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Journal articles on the topic 'Trouble de tics chroniques'

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Sanchez, S., V. Humbertclaude, E. Carme, and A. Roubertie. "Maladies des tics : tics provisoires, tics chroniques et syndrome de Gilles de la Tourette." Pratique Neurologique - FMC 9, no. 4 (December 2018): 244–51. http://dx.doi.org/10.1016/j.praneu.2018.08.001.

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2

Leclerc, Julie B., Isabelle Gaudet, Bruno Gauthier, and Juliette St-Denis-Turcotte. "Le syndrome de Gilles de la Tourette en tant que trouble neurodéveloppemental." Revue québécoise de psychologie 37, no. 2 (June 7, 2017): 97–120. http://dx.doi.org/10.7202/1040039ar.

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Abstract:
L’objet de cet article est de présenter les avancées scientifiques concernant le syndrome de Gilles de la Tourette (SGT), dans l’optique où il fait partie de la nouvelle section des troubles neurodéveloppementaux du DSM-5. La définition et la symptomatologie des troubles tic, et particulièrement du SGT, sont présentées. Les troubles associés, ainsi que l’évaluation diagnostique et différentielle sont abordés sous l’angle clinique et neuropsychologique. Enfin, les traitements recommandés, et s’appuyant sur des données probantes, sont présentés de manière à outiller les professionnels et les psychologues, tout en les informant des principaux modèles conceptuels permettant une meilleure compréhension clinique des tics.
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3

Ionita, A. "L’effet de l’avancée en âge sur l’expression des troubles anxieux." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S54. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.152.

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Abstract:
Les troubles anxieux du sujet âgé de plus de 65 ans ont une prévalence estimée entre 3,2 % et 14,2 % . Ces troubles sont souvent sous-diagnostiqués et sous-traités chez les sujets âgés, leur expression différente par rapport aux adultes jeunes étant due aux comorbidités somatiques et psychiatriques fréquentes (notamment la dépression) et à la présence des troubles cognitifs. Les troubles anxieux des sujets âgés représentent une cause non reconnue d’incapacité et de risque de mortalité et ils ont été associés avec des maladies cardiovasculaires, des accidents vasculaires et le déclin cognitif. Les mécanismes de l’anxiété chez les sujets âgés diffèrent de ceux impliqués chez les jeunes adultes à cause des modifications neurobiologiques liés à l’âge ainsi que des facteurs de stress environnementaux plus fréquents avec l’avancées en âgé. La plupart des troubles anxieux chez les sujets âgés sont chroniques et habituellement débutent plus tôt dans la vie à l’exception du trouble anxieux généralisé (TAG) et de l’agoraphobie qui peuvent avoir un début tardif. Le TAG est le trouble anxieux le plus prévalent chez les sujets âgés. Les principaux facteurs prédictifs de TAG à début tardif sont le genre (femme), les événements de vie adverses récents, les problèmes de santé chroniques (respiratoires, cardiaques, déclin cognitif) et les maladies mentales chroniques (dépression, troubles anxieux) . En plus les événements de vie adverses précoces (perte parentale/séparation, maladie mentale parents) étaient associés indépendamment avec l’incidence du TAG à début tardif . Le TAG du sujet âgé est caractérisé par une réponse aux traitements plus médiocre tant à la pharmacothérapie qu’aux thérapies cognitivo-comportementales. Cette différence a été attribuée aux changements neurobiologiques liés à l’âge . Ces données suggèrent l’importance d’une meilleure détection de ces troubles fréquents chez les personnes âgées à l’aide d’outils spécifiques et la mise en place des stratégies thérapeutiques adaptées.
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4

Robert, P., E. Ellul, J. P. Vernet, J. Desportes, C. Lecleire, E. Mollo, and G. Darcourt. "Différenciation des psychoses hallucinatoires chroniques et des psychoses dissociatives à partir du test de Rorschach." Psychiatry and Psychobiology 4, no. 2 (1989): 91–97. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00002923.

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Abstract:
RésuméDepuis les travaux de G. Ballet, la psychose hallucinatoire chronique est un tableau clinique classique de la nosographie française. Ce trouble existe dans les pays anglo-saxons sous d'autres noms. Ainsi, la schizophrénie type paranoïde du DSM III-R correspond à notre description de la PHC. Le but de cette étude est d'apprécier l'existence d'une possible différence structurale entre PHC et les troubles schizophréniques caractérisés par la dissociation et les troubles du cours de la pensée.Deux groupes de 14 sujets, appareillés selon le sexe, présentant soit une PHC soit un trouble schizophrénique selon les critères empiriques français ont été comparés par l'intermédiaire de la passation du test de personnalité de Rorschach.L’analyse des résultats indique que le groupe des PHC présente un meilleur fonctionnement cognitif et surtout une Plus grande conservation des liens avec la réalité extérieure. Cette constatation se traduit dans le groupe des PHC par un pourcentage de bonnes formes (74,5%) identique à celui observé dans une population de sujets sains (75%), alors que ce même pourcentage est effondré dans le groupe des schizophrénies (52,1%). Par ailleurs, la comparaison des critères empiriques français et des critères diagnostiques du DSM III-R indique que les PHC correspondent, dans 8 cas sur 14, aux schizophrénies paranoïdes et, dans 6 cas sur 14, aux troubles schizo-affectifs.
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5

Mattoso, José. "O poder e a morte." Anuario de Estudios Medievales 25, no. 2 (April 2, 2020): 395. http://dx.doi.org/10.3989/aem.1995.v25.i2.940.

