Academic literature on the topic 'Travailleurs du vêtement – Syndicats – Québec (Province)'

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Journal articles on the topic "Travailleurs du vêtement – Syndicats – Québec (Province)"

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Beauchamp, Claude. "Le permanent syndical de la Confédération des syndicats nationaux." Articles 8, no. 3 (April 12, 2005): 319–49. http://dx.doi.org/10.7202/055374ar.

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Abstract:
Dans la société canadienne-française traditionnelle, le leadership était assez simple. Il était constitué du curé et des notables locaux, ordinairement le médecin et le notaire. Aujourd'hui, la situation est beaucoup plus complexe et les élites traditionnelles sont loin d'avoir le même pouvoir d'attraction. En milieu rural, elles ont perdu de l'influence au profit du gérant de la caisse populaire ou de l'instituteur, par exemple. Dans les milieux plus industrialisés, le syndicalisme a, lui aussi, favorisé chez nous l'émergence de nouvelles élites. Il n'est pas rare de voir le président d'un syndicat local sollicité pour occuper un poste au conseil municipal ou à la commission scolaire. De plus en plus, les officiers syndicaux exercent une influence, non seulement dans l'usine, mais aussi dans la municipalité, parfois même dans la région. À un autre échelon, nous retrouvons les permanents syndicaux. Peu nombreux il y a quelques années, ils sont aujourd'hui environ deux cents dans la seule Confédération des syndicats nationaux et ils sont répartis dans les principaux centres industriels de la province. Ces permanents syndicaux exercent un véritable leadership, d'abord sur les officiers et les membres des syndicats avec lesquels ils ont particulièrement à travailler, ensuite dans leur propre milieu, car eux aussi sont souvent sollicités pour assumer des responsabilités dans leur paroisse ou dans leur municipalité. Nous croyons que l'étude de ces nouvelles élites constitue une voie privilégiée pour expliquer l'évolution du Canada français. Elle nous permet de la saisir dans son dynamisme interne, en nous adressant à ceux-là qui sont non seulement les témoins de cette évolution mais qui la provoquent et l'orientent. Nous avons choisi de nous intéresser plus particulièrement aux permanents syndicaux. Parmi ceux-ci, nous retrouvons deux groupes : ceux qui ont accédé à cette fonction après avoir fait des études supérieures, généralement un cours universitaire ; ceux qui viennent de la base, ceux qui ont travaillé en usine ou dans des chantiers de construction, ont occupé diverses fonctions à l'intérieur de leur syndicat et qui, par la suite, furent libérés pour devenir permanents syndicaux. Il ne sera question ici que de ces derniers. Quelques permanents syndicaux sont au service de certains syndicats locaux dont les effectifs sont assez considérables mais la plupart sont à l'emploi, soit d'une fédération ou d'un conseil central, soit de la Confédération des syndicats nationaux comme telle. Le permanent syndical peut s'occuper de l'organisation de nouveaux syndicats, de la négociation des conventions collectives, de la discussion des griefs, de la préparation et de la direction des grèves ; il peut aussi être affecté à divers services comme le Service d'éducation. Il est habituellement agent d'affaires, organisateur ou conseiller technique. La plupart des permanents sont attachés à une fonction particulière, mais d'autres voient à l'ensemble des problèmes touchant la vie syndicale. Nous avons centré notre recherche sur les seuls permanents syndicaux d'origine ouvrière travaillant à l'intérieur des cadres de la Confédération des syndicats nationaux. Nous avons aussi limité notre échantillon aux permanents syndicaux travaillant à Montréal et à Québec. Ne disposant pas d'une longue période de temps pour effectuer ces entrevues, celles-ci ont été faites auprès des permanents qui pouvaient nous consacrer quelques heures sans trop de délais. Nous devons dire qu'ils étaient plutôt rares ; nous avons pu en rencontrer cinq à Montréal et quatre à Québec. L'âge de ces permanents varie entre trente-deux et soixante-sept ans. Six d'entre eux sont originaires d'un milieu industriel et urbain, les trois autres sont fils de cultivateurs. Leur degré d'instruction est en moyenne plus élevé que celui de l'ensemble des gens de leur génération. Le plus vieux a quitté l'école après la cinquième année, deux après la sixième, mais les autres ont fait une dixième année ou, encore, quelques années du cours classique. Presque tous ont pu parfaire leur instruction, surtout à la suite de leur participation à diverses associations, particulièrement à la Jeunesse ouvrière catholique ou au syndicalisme. Comme permanents syndicaux, ils ont de plus participé, chaque année, à diverses sessions d'étude. Tous nos informateurs ont commencé à travailler assez tôt : l'un à douze ans, les autres avant dix-sept ans. C'est dire que tous connurent pendant au moins quelques années, certains même pendant quinze ou vingt ans, la vie de travail en usine ou dans des chantiers de construction. Tous furent membres actifs d'une ou plusieurs associations avant de devenir permanents syndicaux. Et ils sont unanimes pour dire que ces diverses expériences ne sont pas étrangères à leurs préoccupations actuelles. Trois furent membres de la Jeunesse ouvrière catholique : un fut responsable au plan diocésain et un autre au plan national. La plupart s'occupèrent activement de syndicalisme, huit ayant été membres d'un syndicat, dont sept officiers. Un de nos informateurs fut, pendant quelques années, permanent pour le mouvement créditiste « Vers Demain ». Quelques-uns furent officiers d'une caisse populaire ; un autre participa à la formation d'une coopérative de consommation. Nous aborderons successivement les thèmes suivants : les comportements et les activités des permanents syndicaux, leurs motivations, leur perception de la société canadienne-française, quelques problèmes de la classe ouvrière, la mentalité des travailleurs, la signification du syndicalisme.
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Dissertations / Theses on the topic "Travailleurs du vêtement – Syndicats – Québec (Province)"

