Academic literature on the topic 'Traits pertinents (Linguistique)'

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Journal articles on the topic "Traits pertinents (Linguistique)"

1

Scurtu, Gabriela. "Traduire le vocabulaire juridique français en roumain." Meta 53, no. 4 (January 16, 2009): 884–98. http://dx.doi.org/10.7202/019653ar.

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Abstract:
Résumé Le discours juridique est un type de communication spécialisée singularisé par un ensemble de traits qui tiennent autant à l’existence d’un vocabulaire spécialisé qu’aux particularités de sa structure discursive. Dans le cas pris en considération, celui des textes normatifs, nous nous sommes proposée de mettre en évidence un faisceau de traits pertinents pour leur structuration linguistique, portant sur ce que les auteurs en jurilinguistique considèrent comme le premier obstacle à la communication juridique – le lexique. Nous y relevons des problèmes spécifiques à la traduction juridique, plus précisément les problèmes soulevés par les différentes catégories de termes établies à l’intérieur de ce qu’on peut appeler de façon générique « vocabulaire juridique » : les mots d’appartenance juridique principale, les mots à double appartenance, le vocabulaire de soutien et les collocations.
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2

Saint-Germain, Michel. "Problématique linguistique en Haïti et réforme éducative : quelques constats." Articles 23, no. 3 (October 10, 2007): 611–42. http://dx.doi.org/10.7202/031954ar.

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Abstract:
Résumé Cet article traite de la situation du français en Haïti. Après un survol de l'aspect historique de la situation diglossique en Haïti, l'auteur expose les visées de la dernière réforme de l'éducation, à savoir accroître la scolarisation de base et l'utilisation du créole en classe. Une étude des données du ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports ne montre pas de gain éducatif depuis dix ans. La réforme, faute d'appuis pertinents, n'a pas atteint ses objectifs, notamment quantitatifs, même si elle a contribué au maintien d'une séquence de scolarisation normale. Chez les jeunes, la valorisation du créole n'est pas évidente malgré les acquis que la langue a enregistrés dans le domaine de la vie politique.
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3

Lah, Meta. "Les traits d'oralité dans deux manuels de français langue étrangère." Linguistica 52, no. 1 (December 31, 2012): 69–85. http://dx.doi.org/10.4312/linguistica.52.1.69-85.

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Abstract:
Dans l'enseignement des langues étangères, la composante orale a longtemps été peu représentée; elle n'est devenue un objectif à part entière qu'avec l'avènement de l'approche communicative dans les années 70 du 20ème siècle. Selon l'approche actionnelle, telle qu'elle est définie dans le Cadre européen commun de référence pour les langues, un des objectifs principaux est de préparer l'apprenant le plus possible aux situations réelles de la vie courante. L'interaction orale joue sans doute un rôle très important dans ces situations ; que peut-on donc faire pour que nos apprenants ne soient pas traités en France comme « parlant comme Balzac?»L'article se propose de passer en revue plusieurs manuels de FLE récents, édités par différentes maisons d'édition. Le manuel est l'outil de base de chaque enseignant et pour certains le seul outil qu'ils utilisent en classe. Pour cette raison, la langue représentée dans les manuels est d'une grande importance. Nous allons analyser les documents audiovisuels proposés aux apprenants du point de vue linguistique et culturel et essayer d'évaluer la pertinence de la langue telle qu'elle est representée dans ces documents.
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Rodrigues, Louis J. "Rosalía de Castro's Galician poems." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 50, no. 1 (September 22, 2004): 60–75. http://dx.doi.org/10.1075/babel.50.1.07rod.

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Abstract:
Abstract Two Galician poems (one from each of two collections: Cantares Gallegos and Follas novas) by Spain’s most renowned poetess are examined in this critical essay, which includes translations into English, Spanish and Catalan together with an analysis of both poems and a commentary on each with a discussion of such technicalities as metre, rhyme, imagery, lexis and syntax insofar as they aff ect the end-product in each case. The essay discusses the linguistic features of Galician as a preliminary to the appreciation of the poems, draws attention to Rosalia’s statements on her art and works, and concludes with a review of the pertinent aspects of poetry in translation — its theory and practice. Résumé Deux poèmes galiciens (tires de chacune des deux collections: Cantares Gallegos et Follas novas) de la poétesse la plus célèbre d’Espagne, sont étudiés dans cet essai critique qui comprend des traductions en anglais, en espagnol et en catalan, ainsi qu’une analyse des deux poèmes et un commentaire de chacun, avec une discussion sur certains points techniques comme la metre, le rythme, l’imagerie, le lexique et la syntaxe, dans la mesure ou ils affectent, dans chaque cas, le product fini. L’essai traite des caractéristiques linguistiques du galicien, avant de passer à l’évaluation des poèmes. Il attire l’attention sur les déclarations de Rosalia à propos de son art et de ses oeuvres et conclut en passant en revue les aspects pertinents de la poésie en traduction — sa théorie et sa pratique.
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Froeliger, Nicolas. "Le facteur local comme levier d’une traductologie pragmatique." Meta 55, no. 4 (February 22, 2011): 642–60. http://dx.doi.org/10.7202/045683ar.

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Abstract:
Où se manifeste le facteur local en traduction pragmatique, avec quels enjeux et quels horizons théoriques ? Abordée à partir d’exemples empruntés à la technique, à l’économie et à la presse, cette question débouche sur un paradoxe traductologique : celui de réunir artificiellement, sur l’importance de traduire non pas ce que le texte dit, mais ce qu’il fait, des auteurs en totale contradiction, et dont les seuls points communs semblent être une prise de distance par rapport à la linguistique et une réflexion fondée sur la traduction de la Bible. Tenter de surmonter ce paradoxe afin de produire, à partir du même facteur local, une recherche pertinente en pragmatique conduit à se demander si le problème n’est pas dans le choix des textes de référence, ainsi que sur la possibilité et l’intérêt d’une émancipation de la traductologie pragmatique par rapport aux théories plus littéraires ou se voulant généralisantes. Cette démarche permetin fined’isoler un trait que nous pensons décisif en traduction pragmatique : c’est lorsqu’il y a défaut (inaperçu) d’identité entre source et cible que l’on peut dire qu’il y a véritablement traduction.
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Emorine, Martine. "Lexique contrôlé." Terminology 2, no. 2 (January 1, 1995): 293–323. http://dx.doi.org/10.1075/term.2.2.07emo.

