Academic literature on the topic 'Travail – Aspect religieux – Christianisme'

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Journal articles on the topic "Travail – Aspect religieux – Christianisme"

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Drakopoulou, Eugénie. "Représentations de Constantinople après la chute. Prolongements idéologiques." Historical Review/La Revue Historique 1 (January 20, 2005): 89. http://dx.doi.org/10.12681/hr.172.

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Abstract:
<p>L'image de Constantinople, liée à son mythe et au mythe du dernier empereur, apparaît après la chute de la ville, dans l'iconographie tant occidentale qu'orthodoxe, sur des icônes portatives, des manuscrits et des fresques dans les églises et les demeures patriciennes.</p><p>L'événement même de la prise de la ville, en tant que représentation indépendante ou incorporée à des cycles iconographiques existants, est représenté plusieurs fois, entre les premières années après la chute et le XIXe siècle, dans la peinture de l'Occident et de l'Orient orthodoxe. L'image de la ville de Constantinople, dans les années suivant sa chute, devient symbole de la supériorité et de la victoire du christianisme, symbole d'opulence, de prospérité et de vie cosmopolite, symbole de la libération de l'hellénisme asservi, mais aussi de la coexistence des mondes orthodoxe et musulman.</p><p>Dans ce travail, nous avons voulu repérer les différents messages, ethno-culturels, politiques et religieux dont sont chargées, selon les époques et les besoins, les représentations de Constantinople dans la peinture après sa prise par les Turcs.</p><p> </p>
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2

Gewirtz-Meydan, Ateret, Ahuva Even-Zohar, and Shoshi Werner. "Examining the Attitudes and Knowledge of Social Work and Nursing Students on Later-Life Sexuality." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 37, no. 4 (September 10, 2018): 377–89. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980818000260.

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Abstract:
RÉSUMÉCette étude a examiné les croyances, les attitudes et les savoirs âgistes liés à la sexualité au grand âge chez 148 étudiants en sciences infirmières et 137 étudiants en travail social de première année. Les étudiants ont complété les questionnaires Fraboni Scale of Ageism et Attitudes and Knowledge towards Older Adult’s Sexuality Scale, ainsi que des questionnaires portant sur leurs contacts avec des personnes âgées, leur éducation sexuelle et des variables sociodémographiques. Les résultats ont montré que les étudiants en sciences infirmières avaient des attitudes plus conservatrices envers la sexualité des personnes âgées. Les croyances âgistes corrélaient positivement avec des attitudes plus conservatrices envers la sexualité des personnes âgées. Les attitudes conservatrices envers la sexualité des personnes âgées étaient négativement corrélées avec les connaissances liées à la sexualité au grand âge. Les étudiants plus âgés avaient davantage de connaissances sur la sexualité des personnes âgées et des attitudes plus permissives concernant cet aspect de la sexualité. Les étudiants plus religieux avaient moins de connaissances liées à la sexualité des personnes âgées et des attitudes plus conservatrices sur ce sujet. L’éducation sexuelle reçue par les étudiants n’était pas associée avec leurs attitudes et leurs connaissances liées à la sexualité des personnes âgées. Les implications de ces résultats pour l’élaboration de programmes d’éducation continue sont discutées.
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3

Bélanger-Lévesque, Marie-Noëlle, Marc Dumas, Maryse Berthiaume, and Jean-Charles Pasquier. "Le « vide spirituel paradoxal » en salle de naissance." Studies in Religion/Sciences Religieuses 41, no. 3 (April 25, 2012): 439–54. http://dx.doi.org/10.1177/0008429812441337.

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Abstract:
Cet article explore ce que nous entendons par « vide spirituel paradoxal » en salle de naissance québécoise : s’il semble évident que la naissance est une expérience humaine intense qui a été longtemps entourée par une dimension spirituelle, cette dernière demeure largement inexplorée en contexte contemporain. Nous préciserons d’abord notre hypothèse de travail : 1) en définissant son aspect paradoxal émergeant du contexte médical actuel ; 2) en cherchant à mieux saisir le terme spirituel pour qu’il reflète la présente originalité du contexte religieux et spirituel ; et 3) en illustrant le vide par le silence de la littérature à ce propos. Nous toucherons ensuite à l’aspect terrain des recherches entreprises par le groupe interdisciplinaire SPIritualité et Naissance (groupe SPIN) sur la spiritualité des parents lors de la naissance de leur enfant, ayant mené à ce jour à : 1) une rencontre multidisciplinaire d’experts (médecine, théologie, parents) analysée avec deux grilles (Galek et al., 2005 ; Hall, 2001) ; et 2) une première catégorisation des types d’expériences spirituelles pouvant être vécues par les parents lors de la naissance. Nous conclurons par un cahier de charges qui devraient réduire les résistances rencontrées par le milieu médical au sujet du projet SPIN et sur les suites du projet. This article explores what we have called the “paradoxical spiritual void” in the delivery rooms of Quebec. If it seems evident that birth is an intense human experience that has had a spiritual dimension for a very long time, this dimension remains largely unexplored in the contemporary context. First, we set out our working hypothesis: 1) by defining its paradoxical aspect emerging from the actual medical context; 2) by trying to get a better grasp of the term spiritual so as to make it reflect the originality of the actual religious and spiritual context; and 3) by illustrating the void by way of the silence of literature on the topic. Then, we enlarge on the practical aspects of the research conducted by the multidisciplinary group SPIrituality and Birth (in French: SPIN) on the spirituality of parents during the birth of their child, which has so far led to: 1) a multidisciplinary meeting of experts (medical, theological, parental) using two analytical frameworks (Galek et al., 2005; Hall, 2001); and 2) a first categorization of types of spiritual experience that can be lived by parents during birth. We conclude by specifying measures that should reduce the resistance met by the medical world concerning the SPIN project and its future developments.
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Da Silva, Leila Rodrigues. "ALGUMAS CONSIDERAÇÕES ACERCA DO PODER EPISCOPAL NOS CENTROS URBANOS HISPÂNICOS – SÉCULO V AO VII." História: Questões & Debates 37, no. 2 (December 31, 2002). http://dx.doi.org/10.5380/his.v37i0.2703.

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Abstract:
As atas do Concílio de Elvira, realizado em princípios do século IV, fornecem-nos indícios significativos do processo de expansão do cristianismo na Península Hispânica e sua estreita relação com os centros urbanos. Da leitura e análise de tais atas, uma atividade religiosa regular pode ser deduzida em 19 cidades cujos representantes participaram do referido concílio. Malgrado todos os reveses, passados três séculos, observamos a continuidade daquele processo. Deparamo-nos, então, com um alto clero extremamente influente, cujas ações norteiam grande parte do que restara da vitalidade urbana. Dessa forma, embora as invasões germânicas do século V tenham promovido uma considerável desorganização das instituições peninsulares, fenômeno, em um primeiro momento, especialmente palpável nas cidades, isso não significou a perda de influência do segmento eclesiástico sobre os rumos dos centros urbanos nos séculos seguintes. Com o posterior assentamento dos germanos e a organização de reinos, a atuação de uma elite clerical se destacou não apenas na esfera religiosa, mas também na civil. Interessanos, pois, neste artigo, a análise de alguns aspectos da inserção do episcopado hispânico nos núcleos urbanos nos séculos V-VII. Nesse sentido, dividimos nossa exposição em duas partes. Na primeira, ressaltamos, sobretudo, nuanças do impacto das invasões nas cidades, valorizando nesse propósito o relato do bispo Idácio de Chaves. Na segunda, sublinhamos particularmente alguns dos elementos capazes de revelar a ampliação da influência dos bispos na vida urbana nos séculos VI e VII. Résumé Les Actes du Concile d’Elvira – qui a eu lieu au début du Ve siècle – nous donnent des indices révélateurs du processus d’expansion du christianisme hispanique et de son rapport étroit avec les centres urbains. À partir de la lecture et de l’analyse de ces actes, nous pouvons inférer une activité religieuse régulière dans dix-neuf villes qui ont toutes envoyé des représentants à ce concile. Malgré tous les revers, après trois siècles nous pouvons toujours observer ce processus. Au VIIe siècle, on retrouve un haut clergé très influent, dont les actions conditionnaient une grande partie de la vitalité urbaine. Ainsi, si les invasions germaniques du Ve siècle ont causé une importante désorganisation des institutions péninsulaires, cela n’a pas impliqué la perte d’influence des ecclésiastiques dans la direction des centres urbains pendant les siècles ultérieurs. Plus tard, quand les germains se sont établis et ont organisé des royaumes, l’action de l’élite cléricale a été sentie autant dans les domaines religieux que civils.Cet article se propose donc d’analyser quelques aspects de l’insertion de l’évêché hispanique dans les centres urbains du Ve au VIIe siècle. Pour cela, nous avons partagé ce travail en deux parties. D’abord, nous avons mis en avant les nuances qui doivent être faites à propos de l’impact des invasions sur les villes, en prenant en considération le témoin de l’évêque Hydace de Chaves. Ensuite, nous avons mis l’accent sur quelques éléments qui peuvent dévoiler l’augmentation de l’influence des évêques sur la vie urbaine aux VIe et VIIe siècles.
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Monika, Salzbrunn. "Migration." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.059.

