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Journal articles on the topic 'Villages riverains'

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Korahiré, Joël Awouhidia. "Dynamiques socioéconomiques dans les villages riverains au ranch de gibier de Nazinga au Burkina Faso." Articles 40, no. 2 (2011): 53–70. http://dx.doi.org/10.7202/1001388ar.

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Abstract:
Afin d’inciter les populations riveraines à la conservation des ressources fauniques, le Ranch de Gibier de Nazinga a adopté un modèle de gestion pour l’amélioration de leur condition de vie. Le but de cette recherche est d’étudier l’environnement socioéconomique dans lequel évoluent ces populations depuis la création dudit ranch. En utilisant principalement une démarche qualitative, la réalisation de cet objectif se fait en deux temps, soit primo en examinant les changements structurels socioéconomiques engendrés par le ranch dans la zone d’étude, puis secundo, en identifiant les impacts socioéconomiques du ranch et en explorant les perceptions des riverains sur ces impacts. Les résultats indiquent d’importantes améliorations sur les plans institutionnel et économique. Cependant, l’insuffisance d’infrastructures sociales de base et certains dysfonctionnements observés rendent les riverains quelque peu sceptiques et menacent la durabilité du modèle de gestion du ranch. En outre, il existe un conflit latent résultant d’une crise de confiance entre la direction du ranch et les populations riveraines.
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Bamadio, A. "Analyse des données de surveillance, Dracunculose Canine, District Sanitaire de Djenné, Janvier 2017-Août 2019." Mali Santé Publique 10, no. 1 (2020): 84–90. http://dx.doi.org/10.53318/msp.v10i1.1668.

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Abstract:
Introduction : La dracunculose est une parasitose causée par un ver du nom de Dracunculus medinensis, communément appelé Ver de Guinée (VG). Elle est reconnue par l'apparition d'un ver blanc, filiforme venant d'un ulcère ou d'une plaie sur la peau de la personne ou de l'animal infecté. L'objectif de l'étude était de décrire la situation à travers une analyse des données de surveillance de la dracunculose chez les chiens. Matériel et méthodes : Nous avons collecté les données à travers les fiches de notification des cas, la liste linéaire des cas et les rapports d'investigation dans le district sanitaire de Djenné. Elle a porté sur les données du 1 er janvier 2017 au 31 août 2019 et concerne tous les cas de dracunculoses des chiens notifiés et investigués durant la période d'étude. Résultats : Du 1 er janvier 2017 au 31 août 2019, le district sanitaire de Djenné a enregistré 15 cas de ver de Guinée chez les chiens. La majorité des chiens vivait dans des villages riverains, les males ont été les plus représentés 51,91% et un ratio de 4, l'âge moyen des chiens était de 2 ans. Tous les chiens soit 100% ont été traité par l'extraction du ver et ont été confirmé par le laboratoire de référence d'Atlanta correspondant à la Dracunculose humaine. Conclusion : La Dracunculose chez les chiens constitue un problème de santé publique dans le District sanitaire de Djenné, l'analyse des données nous a permis de savoir que la majorité des chiens vivait dans les villages riverains.
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Joliet, Fabienne. "Ceux qui regardent font le paysage." Gouvernance des parcs au Nunavik 31, no. 1 (2013): 49–60. http://dx.doi.org/10.7202/1020709ar.

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Abstract:
Le tourisme fabrique des vitrines attractives. Celle du Nunavik est constituée d’un chapelet de villages et de vastes parcs nationaux en cours de création, avec des archétypes paysagers brandis par les guides touristiques et les portails Internet. À travers l’exemple du projet du parc national Tursujuq, sur la côte est de la baie d’Hudson, nous montrerons l’envers du décor du point de vue des habitants autochtones riverains. Terrains, concours photographique et atelier de dessin pour enfants dans la communauté d’Umiujaq attestent en effet de représentations paysagères autres. Cette approche participante pourrait s’avérer un outil aux projets de parcs ou autres aménagements de ces territoires en pleine mutation, tout autant qu’elle a accru la sensibilisation des habitants à l’environnement par la beauté de leurs paysages.
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Ouédraogo, Boukary. "Filière bois d'énergie burkinabé : price structure and analysis of profit distribution." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 294 (December 1, 2007): 75–88. https://doi.org/10.19182/bft2007.294.a20336.

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Abstract:
L'article met à profit les données issues d'enquêtes menées auprès de 355 producteurs de bois d'énergie de vingt-quatre villages riverains de huit forêts aménagées du Burkina Faso et de 98 intermédiaires commerciaux de la ville de Ouagadougou. C'est l'approche filière qui a été utilisée pour construire la structure des prix du bois d'énergie et analyser la répartition des bénéfices tirés de l'exploitation et de la commercialisation de cette source d'énergie entre les différents intervenants. Les résultats d'analyse font ressortir que les bûcherons bénéficient moins des revenus découlant de cette activité que les intermédiaires commerciaux dont l'intervention dans la filière requiert des investissements initiaux plus importants. Cette étude soulève le problème de tarification d'une ressource naturelle qui fait appel à l'internalisation des coûts sociaux, difficilement évaluables. (Résumé d'auteur)
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Ceperley, Natalie, Florencia Montagnini, and Armand K. Natta. "Importance des sites sacrés pour la conservation des forêts-galeries au Centre-Bénin." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 303, no. 303 (2010): 5. http://dx.doi.org/10.19182/bft2010.303.a20450.

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Abstract:
Les mares, bassins ou sites sacrés de forêtsgaleries le long des cours d'eau, encore appelés Íbú ódó en langue Tchabè, sont respectés par les communautés Tchabè le long des fleuves Ouémé et Okpara au Centre-Bénin (Afrique de l'Ouest). Le caractère sacré de ces sites et points d'eau a un impact évident sur la conservation de la biodiversité, à travers la prohibition de l'utilisation des poisons pour la pêche, de la pollution des eaux, l'interdiction de l'élevage, les défrichements dans leur voisinage immédiat, etc. La structure et la diversité des forêts-galeries et Íbú ódó ont été examinées dans trois sites différents (Djabata, Idadjo et Monka) de forêts-galeries adjacents à des sites et points d'eau sacrés. En outre, les caractéristiques des forêts-galeries ont été analysées du point de vue des différents modes d'utilisation et de gestion des terres, en zones agricole, domaines utilisés par les villages et sites sacrés des religions traditionnelles. La diversité des ligneux (dbh 10 cm) est plus élevée dans les sites des forêts sacrées, tandis que la surface terrière est plus grande dans les sites à forte emprise humaine ou adjacents aux Íbú ódó. Sur le plan floristique, les forêts-galeries les plus éloignées des villages sont les plus diversifiées, avec les plus grandes surfaces terrières. L'enquête ethnobotanique auprès des anciens et des chefs chasseurs a révélé l'importance culturelle et la diversité des ressources des sites de forêtsgaleries sacrés. Les Íbú ódó sont respectés par tous les villageois y compris les immigrants et colons agricoles non Tchabè. Les fonctions des écosystèmes riverains (telles que brisevent, fertilité des sols, sites privilégiés de chasse) sont reconnues et valorisées par les populations riveraines. La présente étude recommande d'inclure les sites sacrés de forêts-galeries dans une stratégie de gestion durable du bassin du fleuve Ouémé, afin d'inverser la destruction de la végétation et de préserver la diversité des forêts-galeries. C'est une nécessité pour un contrôle efficace des inondations et la conservation de la biodiversité au Centre-Bénin. (Résumé d'auteur)
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OUATTARA, Brama, Lassina SANOU, Jonas KOALA, and Mipro HIEN. "Perceptions locales de la dégradation des ressources naturelles du corridor forestier de la Boucle du Mouhoun au Burkina Faso." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 352 (May 1, 2022): 43–60. http://dx.doi.org/10.19182/bft2022.352.a36935.

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Abstract:
L’étude s’intéresse aux perceptions de la dégradation des ressources naturelles et examine les facteurs qui influencent la volonté des populations locales à intégrer les bonnes pratiques qui atténuent l’utilisation des feux, de la pâture et des pesticides. Nous avons analysé les stratégies locales qui pourraient restaurer les ressources naturelles et permettre une gestion durable. Les données ont été collectées auprès de 300 ménages ruraux dans trente villages riverains du corridor forestier de la Boucle du Mouhoun au Burkina Faso. Les résultats montrent selon l’échelle catégorielle de type Likert que les populations locales sont conscientes de la dégradation des ressources naturelles et en connaissent les principales causes : variabilité climatique, érosion des sols, feux, dégradation de la qualité du sol, pâture incontrôlée, coupe de bois, utilisation de pesticides et tenure foncière. L’âge, le genre, le statut de résidence, la source de revenu, la taille de l'exploitation et la tenure foncière sont explicatives de la volonté des communautés riveraines à inverser la tendance à la dégradation du corridor forestier de la Boucle du Mouhoun. En outre, les populations suggèrent la plantation d’espèces désirées et adaptées aux conditions de site, la mise en place des ouvrages antiérosifs qui améliorent la fertilité des sols et l’aide au rétablissement du couvert végétal. Elles promettent l’utilisation de pesticides homologués et à faible dose, l’interdiction de pâture dans les aires protégées, la protection et la conservation des arbres dans les champs. Au terme de cette étude, il ressort que les déterminants à prendre en compte pour une gestion durable des ressources naturelles et l’inversion de la tendance à la dégradation sont la gestion des feux, la pâture modérée, l‘utilisation modérée des pesticides et la réduction des défriches. Dans la formulation des stratégies de lutte contre la dégradation des ressources naturelles à mettre en place, il sera impérieux à l’avenir de tenir compte des caractéristiques socio-économiques.
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YEO, Nalourou Philippe-René, Yao Célestin AMANI, and Yao Claude AKOUE. "Conservation des forêts classées à l'épreuve du développement urbain en côte d'ivoire : cas de la forêt classée du Mont Korhogo." African Review of Migration and Environment/ Revue Africaine de Migration et Environnement (p-ISSN : 2664-1232 ; e-ISSN : 2791-2698) Vol. 5, No 1&2 (2021): 80–95. https://doi.org/10.5281/zenodo.7621253.

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Abstract:
En Côte d'Ivoire, l'urbanisation des villes est devenue un facteur de dégradation des forêts classées. En effet, au cours de ces dernières décennies, l'on a assisté à une croissance urbaine de la ville de Korhogo. Cette croissance ne s'est pas faite sans conséquence, car elle a conduit a de fortes pressions sur les espaces périurbains et les problèmes de gestion dans lesquels certains espaces naturels du domaine de l'État. La Forêt Classée du Mont Korhogo (FCMK) située dans la zone périphérique de la ville de Korhogo et des villages riverains dont les activées socio-économiques sont directement rattachées à l'agglomération korhogolaise est sujette à diverses pressions. C’est fort de ce constat que cet article s’inscrit dans une analyse des facteurs résultant de l’urbanisation qui entravent la conservation de la forêt classée du Mont Korhogo. Dans une approche qualitative, les résultats de cette étude reposent sur une recherche documentaire, des entretiens semi-directifs individuels et des observations directes. Les résultats obtenus de cette approche montrent ainsi que l'exploitation et les prélèvements abusifs des ressources floristiques, l'extraction de sable et l'urbanisation qui sont rattachés aux activités socioéconomiques et les pratiques traditionnelles des populations riveraines constituent une entrave à sa conservation.
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Ouoba, Daogo, Ollo T. Dibloni, Idrissa Kabore, Victor Bance, Adama Oueda, and Gustave B. Kabre. "Influence des infrastructures d’aménagement faunique et des villages riverains sur la distribution des primates diurnes dans la Réserve de Biosphère du W du Burkina Faso." International Journal of Biological and Chemical Sciences 16, no. 3 (2022): 1167–79. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v16i3.21.

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Abstract:
Dans la Réserve de Biosphère du W du Burkina Faso, des infrastructures ont été réalisées pour la conservation et l’utilisation durable des espèces fauniques. Cette étude vise à examiner l’influence de ces infrastructures et des villages riverains sur la distribution spatiale de trois espèces de primates diurnes. La méthode a consisté à l’analyse des coordonnées d’observations de trois années de dénombrements pédestres suivant des régressions log-linéaire appliquées aux distances entre les primates et les infrastructures. Des corrélations négatives ont été observées entre les points d’eau, les salines et le vervet, entre les postes de surveillance, les habitations et le patas et entre les postes de surveillance, les salines et le babouin. 73,68% des vervets étaient distribués à moins de 25 km des villages contre 94,56% et 30,32% pour le patas et le babouin respectivement. A plus de 25 km des postes de surveillance, sont rencontrés 86,47% de vervets, 97,96% de patas et 100% de babouins. Concernant les points d’eau, c’étaient 98,5% de vervet et 100% pour les autres espèces. Les trois espèces ont été observées au-delà de 25 km des salines. Les résultats de cette étude donnent des orientations pour des travaux relatifs aux trois espèces dans les aires protégées.
 In the W Biosphere Reserve of Burkina Faso, infrastructures have been built for the conservation and sustainable use of wildlife species. This study aims to examine the influence of these infrastructures and the surrounding villages on the spatial distribution of three diurnal primates’ species. The method consisted of analyzing the geographic coordinates of observations from three years of pedestrian counts using log-linear regressions applied to distances between primates and infrastructure. Negative correlations were observed between water points, salt flats and vervet, between monitoring stations, dwellings and patas monkey and between monitoring stations, salt flats and baboon. 73.68% of vervets were distributed within 25 km of surrounding villages compared to 94.56% and 30.32% for patas monkey and baboon respectively. The vervets that were found more than 25 km from a surveillance post represented 86.47%, those of the patas monkey 97.96% and those of the baboon 100%. At waterholes, 98.5% were vervet and 100% for the other species. All three species were observed beyond 25 km from the salt flats. The results of this study constitute a guiding tool for future work on the three species in the managed protected areas.
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Nakandé, Alassane, Adrien Belem, Aimé Nianogo, and Christine Jost. "Conflits hommes–éléphants dans la Reserve Partielle de Pama, Burkina Faso." Pachyderm 42 (June 30, 2007): 80–89. http://dx.doi.org/10.69649/pachyderm.v42i.112.

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Abstract:
Les conflits hommes–éléphants restent une réalité inquiétante dans la Réserve Partielle de Pama. Dʼune part les éléphants occasionnent des dégâts souvent importants dans les villages riverains de la réserve, en particulier sur les cultures mais aussi sur les arbres dits de valeur. Les cultures sont attaquées à des stades critiques tels que la maturation et la montaison avec des périodes de pointe en octobre et en novembre pour la pluspart des cultures. Malheureusement les méthodes de lutte restent inefficaces, si bien que cette situation prend de lʼampleur au fil des années. Dʼautre part les populations humaines à travers leurs activités empiètent sur lʼhabitat des éléphants et contribuent ainsi à modifier leurs zones de parcours et à dégrader leur milieu de vie. Les raisons sont entre autres liées aux systèmes de production qui se modernisent, à la croissance démographique et aux flux de migrants dans la zone avec les besoins en ressources naturelles qui vont grandissants. Human–elephant conflict remains an important problem in the Pama Reserve. Elephants often cause severe damage to crops and high-value trees in the surrounding villages. Most crop damage occurs at the critical vegetative stages, including during flowering and maturity, peaking in October and November. Unfortunately, the deterrent methods used are ineffective and the situation gets worse every year. Human activity is shrinking and degrading elephant habitat, including their migration routes. The causes include modern farming methods, the growing human population, migrants into the area and a growing demand for natural resources.
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Yaovi, C. R., M. Hien, S. A. Kabore, Y. J. Sehoubo, and I. Somda. "Utilisation et vulnérabilité des espèces végétales et stratégies d'adaptation des populations riveraines de la Forêt Classée du Kou (Burkina Faso)." International Journal of Biological and Chemical Sciences 15, no. 3 (2021): 1140–57. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v15i3.22.

