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Journal articles on the topic 'Traitement par froid'

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1

Lerisson, M., V. Pallure, A. Du Thanh, B. Guillot, and N. Raison-Peyron. "Efficacité d’un traitement par omalizumab dans l’urticaire au froid idiopathique sévère." Annales de Dermatologie et de Vénéréologie 139, no. 12 (December 2012): B126. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.169.

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2

Benoist, Pascale, and Gilbert Legeay. "Traitement de surface d'un polyurethane par plasma froid: fixation de fluor." European Polymer Journal 30, no. 11 (November 1994): 1283–87. http://dx.doi.org/10.1016/0014-3057(94)90139-2.

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3

Peng, Yunliang, and Maurice Moens. "Effects of surface sterilisation and cold storage on in vitro behaviour of Pratylenchus penetrans." Nematology 1, no. 6 (1999): 647–53. http://dx.doi.org/10.1163/156854199508603.

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Abstract:
Abstract0.1% malachite green alone (15 min) or with 0.5% streptomycin sulphate were efficient to surface sterilise Pratylenchus penetrans. These treatments did not significantly reduce nematode movement, nor attraction to and penetration into Rosa dumetorum cv. Laxa seedlings. Streptomycin sulphate (0.2%, 24 h) and a split treatment of streptomycin sulphate (0.2%, 24 h) and malachite green (0.1%, 10 min) did not reduce surface contamination. Combinations based on mercuric chloride (0.05-0.1%, 1-1.5 min) affected the behaviour of juvenile and adult stages of P. penetrans. Storage (30 days) at 4 degrees C reduced the survival of P. penetrans and its attraction to and penetration into rose seedlings. Effets de la sterilisation superficielle et du stockage au froid sur le comportement in vitro de Pratylenchus penetrans - Un traitement de 15 min a l'aide de vert de malachite a 0,1%, seul ou additionne de sulfate de streptomycine a 0,5%, sterilise superficiellement Pratylenchus penetrans de facon efficace. De tels traitements ne diminuent pas les mouvements du nematode non plus que son attraction par et sa penetration dans les racines de plants de Rosa dumetorum cv. Laxa. L'utilisation de sulfate de streptomycine a 0,2% pendant 24 h ou un traitement en deux temps par le sulfate de streptomycine (0,2%; 24 h) puis par le vert de malachite (0,1%; 10 min) ne diminuent pas la contamination superficielle. Les traitements combines comprenant du chlorure de mercure (0,05-0,1%; 1-5 min) affectent le comportement des juveniles et des adultes de P. penetrans. Un stockage de 30 jours a 4 degrees C diminue la survie de P. penetrans ainsi que ses potentialites d'attraction et de penetration vis-a-vis des plants de rosier.
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4

Ulrich, R. "Température et maturation : le cas des poires nécessitant un traitement préalable par le froid." Fruits 66, no. 1 (January 2011): A1—A6. http://dx.doi.org/10.1051/fruits/201166100.

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5

Real, Mercedes, Claude Perino, and Michelle Bouvier-Durand. "Evénements cellulaires associés à la germination de l'embryon de Pommier au cours d'un traitement par le froid humide." Bulletin de la Société Botanique de France. Lettres Botaniques 138, no. 1 (January 1991): 15–28. http://dx.doi.org/10.1080/01811797.1991.10824902.

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6

Cabezon, J., J. Oudin, Y. Ravalard, and J. M. Rigaut. "Le traitement par phosphatation au zinc des pièces en acier destinées à la mise en forme à froid." Revue de Métallurgie 85, no. 2 (February 1988): 175–82. http://dx.doi.org/10.1051/metal/198885020175.

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7

Vreysen, Marc J. B., and A. M. V. Van Der Vloedt. "Stérilisation par irradiation de Glossina tachinoides Westw. pupae. II. Effets combinés du froid et des rayons gamma." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 48, no. 1 (January 1, 1995): 53–61. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9488.

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Abstract:
Des femelles et des mâles de Glossina tachinoides Westwood ont été exposés, à l'état de pupes âgées de 5 jours, à une température de 15¼C pendant des périodes allant de 9 à 21 jours. Le développement pupal des femelles a été retardé de 10,4 et 18,4 j et celui des mâles de 9,9 et 18,4 j, pour les pupes dont la durée d'incubation était respectivement de 9 et 21 j. L'éclosion pupale n'a été troublée que pour les périodes de refroidissement excédant 15 jours. Une durée de refroidissement de 9 j n'a pas affecté la réponse à l'accouplement, l'aptitude à l'insémination et la fertilité des mâles exposés à l'état de pupes, mais leur durée de survie a été réduite de faéon significative de 52,1 ± 26,2 j à 35,3 ± 18,8 j. La survie des femelles adultes a été réduite, après exposition à l'état de pupes à des périodes de refroidissement dépassant 12 jours. En général, le taux d'éclosion, la fertilité des mâles et leur survie moyenne ont augmenté quand le traitement aux rayons a été effectué sous azote et lorsque le refroidissement et l'irradiation ont été appliqués tardivement dans la vie des pupes. La survie de toutes les femelles de l'expérience s'est trouvée réduite si on la compare à celle des animaux témoins. Leur réceptivité à l'accouplement est restée cependant normale dans la plupart des cas.
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8

OUALI, A. "Conséquences des traitements technologiques sur la qualité de la viande." INRAE Productions Animales 4, no. 3 (July 31, 1991): 195–208. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1991.4.3.4334.

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Abstract:
Le poids des technologies dans la définition des qualités organoleptiques des viandes est indéniable. Parmi ces qualités, nous avons choisi de nous intéresser plus particulièrement à la tendreté et au processus d’attendrissage puisque, chez le bovin, cette caractéristique constitue le facteur limitant le plus important de l’acceptabilité par le consommateur. Cette revue tente de tracer un panorama des effets des conditions de réfrigération, de la congélation, de la vitesse de chute de pH, de la stimulation électrique et des promoteurs de croissance sur la tendreté de la viande. Concernant la température, il apparaît que des conditions de réfrigération trop douces ou trop rapides conduisent à une diminution de la tendreté. Vitesse de chute du pH et température étant étroitement interdépendantes, une relation similaire a été établie entre la tendreté finale et la vitesse d’acidification du muscle, des vitesses trop rapides de chute du pH (abaissement de la température très lent) ou trop lentes (abaissement de la température très rapide) conduisant à l’obtention de viandes plus dures. La tendreté de la viande sera donc optimum dans des conditions de réfrigération intermédiaires entre ces deux extrêmes. La congélation de muscles post-rigor affecte principalement la rétention d’eau et cette qualité sera d’autant mieux préservée que la congélation sera rapide et la décongélation lente. Par contre, ce traitement semble accélérer le processus d’attendrissage, probablement au travers de l’altération, par les cristaux de glace de la structure contractile et des protéines myofibrillaires elles-mêmes. La stimulation électrique des carcasses en basse (20 à 100 V) ou en haute tension (500 à 700 V) qui permet de prévenir l’apparition du phénomène de contracture au froid, n’a un effet bénéfique sur la tendreté que lorsqu’elle est associée à une réfrigération rapide. Associée à une réfrigération lente, elle conduit en effet à un durcissement de la viande. Quelle que soit leur nature, les promoteurs de croissance semblent avoir des effets néfastes sur les qualités de la viande et plus particulièrement la tendreté.
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9

-Segui, Yvan. "Traitement des polymères par plasmas froids." Revue de l'Electricité et de l'Electronique -, no. 04 (1998): 88. http://dx.doi.org/10.3845/ree.1998.043.