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Abstract:
En anthropologie, la migration, du mot latin migratio, signifie en principe un déplacement physique d’un être humain (migration humaine), bien que des déplacements non-humains soient aussi qualifiés de migrations (migration animale, migration de plantes, migration de planètes etc.). Suite à la généralisation de l’État-nation comme forme d’organisation politique au 19e siècle, on distingue surtout la migration transnationale (qui implique le déplacement d’au moins une frontière nationale) et la migration interne (à l’intérieur de frontières étatiques). Par ailleurs, ces migrations peuvent prendre la forme d’une migration pendulaire (mouvement de va-et-vient), circulaire (mouvement en cercle), saisonnière (migration de travail influencé par les saisons agricoles) ou durable, menant à une installation et une naturalisation. Parmi les causes, on a longtemps souligné les migrations de travail alors que les cas de migrations climatiques et forcées augmentent de façon significative : migrations imposées par le contexte, notamment politique, par exemple pendant une guerre civile ou encore déplacements engendrés par des changements climatiques comme une sècheresse ou l’avancement du désert dans la zone du Sahel. Le tourisme est parfois considéré comme une forme volontaire de migration à courte durée. Jusqu’à présent, peu de travaux lient les réflexions sur les migrations avec celles sur la mobilité (Ortar, Salzbrunn et Stock, à paraître). Certaines recherches sur l’ethnicité (Barth 1999 [1969]) et la transnationalisation ainsi que de nouvelles catégories statistiques développées au niveau gouvernemental témoignent du fait que certaines personnes peuvent être considérées ou perçues comme migrant-e-s sans avoir jamais effectué un déplacement physique au-delà des frontières nationales de leur pays de naissance. Ainsi, aux Pays-Bas et en Belgique, dans le discours politique, on distingue parfois autochtones (grec, littéralement terre d’ici) et allochtones (grec, littéralement terre d’ailleurs). Au Pays-Bas, on entend par allochtone une personne qui y réside et dont au moins un parent est né à l’étranger. Ce terme était destiné à remplacer le terme « immigré », mais il continue à renvoyer des résidents (voire des citoyens) à (une partie de) leur origine. Le terme allemand « Migrationshintergrund » (littéralement background migratoire) pose le même problème. L’anthropologie s’intéresse de facto dès l’émergence de la discipline aux migrations, notamment dans l’étude de sociétés pastorales (en focalisant les déplacements des éleveurs et de leurs troupeaux) ou dans l’analyse des processus d’urbanisation (suite à la migration du monde rural vers les villes). En revanche, l’anthropologie des migrations et de la transnationalisation n’émergent que dans les années 1990 en tant que champ portant explicitement ce nom – d’abord dans le monde anglophone (Glick Schiller N., Basch L. et C. Blanc Szanton 1992, Hannerz U. 1996), et ensuite dans le monde francophone (Raulin A., D. Cuche et L. Kuczynski 2009 Revue Européenne des Migrations internationales, 2009, no. 25, vol. 3), germanophone (Pries L. 1996), italophone (Riccio 2014), hispanophone, lusophone etc.. La traite des esclaves et les déportations de millions de personnes d’Afrique Sub-Saharienne vers l’Europe et les Amériques, qui ont commencé au 17e siècle et duré jusqu’en 1920, ont été étudiées dans le cadre de l’anthropologie marxiste (Meillassoux 1986) puis par des historiens comme Olivier Pétré-Grenouilleau (2004) ou encore par Tidiane N’Diaye (2008), ce dernier ayant mis l’accent sur la longue et intense implication de commerçants arabes dans la traite négrière. La violente « mission civilisatrice » ou campagne de conquête coloniale a très souvent été accompagnée d’une mission de conversion au christianisme, ce qui a fait l’objet de publications en anthropologie depuis une trentaine d’années sous l’impulsion de Jean et John Comaroff (1991) aux Etats-Unis, et plus récemment en France (Prudhomme 2005). Selon les contextes régionaux, l’une ou l’autre forme de migration a été étudiée de manière prépondérante. En Chine, les migrations internes, notamment du monde rural vers les villes, concernent presque autant de personnes dans l’absolu (229,8 millions en 2009 selon l’Organisation internationale du Travail) que les migrant-e-s transnationaux dans le monde entier (243,7 millions en 2015 selon les Nations Unies/UN International Migration Report). Le pourcentage de ces derniers par rapport à la population mondiale s’élève à environ trois pour cent, ce qui semble en décalage avec la forte attention médiatique accordée aux migrant-e-s transnationaux en général et aux réfugiés en particulier. En effet, la très grande majorité des déplacé-e-s dans le monde reste à l’intérieur des frontières d’un État-nation (Withol de Wenden C., Benoît-Guyod M. 2016), faute de moyens financiers, logistiques ou juridiques (passeport, visa). La majorité des réfugiés politiques ou climatiques reste à l’intérieur des frontières nationales ou dans un des pays voisins. Ainsi, selon l’UNHCR/ l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, sur les 65,3 millions de personnes déplacées de force, 40,8 millions étaient des déplacé-e-s internes et seulement 3,2 millions des demandeur-e-s d’asile en 2015. L’urbanisation croissante qui s’opère dans le monde suscite une augmentation de la migration de travail, notamment en Chine. Dans cet État, le système d’enregistrement et d’état-civil (hukou) limite l’accès aux services sociaux (santé, école, etc.) à la commune de naissance : un changement de résidence est soumis à des conditions restrictives, ce qui engendre une perte de droits élémentaires pour des dizaines de millions de migrants ruraux ne possédant pas de permis de résidence (Jijiao 2013). En France, jusqu’au tournant culturel (qui marque une bifurcation de la focale de la recherche vers les appartenances culturelles et religieuses des personnes étudiées) dans les années 1990, les sciences sociales des migrations, notamment la sociologie des migrations, ont surtout étudié les conditions et rapports de travail, les inégalités sociales ou encore la politique du logement et les inégalités spatiales (Salzbrunn 2015), conduisant ainsi à une très forte focalisation sur les rapports de classe et sur les conditions de vie des immigré-e-s des anciennes colonies. La migration des personnes hautement qualifiées n’a en revanche été que peu étudiée. Après la chute du mur de Berlin, les « appartenances multiples » (concept central de l’ouvrage de Yuval-Davis, Viethen et Kannabiran 2006), notamment religieuses (Capone 2010), ont été privilégiées comme objet de recherche. Cette tendance, accompagnée par un climat politique de plus en plus xénophobe dans certains pays européens, a parfois pointé vers une « ethnicisation » de la religion (Tersigni, Vincent et Willems, à paraître). Le glissement de perception d’une population de la catégorie des « travailleurs immigrés » ou « Gastarbeiter » (littéralement « travailleurs invités ») vers celle de « musulmans » s’inscrit dans un processus d’altérisation, sous-entendant dans les deux cas qu’il s’agit d’un groupe homogène marqué par les mêmes caractéristiques, et ignorant de ce fait la « diversité au sein de la diversité » (Vertovec 2010), notamment les différences en termes de niveau de formation, de genre, d’âge, de statut juridique, de préférence sexuelle, du rapport aux discours et pratiques religieux etc. Beaucoup d’études se sont ainsi focalisées sur des groupes fondés sur le critère d’une nationalité ou d’une citoyenneté commune, ce qui a été critiqué comme relevant d’un « nationalisme méthodologique » (Glick Schiller et Caglar 2011). Même le nouveau champ de recherches consacré aux espaces sociaux transnationaux (Basch, Glick Schiller et Szanton Blanc 1992 ; Salzbrunn 2016) a parfois été (auto-)critiqué pour la reproduction des frontières nationales à travers une optique transnationale. Ont alors émergé des réflexions sur une relocalisation de la migration (Glick Schiller et Caglar 2011) et sur l’enracinement spatial de la migration dans des espaces sociaux translocaux (Salzbrunn 2011). Bien que la moitié de la population migratoire soit féminine, les aspects de genre n’ont été étudiés que très tardivement (Morokvasic-Müller 1984), d’abord dans un contexte de regroupement ou de liens familiaux maintenus pendant la migration (Delcroix 2001 ; Kofman 2004 ; Kofman et Raghuram 2014), puis dans celui des approches féministes du développement (Verschuur et Reysoo 2005), de la migration du travail et des frontières genrées (Nouvelles Questions Féministes 26, 2007). En effet, les dynamiques internationales dans la division du travail engendrent une chaîne globale des soins (« global care chain ») qui repose essentiellement sur les femmes, que ce soit dans le domaine médical, de la pédiatrie ou des soins aux personnes âgées. La réflexion sur la division internationale du travail reproductif a été entreprise par Rhacel Parrenas (2000) et développée par Arlie Hochschild (2000). On peut obtenir une vue d’ensemble des projets européens consacrés au genre et à la migration, voir les résultats du projet européen GEMMA. Enhancing Evidence Based Policy-Making in Gender and Migration : http://gemmaproject.seminabit.com/whatis.aspx En anthropologie politique, l’évolution de systèmes politiques sous l’impact d’une migration de retour, a été étudiée dans un contexte postcolonial (von Weichs 2013). De manière générale, les réflexions menées dans un contexte études postcoloniales de ce type n’ont été entreprises que tardivement en France, et ce souvent dans une optique très critique, voire hostile à ces débats (L’Homme 156, 2000). Parmi les autres sujets traités actuellement en anthropologie des migrations se trouvent les inégalités sociales et spatiales, les dynamiques religieuses transnationales (Argyriadis et al. 2012), les réfugiés et leurs moyens d’expressions politiques et artistiques (Salzbrunn 2014) ou musicales (Civilisations 67, 2018 ; Salzbrunn, Souiah et Mastrangelo 2015). Enfin, le développement conceptuel du phénomène de transnationalisation ou des espaces sociaux translocaux, voire le retour à la « localisation de la migration » (titre de l’ouvrage de Glick Schiller et Caglar 2011) sont des réponses constructives à la question : Comment étudier les migrations dans des sociétés super-diverses (Vertovec 2011) sans réifier leurs appartenances ?
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Mancini, Silvia. "Religion." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.041.