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Abstract:
La problématique de la déforestation est importante dans les régions arides et semi-arides de l’Afrique. Les politiques de gestion des forêts excluant les besoins réels des populations font qu’elle persiste. Cette étude vise à améliorer la gestion participative et durable des forêts classées au Burkina Faso. Une enquête ethnobotanique impliquant 60 ménages des villages riverains de la Forêt Classée du Kou et un inventaire floristique sur 36 placettes ont été réalisés. L’indice de vulnérabilité des espèces a été calculé et des analyses statistiques multidimensionnelles ont été effectuées. Les résultats montrent que la forêt comporte 206 espèces dont 80 utilisées pour l’alimentation (100%), la médecine (96,7%), l’artisanat (88,71%), la construction (88,7%), la bioénergie (75,81%) et le fourrage (64,52%). Les produits recherchés sont : fruits (100%), feuilles (95,16%) et bois (93,55%). Le V-test et l’ACM révèlent une utilisation influencée par la profession, le sexe et le niveau académique. Des espèces utilisées, 68,75% sont vulnérables et 53,75% sont sur la liste rouge de l’UICN. Comme stratégies d’adaptation, 58,82% des enquêtés proposent l’agroforesterie et 41,18% proposent la substitution des espèces menacées. Il est indéniable que cette forêt classée couvre les besoins essentiels des populations riveraines qui doivent s’imposer une exploitation rationnelle de ses ressources.
 English title: Use and vulnerability of plant species and adaptation strategies of the riparian populations of the Kou Classified Forest (Burkina Faso)
 The problem of deforestation is important in the arid and semi-arid regions of Africa. Forest management policies that exclude the real needs of the population justify the persistence of deforestation. This study aims to improve the participatory and sustainable management of classified forests in Burkina Faso. An ethnobotanical survey involving 60 households in the villages bordering the Kou Classified Forest and a floristic inventory on 36 plots were carried out. The species vulnerability index was calculated and multivariate statistical analyses were performed. The results show that the forest contains 206 species, 80 of which are used for food (100%), medicine (96.7%), handicrafts (88.71%), construction (88.7%), fuelwood (75.81%) and fodder (64.52%). The products sought are: fruits (100%), leaves (95.16%) and wood (93.55%). The V-test and the MCA reveal a use influenced by profession, gender and academic level. Of the species used, 68.75% are vulnerable and 53.75% are on the IUCN Red List. As adaptation strategies, 58.82% of the respondents propose agroforestry and 41.18% propose the substitution of threatened species by those available. It is undeniable that this classified forest covers the essential needs of the riparian populations who must impose themselves a rational exploitation of its resources.
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Muderhwa, M.P., S.C.1 Kachaka, N.M. Tchamba, et al. "Caractérisation des systèmes agroforestiers en zone de haute altitude du Parc National de Kahuzi Biega en République Démocratique du Congo." Revue Scientifique et Technique Forêt et Environnement du Bassin du Congo / ISSN 2409-1693 13 (October 25, 2019): 34–46. https://doi.org/10.5281/zenodo.3518845.

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Abstract:
<strong>R&eacute;sum&eacute;</strong> La pr&eacute;sente &eacute;tude vise la caract&eacute;risation des syst&egrave;mes agroforestiers traditionnels et montre la diversit&eacute; d&#39;esp&egrave;ces ligneuses dans les parcelles comme un excellent facteur socio-&eacute;conomique affectant la pratique de ces syst&egrave;mes de production. De ce fait, 4 villages (Chombo, Cibinda, Kashusha, Miti), ont &eacute;t&eacute; s&eacute;lectionn&eacute;s, en fonction de leur proximit&eacute; du parc et de L&rsquo;existence des pratiques agroforesti&egrave;res. 80 parcelles au total, ont &eacute;t&eacute; s&eacute;lectionn&eacute;es en fonction de la disponibilit&eacute; des propri&eacute;taires, du type de pratique, de la taille et de la diversit&eacute; ligneuse. Les parcelles ont &eacute;t&eacute; d&eacute;limit&eacute;es &agrave; l&#39;aide d&#39;un GPS et les param&egrave;tres dendrom&eacute;triques (hauteur et Diam&egrave;tre &agrave; Hauteur de Poitrine (DHP) pour les arbres (dont le DHP&ge;5cm). D&rsquo;autres param&egrave;tres notamment la surface terri&egrave;re et le volume ont &eacute;t&eacute; calcul&eacute;s &agrave; partir des deux premiers. Les tests statistiques ont consist&eacute; en des ANOVA, des corr&eacute;lations et un test de Khi Carr&eacute;. Les ANOVA ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es pour comparer les param&egrave;tres tels que les indices de diversit&eacute; (Shannon, Equitabilit&eacute;, Simpson et Fisher-alpha), la richesse sp&eacute;cifique, la surface terri&egrave;re et le volume. Les r&eacute;sultats de cette &eacute;tude r&eacute;v&egrave;lent que les syst&egrave;mes agroforestiers autour du Parc sont h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes et inclus les Champs Complant&eacute;s d&rsquo;arbres (CC)(38,75%), les Haies Vives (HV)(20%) et les Jardins de Case (JC)(41,25%). 14 esp&egrave;ces appartenant &agrave; 14 familles monosp&eacute;cifiques ont &eacute;t&eacute; inventori&eacute;es dans les syst&egrave;mes agroforestiers. Il y avait une diff&eacute;rence significative (p-value (p&lt;0,01)) entre le nombre moyen d&#39;esp&egrave;ces par village (test Fischer, (F=39,039)), (degr&eacute; de libert&eacute;, (dl=3)). L&#39;analyse de la variance a &eacute;galement montr&eacute; une diff&eacute;rence significative entre les valeurs de diversit&eacute; sp&eacute;cifique effective (F=15,135; dl=3;&nbsp; p&lt;0,01). Par ailleurs, il est r&eacute;v&eacute;l&eacute; une diff&eacute;rence significative entre les param&egrave;tres dendrom&eacute;triques en fonction des villages (F=57,52; dl=3, p&lt;0,01 pour le volume; F=48,39; dl=3, p&lt;0.01 pour la surface terri&egrave;re), mais pas de diff&eacute;rence significative en fonction des syst&egrave;mes agroforestiers (p=0,783 pour le diam&egrave;tre; p=0,748 pour la hauteur; p=0,954 pour la surface terri&egrave;re et p=0,870 pour le volume). Ces diff&eacute;rences traduisent que les populations g&egrave;rent diff&eacute;remment leurs exploitations entre les villages et la non diff&eacute;rence montre une intensit&eacute; de gestion presque similaire entre les syst&egrave;mes. <strong>Abstract</strong> The present study aims at characterizing traditional agroforestry systems and shows the diversity of woody species in plots as an excellent socio-economic factor affecting the practice of these production systems. As a result, 4 villages (Chombo, Cibinda, Kashusha, Miti) were selected based on their proximity to the park and the existence of agroforestry practices. 80 plots in total, were selected based on owner availability, type of practice, size and woody diversity. Plots were delineated using a GPS and the dendrometric parameters (height and Diameter at Breast Height (DBH) for trees (including DBH&ge;5cm).) Other parameters including basal area and volume were calculated. From the first two, the statistical tests consisted of ANOVAs, correlations and a Khi Carr&eacute; test The ANOVAs were performed to compare parameters such as diversity indices (Shannon, Equitability, Simpson and Fisher-alpha) Species richness, basal area and volume The results of this study reveal that agroforestry systems around the Park are heterogeneous and include tree-planted fields (38.75%), hedgerows (20.00%) and house gardens (41.25%) Fourteen species belonging to 14 monospecific families were inventoried in agroforestry systems.There was a significant difference (p &lt;0.01) between mean of species per village (F = 39.039, dl = 3) Variance analysis also showed a significant difference between the effective specific diversity values (F = 15.135; dl = 3; p &lt;0.01). Moreover, a significant difference between the dendrometric parameters according to villages is revealed (F = 57.52, dl = 3, p &lt;0.01 for the volume, F = 48.39, dl = 3, p &lt;0.01 for the basal area), but no significant difference depending on agroforestry systems (p = 0.783 for diameter, p = 0.748 for height, p = 0.954 for basal area and p = 0.870 for volume). These differences indicate that populations manage their farms differently between villages and the difference does not show a similar intensity of management between the systems.
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Koy, Justin Kyale, and Alphonse Maindo Monga Ngonga. "Pratiques Traditionnelles de Conservation de la Nature à L’épreuve des Faits Chez Les Peuples Riverains de la Réserve de Biosphère de Yangambi (RDC)." European Scientific Journal, ESJ 13, no. 8 (2017): 328. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2017.v13n8p328.

Full text
Abstract:
The Riparian people of the Biosphere Reserve of Yangambi (Turumbu and Bamanga) have traditionally developed practices of nature conservation. However, the ongoing socio-cultural changes in the region are likely to affect the sustainability of those practices. On one hand, this study aims to identify the Turumbu and Bamanga’s existing traditional practices and knowledge about conservation. On the other hand, it aims to analyze the socio-cultural changes on their sustainability. Data collection techniques comprised of historical archives exploitation, focus-group, and individual interviews conducted for 20 villages surrounding the Biosphere Reserve of Yangambi (BRY). Investigations revealed a huge range of practices affecting plant communities and wildlife species as well as natural phenomena restricting either hunting or fishing activities. Findings also pointed out traditional knowledge and mystical-based considerations from agricultural practices. In addition, cemeteries, sites for the rites of passage, the food-based taboos, and legendary sites were target to sacralisation. The grafting between religion, colonization, modernity and culture, resulted to a bottleneck which affects such practices. In spite of these constraints, the study shows that there are still opportunities at the multilevel (local, national, global) for their reactivation.
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Sanou, Bakary, and Tanga Pierre Zoungrana. "Dynamiques des changements environnementaux des réserves forestières transfrontalières sous l’emprise des groupes terroristes : cas du complexe W-Arly-Pendjari (WAP) entre le Bénin, le Burkina Faso et le Niger." European Scientific Journal, ESJ 20, no. 35 (2024): 235. https://doi.org/10.19044/esj.2024.v20n35p235.

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Abstract:
Depuis le début des attaques terroristes entre 2010 et 2012, au nord du Nigeria et au Mali, les massifs forestiers sont transformés en des espaces d’intérêt stratégique des groupes terroristes. En favorisant la mobilité transfrontalière, ces réserves forestières ont servi de bases à l’extension des foyers terroristes du Sahel vers les pays côtiers. L’occupation d’une partie du complexe W-Arly-Pendjari (WAP) entre le Bénin, le Burkina Faso et le Niger permet aux groupes armés terroristes de contrôler les accès aux parcs, les mobilités (des personnes et des biens), la transhumance transfrontalière et le commerce du bétail entre les pays sahéliens et côtiers. L’installation des bases terroristes dans le WAP et les attaques dans les localités environnantes ont des répercussions sur les efforts de conservation de la faune et de la flore, ainsi que sur les conditions d’existence des populations locales. Quels sont l’ampleur et le sens des changements environnementaux induits par l’occupation du WAP par les groupes armés ? Cet article a pour objet de faire une analyse quantitative des changements environnementaux sur les unités d’occupation et d’utilisation des terres dans le WAP et la mobilité des populations des localités riveraines. Pour la collecte et l’analyse des données, l’approche méthodologique est basée sur une exploitation d’images satellites comme source d’analyse diachronique (2002-2022) des changements environnementaux et leur corrélation avec la localisation, l’évolution des attaques terroristes et de l’indice de végétation (NDVI) dans le WAP et ses localités riveraines. En termes de résultats, sur les zones contrôlées par les terroristes, il y a une augmentation de la dégradation environnementale à l’intérieur du WAP tandis que dans les villages riverains, le déplacement des populations entraine une régénération naturelle de la végétation. Since the beginning of the terrorist attacks between 2010 and 2012, respectively in northern Nigeria and Mali, forest have been areas of strategic interest for armed groups. By providing cross-border mobility facilities for armed terrorist groups, these forest reserves have served as bases for the extension of terrorist hotbeds from the Sahel to coastal countries. The occupation of part of the W-Arly-Pendjari (WAP) complex between Benin, Burkina Faso and Niger allows armed terrorist groups to control access to parks, mobility (of people and goods), cross-border transhumance and livestock trade between Sahelian and coastal countries. The establishment of terrorist bases in the WAP and attacks in the riparian communities have repercussions on efforts to conserve fauna and flora, as well as on the living conditions of local populations. What is the extent and magnitude of the environmental changes caused by the occupation of the WAP by armed groups? The purpose of this paper is to provide a quantitative analysis of environmental changes on land occupancy and land use in the WAP and riparian localities. For data collection and analysis, the methodological approach is based on the use of satellite images as source of diachronic analysis (2002-2022) of environmental changes and their correlation with the location, evolution of terrorist attacks and the vegetation index (NDVI) in the WAP and its surrounding localities. The results show that in the areas controlled by the terrorists, there has been an increase in environmental degradation within the WAP, while in the neighbouring villages, the departure of the population has led to a strong recovery of the vegetation.
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BONOU, Dominique, Soufouyane ZAKARI, Dénis SABO, Ismaïla TOKO IMOROU, Ibourïma YABI, and Wilfrid WISSIN E. "Biodiversité Et Usage Ecologique Des PFNL Par Les Populations Rurales Riveraines De La Foret Classée De La Lama Dans Les Communes De Toffo Et Zogbodomey (Au Bénin) Dans Le Contexte Des Changements Climatiques." International Journal of Progressive Sciences and Technologies 34, no. 1 (2022): 450. http://dx.doi.org/10.52155/ijpsat.v34.1.4652.

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Résumé – Le présent article s’intéresse particulièrement à l’analyse de la biodiversité et les formes d’utilisation des PFNL par les populations rurales riveraines de la forêt classée de la Lama dans les Communes de Toffo et Zogbodomey dans un contexte des changements climatiques.Les données ont été collectées à partir des enquêtes ethnobotaniques et socioéconomiques. Au total 806 personnes ont été enquêtées dans les villages riverains de la forêt classée. Le calcul de la valeur d’usage ethnobotanique et des analyses statistiques ont permis de traiter les données et informations collectées. Un total de 162 espèces réparties en 142 genres et 67 familles ont été identifiées et sont utilisées par environ 80 % des populations rurales au quotidien surtout en période de soudure et ou de sécheresse. Les Rubiaceae 31 %, les Leguminosae 28 %, les Moraceae 17 %, les Caryophyllaceae 13 % et les Bignoniaceae 11 % sont les familles les plus dominantes. Les organes prélevés sont les feuilles avec une proportion de 37 %, les fruits suivent avec 26 %, a planté entière et la racine occupent respectivement 10 % et 25 % ; 1 % pour la tige et l’écorce.Les PFNL sont utilisés comme plantes médicinales (60 %) ; Nourritures (24 %) et artisanale (plantes ornementales, de l’énergie, des matériaux de construction, des équipements de pêche, des biens et des ustensiles 18 %) et font objet d’échanges commerciaux, de besoins de subsistance et aussi de source de revenus et d’emploi. Il ressort les PFNL contribuent ainsi à, la réduction de la pauvreté et la sécurité alimentaire contribuant ainsi à la résilience des communautés dans un contexte des changements climatiques.Mots clés : PFNL, Forêt classée, Lama (Toffo et Zogbodomey), résilience, changements climatiquesAbstract - This article is particularly interested in the analysis of biodiversity and forms of use of NWFPs by rural populations bordering the Lama classified forest in the Districts of Toffo and Zogbodomey in a context of climate change.Data were collected from ethnobotanical and socioeconomic surveys. A total of 806 people were surveyed in the villages bordering the classified forest. Calculation of ethnobotanical use value and statistical analyzes are used to process the data and information collected.A total of 162 species divided into 142 genera and 67 families have been identified and are used by about 80% of rural populations on a daily basis, especially during the lean season and/or drought. Rubiaceae 31%, Leguminosae 28%, Moraceae 17%, Caryophyllaceae 13% and Bignoniaceae 11% are the most dominant families. The removed organs are the leaves with a proportion of 37%, the fruits follow with 26%, whole planted and the root respectively occupy 10% and 25%; 1% for stem and bark.NTFPs are used as medicinal plants (60%); Food (24%) and crafts (ornamental plants, energy, building materials, fishing equipment, goods and utensils 18%) and are subject to trade, subsistence needs and also source income and employment. It appears that NWFPs thus contribute to poverty reduction and food security, thus contributing to the resilience of communities in a context of climate change.Keywords: PFNL, Classified Forest, Lama (Toffo and Zogbodomey), resilience, climate change
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Yao, César Kouassi, Marie-Thérèse N'dri Kouame, Ali Mangara, and Stanislas Georges Ablegué Bohi. "Etude ethnobotanique sur les niveaux de connaissance et d’usage d’<i>Irvingia gabonensis</i>, de <i>Beilschmiedia mannii</i>, et de <i>Strombosia pustulata</i> dans l’écosystème autour du Parc National de Taï (Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire)." International Journal of Biological and Chemical Sciences 17, no. 6 (2024): 2249–61. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v17i6.10.