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Abstract:
Comme l'a montré R. Hertz, la mort d'un chef constitue, pour une communauté d'une société traditionnelle, l'occasion d'un tres grand trouble. Elle craint alors la désagregation et la faiblesse devant les menaces extérieures ou bien la propagation de la mort a l'intérieur de la communauté. Cette réaction explique la force avec laquelle se présentent tous les signes destinés a démontrer la continuité du pouvoir et à cultiver sa mémoire. Cella explique l'attention accordée par les chroniques hispaniques aux tombeaux royaux depuis celui d'Alphonse II, l'affirmation de l'origine divine du pouvoir royal et aussi les croyances ur la perturbation cosmique et sociale survenue lors de la mort de certains rois. L 'intensité des manifestations de deuil devient une façon de surmonter le trouble causé par la mort. Cette croyance, attestée encore sous une forme très dramatique par Shakespeare dans plusieurs de ses pieces, semble disparaitre au Portugal vers la fin du XVc: siècle.
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6

Bulloch, AG, S. Currie, L. Guyn, JV Williams, DH Lavorato, and SB Patten. "Estimations de la prévalence des troubles bipolaires traités par les services de santé mentale : utilisation de données administratives de l’Alberta et d’enquêtes sanitaires pancanadiennes." Maladies chroniques et blessures au Canada 31, no. 3 (June 2011): 141–47. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.31.3.07f.

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Abstract:
Introduction Des estimations précises de la charge de morbidité sont nécessaires pour offrir des services de santé mentale adaptés à la population. Méthodes Nous avons évalué la prévalence des cas de trouble bipolaire traités par les services de santé mentale dans la zone de Calgary, circonscription hospitalière albertaine comptant une population de plus d’un million d’habitants. Nous avons utilisé les données administratives conservées dans un dépôt central fournissant les renseignements sur les contacts pour des soins de santé mentale d’environ 95 % des services de santé mentale financés par l’État. Nous avons comparé cette prévalence des cas traités aux données autodéclarées de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes : Santé mentale et bien-être de 2002 (ESCC 1.2). Résultats Sur les 63 016 personnes âgées de 18 ans et plus traitées dans la zone de Calgary en 2002-2008, 3 659 (5,81 %) ont reçu un diagnostic de trouble bipolaire de type I et 1 065 (1,70 %), de trouble bipolaire de type II. On estime que la prévalence des cas traités de ces troubles s’établit à 0,41 % dans le premier cas et à 0,12 % dans le second. Nous avons estimé, d’après les données de l’ESCC 1.2, qu’entre 0,44 % et 1,17 % de la population canadienne était traitée par des psychiatres pour un trouble bipolaire de type I. Conclusion Dans le cas du trouble bipolaire de type I, l’estimation fondée sur les données administratives locales est proche de la borne inférieure de la fourchette de l’enquête sanitaire. Le degré de concordance dans nos estimations prouve l’utilité des dépôts de données administratives dans la surveillance des troubles mentaux chroniques.
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Gadalla, T. "Association des troubles de l’humeur concomitants et des maladies chroniques avec l’incapacité et la qualité de vie en Ontario, Canada." Maladies chroniques au Canada 28, no. 4 (2008): 166–73. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.28.4.04f.

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Abstract:
La prévalence des troubles de l’humeur est plus élevée chez les personnes atteintes d’une maladie physique chronique comparativement aux personnes ne souffrant pas d’une telle maladie. Ces troubles augmentent le degré d’incapacité associé à l’affection physique et exercent un effet défavorable sur l’évolution de cette dernière, contribuant ainsi aux difficultés professionnelles, à une perturbation des relations familiales et interpersonnelles, à un mauvais état de santé et au suicide. La présente étude est fondée sur les données recueillies dans l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, cycle 3.1 (2005); elle vise à examiner les facteurs associés aux troubles de l’humeur concomitants et à évaluer leur association avec la qualité de vie des personnes vivant en Ontario. Les résultats ont indiqué que les sujets atteints du syndrome de fatigue chronique, de fibromyalgie, d’un trouble intestinal ou d’ulcères gastriques ou intestinaux présentaient les taux les plus élevés de troubles de l’humeur. La probabilité de présenter un trouble de l’humeur concomitant était plus élevée chez les femmes, les célibataires, les démunis, les personnes nées au Canada et les personnes âgées de 30 à 69 ans. La présence de troubles de l’humeur concomitants était associée de manière significative à l’incapacité de courte durée, au besoin d’aide pour exécuter les activités instrumentales de la vie quotidienne et à l’idéation suicidaire. Il convient d’encourager les dispensateurs de soins à dépister de façon proactive les troubles de l’humeur chez les patients atteints d’une maladie chronique, particulièrement dans les sous-groupes considérés comme étant à risque élevé de présenter de tels troubles.
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Cyprien, F. "Une maladie à expression clinique hétérogène revisitée par le DSM 5." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S19. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.061.