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Abstract:
Nous explicitons dans cet article d'une part, un modèle conceptuel d'entrées verbales d'un lexique d'une langue contrôlée, et, d'autre part, l'implantation dans le formalisme de représentation des connaissances typed feature structures (désormais TFS) d'un modèle d'une base de données lexicales et la spécification d'entrées verbales d'une langue contrôlée, ici le Français Rationalisé (désormais FR). Une langue contrôlée est un sous-ensemble simplifié d'une langue naturelle comportant des règles syntaxiques et lexicales restrictives. Après une présentation générale des langues contrôlées, du contexte de leur utilisation et des principes généraux qui les régissent, nous traitons, dans une première partie, la modélisation des entrées lexicales des verbes du FR, à partir de la formalisation d'un lexique existant, le glossaire FR, pour permettre de contrôler sa cohérence et son adéquation expressive. Nous présentons les choix et les motivations qui ont déterminé la modélisation que nous avons effectuée, l'élément essentiel de notre conception d'une modélisation lexicale est la décision, que nous motivons dans cet article, de n 'incorporer que des informations discriminantes et/ou pertinentes pour permettre une discrimination entre les emplois verbaux autorisés dans FR. Dans la seconde partie, nous présentons l'implantation de la base de données lexicales dans le formalisme TFS, développé à l'Université de Stuttgart. Nous montrons les grands principes qui régissent ce formalisme: informations regroupées sous forme de structures de traits typées, hiérarchisation, circulation de l'information par héritage multiple. Puis nous définissons l'architecture de notre base de données lexicales, et nous illustrons l'implantation des entrées verbales. En conclusion, nous présentons les perspectives linguistiques et informatiques de notre travail, et les extensions qu'il serait souhaitable d'apporter à notre modélisation. L'implémentation que nous avons réalisée est à considérer comme une sorte d'expérimentation du formalisme TFS, et nous présentons une rapide synthèse de ses possibilités et de ses limites. Nous pensons par ailleurs avoir démontré que ce n'est qu'en formalisant les observations linguistiques qu'il est possible de "contrôler une langue contrôlée", c'est-à-dire de pouvoir être certain qu'il s'agit d'un modèle intrinsèquement cohérent et complet.
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Dominique, Richard. "L'ethnohistoire de la Moyenne-Côte-Nord." Articles 17, no. 2 (April 12, 2005): 189–220. http://dx.doi.org/10.7202/055714ar.

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Abstract:
En 1972, le projet de recherche « Ethnographie de la Côte-Nord du Saint-Laurent» place à l'intérieur de sa problématique générale un volet intitulé: l'ethnohistoire. Soucieuse de ne pas limiter les résultats de ses recherches à des moules d'analyse déjà établis et intéressée à illustrer constamment la conceptualisation des gens de la Moyenne-Côte-Nord, l'équipe de recherche perçoit comme complémentaire l'analyse de la science populaire utilisée par les témoins qui vivent les mêmes faits qu'elle étudie sous un angle expérimental. L'ethnohistoire de la Moyenne-Côte-Nord représente une facette de cette complémentarité. Afin de bien situer cette intention, une mise en place des principales tendances en cours en ethnohistoire s'avère utile. Auparavant, deux remarques importantes se posent au point de départ puisqu'elles clarifient les prémisses de l'ethnohistoire. 1. L'utilisation de l'histoire par l'anthropologie suscite beaucoup de discussions et cela depuis les origines de l'anthropologie. L'ethnohistoire ne se greffe pas à cette problématique. L'ethnohistoire ne représente pas le champ privilégié où l'utilisation et la perception de l'histoire que les anthropologues ont mis de l'avant à travers les différents courants anthropologiques se manifestent. 2. Ce premier point tient surtout au fait que l'ethnohistoire se conçoit comme un ensemble de méthodes, de techniques. Elle ne s'étiquette pas comme une discipline. L'ethnohistoire s'intègre aux différents courants théoriques en anthropologie et s'utilise selon les questions théoriques jugées importantes par les différentes écoles. Il n'y a pas de théories ethnohistoriques indépendantes des autres théories anthropologiques. Toute discussion au sujet de la relation histoire-anthropologie se situe au niveau théorique et non méthodologique; l'ethnohistoire ne peut fournir d'éléments pertinents. Trois tendances se concrétisent et fournissent des résultats différents, selon l'appartenance théorique aux écoles anthropologiques. L'histoire spécifique, l'ethnographie historique (ethnohistory) et l'ethnohistoire (folk history) constituent présentement ces trois options. L'histoire spécifique. Cette tendance se préoccupe surtout de situer des traits culturels spécifiques à l'intérieur d'un contexte. Tout en utilisant et recherchant des dates, des lieux et des événements précis, les chercheurs essaient ici de mettre en relief un modèle de diffusion et de transformation d'un trait culturel particulier. L'étude des variantes des mythes et dçs légendes par Franz Boas et Edward Sapir chez les Amérindiens de la Côte-Nord-Ouest du Pacifique constitue un exemple de cette tendance. L'utilisation des données archéologiques, linguistiques, physiques et des études de diffusion culturelle reflète bien la préoccupation du courant diffusionniste en anthropologie. L'ethnographie historique. Souvent retrouvée sous l'appellation ethnohistoire (ethnohistory), cette tendance s'identifie aux anthropologues américains (Fenton, Ewers, De Laguna, Lurie, etc.) qui reconstruisent historiquement des cultures amérindiennes à l'aide des archives, des traditions orales et des données recueillies sur le terrain. La recherche se traduit par l'application de la perspective historique aux sociétés qui ne sont pas incluses dans l'histoire occidentale. De par leur formation, ces chercheurs veulent comprendre, expliquer des phénomènes culturels. L'historiographie d'une ethnie ne répond pas à cette demande. Le choix des données historiques doit s'effectuer en fonction des questions théoriques en anthropologie. Ainsi la mise en relation des travaux de terrain avec les sources historiques dans un cadre théorique peut produire des éléments importants pour la construction d'un modèle explicatif du changement. Cette orientation a pris forme, vers 1950, au contact des études plus générales d'acculturation et de relations interethniques, des systèmes politiques et économiques. L'ethnographie historique repose sur des fondements plus théoriques et généralisants afin de permettre une comparaison entre différents groupes étudiés. Sous cet angle, elle se présente comme une méthode intégrée à d'autres pour répondre aux questions théoriques soulevées en anthropologie. Cette approche exige une nomenclature conceptuelle qui favorise un niveau de généralisation formelle. Une de ses premières fonctions se concrétise par l'élaboration d'un inventaire du matériel existant et par l'orientation subséquente de l'emploi et de la fabrication des autres méthodes. Lorsque la synthèse des différentes données est effectuée, des patterns d'incorporation des groupes ethniques à leur environnement, de changements économiques et politiques, d'acculturation, etc., en ressortent. En somme, l'ethnographie historique se présente comme l'application de la méthode historique et l'utilisation des concepts anthropologiques pour découvrir des pattems d'organisation humaine. L'ethnohistoire (folk history). Le domaine des réflexions et des constructions historiques en cours dans une communauté devient le pôle d'attraction de cette optique. La véracité des faits, la cohérence des événements, les modèles de changement, etc., ne sont pas ici pertinents. C'est plutôt le système logique permettant de réfléchir et de conceptualiser les événements et les comportements qui attire l'attention du chercheur. L'articulation de la recherche s'effectue autour de ce que les gens pensent de leur passé. Vers les années '60, le mot « ethno » se couvre d'une nouvelle signification, à savoir: découvrir comment s'établit le processus de la connaissance chez un peuple. Auparavant, le préfixe « ethno » ne possédait qu'une connotation identificatrice sans pour autant spécifier les bases de l'identité du peuple en question. Théoriquement, chez les culturalistes, la culture ne se conçoit plus comme l'ensemble des comportements humains, l'idéologie, l'histoire, les institutions, les produits matériels, etc., mais bien plus comme le tout de la connaissance humaine.2 Les analyses portent sur la «grammaire de la culture» et par conséquent ne précisent pas les comportements actuels et futurs des individus. Méthodologiquement, les techniques et les propositions théoriques se construisent sous la forme d'une recherche « emic », c'est-à-dire une approche valide que pour une communauté. L'ethnographie historique travaille à la reconstruction historique dans le sens et le découpage qui convient aux critères occidentaux. Elle utilise les archives et les résultats des autres disciplines connexes afin d'écrire une histoire universelle basée sur des découpages préalablement établis. Par contre, l'ethnohistoire démontre la version, la signification et l'explication historique fournies par une communauté. Précisément, elle met en relief les principes régissant la sélection et l'ordre des événements retenus comme significatifs pour une culture. Cette limitation à une seule culture amène pour l'instant le rejet d'une histoire universelle. Dans les sociétés non euro-américaines, les mythes, les légendes, les contes constituent le champ d'investigation privilégié pour l'ethnohistoire.
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Martig, Alexis. "Esclavage contemporain." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.085.

