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Journal articles on the topic 'Trajectoires de transition vers la retraite'

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Genoe, M. Rebecca, Toni Liechty, and Hannah R. Marston. "Retirement Transitions among Baby Boomers: Findings from an Online Qualitative Study." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 37, no. 4 (August 30, 2018): 450–63. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980818000314.

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Abstract:
RÉSUMÉEn 2011, les baby-boomers canadiens ont commencé à franchir la barre des 65 ans, ou l’âge traditionnel de la retraite. Il est possible que la perception et l’expérience de la retraite s’avèrent différentes dans cette génération, comparativement aux générations précédentes. Le but de cet article est d’explorer les tendances dans la transition vers la retraite de baby-boomers en Saskatchewan, en lien avec les phases qu’ils ont traversées au cours de cette transition. Dans cette étude effectuée en ligne selon un modèle de théorie ancrée, 25 baby-boomers approchant de la retraite ou récemment retraités ont participé à un blogue multi-auteurs où ils ont partagé leurs expériences et les processus liés à leur retraite. Des données additionnelles ont été collectées dans le cadre d’entrevues et de groupes de discussion réunissant les participants après la fin de leur participation au blogue. Les participants ont adopté différents modèles dans leur processus de retraite, certains arrêtant de travailler, d’autres poursuivant leurs activités professionnelles dans le cadre de travaux occasionnels ou à temps partiel, ou en effectuant d’autres types de travaux. Les résultats ont mis en évidence 3 phases dans la transition vers la retraite : la préretraite, caractérisée à la fois par certaines craintes liées à la retraite et par l’idéalisation de la retraite parfaite, suivie de la transition initiale, au cours de laquelle les participants ont comparé la retraite à des vacances prolongées, au cours desquelles ils ont peiné à s’adapter à l’augmentation de leur temps libre, pour enfin arriver à une transition de moyen terme où ils ont appris à équilibrer structure et flexibilité. Les résultats suggèrent que bien que la transition vers la retraite présente plusieurs défis, plusieurs personnes rapportent des visions et des expériences positives de cette transition.
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Kohli, Martin, and Harald Künemund. "La fin de carrière et la transition vers la retraite." Retraite et société 36, no. 2 (June 1, 2002): 81–107. http://dx.doi.org/10.3917/rs.036.0081.

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McDonald, Lynn, and Peter Donahue. "Retirement Lost?" Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 30, no. 3 (September 2011): 401–22. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980811000298.

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Abstract:
RÉSUMÉCet article soulève la question de savoir si la retraite, comme nous la connaissons et comprenons actuellement au Canada, est perdue. Grâce à un examen sélectif, nous examinons la recherche sur la retraite selon la durée de la retraite, de nouveaux types de retraite, les évolutions théoriques possibles, les moments de transition vers la retraite, et la vie des retraités, y inclus la qualité ou le manque de pensions. En conséquence, nous proposons que la retraite est soumise a des modifications sur la base de plusieurs tendances qui ont commencé avant le ralentissement économique de 2008. Les données semblent indiquer l’émergence d’un type différent de la retraite, dans la mesure où la vision collective canadienne de la retraite n’est pas perdue, malgré la crise économique sur les marchés mondiaux.
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Camaioni, Luigia, and Tiziana Aureli. "Trajectoires développementales et individuelles de la transition vers la communication symbolique." Enfance 54, no. 3 (2002): 259. http://dx.doi.org/10.3917/enf.543.0259.

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Salama, Pierre. "capitalisation comme fausse solution à la sortie de crise." Tensões Mundiais 15, no. 29 (January 6, 2020): 45–58. http://dx.doi.org/10.33956/tensoesmundiais.v15i29.1423.

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Abstract:
Sauf mouvements sociaux de grande ampleur, les pays latino-américains qui avaient opté pour un système de répartition, se dirigent petit à petit vers un système mixte alliant le système de répartition - avec des retraites calculées à partir d’un salaire de référence faible - et le système de capitalisation, obligatoire ou non, pour ceux qui désireraient avoir une retraite plus élevée. On aurait ainsi un système de retraite universel par répartition faible couplé d’un système par capitalisation de plus en plus important. Cette réforme rapprocherait les pays ayant opté pour la répartition vers ceux qui comme le Chili, la Colombie, le Mexique ont favorisé le système de capitalisation en espérant qu’un jour cela favoriserait la croissance…et pas seulement la spéculation boursière. Cet article a pour objet d’analyser les raisons pour lesquels le système de retraite en Amérique latine doit évoluer compte tenu de la transition démographique sans pour autant entrer dans un système de capitalisation . Contrairement à ce qui est souvent écrit, il existe des solutions alternatives à celles qui sont proposées.
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Crespo, Stéphane. "Diversité des formes de transition travail-retraite dans une cohorte de Canadiens âgés de 50 à 64 ans1." Articles 36, no. 1 (December 5, 2008): 49–83. http://dx.doi.org/10.7202/019490ar.