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Abstract:
Introduite en 1980 dans le DSM III, la maladie de Gilles de la Tourette figure depuis 2013 dans le DSM 5 parmi les troubles neurodéveloppementaux moteurs liés à des tics. Si la récente évolution nosologique du trouble intègre les dernières avancées dans la connaissance de la maladie, ses critères diagnostiques sont restés globalement inchangés. Or, les classifications diagnostiques actuelles ne rendent pas explicitement compte des nombreuses comorbidités psychiatriques de la maladie, pourtant fondamentales dans sa caractérisation. Ainsi, les données récentes de la littérature retrouvent dans près de 90 % des cas des comorbidités psychiatriques associées au Tourette . Les comorbidités psychiatriques les plus communément associées sont le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) dans 60 à 80 % des cas, les troubles obsessionnels compulsifs dans 11 à 80 % des cas , puis les troubles du contrôle des impulsions , les troubles anxiodépressifs et de la personnalité. Les enfants souffrant de Gilles de la Tourette présentent quant à eux fréquemment des troubles des conduites et des apprentissages. Depuis une dizaine d’années environ, la prise en compte de la complexité phénotypique du tableau clinique a vu émerger le concept de « spectre » psychopathologique du tableau de Gilles de la Tourette , englobant des phénomènes moteurs et des symptômes comportementaux. Cette présentation abordera la complexité clinique de la maladie à travers le concept de « spectre » dont l’implication dans la prise en charge clinique des patients est majeure.
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Cyprien, F. "« La maladie de Gilles de la Tourette : un trouble grave, complexe et méconnu »." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S18—S19. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.059.

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Abstract:
La maladie de Gilles de la Tourette est caractérisée par l’association de tics moteurs et vocaux qui apparaissent habituellement dans l’enfance. Ces symptômes persistent à l’âge adulte chez environ un tiers d’entre eux . Le retentissement de la maladie sur le fonctionnement des patients, en particulier leur scolarité et leur insertion sociale, est dramatique . S’y ajoute une comorbidité psychiatrique variable, pouvant être sévère . La prise en charge thérapeutique est alors particulièrement lourde et doit être, dans tous les cas, multidisciplinaire. Or les psychiatres sont généralement peu sensibilisés au dépistage et à l’évaluation de cette pathologie pourtant grave. Par conséquent, son sous-diagnostic dans l’enfance n’est pas rare , en partie masqué par la comorbidité psychiatrique. Ce symposium propose de synthétiser les données les plus récentes de la littérature consacrées au syndrome de Gilles de la Tourette, permettant de fournir des repères clés directement transposables en pratique clinique. La première partie sera consacrée à la présentation des hypothèses neurodéveloppementales avancées pour rendre compte des aspects étiopathogéniques du trouble (Pr R. Delorme). Dans un second temps, seront définies les caractéristiques cliniques de la maladie, à la lumière des modifications apportées par le DSM5, ainsi que ses principales comorbidités psychiatriques (Dr F. Cyprien). La troisième intervention sera consacrée aux aspects thérapeutiques, qu’ils soient pharmacologiques, psychothérapiques et surtout chirurgicaux, grâce aux avancées apportées par la stimulation cérébrale profonde dans la prise en charge et la compréhension de la maladie (Pr L. Mallet). Nous espérons au terme de cette session parvenir à sensibiliser les praticiens au dépistage, l’évaluation et la prise en charge en routine d’une maladie habituellement cantonnée aux confins de la neurologie et de la psychiatrie.
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Robertson, Mary M., Valsamma Eapen, Renata Rizzo, Jeremy S. Stern, and Andreas Hartmann. "Gilles de la Tourette Syndrome: advice in the times of COVID-19." F1000Research 9 (April 14, 2020): 257. http://dx.doi.org/10.12688/f1000research.23275.1.

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Abstract:
The novel coronavirus disease (COVID-19) was identified as the cause of an outbreak of respiratory disease in China at the end of 2019. It then spread with enormous rapidity and by mid-March 2020 was declared a world pandemic. Gilles de la Tourette Syndrome (GTS) is a childhood-onset neurodevelopmental disorder with a worldwide prevalence of about 1% of the population. The clinical symptoms include multiple motor and one or more phonic (vocal) tics. Germane to this communication is that 85% of patients with GTS have associated psychiatric co-morbidities, many of which are being exacerbated in the current global health crisis. In addition, several symptoms of GTS may mimic COVID-19, such as a dry cough and sniffing (phonic tics), while other symptoms such as spitting, inappropriate touching of others and “non-obscene socially inappropriate symptoms” can potentially get patients with GTS into trouble with the law. We suggest that a clear explanation of the COVID-19 illness and GTS is important to enable colleagues of various specialities who tend to patients with GTS. It is important to acknowledge at the outset that the information available on the COVID-19 pandemic changes daily, including cases infected, deaths reported, and how various national health systems are planning and or coping or not. It is fair to say that having read the current medical and lay press we conclude that it is not easy to reassure our patients with absolute certainty. However, notwithstanding that, we hope our documentation is of some assistance.
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Robertson, Mary M., Valsamma Eapen, Renata Rizzo, Jeremy S. Stern, and Andreas Hartmann. "Gilles de la Tourette Syndrome: advice in the times of COVID-19." F1000Research 9 (April 28, 2020): 257. http://dx.doi.org/10.12688/f1000research.23275.2.