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Abstract:
Depuis la fin du XXe siècle, on assiste à un usage récurrent et de plus en plus fréquent de la notion d’esclavage moderne par tout un ensemble d’acteurs sociaux et politiques : organisations non gouvernementales, associations, organisations internationales, médias, gouvernements nationaux… Selon l’Organisation internationale du Travail, il s’agit d’un phénomène touchant plus de 25 millions de personnes et qui génère 150 milliards de dollars de profits annuels illégaux. Face à ce constat, un certain nombre de disciplines (sociologie, économie politique, études des migrations, droit, histoire) en ont fait un objet propre, tentant quelquefois de le définir (Bales 1999) et, parlant d’esclavage moderne ou d’esclavage contemporain, certains ont été jusqu’à évoquer l’émergence d’un nouveau champ d’études : lesContemporary Slavery Studies (Brysk et Choi-Fitzpatrick 2012). Comment expliquer le fait que l’anthropologie contemporaine a quant à elle jusqu’alors produit peu de réflexions sur le sujet ? Le premier élément de réponse a trait à la nature même de l’analyse anthropologique, qui la distingue des autres disciplines des sciences humaines et sociales, et qui considère avant tout les notions émiques mobilisées par les sujets. Dans le cas de l’esclavage moderne, on est face à une notion éminemment politisée et utilisée avant tout par des acteurs associatifs, institutionnels ou médiatiques pour décrire les conditions de travail ou d’exploitation d’autres sujets souvent associés au passage au registre des « victimes ». Ce n’est que depuis très récemment qu’on assiste à l’usage de la notion par les sujets eux-mêmes pour dénoncer leurs conditions de travail, sans doute sous l’effet de sa banalisation dans les discours des acteurs de la lutte contre l’esclavage moderne. L’apparition et la dissémination de cette notion chez les acteurs sociaux et politiques ne sont cependant pas sans intérêt pour l’anthropologie. Elles sont notamment révélatrices de ce que Didier Fassin a qualifié d’« économie morale de notre temps » et de « nouvel ordre moral » mondial (2005) : il s’agit de cette économie morale globale constituée autour de nouveaux intolérables moraux inhérents aux droits de l’homme et à l’invention de la catégorie anthropologie d’humanité dans le contexte postérieur à la Seconde Guerre mondiale. La condamnation morale globale de l’esclavage moderne en est un exemple parfait. Les discours qui la constituent expriment et visent à générer une indignation, tout en ayant fréquemment recours aux registres des « victimes », de la « vulnérabilité » et de « la traite » avec pour effet de nier l’agencéité des sujets en faisant disparaître leurs trajectoires de vie et leurs motivations spécifiques. Comme l’a montré l’anthropologue américaine Alicia Peters (2015), si politisée que soit cette notion, rien n’empêche l’anthropologie de s’en saisir comme objet en étudiant notamment les jeux d’acteurs au cœur des plans de lutte qui en découlent. Peters a ainsi montré comment, aux États-Unis, la moralisation du travail du sexe et de la prostitution forcée a eu pour effet de rendre invisibles ou illégitimes la majorité des cas de traite humaine qui touchent d’autres secteurs : agriculture, usines, restaurants, sphère domestique… Cette moralisation et surreprésentation du travail du sexe et de la prostitution forcée dans la lutte contre l’esclavage moderne, assimilée à la traite d’êtres humains (human trafficking), est caractéristique des pays développés. Le deuxième élément de réponse touche au caractère fourre-tout d’une notion générique qui renvoie à tout un ensemble de situations hétérogènes situées dans des contextes sociaux, historiques et culturels extrêmement différents et dont la complexité, les spécificités et les nuances sont reléguées au second plan dans les discours politiques. En fonction des acteurs, l’esclavage moderne désigne des cas de : mariage forcé, travail forcé, travail infantile, enfants soldats, camps de travail, exploitation sexuelle… et ce, sur toute la planète… Mais pour saisir les spécificités et la complexité des cas étudiés, il faut aussi considérer les formes socioculturelles légitimatrices de la servitude ou de l’esclavage, de son acceptation ou de sa tolérance et les formes de régulation de la domination inhérentes : formes de parrainage, dettes, processus d’altérisation infériorisants… Si les situations dénoncées ont émergé ou ont évolué à partir de formes passées dans un contexte global de précarisation des conditions de travail, et en ce sens sont bien des phénomènes contemporains, il est pour autant impossible de les penser en faisant abstraction de la mémoire des régimes d’esclavages précédents et notamment de l’esclavage transatlantique. Il faut à ce titre distinguer les réflexions sur l’esclavage moderne, du grand nombre d’études anthropologiques sur les descendants d’esclaves, la mémoire de l’esclavage ou les problématiques de réparation. Comme l’a fait remarquer Roger Botte (2005), l’esclavage a toujours été pluriel. Il faut cependant reconnaître que l’une des caractéristiques de l’époque contemporaine est bien celle de la disparition progressive, depuis les abolitions de l’esclavage en tant que statut officiel. C’est en ce sens qu’Alain Morice, au sujet de travailleurs temporaires marocains en France, a utilisé l’expression d’« esclavage métaphorique » (2005), en opposition à l’esclavage historique. Derrière cette distinction s’en cache une autre qu’il est capital de saisir pour comprendre les enjeux des situations qualifiées d’esclavage moderne et leur analyse anthropologique : celle des conditions d’esclavageet dustatut d’esclave. Dans une analyse très intéressante entre un cas d’esclavage domestique en France en 2013 avec un cas d’esclavage datant du début du XIXe siècle, l’historienne Rebecca Scott (2013) attire l’attention sur le fait que, statut officiel ou non, les conditions des situations dénoncées sous l’expression d’esclavage moderne peuvent être identiques à celles de régimes d’esclavage passés. L’attention portée à la nature des conditions est intéressante car elle vient souligner que, s’il est important de conserver une distance face à un discours institutionnel et politisé, il n’en demeure pas moins que dans certains cas l’esclavage n’est pas que métaphorique… Une autre caractéristique liée à la disparition du statut est le fait que les situations observées sont très souvent temporaires, pour des raisons de coûts