santé-Individu-Société, Ecole doctorale Interdisciplinaire Sciences et Santé, Université de Lyon, avec l'obtention du grade de docteur en sociologie.
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Kouanfack, Charles. "Accès au traitement antirétroviral en Afrique : le cas du Cameroun." Montpellier 1, 2009. http://www.theses.fr/2009MON1T024.

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Abstract:
L'accès au traitement antirétroviral (ARV) pour les personnes infectées par le VIH dans les pays à ressources limitées, s'étend mais il demeure confronté à de nombreuses difficultés. Dans ce contexte, nos travaux de thèse réalisés au Cameroun ont porté sur l'observance des patients au traitement ARV, la résistance du VIH aux ARV, et la décentralisation de l'accès au traitement au niveau des hôpitaux de district ruraux. Nous avons ainsi montré que l'observance mesurée par l'administration d'un questionnaire en face à face (méthode classiquement utilisée) n'était pas associée à la réponse virologique contrairement à l'observance mesurée par les dosages plasmatiques des médicaments. Par ailleurs, nos travaux sur les résistances du VIH aux ARV ont permis de montrer que le taux de résistance chez les patients suivis en routine était relativemant faible (4,4% après 12 mois de traitement et 16,9% après 24 mois), que les traitements ARV de 2eme ligne recommandés par l'OMS étaient efficaces chez la quasi-totalité des patients (96%) qui avaient développé des résitances majeures, et que le seuil de charge virale recommandé par l'OMS pour changer de traitement en cas d'échec thérapeutique et en l'absence de tests de résistance (10 000 copies/ml) était adapté dans 70% des cas. Enfin, nous avons montré qu'un quart des patients mis sous traitement ARV sur la base des critères cliniques recommandés par l'OMS en zone décentalisée avaient un taux de CD4 supérieur à 350/mm3<br>Although access to Antiretroviral therapy for Persons Living with HIV (PLHIV) in low income countries has been increasing, there still remain many challenges. In this framework our thesis carried in Cameroon was based on patient adherence to Antiretroviral Therapy (ART), HIV reistance to ART and decentralization of ART availability to district rural hospitals. We demonstrated that adherencemeasured using a face-te-face questionnaire (classical methode) does not correlate with the virological response when compared to plasma concentration measurement of medication. On the other hand our study of resistance of HIV to ART revealed a relatively low level of resistance (4,4% after 12 months and 16,9% after 24 months of treatment) in patients follow-up on a routine basis, that the WHO recommended second line ART regimens were efficient in almost all the patients (96%) with previous major resistance, and that the WHO recommended threshold for viral load to switch ART regimens in case of therapeutic failure in the absence of resistance test was adequate in 70% of cases. Finally, we observed that 1/4 of patients placed on ART based on WHO recommended criteria for decentralized zones had CD4 counts greater than 350 cells/ml
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Badje, Anani dodzi. "La chimioprophylaxie antituberculeuse primaire par isoniazide à l’ère des traitements antirétroviraux." Thesis, Bordeaux, 2017. http://www.theses.fr/2017BORD0853/document.

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Abstract:
Fléau mondial depuis des millénaires, la tuberculose (TB) a régressé dans la deuxième moitié du 20ème siècle avant de connaitre une résurgence à partir des années 1980 à la faveur de la pandémie du VIH. Les deux maladies se potentialisent mutuellement et forment un « couple infernal ». En Afrique, la TB est la première cause de mortalité des adultes infectés par le VIH, quel que soit leur niveau d’immunité. Une des mesures pour lutter contre la TB associée au VIH est la chimioprophylaxie, consistant à traiter une infection tuberculeuse latente pour prévenir l’évolution vers une TB maladie. La mieux évaluée, consiste à prescrire 6 à 12 mois de monothérapie d’isoniazide (Isoniazid Preventive Therapy, IPT). Depuis 1993, l’OMS recommande la prescription de 6 mois d’IPT chez toutes les personnes infectées par le VIH sans signe de TB active. Malgré des preuves scientifiques solides à l’appui de cette recommandation, l’utilisation de l’IPT est toujours restée faible. Avant notre travail, trois raisons expliquaient cette faiblesse : (i) la crainte qu’une chimioprophylaxie mal appliquée ne favorise l’émergence de résistances ; (ii) le fait que les essais avaient démontré l’efficacité de l’IPT pour réduire l’incidence de TB, pas pour réduire la mortalité ; (iii) le fait que les essais d’IPT avaient eu lieu en majorité avant l’ère des antirétroviraux (ARV), chez des personnes très immunodéprimées. Les ARV permettant également de réduire le risque de TB en faisant régresser l’immunodépression, certains considéraient que l’IPT était devenue inutile. Dans cette thèse nous faisons d’abord un rappel des connaissances essentielles sur l’infection par le VIH, la TB, l’association TB/VIH, et le concept de chimioprophylaxie antituberculeuse. Puis nous exposons les résultats de l’analyse du suivi prolongé de l’essai randomisé Temprano ANRS 12136, qui s’est déroulé entre 2008 et 2015. Cet essai a suivi 2056 adultes infectés par le VIH dans 9 centres de soins à Abidjan. Les participants qui avaient des CD4 élevés (moyenne 477/mm3) étaient randomisés en 4 bras pour étudier deux interventions : 6 mois d’IPT (reçu vs. non reçu) et ARV (début immédiat vs. début différé). Les participants ont été suivis pendant 4,9 ans en moyenne. 89% d’entre eux ont débuté des ARV. Pendant le suivi, il y a eu 86 décès, 34 dans le groupe avec IPT (probabilité à 6 ans : 4,1% ; IC95% 2,9–5,7) et 52 dans le groupe sans IPT (probabilité à 6 ans: 6,9% ; 5,1–9,2). Le Hazard ratio de décès dans le groupe avec IPT par rapport à l’autre groupe était 0,63 (95% CI 0,41-0,97). Il n’y avait pas d’interaction entre IPT et ARV précoce, ni entre IPT et le temps. Ces résultats ont été publiés dans The Lancet Global Health. Enfin nous discutons ces résultats avec ceux des essais d’IPT précédents, dans une revue critique de la littérature analysant les données d’efficacité et de tolérance, les déterminants de l’efficacité, et les risques de résistance. Nous montrons que l’essai Temprano complète et élargit le spectre des connaissances, et que les preuves scientifiques accumulées depuis 1993 jusqu’à l’essai Temprano inclus suggèrent que les ARV modifient certains paramètres de l’IPT qu’on pensait solidement établis. Avant l’ère des ARV on considérait que l’efficacité de l’IPT était forte chez les personnes avec IDR positive mais très faible voire inexistante chez les personnes avec IDR négative, qu’il y avait une perte d’efficacité de l’IPT au cours du temps et que l’IPT n’avait pas d’effet sur la mortalité. Avec les ARV, on voit que l’IPT est efficace quel que soit le résultat des tests tuberculiniques, que cette efficacité est prolongée, et qu’elle se traduit non seulement par une réduction de la TB mais aussi de la mortalité. L’IPT reste donc une intervention d’une grande actualité à l’ère des ARV. Ces résultats devraient convaincre les pays jusque-là réticents à appliquer les recommandations de l’OMS<br>Tuberculosis (TB) has been a worldwide scourge for millennia. It has regressed in the second half of the 20th century before resurging in the 1980s because of the HIV pandemic. Both diseases potentiate each other and form a "cursed duet". In Africa, TB is the leading cause of mortality among HIV-infected adults, regardless of their level of immunity. One of the measures to fight HIV-associated TB is chemoprophylaxis, which consists in treating latent TB infection to prevent the progression to TB disease. The most evaluated chemoprophylaxis, referred to as "Isoniazid Preventive Therapy" (IPT), consists in prescribing 6 to 12 months of isoniazid monotherapy. Since 1993, WHO recommends the prescription of 6 months of IPT in all HIV-infected persons who do not have evidence of active TB. Despite strong scientific evidence to support this recommendation, the use of IPT has remained low. Before our work, there were three reasons for this:(i) people feared that chemoprophylaxis might favor the emergence of resistance to TB drug; (ii) the IPT trials demonstrated the effectiveness of IPT in reducing TB incidence, not in reducing mortality; (iii) most IPT trials took place before the antiretroviral treatment (ART) era, in highly immunocompromised individuals. As ART also reduces the risk of TB by decreasing immunosuppression, some people considered that IPT had become useless. In this work, we first go over the basic knowledge about HIV infection, TB, the combination of the two diseases, and the concept of antituberculous chemoprophylaxis. Then we present the results of the long-term follow-up of the Temprano ANRS 12136 randomized trial, which took place between 2008 and 2015. This trial followed 2056 HIV infected adults in 9 care centers in Abidjan. Participants with high CD4 counts (mean: 477 cells/mm3) were randomized into 4 arms to study two interventions: 6 months of IPT (received vs. not received) and early ART (immediate initiation vs. delayed initiation). Participants were followed for an average of 4.9 years. Eighty nine percent of participants received ART. During follow-up, there were 86 deaths, 34 in patients randomized to IPT (6-year probability: 4.1%, 95% CI 2.9-5.7) and 52 in those randomized to no-IPT (6-year probability: 6.9%, 5.1-9.2). The Hazard ratio of deaths among those randomized to IPT compared to others was 0.63 (95% CI 0.41-0.97). There was no interaction between IPT and early ART, nor between IPT and time. These results were published in The Lancet Global Health. Finally, we discuss these results with those of previous IPT trials, after reviewing all available randomized-controlled evidence on efficacy, safety, efficacy determinants and risks of resistance. We show that the Temprano trial complements and widens the spectrum of evidence accumulated since 1993 and that ART modifies some key parameters of IPT previously thought to be strongly established. Prior to the ART era, evidence suggested that the efficacy of IPT was high in people with positive Tuberculin Skin Test (TST) but very low in those with negative TST; that there was a loss of IPT efficacy over time; and that IPT had no effect on mortality. With ART, IPT appears to be effective regardless of TST results, have prolonged efficacy, and reduce not only TB but also mortality. IPT remains a very topical intervention in the ART era. These results should convince IPT-reluctant countries to implement WHO recommendations
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Haïm-Boukobza, Stéphanie. "Réplication résiduelle du VIH-1 sous traitement antirétroviral : physiopathologie et conséquences." Paris 6, 2012. http://www.theses.fr/2012PA066316.

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Abstract:
Depuis l’avènement des trithérapies, les patients infectés par le VIH présentent majoritairement des charges virales « indétectables », dans le plasma. Cependant, des techniques ultrasensibles ont permis de mettre en évidence la présence du virus à bas bruit. Relargage à partir des réservoirs ou réplication continue ? L’origine des virémies résiduelles a été largement débattue au sein de la communauté scientifique. De plus, les patients virologiquement contrôlés restent sujets à des troubles métaboliques, des pathologies cardio-vasculaires et à un vieillissement prématuré. Dans ce travail nous avons recherché si certaines molécules pouvaient réduire les virémies résiduelles, et exploré leur signification clinique, en étudiant différents marqueurs biologiques de l’inflammation. Enfin, nous avons évalué les virémies résiduelles comme marqueur prédictif d’échec virologique lors de monothérapie de darunavir. Ainsi, une première étude a montré que la névirapine induisait des virémies résiduelles réduites chez les patients par rapport à l’efavirenz, alimentant la thèse d’une réplication virale continue. Ensuite, nous avons montré que l’IL-6 et le CD14s pouvaient être associés au niveau de virémies résiduelles et enfin, que celles-ci pouvaient être des marqueurs prédictifs d’échec virologique lors de monothérapie de darunavir, permettant de sélectionner les meilleurs candidats à ce type de stratégies. Les mécanismes impliqués dans ces virémies résiduelles doivent être élucidés ainsi que leurs conséquences notamment en terme d’inflammation chronique; le blocage complet de la réplication virale reste un prérequis nécessaire à l’élaboration de stratégies d’éradication futures<br>Since the era of highly active antiretroviral therapy, patients infected with HIV present mostly "undetectable" viral loads in plasma. However, ultrasensitive techniques could detect the virus in plasma representing low level viremia. Release from reservoirs or ongoing residual replication? The origin of residual viremia remains controversial and had been widely debated among the scientific community. Moreover, HIV-infected patients are more frequently prone to metabolic disorders, cardiovascular diseases and premature aging. In this work we investigated whether certain molecules could reduce residual viremia, and then explored the clinical significance of viremia, studying different inflammatory markers. Finally, we wondered if presenting low level viremia was associated with reduced risk of virological failure during darunavir monotherapy. A study from patients treated with nevirapine or efavirenz associated with emtricitabine and tenofovir showed that nevirapine could induce reduced levels of residual viremia in patients compared with efavirenz, arguing in favor of ongoing viral replication. Then, two studies evaluating inflammatory markers showed that IL-6 for the first and CD14s for the secund could be associated with residual viremia. Finally, we evidenced that low level viremia could be a reliable predictive marker of virological failure during treatment with protease inhibitor monotherapy. Mechanisms involved in these residual viremia remain to be elucidated, and total blocking of viral replication is necessary for elaboration of future eradication strategi
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Todesco, Eve. "Etude des variants résistants minoritaires aux antirétroviraux : impact sur la réponse virologique au traitement." Thesis, Paris 6, 2015. http://www.theses.fr/2015PA066705/document.

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Abstract:
Les mutations de résistance pour une molécule sont produites avant que la molécule en question ne soit utilisée, et c’est sous « pression de sélection » que la souche résistante va être sélectionnée. Des données récentes montrent que des variants résistants minoritaires (VRMs) peuvent être une source d’échec virologique. Les nouvelles techniques de séquençage sont bien plus sensibles que les techniques classiques de séquençage et permettent la détection des VRMs. Afin d’évaluer l’intérêt de l’utilisation de ces techniques, nous avons étudié les prélèvements de patients en situation d’échec virologique après traitement par deux combinaisons antirétrovirales très utilisées (tenofovir/emtricitabine/efarirenz et tenofovir/emtricitabine/rilpivirine). De nombreux variants de résistance supplémentaires ont été détectés, touchant principalement la classe des Inhibiteurs Nucléosidiques de la Transcriptase Inverse (INTIs), avec un impact potentiel sur le choix du traitement de relais. Nous avons également étudié la prévalence des mutations de résistance transmise sur le gène de la protéase et de la transcriptase inverse chez des patients naïfs chroniquement infectés, chez deux groupes de transmission : des patients hommes ayant des rapports avec d’autres hommes (HSH), et des patients hétérosexuels. Nous avons retrouvé une prévalence plus élevée de mutations touchant les INTIs dans le groupe des patients hétérosexuels. Parmi les patients HSH, ceux infectés par un virus de sous-type B étaient plus fréquemment infectés par un virus résistant. Cette thèse met en avant la puissance des ces techniques, dont les conditions d'utilisation ne sont pas encore complètement définies<br>Resistance mutations for a given molecule are produced before the molecule is used, and it is under "selection pressure" that the resistant strain will be selected. Recent data show that minority resistant variants (MRV) can be a source of virologic failure. New sequencing techniques are much more sensitive than conventional sequencing techniques and allow MRV detection. To assess the value of these new techniques, we studied samples from patients experiencing virologic failure after treatment with two antiretroviral combinations widely used (tenofovir/emtricitabine/efarirenz et tenofovir/emtricitabine/rilpivirine). Many additional resistance variants affecting the class of nucleoside reverse transcriptase inhibitors (NRTIs) were detected, with a potential impact on the choice of the subsequent regimen. We also studied the prevalence of transmitted resistance mutations in the protease and reverse transcriptase genes among naive patients chronically infected, among two groups of transmission: patients of men who have sex with men (MSM) and heterosexual patients. We found a higher prevalence of NRTI mutations among the heterosexual group. Among MSM patients, those infected with subtype B viruses were more frequently infected with a resistant virus. This thesis highlights the power of these techniques, the conditions of use are not yet fully defined
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Puissant, Bénédicte. "Facteurs génétiques influençant la réponse au traitement antirétroviral de patients infectés par le VIH : etude des allèles CCR5Δ32, CCR2-V64I, SDF1-3'A, CX3CR1-V249I, CX3CR1-T280M et GHRd3". Bordeaux 2, 2002. http://www.theses.fr/2002BOR2P102.

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Nayrac, Manon. "Persistance du VIH-1 et reconstitution des lymphocytes T CD4+ dans la muqueuse intestinale sous traitement antirétroviral." Thesis, Toulouse 3, 2019. http://www.theses.fr/2019TOU30110.