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Abstract:
Résumé Nous assistons depuis quelques décennies à un profond bouleversement de la transition du travail vers la retraite. Cette transition s’est « déstandardisée » à l’instar des autres étapes du parcours de vie : de plus en plus les statuts de travailleur et de retraité se combinent ou alternent dans des formes variables. Dans la présente étude, nous dégageons onze formes de transition travail-retraite au moyen d’analyses de séquences relatives à l’activité sur le marché du travail et aux sources et niveaux de revenus d’une cohorte de Canadiens âgés de 50 à 64 ans. Nous avons constaté une variabilité des formes qui s’exprime par des différences dans la propension à maintenir un emploi dans le cadre d’une retraite partielle, à maintenir ou à reprendre une activité sur le marché du travail après la cessation d’un emploi, et enfin par une inégalité dans les sources et niveaux de revenu. Nous avons également identifié des caractéristiques personnelles et professionnelles associées à ces formes de transition. Les résultats interpellent la question de l’inégalité des personnes âgées face au maintien ou à la reprise de l’activité et à l’adéquation des sources et des niveaux de revenu à l’orée de la retraite dans le cadre de préoccupations de politiques sociales.
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Farges, Géraldine, and Diane-Gabrielle Tremblay. "Travailler plus longtemps ? Enjeux professionnels et non-professionnels des départs à la retraite dans l’enseignement." Revue des sciences de l’éducation 42, no. 2 (December 21, 2016): 175–206. http://dx.doi.org/10.7202/1038466ar.

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Abstract:
Au Québec, en raison du vieillissement de la population et de l’introduction, par le gouvernement, de politiques de maintien en emploi, les enseignants sont incités à travailler plus longtemps. Dans cet article, nous nous demandons si les enseignants peuvent être sensibles à ces incitations, et cherchons à en comprendre les raisons en analysant les conditions d’enseignement et les trajectoires de vie. La recherche s’appuie sur 24 entretiens semi-dirigés auprès d’enseignants âgés de 50 ans et plus, exerçant à différents niveaux dans les commissions scolaires francophones. Nous montrons que les enseignants rencontrés n’envisagent pas, pour la plupart, de prolonger leur service dans l’enseignement, mais que plusieurs prévoient de revenir en emploi dans d’autres secteurs, ou sous d’autres conditions, une fois retraités. Les façons d’aborder la retraite révèlent des inégalités selon la manière dont les temps sociaux s’articulent depuis les débuts de la vie active jusques et y compris la période de transition entre activité et retraite.
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Gignac, Monique A. M., Peter M. Smith, Selahadin Ibrahim, Vicki Kristman, Dorcas E. Beaton, and Cameron A. Mustard. "Retirement Expectations of Older Workers with Arthritis and Diabetes Compared with Those of Workers with No Chronic Diseases." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 38, no. 03 (February 11, 2019): 296–314. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980818000685.

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Abstract:
RÉSUMÉLes plans de retraite des adultes atteints de maladies chroniques sont peu connus. Dans le cadre de cette étude, des travailleurs canadiens âgés de 50 à 67 ans provenant d’un regroupement national de 80 000 personnes (arthrite, n = 631 ; diabète, n = 286 ; arthrite et diabète, n = 111 ; aucune maladie chronique invalidante, n = 538) ont participé à une enquête transversale sur ce sujet. Les questions posées aux participants traitaient de l’âge prévu pour leur départ à la retraite, de leurs plans de travail futurs, de la possibilité d’un départ hâtif à la retraite et de la transition vers la retraite. Des analyses de khi-carré, de variance et des régressions ont permis d’évaluer les attentes et les facteurs qui y étaient associés. Les travailleurs souffrant d’arthrite et de diabète avaient des plans de retraite semblables à ceux des participants sains, malgré leurs problèmes de santé, et ces plans concordaient avec les attentes associées au fait de travailler jusqu’à un âge de retraite conventionnel. Toutefois, le nombre de répondants souffrant d’arthrite ou de diabète qui avaient prévu une retraite anticipée était plus élevé que celui des participants en bonne santé. Contrairement aux prévisions, la part de la variance associée aux facteurs liés à la santé était moindre que celle des autres facteurs en ce qui concerne les attentes en matière de retraite. Ces résultats mettent en lumière la complexité des attentes liées à la retraite et soulignent l’importance de l’adéquation personne-travail, malgré la présence de maladies.
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Garrouste, Clémentine, and Elsa Perdrix. "L’effet de la retraite sur la santé." médecine/sciences 36, no. 12 (December 2020): 1181–87. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2020225.

