Academic literature on the topic 'Traumatisme psychique Rwanda'

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Dissertations / Theses on the topic "Traumatisme psychique Rwanda"

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Uwanyiligira, Espérance. "La souffrance psychologique des Rwandais survivants du génocide et des massacres : pour une théorie locale du traumatisme." Paris 8, 2002. http://www.theses.fr/2002PA083718.

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Abstract:
Dans ce travail de thèse, nous nous sommes proposés d'étudier les problèmes psychologiques des Rwandais survivants du génocide et des massacres que le Rwanda a connu depuis 1994. Nous parlons brièvement du Rwanda sous forme d'un exposé critique sur sa spécificité et des contradictions liées au peuplement et aux conflits hutu-tutsi. Nous décrivons les rites rwandais en rapport avec la mort et montrons leur importance pour la paix des vivants. Nous dressons un état des lieux sur les événements de 1994 et présentons quelques tentatives de réparation. Nous évaluons l'impact des traumatismes subis par les Rwandais vivant dans la région parisienne en France et d'autres réfugiés au Kenya vivant dans la ville de Nairobi et ses environs. Nous souhaitons ainsi contribuer à la recherche scientifique en élaborant une théorie locale du traumatisme en parallèle avec la théorie générale du traumatisme connu en Occident. Dans la partie clinique de cette recherche, consistant en des consultations d'aide psychologique à des familles rwandaises vivant en France, nous faisons appel aux ressources de la clinique ethnopsychiatrique. Il nous paraît indispensable, pour comprendre et prendre en charge les Rwandais traumatisés, d'avoir recours aux données historiques, socio-démographiques, anthropologiques, juridiques et politiques dans la recherche éperdue du sens à donner aux événements récents. Les psychothérapies individuelles dans cette population n'ont non seulement pas de pertinence mais peuvent participer à l'aggravation du traumatisme. L'ambition de cette recherche est de déboucher sur la construction d'un outil d'intervention utilisable par différents intervenants qui souhaitent apporter leur aide aux Rwandais
In this thesis, we propose to study the psychological problems presented by Rwandese survivors of the genocides and massacres which have occurred in Rwanda since 1994. We first briefly present Rwanda through a critical account of the specificities and contradictions linked to population settlement and the hutu-tutsi conflicts. We describe Rwanda rites connected with death and highlight their importance for peace of the living. We inventory the events of 1994 and present a few proposition towards repair. We evaluate the impact of trauma suffered by Rwandese living either in France (in and around Paris) or in Kenya (in and around Nairobi). We highlight the peculiarities of Rwandan culture. In this way, we hope to contribute to scientific research by elaborating a local theory of trauma in parallel with the general "Occidental" theory. In the clinical part of this research, which consists of psychological help sessions with Rwandese families living in France, we resort to the clinical resources of ethnopsychiatry. To us it appears necessary, in order to understand and help traumatized Rwandese people, to lean on historical, socio-demographical, anthropological and political notions in the earnest search of a meaning for the recent events. Individual psychotherapy in such a population is not only inadequate, but can even lead to worsening the trauma. The ambition of this research is to end up constructing an intervention tool to be used by all those who wish to bring some help to the Rwandese
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Ruratotoye, Benoît. "La Fonction psychothérapeuthique des églises chrétiennes nouvelles au Rwanda après le génocide des Tutusi en 1994." Paris 8, 2009. http://octaviana.fr/document/152359486#?c=0&m=0&s=0&cv=0.