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Abstract:
Chez les individus infectés par le VIH-1, le traitement antirétroviral a pour but de supprimer durablement la réplication virale, et de préserver et/ou restaurer les fonctions immunitaires. Néanmoins, le virus persiste sous forme de provirus intégrés latents dans le génome de cellules réservoirs à longue durée de vie qui sont un obstacle majeur à l'éradication et donc à la guérison du VIH-1. La persistance d'une réplication virale résiduelle pourrait également contribuer à ré-ensemencer le réservoir viral et contribuer à sa stabilité. L'intestin est le compartiment clé dans la physiopathologie de l'infection VIH-1 car il contient de nombreux lymphocytes T CD4+ mémoires effecteurs particulièrement permissifs à la réplication virale. Les travaux présentés dans ce manuscrit ont porté sur l'analyse comparée des compartiments intestinaux et sanguins d'individus infectés par le VIH-1 sous traitement antirétroviral prolongé. Nos résultats démontrent: (i) une compartimentation entre le sang et l'intestin de la quasiespèce virale, avec un enrichissement en virus utilisant le corécepteur d'entrée CCR5 dans l'intestin; (ii) une production virale résiduelle dans le compartiment intestinal qui ré-ensemence ce réservoir; (iii) une stimulation antigénique chronique par la production virale résiduelle et contrôle immunitaire du réservoir. La persistance du VIH-1 dans la muqueuse intestinale semble également impliquée dans le défaut de reconstitution immunitaire de ce compartiment sous traitement antirétroviral. La réponse T effectrice induite par la persistance virale est en effet associée à une diminution d'expression par les entérocytes de CCL25, chimiokine nécessaire au recrutement des lymphocytes T CD4+CCR9+ dans la muqueuse intestinale. Parmi les sous-populations de lymphocytes T CD4+ intestinaux, la fréquence des Th17 reste diminuée sous traitement antirétroviral, alors que celle des Th22 est normale. Les Th17 dépendent de l'axe CCR6-CCL20 pour migrer dans l'intestin; axe déficitaire du fait d'une diminution de l'expression de la chimiokine CCL20 par les entérocytes. Nous avons mis en évidence que les lymphocytes Th22 peuvent utiliser alternativement les axes CCR10-CCL28 ou CCR6-CCL20, selon le ratio CCL28/CCL20 présent dans le micro-environnement intestinal. L'IL-22 produite par les Th22 participe au défaut de production de CCL20 par les entérocytes, par un mécanisme indirect faisant intervenir l'IL-18, alors que la production de CCL28 est maintenue, permettant donc le recrutement préférentiel des Th22 dans la muqueuse intestinale par cet axe<br>Current antiretroviral therapies control HIV-1 replication allowing subsequent reconstitution of the immune system. However, the persistence of integrated proviruses in long-lived reservoir cells precludes virus eradication. Residual virus replication could also replenish the reservoir and contributes to its stability. The gut is a key compartment during HIV-1 infection as it contains numerous effector memory CD4+ T cells that are highly permissive to HIV-1 replication. Here we characterized the blood and intestine compartments of HIV-1-infected individuals on prolonged antiretroviral therapy and showed: (i) a compartmentation of viral quasispecies between the blood and gut compartments, with an enrichment of CCR5-using virus in the gut; (ii) the persistence of a residual production in gut which replenishes the viral reservoir; (iii)a chronic antigenic stimulation exerted by residual virus production; (iv) a dynamic equilibrium between the residual production and immune control of the reservoir. HIV-1 persistence in the intestine mucosa under antiretroviral therapy also contributes to the default of immune reconstitution in this compartment. The HIV-1-specific immune response is associated with the reduction of CCL25 expression by enterocytes, a chemokine required for CD4+CCR9+ T cell migration in the intestine. Among gut CD4+ T cell subsets, th17 cells remain depleted contrasting with a normal frequency of Th22 cells. Th17 cells migration to the gut remains impaired because of the reduced production of CCL20 by enterocytes. Th22 cells could alternatively use the CCR10-CCL28 and CCR6-CCL20 chemotactic axes, depending on the CCL28/CCL20 ratio in the intestinal microenvironment. Th22 cells produce IL-22 that reduces CCL20 production by an IL-18-dependant mechanism, thus blunting Th17 cells recruitment to the gut mucosa. By contrast, CCL28 production is maintained and allows Th22 cells to be recruited along this axis
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Bourry, Olivier. "Impact d'un traitement antirétroviral conventionnel sur la transmission, la dissémination et la réplication virale dans le modèle du macaque infecté par SIV." Paris 11, 2009. http://www.theses.fr/2009PA11T016.

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Mavigner, Maud. "Réplication résiduelle du VIH-1 et homéostasie lymphocytaire T sous traitement antirétroviral efficace." Toulouse 3, 2011. http://www.theses.fr/2011TOU30307.

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Abstract:
Une réplication résiduelle du HIV-1 et une déplétion des lymphocytes T CD4+ intestinaux semblent pouvoir persister chez les sujets recevant un traitement antirétroviral. D'une part, notre étude a montré que la virémie résiduelle persistant chez certains patients sous traitement, provient d'un relargage passif à partir des réservoirs cellulaires latents et d'une réplication virale active. Cette virémie résiduelle est associée au niveau d'activation lymphocytaire chez les patients présentant une faible reconstitution immunitaire et pourrait ainsi contribuer au dysfonctionnement immunitaire persistant sous traitement antirétroviral prolongé. D'autre part, nos travaux ont mis en évidence un défaut de homing des lymphocytes T CD4+ CCR9+α4ß7+ vers la muqueuse intestinale qui semble contribuer à la persistance d'une translocation de produits microbiens de la lumière intestinale vers le sang et participer ainsi au maintien d'une activation lymphocytaire néfaste à la reconstitution immunitaire<br>HIV-1 residual replication and CD4+ T-cell depletion are likely to persist in HIV-infected patients on antiretroviral therapy. We find evidence that the residual viremia that persist in some patients despite prolonged antiretroviral therapy could be due to the release of archival virus from reservoir cells and/or ongoing virus replication. Our results also showed that the residual viremia in the poor immunological responders to antiretroviral therapy was positively correlated with the activation of their CD4+ and CD8+ T-cells. The ongoing low-level virus production despite antiretroviral therapy in some patients might thus contribute to persistent immune activation. Additionally we demonstrate persistent alteration of CCR9+α4ß7+ CD4 T-cells homing to the GALT in HIV-infected patient. This lack of recruitment of CD4+ T-cells contributes to the gut mucosal damage, microbial translocation, and systemic T cell activation and could be involved in incomplete mucosal immune reconstitution
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Hattab, Suhaib. "Impact de différents traitements antirétroviraux (ARV) sur l'évolution des marqueurs d'inflammation et d'activation immunitaire plasmatiques chez les patients infectés par le VIH." Phd thesis, Université Pierre et Marie Curie - Paris VI, 2014. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01069303.

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Abstract:
Peu d'études ont étudié l'impact du traitement antirétroviral sur l'activation et l'inflammation chez les patients infectés par le VIH. Ces études ont inclus des personnes ayant un contrôle virologique variable, ce qui explique leurs résultats discordants. Les objectifs de ce travail étaient d'évaluer l'évolution des marqueurs d'activation et d'inflammation chez les patients initiant un traitement antirétroviral avec un succès virologique rapide et persistante au cours de 2 ans, et d'identifier les facteurs associés à la persistance des niveaux élevés des marqueurs post-traitement. De plus, comparer l'impact des différents traitements antirétroviraux sur l'évolution des marqueurs.Mon travail a permis de montrer qu'avant l'initiation de traitement, les niveaux d'IL-6, IP-10, MIG et sCD14 étaient plus élevés chez les patients que chez les témoins VIH-séronégatifs. Après deux ans, les niveaux d'IL-6, IP-10 et MIG ont diminué significativement alors qu'aucun changement de CRP-us et de sCD14 n'a été observé. Les niveaux élevés d'IP-10 et MIG ont été associées à l'âge. La seule différence observée entre les traitements était une moindre diminution d'IP-10 et MIG avec l'ATV/r qu'avec l'EFV.Ces résultats suggèrent que le contrôle virologique rapide et persistant sous traitement antirétrovirale est nécessaire mais pas suffisant pour atténuer l'activation immunitaire et l'inflammation. L'initiation de traitement antirétroviral avec un meilleur impact sur l'activation immunitaire pourrait être considérée en particulier chez les patients âgés. La mesure des marqueurs d'activation immunitaire pourrait être un critère utile lors de l'évaluation de nouvelles molécules antirétrovirales.
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Hainaut, Marc. "Prise en charge des enfants infectés par le VIH :progrès et défis liés aux traitements antirétroviraux." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2016. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/230734.

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Abstract:
La majorité des infections par le VIH de l’enfant sont acquises par transmission de la mère à l’enfant en période périnatale. Le fait que le système immunitaire des nourrissons soit « immature » par certains aspects et le fait que le virus transmis ait déjà échappé au contrôle de l’environnement immunitaire maternel, génétiquement proche de celui de l’enfant, sont probablement responsables du risque important que l’évolution naturelle soit extrêmement rapide lorsque l’infection est acquise en tout début de vie. En l’absence d’un traitement antirétroviral, la réplication virale va en effet se maintenir à un niveau très élevé pendant les premières années de vie chez tous les enfants et jusque 25% d’entre eux vont évoluer jusqu’au stade SIDA ou le décès durant leur 1ère année de vie. L'utilisation des traitements antirétroviraux puissants actuellement disponibles permet de réduire drastiquement la réplication virale et a profondément modifié le pronostic de l’infection par le VIH. D’une infection inéluctablement fatale, elle est devenue une affection chronique peu ou pas évolutive pour autant que le traitement antirétroviral soit pris de façon ininterrompue. Dans ce travail, nous présentons les résultats d’une étude prospective qui incluait les patients chez qui un traitement antirétroviral efficace était débuté pour la première fois. Nous avons pu démontrer que le nombre de lymphocytes CD4+ naïfs était d’autant plus rapidement reconstitué après l’initiation d’un traitement antiviral que celui-ci avait été débuté jeune. Non seulement les patients restauraient leurs nombres de cellules CD4+, et leurs cellules CD4+ naïves en particulier, mais des tests plus fonctionnels des lymphocytes (réponses lymphoprolifératives aux mitogènes) montraient également une nette amélioration sous traitement antirétroviral. Malgré cela, certaines anomalies, et en particulier l’activation des lymphocytes CD8+ persistaient après un an de traitement.Dans une étude cross-sectionnelle ayant inclus 46 patients, nous avons ensuite démontré qu’un traitement antirétroviral de longue durée débuté lorsque l’immunodépression est déjà sévère permet de récupérer des réponses lymphoprolifératives semblable à celles des progresseurs lents, y compris contre un antigène spécifique du VIH ce qui n’est généralement pas le cas chez les adultes. Toutefois, des altérations dans la sécrétion des cytokines en réponse à un mitogène (la phytohémagglutinine) persistent, et la sécrétion de cytokines après stimulation par un antigène spécifique du VIH est biaisée vers une réponse de type Th2, montrant encore une fois que si les capacités d’immunorestauration des enfants sont très importantes, des anomalies immunitaires persistent même après un traitement de longue durée lorsque le traitement est débuté à un stade avancé dans l’évolution de la maladie.Dans le contexte de l’absence d'espoir d'atteindre l'éradication du virus par la seule utilisation des drogues antirétrovirales, la caractérisation du phénotype des patients « non progresseurs » prend tout son sens. Nous avons donc axé notre travail suivant sur la caractérisation des patients chez qui la maladie progresse lentement et qui gardent une réplication virale basse sans prendre de traitement antirétroviral. Ces patients ont une faible activation et une faible différentiation de leurs lymphocytes CD4+ et un profil particulier de réponses CD4 vis-à-vis de la protéine Gag du VIH.Enfin, la dernière partie du travail décrit les bénéfices de ces traitements lorsqu’ils sont administrés très précocement (dans les 2 mois après la naissance) et le devenir à long terme de ces enfants en se basant sur la cohorte suivie au sein du CHU Saint-Pierre. L’histoire naturelle de l’infection par le VIH de l’enfant contaminé par sa mère est en effet caractérisée par une évolution bi-modale. Trois quarts des enfants infectés vont avoir une évolution comparable aux patients infectés à l’âge adultes, mais le dernier quart aura une évolution beaucoup plus rapide menant au développement d’une affection classant l’enfant au stade SIDA ou au décès dans la première année de vie. De plus, à cet âge, il y a un large recouvrement entre les valeurs des taux de lymphocytes CD4+ des enfants qui vont évoluer rapidement ou plus lentement. Nous avons participé activement à la démonstration qu’un traitement antirétroviral très précoce est très bien supporté par les nourrissons, est capable d’empêcher la réplication virale de façon durable et réduit la quantité de DNA proviral intracellulaire prévenant de ce fait les manifestations cliniques ou biologiques de l’infection. Alors que les adultes infectés par le VIH expriment quasi toujours des anticorps contre le VIH, même lorsqu’ils sont traités très précocement par une trithérapie, les enfants traités précocement deviennent souvent séronégatifs. Ils perdent les anticorps spécifiques contre le VIH transmis durant la grossesse mais n’en sécrètent pas par la suite, alors qu’ils peuvent les synthétiser dès que le traitement antirétroviral est interrompu. Ces patients traités très précocement ont un profil particulier caractérisé par un système immunitaire non altéré par l’infection par le VIH mais aussi par l’absence de défenses spécifiques contre ce virus et un réservoir viral très faible.<br>Doctorat en Sciences médicales (Médecine)<br>info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Wallach, Isabelle. "L' observance aux médicaments contre le Vih-sida : une approche ethnologique du vécu des personnes sous traitement antirétroviral et des méthodes d'accompagnement thérapeutique en milieux hospitalier et associatif parisiens." Paris 7, 2006. http://www.theses.fr/2006PA070053.

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Abstract:
L'observance aux traitements antirétroviraux constitue un enjeu majeur de la prise en charge médicale des personnes infectées par le VIH dans la mesure où ces traitements requièrent un suivi quasi-parfait pour être efficaces. Cette recherche ethnologique aborde la problématique de l'observance en interrogeant à la fois les pratiques de médication des patients et les méthodes des acteurs qui prescrivent et/ou accompagnent les patients dans leurs difficultés thérapeutiques, à partir d'une enquête de terrain de deux ans réalisée à Paris. Une première partie explore la perspective de quinze patients en s'intéressant à leur expérience de la prise de médicaments et des effets indésirables du traitement et en cherchant à identifier les éléments façonnant et modifiant leur comportement de médication, que ce soit dans le sens d'une rupture ou d'une reprise de l'observance au traitement. Les trois parties suivantes sont consacrées à la description ethnographique du fonctionnement de plusieurs dispositifs d'accompagnement thérapeutique : les consultations médicales de deux services hospitaliers, deux consultations hospitalières d'aide à l'observance et un groupe de parole associatif. La dernière partie de cette thèse propose une analyse du processus d'évolution du comportement thérapeutique commun à l'ensemble des patients interviewés et une tentative de modélisation des composantes de la relation au traitement structurant ce comportement. Ces résultats sont mis en perspective avec l'analyse des méthodes et des logiques des différents cadres d'accompagnement thérapeutique étudiés, afin de questionner leur influence sur le comportement thérapeutique des patients<br>Adherence to antiretroviral therapy is a major stake of people with HIV medical care insofar as these treatments require to be followed nearly perfectly to be effective. This anthropological research addresses the issue of adherence while questioning at the same time the patient's medication-taking practices and the methods of people who prescribe treatment and/or accompany the persons with HIV/AIDS in their therapeutic difficulties. This study relies on a two years field survey carried out in Paris (France). The first part of this thesis explores the perspective of fifteen patients by studying their medication-taking and adverse effects experience and by trying to identify elements that shape and modify their medication behavior, in the direction of adherence failure or recovery. The three following parts are devoted to ethnographical description of several therapeutic accompaniment settings: the medical consultations of two public hospital services, two different adherence interventions in hospitals and one associative patients discussion group. The last part of this thesis proposes an analysis of the therapeutic behavior evolution process common to the whole of the interviewed patients, as well as a modeling of components of the relationship with the treatment which structure this behavior. Those results are compared with the methods and the logics of the different therapeutic accompaniment settings, in order to question their influence on the therapeutic behavior of the patients
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Laborde-Balen, Gabrièle. "Au-delà du traitement du sida : une anthropologie de l’échec thérapeutique au Cameroun." Thesis, Aix-Marseille, 2016. http://www.theses.fr/2016AIXM3116/document.

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Abstract:
Alors que l’accès aux traitements antirétroviraux se généralise dans les pays en développement, l’émergence de résistances virales, liées aux échecs thérapeutiques, constitue une menace sur un plan individuel et collectif. Au Cameroun, la prévention, la détection et la prise en charge des échecs thérapeutiques se heurtent à différentes contraintes. A travers une approche anthropologique, cette thèse explore le contexte et les déterminants des échecs thérapeutiques. Le défaut d’observance est la principale cause de leur survenue. Les équipes médicales et psychosociales font face à l’absence de guides et de procédures adaptées. Aussi l’annonce de l’échec est-elle souvent associée à une culpabilisation des patients, auxquels les soignants attribuent la seule responsabilité de l’échec. L’adaptation des structures est limitée. La prise en charge médicale et psychosociale est focalisée sur le démarrage du traitement et le changement de traitement, mais le suivi à long terme est inexistant. La perception, par les patients, des médicaments antirétroviraux, est perturbée par la survenue de l’échec. L’échec redéfinit les relations de pouvoir et de confiance entre les soignants et les patients. L’attitude des soignants oscille entre compassion et réprobation, alors que l’échec renforce la dépendance des patients. Cette thèse vise à contribuer aux réflexions anthropologiques sur les médicaments, le système de santé et les relations soignants-soignés mais aussi à contribuer à l’amélioration de la prise en charge des patients en échec, pour préserver l’efficacité des thérapies antirétrovirales, sur laquelle repose l’espoir, d’éradiquer un jour l’épidémie<br>When antiretroviral treatment becomes widespread in countries in the Global South, the emergence of viral resistance related to treatment failures is a threat for individuals and the general public. In Cameroon, various constraints hinder the prevention, detection and case management of treatment failures. Through an anthropological approach, this dissertation explores the context and determinants of treatment failures. Nonadherence is the main cause of their onset. Medical and psychosocial teams must face a lack of suitable guidelines and procedures. Also, notification of the failure is often associated with placing blame on patients, on whom caregivers assign sole responsibility for the failure. Adaptation in facilities is limited. Medical and psychosocial care is focused on starting treatment and making changes in treatment, but long-term follow-up does not exist. Patients’ perceptions of antiretrovirals are hampered by failures. The failure redefines power relationships and trust between caregivers and patients. Caregivers’ attitudes vacillate between compassion and condemnation, while the failure reinforces the patients’ dependence. This dissertation aims to contribute to the anthropological discussion on medicines, the health system and the caregiver-patient relationship as well as to improve care for patients with treatment failure to ensure the continued effectiveness of antiretroviral therapies that underlie any hopes of one day eradicating the epidemic
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Delobel, Pierre. "Evolution du tropisme du HIV-1 sous traitement antirétroviral et impact sur l'homéostasie lymphocytaire T." Toulouse 3, 2007. http://www.theses.fr/2007TOU30059.