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Irvingia gabonensis (Aubry-Lecomte ex O'Rorke) Baill. (Irvingiaceae), Beilschmiedia mannii (Meism) Benth. &amp; Hook (Lauraceae) et Strombosia pustulata. Hooker, (Olacaceae) sont des espèces végétales forestières qui sont très appréciée pour leurs graines comestibles. Les communautés locales utilisent les produits forestiers non ligneux de ses plantes sauvages à des fins alimentaires, médicinales et artisanales. L’objectif de la présente étude était de contribuer à la connaissance et à la valorisation de trois espèces (Irvingia gabonensis, de Beilschmiedia mannii et de Strombosia pustulata) menacées et utilisés par les riverains vivant à la périphérie du Parc National de Taï. Des enquêtes ethnobotaniques utilisant les méthodes de Walk-in the-woods interview, d’enquête individuelle et d’interviews semi-structurées ont été menées. Au total, 283 personnes ont été interrogées dans les onze villages d’étude dans le département de Taï. Ces plantes alimentaires appartenant à 3 familles ont fait l’objet d’étude. Les fruits sont les parties relativement les plus utilisés et les feuilles et les racines viennent en seconde position avec les mêmes pourcentages (33,33%) de consommation des trois espèces. Certaines de ces plantes servent également comme médicament et comme source de revenus pour les communautés locales.&#x0D; Irvingia gabonensis (Aubry-Lecomte ex O'Rorke) Baill. (Irvingiaceae), Beilschmiedia mannii (Meism) Benth. &amp; Hook (Lauraceae) and Strombosia pustulata. Hooker, (Olacaceae) are forest plant species which are highly valued for their edible seeds. Local communities use the non-timber forest products of its wild plant to food, medicinal and artisanal purposes. The objectives of this study was to contribute to the knowledge and enhancement of three species (Irvingia gabonensis, Beilschmiedia mannii and Strombosia pustulata) threatened and used by residents living on the outskirts Taï National Park. Ethnobotanical surveys using Walk-in the-woods interview, individual survey and semi-structured interview methods were conducted. A total of 283 people were interviewed in the eleven study villages in the department of Taï. These food plants belonging to 3 families have been studied. The fruits are the relatively most used parts and the leaves and roots come in the second place with the same percentage (33,33%) of consumption of the three species. Some of these plants also serve as medicine and as a source of income for local communities.
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BOROZI, Wiyaou. "Connaissances endogènes des populations riveraines de la forêt classée d'Alédjo (Togo) et conservation de la biodiversité." Revue Marocaine des Sciences Agronomiques et Vétérinaires 11, no. 4 (2024): 000. https://doi.org/10.5281/zenodo.10466495.

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Abstract:
L&rsquo;anthropisation et le changement climatique constituent des menaces pour la conservation in situ de la biodiversit&eacute;. Le diagnostic des probl&egrave;mes li&eacute;s &agrave; la gestion des aires prot&eacute;g&eacute;es du Togo par l&rsquo;analyse des connaissances ethno-botaniques et ethno-zoologiques permettra d&rsquo;envisager de meilleures approches de recherches et de gestion durable. Les donn&eacute;es ont &eacute;t&eacute; collect&eacute;es lors des enqu&ecirc;tes ethno-botaniques et ethno-zoologiques semi-directives par focus groups et par entretiens individuels dans les villages riverains de la for&ecirc;t class&eacute;e d&rsquo;Al&eacute;djo (Togo). L&rsquo;objectif g&eacute;n&eacute;ral de cette &eacute;tude est de contribuer au maintien des services environnementaux et &eacute;cosyst&eacute;miques des aires prot&eacute;g&eacute;es du Togo. Les objectifs sp&eacute;cifiques sont: (i) de d&eacute;terminer les esp&egrave;ces sauvages de grande importance d&rsquo;usage localement, (ii) d'identifier les esp&egrave;ces menac&eacute;es et (iii) d'examiner les perspectives de conservation des esp&egrave;ces menac&eacute;es. Cette &eacute;tude a permis de recenser une grande diversit&eacute; d&rsquo;esp&egrave;ces de grande importance d&rsquo;usages et vuln&eacute;rables, dont trois esp&egrave;ces ligneuses (Parkia biglobosa, Vitellaria paradoxa, Khaya senegalensis), une esp&egrave;ce animale disparue des savanes d&rsquo;Afrique (Oryx gazella), une esp&egrave;ce de tortue quasi-menac&eacute;e et prot&eacute;g&eacute;e (Testudo Hermanni) et plusieurs esp&egrave;ces &agrave; statut de pr&eacute;occupation mineure de conservation (IUCN). Pour assurer une exploitation durable de ces esp&egrave;ces, il est indispensable de mettre en place des fermes de production de ces esp&egrave;ces, restaurer les &eacute;cosyst&egrave;mes et r&eacute;introduire Oryx gazella dans les r&eacute;serves.
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Dieu, Mangambu Mokoso Jean De, Aruna Sefu Josué, Byalungwe Muhindo Adrien, et al. "Savoir Traditionnel et Conservation de la Biodiversité dans le Rift Albertin: cas des Peuples Pygmée et Lega Riverains de la Réserve Naturelle d’Itombwe à l’Est de la RD Congo." European Scientific Journal, ESJ 17, no. 32 (2021): 319. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2021.v17n32p319.

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Abstract:
Cet article se focalise sur la nécessité d'intégrer, de réconcilier les pratiques coutumières des peuples riverains (Pygmées et Lega) avec les pratiques de gestion moderne de conservation de la biodiversité afin de préserver et de protéger la Réserve Naturelle d'Itombwe (RNI, réserve de catégorie VI de l'UICN). Pour récolter les données sur le terrain dans les villages Lega et Pygmées proches de la RNI, trois techniques ont été utilisées (documentaire, focus group et entretiens semi-structurés). Les résultats obtenus nous ont permis de découvrir les modes de protection de la nature et les normes locales propices au développement durable dans la gestion et la conservation de la nature. Ils montrent qu'il est utile de prendre en compte les pratiques traditionnelles et les expériences vécues pour comprendre l'importance du monde vivant de ces deux peuples. Certaines plantes et certains animaux protégés par les Us et coutumes de deux peuples sont aussi des espèces protégées et interdites par la Convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore Sauvages Menacées d'Extinction (CITES). Malheureusement, la forte croissance démographique, le christianisme, la modernité ainsi que la relation entre la pauvreté et la culture traditionnelle ont remis en cause ces pratiques culturelles et le nonrespect de coutume. Ces croyances, loin d’être stables et immobiles, sont souvent capables d’intégrer des formes de nouveauté et de s’adapter à des modalités variables. En dépit de ces obligations, les occasions s’offrent au niveau coutumier pour la bonne gestion de la nature. Il revient aux acteurs de la conservation tant nationale qu’internationale de s’approprier ces pratiques costumières pour une bonne gestion de la biodiversité.&#x0D; This paper focuses on the need to integrate and reconcile the customs and practices of the riparian peoples (Pygmies and Lega) with the practice of modern management and conservation of biodiversity in order to preserve and protect the Itombwe Nature Reserve (INR, which is an IUCN Category VI Reserve). To collect field data in Lega and Pygmy villages bordering the INR, three techniques was used (documentary, focus group and individual interviews). The studies uncovered ways of protecting nature and local sacredness that are conducive to sustainable development in nature management and conservation. They show us that it is useful to take into account traditional practices and lived experiences to understand the importance of the living world of these two peoples. In addition, some plants and animals protected by local knowledge are among the species protected and prohibited by the Convention on International Trade in Endangered Species (CITES). The strong demographic growth, Christianity, modernity as well as the grafting between poverty and traditional culture have challenged these cultural practices and the respect of customs. These beliefs, far from being stable and immobile, are often able to integrate forms of novelty and adapt to changing modalities. In spite of these obligations, opportunities exist at the customary level the good management of nature. It is up to national and international conservation actors to appropriate these customary practices for good biodiversity management.
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ANDON, N'Guessan Simon, Simplice Yao KOFFI, Kouadio Augustin ALLA, and Tchoulochon Josué KONE. "Gouvernance et parties prenantes d'une forêt protégée domaniale dans le Nord de la Côte d'Ivoire : cas de la Station forestière de Kamonon." African Review of Migration and Environment/ Revue Africaine de Migration et Environnement (p-ISSN : 2664-1232 ; e-ISSN : 2791-2698) Vol. 6, Special Issue No 2/ Numéro Spécial No 2 (January/ Janvier 2023) (2023): 158–77. https://doi.org/10.5281/zenodo.7499748.

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Abstract:
La Station foresti&egrave;re de Kamonon (SFK) de 100 hectares, cr&eacute;&eacute;e en 1989, est une for&ecirc;t prot&eacute;g&eacute;e domaniale situ&eacute;e &agrave; Lataha au Nord de la C&ocirc;te d&rsquo;Ivoire. Elle b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;une protection int&eacute;grale depuis sa cr&eacute;ation malgr&eacute; l&rsquo;absence de l&rsquo;&Eacute;tat entre 2002 et 2012. Or la gouvernance fonci&egrave;re est l&rsquo;&eacute;l&eacute;ment fondamental &agrave; l&rsquo;origine de la d&eacute;forestation en C&ocirc;te d&rsquo;Ivoire. Cette recherche veut montrer que la gouvernance fonci&egrave;re qui associe les parties prenantes pertinentes est n&eacute;cessaire pour une gestion durable d&rsquo;une for&ecirc;t prot&eacute;g&eacute;e domaniale comme celle de Kamonon. Pour y arriver, la recherche documentaire, l&rsquo;enqu&ecirc;te de terrain, des observations directes et le traitement d&rsquo;images satellites multidates (2000, 2014 et 2021) et l&rsquo;&eacute;chantillonnage al&eacute;atoire stratifi&eacute; et raisonn&eacute; de 258 habitants dans 6 villages riverains de cette for&ecirc;t ont &eacute;t&eacute; effectu&eacute;es. Les r&eacute;sultats ont montr&eacute; que les principaux acteurs de la gouvernance fonci&egrave;re sont le Centre national de Recherche agronomique (CNRA), des familles propri&eacute;taires fonci&egrave;res des villages de Lataha et de S&eacute;ridjakaha de la SFK et l&rsquo;ONG Animation Rurale de Korhogo&nbsp;; la strat&eacute;gie de gouvernance fonci&egrave;re est la convention verbale entre le CNRA et les familles suscit&eacute;es&nbsp;: les familles c&egrave;dent gracieusement leur terre &agrave; la CNRA, en contrepartie, le CNRA s&rsquo;engage &agrave; employer les membres des familles dans la surveillance, l&rsquo;entretien, le suivi, etc. des activit&eacute;s r&eacute;mun&eacute;ratrices. Cet accord initi&eacute; au d&eacute;but de sa cr&eacute;ation fonctionne encore aujourd&rsquo;hui. Le succ&egrave;s a &eacute;t&eacute; d&rsquo;associer les populations autochtones au projet de cr&eacute;ation, de gestion et de protection de cette for&ecirc;t. Toutefois, il convient de formaliser cette convention verbale.
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Modeste, Randrianampiana, Ramananarivo Romaine, Rabenilaina Harinia, and Diamondra Razaivaovololoniaina Helinoro. "INTERDEPENDANCE ENTRE L'APICULTURE ET LES RESSOURCES NATURELLES." American Journal of Innovative Research & Applied Sciences (AJIRAS) 15, no. 2 (2022): 25–38. https://doi.org/10.5281/zenodo.15224604.

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<strong>RESUME </strong> &nbsp; <strong>Introduction</strong>&nbsp;: L&rsquo;interd&eacute;pendance entre l&rsquo;apiculture et ressources naturelles permet aux populations riveraines de l&rsquo;aire prot&eacute;g&eacute;e de conserver la biodiversit&eacute;. Les villages riverains de l&rsquo;aire prot&eacute;g&eacute;e d&rsquo;Ankarafantsika figurent parmi les villages &agrave; vocation apicole de Madagascar. Il dispose une potentialit&eacute; en ressources mellif&egrave;res tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e. <strong>Contexte</strong>&nbsp;: Les plantes foresti&egrave;res, les arbres fruitiers, les plantes cultiv&eacute;es et les plantes herbac&eacute;es favorisent l&rsquo;environnement ad&eacute;quat &agrave; la pratique des activit&eacute;s apicoles. Pour se d&eacute;velopper, les esp&egrave;ces v&eacute;g&eacute;tales sont d&eacute;pendantes de la pollinisation dont l&rsquo;abeille domestique est l&rsquo;un des meilleurs pollinisateurs. <strong>Objectifs</strong>&nbsp;: L&rsquo;objectif g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;&eacute;tude traite l&rsquo;interd&eacute;pendance entre l&rsquo;apiculture et les ressources naturelles dans la zone d&rsquo;intervention du programme PAGE /GIZ autour de l&rsquo;aire prot&eacute;g&eacute;e d&rsquo;Ankarafantsika &agrave; Madagascar pour&nbsp;d&eacute;terminer l&rsquo;importance de la richesse en biodiversit&eacute; au d&eacute;veloppement de l&rsquo;apiculture et montrer l&rsquo;importance des services rendus par les abeilles &agrave; la biodiversit&eacute;. <strong>M&eacute;thodes</strong>&nbsp;: L&rsquo;enqu&ecirc;te avec l&rsquo;entretien direct par les questionnaires formul&eacute;s au niveau des 54 apiculteurs, les documentations et les suivis au niveau des ruchers ont &eacute;t&eacute; effectu&eacute;s afin d&rsquo;obtenir les donn&eacute;es n&eacute;cessaires sur l&rsquo;interd&eacute;pendance entre l&rsquo;apiculture et les ressources naturelles. <strong>R&eacute;sultats</strong>&nbsp;: cette recherche a montr&eacute; que la principale race des abeilles existante est la race end&eacute;mique, <em>Apis mellifera unicolor</em>. Elle assure la pollinisation des plantes mellif&egrave;res et a tendance &agrave; &ecirc;tre plus attir&eacute;e par des fleurs claires de couleur jaune et blanche. Les apiculteurs de la zone d&rsquo;&eacute;tudes sont des agriculteurs et class&eacute;s en apiculteurs traditionnels et en apiculteurs modernes, dont la majorit&eacute; ont des &acirc;ges inf&eacute;rieurs &agrave; 50 ans. Les plantes mellif&egrave;res sont d&rsquo;usages multiples et notamment dans la production apicole. <strong>Conclusion</strong>&nbsp;: Le d&eacute;veloppement de la fili&egrave;re apicole a des relations &eacute;troites dans la conservation des ressources naturelles. L&rsquo;interd&eacute;pendance de la biodiversit&eacute; et de l&rsquo;apiculture est tr&egrave;s valoris&eacute;e par les communaut&eacute;s surtout les exploitations agricoles dans leurs productions. &nbsp;&nbsp; <strong><em>Mots-cl&eacute;</em></strong><em>s: </em><em>apiculture, Ankarafantsika, Madagascar, interd&eacute;pendance, pollinisation, ressources mellif&egrave;res.</em> &nbsp; <strong>ABSTRACT </strong> <strong>&nbsp;</strong> <strong>Introduction</strong>: The interdependence between beekeeping and natural resources enables the riparian populations of the protected area to conserve biodiversity. The riparian villages of the protected area of Ankarafantsika are among the villages with apiculture vocation of Madagascar. It has a potentiality in melliferous resources throughout the year. <strong>Context</strong>: Forest plants, fruit trees, cultivated plants and herbaceous plants provide an adequate environment for the practice of beekeeping activities. Plant species are dependent on pollination to thrive, of which the honey bee is one of the best pollinators. <strong>Objectives</strong>: The general objective of the study deals with the interdependence between beekeeping and natural resources in the intervention zone of the PAGE /GIZ program around the protected area of Ankarafantsika in Madagascar to determine the importance of the richness in biodiversity to the development of beekeeping and to show the importance of the services rendered by the bees to biodiversity. <strong>Methods</strong>: The survey with direct interview by questionnaires formulated at the level of 54 beekeepers, documentations and follow-ups at the level of apiaries were carried out in order to obtain the necessary data on the interdependence between beekeeping and natural resources. <strong>Results</strong>: This research showed that the main existing race of bees is the endemic race, Apis mellifera unicolor. It ensures the pollination of honey plants and tends to be more attracted by light flowers of yellow and white color. The beekeepers in the study area are farmers and classified into traditional and modern beekeepers, the majority of whom are under 50 years old. The melliferous plants are of multiple uses and in particular in the apiarian production. <strong>Conclusion</strong>: The development of the apiarian sector has close relations in the conservation of natural resources. The interdependence of biodiversity and beekeeping is highly valued by communities, especially farms, in their production.&nbsp;&nbsp; <strong><em>Keywords</em></strong><em>: beekeeping, Ankarafantsika, Madagascar, interdependence, pollination, melliferous resources.</em>
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Coulibaly, Nessan Désiré, and Victor N. Kienou. "Perception des traits de menaces sur l’huître des rivières, <i>Etheria elliptica</i>, dans la province du Noumbiel (Burkina Faso, Afrique de l’Ouest)." International Journal of Biological and Chemical Sciences 17, no. 3 (2023): 1084–97. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v17i3.26.