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Abstract:
Dans le contexte actuel de la société rwandaise, l’état de la santé mentale en ébranle plus d’un. Les troubles mentaux les plus invalidants et les plus fréquents concernent les souffrances psychiques dues aux conséquences du génocide des Tutsi de 1994. La prise en charge psychiatrique au Rwanda se trouve face à des difficultés, non seulement en termes de ressources dans un pays qui sort du chaos, mais aussi de pensée théorique, qui font qu’elle tarde à répondre - ou ne répond pas - aux attentes des Rwandais après le génocide. Dans la société rwandaise d’après le génocide, la santé mentale fait partie d’un projet social de reconstruction et ne peut uniquement engager les seuls individus. Elle se situe au centre d’une nouvelle façon de vivre ensemble, où apparaissent d’autres valeurs, elles aussi incontournables, parmi lesquelles figurent l’harmonie sociale, la participation communautaire et l’engagement personnel. Face à l’horreur d’un génocide d’une telle ampleur, tous les professionnels se trouvent interpellés sur l’efficacité de leurs outils. D’autant que les rescapés du génocide montrent le chemin : ils ont des itinéraires thérapeutiques multiples, passant successivement et dans un va-et-vient permanent d’un domaine de soins à l’autre – médecine, guérisseurs traditionnels, pasteurs… -, gardant tout à la fois. Dans ces parcours multiples de soin, le chercheur doit tenir compte du fait que les Eglises chrétiennes nouvelles (évangéliques) occupent une place de choix. Cette thèse tente de répondre ainsi à une série de questions : Quel est l’apport des Eglises chrétiennes nouvelles dans la prise en charge du rescapé du génocide des Tutsi au Rwanda en souffrance psychique ? Quel est le rôle du pasteur-thérapeute dans le Rwanda actuel ? Quelles sont les méthodes et techniques thérapeutiques utilisées par ces pasteurs-thérapeutes? Faut-il percevoir leur succès comme une conséquence des limites de la médecine scientifique, enfermée dans le biologique au détriment du psychosocial et du spirituel ?Quelle est la contribution des Eglises chrétiennes dans la reconstitution du lien social des Rwandais ? Pour les rescapés, le pasteur-guérisseur au Rwanda est un être élu, un personnage digne de respect. Il est « thérapeute du peuple », sans distinction d’appartenances. Les Rwandais rescapés du génocide des Tutsi, et bien d’autres, s’adressent massivement à lui, cherchant un sens à ce qu’ils ont vécus, personnellement et collectivement. Ils considèrent leur parole et leurs actes comme liturgique et thérapeutique, les libérant et les réconciliant, resocialisant les Banyarwanda traumatisés et diffractés. Ce qui sépare la prise en charge de la médecine et de la psychiatrie du dispositif collectif de ces Eglises est que l’une s’applique aux symptômes, elle est mécaniste ; l’autre se réfère à un Principe transcendant, à l’Absolu, elle est psychosociale et holistique. La recherche des causes distingue radicalement ces deux formes de dispositifs de soins : le second semble correspondre plus profondément à l’univers mental des Rwandais. La complémentarité nécessaire de ces deux dispositifs de soins en santé mentale est encore à bâtir
In the current context of Rwandan society, the state of mental health becomes a matter of concern for many. Traumas resulting from the Rwandan Genocide in 1994 constitute the most crippling and frequent mental disorders. Psychiatric care in Rwanda faces a lot of difficulties, not only in terms of resources in a country emerging from chaos, but also in terms of theoretical background. Therefore Rwandans find that psychiatric care only slowly, if at all, meets their expectations. In Rwandan society after genocide, mental health is part of a social project of reconstruction and cannot just only engage individuals. It lies at the centre of a new way of living together, which includes new values, as essential as the old ones, such as social harmony, community participation, and personal commitment. Faced with the horror of a genocide of this magnitude, all professionals wonder about the efficiency of their approaches. Especially since genocide survivors show the way: they have diverse therapeutic paths, mixing different fields of treatment, successively moving from one domain of care to another – medicine, traditional healers, pastors… –, keeping all at the same time. In these diverse itineraries of care, the researcher has to be aware that the new (evangelic) Christian churches take up a special position. This thesis attempts to respond to a set of questions: What is the contribution of new Christian churches to the alleviation of the psychical sufferings of the survivors of the genocide of Tutsi in Rwanda? What is the role of the therapist-pastor in Rwanda today? What are the therapeutic methods and techniques used by these therapists-pastors? Should their success be regarded as a consequence of the limits of scientific medicine, locked up in the biological at the expense of the psychosocial and spiritual? What is the contribution of Christian churches in the reconstitution of social ties of Rwandans? For the survivors of the Rwandan genocide (and for others Rwandans too), the therapist-pastor is an elected being, a person worthy of respect. He is perceived as the “therapist of the people”, irrespective of ethnic distinction. They massively rely on him in their search of the meaning of what they’ve been through, personally or collectively. Their consider his language to be of a liturgic and therapeutic nature that can liberate, reconcile them and also resocialise traumatised and diffracted Banyarwanda. What distinguishes the treatment by conventional medecine and psychiatry from the collective health care by these churches is that the former cares about symptoms, it is mechanistic ; while the latter refers to a transcendent Principle, to the Absolute, it is psycho-social and holistic. It is the investigation into the causes of sufferings that radically distinguishes these two approaches : the latter seems to correspond more profoundly to the mental universe of the Rwandans. The required bridge between these two device of care is still to built
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Niyodusenga, Jean-Marie V. "Education, intégration des enfants rwandais traumatisés par la guerre." Toulouse 2, 2006. http://www.theses.fr/2006TOU20037.