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Abstract:
The novel coronavirus disease (COVID-19) was identified as the cause of an outbreak of respiratory disease in China at the end of 2019. It then spread with enormous rapidity and by mid-March 2020 was declared a world pandemic. Gilles de la Tourette Syndrome (GTS) is a childhood-onset neurodevelopmental disorder with a worldwide prevalence of about 1% of the population. The clinical symptoms include multiple motor and one or more phonic (vocal) tics. Germane to this communication is that 85% of patients with GTS have associated psychiatric co-morbidities, many of which are being exacerbated in the current global health crisis. In addition, several symptoms of GTS may mimic COVID-19, such as a dry cough and sniffing (phonic tics), while other symptoms such as spitting, inappropriate touching of others and “non-obscene socially inappropriate symptoms” can potentially get patients with GTS into trouble with the law. We suggest that a clear explanation of the COVID-19 illness and GTS is important to enable colleagues of various specialities who tend to patients with GTS. It is important to acknowledge at the outset that the information available on the COVID-19 pandemic changes daily, including cases infected, deaths reported, and how various national health systems are planning and or coping or not. It is fair to say that having read the current medical and lay press we conclude that it is not easy to reassure our patients with absolute certainty. However, notwithstanding that, we hope our documentation is of some assistance.
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Berna, F., O. Mandhouj, and P. Huguelet. "Les éléments psychologiques du rétablissement dans les troubles mentaux sévères : identité, spiritualité et sens." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S26. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.079.

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Abstract:
Le concept de rétablissement a été introduit comme principe organisateur des soins aux patients souffrant de troubles mentaux sévères. L’enjeu du rétablissement est de promouvoir l’acceptation de ce qui ne peut pas être changé, puis de construire un nouveau projet de vie positif. Se rétablir implique la plupart du temps pour le patient de redéfinir son identité et de trouver un nouveau sens à sa vie. D’innombrables publications ont porté sur l’organisation des soins selon ce concept. Cependant les aspects portant sur le vécu des patients n’ont pas encore été étudiés à leur juste mesure. Lors de cette session, nous aborderons trois thèmes relatifs à cette expérience du sujet : les perturbations de son identité, le rôle de la spiritualité et le sens de la vie. Notre réflexion s’appuiera sur les travaux scientifiques récents des trois intervenants. L’identité est lourdement mise à l’épreuve lors de l’irruption d’un trouble psychiatrique sévère en raison du traumatisme occasionné par l’émergence des symptômes, des conséquences sociales qui enferment le sujet dans un rôle de malade ou de personne handicapée, mais aussi parfois des troubles cognitifs qui grèvent la capacité des patients de donner un sens à cette expérience déstructurant l’identité. Face aux souffrances subies dans l’expérience d’un trouble psychiatrique, la spiritualité peut représenter une aide souvent négligée par les cliniciens. Ce thème sera abordé notamment par rapport aux troubles psychotiques chroniques mais aussi par rapport aux conduites suicidaires. Enfin, s’il apparaît nécessaire pour chacun de trouver un sens à sa vie, les conséquences sociales et interpersonnelles d’un trouble mental vont de manière inéluctable nécessiter une redéfinition de ce sens. Cela notamment par rapport aux valeurs de l’individu qui impactent sur ce paramètre. Les applications cliniques pratiques de ces recherches seront développées en insistant sur les liens réciproques entre ces domaines essentiels du rétablissement.
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Corruble, E. "Que proposer à ces patients déprimés qui ne répondent pas à un traitement antidépresseur de première intention ?" European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S21. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.067.