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Les ressources halieutiques autres que les poissons sont insuffisamment pris en compte dans les dispositifs législatif et règlementaire régissant la gestion des ressources naturelles. Aussi, ces ressources non ichtyennes sont exploitées sans aucune règle de gestion durable, ce qui pourrait conduire à leur extinction. Cette étude a pour objectif d’identifier les facteurs de menaces qui pèsent sur les peuplements naturels de l’huître des rivières dans la province du Noumbiel au Burkina Faso où leur exploitation connait un développement significatif au cours de ces deux dernières décennies. La méthodologie utilisée dans cette étude est une enquête utilisant respectivement l’interview et le focus group pour les services techniques et les exploitants de la ressource dans les villages riverains au principal cours d’eau abritant l’huître de rivières. Les enquêtes auprès des exploitants directs de cette ressource ont permis d’identifier quatre (04) facteurs pouvant constituer un trait de menace pour l’huître des rivières dans cette portion terminale de la rivière Mouhoun au Burkina Faso, en Afrique de l’Ouest. Il s’agit par ordre d’importance décroissante des facteurs environnementaux, de la pression d’exploitation, des pollutions agrochimiques et chimiques et de l’absence d’un cadre normatif (juridique) pouvant régir l’exploitation de cette espèce. Les résultats ont également révélé que les services techniques en charge de l’encadrement du monde rural méconnaissent totalement cette ressource. Ces résultats interpellent les pouvoirs publics, le législateur, les services en charge de la conservation à prendre en compte l’huître des rivières dans les dispositifs de gestion des ressources naturelles. &#x0D; &#x0D; English title:Perception of threat traits on the river oyster, Etheria elliptica, in theNoumbiel province (Burkina Faso, West Africa)&#x0D; Fishery resources other than fish are insufficiently taken into account in the legislative and regulatory provisions governing the management of natural resources. Also, these non fish resources are exploited without any sustainable management rules, which could lead to their extinction. The objective of this study is to identify the threat factors that weigh on the natural population of the river oyster in the Noumbiel province of Burkina Faso where its exploitation has experienced significant development over the last two decades. The methodology used in this study is a survey using respectively interviews and focus groups for the technical services and the operators of the resource in the villages bordering the main oyster river. The surveys of the direct operators of this resource allowed us to identify four (04) factors that could constitute a threat to the river oyster in this terminal portion of the Mouhoun River in Burkina Faso, (West Africa). These are, in decreasing order of importance, environmental factors, exploitation pressure, agrochemical and chemical pollution, and the absence of a normative (legal) framework that could govern the exploitation of this species. The results also revealed that the technical services in charge of the supervision of the rural world are totally ignorant of this resource. These results call upon the public authorities, the legislator, and the services in charge of conservation to take into account the river oyster in the natural resources management systems.
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TIMITE, Nakouana, Charles SANGNE Yao, Kouassi Bruno KPANGUI, and Yao Sadaiou Sabas BARIMA. "Exploitations cacaoyères et pratiques culturales au sein d’un espace domanial : cas de la forêt classée du Haut-Sassandra (FCHS), Côte d’Ivoire." Journal of Animal & Plant Sciences 41.3 (September 30, 2019): 7000–7014. http://dx.doi.org/10.35759/janmplsci.v41-3.5.

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1 RÉSUMÉ La forêt classée du Haut-Sassandra (FCHS) était l’une des forêts classées la mieux conservée avant la crise politico-militaire en Côte d’Ivoire. Cependant, elle a été massivement infiltrée par de nombreuses populations pendant la décennie de crises qu’a connue la Côte d’Ivoire de 2002 à 2011. La présente étude a pour objectif d’identifier les caractéristiques sociodémographiques des populations infiltrées et les pratiques culturales utilisées lors de la mise en place des plantations cacaoyères au sein de la FCHS. Pour y arriver, des enquêtes ont été réalisées de décembre 2017 à janvier 2018 auprès de 82 personnes sur environ une centaine de cacaoculteurs infiltrés dont les parcelles sont contenues dans le bloc 25 de la FCHS. Les enquêtes ont été suivies par des observations directes dans ces cacaoyères. Les résultats ont montré que 95,1 % des cacaoculteurs infiltrés sont des ressortissants Burkinabè, résidant dans les villages et campements riverains du bloc 25 de la FCHS. Ils sont majoritairement des jeunes cacaoculteurs ayant de petites plantations, généralement moins de 6 ha. La mise en place des plantations a débuté pendant la crise et s’est poursuivie après la période de conflits de 2011. Ces plantations ont été installées après défriche de la forêt par semis direct des fèves en utilisant un matériel végétal non sélectionné. Les fréquences de désherbage et de traitement phytosanitaire sont de deux à trois passages par an. Par ailleurs, la non maitrise des bonnes pratiques culturales cacaoyères, associée au manque d’encadrement (du fait de leur présence illégale au sein du domaine protégé de la FCHS), affecte le rendement annuel des plantations cacaoyères qui est d’environ 154 kg/ha contre 395 kg/ha au niveau national. Cocoa farms and farming practices within a federal area: the case of the classified forest of Haut-Sassandra (FCHS) (Côte d'Ivoire) SUMMARY The Haut-Sassandra classified forest (FCHS) was one of the best preserved classified forests before the politico-military crisis in Côte d'Ivoire. However, it was massively infiltrated by many populations during the decade of crises in Côte d'Ivoire from 2002 to 2011. The objective of this study is to identify the socio-demographic characteristics of the infiltrated populations and the farming practices used when setting up cocoa plantations within the FCHS. To achieve this, surveys were conducted from December 2017 to January 2018 among 82 people out of approximately 100 infiltrated cocoa farmers whose plots are contained in FCHS Block 25. The surveys were followed by direct observations in these cocoa farms. The results showed that 95.1% of infiltrated cocoa farmers are Burkinabe nationals, residing in villages and camps along the banks of FCHS Block 25. They are mainly young cocoa farmers with small plantations, generally less than 6 ha. The establishment of plantations began during the crisis and continued after the 2011 conflict period. These plantations were installed after clearing the forest by direct seeding of the beans using unselected plant material. The frequency of weeding and phytosanitary treatment is two to three times a year. In addition, the lack of good cocoa farming practices, combined with the lack of supervision (due to their illegal presence within the FCHS protected area), affects the annual yield of cocoa plantations, which is around 154 kg/ha compared to 395 kg/ha at national level.
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Ouro-Djeri, Hafez, Koffi Koudouvo, Komlavi Esseh, et al. "Etude ethnopharmacologique des plantes utilisées dans la préparation des phytomédicaments extemporanés à Tomety-Kondji, canton riverain au Parc National de Togodo-Sud du Togo." International Journal of Biological and Chemical Sciences 16, no. 3 (2022): 967–91. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v16i3.7.

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Abstract:
Le canton de Tomety-Kondji riverain au Parc National de Togodo-Sud (PNTS) (préfecture de Yoto au Togo) est constitué de villages aux potentiels énormes en médecine traditionnelle. La présente étude a été entreprise pour recenser les plantes et recettes de plantes des préparations extemporanées de phytomédicaments (PEP) (décocté et macérât) utilisées dans les soins de santé primaire de la population en vue de leur valorisation. L’interview semi-structurée a été la méthode de collecte des données à l’aide d’un questionnaire appliqué de mars à mai 2020 aux participants à l’étude. Les données ont été traitées par un logiciel de statistique ethnobotanique moderne : Epi Info 12.0. 57 Praticiens de la médecine traditionnelle (PMTs) dont 3,51% de sexe féminin de 11 villages ont été enquêtés. 307 recettes de phytomédicaments extemporanés (45,00% de plantes uniques, 55,00% en association) ont été recensées pour le traitement de 89 différentes maladies. Ces recettes sont constituées par 148 espèces réparties en 60 familles dont les plus représentées sont les Fabaceae (8,78%), les Euphorbiaceae (8,11%) et les Poaceae (4,73%). Citrus aurantiifolia (Christm.) Swingle (34 citations), Aframomum melegueta (Roscoe) K.Schum. (23 citations) et Ocimum gratissimum L.var. gratissimum (21 citations) ont été les espèces les plus citées. Décoction (30,39%) et macération (24,83%) sont les modes de préparation les plus courants qui sont administrées majoritairement par voies orale (66,19%) et cutanée (26,47%). Les feuilles (53,29%) constituent l’organe le plus utilisé de ces espèces prélevées en grande partie dans la végétation riveraine au parc (28,73%) et dans le parc (24,16%). De futurs travaux sont envisagés afin de vérifier les propriétés pharmacologiques qui sont assimilées à ces recettes.&#x0D; The canton of Tomety-Kondji, nearby township to the National Parc of Togodo-South of Togo (NPTS) (Prefecture of Yoto in Togo) is made up of villages with huge potential in traditional medicine. The present study were undertaken to identify the plants and receipts of plants of extemporaneous praparations of phytomedicines (PEP) (decocts and soak) used in the primary healthcare of the population for their valuation. The semi-structured interview has been the data collection method through an applied questionnaire of march to may 2020 to the study participants. The data was treated with a modern ethnobotanical statistical software: Epi Info 12.0. 57 traditional medicine practitioner (TMP) from which 3,51% female gender of 11 villages were enquired. 307 receipts of extemporaneous phytomedicines (45,00% of unique plants, 55,00% in association) were listed for 89 differents sicknesses. The receipts were made up of 148 species divided in 60 families of which the most represented were Fabaceae (8,78%), Euphorbiaceae (8,11%) and Poaceae (4,73%). Citrus aurantiifolia (Christm.) Swingle (34 citations), Aframomum melegueta (Roscoe) K.Schum. (23 citations) and Ocimum gratissimum L. var. gratissimum (21 citations) were the most cited species. Decoction (30.39%) and soak (24.83%) were the most used method of preparation which are mainly administred through oral routes (66.19%) and cutaneous one (26.47%). The leats (53.29%) are the most used part of the species taken from the nearby parc vegetation (28.73%) and the parc (24.16%). Future works are considered in order to check pharmacological properties assimilated to those receipts.
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De La Rocque, Stéphane, Zakaria Bengaly, Jean-François Michel, Philippe Solano, Issa Sidibé, and Dominique Cuisance. "Importance des interfaces spatiales et temporelles entre les bovins et les glossines dans la transmission de la trypanosomose animale en Afrique de l'Ouest." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 52, no. 3-4 (1999): 215–22. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9666.

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Abstract:
Lors d'une étude globale du risque trypanosomien menée dans la zone agropastorale de Sidéradougou (Burkina Faso), des troupeaux sentinelles issus de deux systèmes d'élevage différents ont été suivis durant deux ans. L'incidence trypanosomienne mensuelle a été mesurée et interprétée en fonction des parcours des troupeaux, de leur pratique d'abreuvement et de leur contact avec les glossines ripicoles (Glossina tachinoides et G. palpalis gambiensis). A Nakaka, village d'éleveurs Peuls, la transmission en saison sèche est assurée aux points d'abreuvement pérennes dans la galerie forestière. En saison des pluies, les glossines ripicoles se dispersent dans les savanes et infectent les animaux jusque dans les villages. A Péfrou, ensemble de campements d'agriculteurs Bobo, les troupeaux sont composés essentiellement de boeufs de traction. Les animaux issus des campements localisés à proximité du cours d'eau s'abreuvent dans les points d'eau des formations riveraines et sont infectés toute l'année. L'incidence est plus élevée en hivernage et en début de saison sèche, période où les glossines sont les plus nombreuses. A l'opposé, les troupeaux des campements éloignés du réseau hydrographique (3 km) sont abreuvés au puits et ne fréquentent pas les biotopes des glossines. Dans ce paysage essentiellement agricole, les glossines ne se dispersent pas, même en saison humide. L'incidence dans les troupeaux est quasiment nulle. Ces résultats montrent l'importance des interfaces spatiales et temporelles entre les bovins et les glossines dans l'épidémiologie des trypanosomoses en Afrique de l'ouest.
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Murhabale, Bertin Cisirika, Blaise Cimira Irenge, Gabriel Kadahanwa Biringanine, Frank A. Bapeamoni, Charles M. Kahindo, and Dieudonné A. Upoki. "Evaluation des connaissances et de l’impact des pratiques des populations riveraines sur la conservation de l’avifaune de la Forêt de Burhinyi (Itombwe, Sud-Kivu, RD Congo)." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 6 (2020): 1999–2017. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i6.6.

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Abstract:
A l’instar de nombreuses autres forêts des montagnes non protégées, la forêt de Burhinyi, faisant partie du massif d’Itombwe, subit une forte pression due aux activités humaines qui impactent négativement la valeur globale du site. Nous avons évalué les connaissances et l’impact de certaines pratiques des populations riveraines de la forêt de Burhinyi sur la conservation de l’avifaune en vue d’obtenir les données de base susceptibles d’orienter les initiatives de conservation communautaire en cours. Un questionnaire d’enquête a été utilisé pour collecter les données auprès de 188 personnes issues des différents ménages choisis dans 6 villages. Cette étude révèle que les populations riveraines exercent un bon nombre d’activités ayant un effet néfaste sur la biodiversité forestière. Il s’agit notamment des techniques de chasse, des pratiques agricoles et de l’exploitation minière. Sur 22 taxons couramment abattus à Burhinyi, une moyenne de 4,6 oiseaux est tuée journalièrement. Six taxa (Aigles, Hiboux, Corbeaux, Buses montagnardes, Gonoleks et Touracos) sont exploités en médecine traditionnelle et comme ornement des tenues portées par les chefs locaux pendant les cérémonies coutumières. Les connaissances des populations riveraines sur l’avifaune sont larges. Toutefois, elles sont significativement variables selon le groupement d’origine mais pas selon le niveau d’études. L’importance de la conservation des oiseaux a été reconnue par 80,1% des enquêtés contre 14,5% qui s’y opposent et 0,5% d’indécis.Mots clés : Perception, communautés, protection, oiseaux, Rift Albertin.&#x0D; &#x0D; English Title: Assessment of knowledge and impact of practices by riparian populations of Burhinyi Forest (Itombwe, South-Kivu, DR Congo) on the conservation of avifauna&#x0D; Like many other unprotected mountain forests, the Burhinyi forest is under great pressure due to human activities, which negatively impact the global value of the site. We assessed the knowledge and impact of some practices within riparian populations around Burhinyi forest on the conservation of avifauna to obtain baseline data that could guide ongoing community conservation initiatives. A survey questionnaire was used to collect data from 188 people from households selected in 6 villages. This study shows that riparian populations are engaged in a number of activities that have a negative impact on forest biodiversity. These include hunting techniques, agricultural practices and mining. Of the 22 taxa commonly trapped in Burhinyi, an average of 4.6 birds are killed daily. Six taxa (Eagles, Owls, Ravens, Mountain Hawks, Gonoleks and Touracos) are used in traditional medicine and sources of ornaments of attires worn by local leaders during customary ceremonies. The knowledge of the riparian populations about the avifauna is broad. However, they vary significantly by area of origin and not by education level. The importance of bird conservation was recognized by 80.1% of respondents compared with 14.5% who opposed it and 0.5% who were undecided.Keywords : Perception, communities, protection, birds, Albertine Rift.
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Larchet, Nicolas. "Une usine encombrante." Le Mouvement Social 289, no. 4 (2025): 163–86. https://doi.org/10.3917/lms1.289.0163.