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10

-Marode, Emmanuel. "Le traitement des effluents gazeux par plasmas froids." Revue de l'Electricité et de l'Electronique -, no. 04 (1998): 99. http://dx.doi.org/10.3845/ree.1998.046.

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Tse, Andrew, Russel Knaus, and Edward Tse. "Laparoscopic partial nephrectomy: the University of Saskatchewan (Regina division) experience." Canadian Urological Association Journal 3, no. 2 (April 25, 2013): 111. http://dx.doi.org/10.5489/cuaj.1037.

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Abstract:
Purpose: Open partial nephrectomy (OPN) is now the preferredtreatment for most T1a and selected T1b tumours. Laparoscopicpartial nephrectomy (LPN), created to reduce the morbidity associatedwith OPN, is now a viable option when performed by experiencedlaparoscopic surgeons. We retrospectively review ourLPN experience and propose a new parameter, the LPN utilizationrate (LPN-UR), defined as the probability of any referredpatient with a T1 tumour undergoing LPN before the surgeon’sknowledge of its imaging characteristics, to define the role of LPNat our institution.Methods: Between March 2003 and August 2008, 47 consecutivepatients underwent LPN for T1 tumours. All patients underwenttransient en bloc vascular occlusion of the renal hilum forcold-scissor tumour excisions. Preoperative, intraoperative, postoperativeand pathological data were collected. The LPN-URs for2005, 2006, 2007 and 2008 were calculated.Results: There were 31 nonhilar tumours and 16 hilar tumours. Allprocedures were completed laparoscopically. Mean tumour size was3.8 (range 1.5–7.2) cm. Mean operating time was 2.8 (range 1.2–4.5)hours. Mean hospital stay was 5.2 (range 2.0–15.0) days. Mean warmischemic time (WIT) was 32.7 (range 14.2–50.4) minutes. Six patients(12.8%) received blood transfusions and 1 patient required an emergencynephrectomy for bleeding. One patient developed urinaryleakage. One patient developed a late calyceal stricture. Mean postoperativedifferential renal function was 35%:50%. Median follow-up was 18 months. Pathological examination of all tumoursrevealed 38/47 (80.9%) malignant tumours with 2 positive surgicalmargins (4.3%). The LPN-URs for 2005, 2006, 2007 and 2008were 50%, 54%, 63% and 93%, respectively, for all T1 tumours.Conclusion: Laparoscopic partial nephrectomy can be safely performedand used for treatment of most T1 tumours referred to ourinstitution. Long-term follow-up will be required to determine theoncological efficacy of LPN. Every effort should be made to furtherreduce the WIT. The LPN-UR is a useful parameter for consultingreferring physicians and patients.Objectif : La néphrectomie partielle ouverte (NPO) constitueactuellement le traitement de choix pour la plupart des cas detumeurs T1a et de certaines tumeurs T1b. La néphrectomie partiellelaparoscopique (NPL), technique développée pour réduirela morbidité associée à la NPO, représente maintenant une optionintéressante pour les chirurgiens expérimentés en laparoscopie.Nous avons fait une analyse rétrospective de notre expérienceavec la NPL et nous proposons un nouveau paramètre — le tauxd’utilisation de la NPL (TU-NPL) — afin de mieux définir le rôlede cette technique dans notre établissement.Méthodologie : Entre mars 2003 et août 2008, 47 patients consécutifsont subi une NPL pour traiter une tumeur T1. Tous les patientsont subi un clampage temporaire en bloc des vaisseaux rénauxau niveau du hile en vue d’une excision tumorale à froid parciseaux. Des données opératoires et pathologiques ont été recueilliesavant, pendant et après l’intervention. Les TU-NPL pour 2005,2006, 2007 et 2008 ont été calculés.Résultats : On a relevé 31 tumeurs non hilaires et 16 tumeurshilaires. Toutes les interventions ont été effectuées par laparoscopie.La taille moyenne des tumeurs était de 3,8 (écart : 1,5 à7,2) cm. Le temps moyen passé en salle d’opération était de 2,8(écart : 1,2 à 4,5) heures. La durée moyenne de l’hospitalisationétait de 5,2 (écart : 2,0 à 15,0) jours. La durée moyenne de l’ischémiechaude était de 32,7 (écart : 14,2 à 50,4) min. Six patients(12,8 %) ont reçu des transfusions sanguines et un patient a dûsubir une néphrectomie d’urgence en raison d’une hémorragie.Un patient a présenté une incontinence urinaire et un autre, unesténose tardive au niveau des calices. La fonction rénale différentiellemoyenne après l’opération était de 35 % : 50 %. La duréemédiane du suivi était de 18 mois. L’analyse pathologique a révéléque 38 tumeurs sur 47 (80,9 %) étaient malignes; 2 tumeurs (4,3 %)présentaient des marges chirurgicales positives. Les TU-NPL pour2005, 2006, 2007 et 2008 étaient respectivement de 50 %, 54 %,63 % et 93 % pour les tumeurs T1.Conclusion : La NPL peut être effectuée sans danger et utilisée pourle traitement de la plupart des cas de tumeurs T1 traités par notreétablissement. Un suivi à long terme est nécessaire pour déterminerl’efficacité oncologique de la NPL. Tous les efforts doiventêtre déployés pour réduire davantage la durée de l’ischémiechaude. Le TU-NPL est un paramètre de consultation utile pourles médecins et les patients.
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Bricout, J. P., J. Oudin, J. M. Rigaut, J. Cabezon, and Y. Ravalard. "Méthodologie d'optimisation des traitements de surface avant déformation à froid par étirage." Revue de Métallurgie 87, no. 4 (April 1990): 393–404. http://dx.doi.org/10.1051/metal/199087040393.

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Simonnet, Émilie, and Isabelle Brunet. "Les fonctions de l’innervation sympathique artérielle." médecine/sciences 35, no. 8-9 (August 2019): 643–50. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2019131.