économiques et dans le but d’éviter de possibles contrôles. Plusieurs auteurs ont, de manière distincte, mis en avant que l’esclavage moderne n’est pas fondé de manière absolue sur des critères raciaux, mais sur des critères inscrits dans des rapports de production (Botte 2005 ; Bales 1999). Comme le fait justement remarquer Julia O’Connell Davidson (2015), si cela est pertinent, il ne faut pas pour autant perdre de vue que la majorité des populations concernées se trouvent dans d’anciennes colonies ou émigrent de celles-ci vers les pays développés. Si la race n’est donc pas l’élément premier à l’origine des formes d’exploitation, celles-ci s’inscrivent pour autant dans une division internationale du travail racialisée et genrée telle que décrite par la sociologie décoloniale, et Ramon Grosfoguel (2014) notamment. À ce sujet, il est intéressant de souligner certaines dynamiques de cette division internationale du travail qui distinguent les formes d’esclavage moderne dans les pays développés et les pays en développement. Dans les premiers, les cas concernent principalement des migrants légaux ou illégaux confrontés à des politiques migratoires qui les vulnérabilisent structurellement. Dans les pays en développement, il s’agit majoritairement et massivement de citoyens nationaux, protégés normalement par ailleurs par les droits associés à leur citoyenneté. La question de l’esclavage moderne se pose alors en termes d’anthropologie des droits associés à la citoyenneté, et de leur performativité, en s’intéressant aux manières dont les critères symboliques à la base de la construction de ces citoyens en tant qu’alter inégaux ont tendance à normaliser la négation de leurs droits comme dans le cas des travailleurs ruraux au Brésil, ou encore des intouchables en Inde, etc. S’ajoutent à cela les exclus des nations issues de la colonisation – là où d’anciens empires ont laissé la place à des nations aux frontières dessinées par les colons –qui constituent une main-d’œuvre potentielle, comme dans la zone située entre la Thaïlande et la Birmanie (Ivanoff, Chantavanich et Boutry 2017). L’un des enjeux spécifiques de la réflexion anthropologiques touche à la méthode d’investigation de la discipline : l’enquête de terrain. Pour la plupart des cas, ou du moins les plus extrêmes, il est quasiment impossible d’accéder aux terrains en question pour y pratiquer une forme d’observation participante. Les difficultés d’accès s’apparentent à celles des terrains de guerre, de combats, de prostitution, de camps de travail forcé, etc. Les recherches de terrain consistent donc le plus souvent à rencontrer et accompagner les sujets postérieurement aux situations pour réaliser avec eux des entretiens. Quand cela est possible, car comme le souligne l’anthropologue Denise Brennan, auteurede Life Interrupted: Trafficking into Forced Labour in the United States, s’entretenir au sujet d’une expérience souvent traumatisante n’est pas non plus sans difficultés ou sans poser de questions quant au rôle de l’anthropologue et de la nature de sa relation avec les sujets du terrain (Brennan 2014). L’un des autres enjeux des analyses anthropologiques, dans des contextes prononcés de vulnérabilité structurelle et face aux processus de subalternisation des sujets par le biais des discours institutionnels, est de faire ressortir l’agencéité des sujets. L’anthropologie, dans sa tendance à replacer les situations étudiées dans les trajectoires de vie des sujets et à donner la parole à ces derniers, possède un avantage certain sur d’autres disciplines pour donner à voir leur agencéité sans perdre de vue pour autant les contraintes structurelles auxquelles ceux-ci font face. L’engagement volontaire de sujets dans la prostitution, de manière temporaire (ou non), pour améliorer leur quotidien matériel, d’enfants au travail malgré leur âge mineur, la migration illégale volontaire par l’intermédiaire de passeurs, la fuite, l’usage des compétences linguistiques ou une volonté de travailler plus dur que les autres, etc., sont autant d’exemples d’agencéité des sujets. Plutôt que de négliger de prendre en considération l’esclavage moderne à cause de son caractère institutionnalisé et sa nature protéiforme, il me semble que l’anthropologie et son regard critique ont un rôle à jouer pour mettre en lumière la complexité des différentes dimensions de ce phénomène et leur enchevêtrement : une économie morale globale, une économie néolibérale précarisant les conditions de travail et une division internationale du travail racialisée, genrée et hiérarchisée entre les pays développés et en développement. Pour ce faire, et apporter une plus-value heuristique, les analyses anthropologiques sur l’esclavage moderne devront s’ancrer dans le contemporain et repenser des catégories analytiques dichotomiques héritées du début des sciences sociales qui ne parviennent plus à rendre compte des situations étudiées : esclavage, liberté, travail libre et travail non libre, etc. Ces catégories ne permettent pas de penser le continuum de situations (allant de libres à non libres) de travail dans lequel les sujets évoluent dans le temps et l’espace, et dont les conditions peuvent, à une extrémité du continuum, être similaires à des régimes passés d’esclavage. C’est dans cet esprit qu’une des voies pour saisir la complexité du social et les dynamiques de ce phénomène si actuel est celle des « situations contemporaines de servitude et d’esclavage » (Martig et Saillant 2017). La notion de « situations » permet en effet de garder à l’esprit que l’objet étudié relève localement des spécificités sociohistoriques et culturelles considérées tout en se « situant » aussi dans le contexte économique, moral, politique et historique plus global : c’est l’articulation de ces différentes dimensions qui permettent de saisir la complexité du social. Enfin, penser en termes de situation a pour avantage de replacer l’expérience liée à l’esclavage moderne dans la trajectoire de vie plus large des sujets, et de saisir ainsi plus facilement leur agencéité. Il s’agit d’une proposition. D’autres voies verront sûrement le jour pour analyser un phénomène complexe qui, loin de disparaître, donne à voir les limites des mythes du travail libre et de la performativité des droits des sociétés démocratiques libérales contemporaines, et en appelle du coup à une anthropologie du contemporain.
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Dissertations / Theses on the topic "Traits pertinents (Linguistique)"