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Abstract:
Prenant son essor dans la seconde moitié du xix e siècle, l’industrie sucrière métropolitaine s’est fortement concentrée au xx e siècle, qui a vu le nombre de sucreries de betteraves divisé par dix pour une production totale de sucre multipliée par cinq, au prix de coûts sociaux et environnementaux élevés. Cet article prend pour objet la régulation des « débordements industriels » d’une sucrerie située dans un village de Seine-Maritime, en combinant une histoire matérielle de l’accumulation de produits dangereux avec une histoire des sensibilités aux nuisances et pollutions. À travers l’analyse d’archives et d’entretiens avec des élus locaux et d’anciens salariés, on montrera comment cette sensibilité s’est diffusée dans la population, depuis les premières alertes d’experts et plaintes de riverains dans les années 1970 jusqu’aux luttes des ouvriers pour faire reconnaître leurs maladies professionnelles à la fermeture de l’usine en 2003, invitant à décloisonner les enjeux de santé environnementale et de santé au travail par des enquêtes localisées sur la longue durée.
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Durand, Séverine. "Du riverain au résident : évolutions des liens à l’eau et culture locale du risque." Natures Sciences Sociétés 26, no. 3 (2018): 270–79. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2018044.

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Abstract:
Au regard de l’histoire longue d’un milieu de marais, l’article propose de suivre les évolutions récentes, de 1960 à nos jours, des usages de l’eau lors du glissement d’un village agricole à une zone urbaine. L’analyse se concentre sur les transformations dans le temps des relations qu’entretiennent les habitants d’une ville du sud-est de la France avec un fleuve. De la zone agricole d’hier – où les habitants conjuguaient leur vie à l’irrégularité du fleuve, vivant au gré de ses crues, contraignantes mais fertilisantes – au quartier urbain d’aujourd’hui – où l’on habite pour l’intérêt géographique et paysager que la situation octroie, entre ville, mer, et axes de transport, tout en se protégeant fermement du risque inondation –, le mot riverain a perdu de son sens, altérant les possibilités de développement d’une culture locale du risque.
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Egnankou, Mathieu Wadja, Anthelme Gnagbo, Junior Placide Franck Pagny, and Marie-Solange Tiebre. "Gestion durable des mangroves du complexe lagunaire de Grand-Lahou (Côte d’Ivoire) dans un contexte de pressions anthropiques." International Journal of Biological and Chemical Sciences 17, no. 2 (2023): 505–18. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v17i2.17.

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Abstract:
En Côte d’Ivoire, les mangroves sont réduites à une zone très restreinte le long du littoral et menacées par des activités anthropiques exponentielles sur la frange côtière. Cette étude s’est déroulée dans les localités de Grand-Lahou, Nzida, Braffédon, Ebonou, Adiadon et Groguida. L’objectif a été faire l’état des lieux puis proposer des mesures de gestion durable des mangroves de la zone d’étude. Pour cela, des groupes de gestionnaires et des personnes riveraines des mangroves ont été interrogés en utilisant une méthode d’enquête semi-structurée afin de connaitre les pressions anthropiques et cartographier les zones propices à la restauration. Les usages faits des mangroves ont été énumérés, des fréquences de citation et la valeur d’usage ont été calculés et des traitements cartographiques ont été effectués. Les résultats révèlent que la recherche du bois de Rhizophora racemosa et la pêche demeurent les activités les plus exercées dans les mangroves. Corrélativement à ces pressions, les pêcheurs ont mentionné une baisse des produits de pêche. Pour réhabiliter l’écosystème mangrove puis rétablir le stock halieutique, des sites ont été identifiés pour des opérations de reboisement et de renforcement de la mangrove. Ce sont des sites près des îles de Braffédon, Ahonzon ; entre Cap Lahou et le village de Noumouzou et dans les villages de Lègrèko et Groguida. La présente étude permettra d’avoir une base de données solides afin à la préservation durable des écosystèmes de mangroves.&#x0D; In Côte d'Ivoire, mangroves are reduced to a very small area along the coast and threatened by exponential anthropic activities on the coastal fringe. This study took place in Grand-Lahou, Nzida, Braffedon, Ebonou, Adiadon and Groguida localities. The objective was to contribute to a sustainable management of mangroves in these areas. To do this, managers groups and people living along the mangroves were interviewed using a semi-structured survey method in order to know the anthropic pressures and to map the areas suitable for restoration. Mangrove uses were listed, citation frequencies and use values were calculated, and mapping treatments were performed. The results reveal that the search for Rhizophora racemosa wood and fishing remain the most important activities in the mangroves. Correlatively to these pressures, fishermen mentioned a decrease in fishing products. To rehabilitate the mangrove ecosystem and then restore the fishery stock, sites have been identified for reforestation and mangrove reinforcement operations. These are sites near Braffédon and Ahonzon tislands; between Cap Lahou and Noumouzou village; in Lègrèko and Groguida villages. This study will provide a solid data base for the sustainable preservation of mangrove ecosystems.
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Hu, Yuzhong, Zhaoxia Wang, Bin Zhou, and Shiqi Jiang. "Analysis of the specific water level of flood control and the threshold value of rainfall warning for small and medium rivers." Proceedings of the International Association of Hydrological Sciences 383 (September 16, 2020): 201–11. http://dx.doi.org/10.5194/piahs-383-201-2020.

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Abstract:
Abstract. In order to fully use the newly-built hydrologic stations in small and medium rivers for flood warning and prevention, based on the technical line of the investigation and evaluation of flash flood disasters, different historical flood information of the warning river section was investigated, while the elevations of riverain houses were measured. The relationship between the stations and affected population has been established for the study region. According to integrated flood control capability of riverside residents, the characteristic water levers and rainfall threshold values were determined in this case. The results indicate that the warning and safety levels are 54.0 and 55.3 m, respectively. The analysis results show that the warning should be issued when the net rainfall intensity is 70 mm h−1 or 110 mm for 6 h condition. And considering the effectiveness of disaster avoidance, variable characteristic water levers of the hydrologic station for flood warning in different village were determined on the basis of the flood control capability of each village. The relationship between hydrologic numerical value and inundating influence was established in a one-to-n way.
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Greene-Hayes, Ahmad. "Street Evangelists and Transgender Saints." A Journal of Trans and Queer Studies in Religion 1, no. 1 (2024): 32–52. http://dx.doi.org/10.1215/29944724-11208911.

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Abstract:
Abstract This article historicizes the religious fervor of the 1969 Stonewall riots—multiple direct actions against the anti-Black and homo- and transphobic NYPD and white-owned bars in Greenwich Village—by examining the political organizing of Marsha P. Johnson and Sylvia Rivera, cofounders of Street Transvestite Action Revolutionaries. This article queries and queers the field’s preoccupation with the cisgender and heterosexual regarding religious affiliation and the formation of liberation theologies, and probes at the heart of Johnson’s and Rivera’s critical absences in religious studies on the one hand, and the critical absence of their religious sensibilities in narrations of queer and trans politics on the other.
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Kobon, Kobon Simplice, Ouattara Soulemane, Assemien Cyrille-Joseph Atta, N’zi Daniel Koua, and Koffi Maurice N'Guessan. "Conflits homme-éléphant dans la zone périphérique de la Réserve de Faune d’Abokouamékro (Centre Côte d’Ivoire)." International Journal of Biological and Chemical Sciences 16, no. 2 (2022): 669–79. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v16i2.13.

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Abstract:
La Réserve de Faune d’Abokouamékro (RFA) fait partie du réseau d’aires protégées de la Côte d’Ivoire. Suite à la destruction de sa clôture en 2002 par la population riveraine, consécutive à une révolte, les éléphants se sont retrouvés dans le domaine rural. Une étude a été menée de septembre 2017 à octobre 2017 avec pour objectif d’élucider la problématique de ces conflits et leurs conséquences afin de contribuer à une meilleure protection de ce pachyderme, espèce menacée. Une enquête par questionnaire a été réalisée. Les résultats indiquent que les éléphants provenant de la réserve sont essentiellement responsables des dégâts des cultures. Ces dégâts ont été les destructions de cultures, les maraudes dans les cultures ainsi que des agressions d’hommes. Les dégâts de grande ampleur ont été observés dans les villages périphériques que sont Pranoua, Yobouébo, Agnérékoffikro et Tokoréyaokro. L’igname aliment de base de la zone a été la spéculation la plus touchée. Les techniques de refoulement utilisées ont été inefficaces. La solution durable aux conflits homme-éléphants dans la zone périphérique de la RFA devrait être la réhabilitation de la clôture de la réserve.
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Micha, Jean-Claude, Babi-Levieux Nabwenge Bangulu, Rosette Ibofa, et al. "Une ressource surexploitée, Nannothrissa stewarti, sardine endémique du lac Maï-Ndombe (RD Congo), résultat inattendu du Programme national de Lutte contre le Paludisme." Bulletin des Séances - Mededelingen der Zittingen 64, no. 1 (2020): 61–90. https://doi.org/10.5281/zenodo.3980731.

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Abstract:
Le lac Ma&iuml;-Ndombe (2 300 km&sup2;) se situe dans une des zones humides les plus importantes d&rsquo;Afrique, &agrave; savoir le paysage ou &laquo;complexe transfrontalier lac T&eacute;l&eacute; &ndash; Grands Affluents &ndash; lac Tumba&raquo; globalisant depuis le 23 juin 2017 deux sites Ramsar de la R&eacute;publique du Congo: lac T&eacute;l&eacute;/Likouala-aux-herbes (d&eacute;sign&eacute; en 1998) et Grands Affluents (2007) et un site de la RD Congo: Ngiri-Tumba-Maindombe (2008) (Afrique centrale), ce qui en fait un des plus grands sites Ramsar transfrontaliers d&rsquo;eau douce au monde. La dominance de for&ecirc;ts inondables et de mar&eacute;cages dans son bassin versant lui conf&egrave;re, malgr&eacute; sa forte acidit&eacute; et ses eaux noires peu transparentes, certaines ressources halieutiques, exploit&eacute;es par les p&ecirc;cheurs riverains qui en tirent leurs principaux moyens de subsistance. L&rsquo;impact de la p&ecirc;che des esp&egrave;ces commerciales de poissons du lac Ma&iuml;- Ndombe a &eacute;t&eacute; &eacute;tudi&eacute; aupr&egrave;s de quatre-vingt-quatre p&ecirc;cheurs dont vingt p&ecirc;cheurs aux filets maillants et soixante-quatre aux sennes de plage &agrave; moustiquaire dans trois villages du territoire d&rsquo;Inongo (Isongo, Nkole et Inongo). Les r&eacute;sultats montrent que les ressources halieutiques du lac sont surexploit&eacute;es, notamment &agrave; cause d&rsquo;un nouveau groupe de p&ecirc;cheurs qui ont d&eacute;velopp&eacute; une nouvelle technique gr&acirc;ce au Plan national de Lutte contre le Paludisme appuy&eacute; par l&rsquo;OMS. Il s&rsquo;agit de la p&ecirc;che &agrave; la senne de plage &agrave; moustiquaires,un engin de p&ecirc;che prohib&eacute; qui conduit ainsi &agrave; la rar&eacute;faction et &agrave; la disparition de nombreuses esp&egrave;ces commerciales importantes du lac, telles que Nannothrissa stewarti (Poll &amp; Roberts 1976), sardine apparemment tr&egrave;s abondante et end&eacute;mique au lac. Ce type de p&ecirc;che est majoritairement pratiqu&eacute; par de jeunes c&eacute;libataires individualistes dont l&rsquo;&acirc;ge varie de quinze &agrave; vingt-cinq ans alors que les autres types de p&ecirc;che (filets maillants, nasses, &hellip;) sont pratiqu&eacute;s tr&egrave;s souvent par des hommes mari&eacute;s dont l&rsquo;&acirc;ge varie de vingt-cinq &agrave; quarante ans, ces derniers se structurant en associations faisant partie de la F&eacute;d&eacute;ration des p&ecirc;cheurs du lac Ma&iuml;-Ndombe qui tentent de revenir &agrave; une p&ecirc;che durable. L&rsquo;esp&egrave;ce la plus captur&eacute;e est Nannothrissa stewarti. Vu les petites mailles de ces filets, adultes et larves, m&ecirc;me &agrave; v&eacute;sicule non r&eacute;sorb&eacute;e, sont massivement pr&eacute;lev&eacute;s. Cette esp&egrave;ce probablement abondante au large gagnerait &agrave; &ecirc;tre mieux exploit&eacute;e de fa&ccedil;on durable en capturant seulement des adultes, &eacute;ventuellement avec des filets carrelets, comme c&rsquo;est le cas pour les Clupeidae au lac Tanganyika. Les r&eacute;sultats de cette &eacute;tude d&eacute;montrent l&rsquo;importance de l&rsquo;approche syst&eacute;mique qui devrait &ecirc;tre aussi pratiqu&eacute;e par le corps m&eacute;dical en v&eacute;rifiant la bonne utilisation des moustiquaires sur le terrain. &nbsp; <em>The Overexploitation of the Endemic Sardine, Nannothrissa stewarti, from Lake Mai-Ndombe (DR Congo): An Unexpected Result of the National Malaria Control Plan.</em> &mdash; Lake Mai-Ndombe (2,300 km&sup2;) is located in one of the most important wetlands of Africa, i.e. the landscape or &ldquo;cross-border complex Lake T&eacute;l&eacute; &ndash; Great Affluents &ndash; Lake Tumba&rdquo; globalizing since 23 June 2017 two Ramsar sites in the Republic of the Congo: Lake T&eacute;l&eacute;/Likouala-aux-herbes (named in 1998) and Great Tributaries (2007) and a site in DR Congo: Ngiri-Tumba-Maindombe (2008) (Central Africa), making it one of the largest transboundary freshwater Ramsar sites in the world. The predominance of wetlands and floodplain forests in its watershed gives it, despite its acidity and unclear black waters, some fishery resources exploited by riverside fishermen who earn their main livelihood from them. The impact of commercial fishing in Lake Mai-Ndombe was studied among eighty-four fishermen including twenty gillnetters and sixty-four beach seiners in three villages in the Inongo territory (Isongo, Nkole and Inongo). The results show that the lake&rsquo;s fishing resources are overexploited, particularly because of a new group of fishermen who have developed a new technique due to the WHO-supported National Malaria Control Plan. This is the purse beach seine with mosquito nets, a prohibited fishing gear, which leads to the depletion and disappearance of many important commercial species of the lake such as Nannothrissa stewarti (Poll &amp; Roberts 1976), a sardine of very small size but apparently very abundant and endemic to the lake. Beach seining with mosquito nets is mainly practised by young single men between fifteen and twenty-five years old, whereas other types of fishing (gill nets, traps, etc.) are practised very often by married men whose age ranges from twenty-five to forty and who have joined associations forming part of the Federation of Lake Mai-Ndombe fishermen, who promote a return to sustainable fishing. The most common species caught by beach seines is Nannothrissa stewarti. Given the small mesh size of mosquito nets, adults and larvae (even at yolk sac stage) are massively collected. This probably abundant offshore species would benefit from being exploited more sustainably by capturing only adults, perhaps with liftnets, as is the case for Clupeidae in Lake Tanganyika. The results of this study show the importance of the systemic approach that should also be practised by the medical community by checking the proper use of mosquito nets in the field.
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Garneau, Michelle. "Paléoécologie d’un secteur riverain de la rivière Saint-Charles : analyse macrofossile du site archéologique de la Grande Place, à Québec." Géographie physique et Quaternaire 51, no. 2 (2007): 211–20. http://dx.doi.org/10.7202/033119ar.