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Abstract:
Une réplication résiduelle et une évolution génétique du HIV-1 semblent pouvoir persister chez les sujets recevant un traitement antirétroviral. Notre étude du tropisme viral dans les réservoirs cellulaires a mis en évidence une sélection progressive de virus utilisant le corécepteur d'entrée CXCR4, ainsi qu'une compartimentalisation cellulaire des quasi-espèces virales sous traitement antirétroviral. L'infection par des virus X4 est associée à un défaut de reconstitution du taux de lymphocytes T CD4 sous traitement antirétroviral. La production thymique et l'export d'émigrants thymiques récents dans le compartiment T CD4 naïf périphérique semblent conservés chez les sujets ayant un défaut de reconstitution immunitaire. La persistance de taux élevés d'activation et d'apoptose lymphocytaire T pourrait être responsable d'une destruction périphérique accrue des T CD4.
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Goetghebuer, Tessa. "Impact des traitements antirétroviraux hautement actifs sur le devenir des nourrissons nés de mères infectées par le VIH." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2014. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209263.

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Abstract:
Depuis la description des premiers cas de SIDA pédiatriques en 1983, d’importants progrès ont été réalisés dans la compréhension des mécanismes de transmission, puis dans la prévention de celle-ci, et dans la connaissance de l’histoire naturelle de l’infection par le VIH chez l’enfant. Depuis 1996 les multithérapies ARV ont permis une diminution considérable de la transmission verticale et de la morbidité et mortalité des enfants infectés par le VIH.<p>Les buts de ce travail ont été :<p>• d’évaluer, dans le contexte de l’offre de soin mise en place dans un centre de référence,<p>l’impact de l’administration prophylactique des traitements ARV pendant la grossesse sur la transmission verticale du virus.<p>• de déterminer si l’instauration précoce d’un traitement ARV chez les enfants infectés à la naissance et encore asymptomatiques améliorait le devenir de l’enfant.<p>• de contribuer à l’évaluation de l’impact de l’exposition à la maladie maternelle et aux traitements ARV sur le devenir des enfants non infectés nés de mères infectées par le VIH.<p><p>Une étude rétrospective portant sur les enfants nés de mères infectées par le VIH et suivis à l’hôpital St-Pierre entre 1986 et 2002, nous a permis de comparer 3 cohortes de naissance correspondant à différents types de prise en charge. Nous avons pu montrer que le taux de transmission a diminué globalement de 10% durant la période précédant l’administration de prophylaxie ARV à 5% durant la troisième période où les multithérapies étaient recommandées en prophylaxie durant la grossesse. Nous avons montré<p>que chez les mères qui ne bénéficiaient pas de prophylaxie ARV le taux de transmission avait augmenté significativement entre 1986 et 2002; le plus souvent suite à une prise en charge trop tardive de la grossesse, à un dépistage tardif de la séropositivité maternelle, ou à une mauvaise compliance au traitement.<p>Chez le nouveau-né infecté par le VIH, la multiplication virale est beaucoup plus importante<p>et prolongée que lors de la primo-infection chez l’adulte. Parallèlement, l’évolution clinique de l’infection peut être rapide dans un quart des cas, et aboutir au SIDA ou au décès avant l’âge de 1 an, sans qu’il existe de bons facteurs prédictifs de cette évolution défavorable en début de vie. Jusqu’en 2007, les différentes recommandations internationales indiquaient de débuter un traitement chez les nourrissons infectés lors d’apparition de symptômes cliniques ou d’immunodépression. Cependant dès 1996, certains centres dans des pays industrialisés, dont l’équipe de pédiatrie du CHU St Pierre, ont décidé d’initier un traitement ARV chez tous les nourrissons infectés dès confirmation du diagnostic. En 2006, nous avons initié une étude rétrospective multicentrique incluant 13 cohortes européennes visant à étudier l’impact du traitement précoce sur l’évolution clinique et biologique de l’enfant. Les données de 210 enfants,nés entre 1996 et 2004 et infectés à la naissance ont été analysées, et ont permis de dé4<p>montrer que les enfants traités avant l’âge de 3 mois avaient un risque de développer un sida ou de décéder 5 fois inférieur aux enfants traités après cet âge. Des résultats similaires ont été observés dans une étude randomisée réalisée en Afrique du Sud et publiée simultanément. Depuis, les recommandations internationales ont été revues<p>et préconisent la mise sous traitement de tous les nourrissons infectés. L’analyse des données biologiques a permis de montrer que la réponse virologique immédiate était plus rapide avec un pic de charge virale moins élevé et que la chute des lymphocytes CD4 était moins prononcée lorsque le traitement était débuté précocement.<p>Avec la généralisation de la prophylaxie ARV pendant la grossesse, le nombre d’enfants exposés in utero au VIH mais indemnes de l’infection a considérablement augmenté.<p>Des études, menées principalement dans des pays en développement, ont révélé un risque accru de morbidité et de mortalité infectieuse ainsi que la survenue d’infections sévères inhabituelles chez ces enfants. Nous avons été frappés durant le suivi de ces enfants par la survenue d’un nombre élevé d’infections néonatales causées par le streptocoque du groupe B (GBS). La comparaison avec le taux d’infection observé dans une population contrôle (estimé sur base des naissances survenues pendant la même période dans le même hôpital) nous a permis de décrire une incidence 19 fois supérieure d’infection à GBS chez les enfants exposés au VIH et non infectés que chez les enfants contrôles. Il s’agit du premier travail publié évoquant une susceptibilité accrue aux infections des enfants exposés non infectés dans un pays industrialisé.<p>En conclusion, la prophylaxie ARV pendant la grossesse et en début de vie a permis de diminuer considérablement la transmission verticale de l’infection à VIH. Un dépistage manqué, une prise en charge tardive de la grossesse, ou la mauvaise adhérence au traitement sont encore responsables d’infection du nouveau-né. Lors de confirmation<p>d’infection du nourrisson par le VIH, il est très important de débuter un traitement le plus rapidement possible afin de contrôler rapidement la multiplication virale, de maintenir une bonne immunité et de prévenir le développement de la maladie. Enfin, en l’absence d’infection du nourrisson par le VIH, il est important de poursuivre le suivi pendant les premières années de vie puisqu’il semble que les enfants exposés au<p>VIH et non infectés soient plus susceptible aux infections sévères. Ceci a été démontré en ce qui concerne les infections néonatales à GBS.<br>Doctorat en Sciences médicales<br>info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Sangue, Alphonse. "La qualité des données en recherche clinique : exemple d'une cohorte de patients mis sous traitement antirétroviral." Bordeaux 2, 2000. http://www.theses.fr/2000BOR2P032.

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Diabate, Souleymane, and Souleymane Diabate. "Le traitement antirétroviral en Côte d'Ivoire : observance, surveillance immunologique et impact sur les comportements vis-à-vis du VIH/SIDA." Doctoral thesis, Université Laval, 2008. http://hdl.handle.net/20.500.11794/25649.

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Abstract:
Objectifs: Cette étude conduite en Côte d’Ivoire avait pour objectifs: 1) d’identifier des marqueurs des CD4 pour l’initiation et la surveillance des antirétroviraux; 2) de mesurer le niveau d’observance et d’identifier les déterminants de la mauvaise observance; et 3) d’analyser les facteurs associés aux comportements sexuels à risque élevé (CSR). Méthodes: 311 patients sous antirétroviraux depuis au moins un an, 303 patients nouvellement mis sous antirétroviraux et 312 patients non traités ont été suivis pendant six mois. L’admissibilité au traitement a été étudiée grâce à un système de scores. Un gain &gt; 50 CD4/mm3 a servi pour l’analyse de la réponse immunitaire après 6 mois de traitement. La mauvaise observance était définie comme un niveau d’observance &lt; 95%. Les proportions des CSR avant et après l’initiation du traitement (nouveaux traités) ont été comparées à celles des non traités. Résultats: Aucun algorithme pertinent permettant de remplacer les CD4 n’a été trouvé. Environ 80% des 303 nouveaux traités ont eu un gain en CD4 &gt; 50/mm3 après six mois de traitement. L’augmentation médiane était de 128 CD4/mm3. La bonne observance (p=0,022) et l’augmentation du nombre absolu des lymphocytes totaux (p&lt; 0,0001) étaient associées à la réponse immunitaire. Parmi les 614 patients traités, 74,3% ont rapporté une observance ≥95%. L’absence de soutien social a eu une influence négative sur l’observance (P=0,0008). L’interruption du stock des médicaments à la pharmacie a été rapportée par 10% des patients comme étant la cause du saut des prises. Les CSR ont connu, au cours du suivi, une hausse importante chez les nouveaux traités (RR 1,40; IC95% 1,21 – 1,61) et une stabilité chez les non traités (RR 1,07; IC95% 0,94 – 1,20). Conclusion: La mise en place de systèmes de distribution ininterrompue des antirétroviraux est impérative. L’impact positif des médicaments génériques sur la réponse immunitaire a eu pour conséquence une hausse des CSR, d’où la nécessité de développer des programmes de prévention visant l’adoption et le maintien des comportements sexuels sécuritaires. La prise en charge des personnes infectées par le VIH ne peut être efficace, en Afrique au sud du Sahara, sans un accès aux tests de laboratoire comme le typage lymphocytaire.<br>Objectifs: Cette étude conduite en Côte d’Ivoire avait pour objectifs: 1) d’identifier des marqueurs des CD4 pour l’initiation et la surveillance des antirétroviraux; 2) de mesurer le niveau d’observance et d’identifier les déterminants de la mauvaise observance; et 3) d’analyser les facteurs associés aux comportements sexuels à risque élevé (CSR). Méthodes: 311 patients sous antirétroviraux depuis au moins un an, 303 patients nouvellement mis sous antirétroviraux et 312 patients non traités ont été suivis pendant six mois. L’admissibilité au traitement a été étudiée grâce à un système de scores. Un gain &gt; 50 CD4/mm3 a servi pour l’analyse de la réponse immunitaire après 6 mois de traitement. La mauvaise observance était définie comme un niveau d’observance &lt; 95%. Les proportions des CSR avant et après l’initiation du traitement (nouveaux traités) ont été comparées à celles des non traités. Résultats: Aucun algorithme pertinent permettant de remplacer les CD4 n’a été trouvé. Environ 80% des 303 nouveaux traités ont eu un gain en CD4 &gt; 50/mm3 après six mois de traitement. L’augmentation médiane était de 128 CD4/mm3. La bonne observance (p=0,022) et l’augmentation du nombre absolu des lymphocytes totaux (p&lt; 0,0001) étaient associées à la réponse immunitaire. Parmi les 614 patients traités, 74,3% ont rapporté une observance ≥95%. L’absence de soutien social a eu une influence négative sur l’observance (P=0,0008). L’interruption du stock des médicaments à la pharmacie a été rapportée par 10% des patients comme étant la cause du saut des prises. Les CSR ont connu, au cours du suivi, une hausse importante chez les nouveaux traités (RR 1,40; IC95% 1,21 – 1,61) et une stabilité chez les non traités (RR 1,07; IC95% 0,94 – 1,20). Conclusion: La mise en place de systèmes de distribution ininterrompue des antirétroviraux est impérative. L’impact positif des médicaments génériques sur la réponse immunitaire a eu pour conséquence une hausse des CSR, d’où la nécessité de développer des programmes de prévention visant l’adoption et le maintien des comportements sexuels sécuritaires. La prise en charge des personnes infectées par le VIH ne peut être efficace, en Afrique au sud du Sahara, sans un accès aux tests de laboratoire comme le typage lymphocytaire.<br>Objectives: The aims of this study conducted in Côte d’Ivoire were to: 1) propose an algorithm for highly active antiretroviral therapy (HAART) initiation and assess the determinants of immune response; 2) measure adherence level and determine factors associated with poor-adherence to HAART; and 3) assess the determinants of unsafe sex and see whether HAART initiation is related to changes towards unsafe sex. Methods: 311 patients under HAART for at least one year (group I), 303 patients initiating HAART (group II) and 312 non treated patients (group III) were enrolled and followed-up for six months. Eligibility to HAART (baseline CD4 count &lt; 200/µl in groups II/III) was analysed according to a score system and a ROC curve. A gain &gt; 50 CD4/µl was used to evaluate immune response (group II). Poor-adherence was defined as an adherence level &lt; 95% (group I/II). The proportions of unsafe sex before and after HAART initiation (group II) were compared to those of the non treated patients (group III) during the same periods. Results: No accurate and clinically meaningful algorithm that could be substituted to CD4 count to determine eligibility to HAART was found. In group II, 79.5% patients gained more than 50 CD4/µl during follow-up (median increase 128/µl). Increase in absolute total lymphocyte count (p&lt; 0.0001) and adherence ≥95% (p=0.022) were associated with a positive immune response. 74.3% of the 614 treated patients (groups I/II) reported adherence levels ≥95%. Absence of social support was related to poor-adherence. Drug supply interruptions in the pharmacies were reported by 10% of the non adherent patients as the reason for missing pills. A significant increase in unsafe sex among treated patients (group II, RR 1.40; 95% CI 1.21 – 1.61) and a stability among untreated ones (group I; RR 1.07; 95% CI 0.94 – 1.20) were observed. Conclusion: Although adherence was found to be good, scaling-up HAART in sub-Saharan Africa should be preceded by reliable drug supply and distribution systems. The positive impact of generic combinations of HAART on immune response seemed to induce risk-taking among treated patients. Treatment programs should carry preventive interventions aiming to encourage treated patients to adopt and maintain safer sexual behaviour. In order to enhance the management of HIV-infected patients in sub-Saharan Africa, efforts should target the development of low cost CD4 count laboratory tests.<br>Objectives: The aims of this study conducted in Côte d’Ivoire were to: 1) propose an algorithm for highly active antiretroviral therapy (HAART) initiation and assess the determinants of immune response; 2) measure adherence level and determine factors associated with poor-adherence to HAART; and 3) assess the determinants of unsafe sex and see whether HAART initiation is related to changes towards unsafe sex. Methods: 311 patients under HAART for at least one year (group I), 303 patients initiating HAART (group II) and 312 non treated patients (group III) were enrolled and followed-up for six months. Eligibility to HAART (baseline CD4 count &lt; 200/µl in groups II/III) was analysed according to a score system and a ROC curve. A gain &gt; 50 CD4/µl was used to evaluate immune response (group II). Poor-adherence was defined as an adherence level &lt; 95% (group I/II). The proportions of unsafe sex before and after HAART initiation (group II) were compared to those of the non treated patients (group III) during the same periods. Results: No accurate and clinically meaningful algorithm that could be substituted to CD4 count to determine eligibility to HAART was found. In group II, 79.5% patients gained more than 50 CD4/µl during follow-up (median increase 128/µl). Increase in absolute total lymphocyte count (p&lt; 0.0001) and adherence ≥95% (p=0.022) were associated with a positive immune response. 74.3% of the 614 treated patients (groups I/II) reported adherence levels ≥95%. Absence of social support was related to poor-adherence. Drug supply interruptions in the pharmacies were reported by 10% of the non adherent patients as the reason for missing pills. A significant increase in unsafe sex among treated patients (group II, RR 1.40; 95% CI 1.21 – 1.61) and a stability among untreated ones (group I; RR 1.07; 95% CI 0.94 – 1.20) were observed. Conclusion: Although adherence was found to be good, scaling-up HAART in sub-Saharan Africa should be preceded by reliable drug supply and distribution systems. The positive impact of generic combinations of HAART on immune response seemed to induce risk-taking among treated patients. Treatment programs should carry preventive interventions aiming to encourage treated patients to adopt and maintain safer sexual behaviour. In order to enhance the management of HIV-infected patients in sub-Saharan Africa, efforts should target the development of low cost CD4 count laboratory tests.
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Alfonso-Candela, Géma. "Etude de l'observance thérapeutique chez les patients infectés par le VIH sous traitement antiretroviral au centre Hospitalier de la Basse-Terre." Antilles-Guyane, 2010. http://www.theses.fr/2009AGUY0313.

