To see the other types of publications on this topic, follow the link: Végétation sèche.

Journal articles on the topic 'Végétation sèche'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the top 42 journal articles for your research on the topic 'Végétation sèche.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Browse journal articles on a wide variety of disciplines and organise your bibliography correctly.

1

Béreau, Moïse, Stéphane Ingrand, Philippe Martin, and Gilles Lemaire. "Caractérisation des principales variables d'état de couverts de Digitaria swazilandensis Stent et Brachiaria humidicola (Rendle) Schweickt pâturés en continu par des zébus en Guyane française." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 45, no. 3-4 (March 1, 1992): 357–66. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.8932.

Full text
Abstract:
Deux espèces fourragères tropicales, Digitaria swazilandensis Stent et Brachiaria humidicola (Rendle) Schweickt, ont fait l'objet d'une expérimentation en pâturage continu avec des zébus en Guyane française, au cours des années 1989 et 1990. Des variations de biomasse aérienne, en relation avec le niveau de pluviométrie, ont été observées, de même que des rapports feuilles/tiges plus élevés en saison sèche en liaison avec une augmentation de la masse surfacique. En ce qui concerne les variables d'état des couverts, D. swazilandensis présente durant la saison sèche une relation linéaire analogue à celle observée chez les graminées tempérées, avec une forte corrélation entre indice foliaire et hauteur de végétation. Cette corrélation existe en saison sèche et pluvieuse chez B. humidicola. Cette espèce est plus productive et moins sensible à la sécheresse que D. swazilandensis, mais est moins riche en matières azotées. Des performances zootechniques comparables sont obtenues pour les deux espèces. L'étude de ce mode de gestion doit être poursuivie dans le cadre de la saison sèche par ajustement de la charge et utilisation de réserves fourragères.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Konstantinov, O. K., M. C. Balde, L. M. Tchounina, S. V. Mourzin, N. V. Popov, and A. N. Tchebotarev. "Les tiques de la famille Ixodidae comme réservoir d'arbovirus en République de Guinée. I. Faune et écologie des tiques." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 43, no. 1 (January 1, 1990): 85–92. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.8902.

Full text
Abstract:
L'étude des tiques Ixodidae en Guinée, de 1981 à 1988, ainsi que les données de la littérature, permettent d'affirmer qu'il existe au moins 33 espèces regroupées en 7 genres. En outre, l'analyse de quelques paramètres écologiques (hôtes, dynamique saisonnière, index d'abondance...) montre une relation entre la dynamique saisonnière des tiques et les particularités climatiques du territoire exploré. En Guinée, les espèces les plus fréquentes (parasites du gros bétail) sont Amblyomma variegatum et les tiques du genre Boophilus. Le pic d'abondance des imagos d'A. variegatum est observé pendant la saison pluvieuse (mai et juin). Au début de la saison sèche (décembre-janvier ), l'index d'abondance est minimal. En revanche, pour les imagos du genre Boophilus, la relation est inverse. Quant aux nymphes d'A. variegatum, contrairement aux imagos, leur prédomina nce est enregistrée en saison sèche. Deux pics d'abondance ont été notés pour Haemaphysalis leachi (parasite des chiens le plus fréquent) : à la fin de la saison sèche (après les premières pluies) et à la fin de la période humide de l'année. L'index d'abondance maximal de certaines espèces du genre Rhipicephalus (récoltées sur les chiens et la végétation) est enregistré au cours de la saison pluvieuse, contrastant ainsi avec une abondance minimale durant la saison sèche pour les mêmes espèces.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

May, Thomas. "EFFETS CONTRASTÉS DES PRÉLÈVEMENTS DE BOIS SUR LA VÉGÉTATION DE FORÊT SÈCHE EN ZONE FRONTALIÈRE DOMINICO-HAÏTIENNE : COMMENT LES INTERPRÉTER ?" BOIS & FORETS DES TROPIQUES 326, no. 326 (December 18, 2015): 3. http://dx.doi.org/10.19182/bft2015.326.a31279.

Full text
Abstract:
En Haïti, le bois de feu et le charbon végétal sont des sources importantes d’énergie domestique, et le prélèvement de bois à des fins énergétiques repré- sente un facteur de dégradation de la forêt sèche, en plus du parcours d’ani- maux domestiques (chèvres et vaches). En République dominicaine limitrophe, tandis qu’il y a trois décennies la situa- tion était similaire, les conditions ont aujourd’hui changé et les forêts sèches montrent des signes de régénération. Dans l’extrême sud de la ligne de fron- tière entre les deux pays, près d’Anse- à-Pitre et Pedernales, l’opportunité se présente de comparer l’état de la forêt sèche des deux côtés, dans des condi- tions géologiques et climatiques très semblables. Notre étude montre que le couvert des individus arbustifs et arborés et la hauteur des arbres sont plus élevés en République dominicaine, tandis que le nombre d’individus multicaules issus de régénération végétative est plus élevé en Haïti. En général, la composition spé- cifique est similaire des deux côtés de la frontière, mais des différences significa- tives apparaissent dans les fréquences et les valeurs d’abondance-dominance. Acacia scleroxylon, Amyris elemifera, Bursera simarouba, Capparis ferruginea et Guaiacum sanctum sont plus fréquents en République dominicaine, et Acacia macracantha, Senna atomaria, Phyllosty- lon brasiliense et les deux cactacées Pilo- socereus polygonus et Opuntia sp. sont au contraire plus fréquents en Haïti. Ces différences sont imputables à l’autécolo- gie des espèces (ex. : capacité de colo- niser les terrains perturbés, capacité de régénération végétative) plutôt qu’à des préférences dans leur utilisation comme bois de feu ou de charbon.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Rakotomavo, Andriamparamy, and François Fromard. "Stratégies d'utilisation des ressources végétales chez les Vezo et les Masikoro du delta de Mangoky (Madagascar)." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 300, no. 300 (June 1, 2009): 45. http://dx.doi.org/10.19182/bft2009.300.a20414.

Full text
Abstract:
Vezo et Masikoro font partie des 18 ethnies existant officiellement à Madagascar. Habitant le delta de Mangoky (Sud-Ouest malgache), les deux populations occupent respectivement le littoral et l¿intérieur des terres. Si la pêche est la principale source de revenus des Vezo, l¿agriculture et l¿élevage de bovins et de petits ruminants constituent les principales activités des Masikoro. Sur le plan spatial, les premiers vivent dans un milieu fortement tributaire de la mer et de la mangrove tandis que les seconds dépendent, a priori, de la terre ferme où les formations sèches dominent le paysage végétal. Compte tenu de cette dualité socio-économique et spatiale entre les pratiques vezo et masikoro, il apparaît que les stratégies de gestion du bois et de la forêt appliquées à l¿intérieur du delta diffèrent d¿une ethnie à une autre. Le présent article consiste à comparer le comportement des Vezo et des Masikoro du delta vis-à-vis de la gestion de la mangrove et des formations continentales locales. Il met en parallèle les spécificités de ces deux populations dans la pratique d¿utilisation du bois et des différents types de forêt. Les impacts de leurs stratégies sur la végétation du delta sont aussi analysés. Chez les Vezo, la mangrove constitue un pourvoyeur principal de bois. Chez les Masikoro, cet écosystème sert à combler le manque de bois ressenti depuis le début des années 1980 dans leur espace d¿habitation. L¿analyse comparative des stratégies vezo et masikoro montre que la végétation sèche est fortement influencée par l¿agriculture sur brûlis et l¿élevage extensif. Là où vivent les Vezo, le milieu reste relativement intact et peu exploité. Par contre, dans la zone de contact entre la terre ferme et la limite interne de la mangrove, les palétuviers font l¿objet d¿un important «écrémage». Diminution de la superficie des palétuviers, développement du processus de tannification, disparition des formations forestières sèches et savanisation accrues en pays masikoro, tels sont les impacts des pratiques locales sur la végétation du delta de Mangoky. (Résumé d'auteur)
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Rippstein, Georges, G. Allard, and J. Corbin. "Gestion par les feux des pâturages naturels et productivité des bovins sur les prairies des basses plaines orientales de Colombie." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 53, no. 4 (April 1, 2000): 337. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9712.

Full text
Abstract:
La productivité et la valeur alimentaire des différents types de pâturages naturels des basses plaines orientales de Colombie (Llanos), gérées par des feux annuels de saison sèche, ont été généralement faibles: les biomasses aériennes annuelles ont été de l'ordre de 2 à 3,5 tonnes de matière sèche par hectare et les teneurs en matières azotées totales des fourrages ont été comprises entre 5 et 11 p. 100 de la matière sèche suivant les saisons et le stade phénologique. Dans les conditions traditionnelles d'exploitation (pâture continue, pas de feu ou des feux en début de saison sèche, chargement de 8-10 ha par animal), les gains de poids des bovins ont été faibles en saison des pluies (gains quotidiens moyens entre 150 à 300g) et ils ont perdu généralement du poids en saison sèche (de 150 à 250g par jour). Des expérimentations en station ont montré une différence significative de productivité des animaux selon la composition botanique, ou mieux, la valeur pastorale (indice synthétique de valeur du pâturage intégrant productivité, valeur nutritive et appétence des espèces) des pâturages naturels suivant qu'ils étaient sur des sols à texture sablo-argileuse ou argilo-limoneuse. Les feux annuels de saison sèche ont permis la production de repousses vertes mais, répétés d'année en année et associés à la libre pâture en continu, ils ont dégradé la flore. Les auteurs ont testé, sur un ensemble de parcelles en rotation, deux systèmes séquentiels de feux permettant de les espacer de 16 mois et de mettre à la disposition du bétail des repousses protégées de la pâture toutes les quatre semaines. Malgré un doublement de la charge moyenne annuelle (4 ha par tête), les gains de poids individuels de bovins en croissance ont été significativement améliorés et ce résultat a été obtenu sans dégradation de la végétation.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Séguis, L., and J. C. Bader. "Modélisation du ruissellement en relation avec l'évolution saisonnière de la végétation (mil, arachide, jachère) au centre Sénégal." Revue des sciences de l'eau 10, no. 4 (April 12, 2005): 419–38. http://dx.doi.org/10.7202/705287ar.

Full text
Abstract:
Sous climat soudanien caractérisé par une unique saison des pluies, les sols sont dénudés en fin de saison sèche suite au pâturage et aux travaux préparatoires au semis. Le ruissellement intense en début d'hivernage diminue progressivement avec la mise en place des couverts végétaux. L'influence du développement de la végétation sur le ruissellement est étudié au moyen des données pluie-débit de 4 parcelles (50 m2) couvertes en mil, arachide, jachère ou maintenue dénudée du centre Sénégal au cours d'une saison des pluies (1994). Un modèle analogique de ruissellement ‡ stockage de surface (BADER, 1994), dans lequel l'infiltration est une fonction croissante de la lame d'eau en surface du sol est ajusté sur les données. Le modèle présente 3 paramètres: un paramètre de transfert n, un paramètre de ruissellement Hl et un paramètre d'infiltration S. Une analyse de sensibilité menée sur les données de la parcelle de sol nu montre que le paramètre n est le plus sensible des trois. Le calage numérique des paramètres sur chaque crue au cours de l'hivernage permet d'étudier leur évolution temporelle. Cette évolution est cohérente avec l'occupation de chaque parcelle. Les paramètres n et S de la parcelle de sol nu sont invariants sur la saison tandis que ceux des parcelles en végétation s'écartent progressivement des valeurs obtenues sur sol nu. Pour les parcelles en végétation, les valeurs de S divergent de celles du sol nu lorsque l'indice radiométrique de végétation (N.D.V.I.) servant à l'estimation du couvert dépasse 0.30 - 0.35 environ. L'évolution des paramètres n et S des parcelles en végétation peut être reliée au temps écoulé depuis le semis (mil, arachide) ou le sarclage initial (jachère) et à l'état d'humectation du sol (pour S). On montre également que le paramètre Hl peut être estimé linéairement à partir d'un indice de rugosité de surface descriptif de la microtopographie.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Diawara, Mamadou Oumar, Pierre Hiernaux, Eric Mougin, Manuela Grippa, Claire Delon, and Hawa Salif Diakité. "Effets de la pâture sur la dynamique de la végétation herbacée au Sahel (Gourma, Mali) : une approche par modélisation." Cahiers Agricultures 27, no. 1 (January 2018): 15010. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2018002.