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Laroche, Mélanie. "L'impact de la mondialisation sur les structures, les stratégies et les institutions de négociation collective : le cas de la négociation coordonnée dans l'industrie du vêtement pour hommes au Québec." Thesis, Université Laval, 2007. http://www.theses.ulaval.ca/2007/24343/24343.pdf.

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Deschambault-Lepage, Marie-Ève. "Crise du syndicalisme et processus de revitalisation du mouvement des travailleuses dans l'industrie montréalaise de la confection : étude de cas et analyse critique de l'émergence de nouvelles alliances et de nouveaux acteurs parmi les employées vulnérables à l'ère du capitalisme global et flexible." Thesis, Université Laval, 2012. http://www.theses.ulaval.ca/2012/28910/28910.pdf.

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Audibert, Vincent. "Les coopératives forestières : Comment concilier la démocratie économique et la démocratie industrielle. Étude de cas de Charlevoix-Est et du Bas-Saguenay." Thesis, Université Laval, 2013. http://www.theses.ulaval.ca/2013/29827/29827.pdf.

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Abstract:
Le système de CAAF en place est dominé par les papetières. Les coopératives forestières occupent majoritairement la place de sous-traitant pour ces organisations. Leur situation de dépendance envers les détenteurs de CAAF entraîne les coopératives dans une situation économique précaire. De plus, les conditions de travail qu’elles offrent sont insatisfaisantes aux yeux des travailleurs qui ont entrepris des démarches de syndicalisation. Dans leur situation de négligés du système en place, les coopératives ont lutté contre la syndicalisation de leur membre afin de maintenir un statu quo. Alors qu’un nouveau régime forestier verra le jour en 2013, il semble opportun de se questionner sur la place que devraient occuper ces organisations démocratiques fortement attachées à leur territoire. Ce mémoire a donc pour objectif d'évaluer comment les coopératives forestières peuvent concilier la démocratie économique et la démocratie industrielle. Les niveaux de démocratie économique et démocratie industrielle dans les coopératives forestières ont été évalués principalement à l'aide d'un échantillon, que sont les coopératives de la région de Charlevoix-Est et du Bas-Saguenay. Grace à l’analyse de jurisprudences, de données statistiques, et d'éléments produits par la Fédération québécoise des coopératives forestières qui agit à titre de porte-parole de ses membres, il est également possible de tenir compte de l’échelle nationale. Afin d'évaluer les types de démocraties dans les coopératives forestières, il a été utilisé des définitions des types de démocraties ainsi qu'un modèle d'analyse de l'entreprise. Ainsi, l'entreprise et la coopérative sont composées d’un modèle d’affaires et d'une organisation du travail et de la production associés à la démocratie économique et une relation d’emploi associée à la démocratie industrielle. Enfin, la façon dont sont organisés les rapports sociaux influence les entreprises et les coopératives. Les observations des coopératives forestières ont été faites dans l'objectif d'évaluer la démocratie des coopératives dans leur contexte d'activité. Ainsi, l'historique, la relation avec la forêt et la papetière, la formule coopérative, la qualité du travail et de l'emploi ainsi que le rôle dans la communauté ont été observés par l'entremise d'un canevas d'entrevue semi-structurée permettant d'obtenir des informations sur ces thèmes par