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Abstract:
L’innervation sympathique artérielle (ISA) est un processus biologique complexe nécessitant un guidage fin des axones des neurones sympathiques par les artères. L’ISA est un élément clé de l’adaptation du système cardiovasculaire aux différentes contraintes (exposition au froid, exercice, etc.) : elle contrôle le diamètre des artères de résistance, donc le flux sanguin parvenant aux organes et la pression artérielle systémique via la modulation du tonus artériel. Son importance lors du vieillissement et dans de nombreux contextes pathologiques est de mieux en mieux reconnue et comprise. Son intégration à la prise en charge de nombreuses maladies (hypertension, cancer, etc.) permettrait d’en améliorer traitements et pronostic.
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Gouanvé, Fabrice, Stéphane Marais, Michel Métayer, Claudine Morvan, and Fabienne Poncin-Epaillard. "Composites polyester insaturé renforcés par des fibres de lin. Effets de traitements plasma froid et autoclave sur les propriétés perméamétriques." Revue des composites et des matériaux avancés 16, no. 1 (April 23, 2006): 115–28. http://dx.doi.org/10.3166/rcma.16.115-128.

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Misery, L. "Le prurit : de la physiopathologie à la thérapeutique." Douleur et Analgésie 34, no. 2 (June 2021): 123–27. http://dx.doi.org/10.3166/dea-2021-0160.

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Abstract:
Le prurit se définit comme une sensation désagréable conduisant au besoin de se gratter. Il s’agit donc d’une sensation bien distincte de la douleur, mais dont le retentissement est équivalent. Prurit et douleur se différencient non seulement par l’induction de réactions différentes (grattage, retrait), mais aussi par des effets plutôt opposés de la chaleur et du froid ou surtout des opiacés. Les traitements sont très différents. Dans la peau et certaines muqueuses, il existe des récepteurs spécifiques du prurit (pruricepteurs), puis il existe des voies spécifiques conduisant le signal « prurit » jusqu’à différentes régions du cerveau. Ces voies sont partagées avec celles de la douleur ou non. Les mécanismes de sensibilisation périphérique et centrale au prurit sont de mieux en mieux compris, avec comme conséquences cliniques le prurit chronique, l’allokinésie et l’hyperkinésie. La douleur peut inhiber le prurit en activant des interneurones. Elle peut parfois coexister avec le prurit, en particulier en cas de prurit neuropathique. Les causes de prurit sont le plus souvent dermatologiques, mais d’autres causes sont aussi possibles : rénales, hépatiques, endocriniennes, métaboliques, hématologiques, paranéoplasiques, neurologiques, psychiques, iatrogènes ou mixtes. Jusqu’à présent, la prise en charge du prurit était décevante. Les antihistaminiques sont assez rarement efficaces. Les gabapentinoïdes peuvent être utilisés. Les progrès récents de la recherche ouvrent de nouvelles voies : κ-agonistes, μ-antagonistes, anti-IL31, anti-IL4/13, inhibiteurs de NK1, anti-Jak, etc. Une structuration en réseau de centres antiprurit s’inspirant de l’organisation des centres antidouleur serait probablement très utile.
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MAISSE, G., F. BONNIEUX, B. FAUCONNEAU, A. FAURE, Y. GLOAGUEN, P. Y. LE BAIL, P. PRUNET, and P. RAINELLI. "Impacts zootechnique et socio-économique potentiels d’une éventuelle utilisation de la rtGH en salmoniculture." INRAE Productions Animales 6, no. 3 (June 28, 1993): 167–83. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1993.6.3.4197.

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Abstract:
Les salmonidés (Truite et Saumon) sont la principale production piscicole de l’Europe de l’ouest. Les biotechnologies animales intéressant la salmoniculture relèvent de trois domaines : les manipulations génétiques (la triploïdie pour la production de poissons stériles), le transfert de gène (pour produire des poissons résistants aux maladies infectieuses) et les peptides recombinants (vaccins recombinants contre les maladies virales, l’hormone de croissance recombinante de truite -rtGH-). La rtGH a deux effets biologiques principaux : une stimulation de la croissance, en particulier en eau froide, et une amélioration de l’adaptation des juvéniles à l’eau de mer. Un traitement chronique avec la rtGH peut accroître de manière substantielle la production des principaux types de pisciculture. Cependant, il ne peut être réellement pratiqué que dans les exploitations, ayant une haute technicité, qui pratiquent l’oxygénation de l’eau, le contrôle photopériodique de la date de ponte et la gestion informatisée des stocks de poissons. Une simulation des effets d’un traitement par une injection unique de rtGH, pour préparer les juvéniles de Saumon au transfert en mer, montre que le transfert automnal de jeunes saumons traités modifie la période de vente sans augmenter la production. Cependant, si le pisciculteur transfère un premier groupe de poissons traités en automne et un second groupe de poissons naturellement adaptés (smolts) au printemps, la production augmente de 20% et, plus important, la période de vente est allongée. La rentabilité de la production de truites portion semble renforcée et, en considérant uniquement la phase de production, il ne semble pas que la diversification vers le filet ou la grosse truite améliore la rentabilité des piscicultures. L’adoption de la rtGH devrait, à long terme, se traduire par des bénéfices collectifs partagés par les producteurs et les consommateurs. Cependant la phase transitoire est délicate et la voie est très étroite entre la réussite et le rejet. Ce dernier entraînerait une restructuration complète de la branche. La stratégie de la réussite semble bien passer par la diversification et l’amélioration de l’image de marque. Même dans ce cas on peut s’attendre à des effets sur la structure de la branche, certains producteurs bénéficiant plus que d’autre du surplus. Si l’on prend aussi en compte la notion de besoin, la rtGH présente des potentialités non négligeables pour la salmoniculture (meilleure utilisation des matières premières, diminution des rejets) tout autant que des risques (mauvaise image du produit, surproduction, impact sur la structure de la profession). Dans la mesure où son innocuité serait prouvée, la mise en oeuvre de cet outil devrait être progressive, concertée avec les producteurs, et s’accompagner de mesure en faveur de la qualité (label).
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Boulkaboul, A. "Parasitisme des tiques (Ixodidae) des bovins à Tiaret, Algérie." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 56, no. 3-4 (March 1, 2003): 157. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9858.

