Academic literature on the topic 'Troc – Canada – Histoire'

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Journal articles on the topic "Troc – Canada – Histoire"

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MIGUELEZ, Roberto. "Les sociologues sont-ils trop sensibles aux enjeux idéologiques? Quelques questions épistémologiques et institutionnelles." Sociologie et sociétés 29, no. 2 (September 30, 2002): 163–70. http://dx.doi.org/10.7202/001502ar.

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Abstract:
Résumé Si les histoires de vie ont un degré variable de généralisation, dépendant essentiellement de leur degré de typicité, elles peuvent posséder par contre un potentiel heuristique non négligeable. À partir de l'histoire de vie d'un sociologue, cet article se propose d'examiner la manière dont les enjeux idéologiques d'une époque et d'une société ont influencé la reflexion sociologique. Il y est notamment question de quatre époques, trois sociétés, et quatre enjeux idéologiques : le début des années soixante, l'Argentine, et l'institutionnalisation académique de la sociologie ; la fin des années soixante, la France, et le débat de la gauche ; le début des années soixante-dix, le Canada français, et le mouvement nationalitaire ; enfin, la fin des années soixante-dix, le Canada français, et les revendications des groupes " minoritaires ". L'examen de cette influence vise surtout les conséquences de celle-ci aux niveaux épistémologique et institutions de la discipline.
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DeGuise, Jacques. "Le colloque : une réflexion sur la relation État-citoyen." Articles 16, no. 3 (April 12, 2005): 321–35. http://dx.doi.org/10.7202/055700ar.

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Abstract:
Le problème que pose dans une société moderne la relation État-citoyen est assez complexe. Il peut être enrichissant de lire à ce sujet les ouvrages des politicologues ou d'en parler avec un interlocuteur à l'esprit ouvert; il est plus difficile cependant d'en discuter à vingt-cinq, devant un auditoire du métier. C'est sans doute aux situations de ce genre que s'applique le vieux proverbe : tôt capita, quot sensus. Et encore. Quand les participants sont sélectionnés de façon à représenter un échantillon « tout azimut », on ressent la nécessité d'un CRTC pour donner à chacun sa longueur d'ondes et éviter la cacophonie. On retrouve dans un des films de Leone cette phrase : la révolution, c'est la confusion ; après deux jours de colloque on a envie de paraphraser: la démocratie, c'est la confusion. L'ennui, en démocratie, a dit quelqu'un de célèbre, c'est qu'il y a trop de monde à s'occuper de l'État. Vous comprendrez donc que je n'ai pas la prétention ni d'ailleurs l'intention de donner un compte rendu fidèle du colloque en pondérant les interventions selon leur longueur ou leur profondeur. Je n'ai pas ce talent de monteur (j'aspirerais plutôt à devenir tombeur !) pour racoler de façon logique des rushes ou des bribes d'interview en une demi-heure cohérente, comme on le fait à Radio-Canada. Le colloque s'est tenu les jeudi et vendredi, 10 et 11 octobre 1974, au lac Delage. Il groupait dix-huit participants ' dont M. Pierre Nadeau qui dirigeait les débats. Ces « hommes ressources » discutaient en présence d'un auditoire de connaisseurs, composé surtout de fonctionnaires impliqués dans la communication. Ils avaient à leur tête le ministre des communications, M. Jean-Paul L'Allier et le directeur général des communications, M. Gilles Loiselle, qui ont été les principaux interlocuteurs gouvernementaux. Cette « rencontre avec les experts » n'était qu'une étape d'un processus plus vaste de réflexion sur la relation État-citoyen. La première étape avait été l'étude de Vincent Lemieux, menée auprès des fonctionnaires et qui servait, avec le texte de M. Jean-Paul Quinty, responsable de toute l'opération, de position de problème et d'amorce au débat. De façon générale, le colloque a été stimulant, et, pour plusieurs, jusqu'à la frustration. Tous les problèmes ont sans doute été abordés, les uns de manière théorique, les autres de manière pratique. Toutes les solutions? ça c'est une autre histoire. Peut-être à cause de la présence du ministre L'Allier, je pense que le colloque s'est plutôt défini «dans l'opposition », chacun accusant l'État de sa carence préférée. Le tableau