l'entremise d'acteurs occupant un rôle important depuis plusieurs années au sein des coopératives observées. Les informations recueillies ont pu être bonifiées par la rencontre d'autres intervenants importants de l'industrie forestière de la région observée. Les résultats recueillis présentent différentes dynamiques. Sur le plan de la démocratie économique, les coopératives cherchent à valoriser leur forêt dans une optique d'utilisation durable. Elle est une richesse et une source d'activité nécessaires aux communautés forestières. Elles se sont associées afin de former une nouvelle coopérative opérant une scierie, mais dont l'objectif sera de faire des récoltes favorisant l'aménagement dans une approche intégrée. Il reste que la marge de manœuvre des coopératives de Charlevoix est limitée puisque la majorité des essences les plus valorisées commercialement sont réservées à l'entreprise AbitibiBowater qui gère l'aménagement et la récolte sur l'ensemble du territoire. La planification par cette entreprise aurait délaissé l'utilisation des coopératives afin de privilégier l'utilisation d'entrepreneurs privés. La relation d'impartition entre AbitibiBowater et ses entrepreneurs favorise un contrôle serré des travailleurs. Sur le plan de la démocratie industrielle, les coopératives forestières présentent certains postes dans la sylviculture dont le taux de roulement et les difficultés de recrutement dans une région où le taux de chômage est élevé indiquent des conditions de travail difficiles et une rémunération insuffisante. Les coopératives ont un contrôle limité sur les conditions qu'elles peuvent offrir aux travailleurs de la sylviculture. Les taux déterminés par le MRNF influencent fortement la rémunération des travailleurs. Il reste que les coopératives affirment qu'elles sont une association de travailleurs garantissant la démocratie industrielle de ses membres. Elles ont historiquement accompli une part importante des activités dans la sylviculture, mais n'ont pas réussi à doter ses travailleurs de la sylviculture de conditions de travail adéquates et en conséquence les travailleurs ont réagi en se syndiquant. Plutôt que de considérer cette situation comme le constat d'une réalité qui perdure nécessitant de nouveaux moyens d'action. Les coopératives ont adopté une attitude défendant le statu quo. Peut-être que cette nouvelle forme de représentation aurait pu apporter des bénéfices mutuels pour chacune de ces organisations. L'organisation de l'activité forestière est très fortement politique et à l'aube de la mise en place d'un nouveau régime forestier, il est nécessaire que les acteurs sociaux s'associent afin de revendiquer une politique tenant compte des intérêts des communautés forestières. Concilier une démocratie économique et une démocratie industrielle dans une activité durable semble être un bon moyen pour pérenniser l'existence de ces communautés. Dans cette optique, il est nécessaire que les citoyens possiblement organisés en coopératives puissent avoir un certain contrôle dans l'utilisation intégrée des ressources de leur territoire. De plus, les conditions de travail et d'emploi doivent être attrayantes afin de retenir et renouveler une main-d’œuvre désirant habiter ces communautés.
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Van, Schendel Vincent. "L'action syndicale territoriale pour l'emploi et le développement (ASTED) : la construction de l'action collective territoriale : le cas de la CSN et de la FTQ au Québec de 1980 à 2010." Doctoral thesis, Université Laval, 2014. http://hdl.handle.net/20.500.11794/25283.