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RÉSUMÉDes recherches archéologiques réalisées dans la basse-ville de Québec ont eu pour objectif d'identifier 1) les différentes périodes d'occupation du secteur depuis l'arrivée des Européens, et 2) l'emplacement du village iroquoïen de Stadaconé mentionné par Jacques Cartier dans le récit de ses voyages. L'analyse paléoécologique détaillée d'une séquence organique a permis de préciser le contexte géomorphologique du paléorivage de la rivière Saint-Charles. La séquence analysée provient d'une dépression dans laquelle se sont accumulés des débris organiques en raison des mauvaises conditions de drainage causées par le rehaussement d'environ 2 mètres du niveau marin relatif il y a 2000 ans (transgression Mitis). Des cordons de sable correspondant au niveau des hautes mers furent déposés sur le replat de la terrasse Mitis. Coincées entre la falaise et les cordons sableux, des cédrières tourbeuses se sont développées dans ces dépressions humides.
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HOUESSOU, Satognon Florent, and Pierre OUASSA. "DYNAMIQUE D'EVOLUTION DU LIT DU FLEUVE MONO SUR L'ESPACE FRONTALIER BENIN-TOGO ET IMPACTS SOCIOECONOMIQUES." Journal de Géographie Rurale Appliquée et Développement (J_GRAD) 4, no. 2 (2024): 177–98. https://doi.org/10.5281/zenodo.11613876.

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Abstract:
Les populations du p&eacute;rim&egrave;tre transfrontalier B&eacute;nin-Togo, sont confront&eacute;s &agrave; la dynamique du fleuve Mono et ses corollaires.L&rsquo;objectif de cette recherche est d&rsquo;&eacute;tudier la dynamique de l&rsquo;&eacute;volution du lit du fleuve Mono sur l&rsquo;espace frontalier B&eacute;nin-Togo et les effets socio&eacute;conomiques r&eacute;sultants.L&rsquo;approche m&eacute;thodologique utilis&eacute;e est ax&eacute;e sur la recherche documentaire, la collecte des donn&eacute;es sur le terrain et aupr&egrave;sdes populations. Les donn&eacute;es utilis&eacute;es sont les donn&eacute;es hydrom&eacute;triques et climatologiques de 1965 &agrave; 2010, d&eacute;mographiques,environnementales et cartographiques, socio&eacute;conomiques. Les diff&eacute;rentes donn&eacute;es ont &eacute;t&eacute; trait&eacute;es gr&acirc;ce aux logiciels SPSSArcGis et Excel 2016 et enfin l&rsquo;analyse r&eacute;sultats a &eacute;t&eacute; faite &agrave; l&rsquo;aide du mod&egrave;le PEIR.Les r&eacute;sultats obtenus montrent que les communes de Grand-Popo, Athi&eacute;m&eacute;, Lokossa et quelques agglom&eacute;rationsd&rsquo;Aplahou&eacute; sont vuln&eacute;rables &agrave; l&rsquo;inondation. Celle-ci est plus perceptible aux abords du cours d&rsquo;eau, dans les m&eacute;andres voiremares et aussi forte dans les villages comme Avlo, Sazu&eacute;, Athi&eacute;m&eacute;, Adohoun, D&eacute;v&eacute;. Egalement, dans la commune de Grand-Popo, les r&eacute;sultats indiquent que la proximit&eacute; des populations aux infrastructures fait que celles-ci, dans une certaine mesure,jouissent d&rsquo;une s&eacute;curit&eacute; humaine. D&rsquo;ailleurs il a &eacute;t&eacute; d&eacute;clar&eacute; que les infrastructures pr&eacute;sentes dans cette commune desserventles populations riveraines du B&eacute;nin et celles du Togo. Cependant, elles ne sont pas en nombre et qualit&eacute; suffisants poursatisfaire les besoins essentiels des communaut&eacute;s riveraines, compte tenu de la croissance d&eacute;mographique. De ce fait, pour nepas hypoth&eacute;quer l&rsquo;avenir des g&eacute;n&eacute;rations futures, cette &eacute;tude a propos&eacute; aux d&eacute;cideurs une m&eacute;thode pouvant permettre ded&eacute;marquer la ligne fronti&egrave;re dans le lit du fleuve et de s&eacute;curiser les rives.
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Прокопенко, Ю. А. "Enamel fibulae in Kabarda-Beshtau, 1st to 3rd century." Proceedings in Archaeology and History of Ancient and Medieval Black Sea Region, no. 14 (September 23, 2022): 140–54. http://dx.doi.org/10.53737/2713-2021.2022.67.59.005.

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Abstract:
В статье рассматриваются семь бронзовых фибул, декорированных эмалью и обнаруженных в конце XIX в., в 70-е гг. XX в. и в начале XXI в. в предгорных районах Центрального Предкавказья (Кабардино-Пятигорье). Застёжки 1 и 2 происходят из коллекции Е. Зичи (конец XIX в., район рек Чегем и Баксан). Первая из них — шарнирная дуговидная, вторая — дуговидная, с шарниром из двух стоек. Броши 3—5 — с геометрическими щитками и шарнирами из двух стоек найдены А.П. Руничем в окрестностях Кисловодска. Брошь 6 — с плоским ромбовидным щитком, который дополнен с четырёх сторон зооморфными выступами, снабжена шарниром из двух стоек (игла не сохранилась); она обнаружена на площади раскопа могильника Заюково-3. Фибула 7 — в форме обувной подошвы выявлена в слое сарматского времени городища у горы Калеж (окрестности с. Каменномостское). Фибулы 2 и 3 — эклектичные формы. В них имеются элементы, характерные для: (а) брошей с фигурно-зооморфными краями пластины и фигуркой птицы на щитке, (б) застёжек с поперечными прямоугольными вставками из эмали, (в) застёжек с плоским кольцевым щитком и четырьмя симметрично расположенными выступами в виде головок животных. Фибула 6 — форма редкая; в Северном Причерноморье это лишь второй такой случай. Анализ типов брошей с эмалью указывает на их римско-провинциальное производство второй половины I—III вв. Их появление в районе Кабардино-Пятигорья связано либо с набегами сарматов на север Дакии, либо с пребыванием союзной Риму группы сарматов в римских крепостях, либо со столкновением донских алан c готами в Северном Причерноморье в начале III в. The article considers seven bronze fibulae decorated with enamels. They have been discovered in the late 19th century, in the 1970s, and in the early 21th century in the foothill area of the Central Caucasus (Kabarda-Beshtau). Fasteners No. 1 and 2 come from E. Zichi’s collection (the late 19th century, from the area around the Chegem Riverand the Baksan River); one of them is a hinged arched fibula, and another is an arched fibula with a two-bar hinge. Brooches No. 3—5 have geometric shields and two-bar hinges; these were found by A.P. Runich in the vicinity of Kislovodsk. Brooch No. 6 was found within the excavation unit area at Zayukovo-3 burial ground. This one has a flat rhombic shield supplemented with zoomorphic bulges on four sides, its hinge two-bar in kind; a needle of this brooch has not been preserved. Fibula No. 7 is shaped like a shoe sole. It was revealed in a Sarmatian time occupation layer of the hillfort near Kalezh Mount in the vicinity of the village of Kamennomostskoye. Fibulae No. 2 and 3 are eclectic forms displaying elements characteristic for (a) plate brooches with figurative zoomorphic margins and bird figurines on their shields, (b) fasteners with transverse rectangular enamel inlays, and (c) flat annular shield fasteners with four symmetrically placed bulges shaped like animal heads. Fibula No. 6 represents a rare form of personal ornaments; in the North Pontic area, it is only the second time that an item like this has been reported to be found. Typological analysis of the enamelled brooches under study indicates that they were manufactured in the Roman provinces within the time range from the late half of the 1st century until the 3rd century. Their emergence in Kabarda-Beshtau is associated either with Sarmatian raids in northern Dacia, or with the presence of a Sarmatian group allied to Rome in Roman fortresses, or, finally, with a military clash of the Alans of Don with the Goths in the Northern Black Sea region in the early 3rd century.
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Babe, S.F., K.S. Bobo, and S. Tchebayou. "Impact de l'exploitation forestière illégale sur la fiscalité et le développement local: cas de la vente de coupe 09 03 210 à Bidou dans la Région du Sud au Cameroun." Revue Scientifique et Technique Forêt et Environnement du Bassin du Congo / ISSN 2409-1693 14 (April 2, 2020): 43–52. https://doi.org/10.5281/zenodo.3737836.

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Abstract:
<strong>R&eacute;sum&eacute;</strong> L&rsquo;&eacute;tude men&eacute;e sur l&rsquo;impact de l&rsquo;exploitation foresti&egrave;re ill&eacute;gale sur la fiscalit&eacute; et le d&eacute;veloppement local dans le village Bidou situ&eacute; dans l&rsquo;Arrondissement de Lokoundje s&rsquo;inscrit dans le processus de gestion durable des for&ecirc;ts de production au Cameroun. Elle a &eacute;t&eacute; initi&eacute;e suite au constat de l&rsquo;ampleur de l&rsquo;exploitation en dehors des limites de la Vente de Coupe (VC) 09 03 210 attribu&eacute;e &agrave; l&quot;entreprise MMG et l&rsquo;insuffisance des donn&eacute;es scientifiques fiables sur l&rsquo;ill&eacute;galit&eacute; dans le secteur forestier. Cette &eacute;tude qui s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e du 1er octobre 2012 au 31 mars 2013 visait &agrave; contribuer &agrave; la gestion durable des for&ecirc;ts de production &agrave; travers l&rsquo;&eacute;valuation des pertes dues &agrave; l&rsquo;exploitation foresti&egrave;re ill&eacute;gale &agrave; proximit&eacute; de la VC. Un inventaire complet a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute; sur la superficie rep&eacute;r&eacute;e afin d&rsquo;identifier toutes les tiges abattues et mesurer leurs diff&eacute;rents diam&egrave;tres. Les donn&eacute;es des enqu&ecirc;tes ont &eacute;t&eacute; obtenues &agrave; travers un questionnaire adress&eacute; &agrave; 70 personnes et un guide d&rsquo;entretien destin&eacute; au personnel de la D&eacute;l&eacute;gation D&eacute;partementale du Minist&egrave;re des For&ecirc;ts et de la Faune (DDMINFOF) de Kribi et la Commune de Lokoundje. La d&eacute;termination des tables de peuplements et de stocks a &eacute;t&eacute; facilit&eacute;e en utilisant le logiciel TIAMA. Les prix FOB (Free On Board) du second semestre 2012 ont &eacute;t&eacute; utilis&eacute;s pour estimer la valeur commerciale du potentiel ligneux pr&eacute;lev&eacute;. Il ressort de cette &eacute;tude que 105 ha ont &eacute;t&eacute; exploit&eacute;s en dehors des limites. Des pertes consid&eacute;rables &agrave; l&rsquo;instar de la diminution de la biodiversit&eacute;, du gaspillage du bois, l&rsquo;exploitation sous Diam&egrave;tre Minimum d&#39;Exploitabilit&eacute; (DME) et l&rsquo;absence des semenciers ont &eacute;t&eacute; not&eacute;s. Il a &eacute;t&eacute; inventori&eacute; 200 tiges de 15 essences sollicit&eacute;es sur cette superficie, soit un &eacute;quivalent en volume de 2 175 m3; ce volume correspond &agrave; une perte en valeur FOB de 186 237 000 FCFA. Pour cette exploitation, une Taxe d&rsquo;Abattage (TA) de 6 692 000 FCFA et une Redevance Foresti&egrave;re Annuelle (RFA) de 262 500 FCFA aurait pu &ecirc;tre vers&eacute;e aux b&eacute;n&eacute;ficiaires de la manne foresti&egrave;re. Ce manque &agrave; gagner a engendr&eacute; des incidences &agrave; savoir : la non r&eacute;alisation des &oelig;uvres sociales et le manque d&rsquo;emploi. Le trafic d&rsquo;influence de la part des &eacute;lites de la localit&eacute; et certains personnels du MINFOF, l&rsquo;ignorance de la loi par les populations riveraines et la pauvret&eacute; sont les facteurs qui encouragent l&rsquo;exploitation foresti&egrave;re ill&eacute;gale dans cette partie du pays. <strong>Abstract</strong> The study on the impact of illegal logging on taxation and local development carried out in Bidou village, Lokoundje&nbsp; Sub Division was carried out within the framework of sustainable management of production forests in Cameroun. It was initiated following the finding of the extent of exploitation outside the limits of the Cut Sale (CS) 09 03 210 issued to the company MMG and the lack of reliable scientific data on illegality in the forest sector. This study, conducted from October 1st 2012 to March 31st 2013 was to contribute to the sustainable management of production forests through the assessment of losses due to illegal logging near the CS. A full inventory was conducted on the area marked to identify all trees that had been cut down and measure their diameters. Survey data were obtained through a questionnaire addressed to 70 people and an interview guide addressed to the staff of the Divisional Delegation of the Ministry of Forestry and Wildlife (MINFOF) of Kribi and the Lokoundje&nbsp; Council. The determination of stand tables and stocks inventory was facilitated by using the TIAMA software. FOB (Free On Board) price of the second half of 2012 were used to estimate the potential commercial value of the timber removed. It appears from this study that 105 ha were harvested out of bounds. Considerable losses like the loss of biodiversity, wood waste, exploitation in Minimum Exploitable Diameter (MED) and the lack of seedlings were noted. 200 stems of&nbsp; 15 species were identified on this area, corresponding to an equivalent volume of 2,175 m3. This volume corresponds to a loss in FOB value of 186,237,000 CFAF. For this operation, a Felling Tax (FT) of 6,692,000 CFAF and an Annual Forestry Fee (AFF) of 262,500 CFAF should have been paid to beneficiaries on this forestery manner. This shortfall has led to very serious consequences namely the non implementation of social work and the lack of employment. Influence peddling by the elite of the town and some MINFOF personnel, ignorance of rights and duties of the local population and poverty are factors that encourage illegal logging in this part of the country.
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David, AGBODOSSINDJI, TOTIN K. Marius VODOUNNON, AFFO Fabien, and Clarisse HEDIBLE Sidonie. "Désintérêt des riverains pour la cogestion de la forêt classée de la Lama : stratégies de remédiation dans les communes de Toffo et de Zogbodomey." International Journal of Strategic Management and Economic Studies (IJSMES) - ISSN: 2791-299X 2, no. 4 (2023). https://doi.org/10.5281/zenodo.8317382.