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Abstract:
Introduction: Nous avons élaboré une étude observationnelle de cohortes, dans laquelle nous évaluons les différents facteurs influençant l'observance chez les patients VIH sous traitement antirétroviral, ainsi que le pourcentage de non-observance et d'échec thérapeutique des patients suivis au Centre Hospitalier de la Basse-Terre, en Guadeloupe. Méthodes: L'enquête a porté sur 138 patients sous traitement antirétroviral depuis au moins 6 mois, qui ont répondu à un questionnaire d'auto-évaluation des facteurs facilitateurs et des barrières à l'observance. Résultats: Le pourcentage de non-observance a été estimé à 29,71 % et l'échec thérapeutique retrouvé était de 45,65%. Différents facteurs démographiques, culturels et sociaux que nous évaluons expliquent cet échec. Conclusion: La compréhension des facteurs associés à l'observance afin de pouvoir l'augmenter est devenue un enjeu majeur de la recherche tout comme la promotion des interventions d'éducation thérapeutique pour faire connaître aux patients leur maladie et leur traitement, non seulement au moment de l'initiation de celui-ci mais aussi pendant toute la durée du traitement<br>Introduction: We prepared a study observational troops, in whom we evaluate the various factors that influence the observance within the framework of the patients HIV and their antiretroviral treatment. As weil as the percentage of nonobservance and therapeutic failure of the patients followed to the Hospital of Basse-Terre, Guadeloupe. Methods: the investigation related to 138 patients under antiretroviral treatment at least for 6 months, which answered a questionnaire of self-evaluation of the factors facilitators and barriers the observance. Results : The percentage of not-observance was estimated at 29,71 % and the found therapeutic failure was 45,65%. Various demographic factors, cultural and social that we evaluate explain this failure. Conclusion: To understand the factors associated with the observance in order to be able to increase it became a major stake of research like promoting the interventions of therapeutic education to make known with the patients their disease and their treatment, not only at the moment of initiation of the treatment but also throughout all treatment
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Pueyo, Sophie. "Histoire naturelle et évolution sous traitement d'adultes infectés par le virus de l'immunodéficience humaine de type 2 en France." Bordeaux 2, 2004. http://www.theses.fr/2004BOR21188.

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Abstract:
L'infection par le VIH-2 est différente de l'infection par le VIH-1 par sa moindre pathogénicité, mais les raisons ne sont pas clairement identifiées. Cette thèse aborde l'infection par le VIH-2 chez les adultes en France, s'appuyant sur les données recueillies dans le cadre d'une étude de cohorte prospective ouverte de patients infectés, initiée en 1994. Le travail présente l'analyse des données recueillies sous différents aspects. Les patients sont tout d'abord décrits sur le plan clinique, épidémiologique et immuno-virologique. Une étude de l'évolution clinique et des facteurs prédictifs de la progression de la maladie est ensuite présentée. La troisième partie aborde les traitements antirétroviraux avec une étude des effets secondaires des traitements, en particulier lipodystrophies et anomalies métaboliques, une analyse de l'incidence des événements cliniques selon le statut thérapeutique, et une analyse de la réponse immunologique et virologique sous trithérapie d'analogues nucléosidiques<br>The HIV-2 infection is different from HIV-1 infection in its least pathogenicity, but the reasons are not clearly identified. This thesis is about the HIV-2 infection in adults in France, based on the data collected within an ongoing prospective cohort study of infected patients, initiated in 1994. This work presents the analysis of the collected data under various aspects. First the patients are described on clinical, epidemiological and immuno-virological aspects. Then, a study of the predictive factors of clinical progression of the disease are presented. The third part tackles about the antiretroviral treatments with a study about the side effects of the treatments, in particular lipodystrophy and metabolic abnormalities, an analysis of the incidence of clinical events according to the therapeutic status, and an analysis of the immunological and virological response after starting a triple nucleosidic analogs combination treatment
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Delaugerre, Constance. "Déterminants génétiques du virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) associés à la réponse et à l'échappement au traitement antirétroviral." Paris 6, 2003. http://www.theses.fr/2003PA066086.

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Ndziessi, Gilbert. "Impact des traitements antirétroviraux sur le risque de transmission sexuelle du VIH en Afrique Subsaharienne : le cas du Cameroun." Thesis, Aix-Marseille, 2013. http://www.theses.fr/2013AIXM5016/document.

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Abstract:
Approfondir les connaissances sur l'évolution et les facteurs associés aux comportements sexuels chez les PVVIH exposées aux traitements antirétroviraux en Afrique subsaharienne. Données collectées dans le cadre d'un essai randomisé conduit dans neuf hôpitaux de district ruraux au Cameroun. 459 PVVIH éligibles au traitement inclus et suivis sur 24 mois. Régression logistique à effets mixtes utilisée pour analyser les facteurs associés aux différentes variables réponses étudiées.La proportion des patients sexuellement actifs augmente de 32% à l'inclusion à 56% après 24 mois de traitement. Une augmentation supplémentaire du temps depuis l'initiation du traitement de 6 mois augmente de 30% de la probabilité de déclarer une activité sexuelle sous ARV. Proportion des patients ayant des comportements sexuels à risque (CSR) baisse significativement de 76% à l'inclusion à 66% au 24e mois, les patients obervants au traitement étaient moins susceptibles de rapporter les CSR. La proportion des patients susceptibles de transmettre le VIH par voie sexuelle (STVIH) baisse de 76% à l'inclusion à 27% après 24 mois de traitement ARV. Une augmentation du temps depuis l'initiation du traitement de 6 mois réduit de 66% la STVIH. Mes travaux montrent un impact positif des ARV sur l'activité sexuelle des PVVIH, les CSR et la STVIH, suggérant un effet positif de l'exposition des PVVIH aux traitements ARV sur la prévention de la transmission sexuelle du VIH. Mais, le risque potentiel de transmission du VIH persiste nécessitant le renforcement des interventions de réduction des risques dans les programmes d'accès aux ARV<br>To evaluate the evolution and factors associated with sexual behavior among PLWHA exposed to antiretroviral therapy in sub-Saharan Africa. Data collected as part of a randomized trial conducted in nine rural district hospitals in Cameroon. 459 PLWHA eligible for treatment included and followed for 24 months. Mixed effects logistic regression used to analyze factors associated with different response variables studied. Proportion of patients sexually active increased from 32% at baseline to 56% after 24 months of treatment. An additional 6 months increase of the time since initiation of treatment increase in 30% the probability of reporting sexual activity. Proportion of patients with sexual risk behavior (SRB) decreased significantly from 76% at baseline to 66% at 24 months and patient obervants to treatment were less likely to report CSR. Proportion of patients likely to transmit HIV through sexual intercourse (STVIH) decrease from 76% at baseline to 27% after 24 months of HAART. Analyses shown that increasing in 6 months of time since initiation of treatment reduced STVIH by 66%. My dissertation show a positive impact of ART on sexual activity, CSR and STVIH among PLWHA, suggesting a positive effect of exposure to HAART on the prevention of sexual transmission of HIV. However, the potential risk of transmission of HIV persists requiring strengthening risk reduction interventions in HAART access programs
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Moh, Desmorys Raoul. "Intérêt du traitement antirétroviral précoce chez l’adulte infecté par le VIH en Afrique sub-Saharienne." Thesis, Bordeaux 2, 2012. http://www.theses.fr/2012BOR21996/document.

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Abstract:
Les pays africains au sud du Sahara ont vu leur nombre de patients sous traitement antirétroviral (ARV) croître de façon rapide depuis 2005. Si l’impact individuel et collectif de cette montée en puissance des traitements est positif dans l’ensemble, les défis demeurent nombreux en termes de dépistage, d’observance, d’adhésion aux soins, de résistance aux ARV, de dépendance vis-à-vis des bailleurs de fonds, et de disponibilité des personnels. Dans ce contexte, la question du moment idéal pour proposer le début du traitement ARV doit être abordée de façon médicale individuelle (quel est le rapport bénéfices/risques individuel à débuter à des seuils différents ?), mais également de façon collective en terme de bénéfices et risques pour la communauté, d’organisation des soins, d’analyse médico-économique, de prioritisation et d’équité. Cette thèse, qui est une thèse de recherche clinique, aborde le premier volet de la question, celui des bénéfices et des risques pour l’individu à débuter un traitement plus tôt. Sur ce sujet, le raisonnement a beaucoup évolué au cours des 15 dernières années. Après l’arrivée des multithérapies ARV à la fin des années 1990, la crainte de la toxicité des médicaments a d’abord incité à une approche prudente, et à recommander le seuil de début à 200 CD4/mm3 chez les personnes asymptomatiques. Cette crainte de la toxicité a conduit au début des années 2000 à essayer de pratiquer des « interruptions programmées » d’ARV, pour tenter d’obtenir le maintien au dessus d’un seuil de 200 CD4/mm3, tout en limitant l’exposition aux médicaments. Nous avons participé à un de ces essais d’interruptions programmées en Côte d’Ivoire, au cours duquel nous avons contribué à affiner les connaissances sur la toxicité des ARV (Moh, Antivir Ther 2005). Les essais d’interruptions programmées ont conduit à constater que : (i) les personnes qui interrompaient entre 350 et 250 CD4/mm3 avaient plus de risque de morbidité sévère que celles qui n’interrompaient pas, (ii) les personnes qui débutaient leur premier traitement avant 350 CD4/mm3 avaient moins de risque de morbidité que celles qui débutaient plus tard (Moh, AIDS 2007), et (iii) dans l’essai d’interruption Trivacan réalisé en Côte d’Ivoire, cette morbidité sévère intermédiaire était plus fréquente que dans l’essai SMART réalisé sur d’autres continents, et avait un spectre différent, dominé par la tuberculose et les maladies bactériennes sévères. Les conclusions de ces essais ont donc été que le traitement ARV devait être débuté beaucoup plus tôt que ce qui était auparavant recommandé, et que ceci était probablement encore plus vrai en Afrique sub-Saharienne que dans le reste du monde. En 2008, nous avons lancé en Côte d’Ivoire l’essai Temprano ANRS 12136, dont l’objectif est d’évaluer les bénéfices et risques d’un traitement ARV précoce avec ou sans 6 mois de prophylaxie par isoniazide (INH) chez des adultes infectés par le VIH-1 ayant entre 250 et 800 CD4/mm3. De Mars 2008 à Juillet 2012, 2076 adultes ont été inclus dans l’essai Temprano, dont le suivi se terminera en décembre 2014. L’état du suivi est bon, et les incidences de morbidité et mortalité actuellement constatées sont conformes aux hypothèses du protocole. La pratique de la prophylaxie par INH s’avère bien tolérée, et la procédure choisie par notre équipe (radiographie de thorax systématique et période tampon d’observation de un mois avant le début de l’INH) apporte une grande sécurité de prescription (Moh, Plos One, manuscrit en révision). Notre équipe a traversé une crise politico-militaire au 1er semestre 2011, qui n’a pas eu de retentissement sur la qualité de l’essai en cours. Cette crise a par contre eu des effets délétères pour les patients sous traitement ARV, puisque les échecs virologiques retardés sont significativement associés au fait d’avoir été sous traitement pendant cette période (Moh, manuscrit soumis).<br>The African countries situated in the South of the Sahara have seen their number of patients under antiretroviral therapy (ART) grow rapidly since 2005. If the individual and collective impact of this rise of the treatments is positive overall, challenges remain in terms of screening, compliance, accession to care, resistance to ARTs, dependence on donors, and availability of the staff. In this context, the question of the ideal time to propose initiation of ART must be addressed in the individually medical way (what is the individual benefit-harm ratio to start at different thresholds?) but also collectively in terms of benefits and risks for the community, organization of care, medico-economic analysis, prioritization and equity. This thesis, which is a clinical research thesis, addresses the first part of the question, the benefits and risks for the individual to start treatment earlier. On this subject, the rationale has changed considerably over the past 15 years. After the arrival of ART multitherapy at the end of the 1990s, the fear of drug toxicity first prompted a cautious approach, and to recommend the threshold from beginning to 200 CD4/mm3 in the asymptomatic people. This fear of toxicity led in the early 2000s to try to practice "scheduled interruptions" of ARTs, to try to get the maintenance above a threshold of 200 CD4/mm3, in limiting exposure to the drug. We have participated in one of these trials of interruptions programmed in Côte d'Ivoire, in which we have helped to refine the knowledge on the toxicity of ARTs (Moh, Antivir Ther 2005). Testing scheduled interruptions led to see that: (i) persons who interrupted between 350 and 250 CD4/mm3 had greater risk of severe diseases than those who didn’t interrupt, (ii) persons who started their first treatment prior to 350 CD4/mm3 had less risk of morbidity than those who started later (Moh, 2007 AIDS), and (iii) in trial interruption Trivacan launched in Côte d'Ivoire, this intermediate severe morbidity was more frequent than in the SMART trial carried out on other continents, and had a different spectrum dominated by tuberculosis and severe bacterial diseases. The findings of these trials were that the ART should be started much earlier than was previously recommended, and that this was probably even truer in sub-Saharan Africa than in the rest of the world. In 2008, we launched in Ivory Coast the clinical trial, Temprano ANRS 12136, whose objective is to assess the benefits and risks of early ART with or without 6 months of prophylactic isoniazid (INH) in HIV-1 infected adults with CD4 250 and 800/mm3. From March 2008 to July 2012, 2076 adults were included in the trial Temprano, which follow-up will be completed by December 2014. The state of the follow-up is good, and the impact of morbidity and mortality currently observed are consistent with the assumptions of the Protocol. The practice of INH prophylaxis is well tolerated, and the procedure chosen by our team (systematic chest x-ray and period buffer observation of one month before the beginning of the INH) brings a prescription safety (Moh, Plos One manuscript in review). Our team went through a crisis politico-military 1St half 2011, which had no impact on the quality of the ongoing trial. This crisis has however had deleterious effects for patients under ART, since delayed virological failure are significantly related to the fact of having been under treatment during this period (Moh, submitted manuscript)
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Fontas, Eric. "Tolérance et efficacité du traitement par Interleukine-2 chez les patients infectés par le virus de l’immunodéficience humaine : une approche observationnelle." Paris 6, 2010. http://www.theses.fr/2010PA066570.

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Abstract:
Si les multithérapies antirétrovirales (cART) ont radicalement transformé le pronostic des patients infectés par le virus de l’immuno-déficience humaine (VIH), elles présentent néanmoins de nombreuses limitations. En effet, la restauration immune n’est que partielle et l’exposition aux cART est associée avec de multiples effets secondaires. De nouvelles approches thérapeutiques, adjuvantes ou alternatives, ont été développées, notamment des stratégies d’immunothérapies, dont l’interleukine-2 (IL-2) a été la plus prometteuse. Alors qu’un grand nombre d’essais ont confirmé l’augmentation du nombre de lymphocytes T CD4 avec un traitement par IL-2, ce travail a eu pour objet, chez les patients inclus dans la base de données hospitalière française sur le VIH (FHDH-ANRS CO4), l’étude de la toxicité liée à son utilisation, en termes de pathologies lymphoprolifératives, et de son bénéfice clinique. Dans un premier temps, il n’a pas été mis en évidence d’excès de risque de lymphome non hodgkinien ou de maladie de Hodgkin chez les patients traités par IL-2. Au contraire, le traitement par IL-2 était associé avec une diminution, non significative toutefois, du risque des deux types de lymphomes. L’étude de l’efficacité a ensuite permis d’objectiver un bénéfice clinique chez les patients débutant l’IL-2 avec un taux de lymphocytes T CD4 inférieur à 200 cellules/mm³. Cependant, ce bénéfice clinique était limité, quand on étudiait l’évolution du taux de lymphocytes T CD4 au cours du temps, à une strate très étroite, entre 100 et 350 cellules/mm³. De plus, l’observation d’effets délétères potentiels, à des taux plus élevés, invalidait l’utilisation de l’IL-2 en routine thérapeutique.
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Keita, Momory. "Étude des arrêts des premières lignes de traitements antirétroviraux à l'ère de la stratégie "Seek, Test, Treat, and Retain (STTR)"." Toulouse 3, 2014. http://thesesups.ups-tlse.fr/2391/.

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Abstract:
Le but de ce travail de thèse était d'évaluer l'incidence et les déterminants des modifications/interruptions des premières combinaisons antirétrovirales pour cause d'intolérances, échecs, et simplifications thérapeutique à l'ère de la stratégie "Seek, Test, Treat, and Retain,STTR", en utilisant une approche méthodologique appropriée. Dans neuf centres de la cohorte Dat'AIDS(r), une analyse des risques compétitifs (Cox et Fine-Gray) a été implémentée chez 4669 primo-traités entre septembre 2002-mars 2012. Nos résultats montrent qu'au 13ème mois de suivi, un patient sur deux interrompt, essentiellement lié à l'intolérance et à la simplification. L'échec, rare, est stable voire même diminue. A 1 an de suivi il y avait autant d'intolérance dans les années récentes 2010-2011(15,7%) que 2006-2007(19,4%) ou 2008-2009(18,8%) ; les femmes, les patients SIDA, et ceux âgés de 50 ans et plus présentaient un sur-risque. Les déterminants d'un arrêt pour échec étaient : une charge virale maximale &gt;5. 0 log10copies/ml et un Nadir CD4 &lt;200 cellules/mm3. Pour l'arrêt pour Simplification; à l'inverse des toxicomanes et patients SIDA, les femmes et primo-traités par non-nucléosidiques présentaient un sur-risque. Les arrêts pour intolérance restaient fréquents même dans les années récentes. Ce résultat est d'importance à l'ère de la STTR qui suppose un traitement bien toléré sur le long terme pour assurer un succès thérapeutique durable<br>The aim of this thesis was to evaluate the incidence and Risk factors of first-line antiretroviral Discontinuations/Interruptions due to intolerance, failure, and therapeutic simplification in the era of the "Seek, Test, Treat, and Retain, STTR" strategy, using an appropriate methodological approach. In nine centers of Dat'AIDS(r) cohort, competing risks analysis (Cox and Fine-Gray) have been implemented in 4669 first-treated patients between September 2002 to March 2012. Our results show that by the end of the 13th month of follow-up one patient in two interrupts, mainly due to intolerance and with an increasing simplification. The therapeutic failure, infrequent, is stable or even decreases. In 1 year of follow-up there was as much intolerance in recent years 2010-2011 (15. 7 %) than 2006-2007 (19. 4 %) or 2008-2009 (18. 8%) ; women, AIDS patients, and those aged 50 and older had an excess risk. Therapeutic failures determinants were: a maximum viral load &gt; 5. 0 log10copies/ml and Nadir CD4 &lt;200 cells/mm3. For Discontinuations/Interruptions due to simplification conversely to drug addicts and AIDS patients, women and first-treated patients with non- nucleoside had an excess risk. Discontinuations/Interruptions due to intolerance remained as frequent as in recent years. This result is important in the era of the STTR which requires a well-tolerated antiretroviral on long- term for sustainable therapeutic success
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Plazy, Melanie. "Barrières à l'initiation des traitements antirétroviraux : le cas d'une zone rurale de la région du KwaZulu Natal en Afrique du Sud." Thesis, Bordeaux, 2014. http://www.theses.fr/2014BORD0354/document.