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Abstract:
La thèse porte sur la construction de l’action collective et des collectifs d’action, à partir du cas de l’action syndicale territoriale pour l’emploi au Québec. Le territoire est ici considéré comme un lieu pertinent de la relation d’emploi dans lequel se discutent et tendent à se régler les questions liées à la dynamique du système d’emploi (transition entre emploi, restructuration, diversification industrielle, création d’emploi) et dans lequel interviennent également les autres dimensions du développement (aménagement du territoire, services publics, etc.) Les organisations syndicales sont de ce fait appelées à agir sur le plan de l’emploi et du développement au niveau territorial. Celui-ci apparaît comme un espace de conflit et de négociation, bien que celle-ci ne soit pas formalisée. À travers cette action, les acteurs syndicaux expérimentent de nouvelles formes d’action et poursuivent plus globalement un objectif de démocratisation de l’économie. Ces nouvelles formes et ces nouveaux terrains d’action sont appelés à se développer, ce qui pose à la fois le défi de l’arrimage avec les autres groupes régionaux et la nécessité d’un positionnement autonome des acteurs syndicaux. À travers ce processus, on assiste à un élargissement de la relation d’emploi qui se manifeste ici au plan territorial. La question posée est donc : comment se construit cette action syndicale territoriale, quel est son objet et quelles en sont les conditions de développement? La première ambition de cette thèse était de construire un cadre d’analyse unifié d’inspiration pragmatiste, opérationnalisable, unifiant la perspective institutionnaliste de John R. Commons, l’analyse du cadrage d’Erving Goffman et les travaux de John Dewey, pour comprendre la construction de l’action collective au plan territorial. De façon générale, l’action collective est définie ici, à la façon de Commons, comme l’ensemble des actions individuelles contrôlées, libérées et étendues par les règles opérantes de conduite dans une société ou un collectif. L’action collective ainsi analysée a trois composantes, fortement imbriquées : a- un collectif humain (Going concern), avec sa vie interne (transactions, langage, expériences, capacités, rituels, symboles, rôles, etc.), sa mise en scène de l’action et son public, b- des institutions (règles, coutumes, temporalité et spatialité) et c- un cadrage de l’action (valeurs, vision, définition de situation, perspectives, évaluation, légitimité). L’action collective ainsi construite s’accompagne d’une logique d’action qui diffère selon les mondes économiques : publics, privés ou associatifs. Comprendre la construction et l’évolution de l’action collective demande dès lors d’observer et d’analyser l’ensemble de ces dimensions et les logiques d’action à l’œuvre. La deuxième ambition de cette thèse était de comprendre comment se déployait l’ASTED, et de reconstruire sa cohérence. Les règles et coutumes en vigueur, le cadrage général sont ceux qui découlent essentiellement de l’appartenance à des organisations structurées nationalement, sectoriellement, régionalement et localement. Un répertoire d’actions spécifiques a cependant été construit au fil des années. Celui-ci s’articule autour d’une dimension « politique » d’interpellation des pouvoirs publics et d’une dimension « développement », axée sur la participation à différentes instances de concertation, la gestion de fonds de développement et une implication – limitée – dans le développement de l’économie sociale. Ces actions s’appuient sur des mobilisations et des alliances. L’ASTED fait face à plusieurs défis, parmi lesquels la coexistence avec d’autres actions collectives territoriales – et donc, la confrontation sur qui définit les règles, les situations ou les perspectives ; la construction de capacités d’action et l’élaboration et la diffusion d’un discours public sur les enjeux territoriaux. Notre question de recherche peut donc être formulée comme suit : L’ASTED est-elle une action collective au sens de John R. Commons? Est-elle une action collective spécifique, par rapport aux autres actions collectives syndicales? Au terme d’une discussion théorique et d’un terrain de recherche en trois volets, nous répondons par l’affirmative à cette question. Nous avons effectué cette recherche sous le mode collaboratif. Les organisations syndicales CSN et FTQ, de même que le Fonds de solidarité et le Fondaction, ont été associés à la définition et à la réalisation du projet. Cette collaboration a permis de construire ensemble le problème de façon à répondre en même temps aux besoins d’action sur le terrain et aux objectifs de compréhension scientifique. Elle s’est réalisée en grande partie sous la forme d’une recherche-action-formation, accompagnant les organisations syndicales dans leurs tournées de formation à travers le Québec.
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Deslauriers, Jean-Simon. "Action en santé mentale au travail et syndicalisme québécois : l'expérience de représentants syndicaux." Doctoral thesis, Université Laval, 2016. http://hdl.handle.net/20.500.11794/27171.