Full text
Abstract:
Au Sahel, la végétation se compose d’une strate herbacée principalement composée de plantes annuelles et d’une strate ligneuse peu dense dominée par des épineux. Dans cette région, l’essentiel de la production fourragère a lieu entre juillet et septembre. Le disponible fourrager constitué au cours de cette courte période décroît durant les neuf mois de la saison sèche sous l’effet de plusieurs facteurs, dont la pâture des ruminants domestiques. Les effets de la pâture sur la dynamique saisonnière de la phytomasse herbacée ont fait l’objet de peu d’études au Sahel. La dynamique de saison sèche de la phytomasse herbacée sous l’effet de la pâture est simulée à l’aide du module « Patsec » du modèle STEP. Une étude de sensibilité du module Patsec à la composition spécifique, l’intensité et la saisonnalité de la charge compare les sorties du module aux observations faites en 2010–2011 sur trois sites pastoraux proches de Hombori à l’Est du Sahel malien. Les résultats montrent que le prélèvement fourrager par le bétail ne contribue que de façon secondaire à la « dégradation » saisonnière de la phytomasse herbacée. Par contre, les effets de la pâture sur le transfert des pailles dressées à la litière et l’enfouissement dans le sol de cette dernière sont nets. L’étude montre également qu’à charge égale exprimée en poids vif, la pâture par les bovins contribue moins au transfert paille-litière et à l’enfouissement de la litière que la pâture de petits ruminants, malgré l’importance du fourrage ligneux dans la ration des chèvres. Le modèle testé reproduit de façon satisfaisante la dynamique saisonnière de la phytomasse herbacée et peut servir d’outil de prévention des crises pastorales liées aux pénuries de fourrage en région sahélienne à travers un suivi de la charge animale et du disponible fourrager de saison sèche.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Akpo, Léonnard Elie, Michel Grouzis, and André Gaston. "Pluviosité et productivité des herbages de l'aire pastorale de Wiidu Thiengoli au Ferlo (Nord Sénégal). Estimation des charges fréquentielles." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 46, no. 4 (April 1, 1993): 675–81. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9424.

Full text
Abstract:
Les caractéristiques pluviométriques et leurs influences sur la production des herbages ont été étudiées à partir de 15 années d'observation (1974-1988) autour du forage de Wiidu Thiengoli situé dans le Nord Sénégal. Les résultats font apparaître une très forte variabilité temporelle des précipitations et de la production. Un modèle simple de simulation de cette production en fonction de la pluviosité a été élaboré. Les charges fréquentielles établies à partir de cette formulation et de la série chronologique des pluies obtenues à Wiidu Thiengoli, comparées aux charges actuelles, font apparaître un déficit en disponible fourrager d'autant plus important que la période est sèche. Ce type de situation représente une menace pour les groupes pastoraux exploitant ce forage car la végétation naturelle constitue la quasi-totalité de l'alimentation des troupeaux dans ces systèmes de production.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Diop, Amadou Tamsir. "La gestion des parcours de l'aire d'influence du forage de Tatki : relations entre données de végétation, taux d'exploitation et transhumance." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 45, no. 1 (January 1, 1992): 81–90. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.8962.

Full text
Abstract:
Cette étude vise à acquérir une meilleure connaissance de l'utilisation des parcours en saison sèche et de la mobilité des éleveurs en Zone Sylvopastorale du Sénégal. Elle s'est déroulée d'octobre 1989 à juillet 1990 au niveau de l'aire d'influence du forage de Tatki. Dans un premier temps, ont été déterminés les relations entre le taux d'exploitation des parcours et différents paramètres du milieu (biomasse et composition floristique de la strate herbacée en fin de saison des pluies, distance au forage et type de sol). Par la suite, l'incidence de la biomasse, de la composition floristique de la végétation herbacée et du taux d'exploitation des parcours sur les déplacements des éleveurs est envisagée. En conclusion, les limites de l'étude pour l'élaboration de modèles d'utilisation des parcours et pour une meilleure connaissance de la mobilité pastorale sont définies.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Wasson, J. G., J. L. Guyot, and H. Sanejouand. "Premières données concernant le Carbone Organique transporté par le Rio Desaguadero (Altiplano Bolivien)." Revue des sciences de l'eau 4, no. 3 (April 12, 2005): 363–79. http://dx.doi.org/10.7202/705105ar.

Full text
Abstract:
Le Rio Desaguadero relie le lac Titicaca (alt. 3 810 m) au lac Poopo (alt. 3 670 m) dans le bassin endoréique de l'Altiplano, en Bolivie, (fig. 1). Le bassin versant est constitué de terrains sédimentaires et volcaniques, avec une végétation steppique et aucune source de pollution organique. Le climat très variable présente d'une alternance de saisons humide et sèche. Le Rio Mauri fournit 90 % du flux de MES estimé à 6,6.106 t an-1 (d'après GUYOT et al., 1990). Des analyses de COT et d'autres paramètres chimiques ont été réalisées sur 15 stations en 3 campagnes (fig. 2 et tableau 1). Une ACP (fig. 3) révèle une corrélation entre COT et MES, correspondant à deux épisodes de crues (déc. 87 et fév. 88) (tableau 2). Des hypothèses concernant l'origine du carbone organique et les flux sont avancées (tableau 3). Un flux de base, principalement du COD provenant du lac Titicaca, représenterait 18 000 t an-1. Mais le COP, quoique fortement corrélé aux MES, n'a pas la même origine que celles-ci (fig. 4); il proviendrait principalement des zones connexes au Rio Desaguadero riches en végétation aquatique. La contribution de ces flux aux bilans du carbone organique paraît négligeable pour le lac Titicaca et peu importante pour le lac Poopo. Mais le maintien des interconnexions entre le Rio Desaguadero et ses zones humides doit être intégré dans les projets d'aménagement.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
11

Cherrington, Emil A. "BRDF-CORRECTED VEGETATION INDICES CONFIRM SEASONAL PATTERN IN GREENING OF FRENCH GUIANA’S FORESTS." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection 1, no. 211-212 (December 30, 2020): 3–9. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2015.536.

Full text
Abstract:
Parmi les outils de caractérisation de la dynamique forestière, la télédétection est particulièrement adaptée pourl’observation des vastes surfaces forestières de Guyane d’accès difficile. Dans le but de réévaluer les hypothèses énoncées dans des études antérieures sur la capacité des capteurs optiques embarqués sur les satellites à détecter la dynamique de la phénologie, nous avons compilé sur une période de 12 années divers indices de végétation corrigés des effets bi-directionnels de variation des angles d’acquisition (BRDF). Ces indices sont issus de 2 capteurs optiques: SPOT VEGETATION, et MODIS (MODerate resolution Imaging Spectroradiometer). Les données ont été analysées pour évaluer les tendances saisonnières à l'échelle de l’ensemble de la Guyane et également sur quatre sites répartis sur ce territoire. Les données révèlent que les forêts de Guyane présentent un patron de saisonnalité. Le pic annuel des divers indices au cours de la période de septembre à octobre est interprété comme le reflet d’un pic de production de feuilles pendant la saison sèche.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
12

Ramon, Serge. "Le bocage sahélien ou comment utiliser la pluviosité saisonnière au Sahel subsaharien." La Houille Blanche, no. 4 (August 2020): 65–71. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2020041.

Full text
Abstract:
La désertification du Sahel au Burkina Faso est la conséquence du changement climatique et de la déforestation. Le bois est la seule source d'énergie accessible à une population en fort accroissement. La disparition des arbres laisse sans protection la végétation sensible à la sécheresse et la chaleur. La savane laisse place au sol nu parsemé de buissons. Sur ces sols durcis par huit mois de saison sèche, les épisodes pluvieux de mi-mai à mi-septembre génèrent d'importants ruissellements. Pour s'adapter à ces conditions, on valorise la pluie en la retenant sur le lieu où elle tombe. Les sites bocagers développés par l'ONG Terre-Verte associent pratiques locales, agronomie bioécologique et adaptation du sol. En périphérie de site, une haie mixte de grillage et de buissons adaptés à la longue saison sèche protège des animaux et retient l'eau. À l'intérieur, une centaine de parcelles de 0,8 ha comporte des arbres, une diguette plantée sur les côtés bas et un bassin d'infiltration. L'aspect général est celui d'un bocage. Le champ est travaillé en zaï : chaque plant est déposé dans un trou dont les déblais retiennent l'écoulement. Ce sol rugueux ralentit l'eau en l'infiltrant. On pratique la rotation céréales–légumineuses–jachère pâturée (en relation avec les pasteurs Peuls). La création d'un site de 100 ha coûte environ 80 000 € et il faut encadrer les paysans. La condition primordiale est le consensus de la population sur la maîtrise foncière et le choix des familles bénéficiaires. La production est deux à trois fois plus élevée qu'antérieurement, ce qui suscite des demandes de création par les populations voisines.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
13

Buard, Elodie. "Description des états annuels et des évolutions de la couverture végétale observée par des séries temporelles d'images MODIS dans le parc national de Hwange (Zimbabwe)." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 207 (June 19, 2014): 71–84. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2014.54.

Full text
Abstract:
Dans le parc de Hwange au Zimbabwe, les grands troupeaux d'herbivores, comme les éléphants, zèbres ou buffles, sont concentrés sur certaines zones. Ces zones subissent donc une forte pression animale. Nous cherchons à étudier l'évolution de la végétation sur ces zones, et plus généralement sur l'ensemble du parc, pour ensuite étudier les liens entre les pratiques spatiales des troupeaux d'animaux et l'évolution de la végétation. Dans ce papier, nous proposons une démarche pour identifier les évolutions de la couverture végétale, mesurée par le biais des pixels des images satellites MODIS, disponibles à une fréquence mensuelle. L'ensemble de ces images constitue des séries temporelles d'images. Notre démarche permet d'estimer l'importance et le sens de l'évolution de la couverture végétale entre 2003 et 2010 puis d'identifier les lieux d'évolutions.Chaque image permet d'obtenir des valeurs d'indice NDVI par pixel de 250 m, qui décrivent la biomasse produite. Puis grâce aux séries temporelles de ces images, une analyse évolutive des valeurs NDVI est effectuée. Dans une première partie, nous établissons des profils types de phénologie des végétaux, qui décrivent l'évolution de la biomasse produite par les végétaux au cours de l'année. Comme la phénologie est liée à la pluviométrie, les profils types d'évolution annuelle de la biomasse sont définis pour une année sèche et pour une année humide. Dans une seconde partie, nous nous concentrons sur des évolutions sur une dizaine d'années. Grâce à ces profils types, nous identifions les pixels présentant une faible couverture végétale annuelle en utilisant des seuils d'anormalité statistique. Sur plusieurs années, nous pouvons en dégager des pixels, et donc des lieux du parc, où la couverture végétale a évolué, que ce soit en croissance ou en dégradation.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
14

Idrissa, I., Idrissa Soumana, Ali Alhassane, Boubé Morou, and A. Mahamane. "Caractérisation des ressources herbagères de l’enclave pastorale de Dadaria (Mainé-Soroa, Diffa) au Niger." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 73, no. 3 (September 17, 2020): 179–89. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31889.