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Abstract:
Les traitements antirétroviraux (TARV) sont proposés à large échelle en Afrique sub-Sahariennedepuis plus de dix ans, au départ destinés à contrôler la morbidité sévère des personnes à un stade avancé del’infection à VIH. Les recommandations pour initier les TARV ont ensuite évolué à mesure que les étudescliniques et épidémiologiques mettaient en évidence les bénéfices thérapeutiques et préventifs d’une initiationprécoce des TARV. Des essais randomisés sont actuellement en cours en Afrique australe pour vérifier lesbénéfices d’une approche universelle de dépistage et de traitement à des stades précoces de l’infection à VIH(approche « Test and Treat ») sur l’incidence du VIH en communauté. Cependant, la couverture antirétroviraleest encore loin d’être optimale au sud du Sahara, notamment en Afrique du Sud où 6,3 millions de personnesvivent avec le VIH. L’objectif de cette thèse est de comprendre quelles sont les barrières à l’initiation des TARVen nous intéressant à une zone rurale fortement touchée par le VIH au sein de la province sud-africaine duKwaZulu-Natal. Après avoir brièvement décrit le suivi des patients de l’entrée dans un large programme desoins VIH jusqu’à l’initiation des TARV, nous avons mesuré l’évolution des taux d’initiation des TARV suite àl’expansion des critères d’éligibilité dans ce programme. Nous avons ensuite identifié certaines barrières àl’initiation des TARV en croisant les données du programme de soins VIH à celles recueillies au sein d’unesurveillance démographique. Les résultats de cette thèse permettent de mieux appréhender les questionsrelatives à l’accès aux TARV qui pourraient se poser avec une approche « Test and Treat »<br>Antiretroviral treatments (ART) have been available in sub-Saharan Africa for more than ten years.Their use was initially targeted with the strict aim to control severe morbidity in individuals with an advancedHIV disease. International guidelines for initiating ART have subsequently evolved as clinical andepidemiological studies highlighted the therapeutic and preventive benefits of early ART initiation. Randomizedtrials are currently underway in several southern African countries to measure the benefits of the universal“Test and Treat” approach on HIV incidence in a community. However, ART coverage is still far from optimal insub-Saharan Africa, especially in South Africa where 6.3 millions of individuals are living with HIV. We thusaimed to better understand what are the barriers to ART initiation by focusing on a rural area heavily affectedby HIV in the province of KwaZulu-Natal, South Africa. We first briefly described the journey HIV-infectedindividuals embark on, from entry into a large HIV treatment and care programme to ART initiation. Then wemeasured the temporal evolutions of ART initiation rates according to the changes of clinical guidelines. Wefinally identified some barriers to ART initiation linking data from the HIV care programme with those from ademographic surveillance system. The results of this thesis will help to better understand the issues relative toaccess to ART that might arise with the universal “Test and Treat” approach, especially in South Africa
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Messou, Kouassi Eugène. "Traitement antirétroviral de l'adulte infecté par le virus de l'immunodéficience humaine en Côte d'Ivoire : modification précoce et prédiction de l'échec." Bordeaux 2, 2008. http://www.theses.fr/2008BOR21584.

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Abstract:
En Afrique sud-Saharienne, 2 millions d'adultes ont déjà été mis sous traitement antirétroviral. Le nombre de ceux ayant un besoin urgent de traitement est trois fois plus élevé, et le nombre de ceux qui auront à terme besoin d'un traitement dix fois supérieur. La recherche clinique doit accompagner ce défi historique, identifier les questions spécifiques à la pratique des traitements dans ce contexte et y apporter des solutions innovantes. En dix ans, les recherches au sein des initiatives pilotes, puis les grands programmes de soins, ont apporté beaucoup de connaissances sur la phase initiale des traitements en Afrique, couvrant la mise en route et la première année sous traitement. Dans cette phase : la sortie de programme est encore trop fréquente mais l'échec est rare pour les personnes qui restent dans les programmes ; le spectre de morbidité opportuniste est le même que celui décrit avant les ARV, parfois aggravé par l'IRIS ; les modifications de traitement sont fréquentes, essentiellement dues aux effets secondaires mais aussi à la grossesse et la tuberculose qui amènent à interrompre efavirenz ou nevirapine. A partir de la fin de la première année commence à se poser la question du diagnostic de l'échec virologique, dans un contexte où la charge virale n'est pas mesurable. L'évolution des lymphocytes CD4, de l'index de masse corporelle (IMC), ou d'autres indicateurs, n'ont pas une valeur prédictive suffisante pour se substituer à la charge virale à 12 mois. Même non prédictive, l'évolution de l'IMC et des CD4 est cependant très fortement associée au succès virologique initial, et la question de leur prédictivité à plus long terme reste posée<br>In sub-Saharan Africa, 2 milliion adults have already started antiretroviral treatment (ART). However, the number of patients needing urgent treatment or likely to need it in the future is estimated to be 3 times and 10 times higher, respectively. Clinical research must back up this historical challenge, identify the issues that ART in resource-limited settings specifically raises, and help innovate. Over the past 10 years, several pilot initiatives and then many large programs of access to care and treatment have brought about data on the early phase of ART in sub-Saharan Africa, ie the time just before ART initiation and the first year on ART. During this early phase : the rate of loss to follow-up is still too high, but the rate of treatment failure in patients who remain in care is low ; the spectrum of early morbidity on ART is similar to that off ART, though with IRIS being a specific additional issue to deal with during the first months of treatment ; and treatment regimen modification is mainly related to toxicity, though tuberculosis and pregnancy also frequently lead to nevirapine and efavirenz discontinuation. From the end of the first year of ART, virological failure emerges as a challenging issue in settings where plasma viral load cannot be measured. The CD4 count and the body mass index evolution at 6 months and 12 months are not predictive enough to become surrogates for virological outcomes. However, they are strongly associated with early viral load suppression, and further studies should assess whether they might become useful tools for helping decide when to switch to second-line regimen over a longer period of time
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Danel, Christine. "Interruptions thérapeutiques programmées du traitement antirétroviral chez l'adulte en phase chronique de l'infection par le VIH en Afrique sub-Saharienne : apport de l'essai Trivacan ANRS 1269." Bordeaux 2, 2009. http://www.theses.fr/2009BOR21612.

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Berki, Zohra. "Manifestations psychiques chez les patients infectés par le virus de l'immunodéficience humaine mis sous traitement antirétroviral : accompagnement psychologique dans le cadre d'une consultation d'observance pluridisciplinaire." Paris 7, 2003. http://www.theses.fr/2003PA070068.

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Abstract:
Depuis l'arrivée des multithérapies en 1996, l'infection par le Virus de l'Immunodéficience Humaine est considérée comme une maladie chronique. Les répercussions psychologiques sont fréquentes. Une préparation psychologique à la mise sous traitement, en amont de la décision thérapeutique, permet d'accompagner le patient dans une démarche active de traitement. Ce cheminement permet d'obtenir l'adhésion. Les antirétroviraux complexes et contraignants, requièrent une observance parfaite pour garantir une efficacité virologique. L'observance est une variable dynamique, jamais totalement acquise, fluctuante dans le temps et dépendante de facteurs internes et externes. Les consultations d'observance pluridisciplinaires permettent d'adapter les stratégies thérapeutiques au quotidien du patient et d'évaluer les facteurs influençant l'observance. Pour que l'observance s'inscrive dans la durée et que le contrôle de l'infection se maintienne au long cours, ces consultations doivent être répétées<br>Since the antiretroviral (ARV) therapies era in 1996, Human Immunodeficiency Virus (HIV) infection is considered as a chronic disease. Psychological reactions are frequent. A psychological preparation phase is necessary at the beginning of ARVs, even before treatment decisions are made, so as to lead the patient towards an active involvement. This approach enables patient's adhesion. Complex and constraining ARVs require a perfect observance to guarantee a virological success. Observance is a dynamic, never definitive, phenomenon with time variations and depending on internal and external parameters. Polydisciplinary observance consultations allow therapeutic strategies adaptation to the patient life rhythm, and observance parameters evaluation. To guarantee durable observance and infection control, consultations have to be regularly repeated
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Schvoerer, Evelyne. "Aspects virologiques de l'infection à VIHen pédiatrie : étude d'une cohorte d'enfants infectés et de la prise en charge par traitement antirétroviral." Bordeaux 2, 1995. http://www.theses.fr/1995BOR23099.

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Chéret, Antoine. "Etude de l’établissement des réservoirs VIH lors de la primo-infection et de l’impact des traitements antirétroviraux très précoces sur ces réservoirs." Thesis, Paris 5, 2014. http://www.theses.fr/2014PA05T013/document.

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Abstract:
La primo-infection est un moment critique de l’établissement du réservoir justifiant de l’initiation d’un traitement précoce. Nous avons initié un essai randomisé évaluant l’impact de deux ans d’un traitement antirétroviral intense (essai ANRS147 OPTIPRIM, trithérapie versus pentathérapie) sur le réservoir et avons initié des études physiopathologiques au cours de cet essai. Nous montrons ainsi la faible diversité génétique des virus en primo-infection dans les compartiments sanguins et rectaux. Le réservoir s’établit dès le premier mois de l’infection par diffusion d’un cluster viral homogène au sein des lymphocytaires T CD4 naïfs (TN) et mémoires centrales (TCM), transitionnelles (TTM), effectrices (TEM) quiescents. Il en résulte une perturbation de l’homéostasie lymphocytaire associée à une faible contribution au réservoir des cellules peu différenciées à longue demi-vie, TN et TCM. Par ailleurs nous montrons que la majorité des patients au moment de leur primo-infection n’ont pas la capacité de développer des réponses T CD8 à même de supprimer la réplication virale comme chez les patients HIV Controllers. Après deux ans de traitement, nous observons que la diversité virale n’a pas évolué, par contre la taille du réservoir est fortement réduite. Les anomalies de l’homéostasie lymphocytaire T CD4 persistent, par contre le traitement très précoce a permis de protéger les TN et TCM. Il n’y a pas de bénéfice additionnel d’une pentathérapie mais nous avons validé le concept qu’un traitement précoce permet d’induire un contrôle virologique au long cours après arrêt de traitement. Nos résultats indiquent qu’un traitement plus long que deux ans permettrait de renforcer la diminution du réservoir. Ces résultats seront à prendre en compte pour l’élaboration de futurs essais en primo-infection visant à réduire le réservoir pour une rémission au long cours<br>HIV primary infection is a critical period in the establishment of the reservoirs that justifies the initiation of an early treatment. We started a randomised trial to assess the impact of a two-year intense HAART (ANRS147 OPTIPRIM trial: five-drug therapy versus. three-drug therapy) on the blood reservoir; within this this trial, we included some pathophysiological studies. Thus, we show that during the primary infection, viruses have a low genetic diversity in blood and rectal compartments. The reservoir establishes itself as early as the first month of the infection by spreading a homogeneous viral cluster in CD4 T cells subsets, naive T cells (TN), central memories (TCM), transitional memories (TTM), effector memories (TEM), and resting T cells. This results in a disruption of the lymphocyte homeostasis, linked to the low contribution to the reservoir of TN and TCM, which are little differentiated cells with long half-lives. Moreover, we show that, at the time of the primary infection, the majority of patients do not have the ability to develop CD8 T cells responses that could suppress the viral replication, as HIV Controllers patients do. After two years of treatment, we observe that there is no evolution of the viral diversity, but the size of the reservoir is significantly reduced. The abnormalities of the CD4 T cells lymphocyte homeostasis remain, but the very early treatment was able to protect the TN and TCM. The five-drug therapy does not have any additional benefit, but we confirm the idea that early treatment can induce long-term virological control after the discontinuation of the treatment. Our results show that a treatment lasting more than two years would be able to reinforce the reduction of the reservoir. These results should be taken into account in the development of future trials aiming to reduce the reservoir in patients treated at the time of primary infection for a sustainable remission
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Chéret, Antoine. "Etude de l'établissement des réservoirs VIH lors de la primo-infection et de l'impact des traitements antirétroviraux très précoces sur ces réservoirs." Phd thesis, Université René Descartes - Paris V, 2014. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01059807.

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Abstract:
La primo-infection est un moment critique de l'établissement du réservoir justifiant de l'initiation d'un traitement précoce. Nous avons initié un essai randomisé évaluant l'impact de deux ans d'un traitement antirétroviral intense (essai ANRS147 OPTIPRIM, trithérapie versus pentathérapie) sur le réservoir et avons initié des études physiopathologiques au cours de cet essai. Nous montrons ainsi la faible diversité génétique des virus en primo-infection dans les compartiments sanguins et rectaux. Le réservoir s'établit dès le premier mois de l'infection par diffusion d'un cluster viral homogène au sein des lymphocytaires T CD4 naïfs (TN) et mémoires centrales (TCM), transitionnelles (TTM), effectrices (TEM) quiescents. Il en résulte une perturbation de l'homéostasie lymphocytaire associée à une faible contribution au réservoir des cellules peu différenciées à longue demi-vie, TN et TCM. Par ailleurs nous montrons que la majorité des patients au moment de leur primo-infection n'ont pas la capacité de développer des réponses T CD8 à même de supprimer la réplication virale comme chez les patients HIV Controllers. Après deux ans de traitement, nous observons que la diversité virale n'a pas évolué, par contre la taille du réservoir est fortement réduite. Les anomalies de l'homéostasie lymphocytaire T CD4 persistent, par contre le traitement très précoce a permis de protéger les TN et TCM. Il n'y a pas de bénéfice additionnel d'une pentathérapie mais nous avons validé le concept qu'un traitement précoce permet d'induire un contrôle virologique au long cours après arrêt de traitement. Nos résultats indiquent qu'un traitement plus long que deux ans permettrait de renforcer la diminution du réservoir. Ces résultats seront à prendre en compte pour l'élaboration de futurs essais en primo-infection visant à réduire le réservoir pour une rémission au long cours.
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Loiseau, Claire. "Régulation du trafic des lymphocytes T CD4+ vers la muqueuse intestinale au cours de la reconstitution immunitaire sous traitement antirétroviral." Thesis, Toulouse 3, 2015. http://www.theses.fr/2015TOU30277.