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Abstract:
orsque l’on emploie le concept-terme de « religion », on a l’impression de savoir d’avance ce à quoi il renvoie, un peu comme si tout le monde était implicitement d’accord sur sa signification. Malgré les précautions rhétoriques de mise, nombreux sont ceux qui continuent à se faire les porte-paroles des sciences sociales, lesquelles non seulement s’en servent de manière insuffisamment problématisée (recourant le plus souvent à des raisons purement pratiques ou conventionnelles), mais n’hésitent guère à fournir de la religion une définition normative (Bradbury et al., 1972). À l’instar d’autres concepts, que l’anthropologie a soumis à la critique par la pratique du comparatisme différentiel (et non pas « analogique »), celui de religion n’a pas encore fait l’objet, au sein cette discipline, d’un travail analogue de relativisation et de mise en perspective. Seule l’historicisation de la religion (en lieu et place d’une approche normative) serait en effet susceptible d’éviter le risque de projeter une vision christiano-centrique sur des pratiques, conceptions et institutions symboliques appartenant à des sociétés foncièrement étrangères à l’histoire culturelle européenne (Sabbatucci 2002). Force est de constater que cette notion de religion a subi historiquement un processus de dilatation-élargissement parallèle à la découverte des civilisations « autres » – parallèle aussi au double processus de conquête et de colonisation du monde par la culture occidentale. Ce n’est, en effet, qu’à partir du XVIe siècle, que de nombreuses coutumes et conceptions propres aux peuples autochtones ont été interprétées comme « manifestations religieuses » (Augé 1982). Au fur et à mesure de la rencontre, tombèrent sous l’étiquette de « religion » tous ces comportements, institutions et représentations dont on ne comprenait ni la signification, ni la fonction pratique, et qui, aux yeux des conquérants, ne se justifiaient que comme « faits religieux » (Bernand et Gruzinski 1988). Ce qui excédait le fonctionnel ou l’expérience commune des Européens était appréhendé sub specie religionis : ainsi, la « couvade », le totémisme, l’évitement cérémoniel de la belle-mère, etc. Si une telle manière de procéder a indiscutablement contribué à rendre plus étendue la notion de religion par rapport à sa définition d’origine (lorsque l’on identifiait la religion avec le christianisme), elle a entraîné aussi une conséquence redoutable. Cette transformation en un concept à géométrie variable, dont les frontières se déplacent au fur et à mesure qu’on lui incorpore de nouvelles données historiques et ethnographiques, est allée de pair avec la généralisation au monde entier d’une catégorie-institution typiquement occidentale – celle de religion, justement (Lafiteau, 1724). Une telle généralisation a fonctionné comme l’un des plus puissants vecteurs de globalisation culturelle, religionisation du monde et globalisation étant allées de compagnie. Comment l’anthropologie, née dès le XVIIIe siècle sous les auspices d’une pensée qui ne se voulait pas confessionnelle, et qui aspirait à une connaissance neutre et scientifique des autres cultures, a-t-elle pu contribuer à cette généralisation de la notion de religion ? Certes, une telle question peut ressembler à une provocation. Il reste que c’est bien l’anthropologie qui, depuis sa posture relativiste, défendra l’idée selon laquelle priver les cultures autochtones de religion reviendrait à commettre une grave erreur ethnocentrique, comme si, du même coup, on privait ces sociétés de leur statut humain. Comme nous le verrons, l’histoire du concept de religion nous oblige à reconnaître que cet argument ne fait que reprendre le discours missionnaire. Historiquement parlant, l’identification établie jadis entre religion et christianisme – qui de nos jours peut apparaitre restrictive et euro-centrique –, était tout à fait correcte, dans la mesure où la religion fut une invention exclusivement chrétienne. Pour quelles raisons l’Europe – qui encore au XVIe siècle, à travers la bouche de ses missionnaires et voyageurs, déclarait sa surprise de ne pas trouver du tout, dans le Nouveau Monde, de formes religieuses (Clastres 1988) – a-t-elle fini par développer d’abord un discours sur les « religions sauvages » ou « primitives », puis sur les religions autochtones ? L’attribution d’une religion aux sociétés du Nouveau Monde constitua une étape stratégique indispensable dans le processus d’assimilation et de mise en compatibilité des traits culturels des « autres » avec les traits européens. Un tel processus de « religionisation » généralisée fut l’effet de la nécessité pratique et politique de la conversion de ces populations, laquelle allait de pair avec un programme de civilisation de celles-ci (évangélisation et civilisation étant interchangeables, dans la logique des conquérants). Or, pour que cette « mise en comptabilité religieuse » entre les cultures pût fonctionner (c’est en effet pour l’Occident, et l’Occident exclusivement, que la religion constitue un trait culturel fondateur et distinctif), il fallait bien admettre que les peuples à convertir et civiliser eussent une forme de religion, quelle qu’elle fût, et dont il fallait identifier les traits caractéristiques. Pour ce faire, la comparaison analogique offrit un outil irremplaçable (Acosta, 1590). Elle autorisa à parler de « croyances » des peuples sauvages; de leur « foi »; de leurs « dieux »; de leur vision de l’« âme », etc. – autant de notions dépourvues de sens dans des cultures ni théistes ni monothéistes. Dès la fin du XVIIIème, et surtout au XIXème, l’anthropologie a fini paradoxalement par s’approprier le modus operandi adopté jusque là par les missionnaires à des fins d’inculturation. De fait, en même temps que s’effectuait le processus de christianisation implicite du monde à travers la généralisation à toutes les cultures de catégories culturelles d’origine chrétiennes, l’idée s’affirmait, en sciences sociales, que non seulement la religion est une institution universelle, mais qu’elle est dotée aussi d’une irremplaçable et universelle fonction instituante. Certes, les anthropologues inscrivent leur démarche dans une perspective qui se veut scientifique, fondée sur l’observation empirique et exempte de toute finalité pratique de conversion. Il reste que, étonnamment, l’idée de la nature historiquement arbitraire de la religion n’a pas suscité un très vif écho chez les spécialistes de la diversité culturelle. Un tel désintérêt des anthropologues pour l’histoire du concept de religion constitue à lui seul un problème historique supplémentaire. Pourquoi la religion « résiste »-t-elle au processus de relativisation des absolus conceptuels auquel l’anthropologie même nous a habitués? Quel statut recouvre la religion dans l’imaginaire anthropologique moderne (Gasbarro 2007)? C’est un fait, que la problématisation historique de la religion a fait défaut aux évolutionnistes qui, s’ils envisagent cette institution en termes évolutifs, n’en mettent guère en doute l’universalité en tant qu’expression de « civilisation »; elle a fait défaut aussi à Durkheim (1912), préoccupé de découvrir les invariants normatifs des institutions sociales. Elle est absente également dans l’ethnologie historique allemande, tributaire de la vision romantique qui identifie la religion d’un peuple au réservoir de ses traits culturels les plus significatifs et les plus porteurs de sens. Une idée qui refait surface dans une certaine anthropologie culturaliste américaine, jusqu’à Clifford Geertz (1972). L’historicisation de la religion n’est pas pratiquée non plus par la Phénoménologie religieuse (Otto 1995; Van der Leuuw 1948 ; Eliade 1965), qui pour asseoir la nature universelle de la religion convoque les structures anhistoriques de la conscience humaine confrontée au sacré, et elle l’est encore moins par celui dont la méthode structurale a par ailleurs contribué puissamment à la dé-religionisation des productions symboliques des sociétés autochtones d’Amérique. En fait, chez Lévi-Strauss, le travail de dé-religionisation pratiqué dans l’analyse du totémisme ou des mythes fera recours non pas à l’histoire, mais à la psychologie (Lévi-Strauss 1962, 1964). Derrière cette résistance à une mise en perspective historique et culturelle de la religion, le soupçon surgit que celle-ci continue implicitement d’incarner, en Occident, une valeur forte et fondatrice. Un ordre du sens qui n’a pas tout à fait disparu de notre imaginaire culturel. De cette situation, une fois de plus, seule l’histoire peut nous fournir la clé. Le rôle instituant et le pouvoir de sens dont l’Occident crédite la religion prend origine dans le conflit qui, au début de notre ère, a opposé le Christianisme en plein essor au monde culturel de l’Antiquité païenne que le message chrétien prétend subvertir. Dans la tradition romaine – celle-là même à laquelle le Christianisme empruntera le mot latin religio, qu’il reprend à son compte pour se désigner lui-même –, on ne fait pas de distinction, comme nous le faisons de nos jours, entre une sphère religieuse et une sphère civile (Durand, Scheid 1994). Dans l’ordre du monde romain, on ne reconnaît guère la religion en tant que sphère distincte et autonome de la vie socio-culturelle institutionnelle. Une formule, selon Dario Sabbatucci (2002), synthétise au mieux cette conception romaine : sacré : public = profane : privé. En d’autres termes, à Rome, était sacré tout ce qui relève du domaine public; était profane, en revanche, tout ce qui relève de la vie et des relations des citoyens entre eux, en dehors du secteur public proprement dit. Dans un tel dispositif reposant sur des règles de conduite balisées et un agencement dynamique des divers ordres dont l’action rituelle est le moteur et l’instrument régulateur, la religio n’a donc aucun rapport avec l’idée d’un dieu transcendant, ni avec la foi, ni avec un projet de salut, ni avec l’idée d’une âme individuelle qui survit à la mort, ni avec l’expérience vécue du sacré, compris comme une structure transhistorique et transculturelle de la conscience. La religio, pour les Romains, désignait plutôt un comportement respectueux des traditions, une conduite réservée, une attitude de dévotion. Comment est-on donc passé de la religio des Romains à la religion des Chrétiens? À partir du décret qui, sous Théodose (en 380 apr. J.C.), fit du Christianisme la religion d’État, laquelle remplaça officiellement l’ancien ordre païen, l’Église fut obligée de composer avec ce qui restait du système vaincu, dont elle devenait l’héritière. Notamment, avec ces institutions déjà en place qui s’avéraient susceptibles d’être récupérées et mises à contribution pour bâtir le nouvel ordre. Parmi ces héritages figurent, d’une part, la philosophie grecque (mise à contribution pour asseoir les vérités chrétiennes, comme fut le cas de la scolastique); de l’autre, la jurisprudence et le droit romains (récupérés dans le cadre du Droit canonique). Malgré ces incorporations, pour éviter toute contradiction l’Église se devait de bannir de l’héritage de l’Antiquité ces manifestations irréductiblement incompatibles avec le nouveau message de vérité et la nouvelle sacralité dont elle était le porte-parole. Il fallait, en somme, supprimer les divinités polythéistes (qui apparaissent dorénavant « fausses en mensongères »), sans pour autant renoncer à se servir des institutions qui par le passé leur avaient été associées. La solution historique à cette contradiction consista à désarticuler et à réaménager l’ancien système de références (exprimé par la formule public : sacré = privé : privé). Ce système, comme on l’a vu, reposait sur la sacralisation des instituions publiques et de l’État de droit, qui dorénavant, dans la vision chrétienne, relèveront exclusivement du domaine civil (dont la sphère d’action est l’opposition publique / privé). Ce réaménagement consista en outre à séparer rigoureusement le domaine civil du domaine religieux, fondé, lui, sur le nouveau message chrétien et dont la sphère d’action est l’opposition sacré/profane (Rendre à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu). Une telle séparation du religieux et du civil ne plaça toutefois guère ces deux sphères sur un pied d’égalité. Depuis lors, on accorda symboliquement au domaine religieux une position super-ordonnée et fondatrice par rapport au domaine civil et à ses diverses expressions, qui, toujours au niveau symbolique et existentiel, furent hiérarchiquement soumises au premier. Malgré la sécularisation qui, à la Renaissance, connut une impulsion importante en raison de la priorité accordée aux valeurs humanistes et au rôle de la politique (sphère civile par excellence), c’est un fait que l’horizon de sens du religieux continue de remplir, en Occident, le même rôle instituant et fondateur. Cela est dû, probablement, à une culture civile défaillante, incapable de bâtir au niveau symbolique un imaginaire collectif aussi puissant que l’imaginaire religieux (Mancini 2008). La preuve en est qu’encore aujourd’hui on consulte des théologiens sur des questions de société relatives à la vie et la mort, ainsi qu’à l’horizon du sens ultime de l’existence. Il incombe à l’anthropologie contemporaine de s’interroger sur son engagement « civil », et de se demander si elle a vraiment contribué, par sa connaissance de la diversité culturelle, à changer le statut de code de sens prioritaire attribué en Occident à la religion (Kilani 2011). Et ce, même si les Autres, dont l’imaginaire occidental s’est emparé, savent très bien jouer de leurs « traditions religieuses » respectives pour revendiquer leur droit à l’autodétermination en défense de leurs droits civils.
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Bromberger, Christian. "Méditerranée." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.106.