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Abstract:
Pour apporter une approche de solution aux pressions exerc&eacute;es par les populations riveraines sur ses for&ecirc;ts et les conflits sociaux y aff&eacute;rents, l&rsquo;O.NA.B les met &agrave; contribution dans leur am&eacute;nagement et leur protection &agrave; travers l&rsquo;Organisation Villageoise de Gestion Participative de la For&ecirc;t (O.VI.GE.PA.F.), cr&eacute;&eacute;e en 1996. Cet office c&egrave;de aux riverains constitu&eacute;s en O.VI.GE.PA.F l&rsquo;exploitation des perches, des r&eacute;manents et des petits grumes. Ce partenariat gagnant-gagnant favorise le d&eacute;veloppement de la for&ecirc;t et des villages riverains. Mais les riverains se d&eacute;sint&eacute;ressent de la cogestion de la for&ecirc;t class&eacute;e de la Lama pour raison de la p&eacute;nurie des perches dont la rentabilit&eacute; les profite mieux. La pr&eacute;sente &eacute;tude vise &agrave; d&rsquo;analyser les perspectives, &agrave; l&rsquo;horizon 2048, de la cogestion de la for&ecirc;t class&eacute;e de la Lama. La d&eacute;marche m&eacute;thodologique utilis&eacute;e est bas&eacute;e sur la recherche documentaire et les entretiens semi-structur&eacute;s. En terme de r&eacute;sultats, on retient que l&rsquo;&eacute;ducation sur la cogestion de la for&ecirc;t, la culture de la vie associative et la production cyclique d&rsquo;un volume moyen de perches par an sont les d&eacute;fis majeurs de d&eacute;veloppement et la vente aux ench&egrave;res des grumes aux riverains, l&rsquo;enjeu majeur de d&eacute;veloppement. La responsabilisation des jeunes d&eacute;scolaris&eacute;s pour les activit&eacute;s de cogestion, la mise sur pied d&rsquo;un groupement dans un village et son accompagnement par l&rsquo;O.NA.B., la r&eacute;alisation d&rsquo;une &eacute;tude technique de planification des perches et la r&eacute;alisation d&rsquo;une &eacute;tude pour fixer le volume moyen annuel de grumes &agrave; vendre aux commer&ccedil;ants riverains sont les strat&eacute;gies qui conduisent &agrave; la cogestion durable de la for&ecirc;t class&eacute;e de la Lama.
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Issoufou, Baggnian, Souleymane Mahaman Maman Noura, and Adamou Maidanda Ismael. "Contribution à l’analyse des problématiques du braconnage dans des terroirs villageois situés à la périphérie de la Réserve Naturelle Nationale de Termit et Tin-Toumma au sud-est du Niger." European Scientific Journal ESJ 16, no. 40 (2020). http://dx.doi.org/10.19044/esj.2020.v16n40p119.

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Abstract:
De nos jours, la faune sauvage au Niger est confrontée à plusieurs pressions dont le braconnage. Ce braconnage se fait aussi bien dans les aires protégées que dans les villages riverains. L’objectif de cette étude est d’analyser la problématique du braconnage dans l’une de six communes (Tanout) limitrophes de la Réserve Naturelle Nationale de Termit et Tin-Toumma dans le Sud-Est Niger. La méthodologie appliquée dans le cadre de cette étude est celle des enquêtes individuelles et les interviews semistructurées auprès de 256 ménages. Les résultats montrent que 12 espèces sont braconnées dont cinq (5) mammifères, quatre (4) oiseaux, deux (2) reptiles et un (1) amphibien. Aussi, la Gazelle dorcas et l’Outarde arabe sont les plus chassées à cause de leur abondance. Ainsi, la population riveraine reste à 92% le principal acteur de cette pression sur la faune. Le manque d’emploi (43,10%), la pauvreté (24,14%) et la famine (22,41%) sont les raisons qui poussent la population dans cette activité de braconnage. Au vu des impacts négatifs prévisibles suite aux pressions humaines croissantes, il est nécessaire d’instaurer une cogestion à moyen et long terme des ressources naturelles au niveau des communes riveraines de la Réserve Naturelle Nationale de Termit Tin Toumma (RNNTT) dans le but de créer un nouveau cadre d’actions concertées pour la gestion durable des ressources naturelles.
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Sawadogo, Edith, and Kouka Sawadogo. "Orpaillage filonien et facteurs d’ancrage territorial au Burkina Faso : le cas de la commune de Kampti." EchoGéo 71 (2025). https://doi.org/10.4000/140dy.

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Abstract:
L’orpaillage est une ancienne pratique des populations du Sud-ouest du Burkina Faso, mais la reprise contemporaine de cette activité par des artisans « exogènes », au début des années 2000, ne s’est pas faite sans difficulté. Les artisans miniers ont pu cependant s’intégrer dans les anciens territoires où l’orpaillage était une activité féminine, à travers la région du Sud-ouest du pays. L’objectif de cette recherche est d’analyser les actions de ces artisans miniers « exogènes » vis-à-vis des populations riveraines qui ont permis leur intégration territoriale. L’approche méthodologique est qualitative, basée sur des entretiens groupés et individuels auprès de 64 personnes dans les sites et villages miniers de Fofora et de Dindoura dans la commune de Kampti. Cette collecte a été complétée par des observations du milieu. Il ressort que les artisans miniers « exogènes », en plus de louer des espaces pour leurs activités, impliquent les populations locales dans l’orpaillage, en les associant ou en les embauchant. De plus, ils font des réalisations en faveur des riverains, assimilables à la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) observée dans le milieu formel de la mine industrielle. Ces actions concourent ainsi à leur ancrage et leur légitimation dans les territoires villageois jadis hostiles à l’orpaillage filonien.
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Boureima, SAWADOGO, ZAN Amadou, and BONKOUNGOU Joachim. "Perceptions locales de l'évolution des ressources fauniques du Ranch de Gibier de Nazinga (RGN) et des stratégies clés pour une gestion durable au Burkina Faso." March 18, 2024. https://doi.org/10.5281/zenodo.10828292.

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Abstract:
Les aires prot&eacute;g&eacute;es jouent un r&ocirc;le dans la conservation des ressources floristiques et fauniques. Elles subissent des perturbations anthropiques et climatiques. Leurs superficies et leurs esp&egrave;ces connaissent une r&eacute;gression. Cette &eacute;tude se penche sur la perception de la communaut&eacute; locale sur l'&eacute;volution des ressources fauniques du RGN, mettant l'accent sur les connaissances locales pour d&eacute;velopper des strat&eacute;gies de gestion durable. La m&eacute;thodologie utilis&eacute;e s&rsquo;est fond&eacute;e sur la recherche documentaire, l&rsquo;observation directe, les enqu&ecirc;tes de terrain aupr&egrave;s des populations riveraines, ainsi que des entretiens aupr&egrave;s des personnes ressources impliqu&eacute;es dans la gestion du ranch. Au total, 315 personnes ont &eacute;t&eacute; interrog&eacute;es dans les 10 villages riverains, et 15 focus groups ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s. Les r&eacute;sultats r&eacute;v&egrave;lent que les populations riveraines ont une compr&eacute;hension de l'&eacute;volution d&rsquo;esp&egrave;ces animales. Cette connaissance est limit&eacute;e en raison de la migration et de la redistribution spatiale de certaines esp&egrave;ces, qui pr&eacute;f&egrave;rent la partie centrale du ranch mieux s&eacute;curis&eacute;e et ayant une grande disponibilit&eacute; des ressources en eau. La communaut&eacute; locale a formul&eacute; des strat&eacute;gies dont entre autres l'approche participative et la diversification des activit&eacute;s des populations riveraines. L'exploitation des connaissances locales favoriserait la mise en place des projets et programmes de conservation des ressources &agrave; la fois efficaces et plus adapt&eacute;s aux besoins locaux.
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Baguiri, Oumêmath, Sètongninougbo Hermann Eric Tohon, Azalou Albert Tingbe, and Tahi Souand. "Incidence Des Representations Sociales Sur La Durabilite Sociale De L’amenagement Des Forets Classees Des Monts Kouffe Et De Wari-Maro Au Benin." European Scientific Journal ESJ 16, no. 28 (2020). http://dx.doi.org/10.19044/esj.2020.v16n28p150.

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Abstract:
Les gestionnaires des ressources naturelles, ne voient généralement de la forêt que la production du bois en occultant les dimensions symboliques de ces espaces. Les communautés vivant aux alentours de ces espaces forestiers ont un lien étroit avec les forêts dont découlent des représentations spécifiques qui influencent la gestion durable des forêts. Cette recherche a pour objectif d’identifier les représentations sociales et leur incidence sur la durabilité sociale de l’aménagement des forêts classées des Monts Kouffé et de Wari-Maro. L’approche méthodologique utilisée est mixte. Des questionnaires ont été administrés et des entretiens individuels et de groupe menés auprès de 224 acteurs choisis suivant un échantillonnage aléatoire stratifié et un choix raisonné dans une dizaine de villages riverains des deux forêts classées. Les résultats montrent que les représentations sociales de la forêt sont multiples. Les communautés locales se représentent la forêt classée comme un bien naturel que l’Etat leur a arraché, ce qui a un impact sur les pratiques et usages qu’elles en ont et sur la durabilité sociale de l’aménagement forestier. Ensuite, les communautés riveraines se représentent la forêt comme un espace destiné à leur permettre de satisfaire leurs besoins. Elles utilisent donc les ressources forestières sans aucune considération pour le plan d’aménagement en vigueur dans la mesure où pour ces populations, la forêt appartient à Dieu. Etant également considérée comme une zone d’insécurité, l’utilité de la forêt est souvent remise en cause.
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Mouzoun, Séraphin. "Écologie et connaissances ethnozoologiques du porc-épic à crête (Hystrix cristata Linnaeus, 1758) dans les réserves de biosphère de la Pendjari et du W au Bénin." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 340 (May 15, 2019). http://dx.doi.org/10.19182/bft2019.340.a31710.

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Abstract:
Le porc-épic à crête (Hystrix cristata Linnaeus, 1758), espèce nocturne de la famille des hystricidés, est le plus gros des rongeurs du Bénin, discret et peu connu. Il est menacé de disparition à cause des pressions (chasse, destruction des habitats). La présente étude s’est concentrée sur l’écologie de l’espèce et les connaissances endogènes des populations riveraines des réserves de biosphère de la Pendjari et du W du Bénin et leur périphérie. Cette thèse vise à identifier les facteurs environnementaux qui influencent la sélection de l’habitat par l’espèce ainsi qu’à apprécier l’importance socioculturelle de l’espèce au sein des communautés locales. La méthodologie était la description de l’habitat, l’inventaire de H. cristata et l’estimation de l’abondance relative par le suivi des traces. Dans ces réserves, l’inventaire de H. cristata a été réalisé à travers la méthode de la « marche de reconnaissance guidée », basée sur les indices de présence. Des visites systématiques dans les milieux indiqués par les informateurs, ainsi que des tournées nocturnes ont été effectuées. Les données ethnozoologiques ont été collectées par le biais d’entretiens individuels auprès de 260 personnes – pêcheurs, chasseurs, tradithérapeutes, exploitants agricoles. – dans 10 villages riverains. L’étude a combiné des données sur l’habitat, les menaces, les relations socio-économiques et le régime alimentaire. La distribution de H. cristata est corrélée avec les types de sol et de végétation. Ceux-ci ont un effet très marqué et déterminant sur la présence de l’espèce dans un milieu. La savane arbustive (47,6 % des sites d’occurrence) et la formation saxicole (37,0 %) sont davantage préférées par l’espèce que la savane arborée (12,1 %) et la galerie forestière (3,3 %). Ces résultats confirment l’existence d’un gradient écologique. Le test de Kruskal-Wallis réalisé indique une différence significative de ces préférences (p = 0,002). L’indice de comptage kilométrique calculé est de 2,85 indices/km. L’espèce évite les altitudes. Quatre catégories d’utilisation de l’espèce sont notées : la plus importante est l’alimentation (100 % des citations), suivie de la pharmacopée (60,3 %), du commerce (24,0 %) et de l’ornement (13,1 %). L’espèce est chassée essentiellement pour la consommation au sein du ménage. Le braconnage est la principale pression exercée sur l’espèce. Des actions sont proposées pour sa conservation et sa préservation.
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Ghils, Thibaut. "Évolution du rapport à l’humide en zone alluviale: Laplaigne, village riverain de l’Escaut (Belgique)." VertigO, Volume 20 numéro 2 (October 5, 2020). http://dx.doi.org/10.4000/vertigo.28257.

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Stoll, Émilie, and Chantal Medaets. "Faire sa place et faire « famille » dans les villages de basse Amazonie (Brésil). Rôle de la socialisation enfantine dans les dynamiques familiales de transmission." AnthropoChildren, January 1, 2020. http://dx.doi.org/10.25518/2034-8517.3319.

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Abstract:
Comment se définissent les contours de la famille de basse Amazonie riveraine, au Brésil ? Quelles modalités d’apprentissage informent ces dynamiques ? Dans cet article, nous mettons en regard deux processus de transmission qui obéissent à une logique d’exclusion : la transmission de savoirs et savoir-faire et la transmission de la terre. À l’âge adulte, la transmission inégalitaire de la terre engendre des conflits entre germains et modifie le périmètre de ce que les personnes de la région considèrent comme « la famille » ; pendant l’enfance, l’exclusion de ceux qui ne maîtrisent pas tel ou tel savoir-faire les obligent à devenir des « chasseurs de savoir » et à se débrouiller seul pour apprendre. Les conflits et rivalités que l’on observe à l’âge adulte autour des questions d’héritage prolongent cet ordinaire enfantin où prévaut le « chacun pour soi », sur fond de relations interpersonnelles âpres, y compris à l’intérieur de la famille.
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Muteya, Héritier Khoji, Héritier Kaki Mokuba, Kouagou Raoul Sambieni, Yannick Useni Sikuzani, Apollinaire Biloso Moyene, and Jan Bogaert. "Évaluation de la dynamique spatiale des forêts primaires au sein du Parc national de la Salonga sud (RD Congo) à partir des images satellites Landsat et des données relevées in situ." VertigO Volume 24 Numéro 1 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/124gl.

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Abstract:
Le Parc national de la Salonga (PNS) et ses ressources biologiques revêtent une importance considérable tant sur le plan environnemental qu'économique pour les communautés riveraines qui dépendent de ses ressources pour leur survie. Cette étude vise à quantifier l'impact des activités humaines sur les forêts primaires de la partie sud du PNS en utilisant la classification d'images Landsat des années 2002, 2007, 2014 et 2020, combinée aux outils d'analyse de l'écologie du paysage. Les résultats ont révélé que le paysage reste prédominé par les forêts primaires entre 2002 et 2020, bien que leur superficie ait constamment diminué au profit des forêts secondaires et des zones agricoles. En effet, la superficie des forêts primaires est passée de 12 636,82 km² en 2002 à 11 266 km² en 2020. La perte totale des forêts primaires au cours de cette période s'élève à 10,4 %, soit un taux annuel de déforestation de 0,6 %. Le nombre total de fragments de la forêt primaire a également légèrement diminué, passant de 525 142 en 2002 à 524 584 en 2020. De plus, les résultats ont également révélé que la proportion de forêts primaires augmente à mesure que l'on s'éloigne des villages, indiquant un impact significatif des zones villageoises sur la dégradation forestière. L'anthropisation de la partie sud du PNS se manifeste clairement par la réduction des surfaces de forêts primaires, principalement due aux activités agricoles. Ces résultats soulignent la nécessité d'un suivi régulier des activités humaines au sein du PNS, ainsi que le développement d'une stratégie de gestion intégrée pour préserver cette zone d'une importance écologique cruciale.
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K. MUBALAMA, Léonard, Jean de Dieu WASSO, Germaine BUHENDWA, et al. "Connaissances et Pratiques traditionnelles versus Conservation de la biodiversité dans les aires protégées : Cas des populations riveraines du lac Lungwe, Est RD Congo." International Journal of Science and Management Studies (IJSMS), March 31, 2021, 18–35. http://dx.doi.org/10.51386/25815946/ijsms-v4i2p103.

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Abstract:
The issues of conservation and development, cultural norms and the enhancement of natural resources are linked and cannot be understood in isolation. In the current context of Lungwe Lake, understanding such relationships necessarily requires a better understanding of the different natural resource management systems in place. In this context, better understanding and preserving the ecosystem services and socio-cultural values of Lake Lungwe in the Itombwe Nature Reserve (RNI) is a necessity for its development. This is the objective of this study on the beliefs of local communities regarding the management of Lungwe Lake. The importance and contribution of local beliefs and traditions of indigenous peoples is no longer demonstrated in the management of a protected area and the enhancement of ecosystem services. Lungwe Lake is a concrete example. Indeed, at the end of the surveys carried out in the villages surrounding Lungwe Lake in the chiefdom of Lwindi, the results showed that several myths were once attributed to Lungwe Lake by ancestors. These practices continue to be passed down from generation to generation. However, cultural practices relating to biodiversity conservation represent a value that has been overlooked or considered less unimportant by policy makers or some scientific circles, simply because they are linked to superstition. different interpretations and or negligence on the part of certain people. These surveys revealed to us the current awakening of consciousness of local communities wishing to enhance the value of Lungwe Lake through tourism activities. Also, the rehabilitation of such practices would be part of the national strategy for the conservation and sustainable use of biological diversity and the equitable sharing of the benefits of the exploitation of natural resources. This strategy is based, among other things, on taking into account traditional methods of cultural practices and biodiversity conservation within the RNI and relating to the management of natural resources. This turns out to be not only a possible solution for the opening up and development of entities around the lake, but also, a realistic avenue with regard to the challenge of the current mode of management of the Itombwe Natural Reserve which encompasses them.
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Šušolová, Jana, Veronika Králová, Roman Hadacz, Peter Dundek, and Daniel Volařík. "SROVNÁVACÍ STUDIE POVRCHU KŘEMENNÝCH ZRN NA LOKALITÁCH JIŽNÍ A JIHOVÝCHODNÍ MORAVY." Geologické výzkumy na Moravě a ve Slezsku 23, no. 1-2 (2016). http://dx.doi.org/10.5817/gvms2016-1-2-29.