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Boruta, Luc. "Indicators of allophony and phonemehood." Paris 7, 2012. http://www.theses.fr/2012PA070089.

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Abstract:
Bien que nous ne distinguions qu'un nombre fini et restreint de catégories de sons (les phonèmes d'une langue donnée), les sons des messages que nous recevons ne sont jamais identiques. Etant donnée l'ubiquité des processus allophoniques à travers les langues et le fait que chaque langue dispose de son propre inventaire phonémique, quels types d'indices les nourrissons, par exemple anglophones, pourraient-ils exploiter pour découvrir que [siŋki ] et [θiŋki ] (sinking vs. Thinking) ne peuvent pas dénoter la même action ? Le travail présenté dans cette thèse prolonge les travaux initiés par Peperkamp et al. (2006) concernant la définition de mesures de dissimilarité phone à phone indiquant quels phones sont des réalisations d'un même phonème. Nous montrons que résoudre la tâche proposée par Peperkamp et al. (2006) concernant la définition de mesures de dissimilarité phone à phone indiquant quels phones sont des réalisations d'un même phonème. Nous montrons que résoudre la tâche proposée par Peperkamp et al. (2006) concernant la définition de mesures de dissimilarité phone à phone indiquant quels phones sont des réalisations d'un même phonème. Nous montrons que résoudre la tâche proposée par Peperkamp et al. N'apporte pas une réponse complète au problème de l'acquisition des phonèmes, principalement parce que des limitations empiriques et formelles résultent de sa formulation phone à phone. Nous proposons une reformulation du problème comme un problème d'apprentissage automatique non-supervisé par partitionnement reposant sur le positionnement multidimensionnel des données. Les résultats de diverses expériences d'apprentissage supervisé et non-supervisé indiquent systématiquement que de bons indicateurs d'allophonie ne sont pas nécessairement de bons indicateurs de phonémicité. Dans l'ensemble, les résultats computationnels présentés dans ce travail suggèrent qu'allophonie et phonémicité ne peuvent être découvertes à partir d'informations acoustique, temporelle, distributionnelle ou lexicale que si, en moyenne, les phonèmes présentent peu de variabilité
Although we are only able to distinguish between a finite, small number of sound categories -a given language's phonemes- no two sounds are actually identical in the messages we receive. Given the pervasiveness of sound-altering processes across languages -and the fact that every language relies on its own set of phonemes- what kind of cues may, for example, English-learning infants rely on to learn that [siŋki ] and [θiŋki ] (i. E. Sinking thinking) can not refer to the same action ? The work presented in this dissertation builds upon the line of computational studies initiated by Peperkamp et al; (2006), wherein research efforts have been concentrated on the definition of sound-to-sound dissimilarity measures indicating which sounds are realizations of the same phoneme. We show that solving Peperkamp et al. 's task does not yield a full answer to the problem of the discovery of phonemes, as formal and empirical limitations arise from its pairwise formulation. We proceed to circumvent these limitations, reducing the task of the acquisition of phonemes to a partitioning-clustering problem and using multidimensional scaling to allow for the use of individual phones as the elementary objects. The results of various classification and clustering experiments consistently indicate that effective indicators of allophony are not necessarily effective indicators of phonemehood. Altogether, the computational results we discuss suggest that allophony and phonemehood can only be discovered from acoustic, temporal, distributionall, or lexical indicators at low allophonic complexities, i. E. When -on average- phonemes do not have many allophones in the quantized representation of the input
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Stoltzfus, Daniel Paul. "Predictions on markedness and feature resilience in loanword adaptation." Doctoral thesis, Université Laval, 2014. http://hdl.handle.net/20.500.11794/25567.