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Abstract:
Un système de retraite financé par répartition requiert l’équilibre entre la population qui contribue aux prestations et celle qui en bénéficie. Or, dans la plupart des pays occidentaux, le nombre de personnes âgées (bénéficiaires) augmente plus vite que le nombre d’actifs (contributeurs). Cette constatation a incité les différents gouvernements à mettre en place des réformes visant à augmenter l’âge de départ à la retraite afin d’inverser cette tendance. L’étude des effets de ces réformes sur la santé présente un double intérêt du point de vue de la politique publique. En effet, la pénibilité ou les risques pris dans certaines professions peuvent être à l’origine de coûts en termes de santé, qui peuvent être accentués par un allongement de la durée de carrière. Il semble donc essentiel de mesurer les répercussions sociales de telles réformes et d’avoir une idée précise de leurs effets sur les inégalités de santé. Ces réformes allongeant la durée de vie travaillée pourraient également avoir un impact sur les dépenses de santé, avec le basculement des coûts de la branche retraite vers la branche maladie du système de sécurité sociale, ce qui en conséquence atténuerait les bénéfices attendus de ces réformes. Les études épidémiologiques révèlent l’existence d’une corrélation négative entre retraite et santé (être à la retraite est associé à une moins bonne santé). Pour autant, il est difficile d’en déduire que partir à la retraite détériore l’état de santé. En effet, certains individus restent plus longtemps en emploi, justement parce que leur état de santé le leur permet. Dans cette revue, nous présentons une analyse comparée des résultats obtenus dans la littérature, en nous focalisant sur l’effet causal de la retraite sur la santé, et non l’inverse (→). Nous distinguons ainsi trois éléments : le départ à la retraite, c’est-à-dire la transition entre l’emploi et la retraite ; l’allongement de l’âge de départ à la retraite ; et la réduction de l’âge de départ à la retraite. Nous examinerons ainsi les mécanismes pouvant expliquer le lien entre retraite et santé et détaillerons les outils permettant d’en identifier l’effet causal. Nous présenterons ensuite les résultats empiriques (ou observationnels) issus d’études examinant ce lien de causalité. (→) Voir le Forum de T. Barnay, m/s n° 10, octobre 2016, page 889
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Gervais, Diane. "Succession et cycle familial dans le comté de Verchères, 1870-1950." Revue d'histoire de l'Amérique française 50, no. 1 (August 26, 2008): 69–94. http://dx.doi.org/10.7202/305489ar.

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RÉSUMÉ L'article s'intéresse à l'évolution des pratiques coutumières de la transmission du patrimoine dans le comté de Verchères entre 1870 et 1950. L'on remarque deux modèles familiaux coexistants dont l'esprit est tout à fait différent. Dans le premier, le père transmet son bien le plus tard possible, après son décès. Dans le second, le père cède son bien de son vivant, vers le moment où il souhaite prendre sa retraite. Ce dernier modèle va gagner sur l'autre. L'évolution tend vers un cycle familial qui se raccourcit, allant en quelque sorte vers l'exclusion des parents, puisque le successeur exigera d'eux qu'ils partent pour le village quand il prendra femme et achètera l'exploitation, alors que la cohabitation était autrefois d'usage. Le changement produira des tensions familiales importantes et des mécanismes facilitant la transition entre anciens et nouveaux usages se mettront en place, comme le montreront les données ethnographiques.
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le Blanc, Alexis, Jean-Luc Mègemont, and Alain Baubion-Broye. "Mémoire sociale et perspectives temporelles futures de salariés à la suite d’une catastrophe industrielle." Articles 62, no. 4 (January 15, 2008): 714–39. http://dx.doi.org/10.7202/016958ar.

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Abstract:
Dans le contexte d’une catastrophe industrielle qui a entraîné la fermeture d’une usine chimique, les auteurs analysent le rôle que jouent la mémoire sociale et l’expérience antérieure au sein de l’organisation dans la construction de perspectives temporelles ouvertes sur des projets de reconversion, de mobilité ou de retraite anticipée. Les résultats obtenus par une analyse lexicale informatisée (ALCESTE) des entretiens semi directifs menés auprès de 15 salariés de l’usine permettent d’identifier quatre principales catégories de discours : 1) transition vers la préretraite, 2) Plan Social et possibilités de reconversion, 3) professionnalisation du métier, 4) spécificités du secteur d’activités. Pour chacune d’elles sont examinées les relations entre les modalités d’inscription des sujets dans la mémoire sociale et la définition de leurs perspectives temporelles futures. Cette étude permet d’appréhender les processus de construction de nouveaux rapports à l’organisation de travail à l’oeuvre dans une situation de transition spécifique, marquée par son caractère traumatique et son incertitude.
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Quenault, Béatrice. "Transition énergétique et durabilité des trajectoires de développement : vers un simple ajustement à la marge ou une transformation de rupture ?" Mondes en développement 192, no. 4 (2020): 45. http://dx.doi.org/10.3917/med.192.0045.

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Osborne, John W. "An Existential Perspective on Death Anxiety, Retirement, and Related Research Problems." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 36, no. 2 (November 3, 2016): 246–55. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980816000465.

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Abstract:
RÉSUMÉLes auteurs discutent des aspects de l’existentialisme se rapportant à l’existence et de l’anxiété sur la mort (AM). Le facticité de l’existence, l’être-avec-les autres, l’influence sur la motivation de l’inéluctabilité de la mort, la quête de sens, profitant de la vie au maximum en acceptant responsabilité de sa propre vie, et la capacité de faire face à l’isolement existentiel sont tous compris dans cette discussion. Une difficulté importante c’est de séparer AM de l’anxiété de l’objet. On trouve que les corrélations entre l’âge, le sexe et AM sont variables. On discute des problèmes de personnalité et de l’orientation du rôle dans la transition vers la retraite, ainsi que la notion de Erikson de la « générativité » en tant qu’expression de l’énergie et le but de la quarantaine. Considération des problèmes méthodologiques et linguistiques dans la recherche d’AM sont discutés. En conclusion, cet article suggère des méthodologies qualitatives comme un moyen interpersonnel d’exploration d’AM dans le contexte de la psychothérapie et du services de conseil.
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Treyer, Sébastien, Pierre-Marie Aubert, Aleksandar Rankovic, and Marie-Hélène Schwoob. "Assurer la transition de l’ensemble du système agricole et alimentaire vers la neutralité carbone : des trajectoires de long terme et des pistes pour le court terme." Annales des Mines - Responsabilité et environnement N° 89, no. 1 (2018): 25. http://dx.doi.org/10.3917/re1.089.0025.