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Abstract:
Dans la société rwandaise, l'enfant est un trésor qu'il faut protéger. Cependant, ceux qui ont survécu au génocide et massacres de 1994 présentent un trouble post-traumatique qui les empêche de suivre une éducation scolaire normale. La situation actuelle au Rwanda renvoie aux névroses de guerre que Louis Crocp appelle troubles post-traumatiques. Le DSM-III décrit le post-traumatique par : la reviviscence de l'événement traumatique, la réduction du contact avec le monde extérieur et des symptômes neurovégétatifs, dysphoriques ou cognitifs variés. L'enquête auprès des parents, des " éducateurs " et des enfants confirme que le post-traumatique est en rapport étroit avec la guerre de 1994, et a montré l'ampleur des dégâts psychiques surtout chez les enfants et les jeunes de 8-20 ans. Dans cette situation, l'éducation est une stratégie principale, pour intégrer les victimes de ces drames. Cette éducation a pour objectif de donner aux enfants des moyens de réorganiser leurs défenses, de réhabiliter leur narcissisme pour dépasser le traumatisme et construire leur identité meurtrie par le génocide. Pour cette éducation, face à la souffrance psychologique des enfants, nous avons fait appel au conte comme médiateur thérapeutique et éducatif. Le conte a eu des effets positifs sur les enfants qui sont dans les CENA à Kigali. Ces effets se sont traduits par l'envie des enfants de raconter leur vécu à partir des contes traditionnels rwandais et des histoires qu'ils inventaient, début d'un travail de deuil pour certains et moyen de résilience pour d'autres. Ils ont pu faire un pas vers une intégration psychosociale. La conclusion sur la discussion et l'analyse des résultats de la grille de probation sur l'estime de soi, montre que l'effet du conte a été probant pour sortir l'enfant de la souffrance, en faisant évoluer son estime de soi. Il est donc utile d'amener les enfants à poursuivre un travail avec le conte pour pouvoir se distancier du génocide, se projeter dans l'avenir
In Rwandan society, the child is a treasure to be protected. But those who survived the genocide and massacres of 1994 present post traumatic troubles which are stopping them from following a normal school education. The current situation in Ruanda brings to mind the neuroses occasioned by war, which Louis Crocp calls post traumatic stress syndrome. The DSM-III defines post traumatic stress syndrome as the reliving of the traumatic event, reduction of contact with the exterior world, and a variety of neurovegetative, dysphoric and cognitive symptoms. The survey carried out amongst the parents, the “teachers” and children confirms that the post traumatic stress syndrome is closely linked to the war in 1994, and shows the degree of psychological damage caused by the war especially in the children and the young people of 8-20 years. In this situation, education is one of the principal tools for reintegrating the victims of these dramas. The aim of education is to help children to reorganise their defences, and to rebuild their self esteem in order to get over the traumatism and reconstruct an identity bruised by the genocide. Faced with the psychological suffering of the children, we turned to the use of storytelling as the educational and therapeutic medium. Storytelling has had positive effects on the children who are in the CENA in Kigali. The effects have shown themselves by the willingness of the children to recount their past through traditional Rwandan stories and stories which they made up ; for some this is the beginning of mourning and for others a way of increasing their resilience. It has enabled them to make a step towards psychosocial integration. Analysis of the grid for self esteem show convincingly that story telling has helped to reduce the children's suffering by increasing their self esteem ; so it is worthwhile getting children to work at storytelling so that they can distance themselves from the genocide and project themselves into the future
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Grieder, Andrea. "Collines des mille souvenirs : vivre après et avec le génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda." Paris, EHESS, 2012. http://www.theses.fr/2012EHES0061.