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Abstract:
Afin de mieux cerner le problème des nuisances et des maladies transmises par les tiques (Ixodidae) aux bovins en Algérie, l’auteur a étudié les caractères saisonniers de leur activité parasitaire dans la région de Tiaret (Algérie). De janvier à décembre, sur un échantillon de 1 240 bovins examinés, 368 étaient infestés par des tiques, d’où un taux d’infestation globale d’environ 30 p. 100. La charge parasitaire mensuelle maximale a été de cinq tiques par animal. Parmi 3 975 tiques collectées, 13 espèces ont été identifiées, dont six du genre Hyalomma (66 p. 100) et trois du genre Rhipicephalus (31 p. 100). L’espèce numériquement dominante a été H. lusitanicum (20 p. 100), alors que H. excavatum et H. marginatum marginatum ont montré les taux d’infestation des bovins les plus élevés (13 p. 100). Les trois espèces monotropes, reconnues vectrices des piroplasmoses bovines en Algérie, ont représenté 37,4 p. 100 de la population totale des tiques. Parmi ces dernières, Rhipicephalus bursa en a représenté 69 p. 100, Hyalomma detritum 28 p. 100 et Boophilus annulatus 3 p. 100. Le climat semi-aride de la région devait être moins favorable à B. annulatus. La présence de R. bursa s’est révélée annuelle, alors que celle de H. detritum a été limitée à environ quatre mois, en raison d’une diapause hivernale plus prolongée de ses préimagos. La prédominance de R. bursa a permis de penser que les babésioses devraient être plus fréquentes dans la région que la théilériose (à Theileria annulata). La faible charge parasitaire observée et les nombreux cas de piroplasmoses signalés chez les bovins supposaient l’existence d’un problème de stabilité enzootique envers ces maladies. A cause d’un risque d’infection potentiel à certaines périodes de l’année, notamment pour les bovins importés, en raison de la prédominance des tiques adultes en saison chaude et des préimagos en saison froide, un traitement acaricide préventif peut être entrepris en mai et en octobre.
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Dugué, S. "Les spécificités du syndrome douloureux régional complexe de type 1 (SDRC 1) en pédiatrie." Douleur et Analgésie 33, no. 4 (December 2020): 211–18. http://dx.doi.org/10.3166/dea-2020-0141.

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Abstract:
Le syndrome douloureux régional complexe de type 1 (SDRC 1) est caractérisé par des douleurs chroniques associées à des troubles vasomoteurs et/ou trophiques et/ou sudomoteurs témoignant d’une hyperactivité sympathique. Les formes pédiatriques de SDRC 1 se distinguent des formes adultes : les douleurs sont majoritairement localisées aux membres inférieurs (cheville, pied) et surviennent après un traumatisme mineur. Les enfants se présentent le plus souvent avec une forme froide d’emblée. Les douleurs entraînent une impotence fonctionnelle majeure et prolongée, ce qui contraste avec l’absence ou la banalité de la lésion sous-jacente. Les retentissements sont rapidement importants et concernent tous les domaines de la vie de l’enfant : perte d’autonomie, troubles du sommeil, anxiété, dépression, altération des liens sociaux et familiaux, absentéisme scolaire…Le diagnostic reste clinique, sur la base des critères de Budapest, même s’ils n’ont pas été validés en pédiatrie. Le traitement repose sur une réhabilitation fonctionnelle grâce à la physiothérapie associée à une prise en charge psychothérapeutique. L’objectif est de remobiliser le membre douloureux de manière progressive et adaptée, sans attendre la sédation complète de la douleur, et de limiter les retentissements de la douleur au quotidien. Les antalgiques peuvent parfois être utiles, mais doivent être surveillés de manière étroite. Cette prise en charge est ambulatoire initialement, mais lorsque les douleurs sont trop intenses et entraînent des retentissements importants, une hospitalisation doit être proposée. Enfin, l’évolution semble meilleure que chez les adultes même si environ 20 % des enfants rechutent dans les six premiers mois le plus souvent.
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Gongwala, J., A. Paltahe, G. Payom, and D. Njopwouo. "Analyse et traitement par plasma froid des eaux de rejet de « l’abattoir des Brasseries » à Yaoundé." International Journal of Biological and Chemical Sciences 6, no. 6 (May 8, 2013). http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v6i6.41.

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Moussaoui, Abderrahmane. "Violence extrême." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.134.