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Hubert, Bernard, Florence Jacquet, Emmanuelle Lemaire, Jean-Marc Guehl, and Christian Valentin. "Le programme ANR Agrobiosphère : l'importance d'une programmation thématique pour l'émergence de nouveaux concepts." Natures Sciences Sociétés 25, no. 3 (July 2017): 285–94. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2017056.

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Abstract:
Le programme Agrobiosphère de l'ANR (2011-2013) visait à étudier les transitions vers des systèmes productifs durables dans un contexte de changement global. Il faisait suite aux programmes ADD (2005-2006) et Systerra (2008-2010) ainsi qu'à l'atelier de réflexion prospective Adage, sur les impacts du changement climatique et les nouvelles stratégies d'adaptation. Il affichait comme prioritaires les questions relatives aux trajectoires d'évolution à long terme des systèmes, à la conception des innovations agroécologiques aux niveaux des territoires et des filières, en interrogeant également les notions de transition, de viabilité et de résilience dans des situations de changement. Nous présentons ici les faits marquants du colloque bilan de ce programme, organisé en novembre 2016, au cours duquel les résultats obtenus par les projets ont été discutés autour de cinq thèmes émergents : adaptation aux changements globaux ; cycles biogéochimiques ; biodiversité fonctionnelle ; modélisation territoriale et accompagnement des acteurs ; relations milieux-systèmes économiques. Ce bilan du programme Agrobiosphère montre que celui-ci a facilité la construction de nouvelles formes de collaborations interdisciplinaires et interinstitutionnelles et a entraîné une participation accrue, par rapport aux programmes précédents, des équipes en écologie et en sciences sociales aux projets, ouvrant ainsi l'espace des recherches agronomiques aux différentes dimensions du développement durable. Il a été fondamental pour approfondir le concept d'agroécologie. L'expérience du programme Agrobiosphère montre l'importance de la programmation thématique pour soutenir une recherche orientée et finalisée.
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Cousineau, Luc S., and Katie Misener. "Volunteering as Meaning-Making in the Transition to Retirement." Canadian journal of nonprofit and social economy research 10, no. 1 (May 14, 2019). http://dx.doi.org/10.22230/cjnser.2019v10n1a293.

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Abstract:
Understanding the volunteer experience of older adults is of critical importance to the nonprofit and voluntary sector, and society. Research suggests that volunteering is a way individuals derive meaning through the complex interactions that make up measures of self-worth, community concept, and identity. This study explores the meaning of volunteering in the lives of adults over the age of 60 as they transition into retirement. Analysis revealed four primary themes: role identity; confronting ageing, health, and dying; fear/anxiety about transitioning to retirement; and making a difference. Further analysis based on whether retirement was planned or not revealed important differences in the ways that meaning was made. The findings reveal suggestions for improvements in the recruitment and retention of the older volunteer segment in nonprofit organizations.Comprendre l’expérience de bénévolat des personnes âgées est d’une importance cruciale pour le secteur bénévole et communautaire. Le bénévolat est un moyen pour les individus de trouver un sentiment d’identité grâce aux interactions complexes de l’estime de soi, communauté, et de l’identité. Cette étude explore la signification du bénévolat dans la vie des adultes de plus de 60 ans, lors de leur transition vers la retraite. L’analyse a révélé quatre thèmes principaux: l’identité; faire face au vieillissement; l’anxiété face à la transition à la retraite; et faire une différence. Si la retraite était prévue ou non a révélé des différences significatives. Les résultats offrent un aperçu unique de l’expérience des volontaires âgés et révèlent des suggestions d’amélioration du recrutement et de la rétention du segment des volontaires âgés.
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Dunoyer, Christiane. "Monde alpin." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.101.