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Abstract:
Alors que l’américanisme, l’africanisme, l’européanisme, l’indianisme… sont reconnus, certifiés par des musées ou des sections de musée, des départements universitaires, des chapitres de manuels depuis les origines, l’anthropologie de la Méditerranée est une spécialité récente, prenant corps, sous l’égide des universités britanniques, dans les années 1950. Ce retard est dû, au moins en partie, à l’hétérogénéité du monde méditerranéen partagé entre les façades méridionale et orientale de la mer, qui relèvent, à première vue, de l’étude du monde arabo-musulman, et la façade septentrionale ressortissant de prime abord de l’ethnologie européenne. Le scepticisme, récusant la pertinence d’une anthropologie de la Méditerranée, peut encore trouver des arguments dans l’histoire des civilisations ou dans l’actualité. Contrairement à d’autres régions du monde, l’aire iranienne voisine par exemple, le monde méditerranéen ne forme une unité ni par ses langues ni par ses traditions religieuses. Faut-il rappeler que seul l’Empire romain l’a unifié pendant plusieurs siècles autour du « mare nostrum » en favorisant l’épanouissement d’une culture gréco-latine à vocation universelle et en développant tout autour de la mer des institutions politiques sur le modèle de Rome ? Puis l’histoire de la Méditerranée fut faite de partages, de schismes, de croisades, de guerres entre empires, de conquêtes coloniales qui aboutirent, au terme de péripéties violentes, à la situation contemporaine où coexistent trois ensembles eux-mêmes fractionnés : une Méditerranée latine, catholique, largement laïcisée , partie intégrante de l’Europe occidentale, une Méditerranée balkanique orthodoxe avec ses poches islamiques, une Méditerranée arabo-musulmane. En dépit de ces fractures, des hommes de lettres campèrent, dans les années 1930, une Méditerranée des échanges et de la convivenza, à laquelle donnent crédit des lieux et des épisodes remarquables de l’histoire (l’Andalousie au temps du califat omeyade, la Sicile de Frédéric II, des villes cosmopolites de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle : Istanbul, Smyrne, Salonique, Beyrouth, Alexandrie, Alger, Tanger, Trieste, Marseille, etc.). Des revues (à Marseille, les Cahiers du sud de Jean Ballard, à Tunis Les Cahiers de la Barbarie d’Armand Guibert et Jean Amrouche , à Alger Rivages d’Edmond Charlot et Albert Camus, à Rabat Aguedal d’Henri Bosco) exaltèrent cette « fraternité méditerranéenne » tout autant imaginaire que réelle. Gabriel Audisio fut le chantre le plus exalté de cette commune « patrie méditerranéenne »: « Non, écrit-il, la Méditerranée n’a jamais séparé ses riverains. Même les grandes divisions de la Foi, et ce conflit spirituel de l’Orient et de l’Occident, la mer ne les a pas exaltés, au contraire adoucis en les réunissant au sommet sensible d’un flot de sagesse, au point suprême de l’équilibre ». Et à l’image d’une Méditerranée romaine (il veut « remettre Rome ‘à sa place’ ») il oppose celle d’une « synthèse méditerranéenne » : « À cette latinité racornie, j’oppose tout ce qui a fait la civilisation méditerranéenne : la Grèce, l’Égypte, Judas, Carthage, le Christ, l’Islam ». Cette Méditerranée qui « vous mélange tout ça sans aucune espèce de pudeur », dit-il encore, « se veut universelle ». Avant qu’un projet collectif d’anthropologie n’émerge, des ancêtres de la discipline, des géographes, des historiens, avaient apporté une contribution importante à la connaissance du monde méditerranéen. Maine, Robertson Smith, Frazer, etc. étaient classicistes ou historiens du droit et se référaient souvent aux sociétés antiques de la Méditerranée pour analyser coutumes et croyances ou encore les différentes formes d’organisation sociale (la tribu, la cité, etc.) et leur évolution. Plus tard, dans les premières décennies du XXème siècle, de remarquables études monographiques ou thématiques furent réalisées sur les différentes rives de la Méditerranée , telles celles de Maunier (1927) sur les échanges rituels en Afrique du nord, de Montagne (1930) sur les Berbères du sud Marocain, de Boucheman (1937) sur une petite cité caravanière de Syrie…Géographes et historiens, plus préoccupés par l’ancrage matériel des sociétés que par leur structure ou leurs valeurs, publièrent aussi des travaux importants, synthétiques ceux-ci, sur le monde méditerranéen ; ainsi Charles Parain, dans La Méditerranée, les hommes et les travaux (1936), campe une Méditerranée des infrastructures, celle qui prévaudra jusques et y compris dans les 320 premières pages de la thèse de Fernand Braudel (1949), celle des « ressources naturelles, des champs et des villages, de la variété des régimes de propriété, de la vie maritime, de la vie pastorale et de la vie agricole, des métiers et des techniques ». L’acte fondateur de l’anthropologie de la Méditerranée fut un colloque organisé en 1959 par Julian Pitt-Rivers, Jean Peristiany et Julio Caro Baroja, qui réunit, entre autres, Ernest Gellner, qui avait mené des travaux sur le Haut-Atlas, Pierre Bourdieu, alors spécialiste de la Kabylie, John K. Campbell, auteur de recherches sur les Saracatsans du nord de la Grèce. Cette rencontre, et celle qui suivit, en 1961, à Athènes donnèrent lieu à la publication de deux recueils fondamentaux (Pitt-Rivers, 1963, Peristiany, 1965), campant les principaux registres thématiques d’une anthropologie comparée des sociétés méditerranéennes (l’honneur, la honte, le clientélisme, le familialisme, la parenté spirituelle, etc.) et véritables coups d’envoi à des recherches monographiques s’inscrivant désormais dans des cadres conceptuels fortement charpentés. Les décennies 1960, 1970 et 1980 furent celles d’une croissance rapide et d’un épanouissement de l’anthropologie de la Méditerranée. Le monde méditerranéen est alors saisi à travers des valeurs communes : outre l’honneur et la honte, attachés au sang et au nom (Pitt-Rivers, 1977, Gilmore, 1987), la virilité qui combine puissance sexuelle, capacité à défendre les siens et une parole politique ferme qui ne transige pas et ne supporte pas les petits arrangements, l’hospitalité ostentatoire. C’est aussi un univers où domine une vision endogamique du monde, où l’on prise le mariage dans un degré rapproché, mieux la « république des cousins », où se marient préférentiellement le fils et la fille de deux frères, une formule surtout ancrée sur la rive sud et dans l’Antiquité pré-chrétienne, ; Jocaste ne dit-elle pas à Polynice : « Un conjoint pris au-dehors porte malheur » ? Ce à quoi Ibn Khaldoun fait écho : « La noblesse, l’honneur ne peuvent résulter que de l’absence de mélange », écrivait-il. Aux « républiques des beaux-frères », caractéristiques des sociétés primitives exogames étudiées par Claude Lévi-Strauss s’opposent ainsi les « républiques méditerranéennes des cousins », prohibant l'échange et ancrées dans l'endogamie patrilinéaire. Alors que dans les premières, « une solidarité usuelle unit le garçon avec les frères et les cousins de sa femme et avec les maris de ses