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Abstract:
Normalement, un emprunt est adapté afin que ses éléments étrangers s’intègrent au système phonologique de la langue emprunteuse. Certains auteurs (cf. Miao 2005; Steriade 2001b, 2009) ont soutenu que, lors de l’adaptation d’une consonne, les traits de manière d’articulation sont plus résistants au changement que les traits laryngaux (ex. : le voisement) ou que ceux de place. Mes résultats montrent cependant que les traits de manière (ex. : [±continu]) sont impliqués dans les adaptations consonantiques aussi fréquemment que les autres traits (ex. [±voisé] et [±antérieur]). Par exemple, le /Z/ français est illicite à l’initiale en anglais. Les options d’adaptation incluent /Z/ → [z] (changement de place), /Z/ → [S] (changement de voisement) et /Z/ → [dZ] (changement de manière). Contrairement aux prédictions des auteurs précités, l’adaptation primaire en anglais est /Z/ → [dZ], avec changement de manière (ex. français [Zelatin] gélatine → anglais [dZElœtIn]). Plutôt qu’une résistance des traits de manière, les adaptations étudiées dans ma thèse font ressortir une nette tendance à la simplification. Mon hypothèse est que les langues adaptent les consonnes étrangères en en éliminant les complexités. Donc un changement impliquant l’élimination plutôt que l’insertion d’un trait marqué sera préféré. Ma thèse innove aussi en montrant qu’une consonne est le plus souvent importée lorsque sa stratégie d’adaptation primaire implique l’insertion d’un trait marqué. Les taux d’importation sont systématiquement élevés pour les consonnes dont l’adaptation impliquerait l’insertion d’un tel trait (ici [+continu] ou [+voisé]). Par exemple, /dZ/ en anglais, lorsque adapté, devient /Z/ en français après l’insertion de [+continu]; cependant, l’importation de /dZ/ est de loin préférée à son adaptation (89%). En comparaison, /dZ/ est rarement importé (10%) en germano-pennsylvanien (GP) parce que l’adaptation de /dZ/ à [tS] (élision du trait marqué [+voisé]) est disponible, contrairement au cas du français. Cependant, le /t/ anglais à l’initiale, lui, est majoritairement importé (74%) en GP parce que son adaptation en /d/ impliquerait l’insertion du trait marqué [+voisé]. Ma thèse permet non seulement de mieux cerner la direction des adaptations, mais repère aussi ce qui favorise fortement les importations sur la base d’une notion déjà établie en phonologie : la marque.
A loanword is normally adapted to fit its foreign elements to the phonological system of the borrowing language (L1). Recently, some authors (e.g. Miao 2005; Steriade 2001b, 2009) have proposed that during the adaptation process of a second language (L2) consonant, manner features are more resistant to change than are non-manner features. A careful study of my data indicate that manner features (e.g. [±continuant]) are as likely to be involved in the adaptation process as are non-manner [±voice] and [±anterior]. For example, French /Z/ is usually not tolerated word-initially in English. Adaptation options include /Z/ → [z] (change of place), /Z/ → [S] (change of voicing) and /Z/ → [dZ] (change of manner). The primary adaptation in English is /Z/ → [dZ] (e.g. French [Zelatin] gélatine → English [dZElœtIn]) where manner is in fact the less resistant. Instead, during loanword adaptation there is a clear tendency towards unmarkedness. My hypothesis is that languages overwhelmingly adapt with the goal of eliminating the complexities of the L2; a change that involves deletion instead of insertion of a marked feature is preferred. Furthermore, my thesis shows for the first time that a consonant is statistically most likely to be imported if its preferred adaptation strategy involves insertion of a marked feature (e.g. [+continuant] or [+voice]). For example, the adaptation of English /dZ/ is /Z/ in French after insertion of marked [+continuant], but /dZ/ is overwhelmingly imported (89%), instead of adapted in French. I argue that this is to avoid the insertion of marked [+continuant]. This contrasts with Pennsylvania German (PG) where English /dZ/ is rarely imported (10%). This is because unlike in French, there is an option to adapt /dZ/ to /tS/ (deletion of marked [+voice]) in PG. However, English word-initial /t/ is heavily imported (74%), not adapted, in PG because adaptation to /d/ involves insertion of marked [+voice]. Not only does my thesis better determine the direction of adaptations but it also establishes the circumstances where L2 consonants are most likely to be imported instead of being adapted, on the basis of a well-known notion in phonology: markedness.
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Saikali-Sleiman, Dana. "L’absence d'article en français : étude diachronique et sémantique." Paris 10, 2006. http://www.theses.fr/2006PA100187.