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Abstract:
Après avoir été peint et décrit avec des traits plus pittoresques qu’objectifs par les premiers voyageurs et chercheurs qui traversaient les Alpes, mus tantôt par l’idée d’un primitivisme dont la difformité et la misère étaient l’expression la plus évidente, tantôt par la nostalgie du paradis perdu, le monde alpin a attiré le regard curieux des folkloristes à la recherche des survivances du passé, des anciennes coutumes, des proverbes et des objets disparus dans nombre de régions d’Europe. Au début du XXe siècle, Karl Felix Wolff (1913) s’inspire de la tradition des frères Grimm et collecte un nombre consistant de légendes ladines, avec l’objectif de redonner une nouvelle vie à un patrimoine voué à l’oubli. Tout comme les botanistes et les zoologues, les folkloristes voient le monde alpin comme un « merveilleux conservatoire » (Hertz 1913 : 177). Un des élèves les plus brillants de Durkheim, Robert Hertz, analyse finement ces « formes élémentaires de la vie religieuse » en étudiant le pèlerinage de Saint Besse, qui rassemble chaque année les populations de Cogne (Vallée d’Aoste) et du Val Soana (Piémont) dans un sanctuaire à la montagne situé à plus de 2000 mètres d’altitude. Après avoir observé et questionné la population locale s’adonnant à ce culte populaire, dont il complète l’analyse par des recherches bibliographiques, il rédige un article exemplaire (Hertz 1913) qui ouvre la voie à l’anthropologie alpine. Entre 1910 et 1920, Eugénie Goldstern mène ses enquêtes dans différentes régions de l’arc alpin à cheval entre la France, la Suisse et l’Italie : ses riches données de terrain lui permettent de réaliser le travail comparatif le plus complet qui ait été réalisé dans la région (Goldstern 2007). Une partie de sa recherche a été effectuée avec la supervision de l’un des fondateurs de l’anthropologie française et l’un des plus grands experts de folklore en Europe, Arnold Van Gennep. Pour ce dernier, le monde alpin constitue un espace de prédilection, mais aussi un terrain d’expérimentation et de validation de certaines hypothèses scientifiques. « Dans tous les pays de montagne, qui ont été bien étudiés du point de vue folklorique […] on constate que les hautes altitudes ne constituent pas un obstacle à la diffusion des coutumes. En Savoie, le report sur cartes des plus typiques d’entre elles montre une répartition nord-sud passant par-dessus les montagnes et les rivières et non pas conditionnée par elles » (Van Gennep 1990 : 30-31). L’objectif de Van Gennep est de comprendre de l’intérieur la « psychologie populaire », à savoir la complexité des faits sociaux et leur variation. Sa méthode consiste à « parler en égal avec un berger » (Van Gennep 1938 : 158), c’est-à-dire non pas tellement parler sa langue au sens propre, mais s’inscrire dans une logique d’échange actif pour accéder aux représentations de son interlocuteur. Quant aux nombreuses langues non officielles présentes sur le territoire, quand elles n’auraient pas une fonction de langue véhiculaire dans le cadre de l’enquête, elles ont été étudiées par les dialectologues, qui complétaient parfois leurs analyses des structures linguistiques avec des informations d’ordre ethnologique : les enseignements de Karl Jaberg et de Jakob Jud (1928) visaient à associer la langue à la civilisation (Wörter und Sachen). Dans le domaine des études sur les walsers, Paul Zinsli nous a légué une synthèse monumentale depuis la Suisse au Voralberg en passant par l’Italie du nord et le Liechtenstein (Zinsli 1976). Comme Van Gennep, Charles Joisten (1955, 1978, 1980) travaille sur les traditions populaires en réalisant la plus grande collecte de récits de croyance pour le monde alpin, entre les Hautes-Alpes et la Savoie. En 1973, il fonde la revue Le monde alpin et rhodanien (qui paraîtra de 1973 à 2006 en tant que revue, avant de devenir la collection thématique du Musée Dauphinois de Grenoble). Si dans l’après-guerre le monde alpin est encore toujours perçu d’une manière valorisante comme le reliquaire d’anciens us et coutumes, il est aussi soumis à la pensée évolutionniste qui le définit comme un monde arriéré parce que marginalisé. C’est dans cette contradiction que se situe l’intérêt que les anthropologues découvrent au sein du monde alpin : il est un observatoire privilégié à la fois du passé de l’humanité dont il ne reste aucune trace ailleurs en Europe et de la transition de la société traditionnelle à la société modernisée. En effet, au début des années 1960, pour de nombreux anthropologues britanniques partant à la découverte des vallées alpines le constat est flagrant : les mœurs ont changé rapidement, suite à la deuxième guerre mondiale. Cette mutation catalyse l’attention des chercheurs, notamment l’analyse des relations entre milieu physique et organisation sociale. Même les pionniers, s’ils s’intéressent aux survivances culturelles, ils se situent dans un axe dynamique : Honigmann (1964, 1970) entend démentir la théorie de la marginalité géographique et du conservatisme des populations alpines. Burns (1961, 1963) se propose d’illustrer la relation existant entre l’évolution socioculturelle d’une communauté et l’environnement. Le monde alpin est alors étudié à travers le prisme de l’écologie culturelle qui a pour but de déterminer dans quelle mesure les caractéristiques du milieu peuvent modeler les modes de subsistance et plus généralement les formes d’organisation sociale. Un changement important a lieu avec l’introduction du concept d’écosystème qui s’impose à partir des années 1960 auprès des anthropologues penchés sur les questions écologiques. C’est ainsi que le village alpin est analysé comme un écosystème, à savoir l’ensemble complexe et organisé, compréhensif d’une communauté biotique et du milieu dans lequel celle-ci évolue. Tel était l’objectif de départ de l’étude de John Friedl sur