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Abstract:
Le trouble dépressif unipolaire est un trouble fréquent (15 % de la population générale sur la vie entière) et grave (augmentation de la morbi-mortalité, en particulier par suicide, retentissement fonctionnel majeur). Les formes chroniques (20 % des patients) et les formes résistantes (20 % des patients) d’épisodes dépressifs caractérisés unipolaires sont particulièrement fréquentes. Il est donc essentiel de progresser dans nos stratégies diagnostiques et thérapeutiques précoces, en amont de la résistance, au premier rang desquels les patients déprimés qui ne répondent pas à un traitement antidépresseur de première intention. En effet, la non réponse à un premier traitement antidépresseur est une situation fréquente puisqu’elle concerne deux tiers des patients traités par antidépresseurs en première intention pour un épisode dépressif caractérisé unipolaire . Elle est également un réel enjeu thérapeutique puisque 40 % de ces patients présenteront une évolution péjorative vers la chronicité et/ou la résistance thérapeutique . Paradoxalement, les travaux dans ce domaine sont rares. Mais quelques articles consacrés à ce sujet ont été récemment publiés, notamment dans la littérature internationale [1–4]. Ce symposium proposera une revue de la littérature française et internationale et soulignera l’importance d’optimiser nos stratégies diagnostiques et thérapeutiques pour ces patients déprimés non répondeurs à un premier traitement antidépresseur. Il abordera cette question sous différents angles : comment définir et caractériser la non réponse à un traitement antidépresseur ? Quelle évaluation diagnostique, psychiatrique et somatique, proposer à ces patients et sur quels arguments ? Quelles stratégies médicamenteuses proposer ? Quelles stratégies psychothérapiques proposer ? Et comment combiner ces approches ?
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Celhay, M., C. Mercier, L. Gossay, F. Saint-Martin, and P. Godart. "La mise en place d’une unité transversale dédiée à l’éducation thérapeutique du patient en psychiatrie à Pau." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 648–49. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.016.

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Abstract:
L’éducation thérapeutique du patient (ETP) est une priorité en santé publique. Complémentaire des soins pratiqués quotidiennement par les équipes, l’ETP s’adresse aux patients souffrant de maladies chroniques et à leurs proches. Elle vise à les aider à maintenir, ou acquérir, les compétences dont ils ont besoin afin de mieux vivre avec la pathologie [1].Ainsi, en décembre 2013, une unité transversale d’éducation thérapeutique pour le patient en psychiatrie (UTEPP) a été créée au centre hospitalier des Pyrénées de PAU (64), pour développer l’ETP au sein de toutes les unités et accompagner les soignants dans la mise en œuvre de programmes. Elle est constituée d’une équipe pluridisciplinaire qui réunit un médecin psychiatre, un pharmacien et un infirmier.Le développement de l’activité sera illustré par une frise chronologique.Tout d’abord, l’équipe s’est attachée à communiquer sur cette nouvelle activité, en insistant sur la complémentarité de la psychoéducation déjà faite par les soignants. La discussion avec chaque équipe a permis de proposer des activités d’ETP spécifiques à chaque unité (unités d’entrants, de réhabilitation, structures de soins ambulatoires, hôpitaux de jour, etc.).Forte d’un programme centré sur la schizophrénie, Arsimed©, et déjà autorisé par l’ARS Aquitaine, l’équipe a pérennisé l’action d’éducation auprès des familles, et, pour la première fois dans l’établissement, a proposé de l’ETP auprès de patients d’une unité de réhabilitation.D’autres sessions du programme sont prévues dans différentes unités d’ici fin 2014.L’enrichissement des pratiques est nécessaire, avec notamment l’élaboration de programmes s’adressant à des personnes souffrant d’autre troubles chroniques, et principalement le trouble bipolaire. Enfin, l’équipe se donne mission de développer un partenariat avec les UTEP de MCO afin de favoriser un parcours éducatif optimal pour les patients poly-pathologiques.
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Agnetti, Germana, and Angelo Barbato. "Travailler avec les familles dans le traitement à long terme des troubles schizophréniques." Santé mentale au Québec 19, no. 1 (September 11, 2007): 93–103. http://dx.doi.org/10.7202/032296ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Dans un cadre systémique, les auteurs présentent les éléments principaux de l'intervention auprès des familles où un adulte souffrant de troubles schizophréniques chroniques suit un traitement de réadaptation psychosociale. Ils se penchent principalement sur l'influence réciproque entre les interventions axées sur les incapacités et celles qui sont orientées vers les attitudes, les convictions et la structure interactionnelle de la famille. On a de plus en plus tendance à définir la schizophrénie comme un trouble multifactoriel (ou un ensemble de troubles) que seule une vision systémique permet de comprendre (Brenner et Böker, 1989). Dans ce cadre, les troubles peuvent apparaître comme le résultat d'une interaction continue entre différents niveaux. Toute description d'un traitement de la schizophrénie devrait donc inclure les niveaux qui font l'objet d'une intervention et la nature de leur interaction. De vastes recherches démontrent que les attitudes et la nature des interactions familiales influencent l'évolution à long terme des troubles mentaux graves (Goldstein et Strachan, 1987). Pour cette raison, les interventions auprès des familles devraient occuper une place importante dans toute planification de traitement des troubles psychotiques.
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Granier, C., L. Gibert, M. Petitclerc, and M. Trousselard. "Attentats de Paris du 13 novembre 2015 : réflexions autour des prises en charge aiguës et chroniques du Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT)." French Journal of Psychiatry 1 (November 2018): S27. http://dx.doi.org/10.1016/s2590-2415(19)30064-9.