Full text
Abstract:
Cette étude a consisté à caractériser les pâturages de l’enclave pastorale de Dadaria en termes de diversité floristique, valeur pastorale, productivité et capacité de charge. Un inventaire floristique de la végétation herbacée a été réalisé sur 53 placettes du sud au nord. Les résultats ont montré que le site comportait 93 espèces dont 83 herbacées réparties dans 30 familles et 63 genres. La flore était largement dominée par les Poaceae, et le type biologique le plus abondant et le plus dominant était celui des thérophytes. Le spectre fourrager a montré que la valeur pastorale a varié de 60 % dans le groupement 1 (G1) à 70 % dans G3. L’indice global de qualité des herbages a suivi la même tendance et a fluctué de 58 % dans G1 à 64 % dans G4. Cinq espèces (Spermacoce chaetocephala DC. Hepper., Alysicarpus ovalifolius Schum. & Thonn., Zornia glochidiata Reich. ex DC., Digitaria argillacea (Hitch. & Chase) Fern., et Chloris prieurii Kunth.) déterminaient 75 % des contributions spécifiques des espèces. La production de phytomasse herbacée globale a été estimée à 3,4 tonnes de matière sèche (MS) par hectare et a varié selon le groupement. L’analyse du spectre de la production fourragère par espèce herbacée a indiqué que S. chaetocephala (68 kg MS/ha), A. ovalifolius (20 kg MS/ha), C. prieurii (15 kg MS/ha) et Z. glochidiata (9 kg MS/ha) étaient les plus productives. S. chaetocephala a été la plus contributive et la plus productive mais avec une faible valeur pastorale. La disparition progressive des graminées annuelles (Cenchrus biflorus Roxb. et la tribu des Aristideae), qui présentent un très bon fourrage sec sur pied pour le bétail durant la saison sèche au profit des légumineuses fourragères qui disparaissent juste après la saison pluvieuse en laissant l’enclave nue, constitue une dynamique régressive du tapis herbacé de cet écosystème pastoral sahélien.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
15

Kalu, A. U., and F. A. G. Lawani. "Observations sur l’épidémiologie de la trypanosomose des ruminants dans l’Etat de Kano, Nigeria." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 49, no. 3 (March 1, 1996): 213–17. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9515.

Full text
Abstract:
L'épidémiologie de la trypanosomose des ruminants a été étudiée, pendant une période de deux années, dans l'Etat de Kano, Nigeria. La prévalence était de 5,3 ± 1,3 % (moyenne ± intervalle de confiance), 1,2 ± 1,6 % et 0,7 ± 1,3 % chez, respectivement, les bovins, les moutons et les chèvres. La fréquence de la trypanosomose des ruminants était plus élevée pendant la seconde année (6,1 %) que pendant la première (4,8 %). Les infections ont doublé pendant la saison des pluies (7,55 %) par rapport à la moyenne de 3,8 % pendant la saison sèche. La zone de végétation nord guinéenne a enregistré un taux d'infection élevé (région du gouvernement local de Tudun-Wala (LGA), 16,7 %) et était la seule zone où les mouches tsé-tsé (Glossina tachinoides) ont été rencontrées, alors que des mouches hématophages étaient également présentes dans la savane soudanienne; les tabanidés se trouvaient partout. Trois pour cent des troupeaux bovins étaient infectés par Trypanosoma vivax qui était responsable de 57,6 % de tous les cas qui pouvaient être diagnostiqués. Il est suggéré que le contrôle vectoriel dans la LGA et la chimioprévention pourraient briser le cycle de transmission de la trypanosomose chez les ruminants dans cette région.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
16

Elfaki, Elsadig Ahmed, Slim Saïdi, Ali Mohamed Adeeb, and Alexandre Ickowicz. "Water harvesting model for improved rangeland productivity in Butana, Sudan." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 68, no. 2-3 (March 25, 2016): 143. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.20601.

Full text
Abstract:
La biomasse aérienne et la composition floristique des pâtu­rages du Butana au Soudan ont été évaluées en 2006 à par­tir d’enquêtes de terrain sur 25 sites. La mise en œuvre de l’indice perpendiculaire de végétation, issu du traitement de l’image Spot, a été couplée aux enquêtes de terrain afin de cartographier la distribution spatiale de la production de biomasse (kg ha-1). La carte des précipitations de la région a été établie à partir des données météorologiques de la saison et du modèle numérique d’élévation. Le coefficient d’effica­cité pluviale de la région, qui est le quotient de la produc­tion primaire annuelle (kg matière sèche ha-1) d’une saison par la quantité de pluie (mm) dans la même saison, a été utilisé comme indicateur de la dégradation et de la désertifi­cation des parcours du Butana. Afin de tester l’efficacité des techniques de récupération de l’eau sur la production de bio­masse, deux saisons d’expérimentation ont été nécessaires (2006 et 2007). Les résultats obtenus ont permis de simuler le potentiel de production de biomasse à travers un modèle général impliquant conjointement les données télédétectées, les mesures de biomasse des sites de récolte ainsi que la quantité d’eau de surface reçue par chaque site.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
17

Huber, Claire, Fengshan Li, Xijun Lai, Sadri Haouet, Arnaud Durand, Suzanne Butler, James Burnham, et al. "Using Pléiades HR data to understand and monitor a dynamic socio-ecological system: China's Poyang lake." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 209 (January 29, 2015): 125–31. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2015.206.

Full text
Abstract:
Le lac Poyang, première réserve d'eau douce de Chine, est un lac de moussons présentant de fortes variations de surfaces en eau entre la saison sèche, novembre-mars, et la saison humide juin-septembre. Les surfaces en eau passent ainsi de plus de 3000 km2 en été, à moins de 1000 km2 en hiver, cela correspondant à une variation inter annuelle de la hauteur de l'eau de 8 à 12 mètres. En saison sèche, la dépression du Poyang comprend une cuvette centrale en eau de taille réduite, et des lacs déconnectés entourés de vastes zones enherbées plus ou moins hautes. Lorsque le niveau d'eau augmente, la grande dépression centrale se remplit, puis au fur et à mesure du remplissage, comme une marée montante, l'eau arrive au niveau des lacs, les submerge et l'ensemble forme alors une petite mer intérieure d'eau douce. Cette dynamique et cette amplitude de variations ont de nombreuses implications en termes de ressources en eau, de santé publique (bilharziose), et mais aussi de richesse de la biodiversité.Le lac Poyang est un des milieux les plus riches et les plus importants en termes de biodiversité en Asie du Sud Est. Il s'agit d'une zone d'hivernage essentielle pour toute l'avifaune de l'Asie et de Sibérie. Plus de trois cents espèces d'oiseaux dépendent de cet habitat unique dont plus d'une douzaine d'espèces considérées en danger. Les plus emblématiques sont les grues de Sibérie et les cigognes blanches orientales dont la quasi-totalité, 98% de la population mondiale (moins de 3000 individus) viennent hiverner au Poyang. Cette de grande diversité d'oiseaux d'eau migrateurs est une conséquence directe de l'hydrologie complexe du lac Poyang.La forte variabilité intra et interannuelle du remplissage du Poyang, est un phénomène difficile à qualifier, c'est pourquoi un suivi temporel à relative haute fréquence est nécessaire. Dans le cadre de la RTU Pléiades HR, des acquisitions sur une base mensuelle ont été programmées au cours de l'année 2013 couvrant la partie la plus riche et sensible de la Reserve Naturelle du lac Poyang (PLNR). L'exploitation des données a porté sur plusieurs axes. Tout d'abord la caractérisation, à une échelle fine, des trajets de l'eau et de la dynamique de remplissage et de vidange des lacs, mettant en évidence un remplissage plutôt tardif et peu important au regard des observations réalisées les 12 dernières années, et surtout une vidange très précoce (fin juillet, entrainant par exemple la vidange totale du Bang Hu, principal site d'accueil des grues sibériennes). Les travaux ont également portés sur l'autre principale composant du milieu naturel, la végétation et sa dynamique inverse de l'eau. A partir des relevés terrain, le long de quatorze de transects, des indices de végétation ont été exploités afin de réaliser la cartographie de la végétation de ce secteur clé du lac Poyang. Les travaux ont également portes portés sur l'impact des activités anthropiques sur le milieu avec deux atteintes fortes, la mise en place de zones de cultures au sein du Parc national, et l'exploitation du lac Poyang comme carrière de sable se traduisant par un fort retrait des berges et un creusement des lits mineurs. Enfin, l'exploitation des données Pléiades HR, associées à des données CSK a permis de lever la première carte des filets de pêche au sein de la Reserve naturelle. De plus, deux triplets stéréo ont été acquis lors de périodes de basses hautes en en mars et septembre 2013, permettant la génération de modèles numériques de surfaces très précis et très détaillés.Les résultats obtenus suite à l'exploitation des images Pléiades HR, transmis à l'administration en charge de la gestion du Parc et à une ONG, l'International Crane Fondation, montrent l'apport des données Pléiades HR pour le suivi environnemental et aussi tout l'intérêt de séries temporelles très haute résolution pour la connaissance, et par la même, la protection des milieux.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
18

Amrani, Ouarda, and Abd Elmadjid Chehma. "Plantations d’ Atriplex canescens en vue de la restauration des parcours dégradés en steppe algérienne." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 73, no. 2 (June 29, 2020): 113–21. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31879.

Full text
Abstract:
La steppe algérienne est le milieu d’élevage du mouton par l’exploitation de ses parcours. Dans sa partie aride, la vulnérabilité du milieu est aggravée par une exploitation principalement pastorale de plus en plus intense durant ces dernières décennies. Cette tendance régressive est caractérisée par une baisse dela productivité fourragère et les espèces pérennes sont les plus touchées. L’Etat algérien a mis en oeuvre un programme d’aménagement des espaces steppiques très dégradés à travers la plantation d’espèces végétales résistantes et productives de biomasse comme Atriplex spp. L’objectif de ce travail a été d’estimerla productivité pastorale de quelques stations réhabilitées par la plantation d’Atriplex canescens, comparativement aux parcours naturels pâturés. Les résultats ont montré une amélioration du recouvrement végétal (de 49 % à 60 %) et de meilleures valeurs pastorales (phytomasse, productivité, valeur énergétique et charge pastorale). Sur les zones réhabilitées une productivité énergétique et protéique de 604 unités fourragères lait / ha/an et 29 kg de matière sèche / ha/an, et une charge pastorale de 1,51 unité ovine / ha/an ont été enregistrées, alors que sur les parcours naturels dégradés ces valeurs ont été respectivement de 14 UFL, 0,422 kg MS/ha/an, et 0,03 unité ovine / ha/an. Les stations naturelles sont surexploitées et tendent vers un état de dégradation sévère de la végétation et des sols steppiques. A moins de restaurer ou de réhabiliter les parcours steppiques, leur capacité de productivité pastorale sera fortement réduite.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
19

Mbaye, Tamsir, Ababacar Ndiaye, Mamadou Sow, Mamadou Diallo, Dioumacor Fall, Daouda Ngom, Mouhamed Charrahabil, Saliou Ndiaye, and Aminata Beye. "Caractéristiques de la végétation herbacée de trois jeunes plantations de baobabs (Adansonia digitata L.) en Moyenne et Haute Casamance, Sénégal." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 73, no. 3 (September 23, 2020): 213–20. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.36314.

Full text
Abstract:
L’étude a été réalisée dans les régions de Kolda et de Sédhiou, en Haute et Moyenne Casamance, dans de jeunes plantations de baobabs (Adansonia digitata L.) installées en 2014 pour raccourcir le cycle de production afin de réduire la pression exercée sur les populations adultes de baobabs, de plus en plus menacées. L’objectif était d’évaluer l’influence des plantations de baobabs sur la diversité et la production de biomasse du tapis herbacé selon les localités. Les plantations ont été constituées de parcelles clôturées de 0,5 hectare chacune, subdivisées en trois blocs. Chaque bloc a été subdivisé en quatre sous-blocs. Dans chaque sous bloc, un relevé floristique a été effectué selon la méthode de Braun-Blanquet. Parallèlement, d’autres relevés ont été réalisés dans des parcelles non clôturées (témoins) avoisinant les plantations. La récolte de la biomasse herbacée s’est faite dans des placettes de 32 mètres carrés, précédemment délimitées pour l’inventaire floristique, avec cinq prélèvements aux quatre coins et au milieu. La flore globale inventoriée comprenait 63 espèces réparties en 41 genres et 17 familles, dont 40 espèces à Dianabo, 38 à Sénoba et à Saré Modika, et 46 dans la zone témoin. L’indice de Shannon, avec 1,19 à Dianabo, 1,16 à Sénoba et 1,13 à Saré Modika, et l’indice d’équitabilité, avec 0,62 à Dianabo et Saré Modika et 0,60 à Sénoba, ont très peu différé d’une plantation à l’autre et de la zone témoin où ils ont été respectivement de 1,23 et 0,63. La phytomasse obtenue a été respectivement de 2,85, 6,6 et 5,1 tonnes de matière sèche par hectare respectivement à Dianabo, à Sénoba et dans les parcelles témoins.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
20

Dionne, Jean-Claude, and Vincent Gérardin. "Observations sur les buttes organiques de la Côte-Nord du golfe du Saint-Laurent, Québec." Géographie physique et Quaternaire 42, no. 3 (December 18, 2007): 289–301. http://dx.doi.org/10.7202/032737ar.