Kippel (1974), un village situé dans l’une des vallées des Alpes suisses que la communauté scientifique considérait parmi les plus traditionnelles. Mais à son arrivée, il découvre une réalité en pleine transformation qui l’oblige à recentrer son étude sur la mutation sociale et économique. Si le cas de Kippel est représentatif des changements des dernières décennies, les différences peuvent varier considérablement selon les régions ou selon les localités. Les recherches d’Arnold Niederer (1980) vont dans ce sens : il analyse les Alpes sous l’angle des mutations culturelles, par le biais d’une approche interculturelle et comparative de la Suisse à la France, à l’Italie, à l’Autriche et à la Slovénie. John Cole et Eric Wolf (1974) mettent l’accent sur la notion de communauté travaillée par des forces externes, en analysant, les deux communautés voisines de St. Felix et Tret, l’une de culture germanique, l’autre de culture romane, séparées par une frontière ethnique qui fait des deux villages deux modèles culturels distincts. Forts de leur bagage d’expériences accumulées dans les enquêtes de terrain auprès des sociétés primitives, les anthropologues de cette période savent analyser le fonctionnement social de ces petites communautés, mais leurs conclusions trop tributaires de leur terrain d’enquête exotique ne sont pas toujours à l’abri des généralisations. En outre, en abordant les communautés alpines, une réflexion sur l’anthropologie native ou de proximité se développe : le recours à la méthode ethnographique et au comparatisme permettent le rétablissement de la distance nécessaire entre l’observateur et l’observé, ainsi qu’une mise en perspective des phénomènes étudiés. Avec d’autres anthropologues comme Daniela Weinberg (1975) et Adriana Destro (1984), qui tout en étudiant des sociétés en pleine transformation en soulignent les éléments de continuité, nous nous dirigeons vers une remise en cause de la relation entre mutation démographique et mutation structurale de la communauté. Robert Netting (1976) crée le paradigme du village alpin, en menant une étude exemplaire sur le village de Törbel, qui correspondait à l’image canonique de la communauté de montagne qu’avait construite l’anthropologie alpine. Pier Paolo Viazzo (1989) critique ce modèle de la communauté alpine en insistant sur l’existence de cas emblématiques pouvant démontrer que d’autres villages étaient beaucoup moins isolés et marginaux que Törbel. Néanmoins, l’étude de Netting joue un rôle important dans le panorama de l’anthropologie alpine, car elle propose un nouvel éclairage sur les stratégies démographiques locales, considérées jusque-là primitives. En outre, sur le plan méthodologique, Netting désenclave l’anthropologie alpine en associant l’ethnographie aux recherches d’archives et à la démographie historique (Netting 1981) pour compléter les données de terrain. La description des interactions écologiques est devenue plus sophistiquée et la variable démographique devient cruciale, notamment la relation entre la capacité de réguler la consistance numérique d’une communauté et la stabilité des ressources locales. Berthoud (1967, 1972) identifie l’unité de l’aire alpine dans la spécificité du processus historique et des différentes trajectoires du développement culturel, tout en reconnaissant l’importance de l’environnement. C’est-à-dire qu’il démontre que le mode de production « traditionnel » observé dans les Alpes n’est pas déterminé par les contraintes du milieu, mais il dérive de la combinaison d’éléments institutionnels compatibles avec les conditions naturelles (1972 : 119-120). Berthoud et Kilani (1984) analysent l’équilibre entre tradition et modernité dans l’agriculture de montagne dans un contexte fortement influencé par le tourisme d’hiver. Dans une reconstruction et analyse des représentations de la montagne alpine depuis la moitié du XVIIIe siècle à nos jours, Kilani (1984) illustre comment la vision du monde alpin se dégrade entre 1850 et 1950, au fur et à mesure de son insertion dans la société globale dans la dégradation des conditions de vie : il explique ainsi la naissance dans l’imaginaire collectif d’une population primitive arriérée au cœur de l’Europe. Cependant, à une analyse comparative de l’habitat (Weiss 1959 : 274-296 ; Wolf 1962 ; Cole & Wolf 1974), de la dévolution patrimoniale (Bailey 1971 ; Lichtenberger 1975) ou de l’organisation des alpages (Arbos 1922 ; Parain 1969), le monde alpin se caractérise par une surprenante variation, difficilement modélisable. Les situations de contact sont multiples, ce qui est très évident sur le plan linguistique avec des frontières très fragmentées, mais de nombreuses autres frontières culturelles européennes traversent les Alpes, en faisant du monde alpin une entité plurielle, un réseau plus ou moins interconnecté de « upland communities » (Viazzo 1989), où les éléments culturels priment sur les contraintes liées à l’environnement. Aux alentours de 1990, la réflexion des anthropologues autour des traditions alpines, sous l’impulsion de la notion d’invention de la tradition, commence à s’orienter vers l’étude des phénomènes de revitalisation (Boissevain 1992), voire de relance de pratiques ayant subi une transformation ou une rupture dans la transmission. Cette thèse qui a alimenté un riche filon de recherches a pourtant été contestée par Jeremy MacClancy (1997) qui met en avant les éléments de continuité dans le culte de Saint Besse, presqu’un siècle après l’enquête de Robert Hertz. La question de la revitalisation et de la continuité reste donc ouverte et le débat se poursuit dans le cadre des discussions qui accompagnent l’inscription des traditions vivantes dans les listes du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
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Marie-Pier, Girard. "Enfance." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.109.