sœurs », dans les secondes « les hommes (...) considèrent leurs devoirs de solidarité avec tous leurs parents en ligne paternelle comme plus importants que leurs autres obligations, - y compris, bien souvent, leurs obligations civiques et patriotiques ». Règne ainsi, dans le monde méditerranéen traditionnel, la prédilection pour le « vivre entre soi » auquel s’ajoute une ségrégation marquée entre les sexes, « un certain idéal de brutalité virile, dont le complément est une dramatisation de la vertu féminine », poursuit Germaine Tillion (1966). La Méditerranée, c’est aussi un monde de structures clientélaires, avec ses patrons et ses obligés, dans de vieilles sociétés étatiques où des relais s’imposent, à tous les sens du terme, entre le peuple et les pouvoirs; parallèlement, dans l’univers sacré, les intermédiaires, les saints, ne manquent pas entre les fidèles et la divinité ; ils sont nombreux, y compris en islam où leur culte est controversé. La violence avec ses pratiques vindicatoires (vendetta corse, disamistade sarde, gjak albanais, rekba kabyle…) fait aussi partie du hit-parade anthropologique des caractéristiques méditerranéennes et les auteurs analysent les moyens mis en œuvre pour sortir de ces conflits (Black-Michaud, 1975). Enfin, comment ne pas évoquer une communauté de comportements religieux, en particulier les lamentations funèbres, les dévotions dolorisantes autour des martyrs ? L’« inflation apologétique du martyre » est ainsi un trait commun au christianisme et à l’islam chiite pratiqué au Liban. La commémoration des martyrs fondateurs, dans le christianisme comme en islam chiite, donne lieu à des rituels d’affliction de part et d’autre de la Méditerranée. C’est en terre chrétienne la semaine sainte, avec ses spectaculaires processions de pénitents en Andalousie, ou, en Calabre, ces cérémonies où les hommes se flagellent les mollets et les cuisses jusqu’au sang. Au Liban les fidèles pratiquent, lors des processions et des prônes qui évoquent les tragiques événements fondateurs, des rituels dolorisants : ils se flagellent avec des chaînes, se frappent la poitrine avec les paumes des mains, voire se lacèrent le cuir chevelu avec un sabre. Dans le monde chrétien comme en islam chiite, des pièces de théâtre (mystères du Moyen Âge, ta’zie) ont été composées pour représenter le martyre du sauveur. Rituels chiites et chrétiens présentent donc un air de famille (Bromberger, 1979). Cette sensibilité au martyre dans les traditions religieuses méditerranéennes est à l’arrière-plan des manifestations laïques qui célèbrent les héros locaux ou nationaux tombés pour la juste cause. C’est le cas en Algérie. Toutes ces remarques peuvent paraître bien réductrices et caricaturales, éloignées des formes de la vie moderne et de la mondialisation qui l’enserre. Ne s’agit-il pas d’une Méditerranée perdue ? Les auteurs cependant nuancent leurs analyses et les insèrent dans le contexte spécifique où elles prennent sens. Dans leur généralité, elles offrent, malgré tout, une base de départ, un cadre comparatif et évolutif. Après une période faste, couronnée par un ouvrage de synthèse récapitulant les acquis (Davis, 1977), vint le temps des remises en cause. Plusieurs anthropologues (dont Michael Herzfeld, 1980, Josep Llobera,1986, Joao de Pina-Cabral,1989…) critiquèrent de façon radicale l'érection de la Méditerranée en « regional category » en fustigeant le caractère artificiel de l'objet, créé, selon eux, pour objectiver la distance nécessaire à l'exercice légitime de la discipline et qui s'abriterait derrière quelques thèmes fédérateurs fortement stéréotypés. À ces critiques virulentes venues des centres européens ou américains de l’anthropologie, se sont jointes celles d'ethnologues originaires des régions méditerranéennes, pour qui la référence à la Méditerranée est imaginaire et suspecte, et dont les travaux sont ignorés ou regardés de haut par les chercheurs formés à l’école britannique. Ce sentiment négatif a été d’autant plus accusé sur les rives méridionale et orientale de la Méditerranée que la mer qui, à différentes périodes, reliait est devenue un fossé aussi bien sur le plan économique que politique. Diverses initiatives et prises de position scientifiques ont donné un nouvel élan, dans les années 1990-2000, à l’anthropologie de la Méditerranée. Colloques et ouvrages (par exemple Albera, Blok, Bromberger, 2001) rendent compte de cette nouvelle conjoncture. On se garde désormais plus qu’avant de considérer le monde méditerranéen comme une aire culturelle qui présenterait, à travers le temps et l’espace, des caractéristiques communes stables. Au plus parlera-t-on d’un « air de famille » entre les sociétés riveraines de la mer en raison de contextes écologiques similaires, d’une histoire partagée, de la reconnaissance d’un seul et même Dieu. Cette perspective mesurée rejoint le point de vue de Horden et Purcell (2000), auteurs d’un ouvrage important tirant un bilan critique de l’histoire du monde méditerranéen. Pour eux, qui combinent points de vue interactionniste et écologique, la Méditerranée se définit par la mise en relation par la mer de territoires extrêmement fragmentés, par une « connectivity » facilitée par les Empires. Le titre énigmatique de leur livre, The Corruptive Sea, « La Mer corruptrice », prend dès lors tout son sens. Parce qu’elle met en relation, cette mer serait une menace pour le bon ordre social et pour la paix dans les familles. Cette proximité entre sociétés différentes qui se connaissent fait que le monde méditerranéen s’offre comme un terrain idéal au comparatisme « à bonne distance ». C’est sous le sceau de ce comparatisme raisonné que s’inscrivent désormais les travaux les plus convaincants, qu’ils se réclament explicitement ou non de l’anthropologie de la Méditerranée (voir sur la nourriture Fabre-Vassas, 1994, sur la parenté Bonte éd., 1994 , sur la sainteté Kerrou éd., 1998 et les traditions religieuses, sur les migrations et les réseaux Cesari, éd., 2002, sur le cosmopolitisme Driessen, 2005) Tantôt les recherches soulignent les proximités (Albera, 2005, 2009, Dakhlia, 2008, Dakhlia et Kaiser, 2011), tantôt elles les relativisent (Fernandez Morera, 2016, Bromberger, 2018), tantôt elles insistent sur les aspects conflictuels (Chaslin, 1997). Une autre voie est de considérer le monde méditerranéen, non pas comme un ensemble fait de similarités et de proximités mais comme un espace fait de différences qui forment système. Et ce sont ces différences complémentaires, s’inscrivant dans un champ réciproque, qui permettent de parler d’un système méditerranéen. Chacun se définit, ici peut-être plus qu’ailleurs, dans un jeu de miroirs (de coutumes, de comportements, d’affiliations) avec son voisin. Les comportements alimentaires, les normes régissant l’apparence vestimentaire et pileuse, le statut des images… opposent ainsi des populations revendiquant un même Dieu (Bromberger, 2018).
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Salzbrunn, Monika. "Artivisme." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.091.