Full text
Abstract:
RÉSUMÉ Divers types de buttes organiques de taille décimétrique à métrique, non encore décrites, ont été observés sur la Côte-Nord du golfe du Saint-Laurent entre Sept-Îles et Blanc-Sablon. Les unes sont entièrement organiques, d'autres ont un noyau minéral constitué d'un bloc erratique. Certaines buttes sont composées de débris organiques peu à moyennement décomposés, en particulier des débris d'éricacées et des bryophytes dont principalement des sphaignes. D'autres sont composées d'une "tourbe" ligneuse et sèche. Sur les premières, le couvert végétal comprend Kalmia augustifolia, Rhododendron canadense, Ledum groenlandicum, Vaccinium spp., des sphaignes et des lichens. Sur les secondes, on trouve en surface Empetrum nigrum, Vaccinium spp., Ledum groenlandicum, Rubus chamaemorus et des lichens (Cladonia spp. et Cladina spp.). Les buttes forment tantôt des champs ouverts, tantôt des complexes où elles sont très rapprochées. On les trouve généralement sur des versants de pente faible à modérée, relativement bien drainés. Plusieurs se sont développées directement sur le substrat rocheux; quelques-unes sont sur du till, des plages sablo-graveleuses ou sur des dunes. Les buttes ne sont pas gelées en été et ne ressemblent en rien aux palses. Dans la plupart des sites, elles semblent s'être développées après feu. Le mode de formation paraît lié à l'accumulation différentielle sur place de débris organiques à partir d'îlots de végétation, en particulier des éricacées, dont Kalmia augustifolia. Certaines buttes avec un bloc erratique pourraient résulter en partie du soulèvement de pierres par le gel. D'autres buttes à contenu organique ligneux se seraient développées sur place en raison de l'humidité ambiante. L'âge des buttes est postérieur à 3000 ans BP. Plusieurs se sont développées après 1500 ans. Le taux d'accumulation de la matière organique estimé pour certaines buttes varie de 0,38 à 3 mm par année.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
21

DOREAU, M., C. MARTIN, M. EUGÈNE, M. POPOVA, and D. P. MORGAVI. "Leviers d’action pour réduire la production de méthane entérique par les ruminants." INRAE Productions Animales 24, no. 5 (December 8, 2011): 461–74. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.5.3278.

Full text
Abstract:
Cet article fait le point des connaissances sur différentes pistes pour réduire la production de méthane entérique par les ruminants,en privilégiant les approches in vivo, et évalue les possibilités d'application pratique. Il est connu que l'accroissement du pourcentagede concentré dans la ration réduit la production de méthane par kg de matière sèche ingérée. Cet effet est toutefois plus sensible pourdes proportions élevées de concentré. Les céréales diminuent plus la production de méthane que les concentrés riches en fibres.L'addition de lipides à la ration a un effet significatif pour réduire les émissions de méthane. Parmi les fourrages, l'ensilage de maïsentraîne des émissions plus faibles que l'ensilage d'herbe ou le foin ; mais les différences induites entre stades de végétation de l'herbeou entre graminées et légumineuses sont faibles, et parfois controversées. De très nombreux extraits de plantes et autres additifsaux modes d'action divers ont été testés. Les plantes riches en tannins et les tannins extraits des plantes sont efficaces pour réduire leméthane mais le risque de diminution de la digestibilité de la ration doit être considéré. Les autres additifs nécessitent des étudessupplémentaires pour attester leur efficacité sur le long terme. Parmi les biotechnologies, celles visant à réorienter la productiond'hydrogène vers d'autres produits que le méthane sont séduisantes, mais pas encore mises au point. L'accroissement du niveau deproduction des animaux entraîne une réduction de la production de méthane qui est particulièrement marquée quand elle estrapportée au kg de lait ou de viande. Enfin, il y a des différences entre animaux dans l'efficacité globale de production, appréciée parl'ingestion rapportée à un même niveau de production. Les animaux les plus efficaces produisent moins de méthane par kg de lait oude viande. L'article met l'accent sur la nécessité de ne pas considérer la diminution du méthane seule, mais d'évaluer l'efficacité desstratégies proposées sur l'ensemble des GES.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
22

Aubréville, André, and Ilona Bossanyi. "In Search of the Forest in Côte D’ivoire, parts 1 & 2." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 323, no. 323 (January 7, 2015): 71. http://dx.doi.org/10.19182/bft2015.323.a31247.

Full text
Abstract:
Jusqu’à 1935, on pouvait encore voir en Côte d’Ivoire des forêts intactes le long des routes. Depuis, avec l’extension démesu- rée de la culture du café et du riz pluvial, le défrichement s’emballe. L’agriculteur fuyant les agoutis et le parasitisme fami- lial défriche dans des forêts éloignées. En 1957, il faut aller à sa recherche pour aper- cevoir la forêt primaire. L’ouverture d’une route la condamne en une décennie, et l’exploitation forestière ne passe qu’une fois. Avec la disparition des forêts denses humides africaines, les régions soudano- sahéliennes subiront une saison sèche plus longue. En outre, il importe d’établir des cartes d’aires de présence avant la disparition des forêts primaires. L’étude ici présentée vise à classifier la végétation fo- restière ivoirienne et repose sur le parcours de 12 transects en forêt dense humide. L’approche phytosociologique est en effet trop imparfaite pour analyser cette végéta- tion. Deux ensembles caractérisés par des groupes botaniques spécifiques ont été distingués : les « forêts denses semi-déci- dues humides à malvacées et ulmacées », et les « forêts denses humides à légumi- neuses sempervirentes ». Les espèces à grand pouvoir de dispersion, abondantes dans les brousses secondaires, notam- ment des genres Triplochiton ou Termina- lia, échappent cependant à cette classifi- cation. Les ruptures d’aires de présence chez certaines espèces tiennent ainsi à la dispersion des semences, mais aussi à la paléohistoire floristique et climatique. De même, la notion d’aire écologique ne peut s’appliquer pour les espèces rares ou pour les zones d’endémisme local. L’étude évoque également plusieurs espèces inva- sives indigènes, comme Scaphopetalum amoemum et Chidlowia sanguinea, dont le développement bloque la régénération forestière. Elle traite enfin de l’inclusion de savanes dans des forêts humides, dont l’origine est toujours édaphique et non pas anthropique.Résumé adapté par la rédaction de la revue.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
23

Dione, Abdou, Oumar Sarr, Saliou Ngom, Aly Diallo, and Aliou Guisse. "Perceptions pastorales des ligneux fourragers par les agropasteurs et les transhumants au centre du Sénégal." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 3 (June 19, 2020): 772–87. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i3.11.

Full text
Abstract:
L’étude est réalisée dans les parcours communautaires du département de Kaffrine. Cette zone constitue un axe incontournable de transhumance pendant saison sèche des ruminants. Sa végétation ligneuse contribue à l’affouragement du cheptel mais subit d’énormes pressions de diverses sortes. Ce travail a pour objectif principal d’évaluer l’importance des espèces ligneuses dans le bassin arachidier. Une enquête ethnobotanique a été réalisée sur la base d’un questionnaire portant sur les espèces fourragères utiles, leurs princiapaux usages, les modes d’exploitations et les parties utilisées. L’enquête a révélé que 82,14% des espèces ligneuses inventoriées sont considérées comme fourragères. Il s’agit notamment de Adansonia digitata, Cordyla pinnata, Faidherbia albida, Ficus capensis, Ziziphus mauritiana et Sterculia setigera. Ce constat montre l’importance de la richesse spécifique des champs où se trouvent toutes ces espèces. La saison sèche est la période pendant laquelle les ligneux sont plus exploités par les agropasteurs. D’autres enquêtés utilisent ces ligneux fourragers pour l’alimentation humaine, la pharmacopée, l’artisanat, le bois d’oeuvre, le bois de chauffe, etc., ce qui montre une forte pression sur ces ressources. La promotion de la régénération naturelle assistée, la réalisation des cultures fourragères (sensibiliser les paysans sur les bienfaits de ces cultures), des émondages modérés limités par exemple au quart de la couronne des arbres fourragers, pourraient contribuer à atténuer les pressions exercées sur les ligneux les plus appétés.Mots clés : Enquête ethnobotanique, forêt, champs, pression. English Title: Pastoral perceptions of fodder ligneous by agro-pastoralists and transhumants in central Senegal The study is carried out in the community routes of the department of Kaffrine. This zone constitutes an essential axis of transhumance during the dry season of ruminants. Its woody vegetation contributes to the feeding of the livestock but is under enormous pressure of various kinds. The main objective of this work is to assess the importance of woody species in the groundnut basin. An ethnobotanical survey was carried out on the basis of a questionnaire relating to useful fodder species, their main uses, the modes of exploitation and the parts used. The survey revealed that 82.14% of the woody species inventoried are considered as fodder. These include Adansonia digitata, Cordyla pinnata, Faidherbia albida, Ficus capensis, Ziziphus mauritiana and Sterculia setigera. This observation shows the importance of the specific richness of the fields where all these species are found. The dry season is the period during which woody trees are more exploited by agro-pastoralists. Other respondents use these woody fodder for human consumption, pharmacopoeia, handicrafts, lumber, firewood, etc., which shows great pressure on these resources. The promotion of assisted natural regeneration, the production of fodder crops (making farmers aware of the benefits of these crops), moderate prunings limited, for example, to a quarter of the crown of fodder trees, could help to reduce the pressures exerted on woody plants. the most popular.Keywords: Ethnobotanical survey, forest, fields, pressure.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
24

Gueulou, Nina, Brahima Coulibaly, Noufou Doudjo Ouattara, Anatole Kanga N'guessan, Assandé Ahoba, and Adama Bakayoko. "Modes de gestion et efficacité de conservation des reliques de forêts naturelles en zone tropicale sèche : cas du Département de Korhogo (Nord, Côte d’Ivoire)." International Journal of Biological and Chemical Sciences 13, no. 7 (February 13, 2020): 3332–46. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v13i7.28.

Full text
Abstract:
L’étude a été réalisée dans trois îlots de forêts naturelles caractérisées par trois différents modes de gestion dans les zones sèches de Côte d’Ivoire. Son objectif est d’évaluer la composition et la diversité floristique de ces reliques forestières afin de promouvoir le meilleur mode de gestion pour la conservation de ces forêts. L’échantillonnage de la végétation a été conduit dans les îlots forestiers de Lataha, de Dolékaha et de Korhogo. La collecte des données a été réalisée à l’aide de la méthode de relevé de surface complétée par des inventaires itinérants. Tous les individus de diamètre à hauteur de poitrine (dbh) ≥ 5 cm ont été mesurés dans des placettes carrées de 25 m de côté. Les résultats révèlent une plus forte richesse spécifique sur le site de Lataha (19,25 ± 4,55) et de Korhogo (17,72 ± 3,28). Les valeurs des indices de Shannon indiquent que la forêt de Korhogo est la plus diversifiée (2,47±0,28). Pour l’indice d’équitabilité de Piélou, la valeur la plus importante est similaire pour les sites de Korhogo et de Dolékaha (0,84± 0,05). Le site de Korhogo regorge encore la plus forte présence des espèces à valeur de conservation. La forêt de Korhogo qui bénéficie d’une cogestion comporte la meilleure composition et diversité floristique. De ce fait, des aménagements forestiers doivent de plus en plus associer les populations riveraines pour une gestion participative. Nos résultats peuvent être utiles pour élaborer des stratégies de conservation efficace des reliques forestières de toutes les zones phytogéographiques du pays et même ailleurs dans le monde.Mots clés: Forêts naturelles, zone sèche, modes de gestion, efficacité de conservation, Korhogo, Côte d’Ivoire. English Title: Management and effectiveness of conservation of natural forest relics in dry tropical zone: case of the Department of Korhogo (North, Côte d’Ivoire)This study was conducted in three types of natural forest distinguished by three different management methods in dry areas of Côte d'Ivoire. Its aims at assessing the floristic and diversity composition of these forest relics in order to promote the best mode of management for the conservation of these forests. Botanical sampling was conducted in the forest relics of Lataha, Dolékaha and Korhogo. Data collection was performed using surface survey method followed by the itinerant inventories. All individuals at a breast height diameter (dbh) ≥ 5 cm were measured in 25 m square plots. The results reveal a higher species richness at the Lataha (19.25 ± 4.55) and Korhogo (17.72 ± 3.28) site. Shannon index values indicate that the Korhogo forest is the most diversified (2.47 ± 0.28). For Piélou's index, the highest value is similar for the Korhogo and Dolékaha sites (0.84 ± 0.05). The Korhogo site still has the highest presence of species with conservation value. This study showed that the Korhogo forest, which benefits from co-management, has the best floristic and diversity composition. As a result, natural forest developments must increasingly involve local populations for participative management. Our results can be useful in developing strategies for the effective conservation of forest relics in all phytogeographic zones of Côte d’Ivoire and globally.Keywords: Natural forests, dry zone, management methods, effectiveness of conservation, Korhogo, Côted’Ivoire.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
25

César, Jean, Jérémy Bouyer, Laurent Granjon, Massouroudini Akoudjin, Laure Guerrini, and Dominique Louppe. "Les relictes forestières de la falaise de Banfora : un peuplement original au voisinage de Bobo-Dioulasso, Burkina Faso." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 305, no. 305 (September 1, 2010): 43. http://dx.doi.org/10.19182/bft2010.305.a20437.