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Abstract:
Cette thèse traite de la souffrance qui résulte des violences extrêmes commises lors du génocide perpétré contre les Tutsi du Rwanda en 1994. Elle explore aussi les chemins de son dépassement, les manières de faire face à un passé traumatique. Suivant une approche phénoménologique, cette thématique est abordée à travers des portraits de rescapés. Une première partie du travail cherche à écrire l’« histoire » de la colline de Nyamagumba à partir des récits et des témoignages des rescapés, des entretiens menés avec des génocidaires, d’une analyse des discours officiels et des enjeux qui transparaissent dans les cérémonies de commémoration et les séances des juridictions gacaca. Une deuxième partie est consacrée aux jeunes, étudiants et rescapés du génocide, à la manière dont ils vivent avec un passé traumatique et se projettent dans l’avenir. Les portraits des jeunes sont discutés au regard des processus de reconstruction collective, notamment des cérémonies de commémoration. Visant à penser la souffrance et son dépassement, ce travail met en lumière les formes et les contenus de la mise en parole des expériences traumatiques du génocide. La parole est prise comme moyen de transformation du soi et du rapport à l’autre. Elle est le fil rouge de mes réflexions. En considérant successivement les métaphores du silence et de la souffrance, la parole énoncée en vue de la justice, la réconciliation dans la collectivité et l’émergence d’une « histoire partagée » qui doit permettre de retisser des liens sociaux marqués par le génocide, cette thèse s’achemine vers une réflexion sur la signification de la poésie en tant que forme de guérison
This thesis deals with the extreme violence suffered by the Tutsi people of Rwanda during the genocide of 1994. I also explore the means which have been used to confront and overcome this traumatic past. Using a phenomenological approach, the theme is introduced by means of the portraits of survivors. A first part of the work attempts to to write the 'history' of the hill of Nyamagumba based on the stories and eye-witness accounts of survivors, interviews with some of those who carried out the genocide, analysis of official speeches and also of what is really at stake during commemoration ceremonies and the gacaca judicial sessions. A second part focuses on the young – students and survivors of the genocide – on how they live with the traumatic past and the way in which they see their future. These portraits of the young are discussed in the context of a collective reconstruction, especially with regard to the ceremonies of commemoration. With the aim of meditating on suffering and the ways in which it can be overcome, this present work brings to light both the form and the content of how the traumatic experiences of genocide may be put into the words. Words are seen as a means of transformation of the self and one's relationship with others. The power of the word is the main thread of all my reflections on the subject. In considering, one after the other, metaphors of silence and of suffering and the words pronounced in the cause of justice, collective reconciliation and the emergence of a 'shared history' which seeks to restore the social fabric so affected by the genocide, this thesis works towards a reflection on the significance of poetry as a form of healing
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Bourgeois-Guérin, Élise. "Entre l'advenu et le devenir, la vie suite au génocide : vers une compréhension dynamique de l'expérience d'hommes rwandais." Thèse, 2012. http://www.archipel.uqam.ca/5127/1/D2372.pdf.