Full text
Abstract:
L’origine des études contemporaines de l’enfance remonte à l’ouvrage L’enfant et la vie familiale sous l’Ancien Régime (1960) dans lequel l’auteur, Philippe Ariès, expliqua qu’à l’époque médiévale le sentiment de l’enfance, soit la conscience de la particularité enfantine, n’existait pas (Ariès 1960 : 134; Stephens 1995 : 5). En exposant qu’au Moyen-âge les plus jeunes ne jouissaient pas d’un statut spécial, distinctif, c’est-à-dire qu’ils étaient traités comme de petits adultes, cet ouvrage montra le caractère socialement construit de l’enfance. Si la thèse constructiviste de Philippe Ariès a permis de révéler que la conception de l’enfance qui prévaut aujourd’hui est historiquement spécifique, les travaux d’anthropologues tels que Margaret Mead avaient déjà mis en évidence le rôle déterminant de la culture dans la configuration des enfances à travers le monde (Mead 1932 ; Montgomery 2008b : 22-23). En fait, ces contributions ont montré que la façon d’envisager et d’encadrer l’enfance varie considérablement selon les époques et les contextes socioculturels et qu’incidemment, celle-ci ne peut se voir abordée comme un descripteur non problématique d’une phase biologique et naturelle (James et James 2001 : 27). Ainsi, la définition naturalisée et normative de l’enfance qui se voit actuellement globalisée ne constitue qu’une représentation particulière des premières années de l’existence humaine, une représentation qui fut construite à partir d’expériences spécifiques pouvant être situées localement. La définition dominante de l’enfance qui admet l’âge comme critère primordial de division a émergé au début du XIXe siècle alors que s’est mise en branle dans les sociétés occidentales une exploration systématique de l’enfance, notamment menée par la psychologie, la biologie, les sciences de l’éducation et la sociologie (Ariès 1960; Archard 1993 : 30). Ces savoirs ont décrit une enfance ontologiquement distincte et séparée de l’âge adulte, un stade crucial et formatif dans ce qui fut appelé le développement de l’être humain. La constitution de cette vision de l’enfance qui insiste sur les besoins de protection des plus jeunes, sur leur vulnérabilité et sur leur innocence, est aussi rattachée aux bouleversements complexes et contradictoires survenus en Occident durant le XXe siècle au moment où des attentes élevées quant au bien-être des enfants ont côtoyé la réalité dévastatrice de la guerre (Fass 2011 : 17). En effet, les progrès scientifiques de l’époque (par exemple l’antisepsie, la vaccination, des méthodes contraceptives plus efficaces), la préoccupation des gouvernements au sujet de la santé publique et leur instrumentalisation de l’enfance à des fins nationalistes ont donné lieu aux premiers programmes et législations visant spécifiquement les enfants. La scolarisation, rendue obligatoire dans presque tout le monde occidental, devint alors le moyen de prédilection pour étendre les bénéfices des progrès scientifiques aux enfants défavorisés et pour établir de nouveaux standards d’alphabétisation, de bien-être infantile, d’hygiène et de nutrition. Ainsi, l’école s’institua comme le lieu privilégié de l’enfance, mais aussi comme l’alternative salutaire au travail et aux rues. L’attention sur les jeunes esprits éduqués et les petits corps sains n’occupait pas uniquement l’espace public, elle pénétra aussi la sphère privée où les parents s’intéressaient de plus en plus au potentiel individuel de leur enfant et à son épanouissement (Fass 2011 : 21). Alors que l’enfance était devenue moins risquée, davantage protégée, mieux nourrie et qu’un nouvel attachement sentimental à celle-ci s’était développé, des images terribles d’enfants fusillés puis affamés lors de la Première Guerre Mondiale bouleversèrent l’Occident. Cette confluence d’une émotivité naissante envers les plus jeunes, de leur visibilité croissante et de leur victimisation durant la guerre, a constitué le cadre initial d’un engagement envers un idéal international de protection de l’enfance (Fass 2011 : 22). Quand plus tard, la Seconde Guerre Mondiale exposa un paysage d’une destruction et d’une horreur encore plus grandes dans lequel les enfants, désormais emblèmes de la vulnérabilité, périrent par millions, la nécessité de proclamer une charte consacrant juridiquement la notion de droits de l’enfant devint évidente. Adoptée par les Nations unies en 1959, la Déclaration des droits de l’enfant servit de fondement à la Convention relative aux droits de l’enfant de 1989 (CRDE) (de Dinechin 2006 : 19). Transformant les droits déjà proclamés en 1959 en un instrument légalement contraignant sur le plan international, la CRDE est devenue la traduction dans le monde de l’enfance de la promotion de la philosophie des droits de la personne, et sa cible, l’enfant, un sujet de droits défini par son âge (de Dinechin 2006 : 19-20). La CRDE, aujourd’hui le document historique global le plus acclamé, établit que certains principes fondamentaux doivent universellement et indistinctement s’appliquer à tous les enfants au-delà des différences ethniques, de religion, de culture, de statut économique et de genre. Même si elle accepte certaines particularités locales, la CRDE transmet une vision de ce que devrait être l’enfance à travers le monde en faisant appel à un idéal défini en Occident à partir de ses catégories culturelles et construit à partir de ses propres savoirs. Alors, les paramètres structurants de la conception occidentale des premières années de l’existence humaine, soit l’âge, l’innocence, l’asexualité, la vulnérabilité, l’incompétence, la sacralité de l’enfance, l’école et le jeu, ont été essentialisés et institués comme les propriétés paradigmatiques de toute enfance (Meyer 2007 : 100). Par conséquent, les enfances « autres », qui s’écartent de cette définition, doivent être transformées par des interventions menées par des adultes. C’est dans ce contexte d’universalisation d’un idéal occidental, de développement de l’enfance en domaine de pensée et d’intervention, mais aussi de