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Abstract:
Lors de l'infection par le VIH-1, l'intégrité de la barrière immunitaire muqueuse est altérée du fait d'une profonde déplétion des lymphocytes T CD4+ intestinaux, notamment des lymphocytes Th17, une sous population de lymphocytes exerçant un rôle majeur dans la lutte contre les bactéries et certains champignons. La translocation de produits microbiens de la lumière intestinale dans la circulation sanguine systémique, liée à la perte des lymphocytes Th17, est une source d'inflammation généralisée délétère. Malgré la mise en place d'un traitement antirétroviral, chez la plupart des patients, la reconstitution des lymphocytes T CD4+ de la lamina propria est différée et incomplète par rapport à celle du sang périphérique. Les travaux exposés dans ce manuscrit suggèrent que chez les patients VIH-1+ traités, une diminution de la production de la chimiokine CCL20 altère l'axe de chimiotactisme CCR6-CCL20, particulièrement important pour les lymphocytes Th17, affaiblissant ainsi l'adressage de ces cellules à la muqueuse intestinale. Les résultats obtenus ne sont pas en faveur d'un rôle direct du virus dans la diminution observée de CCL20. L'infection par différentes souches virales d'un système d'histocultures de tissu intestinal développé au laboratoire induit, au contraire, une augmentation de la production de la chimiokine CCL20. La stimulation de cultures de cellules épithéliales intestinales primaires, spécialement mises au point lors de ce projet, par différentes protéines virales ne montrent pas non plus d'effet négatif sur la production de la chimiokine CCL20. La stimulation des cellules épithéliales intestinales primaires par différents ligands des récepteurs de l'immunité innée aux pathogènes (PRR) a également permis d'écarter la potentielle responsabilité de la translocation résiduelle de produits microbiens observée chez les patients VIH-1+ dans la diminution de la production de CCL20. L'analyse de la distribution des différentes populations lymphocytaires dans les compartiments sanguin et intestinal des patients VIH-1+ traités a mis en évidence une augmentation d'une population de lymphocytes T régulateurs dans l'intestin grêle, qui n'expriment pas le récepteur CCR6 (Treg CCR6-). L'étude présentée souligne la persistance d'un déséquilibre du ratio lymphocytes Th17/Treg CCR6- malgré un traitement antirétroviral. La perturbation de l'environnement cytokinique, conséquence de la modification du ratio lymphocytes Th17/Treg CCR6- semble impliquée dans la diminution de la chimiokine CCL20 observée chez les patients VIH-1+ traités. La stimulation des cellules épithéliales intestinales primaires par l'IL-17A, synthétisée par les lymphocytes Th17, augmente la production de CCL20, alors que la stimulation par l'IL-10 et le TGF-ß1, produites par les lymphocytes Treg, diminue cette production. La co-culture de cellules épithéliales primaires avec différents ratio de lymphocytes T triés et stimulés, reproduisant ex vivo l'interaction entre l'épithélium intestinal et la lamina propria sous jacente, confirme l'influence du ratio lymphocytes Th17/Treg CCR6- sur la production de CCL20 par les cellules épithéliales intestinales. Ces travaux démontrent que l'axe de chimiotactisme CCR6-CCL20 est altéré chez les patients VIH-1+ malgré le traitement antirétroviral prolongé et que la persistance d'un déséquilibre du ratio lymphocytes Th17/Treg CCR6- dans la lamina proria pourrait contribuer à la diminution de la production de CCL20 par les entérocytes, soulignant l'existence d'un cercle vicieux entre la diminution de l'expression de CCL20 et le défaut d'adressage des lymphocytes Th17 à la muqueuse intestinale<br>During HIV-1 infection, the integrity of the intestinal immune barrier is disrupted due to a deep depletion of CD4+ T cells in the gut, especially Th17 cells, a T cell subset exerting a major role in antimicrobial immunity. The translocation of microbial products from the gut lumen into the bloodstream, associated with Th17 cells loss, has been linked to systemic inflammation. Despite effective cART, CD4+ T cells restoration in the lamina propria is postponed and incomplete compared with peripheral blood of most individuals. The works exposed in this manuscript suggest that treated HIV-1-infected individuals display a reduced CCL20 production altering the CCR6-CCL20 chemotactic axis, which drives Th17 cells trafficking to the gut. Our results do not support a direct role of the virus in the decreased production of the CCL20 chemokine. The infection of small bowel explants by various viral strains rather leads to an increase of CCL20 production. The stimulation of primary intestinal epithelial cells cultured ex vivo by a technique specially worked out during this project by various viral proteins do not show any negative effects on the production of CCL20. Stimulation of primary intestinal epithelial cells by several ligands of innate microbial sensors (PRR) also allows to rule out a potential responsibility of the residual microbial translocation observed in treated HIV-1-infected individuals in the decreased production of the CCL20 chemokine. The detailed analysis of various lymphocyte populations distribution in the blood and intestinal compartments of treated HIV-1-infected individuals highlights an increase of a regulatory T cell subset in the small intestine, which do not show the CCR6 chemokine receptor (CCR6- Treg). Despite antiretroviral therapy, the presented study underlines the persistence of an imbalanced Th17/CCR6- Treg ratio. The cytokinic microenvironment disruption, as a consequence of the modification of the Th17/CCR6- Treg ratio seems involved in the decrease of the CCL20 chemokine observed in treated HIV-1-infected individuals. Stimulation of primary intestinal epithelial cells with IL-17A produced by Th17 cells increases CCL20 production whereas Treg cytokines both IL-10 and TGF-ß1 decrease it. Ex vivo co-culture of primary small intestine epithelial cells with various proportions of T lymphocytes sorted by flow cytometry, activated and placed into the bottom chamber of the transwell to mimic lamina propria-epithelium interactions, confirms the influence of the Th17/CCR6- Treg ratio on the production of CCL20 by the intestinal epithelial cells. All together, our data demonstrate that the CCL20-CCR6 axis driving Th17 cells gut homing is altered in HIV-1-infected individuals despite antiretroviral therapy, and the persistence of an imbalanced Th17/CCR6- Treg ratio into the lamina propria could contribute to the decrease of the CCL20 chemokine production by enterocytes, highlighting the existence of a vicious circle between the decrease of the CCL20 expression and the defective gut homing of CD4+ T cells, notably Th17 cells
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Ledru, Éric. "Apoptose et homéostasie des lymphocytes T producteurs de cytokines : altérations au cours de l'infection chronique par le VIH et de son traitement." Paris 6, 2002. http://www.theses.fr/2002PA066219.

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Sellier, Pierre-Olivier. "Impact de l'instauration de traitement précoce ou défféré par antirétroviraux sur l'établissement des réservoirs viraux chez le macaque cynomulgus lors de la primo-infection expérimentale par SIVmac." Paris 11, 2010. http://www.theses.fr/2010PA11T014.

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Keita, Abdelaye. "Prise en charge de l’infection par HIV-1 dans les pays en développement : aspects diagnostiques et évaluation immuno-virologique de l’efficacité thérapeutique dans le sang et les compartiments muqueux." Thesis, Lyon, 2018. http://www.theses.fr/2018LYSES061/document.

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Abstract:
A l’ère de l’objectif cible « 90-90-90 » de l’ONUSIDA de réduction de la pandémie liée à HIV, il est important d’évaluer régulièrement la cascade de prise en charge des personnes vivant avec le virus HIV afin d’en vérifier l’avancement et d’identifier d’éventuels obstacles à sa réalisation. Pour cela nous avons étudié tout d’abord efficacité du traitement antirétroviral (TAR) dans le sang de personnes nouvellement dépistées séropositives à Bamako (Mali). Dans un deuxième travail nous avons évalué la faisabilité des tests de charge virale et de résistance génotypique aux antirétroviraux à partir de sang total séché sur un support de type buvard (DBS). La troisième partie de nos travaux était consacrée à des aspects plus physiopathologiques avec l’évaluation du traitement sur les réservoirs salivaires et génitaux (patients de Bamako) et sur le microbiote vaginal, ainsi que l’étude du profil de résistance des souches archivées dans l’ADN cellulaire de biopsies rectales. Nous avons tout d’abord observé un taux important de perdus de vue à un an dans la cohorte de Bamako (environ 45%). Nous avons également constaté un taux élevé de résistance primaire aux ARV à Bamako et au Tchad (&gt;15%). De manière rassurante, le succès virologique au bout de 1 an chez les personnes traitées était d’environ 90% ce qui correspond à l’objectif de l’ONUSIDA (3ème 90) et un faible niveau de mutations acquises a été observé chez ces personnes adhérentes au traitement. Nous avons démontré l’efficacité du TAR sur le compartiment salivaire et constaté une compartimentation du virus au niveau cervico-vaginal chez certaines femmes traitées (27%) présentant une excrétion virale au niveau vaginal avec une charge virale plasmatique indétectable et/ou des séquences génétiques différentes sur le gène pol entre le virus isolé dans la muqueuse et celui provenant du sang. De plus, une dysbiose était observée avant la mise sous traitement, avec normalisation de la flore sous TAR efficace. En ce qui concerne le travail sur les biopsies rectales, des profils similaires ont été observés entre la souche plasmatique majoritaire au moment de la mise sous TAR et celle archivée dans le rectum 1 à 5 ans après traitement. En conclusion, nos travaux apportent des informations nouvelles sur le déroulement des différentes étapes de la prise en charge de l’infection par HIV dans les pays en développement : tout d’abord une faible adhésion au traitement ce qui peut constituer un obstacle majeur à la réalisation du plan 90/90/90 ; une forte prévalence de la résistance primaire qui plaident en faveur de l’accessibilité aux différentes classes d’antirétroviraux et de leur utilisation rationnelle, de l’utilisation généralisée en routine des tests de charge virale et du développement d’un réseau de surveillance de la résistance aux ARV dans les pays à ressources limitées ; des données d’efficacité de traitement sur les réservoirs muqueux mettant en évidence l’existence d’une dysbiose et d’une compartimentation du virus au niveau génital ce qui pose le problème du risque résiduel de transmission chez certaines personnes, même sous ARV<br>Regularly assess to UNAIDS cascade 90-90-90 is important to check the progress and identify any obstacles to its implementation. For this we first studied efficacy of antiretroviral treatment (ART) in the blood of newly diagnosed HIV-positive in Bamako (Mali).In a second work we evaluated the feasibility of viral load and genotypic resistance tests from dried blood spot (DBS). The third part of our work is dedicated to pathophysiological aspects with evaluation of treatment on salivary and genital reservoirs (Bamako patients) and on the vaginal microbiota, as well as the study of the resistance profile of the strains archived in cellular DNA of rectal biopsies. We observed a high rate of lost to follow-up at one year in the Bamako cohort (45%). We also found a high rate of ART primary resistance in Bamako and Chad (&gt; 15%). Reassuringly, the virological success after 1 year of treated follow was about 90% in these adherents. We also demonstrated the efficacy of ART in the salivary compartment and found a compartmentalization of the virus at the cervico-vaginal level in some women under ART. In addition, a dysbiosis was observed before ART, and a normal flora under effective ART. Similar profiles were observed on the main strain isolated in blood at the time of diagnosis and on the archived strain in the rectum after 1 to 5 years of ART.In conclusion, our work provides new information on the progress of the treatment stages of HIV infection in developing countries: low adherence to treatment which can constitute a major obstacle to achieve the plan 90/90/90; a high prevalence of primary resistance advocating accessibility and rational use of different classes of antiretrovirals drugs, widespread routine use of viral load tests and the development of ARVs resistance surveillance network in resource-limited countries; treatment efficacy data on mucosal reservoirs revealing the existence of genital dysbiosis and viral compartmentalization, which raises the problem of the residual risk of transmission in some people, even under ARVs
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Boullé, Charlotte. "Prise en charge des personnes vivant avec le virus de l'immunodéficience humaine en zone décentralisée au Cameroun." Thesis, Montpellier 1, 2014. http://www.theses.fr/2014MON1T027/document.

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Abstract:
L'infection par le VIH représente toujours un problème de santé publique majeur, en particulier en Afrique sub-saharienne. Le passage à l'échelle des traitements antirétroviraux est un enjeu majeur, et implique une véritable cascade de soins, c'est à dire un continuum entre l'infection, son dépistage, sa prise en charge, son suivi clinique et biologique au long cours et l'obtention d'une charge virale indétectable – marqueur du contrôle de l'infection –. Seule la décentralisation des programmes de prise en charge permet d'élargir l'accès à ce continuum de soins. Dans cette thèse, nous explorerons certains des écueils rencontrés dans le cadre de la décentralisation de l'accès aux antirétroviraux, en nous appuyant sur des études menées de 2006 à 2013 dans la région du Centre du Cameroun. Dans un premier article, l'impact de la délégation des tâches des médecins vers les infirmiers est évalué au travers de la cohorte de patients suivis dans les 9 hôpitaux de District ruraux de l'essai clinique Stratall. Notre analyse montre que cette solution pour pallier le déficit de médecins préserve les résultats cliniques et biologiques des patients sur les deux premières années de traitement. Dans un deuxième article, la pertinence de différents critères définissant l'échec thérapeutique est évaluée pour prédire l'apparition de résistance du VIH aux antirétroviraux. Nonobstant les difficultés de déploiement des outils du suivi biologique, nos résultats soulignent l'importance de l'évaluation de la charge virale pour prédire l'apparition de cette résistance, et en particulier d'une deuxième mesure rapide après la première notion de détectabilité pour effectuer un changement pour une seconde ligne de traitement dans les meilleurs délais. Le troisième volet de la thèse s'intéresse aux difficultés liées aux individus, en particulier liées au sexe. Nos résultats montrent que les hommes sont plus vulnérables à l'échec thérapeutique que les femmes malgré une observance similaire. Enfin le quatrième volet fait le bilan d'une prise en charge de routine, à l'hôpital de District de Mfou au Cameroun. Nos résultats s'ajoutent à ceux déjà publiés pour permettre de formuler des recommandations de santé publique sur la délégation des tâches et la définition de l'échec. Ils soulèvent également des perspectives de recherche en mettant à mal le paradigme de l'observance pour expliquer une différence d'efficacité thérapeutique entre hommes et femmes en zone décentralisée<br>HIV infection remains a major public health concern, especially in sub-Saharan Africa. Scaling up antiretroviral treatment is a major challenge, and requires a genuine cascade of care, i.e. a continuum between infection, diagnosis, care, clinical and laboratory follow-up and achievement of an undetectable viral load – the proxy for infection control -. Decentralization of programs is a prerequisite to widen access to this continuum of care. In this thesis, we will explore some of the pitfalls encountered in the context of decentralization of antiretroviral treatment, through the analysis of data retrieved from 2006 to 2013 in studies performed in the Center Region of Cameroon. In a first article, the impact of task shifting from doctors to nurses is assessed using data from the cohort of patients followed in the nine rural district hospitals of the Stratall trial. Our analysis shows that this solution to address the shortage of physicians preserves the clinical and biological outcomes of patients in the first two years of antiretroviral treatment. In a second article, the accuracy of several criteria for identifying treatment failure is assessed for predicting the onset of HIV drug resistance. Notwithstanding the difficulties of deploying biological monitoring tools, our results highlight the importance of evaluating viral load to predict the emergence of resistance, and particularly rapid re-testing after the first notion of detectability to switch patients to second line in a timely manner. The third part of the thesis handles individual issues, and more specifically the gender issue. Our results show that men and women followed in decentralized areas reach similar levels of adherence, but that men's vulnerability under treatment - especially through higher failure rate- is independent of adherence. Finally, the fourth part focuses on routine care provided in the District Hospital of Mfou, Cameroon. Our results add to the growing body of evidence to enable the formulation of public health recommendations on task shifting and definition of treatment failure. They also raise research perspectives as they impair the paradigm of adherence to explain a difference in treatment efficiency between men and women
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Dahourou, Desire lucien. "Devenir à moyen des enfants infectés par le VIH traités avant l'âge de deux ans et ses déterminants en Afrique de l'Ouest : faisabilité, tolérance, observance, efficacité opérationnelle, simplification." Thesis, Bordeaux, 2017. http://www.theses.fr/2017BORD0863/document.

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Abstract:
Depuis 2010, l’OMS recommande de traiter tous les enfants infectés par le VIH avant deux ans, et pour ceux ≤ trois ans avec traitement antirétroviral précoce (TAP) à base de lopinavir/ritonanir (LPV/r). En Afrique de l’Ouest (AO), peu de données existent sur l’accès à un TAP et sur la réponse à ce traitement. L’objectif de ce travail était de documenter le devenir à moyen terme (25 mois) et ses facteurs associés des enfants recevant un TAP avant l’âge de deux ans dans le contexte du projet MONOD ANRS 12206 en AO. Mon travail a consisté à évaluer la faisabilité du TAP basé sur le LPV/r, d’évaluer sa réponse clinique, immunologique, virologique et sa tolérance, d’évaluer la possibilité d’une simplification en remplaçant le LPV/r par de l’Efavirenz (EFV) chez des enfants en succès virologique, et de décrire le profil de résistance aux antirétroviraux. Nos résultats montrent que le TAP à base de LPV/r chez les enfants est faisable en AO, mais l’accès au traitement reste encore trop tardif avec une mortalité pré et post initiation du TAP élevée. Malgré cet accès tardif, le traitement est bien toléré et est efficace avec un taux de succès virologique après 12 mois de 78 %, et de 74 % à 25 mois. Chez les enfants en succès virologique à M12, le LPV/r peut être remplacé par EFV à condition de disposer d’une charge virale en routine et demaintenir une bonne observance. Cependant, chez les enfants en échec virologique, la fréquence des mutations de résistances aux inhibiteurs nucléosidiques et non nucléosiques de la transcriptase inverse était préoccupante. Il demeure urgent de développer des interventions innovantes pour accroitre l’accès au diagnostic, au TAP, et faciliter l’observance<br>The WHO 2010 guidelines recommended to treat all HIV-infected children &lt; 2 years of age, and for those &lt; three years, a lopinavir/ritonavir (LPV/r) based antiretroviraltherapy (ART) is recommended. But, less is known about its field implementation and effectiveness in West Africa (WA) settings. Our objective was to document the midterm (25 months) outcomes of the early ART (EART) initiation in West-African HIVinfected infants before the age of two years and its correlates. We assessed thefeasibility of EART; to assess its clinical, immunological, virological outcomes and its tolerance; to assess its simplification by switching to a protease inhibitor-sparingtherapy based on efavirenz (EFV) in virologically suppressed infants; and to describe the HIV drug resistance profile in those with virological failure. Our findings show thatin WA settings, EART is feasible, but access to early infant HIV diagnosis and EART remains too late with a high rate of competing mortality before and after ART initiation.Despite this delay, LPV/r-based EART is well tolerate and effective in mid-term with viral suppression reaching 78% 12-month and 74% at-24-months. In virologically suppressed children, LPV/r-based ART could be simplify with EFV-based ART, but this simplification strategy needs implementation in adherent infants with a closely viralload monitoring. In children with virological failure, resistance analyses highlighted a high frequency of nucleoside and non-nucleoside reverse transcriptase inhibitorsresistance mutations. It is urgent to develop innovative interventions to improve early HIV-infected infant diagnosis and EART and to strengthen lifelong treatment adherence in WA
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Pean, Polidy. "Le rôle de l’immunité à médiation cellulaire dans le syndrome inflammatoire de reconstitution immunitaire chez les patients co-infectés VIH/TB sous traitement antituberculeux et antirétroviraux au Cambodge." Thesis, Montpellier 1, 2011. http://www.theses.fr/2011MON13514/document.