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Abstract:
Cette recherche qualitative porte sur l'expérience de vie d'hommes rwandais ayant été exposés, directement ou indirectement, à la violence du génocide des Tutsi au Rwanda. Elle offre ceci d'original qu'elle met en lumière la pluralité des effets du génocide dans la vie des sujets à partir d'une compréhension qui ne relève pas uniquement du vocabulaire de la pathologie. De nombreuses recherches recensent les conséquences débilitantes associées au vécu de la violence organisée. Cependant, rares sont les écrits qui s'attardent aux significations individuelles et collectives qui entourent le traumatisme tout comme peu d'études se penchent sur les efforts déployés par les sujets pour composer avec une telle expérience. Dans le cas précis du génocide des Tutsi au Rwanda, les initiatives documentées témoignent fréquemment de la mobilisation des femmes. Les moyens sur lesquels les hommes, eux, s'appuient pour continuer à vivre suite au génocide demeurent beaucoup moins connus. Notre thèse se fonde sur le discours d'hommes rwandais et s'articule autour de trois grands objectifs : sonder les processus individuels ou collectifs via lesquels ces sujets arrivent (ou non) à construire du sens autour de leur expérience du génocide; mettre en évidence les moyens qu'ils utilisent pour faire face à cette expérience et finalement, explorer la place et le rôle de la parole et du silence dans leur discours portant sur l'expérience du génocide. Neuf hommes adultes rwandais habitant au Québec ont été invités à participer, à deux reprises chacun, à des entretiens semi-directifs. Totalisant plus de 30 heures d'entrevues, le verbatim de ces dix-huit entretiens a été soumis à une analyse de discours en trois temps (thématique, par tableau synthèse et dynamique). La méthodologie qualitative de cette recherche s'est inspirée de l'approche psychodynamique. Nous nous sommes ainsi attardée aux contenus manifestes et latents du discours des sujets mais également à leur contexte d'énonciation: celui d'une rencontre intersubjective entre sujet et chercheur. Notre analyse met en relief la difficulté qu'éprouvent les participants à s'expliquer le génocide. Cette difficulté ne semble cependant pas bloquer l'effort de pensée des sujets qui, s'ils ne trouvent pas de réponses satisfaisantes au pourquoi du génocide, n'en continuent pas moins de chercher. Pour plusieurs sujets ayant été sur place lors du génocide, leur survie même est le fruit du hasard. Lorsque saisie dans l'horizon du don et de la dette, cette vie reçue pourrait représenter une forme de don à la fois précieux et accablant impliquant une certaine réciprocité. Une part des aménagements de vie des participants suite au génocide peuvent ainsi être lus dans une optique de retour du don. Les sujets ont recours à une diversité de moyens pour composer avec l'expérience du génocide tels que l'aide apportée à d'autres victimes, le raccrochage à certains éléments de la vie active, la mobilisation autour d'un devoir de transmission et la recherche de support auprès de membres de la communauté. Il appert que la valence structurante de ces moyens ne soit pas absolue mais plutôt tributaire du mouvement par lequel les sujets arrivent à se distancier de l'horreur tout en parvenant à en assimiler certains contenus. Finalement, la parole de l'intime se fait effacée dans le discours des sujets au profit d'une parole politique qui se rallie à une identité collective et cherche à promouvoir la mémoire du génocide dans l'espace public. L'emprunt d'une telle parole pourrait notamment viser à rétablir un lien social mis à mal par le génocide. En conclusion, la complexité et la mouvance des rapports que les sujets entretiennent face à leur expérience du génocide interrogent le statisme des modèles normatifs qui ramènent la conception du traumatisme à la présence de symptômes préétablis. Notre analyse souligne la pertinence d'un travail clinique qui ne se fixe pas uniquement sur la recherche de sens mais qui admet aussi la part d'absurdité sur laquelle s'ouvre l'expérience du génocide. Cette thèse met aussi en lumière le décalage qui s'opère entre le dévoilement de l'intime prescrit par certaines approches cliniques centrées sur le traumatisme et la parole politique que les sujets privilégient. Finalement, la prégnance des initiatives que les sujets mettent en œuvre dans l'espace public réaffirme l'importance de reconnaitre le pouvoir thérapeutique non seulement dans l'espace privé de la clinique mais également dans l'espace social. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Génocide, Rwanda, Hommes, Parole, Aménagements de vie, Construction de sens, Survie, Traumatisme, Psychologie
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Books on the topic "Traumatisme psychique Rwanda"

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Munyandamutsa, Naasson. Question du sens et des repères dans le traumatisme psychique: Réflexions autour de l'observation clinique d'enfants et d'adolescents survivants du génocide rwandais de 1994. Genève: Éditions Médecine et Hygiène, 2001.

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