impressionniste qui s'en dégage est pessimiste et noir. Une des fonctions des groupes de référence est la fonction normative car ces groupes nous fournissent des situations de comparaison qui servent de base à nos jugements ; à part quelques très rapides allusions à l'histoire et aux pays totalitaires, les normes de comparaison sont demeurées les aspirations de chacun: le Québec, croyez-moi, est loin de ce qu'on voudrait qu'il soit ! C'est peut-être Vincent Lemieux qui a posé le meilleur diagnostic d'ensemble : « Dans les années 60, on a cru à une formule qui était celle de l'État-levier. » Ce fut une erreur, dira-t-il un peu plus tard, l'État n'était pas un levier, mais une masse à soulever. Mais de toute façon, on s'est attaché à rénover la politique et la fonction publique. C'est peut-être cette arrivée soudaine de l'État à l'avant-scène de la société québécoise qui nous sert maintenant de beaudet contre la peste. « À partir d'une date connue, avait dit plus tôt le Frère Untel, soumis aux diaphragmatiques coliques du rattrapage, nous avons saccagé les solidarités existantes pour les remplacer par des organigrammes. » Tout le problème que nous avons posé au colloque m'apparaît graviter de près ou de loin autour de ce thème : il y a des trous dans l'organigramme. Il semble que la population en soit parfois absente; quand elle y est présente, les labyrinthes qu'elle doit parcourir pour obtenir les services qu'elle désire sont tels qu'ils décourageraient, en situation expérimentale, tout autant les rats que les psychologues ! Ce n'est pas nécessairement le fait d'une mauvaise volonté, bien que dans certains secteurs la mauvaise volonté soit manifeste et plus encore, quelle horreur ! fasse partie des règles du jeu. C'est plutôt le fait d'une situation d'hypercomplexité. Après avoir participé au colloque, poser le problème en termes de la relation État-citoyen apparaît comme une terrible simplification. On s'aperçoit vite qu'il y a polyvalence des deux partis : il y a plusieurs « État » et plusieurs « citoyen ». Essayons, donc de démêler l'écheveau pour tisser ne serait-ce que la silhouette des problèmes cruciaux.
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Murray, Catherine, and Jan Marontate. "Neoliberalism in Provincial Cultural Policy Narratives: Perspectives from Two Coasts." Canadian Journal of Communication 35, no. 2 (June 29, 2010). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2010v35n2a2183.

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Abstract:
Abstract: This article outlines the historical trajectories of cultural policy evolution in two provinces not often studied in Canada—Nova Scotia and British Columbia—to determine the extent to which they may be said to conform to the spread of tenets of neoliberalism. The article first examines evidence in conformity with neoliberal cultural policy convergence at the provincial level and then explores divergences. Two very different provincial narratives or policy styles are identified—clientelist and place-based—which, while they contain common elements, have differences that cannot be dismissed as superficial. The authors conclude that analyses seeking evidence of convergence with neoliberal trends that are overly generalized may obscure historically embedded, distinctive political and cultural activities.Résumé : Cet article retrace l’évolution de la politique culturelle dans deux provinces peu étudiées au Canada – la Nouvelle-Écosse et la Colombie-Britannique – afin de déterminer dans quelle mesure on peut affirmer que cette politique s’apparente aux doctrines néolibérales. L’article examine d’abord les convergences entre le néolibéralisme et chacune des politiques culturelles provinciales pour ensuite relever les divergences. Les auteures identifient pour chacune des deux provinces une narration ou un style de politique distinct : clientéliste d’une part et basé sur le lieu d’autre part. Ces styles, tout en partageant certains éléments, comportent des différences plus que superficielles. Les auteures en concluent que les analyses trop générales de tendances néolibérales peuvent négliger certaines activités politiques et culturelles ayant leurs histoires particulières.
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Auger, Reginald, and Allison Bain. "Anthropologie et archéologie." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.030.