Full text
Abstract:
La falaise de Banfora est d'une grande richesse floristique et faunique. Ses forêts renferment des espèces endémiques mais aussi des espèces remarquables telles que Albiziadinklagei, Acridocarpus chevalieri ou Warneckea fascicularis qui ne se retrouvent nulle part ailleurs au Burkina Faso. C'est aussi le cas de certaines espèces d'insectes telles que Dicronorhina kouensis ou Stephanorhina guttata. Toutefois, ces forêts sont menacées, particulièrement autour de Bobo-Dioulasso où la faune d'origine a déjà partiellement disparu. Les sites de la falaise sont comparés entre eux ainsi qu'avec d'autres forêts de la région de Bobo-Dioulasso. Une très grande diversité biologique s'observe d'une forêt à l'autre. La dispersion des espèces suggère que ces forêts résulteraient de masses forestières plus vastes dont elles seraient les relictes. La végétation forestière des falaises aurait trois origines : la forêt dense sèche, caractérisée par Guibourtia copallifera, qui pourrait représenter le fond forestier originel avant l'invasion de la flore des savanes ; la forêt dense humide, représentée par la majorité des espèces ripicoles, qui serait issue de la masse forestière humide en suivant le réseau hydrographique ; un fond de flore montagnarde inféodé aux falaises gréseuses, dont l'unique représentant serait Warneckea fascicularis, auquel il serait possible de rattacher les espèces de rochers. La communauté de rongeurs des sites forestiers de la falaise de Banfora est un mélange d'espèces typiquement forestières (en particulier Praomys rostratus) dans les zones les moins perturbées et d'espèces très anthropophiles (comme Rattus rattus) sur les sites les plus dégradés par l'action humaine. La plupart des espèces d'insectes ont probablement pour origine la forêt humide de Côte d'Ivoire, avec des influences maliennes, comme Coeliades aeschylus, ou togolaises, comme Dicronorhina kouensis, espèces qui se rencontrent surtout en zone de savane guinéenne, à proximité des forêts galeries. Ces espèces n'étant pas observées au Sud, ni respectivement à l'Est et à l'Ouest du Burkina Faso, la falaise de Banfora pourrait constituer un point de rencontre entre différentes faunes, ce qui en fait toute la richesse. (Résumé d'auteur)
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
26

Tassin, Jacques. "Jusqu'où planter des arbres ?" BOIS & FORETS DES TROPIQUES 338 (February 11, 2019): 3. http://dx.doi.org/10.19182/bft2018.338.a31683.

Full text
Abstract:
Le rôle global des arbres dans la régulation des flux, hydriques ou atmosphériques, en particulier dans la séquestration de carbone, est aujourd’hui scientifiquement acquis et ne saurait plus être remis en cause. Il n’en reste pas moins que la traduction contemporaine de ce constat en vastes programmes de plantations forestières mérite d’être questionnée et évaluée, d’autant que leurs effets futurs sur la fixation de carbone restent eux-mêmes à connaître et quantifier.Plusieurs études publiées au cours de l’année 2018 explorent en particulier les limites de la panacée du reboisement dans les zones de parcours, notamment dans les zones sèches.La toute dernière en date, sous la plume de Diana Davis et Paul Robbins, deux grands noms de la political ecology, montre dans quelle mesure le reboisement obéit encore parfois à des préceptes instaurés durant l’époque coloniale et demeurés vivaces. Par exemple, la notion de« taux de boisement national », création de l’école forestière française de Nancy, et dont la valeur est invariablement fixée à 30-33 %, s’avère une projection de statistiques établies en Europe au début du XIXe siècle. La démonstration était simple : une colonie ne pouvait devenir civilisée que si sa couverture forestière acquérait le même taux que sur le continent considéré comme référence civilisationnelle. Les auteurs montrent combien cette norme statistique, d’abord appliquée aux colonies du Maghreb, s’est diffusée en Asie méridionale, mais aussi en Indonésie, au Viêt Nam, à Madagascar ou au Nigeria.L’application de normes statistiques similaires conduit à établir des plantations forestières dans des sites qui ne sont pas nécessairement appropriés au plan écologique. Il apparaît tout particulièrement que, d’un point de vue écologique, certaines zones géographiques, notamment les espaces de pâturage libre, qui représentent près de la moitié des espaces terrestres, ne gagnent pas forcément à être reboisées. Le pastoralisme extensif en zones sèches apparaît aujourd’hui, aux yeux d’un nombre croissant d’auteurs, comme un mode d’exploitation durable, écologiquement approprié. En recourant à des simulations numériques bioclimatiques, Chris Brierley et ses collègues émettent même l’hypothèse que le pastoralisme, intrinsèquement flexible et ajusté aux variations climatiques, pourrait avoir retardé de plusieurs siècles la désertification de la zone, jadis verte, du Sahara.Cette hypothèse est-elle si farfelue ? Dans certains pays, les espaces pastoraux, sait-on aujourd’hui, stockent globalement autant de carbone que les forêts. C’est notamment le cas de la Californie, comme l’évoquent Pawlok Dass et ses collaborateurs. Or, n’oublient pas de mentionner ces mêmes auteurs, ces terres de parcours représentent un puits de carbone plus résilient que les forêts. Elles souffrent en effet moins durablement des incendies ou des épisodes de sécheresse ou de chaleur extrême. Dans les zones sèches en particulier, la végétation des terres de parcours s’accommode beaucoup mieux que les forêts de la variabilité climatique.Sans aller jusqu’à évoquer une tyrannie de l’arbre, ce qui nous semblerait abusif, l’hybride technico-politique que représente le reboisement à l’échelle gouvernementale gagnerait à être davantage envisagé selon ses deux facettes. Il serait regrettable qu’aux échelles locales comme aux échelles globales l’application forcenée de principes trop exclusivement inhérents aux approches forestières, grandes alliées du contrôle de l’État sur les terres qu’il administre, se traduise par des effets négatifs, tant socio-économiques qu’écologiques.S’agissant tout particulièrement des opérations de reboisement dans les terres de parcours en zone sèche, il semblerait que la controverse ne fasse que commencer.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
27

Saidou, Salifou, and Jean-Marie Karimou Ambouta. "Part contributive de la densité démographique au reverdissement de certaines zones fortement anthropisées du Sahel : cas des Communes d’Aguié et d’Ibohamane au Niger." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 3 (June 19, 2020): 816–34. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i3.14.

Full text
Abstract:
Cette étude porte sur l’analyse de la dimension humaine dans l’explication du reverdissement observé dans le paysage de certaines zones fortement anthropisées du Sahel. A cet effet, la commune d’Aguié et celle d’Ibohamane ont été choisies en prenant en compte leur forte densité démographique. La méthodologie utilisée repose sur l’application d’une analyse corrélative couplée à des tests statistiques sur les valeurs de pluies annuelles, les densités démographiques et les valeurs de l’indice normalisé de végétation sur la série chronologique 1980-2018. Les résultats obtenus mettent en évidence deux séquences pluviométriques sèche et humide statistiquement significatives. Pour autant, la période humide récente bien installée à partir de la décennie 90 n’explique pas en totalité l’expression du reverdissement de ces zones. Des taux de 60% et 45% de ce changement sont associés à la densité démographique respectivement au niveau de la commune d’Aguié et celle d’Ibohamane. Ces résultats permettent de replacer le rôle central de la dimension humaine dans la mutation paysagère récente de certaines zones sahéliennes. A ce titre ils peuvent canaliser les réflexions sur la recherche des facteurs et conditions favorables à la mise à l’échelle du reverdissement.Mots clés : NDVI, Pluviométrie, Anthropisation, Reverdissement, RUE. English Title: Contributing part of population density to the regreening of certain highly anthropized area of the Sahel: the case of Agué and Ibohamane municipalities in NigerThis study focuses on human dimension in the explanation of the the regreening process observed in certain areas of the Sahel region. For this purpose, the municipalities of Aguié and Ibohamane were chosen according to their high population density. The methodology used is based on the application of the correlative analysis coupled with statistical test on the annual rainfall values, population density values and the normalized vegetation index values, over 1980-2018 time series. The results obtained highlight two significant dry and wet sequences. However, the recent wet period, well established from the 1990s does not fully explain the regreening of these areas. Rates of 60% and 45% of this change are due to population density respectively in Aguié and Ibohamane case. These results replace the central role of human dimension in the dynamic change of sahelian landscapes and provide the keys that can guide the reflection on the search of factors and conditions favorable of scaling up of regreening.Keywords: NDVI, Rainfall, Anthropization, Regreening, RUE.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
28

Neumann, Katharina, and Peter Müller-Haude. "Dry forests in the southwestern part of Burkina Faso: vegetation - soil - human impact." Phytocoenologia 29, no. 1 (March 19, 1999): 53–85. http://dx.doi.org/10.1127/phyto/29/1999/53.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
29

Boillat, S., C. A. Burga, A. Gigon, and N. Backhaus. "La succession végétale sur les cultures en terrasses de la Vallée de la Roya (Alpes-Maritimes, France) et sa perception par la population locale." Geographica Helvetica 59, no. 2 (June 30, 2004): 154–67. http://dx.doi.org/10.5194/gh-59-154-2004.

Full text
Abstract:
Abstract. La présente étude met en relation l'état écologique des cultures en terrasses de la moyenne Vallée de la Roya avec les valeurs socioculturelles qui y sont liées. Quatorze types de végétation ont été identifiés et ordonnés dans un modèle de succession. Les terrasses encore entretenues sont des oliveraies ou des prairies sèches. A l'arrêt de la fauche, une prairie è Brachypodium pinnatum s'installe, suivie par un stade arbustif qui évolue ensuite en forêt. Les proportions de surface des differénts types de végétation montrent que les zones plus peuplées et mieux accessibles possèdent la plus grande surface de terrasses entretenues. Un sondage parmi 21 habitants a permis de cerner leur prise de position face à l'abandon des terres. ainsi que leur vision d'avenir pour la vallée. Le spectre des opinions va de celle des néo-ruraux. qui consideèrent le renouveau de l'agriculture traditionnelle comme un moteur de développement, à celle de villageois autochtones qui voient dans le développement de l'industrie et du tourisme les seules perspectives réalistes d'avenir. A partir de ces résultats, quatre scénarios sur l'avenir de la vallée et ses conséquences sur l'entretien des terrasses ont été élaborés et discutés.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
30

Mamadou, Maïmounatou Ibrahim, Maman Kamal Abdou Habou, Habou Rabiou, and Ali Mahamane. "Phytodiversité et productivité herbacée du futur site de pré-lâché d’autruche d’Afrique du Nord (Struthio camelus camelus L.) dans le Koutous, Niger." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 2 (May 11, 2020): 402–16. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i2.8.