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Cauchie, Alexandre, and Myriam Cadenne. "Trouble de l’usage et douleurs chroniques : enquête de prévalence chez les patients consultant au CETD du CHU de Bordeaux concernant la consommation de tabac, alcool, cannabis, opioïdes forts et faibles." Therapies 73, no. 6 (December 2018): 569. http://dx.doi.org/10.1016/j.therap.2018.09.006.

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Lemoine, P. "Insomnies, hypersomnies, parasomnies en psychiatrie." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 36. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.087.

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Abstract:
Les troubles du sommeil sont probablement parmi les plus ubiquitaires en médecine et il n’existe guère de trouble psychiatrique qui ne les engendre. Certains d’entre eux comme les apnées du sommeil peuvent engendrer des syndromes tels la dépression, la fatigue, l’impuissance ou des déclins cognitifs allant jusqu’à la démence ou en constituer des facteurs de résistance au traitement ; de la même façon, le dépistage du syndrome des mouvements périodiques des membres inférieurs au cours du sommeil souvent associé au syndrome des jambes sans repos pendant l’éveil, peut permettre une meilleure approche de certaines formes de fatigue chronique, de dépression, de syndromes de glissement. D’autres perturbations au cours du sommeil constituent les symptômes clefs d’un syndrome psychiatrique comme par exemple l’hypersomnie dans la dépression saisonnière ou la dépression atypique. Enfin, certains troubles du sommeil chroniques telle l’insomnie au cours de la troisième décennie de la vie sont souvent les signes précurseurs d’une dépression qui surviendra vingt ans plus tard comme s’il existait un facteur commun à l’origine des deux entités pathologiques. De la même manière, une période d’insomnie même brève s’avère un prédicteur d’une rechute maniaque ou d’un épisode psychotique aigu. Apprendre à les reconnaître, les évaluer, s’en servir comme guides cliniques s’avère essentiel dans la prise en charge des patients de notre spécialité : dans quels cas faut-il systématiquement ou éventuellement demander un enregistrement polygraphique de sommeil ? Existent-t-ils et quelle est la valeur des outils diagnostiques moins contraignants comme par exemple l’agenda de sommeil, l’actimétrie ? Comment prendre en charge une insomnie dans un cadre psychiatrique ? Quel est le « bon usage » des hypnotiques ? Telles sont les nombreuses questions que cette rencontre avec l’expert permettra d’évoquer.
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Bergot, C. "État des lieux de la Santé Mentale en Afrique de l’Ouest." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 72. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.192.

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Abstract:
Les troubles mentaux affecteraient, selon les données officielles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) [1,2] 450 millions de personnes dans le monde. L’incidence de ces troubles est en tout lieu similaire à celle des pays européens, du moins pour les principales pathologies chroniques (schizophrénie et trouble bipolaire notamment), mais il existe des spécificités épidémiologiques propres à l’Afrique Subsaharienne. Ces données sont difficilement interprétables, en regard du contexte socioculturel des pays concernés, où la maladie mentale est encore souvent interprétée comme une faiblesse de caractère, un châtiment causé par des esprits surnaturels, voire même comme un mal dangereux et contagieux. La maladie mentale y est donc peu prise en compte, d’autant plus que pour faire face à ces représentations, les programmes nationaux de développement de soins en santé mentale sont quasiment inexistants. La disparité des moyens octroyés par les différents états dans le monde est abyssale, tant sur le plan financier, que sur le plan des moyens matériel et humain. De même, les initiatives non gouvernementales se détournent le plus souvent des prises en charge pérennes, au profit de la gestion de crises humanitaires et du traumatisme psychique. L’exemple plus particulier du Bénin appuie ces données communes aux pays d’Afrique de l’Ouest. Il n’y existe qu’un seul centre hospitalier psychiatrique public pour tout le territoire, pour lequel il manque cruellement de main d’œuvre soignante (médecins, infirmiers, psychologues, travailleurs sociaux,…). Les frais à la charge des familles, lorsqu’elles parviennent à consulter, sont colossaux, et ne peuvent être assurés de façon continue. Ainsi, la crainte, l’impuissance et la pauvreté poussent les familles à abandonner leurs parents, qui se retrouvent isolés de la société, errants dans les métropoles, enchaînés à des arbres ou accaparés par des sectes. Les maltraitances qu’ils subissent sont peu connues, et d’autant plus fréquentes, qu’à de rares exceptions près, elles s’inscrivent dans une absence de cadre juridique approprié.
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Courtet, P. "Une utilisation optimale des antipsychotiques au profit d’un meilleur pronostic de la schizophrénie." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S49—S50. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.139.