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Abstract:
Les parcours sinueux qu’ont suivis l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord depuis une cinquantaine d’années démontrent des intérêts convergents pour la connaissance et l’explication du comportement humain et cela avec des méthodes de recherche de plus en plus divergentes. L’anthropologie qui a émergé des milieux intellectuels aux États-Unis au XIXe siècle avait pour origine l’intérêt pour la compréhension des populations autochtones de l’Amérique; de cet intérêt pour l’humain, se sont développés des outils pour comprendre le comportement qui se cachait derrière le geste posé. Dès le début, l’anthropologue s’intéressait aux comportements et l’archéologue documentait les traces du geste posé. De cette proximité entre l’anthropologie et l’archéologie qui s’est concrétisée par la création du Bureau of American Ethnology à la fin du XIXe siècle, il était naturel de placer la formation en archéologie au sein de départements d’anthropologie dans les universités aux États-Unis et au Canada. Malgré l’apparence initiale d’un champ unifié et d’un terrain partagé entre l’anthropologie et l’archéologie, la pratique s’est transformée pour devenir tout autre au fil des ans. Au milieu du XXe siècle, l’archéologie commence à remettre en question sa relation avec les interprétations fonctionnalistes des anthropologues (Trigger 2006 : 363-372). La première figure à souligner le problème de l’inéquation entre les résultats de la recherche archéologique et la théorie en anthropologie fut Walter Taylor (1948) dans son livre A Study of Archaeology. Taylor, le relativiste, exposa son penchant pour le particularisme historique dans une approche qu’il identifie comme étant conjonctive; pour ce chercheur iconoclaste, l’historiographie comptait pour beaucoup. L’approche conjonctive consistait à établir des corrélations entre différents types de données dans des contextes historiques et culturels spécifiques afin de faire le pont entre des particularités historiques (les collections archéologiques) et des données anthropologiques. La méthodologie qu’il proposait impliquait la vérification d’hypothèses par l’analyse de la composition et de la structure des collections archéologiques. L’objectif central de cette approche visait à mettre de l’avant des études contextuelles détaillées qui permettraient d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques. Dans sa formulation de l’approche conjonctive en archéologie et la vérification d’hypothèses, Taylor reconnaissait qu’une réflexion critique était nécessaire puisque l'archéologue travaillait dans le présent. En dépit de la richesse des collections archéologiques et constatant le danger qui planait sur l’archéologie si nous avions continué à publier des listes d’attributs de nos objets au lieu d’interpréter la culture matérielle comme étant la trace du comportement humain, dans un geste de médiation entre l’anthropologie et l’archéologie, Binford (1962) publiait son article portant le titre Archaeology as Anthropology. Comme il le signale dans son introduction son article qui faisait suite à un ouvrage venant d’être publié par Willey et Phillips (1958) où l’on mentionne clairement que l’archéologie américaine « c’est de l’anthropologie ou rien du tout ». Ce geste d’éclat dans une période charnière de l’enseignement de l’archéologie dans les universités nord-américaines allait donner naissance à un nouveau paradigme que l’on appela la New Archaeology aussi connue sous le nom d’archéologie processuelle. Un tel changement de paradigme venait en contradiction avec les pratiques européennes en matière d’archéologie préhistorique, notamment celles de l’École de Bordeaux et de François Bordes, son membre le plus influent, qui avait réussi à imposer sa vision sur le sens de la variabilité des outils en pierre du paléolithique moyen (Bordes 1961; 1984). Dans sa thèse de doctorat intitulée The Bordes-Binford Debate: Transatlantic Interpretive Traditions in Paleolithic Archaeology, Melissa C. Wargo (2009) présente une analyse en profondeur des modes de pensée qui diffèrent entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Essentiellement, le raisonnement traditionnel voulait que l’apparition d’une nouvelle culture archéologique (de nouveaux types) puisse signifier la manifestation d’un nouveau groupe de personnes, un groupe ethnique détectable avec les outils de l’archéologie. C’est ce que nous apprenions à la lecture des travaux de François Bordes sur les changements technologiques observés au paléolithique moyen. Lorsque Binford est parvenu à étudier les mêmes collections, il proposa des interprétations toutes autres. Ainsi, alors que pour Bordes, des outils différents représentent des groupes différents; si l’ensemble de l’assemblage ne peut être attribué à un groupe