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Abstract:
Syndrome inflammatoire lié à la reconstitution immunitaire chez le patient coinfecté par le VIH et la tuberculose est une complication du traitement par des antirétroviraux, appelé TB-IRIS. Ce syndrome est souvent rencontré dans les pays en voie de développement. Son diagnostic se pose essentiellement sur la présentation clinique et nécessiter de se différentier des autres pathologies. Son évolution est souvent favorable ou sous corticoïde mais certaine forme est sévère et/ou mortelle. L'étude de leur mécanisme permettra d'identifier de marqueur prédictif, applicable à leur diagnostic précoce et à l'amélioration de leur prise en charge. Alors, nous avons proposés d'étudier le rôle de cellule NK et le rôle de lymphocyte T dans l'essai clinique de CAMELIA au Cambodge. Le résultat a montré l'élévation de la capacité de dégranulation de cellule NK est associé à la survenu de TB-IRIS et il peut être un marqueur prédictif. De plus, l'hyperactivation de cellule T effectrice et la diminution de cellule T régulatrice sont aussi observées. Le rôle de cellule T régulatrice n'est pas encore préciser. Le mécanisme régulateur de ce phénomène doit être ultérieurement exploré<br>Inflammatory syndrome associated with immune reconstitution in patients coinfected with HIV and TB is one complication of antiretroviral treatment, called TB-IRIS. This syndrome more often encountered in developing countries. Diagnosis of this syndrome is mainly based of clinical presentation and needs to differentiate from other diseases. Their evolution is usually favorable or under corticosteroids, but some cases are severe and / or fatal. The study of their mechanism could lead to identify predictive markers, applicable to their early diagnosis and improved their management. Thus, we proposed to study the role of NK cell and T cell in the CAMELIA clinical trials which have conducted in Cambodia. The result showed that higher increase of NK cell degranulation capacity was associated with the occurrence of TB-IRIS and it could be a predictive marker. Furthermore, the hyperactivation of effector T cell and decrease of regulatory T cell were also observed. The implication of the regulatory T cell in this syndrome was not clear yet. The regulatory mechanism of this phenomenon should be further explored
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Wittkop, Linda. "Analyse statistique de l’impact des mutations génotypiques du VIH-1 sur la réponse virologique au traitement antirétroviral." Thesis, Bordeaux 2, 2010. http://www.theses.fr/2010BOR21748/document.

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Abstract:
Les mutations de résistance génotypiques constituent un problème majeur pour l’optimisation du traitement antirétroviral chez les patients infectés par le VIH-1 naïfs au traitement ou prétraités. Cependant, l’analyse de l’impact des mutations sur la réponse au traitement est compliquée par i) le nombre élevé de mutations, ii) la colinéarité possible entre ces mutations, iii) le faible nombre de patients inclus dans les études et iv) la définition du critère de jugement. Les objectifs de cette thèse sont 1) de donner une vue d’ensemble et de discuter, en collaboration avec le réseau européen NEAT (European AIDS treatment network), les critères de jugement utilisés dans les essais cliniques récents et ceux utilisés lors de l’analyse des mutations de résistance, 2) d’évaluer l’impact des mutations génotypiques sur la réponse au traitement chez les patients naïfs dans le cadre d’une grande collaboration Européenne (EuroCoord-CHAIN) et 3) de comparer des méthodes adaptées pour les données à haute-dimension dans le but de construire un score génotypique pour la prédiction de la réponse virologique chez les patients prétraités. Les critères de jugement composites sont les plus utilisés dans les essais cliniques récents mais un critère purement virologique devrait être utilisé pour l’analyse de l’impact des mutations génotypiques. Les mutations de résistance transmises impactent sur la réponse à la première ligne de traitement si le traitement antirétroviral n’est pas adapté au génotype du virus du patient. L’analyse en composantes principales et l’analyse partial least square avaient une bonne capacité à prédire la réponse virologique mais n'étaient guère meilleures que le score génotypique. Nous allons continuer à travailler sur la comparaison de ces méthodes utilisant des critères de jugement différents dans le cadre de notre collaboration avec le Forum for collaborative HIV research<br>Genotypic resistance mutations are a major concern for antiretroviral treatment optimisation in HIV-1 infected treatment naïve and treatment experienced patients. However, the analysis of the impact of genotypic mutations on treatment outcome is hampered by methodological issues such as the i) high number of possible mutations, ii) the potential collinearity between mutations, iii) the low number of patients included in those studies and iv) the definition of a virological endpoint. The objective of this thesis are 1) to give an overview and to discuss endpoints used in recent clinical trials in collaboration with European AIDS treatment network (NEAT) and those used in the context of drug resistance analysis, 2) to investigate the impact of genotypic resistance mutations on treatment outcome in treatment naïve patients in a huge European collaboration EuroCoord-CHAIN and 3) to compare methods adapted for high-dimensional data in order to construct a genotypic score to predict treatment outcome in treatment experienced patients. We saw that most of the endpoints used in recent clinical trials are composite endpoints but pure virological outcomes should be used for the evaluation of drug resistance mutations. Transmitted drug resistance mutations impact on virological outcome of initial antiretroviral therapy if the treatment of the patient is not adapted to the viral genotype the patient is harbouring. Principal component analysis and partial least square showed a good performance but had only a slightly better predictive capacity for a virologal outcome compared to the genotypic score. We continue working on the comparison of these and other methods using different endpoints in the context of a collaboration with the Forum for collaborative HIV research
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Tchatchueng, Mbougua Jules Brice. "Problématiques statistiques rencontrées dans l’étude du traitement antirétroviral des adultes infectés par le VIH en Afrique subsaharienne." Thesis, Montpellier 1, 2012. http://www.theses.fr/2012MON1T006/document.

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Abstract:
Partant de problématiques statistiques rencontrées dans l'étude du traitement antirétroviral des adultes infectés par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) en Afrique subsaharienne, cette thèse cherche, d'une part, à favoriser la vulgarisation d'outils méthodologiques relativement récents auprès d'un public d'utilisateurs moins avertis et, d'autre part, à participer au développement de nouveaux outils. Le premier chapitre présente différentes méthodes de modélisation des données longitudinales dont des méthodes d'analyse de l'évolution d'un critère au cours du temps (les modèles linéaires mixtes généralisés et les modèles d'équations d'estimation généralisées) ou de la survenue d'un évènement au cours du temps (le modèle semi-paramétrique de Cox et ses extensions à la prise en compte des covariables dépendantes du temps et de la censure informative). Le deuxième chapitre s'intéresse aux tests de non-infériorité et propose deux développements de la procédure classique de ces tests pour les cas où la marge de non-infériorité est relative. Enfin, le troisième chapitre aborde la question des données manquantes et propose une extension de la méthode d'imputation multiple par les distributions conditionnelles univariées qui consiste à prendre en compte des effets non-linéaires des covariables dans les modèles d'imputation par des fonctions B-splines. Ces méthodes sont illustrées par des études sur le VIH au Cameroun et au Sénégal<br>On the basis of statistical challenges encountered in study of antiretroviral treatment of adults infected with human immunodeficiency virus (HIV) in sub-Saharan Africa, this thesis aims to promote the dissemination of relatively recent methodological tools of less aware audience of users on one hand and to participate to development of new tools on the other hand. The first chapter presents various methods for modeling longitudinal data of which analysis methods for changing of a criterion over time (the generalized linear mixed models and models of generalized estimating equations) or the occurrence of an event over time (the semi-parametric Cox model and its extensions to take into account time-dependent covariates and informative censoring). The second chapter focuses on non-inferiority test and provides two developments of the classical procedure of these tests in cases where the non-inferiority margin is relative. The third chapter addresses the question of missing data and proposes an extension of the multiple imputation method based on fully conditional specification, to take into account nonlinear effects of covariates in the imputation models using B-splines functions. These methods are illustrated by studies on HIV in Cameroon and Senegal
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Coulibaly, Malik. "Prise en charge précoce de l’infection par le VIH du nourrisson de moins de deux ans en Afrique de l’Ouest : accessibilité, acceptabilité, observance et efficacité du traitement antirétroviral de première ligne basé sur le lopinavir et ses déterminants dans la cohorte initiale MONOD ANRS 12206." Thesis, Bordeaux, 2015. http://www.theses.fr/2015BORD0318/document.

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Abstract:
Nous avons évalué l’accessibilité, l’acceptabilité et l’efficacité à 12 mois du traitement antirétroviral précoce (TAP) initié avant 2 ans chez l’enfant infecté par le VIH en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso. Nous avons mené deux enquêtes de base, puis analysé le recrutement et la réponse dans la cohorte thérapeutique recrutée en amont de l’essai MONOD ANRS 12206. En dépit d’une couverture prénatale du dépistage VIH élevée de 88%, seulement 29% [IC à 95% : 27-32] des enfants exposés avaient eu accès au diagnostic virologique précoce en 2011 à Ouagadougou. En termes de connaissances, 97% des parents/tuteurs d’enfants connaissaient la principale voie de transmission du VIH chez les nourrissons. Tous les parents pensaient que le TAP de l’enfant était nécessaire, sans savoir en quoi il consistait. Parmi les 217 enfants référés pour inclusion, 161 (74%) ont initié un TAP à un âge médian de 13,5 mois ; 70% avaient atteint le stade 3/4 de l'OMS, et 57% un déficit immunitaire sévère. Les raisons de non-inclusion étaient : peur ou refus du père (48%), mortalité (24%), faux-positifs (16%), autres (12%). Avoir déjà partagé le statut VIH de l'enfant ou de la mère avec le père et avoir un âge ≥12 mois étaient les deux facteurs associés à l’initiation du TAP. Parmi les 156 enfants ayant reçu un TAP à base de LPV/r, 11 enfants sont décédés (7%), 5 perdus de vue (3%), 140 ont été suivis à 12 mois (90%), avec 70% de succès virologique (charge virale&lt;500 cp/mL). En 2011-2013, les défis pour améliorer l’accès au TAP chez les enfants infectés par le VIH en Afrique de l'Ouest demeurent. L’accès tardif est associé à une forte mortalité précoce. Néanmoins, le taux de succès au TAP est élevé<br>We assessed the accessibility, acceptability and efficacy at 12 months of early antiretroviraltherapy (EAT) initiated before two years of age in children HIV-infected in Côte d'Ivoire andBurkina Faso.We conducted two baseline surveys and analyzed the enrolment and therapeutic response inthe cohort recruited ahead of the MONOD ANRS 12206 trial.Despite a high prenatal HIV screening coverage of 88%, only 29% [95% CI: 27-32] exposedchildren had access to early HIV diagnosis in 2011 in Ouagadougou.In terms of knowledge, 97% of parents/caregivers of children were aware of the main route ofHIV transmission in infants. All the parents thought the child EAT was necessary, withoutreally know in what it consists.Among the 217 children referred for inclusion, 161 (74%) have initiated EAT with a medianage of 13.5 months; 70% had reached the 3/4 WHO stage, and 57% had a severe immunedeficiency. The reasons for non-inclusion were: fear or the father's refusal (48%), mortality(24%), false positives (16%), others (12%). Having already shared the child or the motherHIV status with the father and having an age ≥ 12 months were the factors associated with theinitiation of EAT.Among the 156 children who received an EAT-based lopinavir/ritonavir, 11 children died(7%), 5 were lost to follow-up (3%), 140 were followed for 12 months (90%), with 70%virological success (viral load &lt;500 cp / mL).In 2011-2013, the challenges for improving access to EAT in HIV-infected children in WestAfrica remain. Late access is associated with a high early mortality. Nevertheless, the successrate of EAT is high
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Makinson, Alain. "Prévention, diagnostic précoce et traitement du cancer broncho-pulmonaire chez les personnes vivant avec le VIH : apport de la tomodensitométrie thoracique sans injection de produit de contraste." Thesis, Montpellier, 2015. http://www.theses.fr/2015MONTT021/document.

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Abstract:
Cette thèse présente nos travaux sur la prévention, le dépistage, le diagnostic précoce, et traitement du cancer broncho-pulmonaire (CBP) chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH). La finalité de cette synthèse est d’améliorer la prise en charge des PVVIH atteint de ce cancer, mais aussi de développer des axes de recherche après une évaluation rigoureuse de la bibliographie. Nos recherches soulignent tout d’abord que la prise en charge thérapeutique des PVVIH atteintes d’un CBP doit être identique à celle de la population générale, l’infection par le VIH ne constituant finalement qu’une comorbidité supplémentaire. Toutefois, une spécificité de la prise en charge de ce cancer chez les PVVIH est la survenue de complications potentiellement létales secondaires aux interactions et effets toxiques additifs entre les antirétroviraux et les médicaments cytotoxiques. Ce danger nécessite une bonne coordination des équipes oncologiques et infectiologiques, probablement par le biais de réunions de concertation pluridisciplinaires spécifiques, ainsi qu’une bonne connaissance des pharmacocinétiques et pharmacodynamies des produits administrés.Notre étude ANRS EP48 HIV CHEST, qui était une étude transversale multicentrique, a inclus 442 PVVIH à risque de développer un CBP, en raison (principalement) d’un tabagisme &gt; 20 paquets-années, un âge &gt; 40 ans, ainsi qu’un nadir en lymphocytes TCD4 &lt; 350 cellules/ µl. Cette étude a rempli son objectif principal, qui était de démontrer la faisabilité du dépistage du CBP chez les PVVIH en France par TDM thoracique. Le diagnostic d’un nombre important de CBP de stades localisés, et donc guérissables, apporte probablement un bénéfice essentiel aux patients inclus. Le fait qu’aucune complication grave n’ait été engendrée par les explorations diagnostiques, et que la prévalence de nodules significatifs soit dans l’intervalle des résultats d’études en population générale, sont des éléments rassurants. Nos travaux, ainsi que d’autres données de la littérature de prévalence de ce cancer en fonction des âges, font apparaître que l’âge limite de dépistage par TDM faible dose pourrait être de 45 ans chez les PVVIH. Comme en population générale, l’apport du TDM thoracique ne se limite pas au diagnostic de CBP. Il permet d’augmenter l’efficacité du diagnostic précoce de comorbidités ayant un impact sur la qualité de vie et/ou la survie par : 1) le diagnostic des tassements vertébraux, pour la majorité asymptomatique, en rapport avec une prévalence élevée de l’ostéoporose fracturaire dans cette population, 2) l’évaluation de l’emphysème et de la bronchiolite du fumeur, 3) une estimation des calcifications coronaires, qui est associée aux événements cardio-vasculaires. Ce travail a également pour intérêt d’illustrer l’épidémiologie des complications actuelles des PVVIH sous traitement antirétroviral efficace et exposées à une intoxication tabagique. La BPCO, l’emphysème, le CBP, l’athérosclérose coronaire ont une prévalence élevée dans cette population et sont des enjeux importants de santé. Cette épidémiologie rapproche la population des PVVIH de la population générale mais avec des particularités liées, aux antécédents de déficit immunitaire et de traitements antirétroviraux toxiques, et à la prévalence plus élevée des comportements à risque. Pour certaines complications cependant (emphysème, bronchiolite, score calcique), l’absence d’association avec les variables immuno-virologiques souligne la primauté des facteurs comportementaux dans la survenue de ces complications. Ainsi, l’ensemble de ces travaux qui s’articulent principalement autour de l’étude ANRS EP48 HIV CHEST souligne que la réduction des risques liée aux facteurs d’exposition (tabagisme surtout, et probablement cannabis) est une priorité chez les PVVIH à l’ère des combinaisons antirétrovirales<br>This thesis is an analysis of our on-going or published works on the theme of prevention, early diagnosis, screening, and treatment of subjects living with HIV with lung cancer. The ultimate objective of this work is to improve care and prevention of lung cancer in people living with HIV (PLWHIV), and to promote research in lung cancer in this population. Our work underscores that lung cancer treatment in PLWHIV should be identical to treatments administered for lung cancer in the general population. HIV is an additional comorbidity to be taken into account, but never a contraindication for optimal therapy. However, there exist specificities in management of PLWHIV with lung cancer, including the propensity for drug-to-drug interactions and additive toxicity between cytotoxic compounds for chemotherapy and antiretroviral therapy, with potentially lethal effects. Managing these toxicities implies optimal cooperation between oncologists and specialists in HIV, as well as good knowledge of pharmacokinetics and pharmacodynamics of these different compounds.The ANRS EP48 HIV CHEST Study in a cross-sectional, multicentre study, which included 442 subjects at lung cancer risk, primarily due to their age (&gt; 40 years), smoking hazard (&gt; 20 pack-years), as well as a CD4 cell nadir count &lt; 350 cells/µl. This study showed feasibility of lung cancer screening with chest Computed Tomography (CT) in PLWHIV. The early diagnosis of localized lung cancers, potentially curable, suggests clinical benefits for most participants with cancer. Also, the facts that no serious adverse events occurred with invasive diagnostic procedures and that the prevalence of positive nodules was in the range of those found in lung cancer screening studies in the general population are reassuring. Also, our work, combined with data from previous epidemiological studies, support a lower age limit for screening lung cancer with chest CT in PLWHIV at risk than in the general population, starting as early as 45 years. As in the general population, the impact of lung cancer screening with chest CT is not limited to the diagnosis of early stage lung cancers. The diagnosis of other morbidities, such as vertebral fractures, generally asymptomatic, emphysema, bronchiolitis, and coronary calcifications, have a probable positive impact on quality of life and a benefit in survival if managed adequately. Our works also illustrate the epidemiology of complications in PLWHIV under antiretroviral therapy and exposed to smoking hazards. Chronic obstructive pulmonary diseases, emphysema, lung cancer, coronary atherosclerosis have high prevalence in this subpopulation of PLWHIV. The epidemiology of these emerging morbidities is close to the epidemiology in the smoking general population, but specificities exist, due to the presence of chronic immunodeficiency, antiretroviral toxicities, and an increased prevalence of behavioural risks in PLWHIV in comparison with the general population. However, some complications are not associated with HIV-related and immunological factors, such as prevalence of emphysema, coronary calcifications, and bronchiolitis, underscoring the major impact of behavioural hazards in the occurrence of these complications.Taken together, our work highlights the importance of reducing health hazards in PLWHIV, primarily smoking and probably cannabis, to reduce the emergence of these new life-threatening morbidities in the era of highly active antiretroviral therapy
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De, Monteynard Laure-Amélie. "Infection par le VIH chez les patients migrants suivis en France." Thesis, Paris 6, 2016. http://www.theses.fr/2016PA066674/document.