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Abstract:
Au cours des 25 dernières années, les avancées dans le traitement pharmacologique de la schizophrénie ont été marquées par l’apparition des antipsychotiques de seconde génération dans leurs différentes formes galéniques. Cette session proposera une mise en perspectives pharmacodynamique, pharmacocinétique, mais aussi clinique et méthodologique de ces stratégies de soin. R. Bordet initiera la discussion en passant en revue les critères d’un traitement antipsychotique idéal, qui devraient être :– l’amélioration de l’ensemble des dimensions cliniques de la schizophrénie grâce à la modulation à long terme de la transmission dopaminergique mais aussi des voies non dopaminergiques ;– la modification de l’évolution de la maladie en agissant à long terme sur les anomalies neuropathologiques et neurochimiques.Sur le plan clinique, la répétition des épisodes psychotiques altère le pronostic en termes de fonctionnement psychosocial, de qualité de vie et de stigma. Les antipsychotiques sont efficaces pour prévenir les rechutes chez les patients chroniques et ce dès le début du trouble schizophrénique. Pilar Saiz discutera l’intérêt des antipsychotiques injectables à longue durée d’action, qui sont une option thérapeutique majeure dans la prévention des rechutes, tout au long de la maladie. Ces traitements restent sous-utilisés du fait, notamment, des attitudes de prescription des cliniciens. Cette circonspection est favorisée par plusieurs méta-analyses récentes dont les résultats sont contradictoires concernant l’intérêt de ces formes galéniques en comparaison avec les formes orales pour le traitement d’entretien de la schizophrénie. Les difficultés méthodologiques rencontrées pour démontrer l’éventuelle supériorité de cette forme galénique, seront présentées, en particulier celles liées à l’utilisation des études randomisées contrôlées. Les différentes méthodologies de recherche actuelles seront exposées et comparées afin de préciser le contexte. Enfin, l’intérêt des recommandations professionnelles exclusivement basées sur les résultats des études randomisées contrôlées sera débattu ainsi les évolutions récentes dans ce domaine de la médecine basée sur les preuves.
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Raymond, S. "Étude d’une cohorte de femmes filicides hospitalisées en UMD." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S61. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.169.

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Abstract:
Le meurtre d’un enfant suscite toujours la plus vive émotion et soulève grand nombre d’interrogations, qui plus est quand l’auteur du crime est un parent. Le filicide est décrit comme le meurtre d’un enfant, quel que soit son âge, perpétré par son père ou sa mère. Nous avons réalisé une étude rétrospective descriptive s’intéressant à l’ensemble des patientes femmes admises à l’unité pour malades difficiles Henri-Colin dans les suites d’un passage à l’acte filicide sur une période de 19 années (du 1er janvier 1996 au 31 décembre 2014). Nous avons ainsi inclus 17 patientes, en intégrant non seulement les filicides aboutis, mais aussi les tentatives de filicide (définies par une intentionnalité homicidaire claire, la survie de l’enfant victime dépendant uniquement de facteurs extérieurs). L’objectif de notre étude était de préciser les caractéristiques socio-démographiques et cliniques de ces patientes, ainsi que les aspects criminologiques de leur passage à l’acte. Pour chaque passage à l’acte, le nombre de victimes varie de 1 à 3, leur âge de 6 jours à 16 ans. L’âge moyen des mères est de 32 ans. Les modes opératoires sont divers. Près de deux tiers des patientes sont adressées dans les suites quasi-immédiates de leur passage à l’acte et plus de la moitié sont originaires de détention, les autres étant transférées via des services de secteur ou l’IPPP. Deux catégories diagnostiques sont largement représentées : les troubles de l’humeur (mélancolie délirante notamment) et les troubles délirants chroniques (schizophrénie quasi-exclusivement). Dans de plus rares cas, nous retrouvons un diagnostic de trouble de la personnalité. Notre présentation se portera également sur la période après l’acte, l’évolution des patientes durant leur séjour à l’UMD et leur devenir judiciaire. Enfin, nous tenterons de situer la dynamique de leur acte filicide dans leur parcours biographique et dans leur processus de maternalité.
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Hardy, P., J. P. Lepine, and A. Feline. "Etude de la symptomatologie anxieuse aiguё et chronique dans une population de 78 patients hospitalisés en psychiatrie." Psychiatry and Psychobiology 3, no. 2 (1988): 99–114. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00001875.