avoisinant, peut-être alors que certains éléments peuvent l’être. Et si de tels parallèles peuvent être établis, l’approche de Bordes a pour corollaire que c’est là le lieu d’origine de la population à l’étude et que nous serions en présence d’une diffusion de traits culturels à partir de la migration d’un groupe ethnique. Pour Binford, la différence dans la composition des assemblages devrait plutôt être interprétée comme étant le résultat d’adaptations; pour ce chercheur, les assemblages archéologiques sont des coffres d’outils adaptés pour une fonction particulière. Nonobstant la grande quantité de statistiques accumulées, Binford, de son propre aveu, admit qu’il fut incapable d’expliquer ce qu’elles signifiaient. En d’autres mots, il avait beaucoup d’information sur le présent mais ne pouvait l’expliquer par manque d’analogie avec le passé. En dépit de ces différences d’opinion, l’utilité de la typologie de Bordes réside dans le fait qu’elle fournissait un langage descriptif; cette typologie a cependant été par la suite rejetée par certains chercheurs qui considéraient que la définition des types de François Bordes était inadéquate parce que trop subjective. Pire encore, Bordes a été accusé d’incorporer dans ses interprétations des hypothèses non vérifiées sur les capacités cognitives des hominidés durant le paléolithique moyen. De nos jours, nos analyses de la technologie visent à remplacer cette approche typologique de Bordes par une méthode s’appuyant sur la combinaison d’attributs dont la description porte davantage sur le comportement. De toute évidence, le débat entre le promoteur de la New Archaeology et la figure de proue de l’archéologie française et son approche taxonomique en pierre a permis de mettre en évidence un malaise profond sur la façon dont le passé devrait être interprété. Ce débat est aussi emblématique de traditions scientifiques différentes entre l’Europe et l’Amérique du Nord. C’est dans ce contexte intellectuel que sont nés des départements d’anthropologie associant l’anthropologie culturelle, l’anthropologie biologique, la linguistique et l’archéologie. Ces quatre champs sont apparus à des moments bien précis de l’histoire des universités nord-américaines mais de nos jours, la réalité de l’anthropologie est devenue beaucoup plus complexe (Bruner 2010). Un étudiant en archéologie peut avoir des besoins de formation en géographie, en histoire, en géologie, en botanique, en biologie, en ethnohistoire, en systèmes d’information géographique, en informatique, etc. alors qu’un étudiant en anthropologie pour atteindre un niveau de compétence élevé pourrait avoir besoin de formation en histoire, en science politique, en sociologie, en art, en littérature, en théorie critique, etc. Malgré que les besoins aient grandement changé depuis la création des départements d’anthropologie, les structures académiques sont demeurées statiques. La protection des départements d’anthropologie dans leur configuration actuelle des quatre champs relève le plus souvent des politiques universitaires. Ainsi, même si les professeurs étaient d’accord qu’il serait intellectuellement plus profitable de scinder ces gros départements, la question de diviser les départements d’anthropologie en unités plus petites qui feraient la promotion de l’interdisciplinarité dans les sciences humaines et sociales n’est pas envisagée dans la plupart des universités nord-américaines (Smith 2011). Au milieu de cette tourmente, se sont développés un certain nombre de départements et de programmes d’archéologie en Amérique du Nord. De là est née une discipline émancipée du joug des structures trop rigides et se donnant un ensemble de méthodes de recherche qui lui étaient propres. La trajectoire conceptuelle empruntée par ceux-ci a permis de remonter au-delà du geste et de la parole en retenant une classe cohérente de concepts explicatifs développés, certes en anthropologie, mais raffinés et adaptés au contact de l’archéologie et d’autres disciplines en sciences humaine et sociales et sciences de la nature. Cette indépendance intellectuelle de l’anthropologie s’est notamment affirmée par des collaborations entre l’archéologie et la philosophie des sciences (Kelly et Hanen 1988; Salmon 1982; Wylie 2002; Wylie et Chapman 2015). La croissance de l’intérêt pour les explications processuelles des données archéologiques chez plusieurs archéologues nord-américains fut motivée par le fait que les néo-évolutionistes en anthropologie mettaient trop l'accent sur les régularités dans les cultures. Les concepts utilisés en archéologie processuelle exerçaient une influence significative sur notre discipline et l’adoption de cette approche théorique était d’autant plus attrayante car les variables proposées se présentaient comme des causes majeures de changements culturels et relativement accessibles à partir des vestiges