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Abstract:
Artivisme est un néologisme composé des mots art et activisme. Il concerne l’engagement social et politique d’artistes militants (Lemoine et Ouardi 2010) mais aussi l’art utilisé par des citoyen.ne.s comme moyen d’expression politique (Salzbrunn 2014, 2015 ; Malzacher 2014 : 14 ; Mouffe 2014). La distinction qui porte sur la formation initiale est davantage analytique qu’empirique dans la mesure où la définition d’artistes ou d’œuvres d’art en lien avec une formation institutionnelle (hautes écoles d’art) est aujourd’hui mise en question : Le succès planétaire d’artistes autodidactes engagés comme le photographe français JR montrent qu’on peut acquérir une reconnaissance en tant qu’artiste sans avoir été formé dans une école d’art. De plus, la différence entre l’engagement politique des artistes et leurs œuvres au sens propre est de plus en plus difficile à saisir (Roussel 2006 ; Dufournet et al. 2007). Sur le plan conceptuel, les recherches sur l’artivisme remettent en question la distinction entre l’art considéré comme travail et l’art pour l’art, discutée entre autres par Jacques Rancière dans « Le partage du sensible. Esthétique et politique » : « Produire unit à l’acte de fabriquer celui de mettre au jour, de définir un rapport nouveau entre le faire et le voir. L’art anticipe le travail parce qu’il en réalise le principe : la transformation de la matière sensible en présentation à soi de la communauté » (Rancière 2000 : 71). Les expressions artistiques couvrent un très large panel, allant de l’art plastique et mural, en passant par le graffiti, la bande dessinée, la musique, le flash mobs, le théâtre, à l’invention de nouvelles formes d’expression (Concept Store #3, 2010). L’artivisme actuel, notamment les performances, trouvent leurs racines dans d’autres courants artistiques expérimentaux développés dans les années 1960, notamment le théâtre de l’opprimé d’Agosto Boal, le situationnisme (Debord 1967), le fluxus (http://georgemaciunas.com/). Certains remontent encore plus loin vers le surréalisme et le dadaïsme auxquels l’Internationale situationniste (1958-1969) se réfère afin de pousser la création libre encore plus loin. Tout comme le mouvement situationniste cherchait à créer des situations (1967) pour changer la situation et déstabiliser le public (Lemoine et Ouardiri 2010), et que le théâtre de l’opprimé (Boal 1996) pratiquait le théâtre comme thérapie, l’artivisme contemporain vise à éveiller les consciences afin que les spectateurs sortent de leur « inertie supposée » et prennent position (Lemoine et Ouardi 2010 ; pour les transformations dans et de l’espace urbain voir aussi Schmitz 2015 ; Salzbrunn 2011). Ainsi, les mouvements politiques récents comme Occupy Wallstreet (Graeber 2012) ou La nuit debout (Les Temps Modernes, 2016/05, no. 691 ; Vacarme 2016/03, no. 76) ont occupé l’espace publique de façon créative, se servant de la mascarade et du détournement (de situations, notamment de l’état d’urgence et de l’interdiction de rassemblement), afin d’inciter les passants à s’exprimer et à participer (Bishop 2012). D’autres courants comme les Femen, mouvement féministe translocal, ont eu recours à des performances spectaculaires dans l’espace public ou faisant irruption au cours de rituels religieux ou politiques (Femen 2015). Si ces moyens d’action performatifs au sein du politique étaient largement employés par les courants politiques de gauche (Butler et Athanasiou 2013), l’extrême-droite les emploie également, comme le mouvement identitaire qui a protesté par des actions coup de poing contre les réfugiés dans les Alpes françaises en hiver 2018 (https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/04/30/militants-identitaires-dans-les-alpes-les-autorites-denoncent-une-operation-de-communication_5292856_1653578.html). Les thèmes politiques abordés se situent néanmoins majoritairement à gauche de l’échiquier politique : mouvement zapatiste, LGBTqueer, lutte anti-capitaliste, antifasciste et pro-refugiés, (afro-/latino-) féminismes (de Lima Costa 2012), mouvement contre l’exclusion des personnes à mobilité réduite, protestation contre la gentrification et la dépossession de l’espace urbain qui s’opère en faveur des touristes et spéculateurs immobiliers et qui va à l’encontre des habitants (Youkhana 2014 ; Pisanello 2017), mouvement d’occupation d’espace, de squat et de centres sociaux auto-gérés, lutte créative en faveur de nouvelles formes de vie commune comme dans la ZAD (Zone à défendre) contre l’aéroport de Nantes etc. (Rancière 2017 : 65-73). Si ces luttes s’inscrivent dans une réflexion critique générale sur les conséquences de la glocalisation, elles se concentrent parfois sur l’amélioration de l’espace local, voire micro-local (Lindgaard 2005), par exemple en créant une convivialité (Caillé et al. 2013) ou des espaces de « guerilla gardening » (mouvement de jardinage urbain comme acte politique) au sein d’une ville. Les « commonistes » qui s’occupent de biens communs et développent les créations par soi-même (DIY – Do it yourself) à travers des FabLabs (laboratoires de fabrication) s’inscrivent également dans cette philosophie en mettant en question de façon créative le rapport entre production et consommation (Baier et al. 2013). Enfin, les mouvements actuels ont largement recours aux dernières technologies d’information et de diffusion, pendant le processus de création et pendant la circulation des œuvres, des images et des témoignages (Salzbrunn et al. 2015). Plus radicalement encore, les hacktivistes interviennent sur des sites web en les détournant et en les transformant. Dans certains endroits, l’humour occupe une place centrale au sein de ces activités artistiques, que ce soit dans le recours aux moyens de style carnavalesques (Cohen 1993), en réinventant le carnaval (Salzbrunn 2014) ou encore en cherchant à créer une ambiance politico-festive réenchantente, assurant un moment de joie et de partage heureux pour les participants. Betz (2016) a traité ce dernier aspect en analysant notamment des « Schnippeldiskos », discos organisés par le mouvement slow food jeunesse qui prennent la forme d’une séance joyeuse de coupage de légumes destinées à une soupe partagée, un moment de « protestation joyeuse », une « forme hybride de désobéissance collective ». Ces nouvelles formes d’interaction entre art, activisme et politique appellent au développement de méthodes de recherches anthropologiques inédites. Ainsi, l’ethnographie est devenue multi-sensorielle (Pink 2009), attentive au toucher, aux parfums, au goût, aux sensations des chercheur.e.s et des personnes impliquées dans l’action artivistique. L’observation participante devient plus radicale sous forme d’apprentissage (Downey et al. 2015). Enfin, les anthropologues qui travaillent sur l’artivisme ont non seulement recours à de nouvelles méthodes, mais aussi à de formes inédites de restitution de leurs recherches, visant notamment à dépasser le centrage sur le texte (Schneider et Wright 2006) en tournant des films documentaires, créant des bandes dessinées (www.erccomics.com), discutant avec les artivistes à travers blogs (www.erc-artivism.ch), ou interagissant à travers des performances comme « Rawson’s Boat », conduite par le Nigérian Jelili Akiku en mai 2018 au Musée d’Acquitaine de Bordeaux.
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Dissertations / Theses on the topic "Travail – Aspect religieux – Christianisme"