Full text
Abstract:
L’autruche d’Afrique du Nord (Struthio camelus camelus) communément appelée autruche à cou rouge a disparu à l’état naturel au Niger depuis 2004. Le présent article est une contribution au processus de réintroduction de cette espèce, qui vise à caractériser la végétation du site dénommé « Tchillala » dans le Koutous, site pilote pour le pré-lâché de l’autruche. Les relevés phytosociologiques ont été effectués à l’aide de la méthode sigmatiste d’abondance-dominance de Braun-Blanquet dans 42 placettes de 1000 m² (50 m × 20 m). Dans chaque placette, la coupe de la phytomasse herbacée a été réalisée dans des carrés de rendement de 1 m². Au total, soixante-six (66) espèces réparties en cinquante un (51) genres et vingt-huit (28) familles ont été recensées. La classification hiérarchique ascendante des relevés a permis d’individualiser trois groupements végétaux : le groupement à Acacia tortilis et Tribulus terrestris, le groupement à Balanites aegyptiaca et Zornia glochidiata et le groupement à Leptadenia pyrotechnica et Echinochloa colona. La richesse spécifique de ces groupements végétaux varie de quarante un (41) à soixante-deux (62) espèces. L’indice de diversité de Shannon varie de 4,01 à 3,16 bits et l’indice d’équitabilité de Piélou de 0,56 à 0,67. La productivité moyenne de la phytomasse herbacée des trois groupements est de 0,48±0,17 tonnes de matière sèche par hectare et une capacité de charge moyenne de 0,07±0,02 UBT/ha/an. Les spectres biologiques des groupements montrent une dominance des thérophytes. Quant aux spectres phytogéographiques, ils montrent une dominance des espèces paléotropicales. Ce site possède un potentiel floristique pour faire le pré-lâchage des autruches.Mots clés : Struthio camelus camelus, phytosociologie, productivité, réintroduction, Koutous, Niger English Title: Phytodiversity and herbaceous productivity of the future site of pre-release ostrich of North Africa (Struthio camelus camelus L.) in Koutous, Niger The North African ostrich (Struthio camelus camelus), commonly known as the Red-necked Ostrich, which has been extirpated from Niger since 2004. This article is a contribution to the reintroduction process of this species; aims to characterize the vegetation of the site called "Tchillala" in the Koutous, pilot site for the ostrich pre-release. The phytosociological surveys were carried out using the Braun-Blanquet sigmatism abundance-dominance method in 42 plots of 1000 m² (50 m × 20 m). In each plot, herbaceous phytomass was cut in yield squares of 1 m². A total of sixty-six (66) species divided into fifty-one (51) genera and twenty-eight (28) families were identified. The ascending hierarchical classification of the surveys has shown three plants groups such as Acacia tortilis and Tribulus terrestris group, Balanites aegyptiaca and Zornia glochidiata group and Leptadenia pyrotechnica and Echinochloa colona group. The species richness of these plant groups varies from 62 to 41 species. The Shannon diversity index varies from 4.01 to 3.16 bits and Piélou's equitability index from 0.56 to 0.67. The average productivity of the herbaceous phytomass of the three groups is 0.48 ± 0.17 tonnes of dry matter per hectare and an average carrying capacity of 0.07±0.02 TLU/ha/year. The biological spectra of the groups show a dominance of therophytes. As for phytogeographic spectra, they show a dominance of paleotropical species. This site has a floristic potential to pre-release the individuals of ostrich.Keywords: Struthio camelus camelus, phytosociology, productivity, reintroduction, Koutous, Niger.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
31

Chourghal, Nacira, and Tarik Hartani. "Quelle stratégie de semis du blé dur en Algérie pour s’adapter au changement climatique ?" Cahiers Agricultures 29 (2020): 22. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2020017.

Full text
Abstract:
Face à un changement climatique sévère projeté, les agriculteurs dans les pays de l’Afrique du Nord expérimentent habituellement des stratégies d’adaptation basées sur la précocité du semis, l’utilisation de variétés précoces et la fertilisation. Cependant, l’information concernant l’efficacité de la précocité des semis comme stratégie d’adaptation de la culture du blé dur au changement climatique reste très limitée. Cet article a pour objectif d’aider les gestionnaires à proposer des pratiques de semis plus efficaces. Deux options de semis sont examinées ; une date prescrite (fixe) et une date dynamique (dépendant du début des pluies utiles). Un modèle de culture à deux types d’entrées, culturales et climatiques, est utilisé pour simuler, au pas de temps journalier, la phénologie, le bilan hydrique et les rendements du blé dur en Algérie. Le comportement futur du blé dur est simulé en utilisant les projections climatiques du modèle ARPEGE-Climat de Météo-France sous le scénario médium A1B SRES pour le futur lointain (2071–2100). Dans le cas de semis à date prescrite, le réchauffement climatique raccourcit le cycle de 31 jours durant la phase végétative, le bilan hydrique est négatif, l’accumulation de la matière sèche est réduite et le rendement réel diminue de 36 %. En semis à date dynamique, un allongement de la phase reproductive accompagne le raccourcissement de la phase végétative et le cycle est raccourci de seulement 15 jours. La matière sèche totale est réduite, mais le bilan hydrique, favorisé par le semis précoce, est positif. Par conséquent, le rendement dans le probable climat futur est maintenu au même niveau que celui de la situation actuelle. Nos résultats permettent d’outiller les gestionnaires en leur proposant une stratégie de semis basée sur une date dynamique, pour faire face aux défis du changement climatique et de son impact sur la culture du blé dur.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
32

Brou, Yao Télesphore, Anas Emram, Laouina Abdellah, Miloud Chaker, Sylvie Coupleux, and Saïd Boujrouf. "Changement des états de surface, précipitations automnales et vulnérabilité des sols dans le bassin versant du Bouregreg au Maroc." Revue des sciences de l’eau 26, no. 2 (June 3, 2013): 81–87. http://dx.doi.org/10.7202/1016060ar.

Full text
Abstract:
Résumé Localisé dans la région de Rabat-Salé-Zemour, le bassin versant du Bouregreg est un espace essentiellement pastoral dans ses parties intérieures montagneuses et une zone agro-pastorale en aval. Les dynamiques paysagères observées sur ce bassin versant, à l’instar de la plupart des bassins versants du Maroc atlantique, sont marquées par une densification des zones de cultures dans les plaines et de leur extension sur les versants. La classification supervisée des images Landsat de 1987 et 2006 a permis de mettre en évidence l’évolution de l’occupation du sol. Sur l’ensemble du bassin versant, entre 1987 et 2006, 15 % des surfaces boisées ont été transformées en espaces agricoles. La prise en compte de la morphologie du bassin versant permet de mettre en évidence la fragilité des paysages agricoles. En effet, près de 39 % des surfaces cultivées sont situées sur des pentes de 5 à 10 % et près de 24 % sur les pentes de 10 à 20 %. Ces terres de culture présentent une quasi-absence de végétation durant la période de préparation des sols et de semis. L’archivage et le suivi à l’échelle saisonnière des NDVI (indice de végétation normalisé) décadaires du capteur Spot végétation sur la période 2001-2009 révèlent un allongement de la période au cours de laquelle les sols sont quasi-dénudés durant les années de sécheresses exceptionnelles. Par ailleurs, l’analyse de la série pluviométrique de la station de Rabat met en évidence une modification du régime des pluies automnales à partir de 1999, marquée notamment par une tendance à l’accroissement des hauteurs de pluie en octobre. Cette situation est susceptible d’accélérer la vulnérabilité des sols dénudés (à pentes fortes) à l’érosion pluviale, notamment à l’occasion d’années particulièrement sèches comme ce fut le cas en 2003 et 2007.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
33

Yonkeu, Samuel, Georges Rippstein, and J. F. B. Ottou. "Etude de l'évolution de la végétation herbacée des parcs à foin du ranch de Gounjel (Compagnie pastorale), Adamaoua, Cameroun." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 45, no. 1 (January 1, 1992): 91–96. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.8964.

Full text
Abstract:
Une étude a été conduite, fin octobre 1982, afin de comparer des parcelles mises en défens à différentes époques pendant les saisons de pluies et fauchées pendant les saisons sèches après passage du pulvériseur à disques, à des parcelles soumises à une pâture continue (témoins). Les relevés de végétation ont été réalisés selon le principe de la méthode sigmatiste de Braun-Blanquet. La production fourragère, obtenue par coupe de la biomasse aérienne à 10 cm du sol, a été soumise au test de comparaison "t" (Student-Fisher). Les résultats montrent que l'aménagement des parcelles amène rapidement (2 à 5 ans) une modification importante et une réelle amélioration de la flore pastorale des pâturages dégradés : disparition des espèces non ou peu appétées et apparition de bonnes espèces fourragères. Cette technique peut donc être utilisée pour la régénération de ce type de pâturage.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
34

Thiébaut, B., and B. Comps. "Répartition de la matière sèche entre les organes végétatifs et reproducteurs dans les pousses annuelles du hêtre européen (Fagus sylvatica)." Canadian Journal of Botany 69, no. 10 (October 1, 1991): 2225–31. http://dx.doi.org/10.1139/b91-279.

Full text
Abstract:
Resource allocations in plants can be estimated to study biomass distribution in the various organs during a vegetative cycle. Six isolated Europeen beech trees (Fagus sylvatica L.) of the same age were chosen within a station characterized by homogeneous ecological conditions: 229 annual shoots located on equivalent first order axes in the ramification were analysed to describe the distribution of dry material in leaves and stipules (for maintenance), in the axis (for present growth), in buds (for future growth), in infructescences (for female reproduction), and in male inflorescences (for male reproduction). The discrimination between acquisitions and allocations, which correspond to two different but complementary realities, is discussed. Development strategies are different between long and short vegetative shoots; the first one favours growth to explore the environment while the latter favours the maintenance to exploit it. When these two kinds of shoots flower and have additional resources, these new acquisitions are profitable both to vegetative and reproductive functions in short shoots, whereas a competition occurs between these functions in long shoots. Key words: resource allocations, dry material, annual shoots, European beech, Fagus sylvatica.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
35

Yao, Marcelline, Brahima Camara, Mamadou Cherif, Généfol Ouattara, Lezin Edson Bomisso, Fatogoma Sorho, Eugène Yocoli, Daouda Kone, and Emmanuel Acka Dick. "Effets du lit, de la densité de plantation et de la fertilisation sur la croissance végétative de l’ananas (Ananas comosus L., var. MD2) à différentes saisons de planting dans la zone de Bonoua en Côte d’Ivoire." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 7 (December 3, 2020): 2398–414. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i7.3.