archéologiques. Cette approche s'intensifia et donna de nouvelles directions aux tendances déjà présentes en archéologie préhistorique. Dans ce changement de paradigme qui donna naissance au courant de la Nouvelle Archéologie en Amérique du Nord et à un moindre degré au Royaume-Uni, l’accent était placé sur la vérification d’hypothèses sur les processus culturels comme outils d’explication du passé. De la position qu’elle occupait comme l’un des quatre sous-champs de l’anthropologie ou encore, de celle de servante de l’histoire, l’archéologie est devenue l’un des plus vastes champs du monde académique (Sabloff 2008 : 28). En plus d’avoir trouvé son ancrage théorique dans les sciences sociales et humaines, l’archéologie, attirée par les techniques et méthodes fraie régulièrement avec les sciences physiques et les sciences de la nature. En se donnant ses propres méthodes de collecte et d’analyse pour l’examen de cultures distinctes et en poursuivant avec des comparaisons interculturelles, la discipline cherchait à mieux comprendre les cultures qui se sont développées à travers le temps et l’espace. Puisque l’objet d’étude de l’archéologie porte sur les traces de groupes humains dans leur environnement naturel et leur univers social, les questions qu’elle se pose sont fondamentales à l’histoire de l’humanité et pour répondre à de telles questions elle s’est dotée de méthodologies d’enquête qui lui sont propres. L’utilisation d’équipements sophistiqués pour déterminer la composition chimique des résidus lipidiques incrustés sur un outil en pierre taillée ou encore, les recherches sur la composition physico-chimique de la pâte d’une céramique sont des techniques visant à répondre à des questions d’ordre anthropologique. Le quand et le comment du passé sont relativement faciles à identifier alors que pour découvrir le pourquoi l’archéologue fait souvent appel à l’analogie ethnographique, une méthodologie issue de l’insatisfaction des archéologues à l’endroit des travaux en anthropologie culturelle (David et Kramer 2001). Une autre méthodologie est celle de l’archéologie expérimentale qui s’intéresse à la fabrication et à l’usage des outils (Tringham 1978), méthode similaires à celle de l’ethnoarchéologie. L’expérimentation à partir d’outils fabriqués par le chercheur et les banques de données provenant d’expérimentations contrôlées servent alors d’éléments de comparaison pour interpréter la forme des assemblages archéologiques (Chabot et al. 2014) est au centre de la méthode préconissée. Le développement de l’ethnoarchéologie durant les années 1970 aurait inspiré Binford (1981) lorsqu’il mit de l’avant l’utilisation de théories de niveau intermédiaire pour établir un lien entre ses données archéologiques et les théories de niveau supérieur sur le comportement. Sa décision semble avoir reposé sur les développements de l’approche ethnoarchéologique et ses propres terrains ethnoarchéologiques chez les Nunamiut de l’Alaska (Binford 1978). D’autres orientations théoriques ont vu le jour au cours des années 1960–1970 et ont fait la distinction entre différentes approches matérialistes par rapport à des schémas évolutionnistes antérieurs. Par exemple, Leslie White (1975) adopta une forme de déterminisme technologique très étroit qui reflétait une croyance en la technologie comme source de progrès social. Julian Steward (1955) envisagea un déterminisme écologique moins restrictif alors que Marvin Harris (1968) y voyait un déterminisme économique encore plus large. Pour ces quelques positivistes le rôle que l’archéologie se devait de jouer était d’expliquer la culture matérielle du passé. Quant à l’archéologue Lewis Binford (1987), il soutenait que l’étude des relations entre le comportement humain et la culture matérielle ne devrait pas être le rôle central de l’archéologie puisque selon lui, les données ne contiendraient aucune information directe sur les relations entre le comportement humain et la culture matérielle. Dorénavant, les données archéologiques se devaient d’être comprises par elles-mêmes, sans avoir recours à des analogies ethnographiques. Cette dernière approche voulait clairement établir de la distance entre l’archéologie, l’anthropologie culturelle, l’ethnologie et peut-être les sciences sociales en général ; son mérite était peut-être, justement, d’éviter les réductionnismes et les analogies rapides entre explications anthropologiques et assemblages archéologiques. Dans la même veine, d’autres remises en question sont apparues durant les années 1980 avec les travaux d’Ian Hodder (1982; 1985) sur la validité des certitudes positivistes qui avaient été le fonds théorique et empirique des adeptes de la New Archaeology. Depuis cette réflexion sur l’essence même de l’archéologie, Hodder a reconnu qu’une position critique est fondamentale face à l’objet d’étude; naquit alors le courant