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Le, Du Robert. "La question du travail aux Semaines sociales de France (1904-1939)." Université Marc Bloch (Strasbourg) (1971-2008), 2008. https://publication-theses.unistra.fr/public/theses_doctorat/2008/LE_DU_Robert_2008.pdf.

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Abstract:
Cette thèse est consacrée au thème du travail et de la condition ouvrière, dans une institution d’inspiration chrétienne : les Semaines sociales de France. Elle s’inscrit dans la discipline de la théologie morale catholique. On ne peut en effet dissocier les Semaines sociales de leur attachement et de leur fidélité à la pensée sociale de l’Eglise catholique. Sa problématique fait apparaitre divers types d’orientations possibles. Le choix opéré a consisté, en partant des Présidents de l’institution et en les situant dans le contexte politique, économique, social et religieux de leur époque, à découvrir les différents aspects de la condition ouvrière et les évolutions, les glissements, qu’ils ont progressivement enregistrés. La période étudiée ne porte cependant que sur les trente cinq premières années des semaines de 1904 à 1939, appelées années du « commencement » parce qu’elles constituent la naissance et la première phase de maturité des Semaines. .
Thesis dedicated to the topic of the conditions of working-class life and to job in an institution of christian inspiration which registers in the disciplince of Catholic moral theology. The long history of the Weeks, her treats only the period of the «start» from 1904 tills 1939. T sets out to show during two Presidency : Henri Lorin (1905-1914) et Eugène Duthoit (1919-1944) how, in the fidelity to the encyclical Rerum Novarum of Léon XIII (1891), but by proclaiming their full self-government, social Catholics wanted to contribute to have an influence on the French reality of job
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Ritchie, Claude. "LE PHÉNOMÈNE DE LA MOBILISATION DES AGENTS DE PASTORALE POUR LEUR MISSION EN ÉGLISE." Thesis, Université Laval, 2009. http://www.theses.ulaval.ca/2009/26371/26371.pdf.

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Grannec, Christophe. "Histoire de l'action des chrétiens pour l'abolition de la torture (ACAT), 1974-1990. . . : de l'opposition à la torture à la défense des droits de l'homme." Paris, EPHE, 1996. http://www.theses.fr/1996EPHE5009.

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Abstract:
L'action des chrétiens pour l'abolition de la torture (ACAT) nait en 1974. Elle est fondée par des protestants mais rassemble très vite des catholiques et des orthodoxes. L'association veut agir, informer et prier pour l'abolition de la torture. A la fin de l'année 1973, à Paris, Amnesty International avait annoncé le lancement d'une campagne mondiale pour l'abolition de la torture. La création de l'ACAT s'inscrit en partie dans ce contexte. 15 ans âpres sa naissance, l'ACAT comptait 15 000 adhérents et environ 500 groupes locaux en France. Un grand rassemblement a eu lieu en décembre 1988, au Bourget, à paris, pour le 40eme anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Une fédération internationale des ACAT (fiacat) est née en 1987, aujourd'hui reconnue par l'ONU et le conseil de l'Europe. L'ACAT-France obtient en 1992 le statut d'association reconnue d'utilité publique. L'ACAT est passée progressivement d'un engagement contre la torture à une action plus large en faveur des droits de l'homme
At the end of the 1973 year, the organization amnesty international announced a world campaign for abolition of torture. The action of Christians for abolition of torture was born on the 1974 year. It was established by French Protestants but Catholics and Orthodox joined it very quickly. The aims of ACAT is action, information and prayer for abolition of torture. 15 years after its birth, ACAT had 15 000 members and 500 groups in France. A big meeting occured on the 1988 year for birthday of Universal declaration of human rights. An international federation of ACAT (fiacat) was born on the 1987 year: it is recognized by UNO and the council of Europe. The first years, action of Christians for abolition of torture fought against torture. Nomades, ACAT fights for human rights more widely
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Diamantopoulou, Elisabeth-Alexandra. ""Corps et sexualité : représentations dans l'orthodoxie grecque et le catholicisme romain : étude comparative." Paris, EPHE, 2010. http://www.theses.fr/2010EPHE5021.

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Abstract:
Les représentations du « corps » et de la « sexualité » telles qu’elles se dégagent, respectivement, de la déconstruction des discours religieux de l’Orthodoxie grecque et du Catholicisme romain, font ressortir des conceptualisations divergentes, qui mettent notamment en lumière la construction et le fonctionnement différents de la « normativité » au sein des deux cultures religieuses. L’étude diachronique comparée des systématisations respectives théologiques, d’une part, et juridiques-canoniques d’autre part, nous amène à constater la profondeur de la « différence anthropologique » qui existe entre ces deux confessions, et ceci malgré leur appartenance commune à la « famille » de la religion chrétienne. Cette divergence traduit en réalité une vision du monde [« Weltanschauung »] et de l’être humain différente, et en vient à se concrétiser notamment à partir du XIIème siècle, avec la double transition, dans l’Occident latin, d’une part, du droit canon du premier millénaire (« jus antiquum ») à la nouvelle science canonique (« jus canonicum ») et, d’autre part, de la « théologie des Pères » à la théologie dite « scolastique » - cette grande synthèse de théologie et de philosophie opérée à partir du XIIIème siècle. L’ensemble de ces mutations profondes vont exercer leur influence sur la conceptualisation du mariage et de l’« acte conjugal », ce qui conduira progressivement à la formation d’une nouvelle « morale sexuelle », codifiée et contraignante, en rupture avec les schémas conceptuels du corps et de la sexualité d’une part, et la Tradition théologique et canonique d’autre part, qui marquèrent le premier millénaire chrétien, soit l’ère de l’« Église [chrétienne] indivise »
The representations of “body” and “sexuality” that can be drawn respectively from the religious discourses of Greek Orthodoxy and Roman Catholicism, illustrate the different conceptualizations of these issues that highlight the divergent construction and functioning of “normativity” within the two religious cultures. The comparative diachronic study of the respective systematizations, theological on one hand, and “juridical-canonical” on the other hand, leads to the conclusion that there is a profound “anthropological difference” between these two confessions, in spite of their common belonging to the «family» of the Christian religion. This profound divergence which represents, in reality, a different Worldview [“Weltanschauung”] as well as a different conception of the human being, gets a concrete expression after the significant changes that shaped Roman Catholicism from the 12th century onwards in the Latin West; more specifically, after the double transition operated, on one hand, from the Canon Law of primitive Christianity (“jus antiquum”) to the new canonical science (“jus canonicum”) and, on the other hand, from the « Theology of the Fathers » to the Scholastic theology – the big synthesis of theology and philosophy that took place from the 13th century onwards. All these significant transformations had far-reaching and fundamental consequences thereof, and contributed to the progressive shaping of a new sexual moral code, as well as to a new understanding of marriage and the « conjugal act », breaking off radically with the conceptual schemes and the theological and canonical Tradition that marked the era of the « undivided [Christian] Church »
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5

Grelon, Jean. "Orientation homosexuelle dans l'Eglise catholique : aspects humains, ecclésiologiques et canoniques." Paris 11, 2001. http://www.theses.fr/2001PA111013.

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6

Bin, Fabrice. "La pensée religieuse et l'impôt : contribution à l'étude de l'influence de la pensée chrétienne sur les systèmes fiscaux d'Europe occidentale." Aix-Marseille 3, 2005. http://www.theses.fr/2005AIX32021.

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Abstract:
La pensée religieuse fait partie, selon Ripert, des forces créatrices du droit. Si l'impôt est un élément constitutif du pouvoir souverain, il n'est cependant qu'un objet secondaire des doctrines sociales des Eglises chrétiennes, dont les conceptions fiscales sont motivées par des fondements théologico-politiques. Si l'éclatement protestant a favorisé sa soumission au pouvoir fiscal du prince, l'unité catholique maintenait une attitude plus réservée. L'abandon catholique du modèle féodal est contemporain de la déchristianisation des sociétés européennes. L'affirmation unie du devoir fiscal accompagne donc désormais des sociétés où le civisme fiscal décline. Quant à l'influence de ces doctrines chrétiennes sur le droit fiscal positif, l'étude comparée des systèmes européens révèle qu'elle est moins directe qu'indirecte. En effet, l'interventionnisme fiscal à but religieux ou moral est des plus réduit. Il se limite à certains aspects " archaïques " des régimes fiscaux. En ce qui concerne la structure des systèmes fiscaux, au contraire, cette influence semble plus forte. Elle oppose la rationalité axiologique, au sens de Weber, du catholicisme, qui a freiné l'adoption de l'impôt sur le revenu, à la rationalité instrumentale du protestantisme, qui a favorisé l'adaptation des systèmes fiscaux au développement économique moderne
: Religious thought is part of the creative forces of the law, according to George Ripert. Intrinsic element of sovereignty, taxation is only a secondary object of the christian church's social doctrines, whose bases are theological and political. If the division of protestant churches helped the the State's tax power compliance, the united catholic Church as maintained for long time a more reserved attitude towards it. The influence of these religious teaching on tax laws seems to be more indirect than direct, exactly as shown by comparative studies. In fact, the religious or moral purposes of tax policies are restricted to some old aspects of tax systems. On the other hand, the influence on the structure of tax systems seems to be more significant. If the value rationality - according to Max Weber - of Catholicism tried to hold back the introduction of income taxes, the means-ends rationality of Protestantism helped to adapt the tax systems to economical development
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7

Lekkas, Georgios. "Liberté et progrès chez Origène." Paris 4, 1996. http://www.theses.fr/1995PA040154.