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Abstract:
Les migrants, en particulier ceux originaires d'Afrique sub-Saharienne, représentent une part importante des personnes infectées par le VIH en France. Bien que le dépistage et la prise en charge soient de plus en plus précoces en France, un sur-risque de diagnostic tardif et d'initiation retardée du traitement est rapporté chez les migrants, particulièrement chez les hommes, par rapport aux autres personnes infectées par le VIH. Les objectifs de ce travail de thèse étaient d'étudier le délai d'initiation du traitement antirétroviral puissant en dehors de l'urgence thérapeutique (CD4&gt;200/µL et pas de statut clinique définissant le SIDA) et d'évaluer l'efficacité biologique et clinique après initiation du traitement, selon l'origine géographique, le sexe et le groupe de transmission à VIH. Pour ce faire, les données issues de la base de données hospitalière française sur l'infection à VIH (FHDH ANRS CO4) ont été utilisées. Par rapport aux hommes nés en France ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH non migrants), seuls les hommes migrants originaires d'Afrique sub-Saharienne et des Antilles non Françaises avec des CD4&gt;350/µL à l'entrée dans le soin ont une probabilité plus faible de démarrer le traitement ARV. Les délais nécessaires à l'obtention d'une couverture de santé une fois entré dans le soin ne suffisent pas à expliquer cette différence. Après initiation du traitement antirétroviral, quel que soit le stade d'avancement de la maladie et malgré la prise en compte des caractéristiques démographiques, biologiques, cliniques et thérapeutiques à l'initiation du traitement, comparé aux HSH non migrants, les migrants ont une probabilité plus faible de remonter leurs CD4. En revanche, les hommes hétérosexuels quelle que soit leur origine géographique, ont une probabilité plus élevée de moins bonne réponse virologique et d’avoir un premier évènement clinique. Un rôle majeur du niveau de CD4, du statut clinique et de l’âge à l’initiation du traitement est observé. Ces différences pourraient également être influencées par des facteurs socio-économiques, des facteurs de risques comportementaux ou le mode de vie, pour lesquels nous n’avons pas d’information dans la FHDH. Les évènements ne définissant pas le SIDA sont responsables d’une grande morbidité, avec la survenue de beaucoup d’évènements infectieux notamment. Cependant une fois entrés dans le soin et traités, hormis pour les risques d’infections ne définissant pas le SIDA plus élevés chez les migrants hétérosexuels par rapport aux non migrants hétérosexuels, il n’y a pas de différence de risque de comorbidités entre migrants et non migrants chez les hommes hétérosexuels et chez les femmes hétérosexuelles<br>Migrants, mainly from sub-Saharan Africa (SSA), represent an important part of people living with HIV in France. Despite early screening and access to care have both increased in France, an excess risk of late diagnosis and delayed treatment initiation is reported among migrants, particularly in men, compared with other HIV-infected individuals. The objectives of this thesis were to study time between entry into care and combined antiretroviral therapy (cART) initiation, excluding late access to care, and to evaluate biological and clinical outcome after cART initiation, according to geographic origin, sex and transmission group. Data from the French Hospital Database on HIV (FHDH ANRS CO4) were used. Compared with French native men who have sex with men (MSM), only men originating from SSA and non-French West Indies with CD4&gt;350/µL at entry into care are more likely to begin cART later. Administrative delays in obtaining healthcare coverage do not appear to be the only one responsible. After cART initiation, whatever the CD4 cell count at cART initiation, and after taking into account demographic, immunovirological, clinical and therapeutic characteristics at cART initiation, compared with French native MSM, migrants have a lower likelihood of CD4 cell recovery. However, heterosexual men, whatever the geographic origin, are more likely to have worse virological and clinical outcomes. Older age, a lower CD4 cell count and pre-existing AIDS status at cART initiation had the biggest impact on outcomes of cART but socio-economic level, and lifestyle or behavioral risk factors which are not available in the FHDH could also influence outcomes of cART. Non-AIDS defining events are responsible for a higher morbidity, with a higher incidence of severe infections. After entry into care and cART initiation, except for the risk of non-AIDS infections in heterosexual migrants than in heterosexual nonmigrants, there is no difference of comorbidities between migrants and non migrants among heterosexual men and heterosexual women
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Beaudrap, Pierre De. "Contribution à l’étude des questions statistiques rencontrées dans l’analyse des données de cohorte de personnes vivant avec le VIH sous traitement antirétroviral dans un contexte de ressources limitées." Thesis, Lyon 1, 2009. http://www.theses.fr/2009LYO10296.

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Abstract:
L’épidémie du VIH/SIDA a particulièrement touché l’Afrique Sub-Saharienne. En 1998, le gouvernement sénégalais a mis en place une cohorte observationnelle d’adultes infectés par le VIH-1 afin d’évaluer l’impact des antirétroviraux donnés au sein de l’Initiative Sénégalaise d’Accès aux Antirétroviraux (ISAARV). Plus spécifiquement, cette évaluation portait sur l’efficacité clinique et biologique des traitements, leur tolérance clinique et biologique, l’observance et l’émergence de résistances virales. La cohorte ANRS 1215 a été mise en place entre 1998 et 2002 à partir des 404 premiers patients inclus dans l’ISAARV. Cette thèse a utilisé les données recueillies au sein de cette cohorte pour analyser certains aspects de la réponse bio-cliniques aux traitements antirétroviraux en Afrique. Dans la première partie de ce travail, différents aspects de l’infection par le VIH en Afrique Sub-Saharienne et les questions relatives à la réponse bio-cliniques aux traitements antirétroviraux ont été passés en revus. Dans la seconde partie, les aspects méthodologiques de l’analyse des données longitudinales de cohorte ainsi que les problématiques associées ont été étudiés. Enfin, différents aspects de la réponse bio-cliniques après initiation des antirétroviraux ont été analysés au travers de 5 articles portant sur la mortalité précoce, la reconstitution immunologique, la survenue d’évènements classant, la réponse et la tolérance à deux régimes thérapeutiques différents<br>Sub-Saharan Africa has been heavily affected by the HIV/AIDS epidemic. In 1998, the Sengalese government launched an observational cohort of HIV-1 infected adults that aimed to assess the impact of antiretroviral therapy (ART) provided by the “l’Initiative Sénégalaise d’Accès aux Antirétroviraux” (ISAARV). This assessment focused more specifically on the clinical and biological effectiveness of ART, on the clinical and biological tolerance and on the emergence of virological resistances. The cohort was made of the first 404 patients included in the ISAARV between 1998 and 2002. The data collected through this cohort have been used to analyse in this work various aspects of biological and clinical answer to ART in Africa. In the first section, different aspects of the HIV/AIDS infection in Sub-Saharan countries have been reviewed with an emphasis put on the remaining bio-clinical questions. In the second, methodological aspects of the analysis of longitudinal data and related questions have been studied. Then, various aspects of the biological and clinical answer to ART have been analysed through five articles about early mortality, immune reconstitution, AIDS-defining illness occurrence, and the effectiveness and tolerance of two regimen
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Janson, Philippe. "Lipodystrophies et traitements antirétroviraux. A propos de 109 observations." Montpellier 1, 2000. http://www.theses.fr/2000MON11086.

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Perrin, Sophie. "Vieillissement, infection par le VIH-1 & traitements antirétroviraux." Thesis, Aix-Marseille, 2012. http://www.theses.fr/2012AIXM5058.

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Abstract:
L'utilisation des antirétroviraux (ART) a permis une augmentation de la durée des patients infectés par le VIH. Par ailleurs, les comorbidités, retrouvées au cours du vieillissement physiologique, semblent être plus fréquentes et d'apparition plus précoce ce qui pourrait suggérer une modification du programme de vieillissement chez ces patients. L'étude ANRS EP45 « Aging » (clinicalTrials.gov, NCT01038999) a pour objectif d'analyser chez des patients infectés par le VIH traités ou non les mécanismes cellulaires connus pour être impliqués dans le vieillissement. Les PBMC d'une cohorte de 130 patients infectés par le VIH 1 appariés en âge et en sexe avec 49 sujets séronégatifs ont été analysés. Trois centres spécialisés (Marseille, Montpellier, Nice) ont recruté des patients infectés naïfs ou sous première ligne de traitement. Les résultats présentés dans ce manuscrit rapportent l'analyse des mitochondries et des lamines nucléaires. La maturation de la lamine A ne semble pas modifiée dans les PBMC de patients sous traitement contenant un inhibiteur de protéase. Cependant, ces cellules pourraient ne pas être le modèle le plus adapté pour explorer ce volet. D'autre part, l'infection est responsable d'anomalies mitochondriales dans les lymphocytes, partiellement corrigées par les traitements antirétroviraux qui modifient les mitochondries des monocytes moins sensibles à l'infection. Bien que les secondes générations de ART soient moins toxiques que les premières, leurs effets secondaires pourraient néanmoins, sur « le long terme » et/ou généralisés à l'ensemble de l'organisme, être l'un des facteurs modifiant le programme de vieillissement de ces patients<br>Antiretroviral therapy (ART) has increased life expectancy in HIV-infected patients. Moreover, some age-related disorders were found to be more frequent in HIV infected and treated patients than in an age-matched general population, suggesting a modified time course of aging in HIV infected patients. The ANRS EP45 « Aging » study (clinicalTrials.gov, NCT01038999) investigated in PBMC from HIV-1 infected patients under treatment or not the cellular mechanisms known to be involved in aging. The study was performed on a cohort of 130 patients HIV-1 infected age- and sex-matched with 49 seronegative control subjects. Patients never treated with ART (naïve) or under first line were recruited by 3 AIDS centres (Marseille, Montpellier, Nice). Results presented here describe explorations of mitochondria and nuclear lamin. No alteration of lamin A maturation was detected in PBMC from HIV-1 infected patients under treatment with protease inhibitor. However, these cells could not be the most appropriate models to investigate lamin A-related aging pathway. On another hand, mitochondrial modifications were observed in lymphocytes from HIV infected naive patients. These alterations were only partly rescued by ART whereas its induced slight changes in monocytes that appeared to be less sensitive to infection. While second generation of ART are less toxic than the first one, their secondary effects, due to long term exposure and/or generalised to different tissues, could lead to a modified time course of aging in HIV infected patients
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Kamga, Tchamaha Isabelle. "Physiopathologie du déficit de cellules dendritiques dans l' infection par le VIH-1." Paris 7, 2005. http://www.theses.fr/2005PA077031.

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Savès, Marianne. "Evénements indésirables chez les adultes infectés par le VIH-1 recevant un traitement antirétroviral associant un inhibiteur de la protéase : Exemple des cytolyses hépatiques et du syndrome lipodystrophique à partir de la cohorte ANRS EP11-APROCO." Bordeaux 2, 2001. http://www.theses.fr/2002BOR28898.

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Abstract:
Cette thèse aborde la problématique des événements indésirables (EI) observés chez les patients infectés par le VIH depuis l'utilisation de combinaisons thérapeutiques associant un inhibiteur de la protéase (IP), à travers l'exemple des cytolyses hépatiques et du syndrome lipodystrophique étudié à partir de la cohorte prospective ANRS E11-APROCO, ayant inclus 1281 patients lors de l'initiation d'un traitement associant un IP. L'incidence des cytolyses hépatiques sévères a été estimée à 5 % patients-années, et la co-infection par les virus des hépatites B ou C était un facteur de risque majeur. Une étude transversale chez 614 patients, 12 ou 20 mois après l'inclusion dans la cohorte, a montré une forte prévalence des lipodystrophies et des anomalies du métabolisme lipido-glucidique, associé à des facteurs liés à l'hôte, à l'infection VIH, à l'exposition aux antirétroviraux, IP ou inhibiteur nucléosidique de la transcriptase inverse. Les patients âgés de 35-44 ans inclus dans la cohorte avaient un profil athérogène différent et un sur-risque de maladie coronarienne (estimé à partir de modèles prédictifs) comparé à un échantillon de la population générale. La complexité de la recherche des facteurs associés à la survenue des EI, liée au schéma d'étude, au problème des risques compétitifs, à la difficulté de distinguer l'effet des différents traitements, d'une toxicité directe ou indirecte, est discutée. L'intérêt d'études de phase IV est mis en avant, dans le contexte actuel de prise en charge au long cours de l'infection par le VIH, où la survenue d'EI peut remettre en cause un traitement antirétroviral même efficace<br>In this thesis, we tackle a major concern in HIV-infected patients : the adverse events of antiretroviral combinations including a protease inhibitor (PI), through the examples of hepatic cytolysis and lipodystrophy syndrome. These events were studied within the setting of a prospective cohort, i. E. APROCO (ANRS EP11), including 1,281 patients since the initiation of a PI-containing regimen. The incidence of severe hepatic cytolysis was 5 % patient-years and co-infections by either hepatitis B or C virus sere strong risk factors. A cross-sectional study in 614 patients, 12 or 20 months after they were included in the cohort, showed a high prevalence of lipodystrophy and abnormalities of lipid and glucose metabolism, associated with host factors, HIV disease status, exposure to antiretrovirals. PI or nucleoside reverse transcriptase inhibitor. The patients aged 35-44 years included in the cohort had a different atherogenic profile and an over-risk for coronary heart disease (estimated using predictive models), compared to a sample of the general population. The complexity to identify the factors associated with the onset of the adverse events, due to the study design, the competitive risks issue, the difficulty to separate the effect of different treatments, of a direct or indirect toxicity, is discussed. The interest of a phase IV study is emphasised in the current context of short-time phase III evaluation of lifelong treatments of HIV infection, where the initial benefit of the treatments could be balanced by the secondary risk of adverse events discouraging patients to pursue efficacious treatments
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Roux, Perrine. "Observance thérapeutique des patients multitraités : le cas de la toxicomanie." Thesis, Aix-Marseille 2, 2010. http://www.theses.fr/2010AIX20651/document.

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Abstract:
L’épidémie du VIH a bouleversé le rapport de la médecine à l’individu et inversement. D’une part, la forte stigmatisation associée à la contamination par le virus a rendu le vécu de la maladie plus complexe que pour toute autre pathologie. D’autre part, la chronicisation de l’infection impliquant une prise en charge complexe à base d’une multithérapie au long cours a contraint les soignants à s’interroger plus en profondeur sur la relation intime du patient à son traitement, et tout particulièrement sur l’observance thérapeutique. L’idée de ce travail de thèse est de poursuivre une argumentation en faveur d’une nouvelle approche moins paternaliste de l’observance aux antirétroviraux, incluant un partage des savoirs entre le médecin et le patient, et de l’appliquer à des populations de patients dont les comorbidités compliquent la prise en charge telles que la dépendance aux opiacés et l’infection par le virus de l’hépatite C. A travers une série d’articles, nous avons montré que la prise en compte de la perception du patient vis-à-vis des soins permettait de mieux comprendre la non-observance aux traitements. Chez les personnes traitées pour leur dépendance, la non-observance peut être définie comme l’injection du traitement de substitution ou la consommation d’opiacés illicites. La diminution ou l’arrêt de ces pratiques est un processus long, souvent ponctué de rechutes et elles peuvent être le reflet d’une prise en charge inadaptée. Les résultats de ce travail ont permis de mettre en évidence l’effet positif d’un accès à des soins adaptés, à travers une prise en charge de la pathologie mais aussi la réduction des risques liés à la non-observance. Il s’agit là de promouvoir une relation plus délibérative entre le médecin et le patient<br>The epidemic of Human Immunodeficiency Virus (HIV) has profoundly changed the relationship between medicine and humans and vice versa. On the one hand, the intense stigmatization associated with HIV infection has made the disease more complex than for any other pathology. On the other hand, the chronicization of infection has forced care providers to investigate in greater detail the intimate relationship between patient and treatment, and more particularly, the therapeutic adherence. My research work aimed to investigate this latter argument in greater detail, favoring a less paternalistic approach toward therapeutic adherence in HIV-infected patients and applying this approach to multi-treated populations with comorbidities such as drug dependence and hepatitis C. Through several articles, we tried to put in evidence that a model of care that includes patient’s perception about care may lead to better understand non-adherence to treatment (ongoing drug use, drug injection or treatment diversion). In fact, injection cessation or reduction of opioid consumption in dependent individuals is a non-linear process which could take a long time, and which is often punctuated with relapse. Our findings showed the positive impact of access to adequate care to treat not only the disease but also the harm related to non adherence to treatment. The idea is to promote a more deliberative relationship between physician and patient, including a harm reduction approach
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