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Abstract:
Même si la guerre, comme destruction de masse, a été très tôt au centre des intérêts de la discipline, l’anthropologie ne l’a jamais caractérisée comme une « violence extrême ». Ce qui pose d’emblée la question en termes autres que quantitatifs. L’extrême dans la violence n’est pas forcément dans l’importance du nombre de ses victimes. Il faut y ajouter d’autres dimensions comme l’inanité de l’acte, sa gratuité, son degré de cruauté et le non-respect des règles et normes partagées. Celles de la guerre, par exemple, imposent de ne s’attaquer qu’à l’ennemi armé et d’épargner les civils, de soigner le blessé etc. La violence extrême passe outre toutes ces normes et règles ; et s’exerce avec une cruauté démesurée. La première guerre mondiale constitue aux yeux des défenseurs de cette thèse, le moment inaugural dans le franchissement d’un tel seuil. Car, c’est dans cette guerre que fut utilisé pour la première fois le bombardement aérien, lié à l’ère industrielle, exterminant de nombreuses populations civiles non armées. Associée aux affrontements et insurrections débordant les cadres étatiques, l’expression peut désormais inclure également des faits commis dans le cadre des guerres conduites par des États. La violence extrême est une agression physique et une transgression outrancière d’une éthique partagée. Qu’elle s’exerce lors d’une guerre ou dans le cadre d’une institution (violence institutionnelle) elle est une violence extrême dès lors qu’elle use de moyens estimés inappropriés selon les codes communs et les sensibilités partagées. Les manières et les moyens d’agir doivent être proportionnels à l’objectif visé ; et toute outrance délégitime l’acte de violence, quand bien même celui-ci relèverait de « la violence légitime » monopole de l’Etat. Le qualificatif extrême vient donc spécifier un type de violence qui atteint ce point invisible ou imprévisible, en bafouant l’ordre éthique et conventionnel. Aller à l’extrême c’est aller au-delà du connu et de l’imaginable. La violence extrême est celle donc qui dépasse une limite se situant elle même au-delà des limites connues ou considérées comme impossibles à franchir. Elle renvoie à ce qui dépasse l’entendement par son ampleur ou par sa « gratuité » ; car, ce sont ses finalités qui rationalisent la guerre et toute autre forme de violence. Dépourvue de toute fonctionnalité, la violence extrême n’a d’autres buts qu’elle-même (Wolfgang Sofsky (1993). En d’autres termes, la violence extrême est ce qui oblitère le sens en rendant vaines (ou du moins imperceptibles) les logiques d’un acte jusque-là appréhendé en termes d’utilité, de fonctionnalité et d’efficacité. La violence est extrême quand elle parait démesurée par le nombre de ses victimes (génocide, nettoyage ethnique, meurtres et assassinat de masse) ; mais elle l’est d’autant plus, et le plus souvent, quand elle est accompagnée d’un traitement cruel, froid et gratuit : dépeçage, brûlure, énucléation, viols et mutilations sexuelles. Outrepassant l’habituel et l’admissible, par la démesure du nombre de ses victimes et le degré de cruauté dans l’exécution de l’acte, la violence extrême se situe dans un « au-delà », dont le seuil est une ligne mouvante et difficilement repérable. Son « objectivation » dépend à la fois du bourreau, de la victime et du témoin ; tous façonnés par des constructions culturelles informées par les contextes historiques et produisant des sensibilités et des « esthétiques de réception » subjectives et changeantes. La violence extrême est, nécessairement, d’abord une question de sensibilité. Or, celle-ci est non seulement une subjectivation mais aussi une construction historiquement déterminée. Pendant longtemps et jusqu’au siècle des lumières, le châtiment corporel fut, pour la justice, la norme dans toute l’Europe. Les organes fautifs des coupables sont maltraités publiquement. On exhibait les femmes adultères nues et on leur coupait les seins ; on coupait les langues des blasphémateurs et les mains des voleurs. Le bûcher était réservé aux sodomites, aux hérétiques et aux sorcières. On crevait les yeux (avec un tisonnier incandescent) du traître. Les voleurs de grands chemins subissaient le châtiment d’être rompus vifs. On écartelait et on démembrait le régicide. La foule se dépêchait pour assister à ces spectacles et à ceux des supplices de la roue, des pendaisons, de la décollation par le sabre etc. Placidement et consciencieusement, les bourreaux ont appliqué la « terreur du supplice » jusqu’au milieu du XVIIIe siècle (Meyran, 2006). Il a fallu attendre les lumières pour remplacer le corps violenté par le corps incarcéré. Aujourd’hui insupportables, aux yeux du citoyen occidental, certains de ces châtiments corporels administrés avec une violence extrême sont encore en usage dans d’autres sociétés. Après les massacres collectifs qui ont marqué la fin du XXe siècle, les travaux de Véronique Nahoum-Grappe portant sur le conflit de l’ex-Yougoslavie vont contribuer à relancer le débat sur la notion de « violence extrême » comme elle le rappellera plus tard : « Nous avions utilisé la notion de « violence extrême » à propos de la guerre en ex-Yougoslavie pour désigner « toutes les pratiques de cruauté « exagérée » exercées à l’encontre de civils et non de l’armée « ennemie », qui semblaient dépasser le simple but de vouloir s’emparer d’un territoire et d’un pouvoir. » (Nahoum-Grappe. 2002). Elle expliquera plus loin qu’après dix années de ces premières observations, ce qu’elle tentait de désigner, relève, en fait, d’une catégorie de crimes, graves, usant de cruauté dans l’application d’un programme de « purification ethnique ». Pourtant, quel que soit le critère invoqué, le phénomène n’est pas nouveau et loin d’être historiquement inédit. Si l’on reprend l’argument du nombre et de la gratuité de l’acte, le massacre n’est pas une invention du XXe s ; et ne dépend pas de la technologie contemporaine. On peut remonter assez loin et constater que dans ce domaine, l’homme a fait feu de tout bois, comme le montre El Kenz David dans ses travaux sur les guerres de religion (El Kenz 2010 & 2011). Parce que les sensibilités de l’époque admettaient ou toléraient certaines exactions, aux yeux des contemporains celles-ci ne relevaient pas de la violence extrême. Quant aux cruautés et autres exactions perpétrés à l’encontre des populations civiles, bien avant Auschwitz et l’ex-Yougoslavie, l’humanité en a souffert d’autres. Grâce aux travaux des historiens, certaines sont désormais relativement bien connues comme les atrocités commises lors des colonnes infernales dans la guerre de Vendée ou le massacre de May Lai dans la guerre du Vietnam. D’autres demeurent encore méconnues et insuffisamment étudiées. Les exactions menées lors des guerres coloniales et de conquêtes sont loin d’être toutes recensées. La mise à mort, en juin 1845, par « enfumade » de la tribu des Ouled Riah, dans le massif du Dahra en Algérie par le futur général Pélissier sont un exemple qui commence à peine à être porté à la connaissance en France comme en Algérie (Le Cour Grandmaison, 2005.). Qu’elle soit ethnique ou sociale, qu’elle soit qualifiée de purification ethnique ou d’entreprise génocidaire, cette extermination qui passe par des massacres de masse ne peut être qualifiée autrement que par violence extrême. Qu’elle s’exerce sur un individu ou contre un groupe, la violence extrême se caractérise presque toujours par un traitement cruel, le plus souvent pensé et administré avec une égale froideur ; une sorte d’« esthétisation de la cruauté ». Pour le dire avec les mots de Pierre Mannoni, la violence extrême use d’un certain « maniérisme de l'horreur », ou de ce qu’il appelle « une tératologie symbolique » (Mannoni ,2004, p. 82-83), c‘est à dire l’art de mettre en scène les monstruosités. Motivée par un danger ou une menace extrême justifiant, aux yeux du bourreau, une réponse extrême, cette violence extrême a pu s’exécuter par la machette (Rwanda) ou dans des chambres à gaz, comme par d’autres moyens et armes de destruction massive. C'est l'intégrité du corps social et sa pureté que le bourreau « croit » défendre en recourant à une exérèse… salvatrice. La cruauté fait partie de l’arsenal du combattant qui s’ingénie à inventer le scénario le plus cruel en profanant l’intime et le tabou. Françoise Sironi le montre à propos d’une des expressions de la violence extrême. L’efficacité destructrice de la torture est obtenue entre autres par la transgression de tabous culturels ; et par l’inversion qui rend perméable toutes les limites entre les dedans et les dehors. Réinjecter dans le corps ce qui est censé être expulsé (excréments, urine, vomissures) ; féminiser et exposer les parties intimes ou les pénétrer en dehors de la sphère intime, associer des parties démembrées d’un corps humain à celles d’un animal, sont autant de manières de faire violence extrême. Cette inversion transgressive use du corps de la victime pour terroriser le témoin et le survivant. Outrepassant l’habituel et l’attendu par la manière (égorgement, démembrement, énucléation, émasculation etc.,), les moyens (usage d’armes de destruction massive, d’armes nucléaires bactériologiques ou chimiques) et une certaine rationalité, la « violence extrême » est un dépassement d’horizon. L’acte par sa singularité suggère une sortie de l’humanité de son auteur désensibilisé, déshumanisé ; qui, par son forfait et dans le même mouvement, exclue sa victime de l’humanité. Pour Jacques Semelin, la violence extrême « est l’expression prototypique de la négation de toute humanité ; dans la mesure où ses victimes sont le plus souvent d’abord « animalisées » ou « chosifiées » avant d’être anéanties (Sémelin, 2002). Ajoutons qu’elle n’est pas qu’anéantissement, elle est aussi une affirmation démonstrative d’une surpuissance. Que ce soit par le nombre, la manière ou l’arbitraire, la violence extrême a ponctué l’histoire de l’humanité et continue à la hanter Parmi ses formes contemporaines, le terrorisme est une de ses manifestations les plus spectaculaires ; permettant de comprendre qu’elle est d’abord une théâtralisation. L’image de chaos que renvoient les attentats et autres exactions spectaculaires, est le résultat dument recherché à l’aide d’une organisation minutieuse et de stratégies affinées que cette image chaotique occulte souvent. Il s’agit d’une démarche rationnelle tendant à produire un acte apparemment irrationnel. Les massacres collectifs qui font partie de ce que Stéphane Leman-Langlois qualifie de « mégacrimes » (Leman-Langlois, 2006) constituent une autre forme contemporaine de cette violence extrême ; dont la Bosnie-Herzégovine et le Rwanda demeurent les exemples les plus dramatiques depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En raison de leur ampleur et l’organisation méthodique de leur exécution, ces massacres ont été, à juste titre, souvent qualifié de génocide. C’est le professeur de droit américain d’origine polonaise, Raphael Lemkin qui donnera le nom de génocide à ce que, Winston Churchill, parlant du nazisme, qualifiait de « crime sans nom ». Au terme génocide devenu polémique et idéologique, sera préféré la notion de massacre que Semelin définit comme « forme d’action le plus souvent collective de destruction des non combattants » (Sémelin 2012, p. 21). Dans les faits, il s’agit de la même réalité ; sans être des entreprises génocidaires, ces massacres de masse ont visé l’« extermination » de groupes humains en vue de s’emparer de leur territoire au sens le plus large. La violence extrême agit à la fois sur l'émotionnel et sur l'imaginaire ; en franchissant le seuil du tolérable et de la sensibilité ordinairement admise dans le cadre de représentations sociales. Le caractère extrême de la violence se définit en fonction d’un imaginaire partagé ; qu’elle heurte en allant au-delà de ce qu'il peut concevoir ; et des limites de ce qu'il peut « souffrir ». Il s’agit d’une violence qui franchit le seuil du concevable et ouvre vers un horizon encore difficilement imaginable et donc insupportable parce que non maîtrisable. Qu’est-ce qui motive ce recours à l’extrême ? Nombre d’historiens se sont demandé si les logiques politiques suffisaient à les expliquer. Ne faudrait-il pas les inférer aux dimensions psychologiques ? Plusieurs approches mettent, quelquefois, en rapport violence extrême et ressorts émotionnels (peur, colère et haine et jouissance..). D’autres fois, ce sont les pulsions psychiques qui sont invoquées. Incapables d’expliquer de telles conduites par les logiques sociales ou politiques, ce sont les dimensions psychologiques qui finissent par être mises en avant. L’acte, par son caractère extrême serait à la recherche du plaisir et de la jouissance dans l’excès, devenant ainsi une fin en soi. Il peut également être une manière de tenter de compenser des manques en recherchant du sens dans le non-sens. Cela a pu être expliqué aussi comme une manière de demeurer du côté des hommes en animalisant ou en chosifiant la victime, en la faisant autre. L’auteur de la violence extrême procède à une négation de sa victime pour se (re) construire lui-même. Pure jouissance (Wolfgang Sofsky) délire (Yvon Le Bot, J Semelin) ou conduite fonctionnelle de reconstruction de soi (Primo Levi), sont les trois approches avancées pour expliquer la cruauté comme acte inadmissible et inconcevable (Wierworka, 2004 : p 268). Or, la violence extrême prend la forme d’une cruauté quand ses protagonistes redoublent d’ingéniosité pour inventer le scénario inédit le plus cruel. Car la violence extrême est d’abord un indéchiffrable insupportable qui se trouve par commodité rangé du côté de l’exceptionnalité. Parce qu’inintelligible, elle est inacceptable, elle est extra… ordinaire. Ses auteurs sont des barbares, des bêtes, des monstres ; autrement dit ; des inhumains parce qu’ils accomplissent ce que l’humain est incapable de concevoir. Dans quelle mesure, de telles approches ne sont-elles pas une manière de rassurer la société des humains qui exclue ces « monstres » exceptionnels seuls capables d’actes … inhumains ? Parce qu’inexplicables, ces violences sont quelquefois rangées dans le registre de la folie ; et qualifiées de « barbares » ou de « monstrueuses » ; des qualificatifs qui déshumanisent leurs auteurs et signalent l’impuissance du témoin à comprendre et à agir. En d’autres termes, tant que la violence relève de l’explicable (réciprocité, échange, mimétisme etc.), elle demeure humaine ; et devient extrême quand elle échappe à l‘entendement. Indicible parce qu’injustifiable, la violence extrême est inhumaine. Cependant, aussi inhumaine soit-elle d’un point de vue éthique, la violence extrême demeure du point de vue anthropologique, un acte terriblement humain ; et que l’homme accomplit toujours à partir de déterminants et selon un raisonnement humains. Comme le dit Semelin : « Les deux faces de la violence extrême, sa rationalité et sa démence, ne peuvent se penser l’une sans l’autre. Et rien ne sert de dénoncer la sauvagerie des tueurs en omettant de s’interroger sur leurs buts » (Semelin, 2000). L’auteur de l’acte de violence extrême s’érige en homme-dieu pour dénier toute humanité à la victime qu’il décide d’exclure de la vie, de la déshumaniser en l’expulsant vers l’infra humain.
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Dugué, S. "Les spécificités du syndrome douloureux régional complexe de type 1 (SDRC 1) en pédiatrie." Douleur et Analgésie, 2020. http://dx.doi.org/10.3166/dea-2020-0141.

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Le syndrome douloureux régional complexe de type 1 (SDRC 1) est caractérisé par des douleurs chroniques associées à des troubles vasomoteurs et/ou trophiques et/ou sudomoteurs témoignant d’une hyperactivité sympathique. Les formes pédiatriques de SDRC 1 se distinguent des formes adultes : les douleurs sont majoritairement localisées aux membres inférieurs (cheville, pied) et surviennent après un traumatisme mineur. Les enfants se présentent le plus souvent avec une forme froide d’emblée. Les douleurs entraînent une impotence fonctionnelle majeure et prolongée, ce qui contraste avec l’absence ou la banalité de la lésion sous-jacente. Les retentissements sont rapidement importants et concernent tous les domaines de la vie de l’enfant : perte d’autonomie, troubles du sommeil, anxiété, dépression, altération des liens sociaux et familiaux, absentéisme scolaire…Le diagnostic reste clinique, sur la base des critères de Budapest, même s’ils n’ont pas été validés en pédiatrie. Le traitement repose sur une réhabilitation fonctionnelle grâce à la physiothérapie associée à une prise en charge psychothérapeutique. L’objectif est de remobiliser le membre douloureux de manière progressive et adaptée, sans attendre la sédation complète de la douleur, et de limiter les retentissements de la douleur au quotidien. Les antalgiques peuvent parfois être utiles, mais doivent être surveillés de manière étroite. Cette prise en charge est ambulatoire initialement, mais lorsque les douleurs sont trop intenses et entraînent des retentissements importants, une hospitalisation doit être proposée. Enfin, l’évolution semble meilleure que chez les adultes même si environ 20 % des enfants rechutent dans les six premiers mois le plus souvent.
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Fresia, Marion. "Réfugiés." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.049.