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Abstract:
La creation de l'homme s'acheve avec sa perfection et elle ne peut s'accomplir sans la contribution decisive de son libre arbitre. La rationalite de l'homme est due au fait que dieu l'a cree en tant que miroir de sa presence. L'homme, en tant qu'etre raisonnable, ne peut pas supprimer sa rationalite constitutive a dieu, parce que la semence du logos sejourne a l'etat d'en puissance dans l'ame de l'homme, et meme du plus mechant. L'homme est libre, mais non pas ontologiquement independant de dieu puisqu'il est en participation constante, pas toujours en acte, a ce dernier. L'homme peut toujours par sa volonte libre, soit faire epanouir sa rationalite constitutive, soit la laisser s'affaiblir. Cependant origene semble etre persuade que la liberte de l'homme, don que dieu lui a fait, agit toujours comme le pedagogue de l'ame, et ce, sans contredire la providence divine
Man's creation is brought to completion through his perfection which cannot be accomplishd without the decisive contributioin of his freedom. His rationality is due to the fact god has created him as a mirror of his presence. Man as a rational being cannot refute his rationality since the seed of word remains in force even in the soul of the worst sinner. Man is free but not ontologically independent of god, for he is always in constant relation with him, and through his free will he can always let his rationality either bear fruit or be weakened. At the end it seems origen is convinced that man's freedom, a fift of god, though not adverse to the divine providence it always acts as pedagogue towards his perfection
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8

Hallak, Aziz. "Libre arbitre et prédestination dans l'islam et le christianisme oriental arabe, VIIe-XIIIe siècle." Paris 4, 1993. http://www.theses.fr/1993PA040075.

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Abstract:
La relation de l'homme à Dieu est au centre de la préoccupation de toute religion. Or cette relation est conçue sous un double aspect, tantôt en termes de libre arbitre, tantôt en termes de prédétermination. C'est pourquoi cette question a été un sujet de discussion et de controverse dans l'histoire de la pensée religieuse, et elle est devenue de bonne heure un sujet de discussion entre les Mutakallimuns et les théologiens chrétiens appartenant aux différentes églises orientales. Notre travail cherche à présenter ce débat interreligieux à travers des textes venant d'auteurs chrétiens de langue arabe. Ceux-ci, tout en défendant le libre arbitre chez l'homme, cherchent à le concilier avec la toute-puissance de dieu, sa prescience et sa providence, et répondre aux questions existentielles comme le problème du mal et les inégalités entre les hommes, et présenter enfin la conception chrétienne de la relation entre Dieu et l'homme
The human person's relationship with God is the main preoccupation of any religion. Now this relation is conceived as having two aspects: free will and predetermination. This is why this question has been the subject of discussion and controversy in the history of religious thought and became early on a subject of discussion between Muslim Mutakallimuns and Christian theologians belonging to the different eastern churches. The present work intends to introduce this interreligious debate by presenting texts of some of the Christian authors who wrote in Arabic. While defending human free will, these authors tried to reconcile it with the divide omnipotence, with god's foreknowledge and providence. At the same time, they tried to respond to existential questions like the problem of evil and the inequalities among persons. And they attempted, finally, to present the Christian conception of the relationship between God and the human person
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9

Vaillancourt, Louis. "Le concept de "stewardship" chez Douglas John Hall comme fondement d'une théologie écologique christocentrée." Doctoral thesis, Université Laval, 1998. http://hdl.handle.net/20.500.11794/41398.

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Abstract:
"Thèse présentée à l'Université Laval comme exigence partielle du doctorat en théologie offert à l'Université de Sherbrooke en vertu d'un protocole d'entente avec l'Université Laval pour l'obtention du grade de Philosophiae Doctor (PH D.)."
Dans le contexte de la crise écologique actuelle, la thèse consiste à approfondir la compréhension chrétienne du rapport homme/nature. Le thème du stewardship, de plus en plus présent dans la littérature théo-écologique, apparaît comme une clé pour identifier et exposer la contribution particulière du discours chrétien: celle de repenser les représentations cosmo-anthropologiques, présupposé fondamental à une éthique écologique. Un théologien de chez nous, Douglas John Hall, a longuement exploré cette nouvelle image de l'être humain compris comme steward, une richesse négligée de la tradition judéo-chrétienne, mais combien appropriée à la conversion anthropologique qui s'impose. L'étude systématique du concept de stewardship dans l'œuvre de Hall confirme la pertinence de son emploi comme pivot d'une théologie écologique. Elle fait aussi découvrir des possibilités d'enrichissement de la thématique grâce surtout à l'apport des traditions juive et orthodoxe. Notre essai ouvre finalement la voie à un développement christocentrique qui donne à ce symbole biblique son expression plénière.
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10

Haddad, Mezri. "La problématique des rapports entre l'autorité spirituelle et le pouvoir temporel dans l'Islam et dans le christianisme." Paris 4, 1997. http://www.theses.fr/1997PA040278.

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Abstract:
Il a été souvent dit que, contrairement au christianisme, dans l'Islam, l'autorité spirituelle et le pouvoir temporel sont indissociablement liés. En considérant d'abord les "vérités" scriptuaires (bible-coran), nous avons démontré la fragilité théologique et philosophique de cet énoncé essentiellement sociologique et politique. Une longue restauration conceptuelle, la prise en compte de quelques données historiques relatant la genèse et l'évolution du couple religion/politique dans les deux monothéismes, viennent corroborer notre hypothèse centrale: même si, à la différence de Jésus, Mouhammad a été à la fois guide spirituel et chef politique, il n'y a pas à proprement parler de séparation bien hermétique entre temporel et spirituel, "auctoritas" et "potestas", dans les deux religions. Prétendre le contraire, c'est admettre comme prémisse philosophique le dogme laïc de la pensée moderne. Le "rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu" n'implique point la séparation mais juste la distinction entre les deux instances. Etablir une étroite corrélation entre le "rendez à César" et la séparation tardive de l'Église et de l'État (1905) est, par conséquent, un procédé abusivement simplificateur et concordiste. En réalité, parce que les deux religions se ressourcent dans le judaïsme, elles instaurent une dualité entre l'ici-bas et l'au-delà, entre terrestre et céleste. C'est l'articulation de cette dualité théologique et métaphysique qui commande tout le reste: religieux-politique, temporel-spirituel, foi-loi, sacré-profane. . . Sans minimiser les différences théologiques, métaphysiques, philosophiques et historiques qui existent assurément entre les deux traditions, il nous semble que le christianisme et l'islam ne recommandent ni la rupture radicale entre l'autorité spirituelle et le pouvoir temporel, ni l'absorption de l'un par l'autre selon nous, les deux authentiques traditions établissent l'autonomie des deux domaines tout en les invitant à la cohabitation harmonique
It is often said that, contrary to the case of Christianity, in Islam, spiritual authority and temporal power are inextricably bound. Considering the fundamental texts (Bible-Coran), we have demonstrated the theological and philosophical fragility of the above idea essentially politico-sociological. A long conceptual restoration, a few historical verities, relating the genesis and evolution of the couple religion/politics in the two monotheism: just as in contrast to Jesus, Mouhammad had been at the same time spiritual guide and political chief, there is not, strictly speaking, an absolute separation between temporal and spiritual "auctoritas" and "potestas", in the two religions. To say the contrary is to admit as a philosophical premise the laic dogma of modern thought. The "render to Caesar the things that are Caesar’s and to god the things that are god's" does not imply the separation, but just the distinction, between the two authorities. To establish a strict correlation between the "render to Caesar" and the later separation of the church and the state (1905), is consequently a reasoning simplistic reasoning simplistic and arbitrary. In reality, because the two religions take their origins in Judaism, they find a duality between the on earth and the next world, between the earthly and the heavenly. It is the articulation of this theological and metaphysical duality which induces all the rest: religious-political, temporal-spiritual, faith-law, sacral-profane. . . Etc. Without minimizing the theological, metaphysical, philosophical and historical differences which exist assuredly between the two traditions, it seems that Christianity and Islam recommend either the radical rupture between spiritual authority and temporal power, nor the absorption of one of the two authorities by the other. In our opinion, the two authentic traditions establish the authority of the two domains, inviting them to harmonic cohabitation
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Books on the topic "Travail – Aspect religieux – Christianisme"

1

The travail of nature: The ambiguous ecological promise of Christian theology. Philadelphia: Fortress Press, 1985.

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2

Stephen, Karakashian, and Delmée Daniel, eds. Guérir du passé: Du combat pour la liberté au travail pour la paix. Ivry-sur-Seine: Les Éditions de l'Atelier-les Éditions ouvrières, 2015.

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3

Bringing heaven down to earth: A practical spirituality of work. New York: P. Lang, 1991.

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4

Clavette, Suzanne. Les dessous d'Asbestos: Une lutte idéologique contre la participation des travailleurs. Québec, QUé: Les Presses de l'Université Laval, 2005.

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5

Emont, Nelly. Introduction à l'ésotérisme: Ésotérisme et christianisme. Paris: Droguet & Ardant, 1991.

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6

Overman, Steven J. The influence of the Protestant ethic on sport and recreation. Aldershot, Hants, England: Avebury, 1997.

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7

Et demain la terre ...: Christianisme et écologie. Genève: Labor et Fides, 1990.

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8

Bastaire, Hélène. Pour une écologie chrétienne. Paris: Cerf, 2004.

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9

Théologie de la nature. Paris: Desclée, 1988.

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10

Hsu, Albert. Hors norme? Marne-la-Vallée: Éd. Farel, 2001.

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