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RésuméLes troubles anxieux aigus (anxiété paroxystique) et chroniques (anxiété durable ou permanente) observés dans le mois précédant leur admission ont été évalués chez 78 patients hospitalisés en psychiatrie à l'aide d’une liste de 74 items descriptifs de l’anxiété ou LIDA (annexe 1).Cette LIDA a servi de standard permettant de comparer la symptomatologie des états anxieux à la fois dans leurs dimensions aiguë et chronique, et dans leurs dimensions subjective (symptômes spontanément évoqués) et clinique (symptômes retrouvés après enquête).La comparaison a consisté en premier lieu à sélectionner les items de la LIDA caractéristiques de ces 4 dimensions anxieuses. Ont été retenus comme caractéristiques les items communs à 2 listes: celle des 20 symptômes les plus fréquemment retrouvés chez les sujets anxieux et celle des 20 symptômes les mieux corrélés à l’intensité de ce trouble. Cette intensité était mesurée à l’aide d’échelles visuelles analogiques destinées au patient (dont le score était corrélé aux symptômes spontanément évoqués) et au clinicien (dont le score était corrélé aux hétéro-évaluations des symptômes).Quarante-sept sujets (60,3% de la population) appartenant à toutes les catégories diagnostiques ont déclaré avoir présenté un ou plusieurs épisodes d'anxiété aiguë dans le mois précédant leur hospitalisation. Soixante-deux sujets (79,5% de la population) ont, de leur côté, signalé l’existence d'une anxiété chronique.Notre méthode de sélection a permis de retenir 16 items caractéristiques de l'anxiété aiguë subjective et 17 items caractéristiques de sa dimension clinique (Tableau I). Les représentations subjectives et cliniques de l'anxiété aiguë se superposent largement, puisque 10 items sont communs à ces deux séries. Par ailleurs, la notion clinique d'anxiété aiguë (notion transnosographique) paraît d'un point de vue symptomatique très voisine de celle d'attaque de panique (DMS III) puisque 11 items sont communs à ces 2 états (Tableau II). Pour la définition des états anxieux aigus, il semblerait néanmoins important d'inclure comme critères diagnostiques, aux côtés de ceux du DSM III, des symptômes témoignant de l'instabilité émotionnelle des patients («labilité émotionnelle», «hyperémotivité») et de la sidération de leurs fonctions cognitives («incapacité d'agir», «difficultès de concentration») et motrice («inhibition motrice»).Seuls 10 items sont apparus caractéristiques de l'anxiété chronique subjective et 7 de sa dimension clinique Tableau III). Ces chiffres témoignent de la discordance entre la fréquence d’apparition des symptômes et leur corélation à l’intensité de l’anxiété chronique. Une seconde discordance se manifeste entre les représentations subjectives et cliniques de l'anxiété chronique: seuls 3 symptômes appartiennent en effet conjointement aux listes d'items caractéristiques de ces deux dimensions. Le fait que le DSM III exprime chaque critère pour le diagnostic du trouble: anxiété généralisée sous une forme plurisymptomatique n’a pas permis la comparaison entre ces critères et les tems caractèristiques de l’anxiété chronique clinique.Le concept d'anxiété aiguë apparaît homogène et facilement opérationnalisable. Les 16 symptômes caractéristilites de cct état diffèrent peu des critères du DSM III pour l’attaque de panique, ce qui rend possible l’utilisation le ces derniers dans l’évaluation transnosographique des états anxieux aigus. Vingt-trois patients (29,5% de la topulation) ont ainsi satisfait aux critères symptomatiques et de fréquence des crises requis par le DSM III poure diagnostic de trouble panique. Ce syndrome est plus fréquemment retrouvé dans le cadre des états dépressifs que lans celui des autres pathologies (P<0.05).Les difficultés rencontrées dans la recherche d’une définition opérationnelle de l’anxiété chronique ne doivent pas conduire à l’abandon de son étude, à laquelle ne peut se substituer celle des états anxieux aigus. Les futures recherches sur ce concept psychopathologique hétérogène, pourraient consister à approfondir sa dimension cognitive et, plus particulièrement, le phénomène de l’attente anxieuse.
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Potvin1, Stéphane, Emmanuel Stip, and Jean-Yves Roy. "Schizophrénie et cannabinoïdes." Drogues, santé et société 2, no. 2 (July 7, 2004). http://dx.doi.org/10.7202/008536ar.

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Résumé Dans le débat sur la décriminalisation du cannabis, ce sont les conséquences de la consommation de cette substance psychoactive qui interpellent les experts. Rarement s’interroge-t-on, toutefois, sur la nature de l’intoxication au cannabis. Or, un survol attentif de la littérature laisse entrevoir de multiples rapports entre les effets du cannabis et la phénoménologie de la schizophrénie. Communément classé parmi les perturbateurs du système nerveux central, le cannabis possède des propriétés psychotomimétiques. Selon les circonstances, il peut produire des manifestations qui rappellent diverses dimensions de la schizophrénie. Alors que ses effets aigus évoquent les atteintes cognitives des schizophrènes, ses effets chroniques (le controversé syndrome d’amotivation) peuvent ressembler aux symptômes négatifs, et certains de ses effets adverses (la « psychose cannabique ») imitent les symptômes positifs de cette psychopathologie. Incidemment, les schizophrènes seraient particulièrement sensibles au cannabis. En effet, la probabilité de développer un trouble de consommation de cannabis est environ six fois plus élevée chez le schizophrène que dans la population générale. Divers modèles tentent de rendre compte de cette comorbidité singulière, le principal étant celui de l’automédication. À l’encontre de ce modèle toutefois, la littérature rapporte que la consommation de cannabis accroît régulièrement l’incidence des rechutes psychotiques et des hospitalisations chez les schizophrènes. Sur le plan biologique, des données préliminaires suggèrent l’existence de perturbations du système des cannabinoïdes endogènes chez le schizophrène. Dans cette foulée, la communauté scientifique espérait que le blocage du récepteur CB1, le principal récepteur des cannabinoïdes, agisse comme antipsychotique. Après l’échec clinique du rimonabant, un antagoniste CB1, la recherche se tourne maintenant vers les inhibiteurs de la recapture de l’anandamide, le cannabinoïde endogène le mieux connu.
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