Full text
Abstract:
L’objectif de ce travail était de définir un itinéraire de culture favorable à la croissance des plants d’ananas MD2 en fonction des saisons de mise en culture dans la localité de Bonoua, au Sud - Est de la Côte d’Ivoire. Les effets de trois lits de plantation (terrain plat, billon sans un film polyéthylénique et billon recouvert avec un film polyéthylénique) ; de deux densités de plantation (50000 et 70000 plants/ha) ; de quatre types de fumure [F1 (Urée + Potasse) ; F2 (Urée + Potasse + Oligoéléments) ; F3 (Urée + Potasse + Engrais complet) et F4 (Urée + Potasse + Engrais complet + Oligoéléments)] et de deux fréquences d’application de fertilisants (3AP et 7AP) ont été testés. Au terme de la phase végétative du cycle, les comparaisons intersaisons des paramètres mesurés ont montré que quels que soient les traitements appliqués, le nombre de feuilles vivantes et la longueur de la feuille D les plus importants, ont été obtenus lorsque les plantings ont été réalisés à la grande saison pluvieuse. Les masses des feuilles D ont été supérieures au seuil de 70 g pour les plantings effectués pendant la petite et la grande saison pluvieuse, ainsi qu’à la grande saison sèche. La confection de billons a permis aux plants d’ananas MD2 d’avoir une bonne croissance végétative en saison sèche dans la localité de Bonoua.Mots clés : Ananas MD2, croissance, feuille D, saison, Fertilisant, Côte d’Ivoire. English Title: Effects of bedding, planting density and fertilization on the vegetative growth of pineapple (Ananas comosus L., var. MD2) at different planting seasons in the Bonoua zone in Côte d'Ivoire The objective of this work was to define a cultivation itinerary favorable to the growth of MD2 pineapple plants according to the growing seasons in the locality of Bonoua, in the South - East of Côte d'Ivoire. The effects of three planting beds (flat ground, ridge without a polyethylene film and ridge covered with a polyethylene film); two planting densities (50,000 and 70,000 seedlings/ha); four types of manuring [F1 (Urea + Potash)]; F2 (Urea + Potash + Trace elements); F3 (Urea + Potash + Complete fertilizer) and F4 (Urea + Potash + Complete fertilizer + Trace elements)] and two fertilizer application frequencies (3AP and 7AP) were tested. At the end ofthe vegetative phase of the cycle, inter-season comparisons of the measured parameters showed that, regardless of the treatments applied, the most important number of live leaves and leaf length D were obtained when the plantings were carried out during the long rainy season. The D-leaf masses were above the threshold of 70 g for plantings carried out during the short and long rainy seasons, as well as during the long dry season. The making of ridges allowed the MD2 pineapple plants to have a good vegetative growth during the dry season in the locality of Bonoua.Keywords: Pineapple MD2, growth, leaf D, season, Fertiliser, Côte d’Ivoire.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
36

Uasuf, Augusto, Mulualem Tigabu, Per Christer Oden, Dossahoua Traoré, Jean Lejoly, and Jan Bogaert. "Rôle des banques de semences du sol dans la régénération des forêts sèches de feuillus et des forêts-galeries en zone néotropicale du Nicaragua." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 299, no. 299 (March 1, 2009): 49. http://dx.doi.org/10.19182/bft2009.299.a20422.

Full text
Abstract:
Le déclin des forêts sèches tropicales et la nécessité de les restaurer sont aujourd'hui des réalités largement reconnues. Pour la restauration de forêts dégradées, la première étape consiste toujours à quantifier les niveaux réels et potentiels de régénération naturelle, en analysant le rôle des banques de semences du sol dans la dissémination de propagules. Pour cette étude, nous avons évalué la composition, la densité et la distribution spatiale de la banque de semences du sol et des populations de jeunes plants dans les forêts sèches de feuillus et les forêts-galeries du refuge de Chacocente au Nicaragua. Au total, 17 espèces ont été repérées dans la banque de semences du sol dans la forêt de feuillus, avec une densité de semences viables de 466 semen ces/m2. Dans la forêt-galerie, 24 espèces ont été repérées dans la banque de semences du sol, avec une densité viable de 1 257 semences/m2. Une analyse spatiale de la banque de semences a révélé des répartitions par paquets ou uniformes dans les deux types de forêts, suivant les essences. La densité globale des jeunes plants dans les forêts à feuillus et les forêts-galeries s'établissent respectivement à 6 250 et 6 600 individus/ ha. En termes de distribution spatiale, les peuplements de jeunes plants sont répartis par paquets ou uniformément, suivant les essences. La similitude entre banque de semences du sol, couche de jeunes plants et végétation aérienne est faible sur les deux sites. Cela permet de conclure que le nombre d'espèces dans les banques de semences du sol et la quantité de semences stockées dans le sol sont relativement faibles. La régénération est abondante pour certaines essences mais faible pour d'autres. Il convient donc d'assister le processus de régénération naturelle par ensemencement direct, établissement de jeunes plants et aménagement des sites afin d'améliorer les conditions de prise et de croissance des jeunes plants. (Résumé d'auteur)
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
37

Lortie, Guy. "Les diatomées fossiles de deux tourbières ombrotrophes du Bas-Saint-Laurent, Québec." Géographie physique et Quaternaire 37, no. 2 (November 29, 2007): 159–77. http://dx.doi.org/10.7202/032512ar.

Full text
Abstract:
RÉSUMÉ Les diatomées fossiles de deux tourbières ombrotrophes du Bas-Saint-Laurent, Québec, comprennent 34 genres et 143 taxons dont seulement 49 sont communs aux deux tourbières. La distribution stratigraphiques des taxons spécifiques et les associations de diatomées permettent d'observer l'évolution des tourbières étudiées. La tourbière à sphaignes de Rivière-du-Loup possède une flore fossile hydroterrestre et acidobionte (association à Eunotia paludosa et var. pumila et E. tenella) assez stable. Dans les 30 cm supérieurs, l'association mono-spécifique à E. paludosa var. pumila suggère un changement notable dans la végétation de sphaignes et un environnement écologique plus rigoureux. Les sédiments de la pessière à sphaignes de la tourbière du Fleuve contiennent une flore qui a probablement évolué depuis un milieu stagnant, franchement minérotrophe et légèrement acide (association à Cymbella aspera et Pinnularia cf. sfreptoraphe) à des conditions oligotrophes. acides et sub-aériennes (association à E. paludosa, Pinnularia aff. hilseana et P. subcapitata). Ces flores distinctes sont attribuées principalement à des trophismes et acidités différents. E. paludosa var. pumila, Navicula subtillissima et Asterionella ralfsii var. americana sont typiques de la tourbière de Rivière-du-Loup et reflètent des conditions ombrotrophes strictes. E. paludosa, P. aff. hilseana et P. subcapitata caractérisent la tourbière du Fleuve et suggèrent des eaux légèrement minérotrophes et moins acides. Les fluctuations négatives et positives des teneurs absolues en valves pourraient impliquer des conditions plus sèches ou plus humides strictement locales ou, peut-être, liées à des phases climatiques.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
38

Medeiros, Josimar Araújo de, Magdi Ahmed Ibrahim Aloufa, and Ione Rodrigues D. Morais. "ASPECTOS SOCIOAMBIENTAIS E ECONÔMICOS DA FAVELEIRA (C. quercifolius), ESPÉCIE-CHAVE CULTURAL DO BIOMA CAATINGA: ESTUDO DE CASO." Revista da Casa da Geografia de Sobral (RCGS) 22, no. 1 (April 28, 2020): 183–201. http://dx.doi.org/10.35701/rcgs.v22n1.424.

Full text
Abstract:
Conhecendo a importância da vegetação nas iniciativas de reabilitação de áreas degradadas e no fornecimento de bens naturais, objetiva-se com este trabalho analisar a importância socioambiental, econômica e cultural da faveleira, para o semiárido brasileiro. A caracterização como espécie-chave cultural (CKS) do bioma caatinga realizou-se com a aplicação de metodologia já usada em outros trabalhos, em analogia com fontes documentais, observações de campo em áreas rurais com a presença dessa xerófita e a realização de 57 entrevistas com populações rurais de áreas com a presença do vegetal nos municípios de São José do Seridó e Caicó/RN. Considerando as fontes informacionais escritas, 31 apontaram a resiliência do vegetal com as condições edafoclimáticas, com a fauna e a flora silvestre, na alimentação humana e dos seus animais, como fitoterápico, produto madeireiro, na geração de energia e as formas de propagação. A faveleira apresenta relevância na manutenção da fauna silvestre, de espécies da flora que se desenvolve sob o seu dossel, na reabilitação de áreas degradas, na alimentação humana, dos seus animais, produção de medicamentos, como produto madeireiro e na geração de energia. O fato do vegetal reunir cinco entre os sete critérios propostos na metodologia aplicada, o qualifica como sendo CKS do bioma caatinga. Palavras-chave: Euforbiaceae; Endêmico; Espécie-chave Cultural; Floresta seca. ABSTRACT Knowing the importance of vegetation in the rehabilitation initiatives of degraded areas and the supply of natural resources, this work aimed to analyze the socioenvironmental, economic and cultural importance of the faveleira, for the Brazilian semiarid region. The characterization as a key cultural species (CKS) of the caatinga biome was carried out with the application of methodology already used in other studies, in analogy with documentary sources, field observations in rural areas with the presence of this xerophyte and the realization of 57 interviews with rural populations of areas with the presence of the vegetable in the municipalities of São José do Seridó and Caicó / RN. Written information sources, 30 have pointed out the resilience of the vegetable with the edaphoclimatic conditions, with the fauna and the wild flora, in the human food and of its animals, as phytotherapic, wood product, in the generation of energy and the forms of propagation. The faveleira has relevance in the maintenance of wildlife, species of flora that develops under its canopy, rehabilitation of degraded areas, human food, its animals, production of medicines, as a wood product and in the generation of energy. The fact that the plant meets five of the seven criteria proposed in the applied methodology, qualified as CKS of the caatinga biome. Keywords: Euforbiaceae; Endemic; Key Cultural Species; Dry forest. RESUMEN Conociendo la importancia de la vegetación en las iniciativas de recuperación de áreas degradadas y en abastecimiento de bienes naturales, buscase con este trabajo analizar la importancia socioambiental, económica y cultural de la favelera para el semiárido brasileño. La caracterización como especie clave cultural (CKS) de un bioma se realizó con una aplicación de la metodología ya utilizada en otros trabajos, en analogía con fuentes documentales, las observaciones de campo en áreas rurales con la presencia de ese xerófilo y la realización de 57 entrevistas con poblaciones rurales de áreas con la presencia del vegetal en los municipios de São José del Seridó y Caicó/RN. Considerando las fuentes informacionales, 31 apuntaron la resiliencia del vegetal con las condiciones edafoclimáticas, con la fauna y la flora silvestre, en la alimentación humana y de sus animales, como terapia herbaria, producto maderero, en la generación de energía y las formas de propagación. La favelera presenta relevancia en la manutención de la fauna silvestre, de especies de la flora que se desarrolla bajo el su dosel, en la recuperación de áreas degradadas, en la alimentación humana, de sus animales, producción de medicamentos, como producto maderero y en la generación de energía. El facto del vegetal congregar cinco entre los siete criterios propuestos en la metodología aplicada, el califica como un CKS del bioma caatinga. Palabras clave: Euforbiácea; Endémico; Especie clave Cultural; Bosque seco. RÉSUMÉ Connaissant l'importance de la végétation dans les initiatives de réhabilitation des zones dégradées et dans l'approvisionnement en biens naturels, ce travail vise à analyser l'importance socio-environnementale, économique et culturelle de la faveleira pour la région semi-aride brésilienne. La caractérisation en tant qu'espèce culturelle clé (CKS) du biome caatinga a été réalisée avec l'application d'une méthodologie déjà utilisée dans d'autres travaux, en analogie avec des sources documentaires, des observations de terrain en milieu rural avec la présence de ce xérophyte et 57 entrevues avec les populations rurales des zones où le légume est présent dans les municipalités de São José do Seridó et Caicó / RN. Compte tenu des sources d'informations écrites, 31 ont souligné la résilience du légume aux conditions édaphoclimatiques, à la faune et à la flore sauvage, dans l'alimentation humaine et ses animaux, comme phytothérapie, produit du bois, dans la génération d'énergie et les modes de propagation. La faveleira est pertinent dans le maintien de la faune sauvage, des espèces de flore qui se développent sous sa canopée, dans la réhabilitation des zones dégradées, dans la nutrition humaine, chez les animaux, dans la production de médicaments, comme produit du bois et dans la génération d'énergie. Le fait que la plante réponde à cinq des sept critères proposés dans la méthodologie appliquée, la qualifcomme CKS du biome caatinga. Mots-clés: Euforbiaceae; Endémique; Espèces culturelles clés; Forêt sèche.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
39

Havard, Michel, Aboubacar Traoré, Aboubakar Njoya, and A. Fall. "La traction animale et son environnement au Burkina Faso, au Cameroun et au Sénégal." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 57, no. 3-4 (March 1, 2004): 133. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9884.