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Abstract:
Between 2013–2014, archeological researches at the Mikulčice site were performed. During these researches, necessity of a quartz grains surface study in the Moravian Sahara arose. There is a significant archaeological monument situated near the village of Mikulčice – a Slavic settlement, whose youngest bedrock is formed by fluvial sediments of extinct riverarms of the river Morava, and sand dunes composed of wind-blown sands of the Moravian Sahara. On these sand dunes, the most important churches and palaces of the settlement are found. The sandy sediments can reach up to 30 m thickness in the area of the Moravian Sahara.Samples of sandy sediments were taken from several locations of this site, and also from several other sites of south Moravia, which are sedimentary genetically different from the studied area. One sample of aeolian sand from the desert Rub-al Khali of Arabian Peninsula was provided for comparison.After gathering this small collection of sand grain samples, they were individually modified to the required study form and analyzed according to the demands of the method of exoscopy. At first, one hundred quartzgrains were separated from each sample of the collection using a stereo microscope. After that a detailed study and imaging with the scanning electronmicroscope (SEM) followed.The collection of sands from Mikulčice of the same genetical origin was compared to other samples of genetically known origin (fluvial, eolian...). The final comparison of all samples was performed by the method of multivariate analysis with NMDS. The results show that development of sediments at the archeological site Mikulčice most probably took place in very similar sedimentary environment. In this environment, the eolian transport and the fluvial transport with lower kinetic energy played important role.
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Bromberger, Christian. "Méditerranée." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.106.

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Abstract:
Alors que l’américanisme, l’africanisme, l’européanisme, l’indianisme… sont reconnus, certifiés par des musées ou des sections de musée, des départements universitaires, des chapitres de manuels depuis les origines, l’anthropologie de la Méditerranée est une spécialité récente, prenant corps, sous l’égide des universités britanniques, dans les années 1950. Ce retard est dû, au moins en partie, à l’hétérogénéité du monde méditerranéen partagé entre les façades méridionale et orientale de la mer, qui relèvent, à première vue, de l’étude du monde arabo-musulman, et la façade septentrionale ressortissant de prime abord de l’ethnologie européenne. Le scepticisme, récusant la pertinence d’une anthropologie de la Méditerranée, peut encore trouver des arguments dans l’histoire des civilisations ou dans l’actualité. Contrairement à d’autres régions du monde, l’aire iranienne voisine par exemple, le monde méditerranéen ne forme une unité ni par ses langues ni par ses traditions religieuses. Faut-il rappeler que seul l’Empire romain l’a unifié pendant plusieurs siècles autour du « mare nostrum » en favorisant l’épanouissement d’une culture gréco-latine à vocation universelle et en développant tout autour de la mer des institutions politiques sur le modèle de Rome ? Puis l’histoire de la Méditerranée fut faite de partages, de schismes, de croisades, de guerres entre empires, de conquêtes coloniales qui aboutirent, au terme de péripéties violentes, à la situation contemporaine où coexistent trois ensembles eux-mêmes fractionnés : une Méditerranée latine, catholique, largement laïcisée , partie intégrante de l’Europe occidentale, une Méditerranée balkanique orthodoxe avec ses poches islamiques, une Méditerranée arabo-musulmane. En dépit de ces fractures, des hommes de lettres campèrent, dans les années 1930, une Méditerranée des échanges et de la convivenza, à laquelle donnent crédit des lieux et des épisodes remarquables de l’histoire (l’Andalousie au temps du califat omeyade, la Sicile de Frédéric II, des villes cosmopolites de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle : Istanbul, Smyrne, Salonique, Beyrouth, Alexandrie, Alger, Tanger, Trieste, Marseille, etc.). Des revues (à Marseille, les Cahiers du sud de Jean Ballard, à Tunis Les Cahiers de la Barbarie d’Armand Guibert et Jean Amrouche , à Alger Rivages d’Edmond Charlot et Albert Camus, à Rabat Aguedal d’Henri Bosco) exaltèrent cette « fraternité méditerranéenne » tout autant imaginaire que réelle. Gabriel Audisio fut le chantre le plus exalté de cette commune « patrie méditerranéenne »: « Non, écrit-il, la Méditerranée n’a jamais séparé ses riverains. Même les grandes divisions de la Foi, et ce conflit spirituel de l’Orient et de l’Occident, la mer ne les a pas exaltés, au contraire adoucis en les réunissant au sommet sensible d’un flot de sagesse, au point suprême de l’équilibre ». Et à l’image d’une Méditerranée romaine (il veut « remettre Rome ‘à sa place’ ») il oppose celle d’une « synthèse méditerranéenne » : « À cette latinité racornie, j’oppose tout ce qui a fait la civilisation méditerranéenne : la Grèce, l’Égypte, Judas, Carthage, le Christ, l’Islam ». Cette Méditerranée qui « vous mélange tout ça sans aucune espèce de pudeur », dit-il encore, « se veut universelle ». Avant qu’un projet collectif d’anthropologie n’émerge, des ancêtres de la discipline, des géographes, des historiens, avaient apporté une contribution importante à la connaissance du monde méditerranéen. Maine, Robertson Smith, Frazer, etc. étaient classicistes ou historiens du droit et se référaient souvent aux sociétés antiques de la Méditerranée pour analyser coutumes et croyances ou encore les différentes formes d’organisation sociale (la tribu, la cité, etc.) et leur évolution. Plus tard, dans les premières décennies du XXème siècle, de remarquables études monographiques ou thématiques furent réalisées sur les différentes rives de la Méditerranée , telles celles de Maunier (1927) sur les échanges rituels en Afrique du nord, de Montagne (1930) sur les Berbères du sud Marocain, de Boucheman (1937) sur une petite cité caravanière de Syrie…Géographes et historiens, plus préoccupés par l’ancrage matériel des sociétés que par leur structure ou leurs valeurs, publièrent aussi des travaux importants, synthétiques ceux-ci, sur le monde méditerranéen ; ainsi Charles Parain, dans La Méditerranée, les hommes et les travaux (1936), campe une Méditerranée des infrastructures, celle qui prévaudra jusques et y compris dans les 320 premières pages de la thèse de Fernand Braudel (1949), celle des « ressources naturelles, des champs et des villages, de la variété des régimes de propriété, de la vie maritime, de la vie pastorale et de la vie agricole, des métiers et des techniques ». L’acte fondateur de l’anthropologie de la Méditerranée fut un colloque organisé en 1959 par Julian Pitt-Rivers, Jean Peristiany et Julio Caro Baroja, qui réunit, entre autres, Ernest Gellner, qui avait mené des travaux sur le Haut-Atlas, Pierre Bourdieu, alors spécialiste de la Kabylie, John K. Campbell, auteur de recherches sur les Saracatsans du nord de la Grèce. Cette rencontre, et celle qui suivit, en 1961, à Athènes donnèrent lieu à la publication de deux recueils fondamentaux (Pitt-Rivers, 1963, Peristiany, 1965), campant les principaux registres thématiques d’une anthropologie comparée des sociétés méditerranéennes (l’honneur, la honte, le clientélisme, le familialisme, la parenté spirituelle, etc.) et véritables coups d’envoi à des recherches monographiques s’inscrivant désormais dans des cadres conceptuels fortement charpentés. Les décennies 1960, 1970 et 1980 furent celles d’une croissance rapide et d’un épanouissement de l’anthropologie de la Méditerranée. Le monde méditerranéen est alors saisi à travers des valeurs communes : outre l’honneur et la honte, attachés au sang et au nom (Pitt-Rivers, 1977, Gilmore, 1987), la virilité qui combine puissance sexuelle, capacité à défendre les siens et une parole politique ferme qui ne transige pas et ne supporte pas les petits arrangements, l’hospitalité ostentatoire. C’est aussi un univers où domine une vision endogamique du monde, où l’on prise le mariage dans un degré rapproché, mieux la « république des cousins », où se marient préférentiellement le fils et la fille de deux frères, une formule surtout ancrée sur la rive sud et dans l’Antiquité pré-chrétienne, ; Jocaste ne dit-elle pas à Polynice : « Un conjoint pris au-dehors porte malheur » ? Ce à quoi Ibn Khaldoun fait écho : « La noblesse, l’honneur ne peuvent résulter que de l’absence de mélange », écrivait-il. Aux « républiques des beaux-frères », caractéristiques des sociétés primitives exogames étudiées par Claude Lévi-Strauss s’opposent ainsi les « républiques méditerranéennes des cousins », prohibant l'échange et ancrées dans l'endogamie patrilinéaire. Alors que dans les premières, « une solidarité usuelle unit le garçon avec les frères et les cousins de sa femme et avec les maris de ses sœurs », dans les secondes « les hommes (...) considèrent leurs devoirs de solidarité avec tous leurs parents en ligne paternelle comme plus importants que leurs autres obligations, - y compris, bien souvent, leurs obligations civiques et patriotiques ». Règne ainsi, dans le monde méditerranéen traditionnel, la prédilection pour le « vivre entre soi » auquel s’ajoute une ségrégation marquée entre les sexes, « un certain idéal de brutalité virile, dont le complément est une dramatisation de la vertu féminine », poursuit Germaine Tillion (1966). La Méditerranée, c’est aussi un monde de structures clientélaires, avec ses patrons et ses obligés, dans de vieilles sociétés étatiques où des relais s’imposent, à tous les sens du terme, entre le peuple et les pouvoirs; parallèlement, dans l’univers sacré, les intermédiaires, les saints, ne manquent pas entre les fidèles et la divinité ; ils sont nombreux, y compris en islam où leur culte est controversé. La violence avec ses pratiques vindicatoires (vendetta corse, disamistade sarde, gjak albanais, rekba kabyle…) fait aussi partie du hit-parade anthropologique des caractéristiques méditerranéennes et les auteurs analysent les moyens mis en œuvre pour sortir de ces conflits (Black-Michaud, 1975). Enfin, comment ne pas évoquer une communauté de comportements religieux, en particulier les lamentations funèbres, les dévotions dolorisantes autour des martyrs ? L’« inflation apologétique du martyre » est ainsi un trait commun au christianisme et à l’islam chiite pratiqué au Liban. La commémoration des martyrs fondateurs, dans le christianisme comme en islam chiite, donne lieu à des rituels d’affliction de part et d’autre de la Méditerranée. C’est en terre chrétienne la semaine sainte, avec ses spectaculaires processions de pénitents en Andalousie, ou, en Calabre, ces cérémonies où les hommes se flagellent les mollets et les cuisses jusqu’au sang. Au Liban les fidèles pratiquent, lors des processions et des prônes qui évoquent les tragiques événements fondateurs, des rituels dolorisants : ils se flagellent avec des chaînes, se frappent la poitrine avec les paumes des mains, voire se lacèrent le cuir chevelu avec un sabre. Dans le monde chrétien comme en islam chiite, des pièces de théâtre (mystères du Moyen Âge, ta’zie) ont été composées pour représenter le martyre du sauveur. Rituels chiites et chrétiens présentent donc un air de famille (Bromberger, 1979). Cette sensibilité au martyre dans les traditions religieuses méditerranéennes est à l’arrière-plan des manifestations laïques qui célèbrent les héros locaux ou nationaux tombés pour la juste cause. C’est le cas en Algérie. Toutes ces remarques peuvent paraître bien réductrices et caricaturales, éloignées des formes de la vie moderne et de la mondialisation qui l’enserre. Ne s’agit-il pas d’une Méditerranée perdue ? Les auteurs cependant nuancent leurs analyses et les insèrent dans le contexte spécifique où elles prennent sens. Dans leur généralité, elles offrent, malgré tout, une base de départ, un cadre comparatif et évolutif. Après une période faste, couronnée par un ouvrage de synthèse récapitulant les acquis (Davis, 1977), vint le temps des remises en cause. Plusieurs anthropologues (dont Michael Herzfeld, 1980, Josep Llobera,1986, Joao de Pina-Cabral,1989…) critiquèrent de façon radicale l'érection de la Méditerranée en « regional category » en fustigeant le caractère artificiel de l'objet, créé, selon eux, pour objectiver la distance nécessaire à l'exercice légitime de la discipline et qui s'abriterait derrière quelques thèmes fédérateurs fortement stéréotypés. À ces critiques virulentes venues des centres européens ou américains de l’anthropologie, se sont jointes celles d'ethnologues originaires des régions méditerranéennes, pour qui la référence à la Méditerranée est imaginaire et suspecte, et dont les travaux sont ignorés ou regardés de haut par les chercheurs formés à l’école britannique. Ce sentiment négatif a été d’autant plus accusé sur les rives méridionale et orientale de la Méditerranée que la mer qui, à différentes périodes, reliait est devenue un fossé aussi bien sur le plan économique que politique. Diverses initiatives et prises de position scientifiques ont donné un nouvel élan, dans les années 1990-2000, à l’anthropologie de la Méditerranée. Colloques et ouvrages (par exemple Albera, Blok, Bromberger, 2001) rendent compte de cette nouvelle conjoncture. On se garde désormais plus qu’avant de considérer le monde méditerranéen comme une aire culturelle qui présenterait, à travers le temps et l’espace, des caractéristiques communes stables. Au plus parlera-t-on d’un « air de famille » entre les sociétés riveraines de la mer en raison de contextes écologiques similaires, d’une histoire partagée, de la reconnaissance d’un seul et même Dieu. Cette perspective mesurée rejoint le point de vue de Horden et Purcell (2000), auteurs d’un ouvrage important tirant un bilan critique de l’histoire du monde méditerranéen. Pour eux, qui combinent points de vue interactionniste et écologique, la Méditerranée se définit par la mise en relation par la mer de territoires extrêmement fragmentés, par une « connectivity » facilitée par les Empires. Le titre énigmatique de leur livre, The Corruptive Sea, « La Mer corruptrice », prend dès lors tout son sens. Parce qu’elle met en relation, cette mer serait une menace pour le bon ordre social et pour la paix dans les familles. Cette proximité entre sociétés différentes qui se connaissent fait que le monde méditerranéen s’offre comme un terrain idéal au comparatisme « à bonne distance ». C’est sous le sceau de ce comparatisme raisonné que s’inscrivent désormais les travaux les plus convaincants, qu’ils se réclament explicitement ou non de l’anthropologie de la Méditerranée (voir sur la nourriture Fabre-Vassas, 1994, sur la parenté Bonte éd., 1994 , sur la sainteté Kerrou éd., 1998 et les traditions religieuses, sur les migrations et les réseaux Cesari, éd., 2002, sur le cosmopolitisme Driessen, 2005) Tantôt les recherches soulignent les proximités (Albera, 2005, 2009, Dakhlia, 2008, Dakhlia et Kaiser, 2011), tantôt elles les relativisent (Fernandez Morera, 2016, Bromberger, 2018), tantôt elles insistent sur les aspects conflictuels (Chaslin, 1997). Une autre voie est de considérer le monde méditerranéen, non pas comme un ensemble fait de similarités et de proximités mais comme un espace fait de différences qui forment système. Et ce sont ces différences complémentaires, s’inscrivant dans un champ réciproque, qui permettent de parler d’un système méditerranéen. Chacun se définit, ici peut-être plus qu’ailleurs, dans un jeu de miroirs (de coutumes, de comportements, d’affiliations) avec son voisin. Les comportements alimentaires, les normes régissant l’apparence vestimentaire et pileuse, le statut des images… opposent ainsi des populations revendiquant un même Dieu (Bromberger, 2018).
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