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Abstract:
Cette thèse traite le problème de l’absence d’article en français, selon deux perspectives, la première diachronique, la seconde sémantique. Notre méthode consiste à appliquer une étude empirique à un corpus composé de trois versions d’un texte historique intitulé la Conquête de Constantinople : la version originale écrite par Geoffroy de Villehardouin au 13e siècle, la deuxième traduite par Blaise de Vigenère au 16e siècle et la troisième par Edmond Faral en FM. Nous avons relevé les syntagmes nominaux sans article des trois versions, ensuite nous les avons classés selon leur emploi syntaxique (syntagmes prépositionnels, sujet, verbe support, substantif avec adjectif grand, attribut et apposition). Cette méthode nous permet de tester, dans un premier temps, l’hypothèse traditionnellement répandue concernant l’extension progressive de l’emploi de l’article en français. Grâce à une étude statistique appliquée à notre corpus, nous concluons que l’évolution de l’absence d’article ne suit pas une courbe linéaire. Les syntagmes prépositionnels et les syntagmes coordonnés sont les deux catégories dans lesquelles le XVIe siècle marque une fréquence d’absence d’article très importante. On propose d’expliquer cette évolution par des causes d’ordre typologique et sociolinguistique. Dans un deuxième temps, nous nous interrogeons sur la valeur sémantique de l’absence d’article. Nous adoptons le cadre guillaumien dans lequel nous confrontons «article zéro» et absence d’article. Notre étude statistique montre que la fréquence de l’absence d’article n’est pas uniforme selon la fonction syntaxique du syntagme nominal et cela dans les trois synchronies (AF, MF et FM). L’application des études de Guillaume à notre corpus confirme la présence d’un article zéro à valeur sémantique absolue et cela dans les trois versions différentes de notre corpus
This thesis deals with two important issues concerning the absence of the article in French : diachronic and semantic approach. Our method consist to apply an empirical study on a corpus formed of three versions of a historical text called the Conquest of Constantinople: the original version written by Geoffroy Villehardouin in 13th century, the second translated by Blaise de Vigenère in 16th century and the third by Edmond Faral in the modern French. We have find that the nominal group without an article according to their syntactical functions (nominal group with preposition, subject, noun with verb, noun with adjective grand, attribute and apposition) in this three versions. At first, this method allows us to test the traditional assumption that there has been progressive extension of the use of the French article. However, the statistical analysis of our corpus showed that the evolution of the absence of the article does not follow a linear curve. The curve at prepositional nominal group and coordinate nominal group reveals that the sixteenth century was a period in which the absence of the article was quiet frequent, we propose to explain this result by a typological and sociolinguistic causes. Secondary, we ask ourselves about the semantic value of the absence of the article. We used the Guillaumien’s framework in which we confront “article zero” and absence of article. The statistical study showed that the frequency of the absence of the article is not correlated with the syntactical functions of nominal group and that in the three synchronies (AF, MF, and FM). The application of Guillaume’s studies on the corpus confirm the presence of an ‘article zero’ that has an absolute semantic value and that in the three different versions of our corpus
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Seck, M'Ballo. "Développement de la perception catégorielle des consonnes et implications pour l'étude de la dyslexie." Paris 7, 2012. http://www.theses.fr/2012PA070072.

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Abstract:
La théorie allophonique veut que les dyslexiques perçoivent les sons de la parole non pas en phonèmes mais bien en allophones. Les implications de la théorie allophonique ont jusqu'à présent été testées en examinant la perception d'oppositions paradigmatiques (celles de voisement et de lieu d'articulation des consonnes) et ce afin de mettre en évidence une surdiscrimination de frontières allophoniques universelles, différentes des frontières phonémiques propres à une langue donnée. Ici, je tente d'abord de confirmer ces résultats pour aborder ensuite les implications de la perception allophonique sur les capacités de segmentation en phonèmes. L'objectif principal de cette thèse consiste à tester une autre prédiction de la théorie allophonique, à savoir que les dyslexiques devraient mieux percevoir les segments de parole intermédiaires entre deux phonèmes consécutifs. Cette capacité à percevoir des segments de parole infra-phonémiques sera qualifiée d'allophonie « syntagmatique » pour la distinguer de l'allophonie « paradigmatique » mise en évidence dans les recherches antérieures. Mes résultats apportent une confirmation de l'allophonie paradigmatique et mettent en évidence une allophonie syntagmatique chez des enfants dyslexiques, par comparaison avec les enfants neurotypiques plus jeunes mais de même niveau de lecture. Cette dernière forme d'allophonie est particulièrement robuste et fiable par rapport à l'allophonie paradigmatique, et elle a des implications encore plus évidentes pour l'apprentissage de lecture
According to allophonic theory, subjects suffering from dyslexia would perceive speech sounds not in phonemes, but in allophones. Up to now, the implications of the allophonic theory have been tested by examining the perception of paradigmatic oppositions (those of voicing and place of articulation in consonants), in order to evidence an overdiscrimination of universal allophonic boundaries, different from the phonemic boundaries specific to a particular language. The main objective of the present work is to test another prediction of the allophonic theory, namely the enhanced perception of segments located between consecutive phonemes. This enhanced perception of subphonemic segments will be called "syntagmatic" allophony to differentiate it from the "paradigmatic'1 one, already evidenced in previous research. The results of a first study confirm the previous findings on the allophonic perception of paradigmatic oppositions by dyslexic children, compared to neurotypical control children of the same reading level. The results of a second study show that the durational threshold for perceiving a vowel between two consonants is shorter in dyslexic vs. Control children, thereby evidencing a syntagmatic allophony. The latter is especially robust and reliable compared to the paradigmatic allophony, and has even more straightforward implications for learning to read
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Lutrand-Pezant, Brigitte. "Les propositions complétives en that en anglais contemporain." Paris 4, 2003. http://www.theses.fr/2003PA040212.

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Abstract:
Ce travail, basé sur un corpus informatisé de plus de 7 000 énoncés, s'articule en trois parties : d'abord, une présentation de l'état des connaissances des linguistes sur les complétives en that, puis une description des formes rencontrées dans le corpus ainsi que des statistiques et enfin une analyse de leurs contextes d'occurrences. Le choix de that ou Ø, notamment, fait l'objet d'une étude détaillée. Le comportement de ces propositions est examiné dans les œuvres littéraires du XIXe et du XXe siècle et dans les articles de presse et articles scientifiques. Des comparaisons entre l'anglais oral et l'anglais écrit ont été proposées lorsque cela s'est révélé nécessaire. Cette recherche a également essayé de montrer les spécificités de l'anglais d'Afrique du Sud, d'Irlande, de Grande-Bretagne et des Etats-Unis en ce qui concerne ces propositions
This study, based on a computer-based corpus of over 7 000 examples, falls into three parts : first a presentation of the linguistic knowledge so far on the subject of that clauses, then a description of the forms present in the corpus together with statistics and third an analysis of their lexical and syntactic environments. The issue of the choice between that and Ø has been carefully examined. The behaviour of these clauses has been studied through literary texts of the 19th and 20th centuries as well as in journalistic and scientific writings. Oral English has been compared to written English when necessary. This research did also try to show the characteristics of South African, Irish, British and American English regarding these clauses
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Dupuy-Engelhardt, Hiltraud. "La saisie de l'audible : étude lexématique de l'allemand /." Tübingen : G. Narr, 1990. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb355682208.

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Bouchard, Marie-Ève. "Le portugais du Brésil : des liens linguistiques avec les créoles du golfe de Guinée." Master's thesis, Université Laval, 2013. http://hdl.handle.net/20.500.11794/24056.

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Abstract:
Plusieurs auteurs ont noté dans le portugais populaire du Brésil (PPB) des traits non conformes aux règles grammaticales de la norme culte du portugais brésilien et du portugais européen. Les liens historiques, économiques, politiques et sociaux entre le Brésil et les îles du golfe de Guinée portent à croire que les créoles de cet archipel ont eu un impact sur le parler des Brésiliens. L'objectif de notre recherche est de vérifier si certains traits linguistiques du PPB sont des vestiges des créoles du golfe de Guinée. Pour ce faire, nous avons analysé l'absence de la marque du pluriel -s, le manque d'accord verbal, la double-négation et l'absence de cas de déclinaison dans les pronoms personnels du PPB. Les résultats de notre recherche nous mènent à croire que les traits linguistiques étudiés du PPB sont des vestiges du proto-créole formé sur l'île de Sâo Tome à la fin du 15e siècle.
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Pasquer, Caroline. "Garder la trace, mettre de l'ordre et relier les points : modéliser la variation et l'ambiguïté des expressions polylexicales." Thesis, Tours, 2019. http://www.theses.fr/2019TOUR4017.

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Abstract:
L’identification automatique d’expressions polylexicales (EP) est un pré-requis pour de nombreuses applications de traitement automatique des langues. Cette tâche représente un défi car les EP, et en particulier les verbales (EPV) telles que 'casser sa pipe' (signifiant 'mourir'), ont des formes de surface très variables ('cassera-t-il un jour sa pipe ?'). Cependant, comparée à des constructions libres, cette variabilité est généralement plus restreinte (p. ex. certains noms non modifiables par un adjectif), d’où des profils de variabilité distincts. On se penche ici sur un sous-problème de l’identification d’EPV, à savoir l’identification d’occurrences d’EPV vues dans d’autres contextes, quelque soit leur forme de surface, ce qui nécessite de prendre en compte l’ambiguïté pour éviter des lectures littérales ('casser sa vieille pipe') ou des co-occurrences fortuites ('casser le tuyau de sa pipe'). On considère pour cela deux approches : la première se fonde sur une mesure de la variabilité des EPV indépendante de la langue. La seconde consiste à modéliser le problème comme une tâche de classification d’après des traits pertinents pour la variabilité morpho-syntaxique des EPV, ce qui nous a conduit à développer un système (VarIDE), qui a participé à la compétition PARSEME d’identification automatique d’EPV en 2018
Automatic identification of multiword expressions (MWEs) is a pre-requisite for many natural language processing applications. This task is challenging because MWEs, especially verbal ones (VMWEs) like to kick the bucket (which means to die), exhibit surface variability (no buckets were kicked ). However, compared with regular constructions, this variability is usually more restricted (e.g. some nouns cannot be modified by an adjective), hence various variability profiles. We address here a subproblem of VMWE identification, namely the identification of occurrences of VMWEs previously seen in corpora, whatever their surface form, which requires to take ambiguity into account to avoidliteral (he kicked the old bucket) or coincidental occurrences (he kicked the ball and the bucket fell down). To this end, we considered two main approaches : The first one is based on a language independent measure of VMWE variability. The second one consists in modeling the problem as a classification task on the basis of features relevant to the VMWE morphosyntactic variability, which led to a system (VarIDE) that participated in the PARSEME shared task on automatic identification of VMWEs in 2018
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Glaudert, Nathalie. "La complexité linguistique : essai de théorisation et d'application dans un cadre comparatiste." Phd thesis, Université de la Réunion, 2011. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00716874.

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Abstract:
Cette thèse en linguistique théorique s'inscrit dans un cadre comparatiste. La première partie de notre thèse est un essai de théorisation de la mesure de la complexité linguistique. Nous y proposons une redéfinition de la théorie de la marque, socle de notre recherche transversale, qui prend en compte (1) les différentes définitions qu'elle a reçues au cours de son développement, (2) les apports que peuvent représenter d'autres modèles théoriques et (3) les critiques qui lui ont été faites jusqu'à notre présente étude. La seconde partie de notre thèse est un essai d'application de la théorie de la marque qui a pour objectif de tester son degré de validité dans plusieurs composantes du langage et dans des analyses intra- et intersystémiques de quelques langues indo-européennes et de l'océan Indien. Il s'agit aussi de cerner ses limites et de présenter les principes fonctionnels avec lesquels elle est en concurrence.
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Vinel, Nicolas. "L' "In Nicomachi arithmeticam" de Jamblique." Clermont-Ferrand 2, 2008. http://www.theses.fr/2008CLF20001.

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Abstract:
Cette thèse de doctorat vise à réhabiliter un texte marqué au fer rouge par la philologie du XIXe siècle : l'"In Nicomachi arithmeticam" du philosophe syrien Jamblique de Chalcis (IIIe-IVe s. ), que les néoplatoniciens postérieurs n'hésitaient pas à qualifier de "divin", à l'égal de Platon, mais dont le traité sur l'arithmétique pythagoricienne est injustement connu comme une piètre paraphrase de la fameuse "Introduction arithmétique" de Nicomaque de Gérase (Ie-IIe s. ). En réalité, Jamblique a composé une nouvelle "Introduction à l'arithmétique". Ce projet engageait non seulement le souci de transmettre d'autres sources pythagoriciennes, pour lesquelles il s'avère un témoin précieux, mais aussi la pensée de Jamblique lui-même, dont la "virtuosité conceptuelle" louée par le philosophe Damascius fait de ce texte une oeuvre novatrice à bien des égards, notamment par la première élaboration, avant même la tradition indienne, du concept arithmétique opératoire que nous appelons "zéro". Le legs philologique du XIXe siècle pèse aussi lourdement sur la tradition manuscrite de l'"In Nicomachi arithmeticam", dont l'édition de référence, publiée en 1894, est fondée sur des principes obsolètes et des conclusions erronées. La réhabilitation de cette oeuvre passe donc aussi par une nouvelle édition critique, grâce à un classement de toute la tradition manuscrite et un travail sytématique sur les nombreuses corruptions du texte, ainsi que par une première traduction française
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Books on the topic "Traits pertinents (Linguistique)"

1

Fant, Gunnar. Speech Sounds and Features. MIT Press, 2003.

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