prolifération d’images et de témoignages d’enfants dont les vies sont plus que jamais marquées par les inégalités sociales, l’abus et les violences, que se situe le regard anthropologique contemporain posé sur les enfants. Ainsi, une des questions essentielles qui habite cette anthropologie est : comment réconcilier un regard fondamentalement critique du discours et des pratiques liés aux droits de l’enfant avec une approche engagée face à ce même régime des droits, qui reconnaît, rend visible et dénonce les violations bien réelles que subissent les enfants au quotidien (Goodale 2006 : 1) ? Un retour sur les travaux anthropologiques révèle que des références à l’enfance et aux enfants y sont souvent présentes, mais pas toujours de manière explicite et généralement, celles-ci visaient à éclairer la recherche sur d’autres thèmes ou à mieux appréhender l’univers des adultes. D’ailleurs, dès les premiers écrits en anthropologie, l’enfant est apparu aux côtés du « primitif » pour expliquer le développement socioculturel et moral, le passage à l’âge adulte représentant l’équivalent de la transition de l’état sauvage à la civilisation (Montgomery 2008b : 18). Néanmoins, certains anthropologues dont Franz Boas (1858-1942), considéré comme le précurseur de la recherche ethnographique sur l’enfance aux États-Unis, puis Margaret Mead (1901-1978), ont contesté le déterminisme biologique en plus de placer réellement les enfants à l’agenda anthropologique (Levine 2007 : 249). Dans le cas de Margaret Mead, elle demeure une des premières anthropologues à avoir pris les enfants au sérieux et à avoir confronté les postulats universels des savoirs sur le développement humain, et à ce titre, elle a largement inspiré l’anthropologie contemporaine de l’enfance (Mead 1932 ; Montgomery 2008b : 22-23). L’idée d’une véritable anthropologie de l’enfance a été soulevée dès 1973 par Charlotte Hardman qui critiquait le regard jusque là porté sur les enfants, un regard qui les envisageait le plus souvent comme les simples spectateurs d’un monde adulte qu’ils assimilaient passivement (Hardman 1973 citée dans Montgomery 2008b : 38). Charlotte Hardman a fait valoir que les univers des enfants constituaient des objets d’étude valables qui permettaient de révéler des aspects de la vie sociale ignorés par les ethnographies conventionnelles, mais surtout, elle souligna l’importance de considérer leurs points de vue : « children [are] people to be studied in their own right » (Hardman 2001 : 516). Devenue axiomatique et reprise par nombre d’anthropologues depuis les années 1970, cette citation posait les jalons d’une nouvelle anthropologie de l’enfance dans laquelle les enfants devenaient les meilleurs informateurs de leur propre vie. Une telle anthropologie centrée sur l’enfant a impliqué un changement de paradigme, soit un déplacement d’une compréhension des vies des enfants exclusivement basée sur les critères des adultes vers une prise en compte des interprétations, des négociations, des réappropriations et des réinventions des enfants eux-mêmes. Au cours des dernières années, de nombreuses recherches anthropologiques se sont inscrites dans cette perspective et ont fait valoir l’importance de reconnaître les enfants en tant que véritables acteurs sociaux activement impliqués dans le façonnement de l’enfance et du monde qui les entoure (voir Hecht 1998 ; Scheper-Hughes et Sargent 1998 ; Bluebond-Langner et Korbin 2007 ; Levine 2007 ; Montgomery 2008a). À l’heure actuelle, l’enfance en tant que champ d’étude en anthropologie se définit dans un premier temps comme un espace générationnel dans lequel les garçons et les filles construisent leurs trajectoires et négocient leurs pratiques face aux processus historiques, économiques, politiques et culturels. Si l’enfance renvoie à l’expérience de celle-ci par les sujets anthropologiques, une expérience entre autres différenciée par le genre, elle constitue aussi un champ de pensée et d’action qui englobe l’ensemble des représentations, pratiques, savoirs, doctrines, institutions, politiques et interventions qui lui sont rattachés dans un contexte donné. D’ailleurs, dans un même pays, plusieurs visions concurrentes des premières années de l’existence humaine peuvent coexister, par exemple en fonction des différentes classes sociales ou de l’appartenance ethnique, donnant lieu à des discours et à des pratiques divergentes; produisant des mondes enfantins différenciés. L’anthropologie contemporaine de l’enfance porte donc sur cette hétérogénéité des expériences et des conceptions socioculturelles de l’enfance et sur la variabilité de ses usages politiques, idéologiques et sociaux (Scheper-Hughes et Sargent 1998). Si elle se consacre à dépeindre cette diversité, l’anthropologie actuelle témoigne aussi de plus en plus des similarités dans les manières par lesquelles les structures économiques et politiques affectent les vies des jeunes personnes dans un monde de plus en plus instable et polarisé. La CRDE constitue à ce titre l’effort le plus notoire de définition des similarités de l’enfance; ce faisant, elle a constitué les enfants en un groupe ciblé par un même agenda global, à qui l’on assigne certaines caractéristiques identitaires communes et pour lesquels on prescrit des interventions analogues. D’ailleurs, la pénétration de constructions culturelles et formations discursives hégémoniques dans différents contextes donne bien souvent lieu à une redéfinition des enfances et des rôles et responsabilités des garçons et des filles. En somme, dans le cadre d’une anthropologie contemporaine, il s’agit d’analyser la complexité des réalités mondialisées des plus jeunes et les reconfigurations constantes du champ de l’enfance qui s’opèrent, de continuer de problématiser les savoirs, postulats et définitions globalisés qui ont acquis le statut de vérités, et ce, tout en confrontant les relativismes culturels qui sont mobilisés pour justifier les abus et les violences qui s’exercent contre les enfants.
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