théorique post-processuel en archéologie. Dans son cheminement pour découvrir la signification des vestiges qu’elle étudie, l’archéologie post-processuelle s’appuie sur des études détaillées permettant d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques en exploitant la diversité des sources; cette direction du courant post-processuel en archéologie porte le nom d’archéologie contextuelle. Comme tout changement de paradigme apporte avec lui son lot de détracteurs, l’archéologie post-processuelle a été immédiatement accusée d’une trop grande subjectivité interprétative voire, de déconstructionisme. Les autres orientations placées sous le label archéologie post-processuelle incluent : le structuralisme, le néo-marxisme, l’archéologie cognitive, la phénoménologie, et d’autres encore Ainsi l’individu, l’agent ou l’acteur et son intentionnalité devrait être au centre des interprétations dans la théorie post-processuelle. Nous pouvons conclure que l’examen de la relation entre l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord a permis de constater que, depuis ses débuts, l’archéologie dans cette région du monde a vécu une liaison relativement tumultueuse avec l’anthropologie. Cette condition, souvent problématique, a vu naître, au Canada d’abord, des groupuscules d’archéologues avec des intérêts divergents qui se sont distanciés des paradigmes qui dominaient les départements d’anthropologie pour former des départements d’archéologie ou des programmes d’archéologie autonomes des programmes d’anthropologie. Sur les chemins empruntés ces nouveaux départements sont entrés en relation avec les départements de sciences naturelles, notamment, la géographie, avec laquelle les archéologues ont partagé un ensemble de concepts et de méthodes. Il en a résulté un enseignement de l’archéologie nettement interdisciplinaire et faisant appel à des méthodes quantitatives pour comprendre la culture matérielle dans son environnement naturel et expliquer son milieu culturel à partir de concepts empruntés aussi bien aux sciences humaines qu’aux sciences naturelles.
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Dissertations / Theses on the topic "Troc – Canada – Histoire"

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Genest, Serge D. "Continuités et ruptures des réseaux commerciaux des Amérindiens du Nord-Est : de la préhistoire récente à 1625." Master's thesis, Université Laval, 1989. http://hdl.handle.net/20.500.11794/29456.

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Leblanc, Monique. "Introduction de la ceinture fléchée chez les amérindiens : création d'un symbole de statut social." Doctoral thesis, Université Laval, 1996. http://hdl.handle.net/20.500.11794/28479.

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Lévesque, Roxane, and Roxane Lévesque. "L'analyse spatiale des restes fauniques d'un site d'habitation des Inuits du Cuivre, au XIXe siècle, sur l'île Banks (T.N.O.), Canada." Master's thesis, Université Laval, 2019. http://hdl.handle.net/20.500.11794/37740.

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Abstract:
Ce mémoire examine les modèles de distribution de nourriture et d’échange réciproque des Inuits du Cuivre à travers l’analyse spatiale de restes fauniques, principalement des sections de bœufs musqués (Ovibos moschatus). La collection ostéologique du site de Kuptana (PjRa-18), excavée au début des années 1980 par Clifford Hickey, a été utilisé afin d’identifier des preuves des pratiques de partage. En raison de sa diversité taxonomique limitée et du degré de préservation des ossements, le site de Kuptana a été jugé comme un contexte parfait pour identifier les modèles de partage de nourriture grâce aux techniques de remontage des os et de l’analyse spatiale. L’analyse faunique a permis d’identifier les étapes de dépeçage, de mise en cache et de consommation sur le site tout en établissant des liens entre ces étapes grâce au remontage des ossements, au réassemblage des articulations, à l’identification de paires d’éléments et finalement à la cartographie de leur distribution sur le site. Ces éléments ont fourni un moyen de documenter les chemins que peuvent prendre les carcasses sur un site résidentiel et d’interpréter la mobilisation des ressources alimentaires dans une communauté de chasseurs-cueilleurs. Cette analyse présente une étude empirique détaillant la manière dont les sections de carcasses de bœufs musqués étaient partagées entre les membres d’un campement d’été inuit du XIXe siècle. Cette étude a permis de donner des preuves d’un échange de nourriture structuré entre les unités familiales composants le groupe résidentiel ainsi que d’évaluer l’égalitarisme des relations sociales dans une société de bandes. Finalement, elle permet l’évaluation d’une méthodologie capable de réaliser ce type de recherche en zooarchéologie.