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Abstract:
Qu’elles soient liées à la persécution, la pauvreté, la sécheresse ou la recherche de meilleures conditions de vie, les sociétés humaines n’ont cessé d’être façonnées par des déplacements forcés de populations, massifs et soudains dans certains cas; continuels, de faible ampleur et liés à une mixité de facteurs le plus souvent. L’ancienneté et la permanence de la migration forcée contrastent avec la construction relativement récente des réfugiés comme problème social et politique devant faire l’objet d’un traitement bureaucratique spécifique. Bien que l’obligation de protéger les personnes persécutées se retrouve dans toutes les grandes traditions religieuses, ce n’est qu’au cours de la première moitié du XXe siècle que la notion de réfugié devient une catégorie juridique à part entière et qu’émerge, aux échelles transnationales et nationales, un ensemble de politiques, de normes et d’organisations dédiées aux questions d’asile. L’ampleur des déplacements de populations générés par les révolutions bolcheviques puis les deux guerres mondiales, et l’apparition du phénomène des « sans-États » suite au démantèlement des derniers grands empires européens, préoccupent les gouvernements d’Europe occidentale. Réfugiés et apatrides sont perçus comme une menace pour leur sécurité et un poids dans un contexte économique difficile. En même temps, certains voient un intérêt politique à accueillir les réfugiés qui fuient des pays ennemis (Gatrell 2013: 35). Parallèlement, l’aide humanitaire est en plein essor et renforce l’attention internationale portée sur les réfugiés en faisant d’eux des victimes à secourir (ibid: 20). Gouvernements et acteurs humanitaires chargent alors la Sociétés des nations (SDN) de réfléchir à l’élaboration d’un statut spécifique pour les réfugiés, afin de mieux les identifier, les prendre en charge mais aussi les contrôler. Avec la disparition de la SDN et les milliers de nouveaux déplacés de la deuxième guerre mondiale, c’est au Haut commissariat des Nations-Unies aux réfugiés (HCR) que les États confieront par la suite la mission de trouver une « solution durable au problème des réfugiés ». Une année plus tard, la Convention de Genève relative au statut de réfugiés est finalisée: elle énoncera un ensemble de droits associés au statut de réfugié dont elle donnera, pour la première fois, une définition générale, alors largement informée par le contexte de la guerre froide. Si l’institutionnalisation du « problème » des réfugiés apparaît comme une réponse à l’ampleur des mouvements de réfugiés provoqués par les deux guerres mondiales, elle est surtout indissociable de l’histoire des États-Nations et de l’affirmation progressive de leur hégémonie comme seule forme d’organisation politique légitime sur la scène internationale (Loescher et al., 2008: 8). Avec l’émergence, depuis les traités de Westphalie de 1648, d’États centralisés en Europe naît en effet la fiction qu’à un peuple devrait toujours correspondre un territoire et un État. À la fin du XIXe siècle, c’est aussi la montée des nationalismes européens qui fera du contrôle des mouvements de populations aux frontières et de la réalisation du principe d’homogénéité nationale un élément central de l’idéologie du pouvoir souverain. Cet ancrage de la figure contemporaine du réfugié dans le système des États-Nations se reflète bien dans la définition qu’en donne la Convention de Genève : « une personne qui se trouve hors du pays dont elle a la nationalité ou dans lequel elle a sa résidence habituelle; qui craint, avec raison, d’être persécutée du fait de son appartenance communautaire, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, et qui ne peut ou ne veut se réclamer de la protection de ce pays ou y retourner en raison de la dite crainte ». C’est bien la perte de la protection de l’État du pays d’origine et le franchissement d’une frontière internationale qui définissent, juridiquement, le réfugié, en plus du motif, très restreint, de persécution individuelle. Reprise dans presque toutes les législations nationales des 147 pays aujourd’hui signataires de la Convention, cette définition constitue désormais la pierre angulaire du traitement bureaucratique de l’asile à l’échelle globale. Bien qu’elle soit fortement contestée pour son caractère obsolète, étato-centré et peu flexible (Loescher et al. 2008: 98), elle reste à ce jour le seul instrument juridique qui confère au statut de réfugié une légitimité universelle. L’anthropologie a apporté une contribution majeure à la compréhension du phénomène des réfugiés, en mettant en avant l’expérience de la mobilité telle qu’elle est vécue par les individus, et non pas uniquement telle qu’elles est construite et définie par les catégories juridiques et les organisations humanitaires (Chatty 2014: 74). En s’intéressant aux dispositifs d’aide aux réfugiés, elle a également nourri plusieurs autres champs de réflexion de la discipline, tels que l’anthropologie juridique, l’anthropologie du développement, l’anthropologie des organisations et l’anthropologie médicale. À l’exception de quelques recherches pionnières (Colson 1971; Loizios 1981), c’est surtout à partir du milieu des années 1980 qu’une importante littérature se développe sur ces questions. Avec l’institutionnalisation de l’aide humanitaire et la globalisation progressive d’un traitement ordonné et spatialisé de la migration, le « problème » des réfugiés est de plus en plus visible, en particulier dans les pays du Sud, théâtres des conflits liés à la guerre froide mais aussi terrains de prédilection des anthropologues. L’anthropologie joue alors un rôle important dans la constitution des réfugiés en objet de savoir : c’est en effet à Barbara Harell-Bond que l’on doit la création, en 1982, du Refugee studies Center de l’Université d’Oxford, qui marquera l’autonomisation de la réflexion sur les réfugiés des études, plus larges, sur les migrations. Les premières recherches ethnographiques se focalisent sur l’Afrique et appréhendent les réfugiés en termes de liminalité : des personnes ayant subi un rite de séparation, qui se retrouvent dans un entre-deux, ni dedans, ni dehors. L’aide humanitaire, analysée en termes de dysfonctionnements, de charity business et de rapports de domination, y est fortement critiquée (Harrell-Bond 1986; Harrell-Bond et Vourtira 1992), tandis que l’agencéité et les coping strategies des réfugiés sont mis en avant pour déconstruire la figure du réfugié dépendant de l’aide (Kibreab 1993). Parce qu’elles cherchaient à rester pertinentes du point de vue de l’action, ces premiers travaux sont souvent restés teintés d’un certain misérabilisme et n’ont pas véritablement déconstruit le cadre épistémologique sur lequel le système d’asile se fonde (Chatty 2014: 80). Il faudra attendre les travaux de Malkki (1995) pour le faire et pour questionner, plus largement, la pertinence d’utiliser la notion de « réfugié » comme catégorie d’analyse. Mobilisant les apports des études postmodernes et transnationales, Malkki s’attaque en particulier à la métaphore de l’enracinement. Elle montre comment les refugee studies sont restées encastrées dans l’« ordre national des choses », soit dans une vision sédentaire, nationale et territorialisée des appartenances identitaires qui n’appréhende la perte du lien à l’État-nation et la mobilité qu’en termes d’anormalité et de dépossession. Dénaturalisant les liens entre cultures et territoires, Malkki rappelle ainsi que les réfugiés n’occupent une situation liminale qu’au regard du système des États-Nations. Son travail amènera les refugee studies à redéfinir leur objet autour de la notion de « migration forcée », plus à même de capturer à la fois l’agencéité des acteurs dans les processus migratoires, et les contraintes qui les influencent (Van Hear 2011). Dans son héritage, plusieurs études ont alors cherché à documenter les parcours des réfugiés en dehors de leur seule relation au cadre juridique qui les définit : elles ont montré que les individus transcendent sans cesse les catégories d’appartenance nationales, mais également les frontières établies par la bureaucratie de l’asile entre réfugiés politiques et migrants économiques. Les stratégies socio-économiques se construisent sur la mobilité, souvent très valorisée, dans des rapports complexes à une diversité de lieux distants auxquels les camps sont incorporés (Monsutti 2005; Horst 2006). Tandis que les rapports d’appartenance se définissent par le maintien de mémoires, de pratiques et de relations sociales, qui se tissent, bien souvent, à cheval entre divers territoires ou en relation à une nation imaginée. Ces réflexions déboucheront finalement sur une critique plus large des politiques d’asile qui n’envisagent la solution au « problème » des réfugiés qu’en termes de rapatriement ou d’intégration, sans tenir compte de l’importance de la dimension transnationale des pratiques ordinaires (Backewell 2002; Long 2014) ni de la dimension problématique du retour « chez soi » (Allen 1996). Pratiques transnationales et renforcement du sentiment d’appartenance nationale, souvent exacerbé par la politisation des camps et des diasporas, peuvent néanmoins aller de pairs, l’enjeu étant alors de penser ces deux phénomènes de manière dialogique et de comprendre les rapports de classe, de genre ou d’ethnicité qui s’y jouent (Fresia 2014a). Parallèlement aux travaux centrés sur les vécus des réfugiés, les années 2000 sont marquées par une nouvelle vague d’études critiques envers la bureaucratie de l’asile et l’aide humanitaire. Parce qu’ils rendent visibles, en la spatialisant, la figure contemporaine du réfugié, les camps deviennent des lieux d’enquête particulièrement privilégiés, au point de voir émerger une véritable campnography. Inspirée par la philosophie politique de Giorgio Agamben, celle-ci les décrit comme des espaces de confinement, des hors lieux caractérisés par un régime d’exception: quelque que soit leur degré d’ouverture ou de fermeture, ils ont pour caractéristique de suspendre la reconnaissance d’une égalité politique entre leurs occupants et les citoyens ordinaires (Agier 2014: 20; Fassin et Pondolfi 2010). Ambivalents, les camps sont, en même temps, analysés comme de nouveaux lieux de socialisation, réinvestis de sens. Souvent marqués par une forte agitation politique, ils sont aussi des espaces de mobilisations. Incoporés dans des réseaux d’échanges économiques, ils se transforment, et durent jusqu’à devenir de nouvelles marges urbaines ordinaires (Agier 2014: 27). Constitués en lieux de mémoire des injustices passées ou présentes, mais aussi de projections vers un futur incertain, ils deviennent des sites privilégiés où observer la fabrique et l’expression de nouvelles formes de citoyenneté aux marges de l’État (Turner 2010; Fresia and Von Kanel 2014; Wilson, 2016). Très riche, cette campnography a parfois eu tendance à n’envisager les réfugiés que dans un seul face à face avec le « gouvernement humanitaire », délaissant ainsi une réflexion plus large sur la manière dont les camps sont aussi enchâssés et régulés par d’autres normes (droits coutumiers, droits de l’homme) que le seul régime d’exception que leur statut légitime. Autre élément constitutif de la bureaucratie de l’asile, les dispositifs de tri, chargés de distinguer les réfugiés des migrants, ont également fait l’objet de récentes études ethnographiques, marquant une ouverture de la réflexion sur des contextes européens et nord-américains. Leurs auteurs mettent en exergue la dimension fondamentalement située, négociée et contingente des pratiques d’octroi du statut de réfugiés ainsi que les normes implicites qui les régulent (Good 2007; Akoka 2012). Ils montrent comment la formalisation croissante de ces pratiques contribuent à naturaliser toujours plus la distinction entre vrais et faux réfugiés, mais aussi à dépolitiser les registres des demandes d’asile considérées comme légitimes, de plus en plus appréhendées à travers le vocabulaire de la compassion, du trauma et de la souffrance (D’Halluin-Mabillot 2012; Zetter 2007). Enfin, après avoir été « enrollés » dans le HCR pour un temps, certains anthropologues ont commencé à documenter, de manière empirique, le rôle de cette nébuleuse bureaucratique dans la globalisation du traitement bureaucratisé de l’asile, et les modalités concrètes d’exercice de son autorité, en montrant comment celles-ci reproduisent sans cesse un ordre national des choses lui-même à l’origine du « problème » des réfugiés (Scalletaris 2013; Sandvik et Jacobsen 2016 ; Fresia 2014b). Outre les enjeux d’accès aux bureaucraties de l’asile et la difficulté de reconstituer des parcours de vie souvent multi-situés, l’étude des migrations forcées n’a cessé de poser un enjeu épistémologique de taille à l’anthropologie : celui de réussir à penser la problématique de la mobilité, liée à des contextes de guerres ou de persécution, autrement qu’au travers des seuls espaces et labels produits par le régime de l’asile, mais tout en prenant « au sérieux » ce régime, son mode de (re)production et ses effets structurants sur le vécu des individus. À ce titre, un important travail de décentrement et d’historicisation reste à faire pour saisir la manière dont les espaces bureaucratiques de l’asile s’enchâssent, tout en les modifiant, dans des espaces migratoires et des dynamiques socio-historiques qui leur préexistent, et s’articulent à une pluralité plus large de normes et de régimes de droits, qui ne relèvent pas de la seule institution de l’asile. Continuer à documenter la manière dont les personnes trouvent des formes de protection et de solidarité en dehors des seuls dispositifs bureaucratiques de l’asile apparaît aussi comme un impératif pour pouvoir penser le phénomène de la mobilité sous contrainte et les réponses qu’on peut lui apporter autrement ou différemment.
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