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Abstract:
Dans certains milieux syndicaux québécois, des initiatives porteuses destinées à prévenir les problèmes de santé mentale au travail ont vu le jour. Des représentants syndicaux pionniers ont mis en place des structures d’entraide opérantes, obtenu des jurisprudences importantes et développé des approches innovantes pour corriger ou bonifier l’organisation du travail, et ce depuis plus de trois décennies. Alors que la montée de l’idéologie néolibérale et les principes d’organisation du travail qu’elle sous-tend engendrent une intensification du travail qui fragilise la psyché des travailleurs et que le rapport de force des syndicats s’effrite, il apparaît porteur d’interroger l’expérience de ces représentants syndicaux pour mieux comprendre comment se structure l’action syndicale en santé mentale au travail. Cette thèse fait l’étude de réalisations syndicales québécoises en matière de santé mentale au travail visant à prévenir et à corriger les problèmes de détresse psychologique, d’épuisement professionnel, de harcèlement, de dépression, de violence, de suicides reliés au travail, etc. Pour ce faire, un cadre théorique mixte a été utilisé. D’une part, une perspective large a été adoptée pour comprendre les enjeux entourant les rapports humains au travail et l’action. Pour ce faire, quatre auteurs influents de la philosophie des Lumières et de la philosophie contemporaine ont été sélectionnés, soit Thomas Hobbes, Adam Smith, Karl Marx et Hannah Arendt. Dégager ces différentes perspectives du monde, de l’action et du lien social avait pour objectif de mettre en place une grille d’analyse susceptible de relier l’expérience de représentants syndicaux à ces visions du monde. Il est apparu essentiel de mieux saisir les bases idéologiques sur lesquelles ces derniers ont construit leur action pour comprendre comment elles ont influencé leur démarche singulière et collective. D’autre part, la théorie de l’expérience sociale a été retenue (Dubet, 2009; 1994) pour analyser plus finement le travail des représentant syndicaux. Celle-ci distingue trois logiques d’action complémentaires et en tension avec lesquelles doivent composer les acteurs sociaux : une logique d’intégration, une logique stratégique et logique appuyée sur la subjectivation. La coexistence de ces trois logiques signifie que l’expérience que les individus font du monde n’est pas une simple reproduction de déterminismes qui les précèdent. Les acteurs sont aussi sujets de leur expérience et capables de prendre une distance du social pour comprendre les significations de leur agir; ils s’inscrivent dans le monde dans une dialectique critique. Cette théorie apporte un éclairage permettant de dégager à la fois ce qui freine et ce qui facilite l’action individuelle et collective en matière de santé mentale au travail et de décrire comment des représentants syndicaux se mobilisent pour répondre aux nombreuses attentes des membres. Cette recherche qualitative s’est appuyée sur une méthodologie de récit de vie (Rhéaume 2008; Bertaux 2006). Vingt représentants syndicaux ont témoigné de la souffrance au travail (Dejours, 2008) vécue par leurs membres et ont présenté des actions déployées pour leur venir en aide. Les réalités décrites par les participants montrent comment certains éléments de l'organisation du travail sont associés à des expériences de domination (Martuccelli, 2004): les méfaits du productivisme et de l’hyperflexibilité, les accidents de travail, les maladies professionnelles et les situations d’horreur au travail, les rapports sociaux au travail devenus délétères et les utilisations abusives de l’appareil judiciaire. L’étude démontre aussi à quel point des initiatives portées par des représentants syndicaux contribuent à une résolution de problèmes dans une perspective d’interdépendance, de développement du pouvoir d'agir, de justice sociale et de lutte pour la dignité. Quatre catégories d’initiatives ont été retenues : l’entretien du lien social dans l’entraide au quotidien, la défense juridique et légale des membres, les clauses de convention collective et les actions sur l’organisation du travail. Enfin, la recherche dégage trois profils de représentants syndicaux : la militance qui tente de former un nous, la professionnalisation qui tente de faire reconnaitre son utilité et sa compétence, et l’entraide qui cherche à développer une action engageant le Je. Leur rencontre laisse entrevoir le développement d’une praxis syndicale qui vise à promouvoir et protéger la dignité du travail et des travailleurs.
In some of Quebec’s unionized sectors, important initiatives have been deployed in order to prevent mental health problems in the workplace. For over three decades, visionary union representatives have built working peer assistance structures, won important legal struggles and have developed innovative approaches aiming to correct or improve work organization. As the neoliberal ideology and its related work organization principles contribute to intensify work, leading to a weakening of the workers psyche, and as the balance of power favors employers more and more, it seems like an opportune time to survey the experience of those visionary union representatives in order to get a better understanding of union actions regarding mental health in the workplace and its structuring process. This thesis studies Quebec’s union initiatives concerning mental health in the workplace and aiming to prevent and correct problems like psychological distress, burnout, harassment, depression, violence, work related suicide, etc. In order to achieve this objective, a mixed theoretical approach is used. On the one hand, a large philosophical perspective is adopted. Authors Thomas Hobbes, Adam Smith, Karl Marx and Hannah Arendt are referred to in order to forge a better understanding of human interactions and action. By extracting their respective views of the world, of action and of social link, an analytic model is built, which could tie the life experience of union representatives to these different views, therefore achieving a better understanding of the ideological basis on which they built up their action and how it had influenced their individual and collective history. On the other hand, the social experience theory (Dubet, 2009; 1994) is selected as a way to analyze more precisely the work of union representatives. This theory identifies three logics of action, all complementary and in tension with one another, with which all social actors must deal with: integration, strategy and subjectivation. The coexistence of these three logics means that the actor’s experience of the living world is not a simple reproduction mechanism, applying social determination learned from their predecessors. Actors are also subjects of their own experiences and capable of distancing themselves from their own socialization in order to understand their act; they take place in the world in a critic dialectic. This theory sheds a light on what eases or restrains individual and collective action in regard to mental health in the workplace and describes how union representatives mobilize themselves in order to respond to the many needs of their members. This qualitative research uses a life trajectory methodology (Rhéaume 2008; Bertaux 2006). Twenty union representatives describe the suffering work experiences (Dejours, 2008) lived by workers and present initiatives they deployed in order to help them. The situations described by the participants show how some work organization elements are linked to domination experiences (Martuccelli, 2004) and have impacts on mental health in the workplace: the collateral damage of productivism and hyperflexibility, occupational injuries, occupational diseases and horror situations in the workplace, pernicious workplace social dynamics and abusive uses of the judicial system. The study also demonstrates the extent to which union initiatives contribute to solve these problems and the key factors in that regard: interdependence, empowerment, social justice and struggle for dignity. Four categories have been forged to describe those initiatives: social link care with peer assistance, legal defense, collective agreement clauses and actions targeting the work organization. Finally, the thesis presents three union representative profiles: militance which tries to build an us in the workplace, professionalization which tries to have its utility and competence recognized, and the peer assistants which aims to develop an action centered on the self. Their meeting shows the development of a union praxis which promotes and protects dignity of work and workers.
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Audet, Sébastien. "La sécurisation des fins de trajectoire professionnelle : évaluation des revendications syndicales québécoises." Thesis, Université Laval, 2013. http://www.theses.ulaval.ca/2013/29677/29677.pdf.

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Bois, Hélène. "Les aumôniers et la déconfessionnalisation des institutions économico-sociales québécoises (1940-1972)." Doctoral thesis, Université Laval, 1992. http://hdl.handle.net/20.500.11794/28460.

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Martin, Olivier. "L'action syndicale et la mondialisation : La FTQ et la libéralisation des échanges." Thesis, Université Laval, 2012. http://www.theses.ulaval.ca/2012/28870/28870.pdf.

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Books on the topic "Travailleurs du vêtement – Syndicats – Québec (Province)"

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Desrochers, Luc. Une histoire de dignité: FAS (CSN) 1935-1973. Beauport, Qué: MNH, 1997.

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