Ce mémoire examine les modèles de distribution de nourriture et d’échange réciproque des Inuits du Cuivre à travers l’analyse spatiale de restes fauniques, principalement des sections de bœufs musqués (Ovibos moschatus). La collection ostéologique du site de Kuptana (PjRa-18), excavée au début des années 1980 par Clifford Hickey, a été utilisé afin d’identifier des preuves des pratiques de partage. En raison de sa diversité taxonomique limitée et du degré de préservation des ossements, le site de Kuptana a été jugé comme un contexte parfait pour identifier les modèles de partage de nourriture grâce aux techniques de remontage des os et de l’analyse spatiale. L’analyse faunique a permis d’identifier les étapes de dépeçage, de mise en cache et de consommation sur le site tout en établissant des liens entre ces étapes grâce au remontage des ossements, au réassemblage des articulations, à l’identification de paires d’éléments et finalement à la cartographie de leur distribution sur le site. Ces éléments ont fourni un moyen de documenter les chemins que peuvent prendre les carcasses sur un site résidentiel et d’interpréter la mobilisation des ressources alimentaires dans une communauté de chasseurs-cueilleurs. Cette analyse présente une étude empirique détaillant la manière dont les sections de carcasses de bœufs musqués étaient partagées entre les membres d’un campement d’été inuit du XIXe siècle. Cette étude a permis de donner des preuves d’un échange de nourriture structuré entre les unités familiales composants le groupe résidentiel ainsi que d’évaluer l’égalitarisme des relations sociales dans une société de bandes. Finalement, elle permet l’évaluation d’une méthodologie capable de réaliser ce type de recherche en zooarchéologie.
This study examines Copper Inuit food distribution and reciprocal exchange practices through a spatial analysis of archaeological faunal remains, namely musk ox (Ovibos moschatus) osteological remains. A faunal collection from the Kuptana site (PjRa-18), excavated in 1981-82 by Clifford Hickey, Banks Island (N.W.T.), Canada, was used to provide evidence of food sharing practices. Because of it’s preservation and limited taxonomic diversity, the Kuptana site was deemed to be an ideal context for the application of bone refitting and spatial analysis techniques used to reveal food sharing patterns. The faunal analysis identifies butchering, storage and consumption areas on the site and established links between them by refitting comminuted bone, by rejoining articulated bones and through the identification of matched pairs of elements and by mapping their spatial distribution. These elements provide a means of documenting the complex paths carcasses may take at a residential site and of interpreting the mobilisation of food resources in a foraging community. The analysis provides an empirical case study detailing how parts of musk ox carcasses were shared amongst members of a 19th century Inuit summer camp. The study provides evidence of structured food exchange between family units comprising the residential group, and characterises egalitarian social relationships in a band society. Finally, it contributes an evaluation of methods available to zooarchaeologist for pursuing these goals.
This study examines Copper Inuit food distribution and reciprocal exchange practices through a spatial analysis of archaeological faunal remains, namely musk ox (Ovibos moschatus) osteological remains. A faunal collection from the Kuptana site (PjRa-18), excavated in 1981-82 by Clifford Hickey, Banks Island (N.W.T.), Canada, was used to provide evidence of food sharing practices. Because of it’s preservation and limited taxonomic diversity, the Kuptana site was deemed to be an ideal context for the application of bone refitting and spatial analysis techniques used to reveal food sharing patterns. The faunal analysis identifies butchering, storage and consumption areas on the site and established links between them by refitting comminuted bone, by rejoining articulated bones and through the identification of matched pairs of elements and by mapping their spatial distribution. These elements provide a means of documenting the complex paths carcasses may take at a residential site and of interpreting the mobilisation of food resources in a foraging community. The analysis provides an empirical case study detailing how parts of musk ox carcasses were shared amongst members of a 19th century Inuit summer camp. The study provides evidence of structured food exchange between family units comprising the residential group, and characterises egalitarian social relationships in a band society. Finally, it contributes an evaluation of methods available to zooarchaeologist for pursuing these goals.
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