Full text
Abstract:
Au Burkina Faso, au Cameroun et au Sénégal, la traction animale continue sa progression dans un contexte de désengagement des Etats des filières de cultures industrielles et de libéralisation du secteur agricole. Le taux d’équipement des exploitations agricoles est stable et supérieur à 95 p. 100 depuis 25 ans dans le bassin arachidier sénégalais. Inférieur à 35 p. 100, il croît régulièrement grâce à l’action de la société cotonnière au Nord-Cameroun, tandis qu’il progresse par à coups en fonction des programmes ponctuels d’appui à l’agriculture dans la Tapoa au Burkina Faso. La privatisation des services d’appui à la traction animale assurés par des structures de l’Etat est effective au Sénégal et en cours dans les deux autres situations. Cette privatisation montre que l’approvisionnement, et l’entretien des animaux et des agroéquipements sont assurés tant bien que mal par les artisans du fer et les commerçants. En revanche, les nouveaux prestataires des services (financiers, appui/conseil, actes vétérinaires) ont des difficultés à adapter leur offre à la demande. Dans les zones les plus sèches, les conditions pluviométriques nécessitent de semer rapidement et d’effectuer précocement l’entretien des cultures. Cela explique la présence des semoirs et des houes dans le bassin arachidier sénégalais, le semis manuel sans travail du sol sur les céréales au Nord-Cameroun. Dans les zones plus humides (Tapoa au Burkina et partie méridionale du Nord-Cameroun), la période favorable à l’implantation des cultures est plus longue. Les pluies précoces favorisent la levée de la végétation qui est enfouie avant les semis par le labour aux boeufs. Cette diversité d’utilisation et d’environnement de la traction animale nécessite que le développement et la recherche adaptent leurs programmes aux différents contextes.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
40

Graf, Eliane, Lanto Herilala Andriambelo, and Jean-Pierre Sorg. "Disponibilité et utilisations de quatre essences à bois d'oeuvre dans la région de Ménabé, Madagascar." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 302, no. 302 (December 1, 2009): 33. http://dx.doi.org/10.19182/bft2009.302.a20398.

Full text
Abstract:
Les forêts sèches de l'Ouest de Madagascar ont une grande valeur écologique et sociale. D'une grande diversité biologique, elles sont une source importante de produits forestiers ligneux et non ligneux pour les populations rurales. Au Ménabé central, l'abattage sélectif accroît la pression sur plusieurs essences appréciées, qui semblent se raréfier. Cela pose des problèmes à la fois écologiques et sociaux, car la raréfaction de ces essences contraint les populations à prélever d'autres essences moins adaptées. Cette étude est centrée sur la disponibilité et les utilisations des quatre essences privilégiées pour le bois d'oeuvre dans le Ménabé central, Securinega seyrigii, Cedrelopsis grevei, C. gracilis et C. microfoliolata. Plus précisément, il a été déterminé les stocks disponibles et leur utilisation annuelle dans deux villages, Ampataka et Mandraotra. La question principale était de savoir si la demande villageoise peut être satisfaite à long terme. Il apparaît que la régénération fait globalement défaut. À Ampataka, l'essence Cedrelopsis grevei est absente dans l'étage végétatif tandis qu'à Mandraotra les quatre essences étaient absentes. Il est donc vraisemblable que la disponibilité des quatre essences est insuffisante pour satisfaire la demande villageoise à long terme. Afin de réduire ce déficit à l'avenir, les plans de gestion forestière et les modes d'utilisation devront être améliorés et adaptés, et des études devront être menées sur les processus de régénération afin d'en améliorer la connaissance. (Résumé d'auteur)
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
41

MOLENAT, G., D. FOULQUIER, P. AUTRAN, J. BOUIX, D. HUBERT, M. JACQUIN, F. BOCQUIER, and B. BIBE. "Pour un élevage ovin allaitant performant et durable sur parcours : un système expérimental sur le causse du Larzac." INRAE Productions Animales 18, no. 5 (December 18, 2005): 323–38. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2005.18.5.3536.

Full text
Abstract:
Sur le Causse du Larzac, plusieurs Unités de recherche de l’INRA collaborent à la conception d’un élevage ovin allaitant performant sur pelouses sèches dans le but de concilier les fortes exigences zootechniques avec l’entretien d’un milieu ouvert. La végétation pastorale est au cœur du système de production expérimental ; son renouvellement doit être assuré et son usage privilégié comme ressource alimentaire principale d’un élevage qui doit tendre vers la durabilité. Les travaux ont été menés selon plusieurs orientations complémentaires : études génétiques autour de l’animal productif adapté ; élaboration de pratiques d’élevage en plein air ; raisonnement des calendriers et des conduites de pâturage valorisant la pelouse avec des adaptations innovantes. C’est ainsi qu’au domaine de La Fage, des brebis prolifiques INRA 401, agnelant en début de printemps, sont élevées en plein air intégral sur parcours et alimentées majoritairement par la végétation spontanée dont une faible proportion a été fertilisée. Différentes options d’exploitation des ressources ont été étudiées. Pour s’affranchir pendant la lactation d’apports d’aliments complémentaires exogènes, les brebis disposent à partir de la mi-avril, des surfaces fertilisées qui, avec 3 à 4 semaines d’avance sur les pelouses natives, offrent une herbe abondante de qualité, à base de graminées. Ces surfaces, pâturées en rotation (4 parcelles) pendant une trentaine de jours, jusque vers le 20 mai, selon deux cycles successifs à raison de 17 brebis/ha, ont permis des gains de poids journaliers moyens de 268 g à 295 g selon les années pour des agneaux dont les 2/3 étaient allaités doubles. Les croissances ont ensuite pu être maintenues aux alentours de 250 g/j jusqu’au sevrage, à la fin juin, en passant sur les parcours natifs, alors pratiquement au stade optimum. Pour ce faire sur cette période, le chargement était de 2 à 3 brebis/ha, la fréquence de changement de parcelle de 6 à 8 jours et l’herbe était nouvelle à chaque changement. Sur une série de 14 ans, la production printanière des pelouses natives a été en moyenne de 1 t MS/ha et celle des pelouses fertilisées de 4,4 t. Dans ces conditions, il a suffi de 6 % de surface fertilisée pour obtenir les performances ci-dessus. De la mi-avril jusqu’en décembre-janvier les brebis s’alimentent exclusivement sur les parcours, ce qui représente 68 % de leurs besoins annuels en énergie calculés. Le reste correspond à des aliments distribués en hiver, du foin produit sur le domaine (18 %) et de l’aliment concentré pendant la gestation (14 %). Outre la perspective d’une forte autonomie fourragère, ce programme a montré la possibilité de maintenir le milieu ouvert, de maîtriser les espèces végétales envahissantes et de préserver la biodiversité végétale au moyen d’une exploitation des parcours en rotation dans des parcs avec des chargements instantanés élevés. La race INRA 401, en phase d’absorption d’un troupeau de brebis ½ sang Romanov, a révélé dans ce milieu de bonnes aptitudes de production et d’adaptation tout comme elle a été propice à l’évaluation des modalités de gestion des pâturages. Dans l’état actuel du programme, les résultats obtenus et les solutions techniques dégagées, dans les domaines de la génétique ovine, de la conduite des troupeaux et de l’exploitation des pâturages, doivent pouvoir éclairer aussi bien le choix et la sélection des races que les démarches prospectives de mise en valeur durable des zones pastorales difficiles ou encore le corpus des conseils techniques aux éleveurs des régions concernées.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
42

Binda, Andrey Luis, and Roberto Verdum. "CLASSIFICAÇÃO DE EVENTOS PLUVIOMÉTRICOS EXTREMOS EM ÁREA AFETADA POR PROCESSOS DE ARENIZAÇÃO NO SUDOESTE DO RIO GRANDE DO SUL." GEOgraphia 21, no. 47 (February 22, 2020): 97. http://dx.doi.org/10.22409/geographia2019.v21i47.a14426.

Full text
Abstract:
Resumo: Areais são feições notáveis na paisagem dos campos da campanha gaúcha. Embora inicialmente tratadas como desertos, a gênese dos areais são antes decorrentes do clima úmido atual, principalmente da ação de chuvas torrenciais como elemento disparador dos processos de arenização. Esses processos são altamente dinâmicos no tempo e no espaço, de tal modo que os areais apresentam expansão/retração, dependendo, substancialmente, do regime de chuvas (excesso, redução ou ausência). Nesse sentido, visa-se, no presente trabalho apresentar a importância da classificação dos anos/meses-padrão como subsídio para o reconhecimento de eventos pluviométricos extremos, em área afetada por processos de arenização, no sudoeste do estado do Rio Grande do Sul. Os resultados apontam que os anos-padrão são categoricamente atrelados ao aumento do número de dias com chuva, que ensejam o aumento/redução dos totais anuais. Ao longo dos anos, notam-se sucessões de anos-padrão chuvosos/secos, caracterizando períodos marcadamente relacionados ao aumento/redução dos totais pluviométricos. Mensalmente, as chuvas também apresentam elevada variabilidade. Contudo, meses-padrão chuvosos e secos ocorreram em maior frequência, demonstrando que pode ocorrer intensificação nos processos de arenização. Isso ocorre quando um mês-padrão seco é sucedido por outro chuvoso, interferindo, sobretudo, na cobertura vegetal herbácea predominante sobre as formações superficiais e os solos no Pampa.Palavras-chave: EXTREME RAINFALL EVENTS CLASSIFICATION ON AREA AFFECTED BY SANDIZATION PROCESSES IN SOUTHWESTERN OF RIO GRANDE DO SUL STATE, BRAZILAbstract: Sand spots are remarkable features in the landscape of the southern Brazil grasslands. Although initially treated as deserts, the genesis of the sand deposits is due to the current humid climate, mainly from the action of torrential rains as a triggering element of the sandization processes. These processes are highly dynamic in the time and the space scales, so that the sand deposits presents expansion/retraction, depending substantially on the rainfall regime (excess, reduction or absence). In this sense, the objective of this paper is to present the importance of the classification of the standard-years/months as a basis for the recognition of extreme rainfall events on an area affected by sandization processes in the southwestern of Rio Grande do Sul State, Brazil. The results indicate that the standard-years classification are categorically associated of the increase in the number of rainy days, which induce the increase/reduction of annual totals. Over the years, there have been successions of rainy/dry standard-years, characterizing periods markedly related to the increase/reduction of total precipitation. Rainfall also presents high variability on a monthly basis. However, rainy and dry standard-months occurred more frequently, demonstrating that intensification may occur in the sandization processes. This occurs when a dry standard-month is followed by a rainy one, interfering mostly in the herbaceous vegetation on the surface formations and soils of grassland.Keywords: standard-years classification; standard-months classification; rainy days; rainfall variability. CLASSIFICATION DES ÉVÉNEMENTS PLUVIOMÉTRIQUES EXTRÊMES DANS LA ZONE AFFECTÉE PAR LES PROCÉDÉS D’ARÉNISATION DANS LE SUD-OUEST DE RIO GRANDE DO SULRésumé: Les sables sont des caractéris humide actuel, principalement à cause de l’action des pluies torrentielles comme déclencheur des processus d’arénisation. Ces processus sont très dynamiques dans le temps et dans l’espace, de telle sorte que les sables présentent une expansion/rétraction, en fonction, considérablement, du régime pluviométrique (excès, réduction ou absence). En ce sens là, le but de cet article est de présenter l’importance de classer les années/mois standard comme une subvention pour la reconnaissance des événements pluviométriques extrêmes, dans une zone affectée par des processus d’arénisation, dans le sud-ouest de l’État de Rio Grande do Sul. les résultats indiquent que les années standard sont catégoriquement connecté à l’augmentation du nombre de jours de pluie, ce qui rendre possible une augmentation/réduction des totaux annuels.Au fil des ans, des successions d’années standard pluvieuses/sèches ont été notées, caractérisant des périodes nettement liées à l’augmentation/la diminution des totaux pluviométriques. Mensuellement, les précipitations présentent également une grande variabilité. Cependant, les mois pluvieux et secs standard se sont produits plus fréquemment, ce qui montre que l’intensification des processus d’arénisation peut se produire. Cela se produit lorsqu’un mois sec standard est suivi d’un autre mois pluvieux, interférant principalement dans la végétation herbacée prédominante sur les formations superficielles et les sols de la Pampa. tiques notables du paysage rural de la campagne du Rio Grande do Sul. Cepandant initialement traitée comme un désert, la genèse des sables est plutôt grâce au climatMots clés: Années-standard; mois-standard; jours avec de la pluie; variabilité des précipitations
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography