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Magdelaine-Andrianjafitrimo, Valérie. "Violence et crime dans deux romans mauriciens : tactiques d’esquive ou stratégies politiques ?" Voix Plurielles 17, no. 1 (2020): 78–92. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v17i1.2472.

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Abstract:
La littérature contemporaine de l’océan Indien, et de l’île Maurice en particulier, livre des portraits marquants de femmes violentes et/ou criminelles. Cette violence est d’autant plus saisissante qu’elle émane d’espaces post-esclavagistes et postcoloniaux dans lesquels les femmes ont été victimisées et leurs corps réifiés. Peut-elle être lue comme une reprise de pouvoir paradoxale qui déferait les assignations de genres et troublerait l’ordre des dominations ? Considérer la violence ou le crime commis par des femmes comme simplement réactionnels risquerait toutefois d’aboutir à une dépolitisation de leur acte. La littérature contemporaine, en insistant sur une intersectionnalité des rapports de classes, de couleurs, d’âges, met en exergue la colère qui gronde chez ces femmes. Le crime peut-il être l’une de ces « tactiques » qui consistent à trouver une place pour soi dans un lieu imposé et configuré par l’autre, voire comme une stratégie politique qui aiderait à la constitution d’un nouveau langage pour dire les mondes postcoloniaux ? Nous nous posons ces questions à propos de deux romans mauriciens, Le Journal d’une vieille folle d’Umar Timol et Blue Bay Palace de Nathacha Appanah.
 
 Mots-clés : Ile Maurice, violence féminine, crime, pouvoir, intersectionnalité, stratégie
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2

Witkowski, P. "Antécédents psychotraumatiques et psychopathologie de 767 patients obèses candidats à la chirurgie bariatrique réalisée au CHU de Nancy." European Psychiatry 28, S2 (2013): 98. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.262.

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Abstract:
Nous présentons une étude rétrospective sur l’évaluation psychiatrique pré-chirurgicale de 767 patients obèses (610 femmes et 157 hommes) conduite entre 1997 et 2012 et effectuée par le même psychiatre. Notre étude confirme les données de la littérature en ce qui concerne les variables sociodémographiques, la prévalence des troubles psychiatriques et celles des troubles de la personnalité. D’autres résultats sont néanmoins divergents, notamment les prévalences des addictions et des différents troubles alimentaires, qui sont plus élevées dans notre étude. les liens entre les psychotraumatismes et les troubles psychiatriques comorbides, ainsi qu’entre les psychotraumatismes et l’hyperphagie boulimique sont confirmés dans notre travail. L’intérêt de cette étude tient à son effectif qui autorise une bonne puissance statistique et permet d’étudier les deux sexes séparément. les résultats les plus significatifs sont les suivants :– le sexe masculin est associé aux antécédents personnels d’addictions au tabac et à l’alcool alors que le sexe féminin est corrélé aux troubles de l’humeur et aux tentatives de suicide ;– les antécédents de psychotraumatismes sont associés dans les deux sexes aux addictions, aux troubles de l’humeur et aux tentatives de suicide, auxquels s’ajoutent les troubles anxieux chez les femmes ;– le début de l’obésité est plus précoce chez les femmes (avant l’âge adulte) ;– le sexe féminin est associé à l’hyperphagie boulimique et le sexe masculin à l’hyperphagie prandiale ;– chez les femmes, l’hyperphagie boulimique est associée aux antécédents d’addictions, de troubles de l’humeur, de troubles anxieux, de tentatives de suicide, aux différents types de traumatisme (carences affectives, violences directes et indirectes, abus sexuels) et au cumul des traumatismes ;– chez les hommes, l’hyperphagie boulimique est uniquement associée aux antécédents d’addiction et aux carences affectives ;Nous envisageons ensuite l’impact des évènements de vie stressants sur le comportement alimentaire de ces sujets et comment l’analyse bénéfice-risque conditionne la décision chirurgicale.
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3

Demeule, Fanie. "Rousseur fatale dans La peau blanche de Joël Champetier." Voix Plurielles 17, no. 1 (2020): 34–47. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v17i1.2469.

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Abstract:
L’article s’intéresse à la figure de la femme fatale rousse dans le roman d’horreur québécois La peau blanche (2003) de Joël Champetier. Si les criminelles de Champetier reprennent des traits stéréotypiques liés à la rousseur genrée au féminin, tels que la sexualité perverse et la criminalité, nous observons comment ces personnages offrent aussi un potentiel féministe progressiste, entre autres parce qu’ils constituent un groupe féminin non repentant et victorieux. C’est cette tension entre persistance et subversion de la figure de la femme fatale rousse que nous proposons d’analyser chez Champetier.
 
 Mots-clés : Femme fatale ; figure rousse ; succube ; littérature populaire ; littérature de l’imaginaire ; littérature québécoise ; Joël Champetier ; La peau blanche
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Gauthier, Vicky. "La métamorphose du célibataire chez Rachilde." Voix Plurielles 9, no. 2 (2012): 105–15. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v9i2.671.

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Abstract:
Un personnage fort intéressant fait son entrée sur la scène du roman (mais aussi de la société) à la fin du dix-neuvième siècle : le célibataire, qui devient peu à peu le héros de prédilection de la littérature fantastique. Écrivant et publiant à cette époque où la misogynie est à son paroxysme, l’écrivaine française Rachilde (1860-1953) semble de prime abord ne pas échapper à cette tendance : son œuvre, comme la littérature décadente, verse dans l’insolite, le morbide, la folie, la névrose, la perversion ; la femme y est considérée comme l’Autre, l’ennemie de l’homme entraînant le mal et la destruction. D’ailleurs, on y retrouve fréquemment ce personnage à la Dorian Gray ou à la Des Esseintes, notamment dans Le Mordu (1889), Les Hors Nature (1897), Refaire l’Amour (1927). Plus encore, et c’est peut-être là la plus grande originalité de Rachilde, une autre figure, plus marginale et peu répandue, émerge au sein de sa fiction ; le célibataire dandy et dilettante – si cher aux décadents – est, chez elle, femme. Également misanthrope désabusée – et peut-être même davantage puisqu’elle est consciente de son « pouvoir » et de ses possibilités d’action dans le monde dans lequel elle vit –, la femme célibataire chez Rachilde devient une force sur-naturelle et inquiétante, dont l’esprit, le corps et les traits en sont les signes prophétiques. Cet article portera sur l’étude de deux de ses romans L’Animale (1893) et La Jongleuse (1900) et s’intéressera tout particulièrement à leurs héroïnes respectives, Laure et Éliante, qui constituent deux profils, deux prototypes, du personnage de la femme célibataire rachildienne.
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5

Vacher-Boulogne, S., G. Abgrall-Barbry, P. Levy, and L. Jehel. "Troubles post-traumatiques chez des sujets ayant été victimes de violences sexuelles avant l’âge de 15 ans : aspects cliniques, thérapeutiques et médico-économiques." European Psychiatry 28, S2 (2013): 87–88. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.235.

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Abstract:
Avant la majorité, jusqu’à 9,7 % des femmes [2] et 4,6 % des hommes [1] sont victimes de violences sexuelles. Le cadre juridique fournit les définitions consensuelles de ces actes. Les données épidémiologiques et de la littérature aident à caractériser les facteurs de risque, la psychopathologie et les comorbidités observés chez les victimes. Ainsi, majoritairement féminines, elles connaissent leur agresseur dans trois quart des cas ; eux, surtout masculin, ont pour la moitié moins de 20 ans. Les troubles rapportés, dont l’état de stress post-traumatique, la dépression, les troubles de personnalité et les manifestations somatiques, doivent bénéficier de prises en charge spécifiques suivant plusieurs axes : psychothérapeutique (en première ligne les thérapies cognitivocomportementales), médicamenteux, mais aussi social et juridique. Des études internationales se sont penchées sur les coûts au sens large de ces agressions. À notre échelle, nous cherchons à évaluer les dépenses directes de santé, chez des sujets ayant été victimes de violences sexuelles avant l’âge de 15 ans. Chez 15 sujets suivis en 2012 à l’hôpital Tenon de Paris, la consommation médicale totale annuelle calculée est dix fois supérieure à la moyenne nationale française, de manière significative et ce malgré notre petit échantillon. Les violences sexuelles sur mineurs, de part leur coût sociétal, financier, moral et psychique, devraient être une préoccupation de santé publique. En ces temps de réflexion budgétaire, des moyens pourraient être d’avantage donnés aux formations médicales, juridiques et sociales, améliorant le travail de prévention, de repérage et de prise en charge des victimes mais aussi de leur entourage.
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Defraeye, Julien. "Paris dans l’optique : cadre photographique et cadre littéraire chez Philippe Delerm." Voix Plurielles 13, no. 1 (2016): 2–12. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v13i1.1365.

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Abstract:
« Ajoutez deux lettres à Paris : c’est le paradis » (Renard 202) : tel est l’engouement qui motive le projet de tant d’ouvrages qui prétendent à capturer la capitale française. Des photographies de Doisneau aux textes canoniques de la littérature de Zola ou d’Hugo, il faut à tout prix documenter la Ville-Lumière afin de saisir cet espace protéiforme. Les amoureux de l’Hôtel de Ville de Philippe Delerm et Paris l’instant, ouvrage photo-littéraire réalisé conjointement avec sa femme Martine Delerm, s’inscrivent dans la continuité de cette tradition qui saisit le lieu, d’une manière ou d’une autre. Bien que très différents, ces deux projets explicitent un questionnement quasi-millénaire : Qu’est-ce que Paris ?
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López Méndez, Margarita. "Construction déterministe du personnage féminin chez Émile Zola et Miguel de Carrión." Literatura: teoría, historia, crítica 21, no. 1 (2019): 93–116. http://dx.doi.org/10.15446/lthc.v21n1.74871.

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Abstract:
Prenant appui sur le fait que la condition de la femme est un sujet commun à Emile Zola et à Miguel de Carrión et que le romancier naturaliste crée ses personnages en tenant compte des lois du déterminisme physiologique et social, cet article vise une analyse des personnages féminins, en essayant d’évaluer dans quelle mesure leurs caractères et leurs actions sont influencés par le milieu (les normes sociales et l'éducation) ainsi que par des phénomènes biologiques comme l’hérédité. Cette analyse de l’écriture du féminin devrait ainsi éclairer un chapitre de l’histoire de l’influence du naturalisme français sur la littérature latino-américaine.
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Bouchard, Gérard. "La sexualité comme pratique et rapport social chez les couples paysans du Saguenay (1860-1930)1." Revue d'histoire de l'Amérique française 54, no. 2 (2004): 183–217. http://dx.doi.org/10.7202/005337ar.

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Abstract:
Résumé S’appuyant principalement sur plusieurs corpus de données orales, l’article analyse la sexualité dans le couple paysan saguenayen entre 1860 et 1930 en tant qu’elle s’inscrivait dans un important rapport social. Les données utilisées livrent des aperçus détaillés sur divers aspects de la sexualité avant et dans le mariage, notamment la grande ignorance chez les jeunes, la force des interdits et la flexibilité, sinon les contradictions, des règles morales selon qu’elles s’appliquaient à l’homme ou à la femme. Il en ressort que celle-ci était, de diverses façons, l’objet d’une violence psychologique et physique.Au chapitre de la contraception, l’analyse présente un éventail de techniques et moyens utilisés même en régime de fécondité dite naturelle. Elle démontre l’existence, chez la femme, d’une volonté précoce de limiter le nombre des naissances et d’opposer une certaine résistance à la norme sociale et morale. Mais cette volonté ne transparaît pas (ou très peu) dans les mesures du niveau de fécondité en raison du caractère généralement inefficace des recours utilisés.Le texte explore aussi le rapport social régissant les comportements sexuels dans le mariage. Une importante distinction est proposée entre la sexualité proprement dite, qui serait sous le contrôle de l’homme principalement (fréquence, modalités des rapports), et la procréation, dont la responsabilité relèverait surtout de la femme. Celle-ci se trouverait ainsi coincée entre les attentes du mari à l’échelle microsociale et les impératifs de l’Église et de l’État à l’échelle macrosociale. L’auteur pense qu’en définitive, la domination de la femme découlait plus de facteurs sociétaux que de la dynamique conjugale proprement dite.
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Hobbs, Sandra. "Une assassine pas comme les autres : violence sexuelle, amérindianité et écoterrorisme dans Le sang de l’or de Louise Leblanc." Voix Plurielles 17, no. 1 (2020): 63–77. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v17i1.2471.

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Abstract:
La femme qui tue dérange de façon particulière les normes sociales : les femmes nourrissent, soutiennent, compatissent… la violence leur est habituellement étrangère. Celle qui enlève la vie à un autre est donc encore plus « monstrueuse » (Gilbert) que son homologue masculin. Diverses théories orientent l’étude de la femme meurtrière – soit qu’elle cherche à devenir plus masculine, qu’elle réagit à une situation intenable ou qu’elle se démarque d’une norme qui s’applique aux femmes d’une certaine race ou classe sociale (Irwin et Pasko). Dans le cas de la représentation romanesque du meurtre féminin au Québec, on peut constater un certain écart par rapport à la réalité (Gilbert), dans le sens que la violence au féminin prend un essor dans le livre, qui est sans rapport aux statistiques de la société canadienne ou québécoise. Le roman que nous avons retenu pour cette étude – Le sang de l’or de Louise Leblanc (1989) – met en vedette une meurtrière, ce qui devrait alors choquer le lecteur. Nous verrons que dans ce roman, par contre, le portrait hautement stéréotypé du personnage principal amérindien rend la violence du personnage moins surprenante. Qu’en est-il au juste du meurtre au féminin quand la criminelle est aussi amérindienne? Nous élucidons ce sujet en tenant compte des questions de territorialité, d’histoire coloniale et d’écoterrorisme, sans perdre de vue le discours féministe qui informe le récit. De fait, tout en ayant recours à des tropes coloniaux qui remontent au dix-neuvième siècle, voire plus loin, Leblanc crée un personnage qui attire la sympathie du lecteur. En tant que jeune femme victime de violence sexuelle, Kiji est en droit de se défendre; sa défense de l’environnement justifie davantage son geste. En dépit de ces facteurs atténuants, elle demeure un personnage équivoque en raison de sa correspondance au stéréotype littéraire de l’Amérindien dans la littérature québécoise.
 
 Mots clés : autochtone, colonie de peuplement, stéréotype, éco-terrorisme, violence sexuelle
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Vanden Abeele, Sophie. "La nouvelle Ève ou l’« esprit de liberté » féminin dans la fiction romanesque de Marie d’Agoult (1842-1847)." Tangence, no. 94 (May 13, 2011): 45–60. http://dx.doi.org/10.7202/1003489ar.

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Abstract:
Si pour George Sand, son mentor en littérature, le roman exprime « le cri de la femme contre la tyrannie de l’homme », pour Marie d’Agoult il révèle surtout une forme de tyrannie plus globale qui est celle de la société contre les faibles et les marginaux. Reprenant les formes et les codes du roman féminin de la monarchie de Juillet, la romancière en exploite la typologie et les thématiques pour élargir la perspective. La femme chez Marie d’Agoult n’est pas seulement une victime des institutions masculines qu’incarnent le père, le mari et l’amant ou le prêtre : ses héroïnes, rompant avec le cadre social pour vivre en marge, rejoignent les autres marginaux que sont les artistes — avec lesquels elles partagent une prescience de la vérité et de la justice —, les faibles et les opprimés que sont les pauvres et les ouvriers — pour lesquels cette prescience leur donne compassion et esprit de charité. La destinée féminine illustre en effet ce que cette romancière républicaine appelle « la grande voix du malheur ». Progressiste, elle fait de la femme un personnage emblématique dont elle raconte l’itinéraire sacrificiel à travers une symbolique de rédemption qui réinvestit les modèles iconiques féminins (Béatrix, Niobé ou Ondine). Aussi ses textes sont-ils une réécriture de la doxa contemporaine sur la femme : ils montrent qu’il en va d’une réévaluation des notions de devoir et de loi morale qui permette de repenser le fondement idéologique de la société postrévolutionnaire qu’est l’idéal de liberté.
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Aronson, Jane, Cindy Thornewell, and Karen Williams. "Wife Assault in Old Age: Coming out of Obscurity." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 14, S2 (1995): 72–88. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980800005602.

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Abstract:
RÉSUMÉUne récension des écrits en gérontologie sur l'abus et les mauvais traitements faits aux personnes âgées et de la littérature féministe sur l'agression à l'égard des épouses révèle des différences conceptuelles et pratiques qui ont isolé l'âge et le sexe, mettant ainsi dans l'ombre les expériences des femmes plus âgées victimes d'abus par leur partenaire. Le témoignage d'une femme ayant quitté son époux violent lorsqu'elle était âgée dans la soixante-dizaine et les observations à l'appui d'un groupe de prestateurs de services concernés sont présentés pour combler ces écarts conceptuels et pour mettre en lumière les processus sociaux qui cachent et perpétuent la violence faite aux femmes à un âge avancé. En vue de concevoir des méthodologies et des pratiques qui présentent et remettent en question les conditions qui favorisent la violence faite aux femmes plus âgées, les auteurs étudient des possibilités d'orientations qui favoriseront l'élaboration de nouvelles méthodes à l'intention des secteurs de la recherche et des services.
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Landry, Iraïs, and Louis-Thomas Leguerrier. "« Ce qui est à écrire violence »." Études françaises 54, no. 1 (2018): 117–34. http://dx.doi.org/10.7202/1042869ar.

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Abstract:
Dans cet article nous explorons l’idée que le roman Les guérillères de Monique Wittig, publié un an après mai 68, représente cet événement de manière indirecte, sinon implicite. C’est à travers la structure narrative de l’oeuvre, le montage romanesque, que s’opère la dialectisation de deux problématiques qui se cristallisent lorsque les ouvriers en grève se joignent aux étudiants au mois de mai 1968 : d’une part, celle de la fragmentation sociale, et, d’autre part, celle de l’autorité. La violence que l’écrivaine fait subir aux catégories langagières dans son oeuvre théorique comme fictionnelle se voit contrebalancée dans Les guérillères par la mise en scène (au sens brechtien du terme) des différents cycles d’une vie commune réellement libre. Plus largement, nous montrons que c’est la question du sujet qui est mise à l’honneur chez la féministe radicale : entre un structuralisme triomphant et un humanisme qui fait retour, entre le caractère actuel de la littérature engagée et le formalisme revendicateur du Nouveau roman, l’oeuvre de Wittig se positionne comme le troisième terme dialectique grâce auquel la réification d’une série d’oppositions est désignée comme « l’ennemi principal » du sujet humain collectif.
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Guérin-Lazure, Fanny, Catherine Laurier1, and Sophie Couture. "Traits de personnalité chez les jeunes contrevenants." Criminologie 52, no. 1 (2019): 325–47. http://dx.doi.org/10.7202/1059551ar.

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Abstract:
Dans les dernières années, les gangs de rue ont attiré l’attention du public, des autorités et des chercheurs en raison de la productivité criminelle et de la violence de ses membres. Il est bien établi dans la littérature que les jeunes contrevenants associés aux gangs de rue présentent une délinquance plus prolifique et sérieuse que les jeunes contrevenants non associés ; toutefois, ce qui les distingue sur le plan individuel est encore très peu étudié. Pourtant, en vue d’optimiser les mesures de prévention et d’intervention, une connaissance approfondie des caractéristiques psychologiques de ceux-ci est nécessaire. L’objectif de l’étude est de comparer les jeunes contrevenants associés ou non aux gangs de rue sur la base de leurs traits de personnalité. Deux cent onze jeunes contrevenants (dont soixante-dix-neuf associés aux gangs de rue) recrutés dans des établissements de détention ainsi que dans des centres jeunesse ont rempli plusieurs questionnaires mesurant l’appartenance aux gangs de rue, la délinquance ainsi que les traits de personnalité. Les jeunes contrevenants associés aux gangs de rue se distinguent des jeunes contrevenants non associés par un plus faible niveau d’agréabilité, de confiance, de droiture, d’altruisme, de conformisme, de modestie et de chaleur ainsi que par un plus haut niveau d’hostilité. En plus de corroborer la sévérité des comportements délinquants de ces derniers, l’étude a également permis de relever des différences quant à leurs caractéristiques psychologiques.
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Ben Alaya, S., W. Homri, A. Harbaoui, A. Hari, and R. Labbene. "Personnalité dépendante et maltraitance physique." European Psychiatry 28, S2 (2013): 9. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.021.

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Abstract:
IntroductionLes sujets à personnalité dépendante sont assez souvent victimes de maltraitance physique émanant dans la majorité des cas de leurs proches. Cependant, cette maltraitance reste longtemps tolérée par le sujet afin de ne pas rompre le lien de dépendance. ObjectifMettre en exergue l’association entre ce type de trouble de la personnalité et la tolérance à la maltraitance infligée par leurs proches.MéthodologieRevue de la littérature par recherche sur la base de données « Science direct », via les mots clés « Dependant personality » « Violence » « Abuse », illustrée par un cas clinique.RésultatsIl s’agit de M. A.R., âgé de 59 ans sans antécédent notable, marié, père d’un fils âgé de 27 ans, suivi dans notre service pour trouble dépressif majeur avec caractéristiques psychotiques sur une personnalité dépendante. Lors des hospitalisations nous avons constaté la présence de traces de maltraitance physique, ce n’est qu’après plusieurs entretiens que le patient avoue qu’il subissait continuellement la violence physique et la maltraitance de la part de sa femme et de son fils. Après revue de la littérature, nous avons constaté que les sujets ayant une personnalité dépendante auraient tendance à être agressés plus fréquemment par leurs proches, de manière répétée. Il s’agit d’une population à risque capable de supporter longtemps la violence émanant d’un proche de peur de perdre son soutien et son approbation, maintenant ainsi le lien de dépendance. ConclusionLa personnalité dépendante est un trouble de la personnalité relativement fréquent mais les sujets ne consultent généralement pas pour leur trouble, il s’agit d’une population vulnérable et silencieuse souvent sujette à la maltraitance qu’il faudrait savoir dépister afin d’entamer une prise en charge adaptée. Cependant, il n’existe que peu de travaux relatifs traitant de ce sujet.
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Pleshoyano, Alexandra. "L'héritage spirituel d'Etty Hillesum : « Je me sens comme une des nombreuses héritières d'un grand legs spirituel »." Studies in Religion/Sciences Religieuses 37, no. 1 (2008): 63–79. http://dx.doi.org/10.1177/000842980803700104.

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Abstract:
Etty Hillesum, une jeune femme juive vivant à Amsterdam, meurt le 30 novembre 1943 à 29 ans, laissant derrière elle des écrits qui suscitent un grand intérêt aujourd'hui. D'une perspective spirituelle, ses écrits posent un problème de lecture : quel est son Dieu ? Peut-on parler de religion chez elle ? Quelles sont ses sources spirituelles ? Ces écrits étonnent par leur caractère éclectique (chrétien, juif, bouddhiste, taoïste) et soulèvent plusieurs questions. Après avoir présenté Etty dans son contexte, nous nous proposons dans cet article d'aborder la question de l'identité, préalable essentiel à un cheminement humain et spirituel équilibré. Etty se sent appelée à transmettre son héritage spirituel afin de préparer les temps nouveaux. Mais existe-t-il des paroles assez puissantes pour rendre son témoignage crédible ? Peut-on parler de Dieu lorsque la violence et la haine se déchaînent sur des innocents ?
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Letranchant, A., O. Cazas, P. Hardy, A. L. Sutter-Dallay, B. Falissard, and F. Gressier. "Dépression du post-partum après aide médicale à la conception : revue de la littérature et méta-analyse." European Psychiatry 30, S2 (2015): S126. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.244.

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Abstract:
IntroductionLa dépression du post-partum (DPP) est une pathologie multifactorielle survenant chez 13 à 15 % des femmes dans l’année suivant l’accouchement . Les évènements de vie stressants ont été identifiés comme facteur de risque. Parallèlement, le recours aux traitements pour infertilité ne cesse de croître . Actuellement en France, 1 naissance sur 40 est issue de la procréation médicalement assistée (PMA). Lors de la procédure, le parcours peut être une source de stress chez la femme . Nous avons émis l’hypothèse que le risque de symptômes dépressifs et/ou DPP après aide médicale à la conception pourrait être majoré.MéthodesNous avons réalisé une revue de la littérature des études comparant la survenue de symptômes dépressifs dans le post-partum et/ou DPP entre traitement pour infertilité et grossesse spontanée à partir des bases de données Pubmed, ISI Web of Knowledge et PsycINFO jusqu’en décembre 2014. Nous avons ensuite effectué une méta-analyse des données disponibles sur DPP et aide à la conception, et une méta-analyse secondaire se focalisant sur la PMA (logiciel RevMan5).RésultatsNotre revue de la littérature, prenant en compte 18 études, ne met pas en évidence de risque majoré de symptômes dépressifs et/ou de DPP après traitement pour infertilité. Notre méta-analyse sur la DPP, prenant en compte 8 études (n = 2451), ne montre pas de différence significative entre aide médicale à la conception et grossesse spontanée (OR = 0,93 [0,67–1,31], z = 0,40, p = 0,69), sans hétérogénéité entre les études. La méta-analyse secondaire concernant les PMA, sur 6 études (n = 1773), ne retrouve également pas d’association (OR = 1,04 [0,71–1,52], z = 0,18, p = 0,86).DiscussionNotre étude ne montre pas de risque majoré de DPP après aide médicale à la conception. D’autres études sont nécessaires afin de mieux connaître les spécificités des DPP après traitement pour infertilité (selon la technique utilisée, l’origine ou la nature de l’infertilité).
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Molina, B., A. Lamour, C. Le Henaff, A. M. Roguedas, V. Devauchelle-Pensec, and J. Boileau. "Syndrome d’activation macrophagique dans une maladie de Still de l’adulte corticorésistante sous tocilizumab : à propos d’un cas chez une jeune femme et revue de la littérature." La Revue de Médecine Interne 39 (June 2018): A189. http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2018.03.153.

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Le Conte, Philippe, Nicolas Terzi, Guillaume Mortamet, et al. "Prise en charge de l’exacerbation sévère d’asthme." Médecine Intensive Réanimation 29, no. 2 (2020): 43–64. http://dx.doi.org/10.37051/mir-00011.

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Abstract:
Contexte : La Société Française de Médecine d’Urgence, la Société de Réanimation de Langue Française et le GroupeFrancophone de Réanimation et d’Urgences Pédiatriques ont émis des recommandations sur la prise en charge del’exacerbation sévère d’asthme (ESA) chez l’enfant et l’adulte.Résultats : Les recommandations ont concerné 5 champs : diagnostic, traitement pharmacologique, modalités d’oxygénothérapie et de ventilation, orientation du patient, spécifi cités de la femme enceinte. L’analyse de la littérature et laformulation des recommandations ont été conduites selon la méthode GRADE (Grade of Recommendation Assessment,Development and Evaluation). Une recherche bibliographique portant sur les publications indexées dans les bases dedonnées PubMed™ et Cochrane™ a été réalisée.Sur les 21 recommandations formalisées obtenues, 4 avaient un niveau de preuve élevé (GRADE 1+/-) et 7 un niveaude preuve faible (GRADE 2 +/-). Pour 10 recommandations, la méthode GRADE n’a pas pu être appliquée, résultanten un avis d’experts. Un accord fort a été obtenu pour toutes les recommandations.Conclusion : Le travail conjoint de 36 experts issus de 3 sociétés savantes a permis d’obtenir 21 recommandations formalisées pour aider à la prise en charge aux urgences et en soins intensifs des patients adultes et pédiatriques avec une ESA.
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Ben Bechir Zitouni, M., W. Homri, R. Chaabouni, I. Ben Romdhane, and R. Labbane. "Faux souvenirs entre fantasmes et réalité (à propos d’un cas)." European Psychiatry 28, S2 (2013): 50–51. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.132.

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Abstract:
IntroductionLes faux souvenirs sont un symptôme qui se voit surtout dans les pathologies neurologiques touchant essentiellement le lobe frontal. Il a été également décrit chez des patients présentant des personnalités multiples qui se voient surtout dans l’hystérie. Ce symptôme demeure tout de même peu illustré dans la littérature. Objectifs et méthodesIllustration du cas d’une patiente adressée pour exploration et prise en charge psychiatrique et psychologique d’une symptomatologie faite de faux souvenirs.Vignette cliniqueIl s’agit de Mme HA âgée de 34 ans, mariée, mère de 2 enfants de 8 et 4 ans, ayant une maîtrise en administration des affaires, femme au foyer. Elle n’a pas d’antécédents familiaux ni personnels psychiatriques, ni somatiques particuliers. La symptomatologie a débuté en 2006 faite de faux souvenirs pour lesquels elle a consulté 2 psychiatres qui lui ont prescrit uniquement un traitement sédatif sans établir de diagnostic. En 2012, devant la persistance du symptôme, elle consulte en neurologie, où des examens ont été fait et se sont révélés normaux (examen physique détaillé, scanner cérébral, EEG). La patiente nous a été alors adressée pour bilan psychologique et prise en charge. Les tests projectifs (Rorschach et TAT) ont conclu à une personnalité narcissique avec des aménagements histrioniques.DiscussionLes faux souvenirs représentent une symptomatologie assez rare qui reste souvent l’apanage de lésions neurologiques de type frontal. Cependant, dans notre cas, il s’avère être en rapport avec la personnalité pathologique de la patiente. Les faux souvenirs seraient-ils alors la réalisation de désirs inconscients et par conséquent un amalgame entre fantasmes et réalité.
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Bezier, E. "Impact des sondes de biofeedback utilisées dans le cadre de l’auto-rééducation des muscles du plancher pelvien chez la femme incontinente urinaire à l’effort. Revue de la littérature." Progrès en Urologie 31, no. 7 (2021): 385–91. http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2021.01.006.

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Freynet, A., C. Decloedt, P. Grandet, A. Ouattara, and C. Fleureau. "Décubitus ventral et kinésithérapie respiratoire : y a-t-il une indication ? Description d’un cas clinique." Médecine Intensive Réanimation 28, no. 4 (2019): 343–46. http://dx.doi.org/10.3166/rea-2019-0107.

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Abstract:
Contexte : Le décubitus ventral (DV) est appliqué dans un objectif de recrutement alvéolaire, dans le cadre de syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA). Le DV mobilise parfois des sécrétions bronchiques, interrogeant l’intérêt d’une kinésithérapie de désencombrement. Matériel et méthode : Une femme de 43 ans, myopathe de Steinert, est hospitalisée pour une insuffisance hépatique aiguë. À j3, elle présente une pneumopathie d’inhalation, suivie d’un SDRA. Le positionnement en DV est réalisé, mobilisant des sécrétions bronchiques. Une séance de kinésithérapie respiratoire est alors appliquée. Résultats : Après la mise en DVet la séance de kinésithérapie, la quantité de sécrétions recueillies est de 2,4 g. Le rapport entre la pression partielle en oxygène et la fraction inspirée en oxygène (PaO2/FiO2) s’améliore, passant de 64 à 180 au bout de 11 heures de DV. La pression motrice et la pression de plateau sont restées inférieures aux valeurs délétères au cours de la séance de kinésithérapie, celle-ci n’ayant pas généré d’hypoxie pendant ou après la séance. Discussion : Le positionnement en DV libère les parties postérieures des poumons, permettant une amélioration du rapport PaO2/FiO2. La clairance mucociliaire a été améliorée, mais il n’est pas possible de discriminer les effets du DVou de la kinésithérapie. Dans la littérature, la kinésithérapie respiratoire n’a pas montré son efficacité pour ces patients, même si aucun effet délétère n’a été observé à travers ce cas clinique. Les risques de dé-recrutement alvéolaire restent importants. Conclusion : Il est difficile de recommander en pratique courante la kinésithérapie respiratoire de désencombrement en DV. Des études ultérieures sont nécessaires, dans un objectif de recherche centré plutôt sur le recrutement alvéolaire que sur le désencombrement, chez ces patients fragiles.
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Samycia, Michael, and Thomas G. Salopek. "Erythema Annulare Centrifugum in a Patient with Crohn Disease." Journal of Cutaneous Medicine and Surgery 16, no. 6 (2012): 442–44. http://dx.doi.org/10.1177/120347541201600616.

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Abstract:
Background: Erythema annulare centrifugum (EAC) represents a hypersensitivity reaction to a variety of conditions, many of which have been reported in the literature. Methods and Results: We report on a 38-year-old woman with a 5-year history of recurrent polycylic, arcuate, scaly, erythematous patches with central clearing on her thighs and trunk. Clinical examination and biopsy were both consistent with a diagnosis of EAC. Two years after the initial presentation, she was diagnosed with mild Crohn disease. Conclusions: The prolonged nature of EAC in our patient and our inability to identify known associations of malignancies, including medications, connective tissue disorders, systemic disorders, and infections, led us to postulate that her EAC was related to her Crohn disease. A thorough review of the literature failed to detect any previous reports linking Crohn disease and EAC. Renseignements de base: L'érythème centrifuge (EAC) représente une réaction d'hypersensibilité à une variété de conditions dont beaucoup ont été signalées dans la littérature. Méthodes et résultats: Nous présentons un rapport sur le cas d'une femme de 38 ans présentant 5 ans d'antécédents de taches érythémateuses squameuses, arquées, polycycliques récurrentes avec guérison centrale sur les cuisses et le tronc. L'examen clinique et la biopsie étaient tous les deux compatibles avec un diagnostic d'EAC. Deux ans après la présentation initiale, elle a été diagnostiquée avec une forme bénigne de la maladie de Crohn. Conclusions: La nature prolongée de l'EAC chez notre patiente, et notre incapacité à identifier les associations connues, y compris les médicaments, les maladies du tissu conjonctif, les troubles systémiques, et des infections, des tumeurs malignes, nous a conduit à postuler que son EAC était lié à sa maladie de Crohn. Un examen approfondi de la littérature ne nous a pas permis de trouver des rapports antérieurs qui établissent un lien entre la maladie de Crohn et l'EAC.
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Van Wijnendaele, R. "Idées suicidaires égo-dystoniques sous escitalopram : cas-clinique et discussion." European Psychiatry 28, S2 (2013): 101. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.269.

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Abstract:
La question de l’apparition d’idées suicidaires sous traitement antidépresseur est débattue dans la littérature [2], principalement chez les jeunes.Cas cliniqueIl s’agit dune femme de 30 ans, hospitalisée pour un trouble des conduites alimentaires de type mixte (avec restriction, et crises de boulimie), et un état dépressif majeur secondaire. Elle bénéficie alors d’un traitement à base de 10 mg d’escitalopram et quitte la clinique améliorée. Quatre mois après sa sortie, elle garde des moments très dépressifs, et, suspectant une réponse partielle à l’escitalopram, je décide de l’augmenter à 15 mg. Après une brève amélioration, son état devient alors plus instable, avec des fluctuations thymiques marquées (alternance de moments euphoriques et plus dépressifs), et l’apparition d’image de suicide (elle se voit se jeter par la fenêtre). Elle décrit que ces images lui sont comme étrangères, et l’envahissent, et qu’elle ne s’y reconnaît pas mais a cependant peur de passer à l’acte. Elle diminue son escitalopram à 10 mg, ce qui permet la disparition des idées suicidaires. Elle reste cependant instable, et nous décidons d’arrêter progressivement le traitement médicamenteux. Pendant plusieurs mois, elle ira alors mieux, et retrouvera une certaine stabilité thymique. Une difficulté de vie causera une rechute boulimique six mois après cet épisode. La patiente reprendra d’elle-même de l’escitalopram et présentera rapidement un état anxieux, avec agitation et insomnie. Nous arrêterons à nouveau l’antidépresseur, et l’hospitaliserons quelques jours, avec une couverture de lormétazépam, ce qui permettra une amélioration de son état.ConclusionCe cas clinique illustre le risque d’apparition d’idées suicidaires sous antidépresseur, mêlé à d’autres éléments suggérant une intolérance psychique à ce produit (labilité thymique, insomnie, agitation), ainsi que le risque à le reprendre chez un patient ayant déjà vécu ce type d’intolérance. Il illustre également le caractère égo-dystonique que peut prendre ce type d’idées suicidaires [1].
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Spadone, C. "La question du genre : quand les paradigmes changent." European Psychiatry 29, S3 (2014): 636. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.151.

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Abstract:
Les questions autour du genre sont des questions piégées. Les données scientifiques, les controverses sociologiques, les positions psychiatriques ne peuvent être exprimées de façon sereine ni dans le grand public ou les média, ni dans la communauté scientifique, ni parmi les “élites” intellectuelles. Le champ est miné, la polémique surgit inévitablement. Des institutions, des individus convoquent leurs convictions, leurs préjugés idéologiques, leur vécu personnel à l’appui de leurs théories explicatives ou de leur propositions d’action. Le contexte contemporain se prête d’ailleurs peu à une réflexion apaisée. Retour de l’ordre moral, crispations contre les avancées sociétales : la surprenante violence des réactions aux récentes propositions législatives témoigne de ces difficultés. Si dénigrer le discours féministe reste politiquement incorrect – quoique d’innombrables forces tentent de le vider autant que possible de sa substance –, l’homosexualité est à nouveau l’objet des attaques et des peurs les plus irrationnelles, et le transgendérisme est en train de reperdre un peu de l’audience et de la légitimité qu’il avait acquis. Peut-on expliquer que l’homosexualité soit encore vécue par certains, contre toute évidence, comme potentiellement destructrice de tout le corps social ? Peut-on ne pas désespérer du combat féministe, 65 ans après « Le Deuxième Sexe », quand, sous couvert de latinité, nous excusons encore les préjugés sexistes, les entorses à la parité ? Et comment s’étonner que la remise en cause radicale de l’identité de genre que constituent toutes les formes revendiquées de « transgenres » se heurte à tant de réticence, lorsque des alternatives aussi bénignes à la « norme » genrée que l’existence de traits présumés féminins chez un homme, ou de traits présumés virils chez une femme, font irrémédiablement conclure à une homosexualité ? Nous tenterons de présenter l’état des lieux de la société française du milieu des années 2010, et la place de la psychologie ou de la psychiatrie, concernant ces trois problématiques liées au genre : orientation sexuelle, identité de genre, et stéréotypes de genre, montrant leurs influences sur les comportements des deux sexes de l’enfance à l’âge adulte, en explicitant cette tension entre avancées sociétales et peurs régressives de la société.
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Bertschy, G., S. Vandel, and R. Volmat. "Epidémiologie de la dépression: données récentes. II — Epidémiologie analytique et épidémiologie d’évaluation." Psychiatry and Psychobiology 3, no. 4 (1988): 213–25. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00001978.

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Abstract:
RésuméLes données provenant d’études récentes concernant l’épidémiologie analytique et l’épidémiologie d’évauation de la dépression sont examinées.Au sujet de l’épidémiologie analytique, il peut être conclu de la littérature actuellement disponible que les principaux facteurs de risques pour la dépression majeure sont : a) Sociodémographiques, à savoir : être une femme, être jeune, séparé, divorcé, ou avoir des problèmes conjugaux (les auteurs soulignent en particulier que les différences entre les sexes, concernant la dépression, sont réelles et ne sont pas un artefact lié à la façon de relater les troubles ou au comportement vis-à-vis des soins), b) Environnementaux: facteurs prédisposants (les événements de vie qui surviennent durant l'enfance peuvent prédisposer un individu à la dépression à l’âge adulte) et facteurs précipitants (il y a relation entre la survenue d’événements de vie pendant la vie adulte et le début de la dépression), c) Familiaux: il y a une multiblication par 2 à 5 du taux de dépression majeure chez les parents de premier degré de sujets témoins par rapport à es témoins non malades. L’influence de l’hérédité génétique est supportée par des études de jumeaux et des études adoption, mais une large part de la variance ne peut être expliquée, d) Divers: qui concernent le cycle de reproduc- 10n de la femme (la période du post partum entraîne une augmentation du taux de dépression) et les variations saisonneres (pics au printemps et en automne).En ce qui concerne l'épidémiologie d’évaluation, il est habituel de distinguer prévention primaire, secondaire et teriaie. Leur dessein est respectivement de diminuer l’incidence de la dépression, la prévalence de la dépression et les isques de chronicité et de la récurrence. Les efforts concernant la prévention primaire ne peuvent avoir qu’un effet imité. Dans le domaine de la prévention secondaire, il peut être conclu que beaucoup de dépressifs ne sont pas diaglostiqués ou ne sont pas traités. La prévention tertiaire a pour dessein de limiter deux risques: la chronicité et la récurence. Le premier pourrait être évalué à 15-20% à chaque épisode. Les facteurs de risques principaux seraient la présence un trouble psychiatrique non affectif ou d’une affection physique, une personnalité névrotique et un faible niveau le traitement. Pour le risque de récurrence, on peut considérer qu’entre 50 et 85% des patients ayant fait un épisode lépressif majeur feront au moins un autre épisode de dépression ultérieurement. Les facteurs de risques pourraient re un Stand nombre d’épisodes antérieurs, un antécédent d’épisode maniaque ou d’hypomanie, l’association à un ésordre psychiatrique non affectif ou à une affection physique, une histoire familiale de maladie affective ou un âge e début tardif.
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Stein, Gary E. "Single-Dose Treatment of Acute Cystitis with Fosfomycin Tromethamine." Annals of Pharmacotherapy 32, no. 2 (1998): 215–19. http://dx.doi.org/10.1345/aph.17227.

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Abstract:
OBJECTIVE: To review the clinical pharmacology of fosfomycin tromethamine, a new antimicrobial agent for the treatment of uncomplicated lower urinary tract infections (UTIs). DATA SOURCE: Publications in English on fosfomycin, fosfomycin tromethamine, and fosfomycin trometamol (MEDLINE, 1970–1997), as well as unpublished studies submitted to the Food and Drug Administration (FDA), were reviewed. STUDY SELECTION: Comparative, randomized, controlled studies were used to analyze the efficacy and safety of fosfomycin tromethamine. DATA SYNTHESIS: Fosfomycin tromethamine is an oral antimicrobial indicated for the treatment of uncomplicated lower UTIs. This agent is active in the urine against common uropathogens that are associated with cystitis in women, including organisms resistant to other antibiotics. A single dose of fosfomycin tromethamine is well absorbed and produces therapeutic concentrations in the urine for 2–4 days. Comparative clinical trials suggest that a single dose of fosfomycin tromethamine 3.0 g is as clinically effective as 7- to 10-day treatment regimens of standard agents used to treat UTIs, such as nitrofurantoin, norfloxacin, and trimethoprim/sulfamethoxazole. Fosfomycin tromethamine is well tolerated and appears safe to use during pregnancy. CONCLUSIONS: Fosfomycin tromethamine is the only antimicrobial to be approved by the FDA for single-dose therapy in women with acute cystitis. It is as effective and safe as multidose comparators and appears safe to use during pregnancy. The acquisition cost of this new drug will need to be weighed against the improved compliance and convenience associated with its use in the treatment of uncomplicated UTIs. OBJETIVO: Revisar la farmacología de la fosfomicina trometamina, un agente antimicrobiano nuevo indicado para el tratamiento de las infecciones leves del tracto urinario. FUENTES DE INFORMACIÓN: Publicaciones en inglés sobre la fosfomicina, fosfomicina trometamina, y fosfomicina trometamol identificadas a través de MEDLINE. Además, estudios sin publicar suministrados a la Administración de Drogas y Alimentos de los Estados Unidos. SELECCIÓN DE FUENTES DE INFORMACIÓN: Estudios comparativos, controlados, y de asignación aleatoria del tratamiento de prueba, empleados para analizar la eficacia, y la seguridad de la fosfomicina trometamina. SÍNTESIS: La fosfomicina trometamina es un agente antimicrobiano oral indicado para el tratamiento de las infecciones leves del tracto urinario. Este agente es activo en la orina contra uropatógenos que están asociados con la cistitis en la mujer, incluyendo organismos resistentes a otros antibióticos. Una dosis linica de la fosfomicina trometamina se absorbe bién y produce concentracions terapéuticas en la orina for un período de 2–4 días. Estudios clínicos comparativos sugieren que una dosis única de 3.0 g de fosfomicina trometamina es tan efectiva clínicamente como un régimen de tratamiento de 7–10 días con agentes comúnmente usados en esta condición tales como la nitrofurantoína, la norfloxacina, y el sulfametoxazol con trimetoprim. La fosfomicina trometamina se tolera bién y no parecer ocasionar efectos adversos durante el embarazo. CONCLUSIONES: La fosfomicina trometamina es el único agente antimicrobiano a ser aprobado por la Administración de Drogas y Alimentos de los Estados Unidos como terapia de dosis única en mujeres con cistitis aguda. Este agente es tan efectivo y seguro como los agentes competidores usados en dosis múltiples. Además, su uso durante el embarazo parece seguro. El costo elevado de adquisición de este nuevo medicamento debe pesarse contra sus ventajas sobretodo en lo referente la mejoramiento del cumplimiento del tratamiento y conveniencia de administración en pacientes con infecciones leves del tracto urinario. OBJECTIF: Revoir la pharmacologie clinique du trométhamine de fosfomycine, un nouvel agent antimicrobien pour le traitement des infections urinaires basses non compliquées. REVUE DE LITTÉRATURE: Les publications en langue anglaise sur la fosfomycine, le trométhamine de fosfomycine, et le trométamol de fosfomycine ont été recherchées dans la banque informatisée MEDLINE aussi bien que les études non publiées soumises à l'Administration des Drogues et Alimentaires (ADA). SÉLECTION DES ÉTUDES: Les études comparatives, randomisées, et contrôlées ont été retenues pour analyser l'efficacité et l'innocuité du trométhamine de fosfomycine. RÉSUMÉ: Le trométhamine de fosfomycine est un antibiotique oral indiqué pour le traitement des infections urinaires basses non compliquées. Cet agent est actif dans l'urine contre les pathogènes du tractus urinaire responsables de la cystite chez la femme, incluant des organismes résistants à d'autres antibiotiques. Une dose unique de trométhamine de fosfomycine est bien absorbée et produit des concentrations thérapeutiques dans l'urine pour une période de 2–4 jours. Des essais cliniques comparatifs suggèrent qu'une dose unique de 3 g de trométhamine de fosfomycine est aussi efficace cliniquement qu'un traitement standard de 7–10 jours avec les agents habituellement utilisés pour le traitement des infections urinaires basses, comme la nitrofurantoïne, la norfloxacine, et le triméthoprime-sulfaméthoxazole. Le trométhamine de fosfomycine est bien toléré et semble sécuritaire lors de grossesse. CONCLUSIONS: Le trométhamine de fosfomycine est le seul antibiotique approuvé par la ADA pour la thérapie unidose de la cystite aiguë chez la femme. Il est aussi efficace et sécuritaire que les agents comparateurs à doses multiples et semble sécuritaire lors de grossesse. Le coût d'acquisition de ce nouveau médicament peut se justifier par une meilleur observance du traitement et la facilité associée à son emploi lors de traitement des infections urinaires basses non compliquées.
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Lenz, Kristi L., and Donna S. Dunlap. "Continuous Fentanyl Infusion: Use in Severe Cancer Pain." Annals of Pharmacotherapy 32, no. 3 (1998): 316–19. http://dx.doi.org/10.1345/aph.17285.

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Abstract:
OBJECTIVE: To describe the use of a continuous fentanyl infusion in an adult cancer patient. CASE SUMMARY: A 66-year-old white woman diagnosed with metastatic pancreatic carcinoma required hospital admission for pain control after receiving five different chemotherapy regimens. Morphine 2 mg/h iv was initiated and the dosage was titrated upward to a total of 6613 mg/d by hospital day 16. As hospital supplies of opioids became depleted over a holiday weekend, therapy was changed to a continuous infusion of hydromorphone 70 mg/h on hospital day 17, then changed to a continuous fentanyl infusion beginning with a dosage of 500 μg/h. The fentanyl dosage was titrated to 4250 μg/h by hospital day 20. She died comfortably on hospital day 22 while receiving this dosage. DISCUSSION: Continuous infusions of opioids, particularly morphine and hydromorphone, are frequently used for control of cancer pain and are safe and effective when administered by this route. Transdermal fentanyl has been shown to effectively manage chronic cancer pain, and use of continuous subcutaneous fentanyl has been reported. However, reports of continuous intravenous fentanyl infusion in the cancer pain literature are limited. Our patient achieved good pain control with a continuous infusion of fentanyl 4250 μg/h. CONCLUSIONS: Continuous fentanyl infusion should be considered for the treatment of cancer pain in patients requiring high doses who become refractory to other opioids, when other opioids cause intolerable adverse effects, when patients have a true morphine allergy, or when high-dose requirements threaten to deplete existing stock of alternate opioids. OBJETIVO: Describir el uso de una infusión continua de fentanilo en una paciente adulta con cáncer. RESUMEN DEL CASO: Una mujer paciente de 66 años de edad diagnosticada con carcinoma de páncreas metastático requirió hospitalización para controlar el dolor después de recibir cinco régimenes de quimioterapia diferentes. Morfina intravenosa a razón de 2 mg/h fue iniciada y titulada hasta alcanzar un total de 6600 mg de morfina/día al día 16 de hospitalización. Según las reservas de opioides del hospital se fueron agotando durante un fin de semana de fiesta, la paciente fue cambiada a una infusión continua de hidromorfona 70 mg/h el día 17 de hospitalización, y luego fue cambiada a una infusión continua de fentanilo comenzando con una dosis de 500 μg/h. La paciente fue titulada hasta alcanzar una dosis de fentanilo de 4250 μg/h al día 20 de hospitalización. La paciente murió confortablemente el día 22 de hospitalización mientras recibía esta dosis. DISCUSIÓN: Las infusiones continuas de opioides, particularmente morfina e hidromorfona, son usadas frecuentemente para el control del dolor de cáncer y son seguras y efectivas cuando se administraron por esta vía. Se ha demostrado que el fentanilo transdérmico controla efectivamente el dolor de cáncer crónico, y se ha reportado el uso continuo de fentanilo subcutáneo. Sin embargo, reportes en la literatura sobre dolor de cáncer con relación al uso de la infusión intravenosa continua de fentanilo son limitados. Esta paciente alcanzó buen control del dolor con una infusión continua de fentanilo a razón de 4250 μg/h. CONCLUSIONES: La infusión continua de fentanilo se debe considerar para el tratamiento del dolor de cáncer en pacientes con requisitos de dosis alta que se vuelven refractarios a otros opioides, cuando otros opioides ocasionan efectos secundarios intolerables, cuando el paciente padece de una alergia verdadera a morfina o cuando los requisitos de dosis alta amenazan con agotar el inventario existente de opioides alternos. OBJECTIF: Rapporter l'utilisation d'une perfusion continue de fentanyl chez un patient cancéreux. RÉSUMÉ DE CAS: Il s'agit d'une femme âgée de 66 ans atteinte d'un cancer du pancréas métastatique qui, après avoir reçu cinq protocoles différents de chimiothérapie, est hospitalisée pour le contrôle de sa douleur. Comme analgésique, elle reçoit de la morphine intraveineuse à une dose initiale de 2 mg/h qui est graduellement augmentée jusqu'à un total de 6600 mg de morphine par jour au jour 16 d'hospitalisation. Etant donné la diminution importante des réserves de narcotiques durant une fin de semaine, la morphine fut changée pour une perfusion continue d'hydromorphone 70 mg/h au jour 17 d'hospitalisation. Par la suite, la perfusion fut de nouveau changée pour une perfusion continue de fentanyl à une dose de 500 μg/h. La dose de fentanyl a du être progressivement augmentée jusqu'à 4250 μg/h au jour 20 afin d'obtenir un bon contrôle de la douleur. La patiente est décédée confortablement à cette dose au jour 22. DISCUSSION: Les perfusions continues d'analgésiques narcotiques, en particulier la morphine et l'hydromorphone, sont souvent utilisées pour le contrôle de la douleur cancéreuse et représentent une voie d'administration efficace et sécuritaire. Le fentanyl transdermique a démontré son efficacité dans le contrôle de la douleur cancéreuse chronique et l'usage du fentanyl en perfusion continue souscutanée est déjà connu. Cependant la littérature médicale est limitée quant à la perfusion intraveineuse continue dans la douleur cancéreuse. CONCLUSIONS: La perfusion continue de fentanyl doit être considéree pour le traitement de la douleur cancéreuse chez les patients nécessitant de fortes doses de narcotiques et qui, deviennent résistants aux autres analgésiques, lorsque les autres opiacés occasionnent des effets secondaires intolérables, en présence d'une vraie allergie à la morphine ou lorsque de très fortes doses d'opiacés menacent de réduire significativement les réserves existantes des autres narcotiques.
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CHIRA, Rodica-Gabriela. "Sophie Hébert-Loizelet and Élise Ouvrard. (Eds.) Les carnets aujourd’hui. Outils d’apprentissage et objets de recherche. Presses universitaires de Caen, 2019. Pp. 212. ISBN 979-2-84133-935-8." Journal of Linguistic and Intercultural Education 13 (December 1, 2020): 195–200. http://dx.doi.org/10.29302/jolie.2020.13.12.

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Abstract:
l s’agit d’un volume paru comme résultat de l’initiative d’Anne-Laure Le Guern, Jean-François Thémines et Serge Martin, initiative qui, depuis 2013, a généré des manifestations scientifiques, des journées d’études organisées autour des carnets de l’IUFM, devenu ESPE et actuellement l’INSPE de Caen. Les carnets édités par la suite sont devenus un espace de réflexion, et un outil d’enseignement-apprentissage, un espace de recherche. Qu’est-ce qu’un carnet en didactique ? Les trois axes de recherche du volume Les carnets aujourd’hui… l’expliquent, avec de exemples des pratiques en classe ou dans le cadre d’autres types d’activités à dominante didactique. Un carnet peut être un objet en papier de dimensions et textures diversifiées, utilisé en différentes manières afin de susciter l’intérêt et la curiosité de l’apprenant. Parmi ses possibilités d’utilisation en classe : au lycée, qu’il s’agisse du lycée de culture générale ou du lycée professionnel, pour créer des liens entre littérature et écriture (« Lecture littéraire, écriture créative », avec des articles appartenant à Anne Schneider, Stéphanie Lemarchand et Yves Renaud) ; en maternelle et à l’école primaire (« Pratiques du carnet à l’école primaire », les articles liés à ce sujet appartenant à Catherine Rebiffé et Roselyne Le Bourgeois-Viron, Dominique Briand, Marie-Laure Guégan, Élise Ouvrard ; le carnet peut également passer du format papier à des adaptations modernes comme le téléphone mobile, le blog... (« D’une approche anthropologique à une approche culturelle », des recherches en ce sens venant de la part d’Élisabeth Schneider, Magali Jeannin, Corinne Le Bars). Sophie Hébert-Loizelet et Élise Ouvrard, ouvrent le volume avec le texte intitulé « Le carnet, une matérialité foisonnante et insaisissable », où elles partent de l’aspect physique d’un carnet vers ses contenus, tout en soulignant que, « depuis une quarantaine d’années » seulement, des spécialistes en critique génétique, des théoriciens des genres littéraires et des universitaires lui accordent l’importance méritée, dans la tentative de « répondre à cette simple question "qu’est-ce qu’un carnet" », parvenant ainsi à en démultiplier « les pistes intellectuelles, théoriques autant que pratiques » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 9). La diversité des carnets détermine les auteures à souligner, et à juste titre, que le carnet « incarne matériellement et pratiquement une certaine forme de liberté, n’ayant à priori aucune contrainte à respecter et pouvant dès lors recevoir n’importe quelle trace », permettant ainsi « à son détenteur, de manière souvent impromptue, indirecte […], de se découvrir, par tâtonnements, par jaillissements » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 10). Le premier contact avec un carnet étant d’ordre esthétique, on comprend bien la « magie » qu’il peut exercer sur l’élève, l’invitant ainsi, en quelque sorte, à sortir de la salle de cours, à se sentir plus libre. Le carnet est en même temps un bon aide-mémoire. Ses dimensions invitent à synthétiser la pensée, à la relecture, une « relecture à court terme » et une « relecture à long terme » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 15), toutes les deux enrichissantes. Le carnet devient effectivement outil d’apprentissage et objet de recherche. Les contributions présentes dans ce livre, soulignent les auteures par la suite, représentent des regards croisés (du 23 mars 2016) sur « l’objet carnet, en proposant des recherches académiques, anthropologiques ou didactiques mais également des comptes rendus d’expériences sur le terrain » dans le but de « prendre en considération l’utilisation des carnets dans leur grande hétérogénéité de la maternelle à l’université pour rendre compte des voyages, mais aussi de lectures et d’apprentissage dans les disciplines aussi variées que le français, l’histoire, les arts visuels, ou les arts plastiques, et ce dans différents milieux institutionnels » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 17). Prenons le premier axe de recherche mentionné plus haut, celui de la lecture littéraire et de l’écriture créative. Se penchant sur d’autorité de différents spécialistes dans le domaine, tels Pierre Bayard et Nathalie Brillant-Rannou, les deux premiers textes de cet axe insistent sur la modalité d’intégrer « l’activité du lecteur et son rapport à la littérature » par le carnet de lecture dans le cadre de la didactique de la littérature. Le troisième texte représente une exploitation du carnet artistique qui « favorise un meilleur rapport à l’écriture » et modifie la relation que les élèves de 15 à 17 ans du canton Vaud de Suisse ont avec le monde (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 19). Nous avons retenu de l’article d’Anne Schneider, l’exploitation de la notion de bibliothèque intérieure, telle qu’elle est vue par Pierre Bayard, bibliothèque incluant « nos livres secrets » en relation avec ceux des autres, les livres qui nous « fabriquent » (Schneider 2019 : 36). Ces livres figurent dans les carnets personnels, avec une succession de titres lus ou à lire, commentaires, dessins, jugements. Pour ce qui est de l’expérience en lycée professionnel (l’article de Stéphanie Lemarchand), on souligne l’attention accordée au « sujet lecteur » par le biais du carnet de lecture, plus exactement la réalisation d’une réflexion personnelle et les possibilités d’exprimer cette réflexion personnelle. Ici encore, il faut signaler la notion d’« autolecture » introduite par Nathalie Brillant-Rannou, l’enseignant se proposant de participer au même processus que ses élèves. En ce sens, la démarche auprès des élèves d’une école professionnelle, moins forts en français et en lecture, s’avère particulièrement intéressante. On leur demande d’écrire des contes que leurs collègues commentent, ou de commenter un film à l’aide du carnet de lecture qui devient carnet dialogique, non pas occasion du jugement de l’autre, mais d’observer et de retenir, devenant ainsi « un embrayeur du cours » (Lemarchand 2019 : 45). Le passage aux textes littéraires – des contes simples aux contes plus compliqués et des films de science-fiction aux livres de science-fiction – devient normal et incitant, permettant petit à petit le passage vers la poésie. L’utilisation du carnet dialogique détermine les élèves à devenir conscients de l’importance de leur point de vue, ce qui fait que ceux-ci commencent à devenir conscients d’eux-mêmes et à choisir des méthodes personnelles pour améliorer leur niveau de compétences, la démarche de l’enseignant devenant elle aussi de plus en plus complexe. Le premier article, du deuxième axe, celui visant les pratiques du carnet à l’école primaire, article signé par Catherine Rebiffé et Roselyne Le Bourgeois-Viron, présente le résultat d’une recherche qui « s’appuie sur les liens entre échanges oraux et trace écrite, mais aussi sur la dimension retouchable, ajustable de l’objet carnet réunissant dessins, photographies et dictée, afin d’initier les élèves à l’écrit » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 19). Pour ce qui est de l’enseignement de l’histoire à des élèves du cycle 3, avec une pensée critique en construction et une difficulté de comprendre un vocabulaire plus compliqué et les langages spécialisés, Dominique Briand propose le carnet Renefer, un choix parfait à son avis, vu que « l’artiste qui réalise les estampes sur le conflit [de la Grande Guerre] s’adresse à une enfant [de huit ans], sa fille » (Briand 2019 : 97), appelée par Renefer lui-même « Belle Petite Monde ». Un autre aspect important est lié au message transmis par l’image envisagée dans cette perspective. Il s’agit en effet de filtrer l’information en sorte que la violence et la souffrance soient perçues à des degrés émotionnels différents, pour laisser à l’élève la possibilité de débats, de réflexions. Les textes qui accompagnent les images du carnet Renefer, succincts mais suggestifs, s’adaptent également au niveau d’âge et implicitement de compréhension. Les élèves sont sensibilisés, invités à voir le côté humain, le brin de vie et d’espoir qui peuvent se cacher derrière une situation réaliste. Le carnet Renefer didactisé amène les élèves « à apprendre l’histoire dans une démarche active et clairement pluridisciplinaire qui laisse une place importante à l’histoire des arts » (Briand 2019 : 105). Le carnet d’artiste comme instrument didactique, plus exactement celui de Miquel Barceló qui a séjourné en Afrique et dont les carnets d’artiste témoignent de ses voyages et de l’utilisation des moyens locaux pour peindre ou même pour faire sécher les peintures est proposé par Marie-Laure Guégan. En passant par des crayons aquarelles, Miquel Barceló va ajouter du relief dans les pages peintes de ses carnets (« papiers d’emballage, billets de banque [par leur graphisme ils peuvent devenir le motif textile d’une robe de femme, par exemple], paquets de cigarettes, boîtes de médicaments » qui sont collés ou bien collés et arrachés par la suite). Pour réaliser des nuances différentes ou une autre texture, il y rajoute des « débris de tabac ou de fibre végétale agrégés de la terre, du sable ou de pigments » (Guégan 2019 : 117). Il est aidé par l’observation profonde de la nature, des changements perpétuels, du mélange des matières qui se développent, se modifient le long des années. Ainsi, il intègre dans ses peintures « le temps long (des civilisations), le temps moyen (à l’aune d’une période politique), le temps court (à la dimension de l’individu) » (Guégan 2019 : 121), aussi bien que l’espace, la lumière, l’ombre, les matières, le corps, l’inventivité. Toutes ces qualités recommandent déjà l’auteur pour l’exploitation didactique dans le primaire, il y vient avec un modèle d’intégration de l’enfant dans le monde. L’article de Marie-Laure Guégan parle de l’intégration du travail sur les carnets de l’artiste dans la réalisation de la couverture d’un carnet de voyage par les élèves du cycle 3 en CM2, (cycle de consolidation). D’où la nécessité d’introduire la peinture ou les carnets d’artistes « non comme modèles à imiter, mais comme objets de contemplation et de réflexion » (Guégan 2019 : 128). Dans l’article suivant, Élise Ouvrard parle d’un type de carnet qui permet l’exploitation des pratiques interdisciplinaires à l’école primaire, domaine moins approfondi dans le cadre de ces pratiques ; le but spécifique est celui de la « construction de la compétence interculturelle » qui « s’inscrit plus largement dans l’esprit d’une approche d’enseignement-apprentissage par compétences » (Ouvrard 2019 : 132). L’accent mis sur la compétence est perçu par Guy de Boterf, cité par Élise Ouvrard, comme « manifestation dans l’interprétation », à savoir la possibilité de « construire sa propre réponse pertinente, sa propre façon d’agir » (Cf. Ouvrard 2019 : 132 cité de Le Boterf 2001 :40) dans un processus qui vise la création de liens entre les éléments assimilés (ressources, activités et résultats pour une tâche donnée). Le professeur devient dans ce contexte, la personne qui traduit des contenus en actions qui servent « à mettre en œuvre, à sélectionner des tâches de difficulté croissante qui permettront aux élèves de gagner progressivement une maîtrise des compétences » (Ouvrard 2019 : 133). Cette perspective fait du carnet « un outil permettant de tisser des liens entre la culture scolaire et les expériences hors de la classe, mais aussi de décloisonner des apprentissages, de s’éloigner de l’approche par contenus-matière » (Ouvrard 2019 : 133). C’est un cadre d’analyse qui intègre la perspective didactique du français aussi bien que l’anthropologie de l’écriture. L’activité pratique consiste dans le travail sur des carnets de voyage avec des élèves en CM1 et CM2, venant de deux écoles différentes et qui préparent et effectuent un voyage en Angleterre. Les étapes du parcours visent : - entretiens individuels pré- et post-expérimentation des quatre enseignants concernés ; - fiche de préparation des séances autour du carnet ; - questionnaire pré- et post-expérimentation soumis aux élèves ; - entretiens collectifs post-expérimentation des élèves ; - photographies des carnets à mi-parcours de l’expérimentation et à la fin du parcours. L’analyse des documents a prouvé que les élèves ont réagi de manière positive. Ils ont apprécié le carnet comme plus valeureux que le cahier. Le premier permet un rapport plus complexe avec le milieu social, avec la famille, avec la famille d’accueil dans le cadre du voyage, même des visioconférences avec la famille. À partir des carnets de voyage on peut initier le principe des carnets de l’amitié qui permet au carnet d’un élève de circuler dans un petit groupe et s’enrichir des ajouts des autres collègues. On peut avoir également l’occasion de découvrir des talents des élèves, de mieux les connaître, de mettre l’accent sur leur autonomie. Différentes disciplines peuvent s’y intégrer : le français, l’anglais, l’histoire, les mathématiques, la géographie, la musique, les arts. Important s’avère le décloisonnement des disciplines par le choix de créneaux distincts pour l’utilisation-exploitation des carnets de voyage. Le dernier groupement d’articles, axé sur le passage d’une approche anthropologique à une approche culturelle, tente d’envisager un avenir pour le carnet. En tant que spécialiste des pratiques scripturales adolescentes, partant de la théorie de Roger T. Pédauque pour le document, Elisabeth Schneider se concentre dans son article sur le téléphone mobile par ce qu’on appelle « polytopie scripturale qui caractérise l’interaction des processus d’écriture, des activités et des déplacements avec le téléphone mobile » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 21), celui-ci s’encadrant du point de vue épistémologique, dans les catégories « signe », « forme » et « médium », tridimensionnalité qui permet de « comprendre les enjeux actuels concernant l’auctorialité, la structure du document, par exemple, mais aussi d’en revisiter l’histoire » (Schneider 2019 : 164). L’importance du blog pédagogique comme carnet médiatique multimodal, résultat du travail avec des étudiants sous contrat Erasmus ou type Erasmus venus à l’ESPE de Caen pour mettre en lumière l’expérience interculturelle, est démontrée par Magali Jeannin. Son article prend comme point d’encrage les notions d’« hypermobilité » pour les individus avec une identité « hypermoderne », en pleine « mouvance » et « liquidité » (Jeannin 2019 : 169), qui, des fois, dans le cas des étudiants, pourrait se concrétiser en « expérience interculturelle » et « tourisme universitaire ». L’intérêt de l’auteure va vers l’interrogation, « les enjeux et les moyens d’une didactique de l’implication du sujet en contexte interculturel » par un « blog pédagogique des étudiants étrangers » lié au cours sur les compétences interculturelles. Ainsi, parmi les enjeux du « blog pédagogique des étudiants à l’étranger » comme carnet multimodal comptent : donner à l’expérience culturelle la valeur subjective qui évite la réification du sujet en investissant « la langue et la culture cibles comme des faits et pratiques sociaux (inter)subjectifs » (Jeannin 2019 : 171) et même transsubjectifs d’après le modèle du blog libre ; le blog-carnet devient un espace de rencontre entre carnet de voyage et carnet de lecture, carnet d’expérience, carnet d’ethnographie (avec un mélange entre langue cible et langue source) ; il s’inscrit « dans une tradition de l’écriture de l’expérience en classe de FLE » (Jeannin 2019 : 173). Les écrits en grande mesure programmés du blog pédagogique sont ensuite exploités ; ils répondent en même temps « à des besoins personnels » et à des « fins universitaires » (Jeannin 2019 : 174). Par ce procédé, le réel est pris comme un processus non pas comme une simple représentation. Toujours avec une visée interculturelle, le dernier article de cette série fait référence à l’Institut régional du travail social Normandie-Caen, dont le but est de former « les futurs travailleurs sociaux » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 21), par une recherche franco-québécoise qui concerne l’implication des mobilités internationales pour études. Ce volume représente un outil particulièrement important en didactique, un outil que je recommande chaleureusement en égale mesure aux enseignants et aux chercheurs spécialisés. Si je me suis arrêtée sur quelques articles, c’est parce qu’il m’a semblé important d’insister sur des côtés qui sont moins exploités par les enseignants roumains et qui mériteraient de l’être.
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Harel, Simon. "Les trahisons montréalaises dans Le manteau de la femme de l’Est." Canada and Beyond: A Journal of Canadian Literary and Cultural Studies 3, no. 1-2 (2013). http://dx.doi.org/10.33776/candb.v3i1-2.3051.

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Abstract:
Les expressions de la ville créative et mondialisée sont à la mode. De Richard Florida à Saskia Sassen, sans oublier à Montréal même un Simon Brault, les intellectuels, commentateurs de l’actualité et nouveaux propagandistes de l’universalisme des villes sont légion. De Francfort à Shanghai, de Barcelone à Montréal, ce sont pratiquement les mêmes discours qui prévalent. La culture dite locale se doit d’être « branchée », « connectée » aux flux du mondialisme que représente une marche forcée, de plus en plus rapide, comme si le sujet post-identitaire se devait en quelque sorte de vivre dans un archipel, une métaspora (selon l’expression du poète Joël Desrosiers). Nous souhaitons interroger dans cet article les expressions têtues, parfois répétitives d’une pauvreté qui échappe à toute forme d’embourgeoisement et qui tient lieu de foyer de résistance (ce qu’est l’Est montréalais), alors que l’on promeut le principe salvateur de cette créativité mondialisée dans les nouvelles villes post-identitaires. Dans ce contexte, la gentrification culturelle, au nom de la mobilité et de l’hybridité du sujet, ressemble assez à une injonction autoritaire. Or, les écrits de Danielle Roger sont de véritables récits de résistance à l’égard de ce qu’il faut bien appeler un universalisme des villes mondialisées. À ce sujet, les récits de Danielle Roger décrivent avec une concision et une ironie douce-amère ce repli du sujet dans l’univers d’un quartier qui ne paie pas de mine, qui n’est pas, comme le Plateau Mont-Royal ou le Mile-End, un haut lieu de l’attraction touristique montréalaise. Certes, la date de publication du Manteau de la femme de l’Est n’est pas à négliger. À la fin des années quatre-vingt-dix, l’éloge des transhumances et des nomadismes, s’il faisait partie des expressions consacrées de l’écriture migrante, n’était pas encore devenu un fonds de commerce, un assemblage de lieux communs. Le manteau de la femme de l’Est est l’expression de vies minuscules, la description de la saleté des « faits divers» de la Cité, la narration des multiples trahisons qui voient le jour dans les quartiers déshérités de la ville de Montréal. Dans ce récit peu connu de Danielle Roger, il est question, comme chez Pauline Harvey et Josée Yvon, d’une littérature qui prend la forme d’un récit dans lequel la dignité et l’indignité s’opposent, par le biais des diverses figures de l’exploitation de la violence, ce que l’on appellera à défaut d’un autre terme la misère.
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Durand, Thierry. "Le regard du mal chez Philippe Renonçay." 43, no. 3 (2008): 71–90. http://dx.doi.org/10.7202/016905ar.

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Abstract:
Résumé Les quatre romans publiés à ce jour par Philippe Renonçay composent ensemble une oeuvre d’une grande cohérence. L’auteur pose la question du mal. Le sujet n’est sans doute pas original ; Gide l’a dit : on ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments. L’entreprise de Renonçay est cependant plus radicale. Elle s’inscrit dans le contexte de certaines recherches littéraires actuelles qui placent le mal au centre de leurs préoccupations : Dantec, Jauffret, Germain, Nobécourt, et bien d’autres. Peut-être un signe des temps, l’originalité de Renonçay est à chercher, au moins en partie, dans l’intempérance avec laquelle ses personnages centraux mettent en question notre déréliction : une violence nue, sans pudeur, oscille entre le règlement de comptes avec Dieu et la volonté d’en finir une fois pour toutes avec une inexpiable humanité.
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Barry, Ousmane, Honoré Mimche, Patrice Tanang Tchouala, and Hamidou Kone. "Statut social et émigration internationale des femmes au Burkina Faso." European Scientific Journal ESJ 17, no. 20 (2021). http://dx.doi.org/10.19044/esj.2021.v17n20p163.

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Abstract:
Le statut social de la femme est un critère de différenciation dans le domaine de la migration internationale féminine. Cependant la littérature reste peu prolixe sur la relation entre celui-ci et la pratique migratoire. Cette étude vise à documenter les liens entre le statut des femmes et leurs comportements migratoires dans le contexte burkinabè. Elle s’appuie sur des données secondaires, 3 880 femmes âgées de 15 ans et plus, issues de l’enquête sur l’Interaction entre Politiques Publiques, Migrations et Développement (IPPMD) au Burkina Faso en 2014 collectées auprès de 2 200 ménages. L’analyse a été à la fois descriptive (bivariée et multivariée) et explicative (régression logistique). Les résultats montrent que le statut social de la femme est négativement associé à l’émigration internationale des femmes. Les émigrées sont celles qui ont un statut faible. Elles résident en milieu rural, dans des ménages ayant une expérience migratoire et un niveau de vie faible. Le statut social de la femme explique le départ vers l’étranger chez les femmes Burkinabè et contribue à l’exacerbation des flux migratoires au Burkina Faso. Le sexe du chef de ménage et la taille du ménage constituent un autre groupe de variables qui influencent directement l’émigration des femmes mais aussi de façon indirecte via le statut de celles-ci. En conclusion, cette étude aurait contribué à une compréhension plus large sur les migrations féminines au Burkina Faso. Au regard de ces résultats, l’amélioration des conditions de vie des femmes et l’analyse de l’impact de l’émigration internationale de cellesci sur certains secteurs de développement local telles que la santé et l’éducation constituent des pistes à explorer afin de contribuer à l’autonomisation des femmes d’une part et de tirer les avantages qu’offre la migration d’autre part.
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Lehnert, Alexia, Loïc Villerbu, and Astrid Ambrosi. "Le moment des soins et la caractérisation du délit influencent-ils l’ouverture au soin ?" 8, no. 1 (2008): 0. http://dx.doi.org/10.7202/018666ar.

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Abstract:
Résumé Notre pratique professionnelle en tant que psychologue en milieu carcéral interroge régulièrement l’articulation entre la fonction soignante et les contraintes de l’application de la peine, compte tenu des interactions inévitables, ne serait-ce que du fait du contexte environnemental. Ainsi, nous avons souvent été interpellés par l’attitude de certains détenus qui paraissaient plus difficilement mobilisables par rapport au soin après leur jugement. Cette étude exploratoire a pour objectif, à la fois d’évaluer les effets temporels ainsi que les effets du type de passage à l’acte sur l’ouverture au soin. Ainsi, au travers d’indicateurs au soin préalablement définis, nous avons réalisé une étude comparative de 20 sujets en procédure criminelle dans l’idée d’évaluer l’ouverture au soin au temps avant jugement et au temps après jugement avec l’hypothèse que le temps de l’avant jugement pouvait constituer un moment privilégié. Au regard de l’ampleur de la littérature consacrée au soin pour les auteurs de violence à caractère sexuel et des dispositions légales relatives au suivi socio-judiciaire avec injonction de soin, tout à fait innovantes en France (loi du 17 juin 1998), nous avons été amenés à différencier les auteurs de violence à caractère sexuel, des auteurs de crimes de sang. Les résultats nous amènent à penser que les sujets de notre étude présentent une ouverture au soin plus marquée au temps avant jugement et qu’ils sont plus difficilement mobilisables après leur jugement. Cette différence se trouve d’autant plus marquée chez les auteurs de violence à caractère sexuel. Ce qui interroge le sens et les enjeux de cette ouverture au soin.
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Huppe, Justine Yolande. "L' Écriture entre deux chaises." Nouvelle Revue Synergies Canada, no. 12 (February 7, 2020). http://dx.doi.org/10.21083/nrsc.v0i12.4836.

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Abstract:
« Le temps des avant-gardes. Peut-être la seule forme de vie excitante, parce que liée intimement à l’écriture » : voici la manière dont Chloé Delaume se remémore, dans Où le sang nous appelle (2014) son enthousiasme premier pour certaines expériences d’activisme poétique et politique, avant pourtant d’en dresser un bilan particulièrement critique. Cette citation, et la suite qui lui est donnée, résume toute l’ambiguïté du rapport qu’entretient Chloé Delaume au legs avant-gardiste, et en particulier situationniste. À la faveur d’une traversée des textes de Delaume – du Cri du sablier aux Sorcières de la République –, cet article tentera de déplier cette contradiction en montrant comment, malgré sa péremption annoncée, le concept d’avant-garde, dans ses dimensions historique, sociologique et pragmatique, permet de mieux situer Chloé Delaume dans le champ littéraire contemporain.
 Mots-clés : avant-garde, performativité, Chloé Delaume, Peter Bürger 
 Références
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Abdel-Baki, Amal, Nathalie Turgeon, Claire Chalfoun, and An Nguyen. "Psychose et impulsivité : un mauvais mariage." Psychiatrie et violence 12, no. 1 (2014). http://dx.doi.org/10.7202/1025225ar.

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Abstract:
L'impulsivité chez le patient atteint de troubles psychotiques se manifeste par une multitude de comportements pouvant avoir un impact majeur sur l'évolution et le traitement de la maladie ainsi que sur le fonctionnement occupationnel et social. Différentes hypothèses expliquant les comportements impulsifs et leurs conséquences pour le patient et son entourage seront explorées. Des approches thérapeutiques sont identifiées afin d'améliorer la prise en charge des patients avec des troubles psychotiques présentant des comportements impulsifs et subséquemment, de diminuer l'impact des conséquences de l'impulsivité. L'impulsivité chez les personnes souffrant de psychose a été peu traitée dans la littérature avant les années 2000. Plusieurs hypothèses peuvent expliquer cette absence, dont la difficulté de distinguer l'impulsivité de l'agressivité ou que celle-ci ait été surtout attribuée aux comorbidités des individus atteints de psychose. Dans la dernière décennie, les recherches portant sur ce sujet ont exploré majoritairement les causes de l’impulsivité (souvent mesurée en laboratoire) et ce, en lien avec des modèles théoriques. Peu d’études cliniques se sont penchées sur le traitement de l’impulsivité, malgré les manifestations cliniques fréquentes de l'impulsivité par des comportements ou des actes mentaux bien précis chez la clientèle présentant des troubles psychotiques. Pourtant, il est primordial de s'y attarder puisque l'impulsivité peut engendrer de lourdes conséquences dont un risque accru d’agressivité et de violence (Barratt, 1991; Barratt & Felthous, 2003; Quanbeck et al., 2007; Volavka & Citrome, 2008) ainsi que de comportements suicidaires (Mann,Waternaux, Haas, & Malone, 1999; Gut-Fayand et al., 2001; Iancu et al., 2010). De plus, elle jouerait un rôle majeur dans le développement et la persistance des troubles de toxicomanie comorbides (Bickel, Odum & Madden, 1999; Dervaux et al., 2001; Krishnan-Sarin et al., 2007) compliquant ainsi le traitement chez les individus atteints de psychose. Malgré l'absence de consensus sur sa définition, l’impulsivité est généralement exprimée par une conduite ou une réaction (à des stimuli internes ou externes) rapide, spontanée, excessive, non planifiée, potentiellement mal adaptée et pouvant être dangereuse qui ne tient pas compte des possibles conséquences négatives pour soi ou autrui (Enticott, 2006; Moeller, Barratt, Dougherty, Schmitz, & Swann, 2001). Par exemple, l’impulsivité se manifeste lorsqu’une personne fournit une réponse avant que la fin de la question ne lui soit complètement posée; lorsqu’une personne manifeste un acte violent sérieux non planifié ; lorsqu’une personne présente sa démission au travail sans penser aux conséquences de cette décision ou lorsqu’une personne rompt son bail de logement pour emménager rapidement avec un nouveau conjoint qu’elle ne connaît que depuis une semaine. Les individus atteints de schizophrénie seraient plus impulsifs comparativement à la population générale (Dursun, Szemis, Andrews, Whitaker, & Reveley, 2000; Enticott, Ogloff, & Bradshaw, 2008; Kaladjian, Jeanningros, Azorin, Anton, & Mazzola-Pomietto, 2011) et certains suggèrent même que l’impulsivité serait un concept central (‘core feature’) de la schizophrénie (Heerey, Robinson, McMahon, & Gold, 2007; Kester et al., 2006).
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Labrecque, Marie France. "Féminicide." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.011.

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Abstract:
Le recours au terme féminicide, dans son sens premier, a pour but de souligner la spécificité de certains meurtres de femmes. Ce premier sens rejoint celui du terme anglais femicide utilisé et diffusé largement à partir des années 1990. La définition la plus élémentaire est celle selon laquelle le femicide est le meurtre misogyne de femmes par des hommes (Radford et Russell 1992: xi). L’évènement emblématique correspondant à cette définition est celui des meurtres de l’École polytechnique de l’Université de Montréal, le 6 décembre 1989, alors que 14 femmes ont été ciblées explicitement parce qu’elles étaient des femmes et abattues par un homme qui, sur le site même, s’est donné la mort. Plus précisément, comme l’écriront Caputi et Russell (1992: 15), le femicide est le point d’aboutissement ultime d’un continuum de violence et de terreur incluant une large variété d’abus verbaux et physiques, et s’exerçant spécifiquement à l’endroit des femmes. En d’autres termes, on peut parler de femicide lorsque le viol, par exemple, ou encore l’esclavage sexuel, l’inceste, l’hétérosexualité forcée, les mutilations génitales ou celles effectuées au nom de la beauté comme la chirurgie esthétique, provoquent la mort d’une femme. Cette définition est encore largement utilisée, particulièrement dans le monde anglo-saxon, et elle demeure fondamentale. Cependant, il est possible et souhaitable d’y ajouter d’autres dimensions qui relèvent davantage de la structure sociale plus large, notamment en y introduisant plus explicitement le concept de genre. Il revient aux latino-américaines d’avoir proposé des définitions qui tiennent compte de ces dimensions en même temps qu’elles ont imposé le terme féminicide, une traduction littérale du terme espagnol feminicidio. Pour des auteures comme Fregoso et Bejarano (2010), l’adhésion au terme féminicide plutôt que fémicide, est une posture politique qui reconnaît l’apport du « Sud global », c’est-à-dire l’apport des chercheures et activistes de cette région du monde. Ainsi, la Mexicaine et ex-députée du Parti de la révolution démocratique, Marcela Lagarde, considère que le féminicide est une forme extrême de violence de genre. Trois facteurs sont à l’œuvre et se combinent pour rendre possible le féminicide : premièrement, le manque de respect des droits humains des femmes, notamment en ce qui a trait à leur sécurité; deuxièmement, l’impunité dont bénéficient les meurtriers et, troisièmement, l’irresponsabilité des autorités et surtout de l’État. Elle affirme même que le féminicide est un crime d’État (Lagarde 2010: xxiii). La posture de Lagarde découle dans une large mesure du cas de la ville de Ciudad Juárez au Mexique (voir également Labrecque 2012). Il s’agit d’une ville située à la frontière entre le Mexique et les États-Unis où, entre le milieu des années 1990 et 2006, moment où Lagarde a énoncé sa définition du féminicide, il s’était produit plus de 300 meurtres de femmes, ce qui représentait une proportion plus élevée que dans des villes au profil équivalent. Les meurtres à Ciudad Juárez ont tôt fait de marquer l’imaginaire collectif, surtout parce que les cadavres étaient retrouvés sur les terrains vagues ou dans le désert, que les femmes avaient été violées et torturées, et que leur corps avait été cruellement mutilé. C’est d’ailleurs ce qu’une chercheuse comme Monárrez Fragoso a appelé le « féminicide sexuel systémique », le distinguant du même coup du féminicide intime (évitant ainsi le détournement de sens que produit l’expression « crime passionnel »), et aussi du féminicide en raison d’occupations risquées ou stigmatisées. Ces distinctions entre les divers types de féminicides, et globalement leur différenciation d’avec les assassinats de femmes plus généralement, ont une finalité juridique, soit de faire en sorte que les coupables soient punis de façon spécifique (Monárrez Fragoso 2009: 10). Certes, tous les meurtres de femmes commis dans le monde ne sont pas des féminicides et il importe de tenir compte du contexte dans lequel ces meurtres se produisent. Dans certains pays, il règne une violence structurelle qui se traduit par toutes sortes d’autres types de violence y compris à l’intérieur des foyers. Or la sécurité des citoyens en général et celle des femmes en particulier relève de l’État. Dans la mesure où la violence structurelle est tolérée ou même provoquée et entretenue par l’État, on peut affirmer que ce dernier porte la responsabilité des meurtres de femmes, qu’ils se produisent dans des lieux publics ou au sein de leur foyer. On voit que la ligne de démarcation entre les féminicides et les meurtres de femmes est souvent très ténue ou même inexistante selon le contexte. Si on peut attribuer au déficit d’État le fait que des pays comme le Salvador, la Jamaïque, le Guatemala et l’Afrique du sud présentent les taux les plus élevés de féminicides au monde (Small Arms Survey 2012), comment expliquer qu’il s’en produise dans des pays développés comme, notamment, le Canada? La Gendarmerie royale du Canada, à partir de données d’abord colligées par l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC 2010), a confirmé qu’entre 1980 et 2014, quelque 1049 femmes autochtones avaient été tuées et 174 étaient disparues (GRC 2015). Comparés aux moyennes nationales, ces données révèlent notamment que le taux d’homicides chez les femmes autochtones du Canada est sept fois plus élevé que chez les femmes non-autochtones. L’État canadien est certes un État de droit, il n’en comporte pas moins certaines caractéristiques patriarcales et coloniales héritées des siècles antérieurs. La plupart des Premières nations du Canada sont encore régies par la Loi sur les Indiens émise en 1867. Bien que les articles discriminatoires à l’égard des femmes aient été amendés, l’esprit de la loi continue de planer au-dessus de ces dernières de sorte que leur vie semble valoir moins que celle de leurs consœurs non-autochtones. En d’autres termes, en plus du facteur « genre », les facteurs « classe » et « race » - celle-ci étant entendue comme construction sociale – sont à l’œuvre. En somme, les définitions du féminicide ouvrent sur deux voies convergentes et complémentaires : celle de l’analyse intersectionnelle de la violence qui se base sur la prise en compte simultanée de la classe, du genre et de la race, et celle des revendications sur le plan légal et institutionnel qui confrontent plus directement l’État. Cette dernière voie a ses exigences propres, dont celle de l’urgence : on a certes besoin de la recherche et de l’analyse pour comprendre ce qui se passe, mais on a également besoin d’outils pratiques (tels que des législations) pour dénoncer les crimes et exiger réparation. En ce sens, depuis 2010, le féminicide a été défini comme un crime spécifique dans le code pénal d’un certain nombre de pays en Amérique latine. Il s’agit là d’une avancée remarquable pour les femmes, mais elle est de loin insuffisante sur les plans de l’équité et l’égalité de genre
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Bobotsis, Robert, Michael Sawchuk, Jenny Shu, and Mariamma G. Joseph. "An Unusual Case of Drug-Induced Linear IgA Bullous Disease." Canadian Journal of General Internal Medicine 12, no. 2 (2017). http://dx.doi.org/10.22374/cjgim.v12i2.239.

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Abstract:
We describe a case of vancomycin-induced linear IgA bullous dermatosis (LABD) with unusual features in a 75-year old woman who received intravenous vancomycin for methicillin-resistant Staphylococcus Aureus infection. Our patient demonstrated an unusual lesional distribution with initial facial involvement and a longer latent period than usual, which to our knowledge has not yet been reported in the literature. A skin punch biopsy including direct immunofluorescence study (IMF) confirmed the diagnosis of LABD. The patient’s cutaneous eruptions resolved over the next 14 days with stoppage of medication and supportive care without the need for systemic steroids. Physicians should be aware of this rare type of autoantibody mediated drug reaction in patients put on vancomycin. Early diagnosis using a skin punch biopsy with direct IMF study would avoid unnecessary laboratory investigations and initiate prompt management.RésuméNous décrivons ici un cas de dermatose bulleuse à IgA linéaire (DIgAL) d’origine médicamenteuse et aux caractéristiques inhabituelles, chez une femme âgée de 75 ans ayant reçu de la vancomycine par voie intraveineuse pour traiter une infection causée par un Staphylococcus Aureus résistant à la méthicilline. La patiente présentait une distribution inhabituelle des lésions avec une atteinte initiale à la face et une période de latence plus longue que la normale. À notre connaissance, cela n’a jamais été rapporté dans la littérature. Une biopsie à l’emporte-pièce de la peau, doublée d’un test d’immunofluorescence directe, a confirmé le diagnostic de DIgAL. Les lésions cutanées de la patiente se sont résorbées dans les quatorze jours suivant l’arrêt du médicament, avec des soins de soutien et sans recours à des stéroïdes systémiques. Il est important que les médecins soient informés de ce type rare de réaction médicamenteuse à médiation d’autoanticorps chez les patients sous vancomycine. Un diagnostic précoce par biopsie à l’emporte-pièce et test d’immunofluorescence directe permet d’éviter des examens de laboratoire superflus et de débuter une prise en charge rapide.Case SynopsisA 75-year-old woman presented to the emergency department with an altered level of consciousness and sepsis requiring intubation. She had been treated with Keflex for a wound infection post L5-S1 lumbar discectomy and fusion surgery, but now presented with an epidural abscess and ventriculitis confirmed to be due to methicillin-resistant Staphylococcus Aureus bacteremia. The patient was taking naproxen, baclofen, levothyroxine, fenofibrate, omeprazole, sotalol, hydrochlorothiazide, ativan, zopiclone, and acetaminophen. The patient was started on vancomycin just prior to duraplasty with incision and drainage. 27 days later, she developed a morbilliform maculopapular cutaneous eruption, which started on her face before progressing diffusely to the trunk and limbs (Figure 1A). The lesions were pruritic and urticarial with blanchable, erythematous, well-demarcated plaques containing some fine scale (Figure 1B). Blistering began ten days after presentation of the eruption resulting in erosion (Figure 1C and Figure 1D). There was no mucous membrane involvement or fever present.A BCD Figure 1. (A) Initial presentation of malar erythema on face. (B) Eruption involving extremities with a maculopapular (morbilliform) appearance. (C&D) Blistering began ten days after initial presentation of eruption. Investigations were unremarkable except for an elevated eosinophil level of 2.6 × 109/L and mild leukocytosis of 11.2 × 109/L. Peak serum vancomycin was found to be within therapeutic range at 21.2 μmol/L. A drug rash with eosinophilia and systemic symptoms (DRESS) syndrome was originally suspected; however, the patient had no fever nor any systemic symptoms making this diagnosis unlikely. A punch biopsy of skin lesion was performed for definitive diagnosis. Vancomycin was discontinued and changed to linezolid and the patient received intravenous fluids and topical steroids (betamethasone valerate 0.05% with 0.25% camphor and 0.25% menthol to affected areas of the body and valerate 2% to lesions on the face) to treat the eruption. The patient’s cutaneous eruptions resolved over the next 14 days with additional supportive care, which included pain control, fluid and electrolyte management and nutritional support without the need for systemic steroids.Histologic examination of the diagnostic skin punch biopsy showed a subepidermal blister with abundant inflammatory infiltrate in the dermis composed of numerous neutrophils, a few eosinophils and lymphocytes. The blister contained fibrin, neutrophils and eosinophils (Figure 2A and Figure 2B). Punch biopsy of peri-lesional skin for direct immunofluorescence (DIF) study showed IgA deposition in a linear fashion along the basement membrane zone (Figure 2C) confirming the diagnosis of LABD.ABC Figure 2. (A) Hematoxylin and eosin (H & E) stain of punch biopsy skin back shows a subepidermal blister (star) (B) Higher magnification showing abundant neutrophils (arrow, H&E stain). (C) Direct immunofluorescence (IMF) test on the perilesional skin shows linear IgA deposition along the basement membrane zone (arrow). DiscussionLinear immunoglobulin A (IgA) bullous dermatosis (LABD) is an acquired autoimmune subepidermal blistering disease of the skin and/or mucous membranes, which is defined by the histopathological finding of subepidermal vesicles with predominantly neutrophilic infiltration and linear IgA deposits in the basement membrane zone. This disease can occur in idiopathic and drug-induced forms. While the idiopathic form is more often seen in children and has been associated with specific HLA haplotypes, drug-induced LABD occurs predominantly in adulthood. 1,2 Drug-induced LABD has been reported with many drugs, including amiodarone, ampicillin, captopril, cefamandole, cyclosporine, diclofenac, glibenclamide, INF-gamma, IL-2, lithium, penicillin G, phenytoin, piroxicam, somatostatin, trimethoprim, vigabatrin, NSAIDs and acetaminophen.3,4 However, it has been most consistently associated with intravenous administration of vancomycin, which is responsible for approximately half the cases in the literature,5 and does not appear to be dose dependent.3 Although our patient was taking other medications that can precipitate LABD (NSAIDs and acetaminophen), the onset and time course of the disease strongly suggest that vancomycin is the causative agent.Vancomycin is known to produce a diverse variety of adverse drug reactions including the red man syndrome, which is an infusion-related reaction peculiar to vancomycin. Non- bullous maculopapular rash is the most frequent type of skin eruption, a hypersensitivity reaction. Systemic involvement causing DRESS syndrome has been rarely reported. Severe drug reactions such as leukocytoclastic vasculitis, extensive fixed drug eruptions (which are localized), Stevens-Johnson syndrome, toxic epidermal necrolysis and LABD are very rare.Vancomycin-induced LABD is a subepidermal blistering eruption, which is classically characterized by the appearance of many pruritic tense bullae on a base of annular erythema. However, the presentation can clinically mimic a variety of other vesiculobullous diseases, including patterns resembling dermatitis herpetiformis, bullous pemphigoid, erythema multiforme, and even more severe disorders like Stevens-Johnson syndrome and toxic epidermal necrolysis which makes the diagnosis difficult. 6 The histologic differential diagnoses for subepidermal blistering disease include bullous pemphigoid and dermatitis herpetiformis. Although there is histologic overlap between these conditions, predominance of neutrophils in the infiltrate and the classic IMF pattern of linear deposition of IgA along the basement membrane zone confirmed the diagnosis of LABD in our patient.Our patient presented with some unique clinical features worth mentioning. Firstly, cases of vancomycin-induced LABD in the literature are varied, but lesions have been reported to appear within 1–3 weeks of vancomycin administration.1,3,7 This is in contrast to the latency period of this case, where our patient’s lesions erupted almost one month after vancomycin administration. Additionally, cases in literature have most commonly reported cutaneous involvement affecting the limbs and trunk with sparing usually of the face and neck.1,8,9 However, our patient presented with a malar type eruption on the face at the initial presentation before spreading to the extremities. The variability in the presentation (latency period, lesional morphology, distribution) is important for clinicians to recognize so vancomycin-induced LABD is kept in the differential diagnosis and confirmatory skin biopsies are performed without delay. The variability of vancomycin-induced LABD may reflect the pathophysiology of the disease, which has still not been fully elucidated. Like other drug-induced immune conditions, it is possible the vancomycin cross-reacts with a component of the epidermal basement membrane, exposes sequestered antigens or alters the confirmation of epitopes resulting in the formation of autoantibodies.10 While the target antigens in idiopathic LABD have been extensively investigated, there are few reports of the causative target antigens in the drug-induced form.2 Reported basement membrane zone (BMZ) antigens include a 97 KDa protein (which may be identical to the extracellular portion of BPAg2), a 230 KDa protein (similar to BPAg1), BP180, LAD285, unidentified 210 KDa, 130 KDa and 83 KDa antigens.2,4,5,7,11 Most recently, IgA antibodies to the 145- and 165-kDa a3 subunits of laminin-332 have been reported in a case of vancomycin-induced LABD.12 The fact IgA autoantibodies have been reported to react with numerous BMZ antigens may explain why the disease presentation is so heterogeneous. Other laboratory investigations also underscore the variable and unpredictable manifestations of this drug-induced cutaneous disease because in addition to linear IgA deposition along the BMZ, patients may also have deposition of C3, IgG and circulating IgG and IgA autoantibodies (none of which were seen in our patient). 8,9A careful drug history is extremely important as immunohistopathological and clinical features are identical between drug-induced and idiopathic forms, yet prognosis and treatment are quite different.1 The prognosis of drug-induced LABD is usually favourable as patients experience remission with drug withdrawal, while spontaneous remission in the idiopathic form is 10–50%.7 Idiopathic LABD usually requires dapsone and if needed topical or oral steroid treatment, but its course may be protracted.13In conclusion, we report a case of vancomycin-induced LABD, which presented with a few unique clinical features that to the authors’ best knowledge have not been previously reported in the literature. Specifically, our patient’s morbilliform eruption started almost one month after the initiation of vancomycin and began on the face before spreading to the extremities. Prompt histological evaluation with IMF study allows precise diagnosis of this condition. This case report highlights the importance of keeping LABD in the differential diagnosis of vancomycin-induced blistering drug reactions which would prompt clinicians to perform a diagnostic skin biopsy, make a rapid diagnosis, initiate appropriate treatment and avoid unnecessary delay and investigations.DisclosureThe authors have no conflicts of interest.Ethics approval is not required for this type of research at our institution.References1. Fortuna G, Salas-Alanis JC, Guidetti E, et al. A critical reappraisal of the current data on drug-induced linear immunoglobulin A bullous dermatosis: A real and separate nosological entity? JAAD 2012;66:988–94.2. Palmer RA, Ogg G, Allen J, et al. 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Burton, Hannah, Laura Farrell, and Edward J. Atkins. "Unexpected Visual Loss in Appropriately Treated Giant Cell Arteritis." Canadian Journal of General Internal Medicine 12, no. 3 (2017). http://dx.doi.org/10.22374/cjgim.v12i3.159.

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Abstract:
This is a case report of a 92-year-old woman with Giant Cell Arteritis (GCA). After difficulties with diagnosis causing a delay in treatment, the patient was started on 1 mg/kg/day of oral prednisone, as recommended by most guidelines. Her symptoms improved initially but on day 7 of treatment she suddenly lost vision in her left eye and was diagnosed with Arteritic Anterior Ischemic Optic Neuropathy (AAION) in the setting of GCA. We provide an up to date literature review of the diagnosis, management, and visual deterioration in treated GCA, and discuss the importance of early treatment in this condition.RésuméNous présentons un cas d’artérite temporale (AT) chez une femme âgée de 92 ans. Après quelques difficultés rencontrées dans l’établissement d’un diagnostic et un délai à entreprendre un traitement, la patiente fut mise sous prednisone per os, 1 mg/kg/jour, comme le recommandent la plupart des lignes directrices. Les symptômes se sont tout d’abord améliorés, mais au jour 7 du traitement la patiente perdit soudainement la vue de l’œil gauche. On diagnostiqua alors une neuropathie optique ischémique antérieure artéritique (NOIAA) dans le contexte de l’AT. Nous présentons une revue récente de la littérature sur le diagnostic, la prise en charge et l’affaiblissement de la vue dans le contexte d’une AT sous traitement et nous discutons de l’importance d’un diagnostic précoce dans un tel cas.A 92-year-old woman presented to the emergency department with a 2-week history of a progressive and persistent generalized headache. She denied neck stiffness, recent visual changes, jaw claudication, facial pain, anorexia, weight loss, fever, myalgia, or arthralgia. Contributory past history included dry Age Related Macular Degeneration (ARMD), recurrent urinary tract infections (UTIs), anxiety, and depression. Cardiovascular, respiratory, abdominal and neurologic exam were normal. She had baseline visual acuity of 20/50 in both eyes, and her pupils were equal and reactive to light without signs of Relative Afferent Pupillary Defect (RAPD). Initial white blood cell count was 13.4 × 109/L, hemoglobin was 127 g/L and platelets were 260 /L. Sodium was 132 mmol/L, and potassium at 3.0 mmol/L. Creatinine, International Normalized Ratio, and liver enzymes were normal. C-reactive protein (CRP) was markedly elevated at 152.2 mg/L.She was admitted to the Internal Medicine Clinical Teaching Unit as she was unable to cope at home. The differential for her headache included tension headaches and Giant Cell Arteritis (GCA). Her elevated CRP on admission prompted an inflammatory, infectious and malignancy work-up which was unremarkable. She was awaiting excisional surgery for invasive ductal carcinoma of the left breast recently diagnosed on biopsy and imaging showed no signs of metastatic disease.On day 2 of admission, a trial of oral prednisone at 1 mg/kg daily was started for possible GCA with 81 mg of acetylsalicylic acid (ASA) and general surgery was consulted regarding a temporal artery biopsy. After two days of therapy, the patient denied improvement in her symptoms. The team was concerned about the sequelae of committing this patient to steroids given her age, suspected cognitive impairment, and comorbidities, and therefore discontinued the steroids at that time. The patient’s headache reportedly resolved with tylenol with codeine, providing support for the diagnosis of tension-type headache. The CRP had decreased by half and it was felt that the elevation may be due to her known breast cancer, or an UTI.Several additional factors complicated this patient’s admission. She experienced multiple falls in hospital, received a score of 11/30 on the Montreal Cognitive Assessment (MOCA) test, and endorsed symptoms of both anxiety and depression, causing the patient's hospital stay to be lengthened to set up daily home supports and to connect her with geriatric and psychiatric follow up. After 8 days without endorsing any headache symptoms and on day 12 as an inpatient, the patient described an escalating headache and proximal leg pain. She denied any visual symptoms, but a repeat CRP was 162 mg/L. This resurgence of symptoms prompted a second trial of 1 mg/kg/day prednisone along with 81 mg ASA, and an urgent ophthalmology consult. Indirect ophthalmoscopy was notable for the known ARMD, but there was no disc edema, pallor, or blurred disc margins to suggest Arteritic Anterior Ischemic Optic Neuropathy (AAION). Temporal artery ultrasound was negative for a halo sign and a temporal artery biopsy was again requested. After two days of her second prednisone trial, her headache and leg pain resolved. Despite her symptom resolution, the team kept the patient in hospital for her prednisone treatment, as she was anxious about being at home alone, even with daily supports. Unfortunately, after 7 days in hospital without symptoms on the second prednisone trial, the patient reported sudden left sided visual loss. Examination was notable for a new RAPD and decreased visual acuity to No Light Perception in the left eye and 20/60 in the right eye. Immediate ophthalmologic exam confirmed pallid disc edema of both eyes, most severe in the left eye, consistent with AAION in the setting of presumed GCA. Fluorescein angiography (FA) confirmed disc edema in the left eye greater than the right eye. Methylprednisolone 1 g intravenous (IV) was administered for three days, and then oral prednisone at a dose of 80 mg was resumed.After one day of IV methylprednisolone, her vision in the left eye improved. Her final visual outcome was 20/60 in the right eye and 20/50 in the left eye (consistent with pre-existing ARMD). She was transitioned to oral prednisone and eventually discharged home with supports. DiscussionDiagnosis Typical Presentation GCA, as defined by the American College of Rheumatology, is a large and medium-sized vessel vasculitis affecting individuals over the age of 50 that typically presents as new localized headache, temporal artery tenderness, elevated CRP or erythrocyte sedimentation rate and a positive temporal artery biopsy (Table 1).1 Symptoms of diplopia and jaw claudication, and exam findings of beading or prominent temporal arteries have the highest likelihood ratios suggesting GCA.2 Approximately 40–60% of patients with GCA also have symptoms of Polymyalgia Rheumatica (PMR), manifesting as pain and stiffness in the shoulder and pelvic girdle, proximal arms, and neck.3Table 1. American College of Rheumatology Diagnostic Criteria for GCADifficulties with DiagnosisDespite these diagnostic parameters, up to 40% of patients with true GCA present atypically,4 and 25% of patients present with visual loss alone.5 Since visual loss can be prevented with treatment, correct diagnosis of GCA is exceptionally important.GCA increases in prevalence with age, which unfortunately places many of the patients at risk of GCA also at risk for neurocognitive deficits. The difficulties with diagnosing medical ailments in patients with dementia or mental illness is well known due to the patients’ decreased ability to detect and disclose physical symptoms. As a result, a clinician must find a balance between treating symptoms that may be a result of mental health or neurocognitive deficits too liberally or disregarding symptoms that could be a result of physical pathology.6 In our case, the patient met criteria for the diagnosis of GCA at admission; however, the description of her symptoms was vague and the symptoms fluctuated possibly due to an underlying neurocognitive disorder, resulting in a delay in diagnosis and appropriate treatment. This demonstrates the difficulties that may be encountered in the diagnosis of GCA in the geriatric population, and reinforces the need to pursue confirmatory testing especially if the diagnosis is unclear.Confirming the DiagnosisThe gold standard of GCA diagnosis is a positive temporal artery biopsy. Typical lesions on GCA positive biopsy include inflammatory cells within all layers of the arterial wall and changes to the inner elastic lamina 7. Though a positive temporal artery biopsy has a specificity of 100%, normal areas found between pathologic regions, referred to as “skip lesions,”mean the false negative can be variable. As a result, the sensitivity has been previously reported from 7% to as high as 44%. 8As a result, the diagnosis of GCA is often made on clinical grounds based on steroid-responsiveness; however, the length of time required for symptoms to resolve after starting steroids has not been clearly defined. Some sources express that there should be a rapid resolution of symptoms, and that an absence of clinical improvement suggests considering alternative diagnoses.9The patient was restarted on steroids as her headache symptoms had returned and she had developed symptoms of PMR. A temporal artery ultrasound was negative while awaiting biopsy. This test has a sensitivity of 68% and a specificity of 91%, thus we could not rule out GCA.3 New imaging techniques such as 18 fluorodeoxyglucose-positron emission tomography (FDG-PET) have been proven to detect large vessel involvement in GCA, 3 but FDG-PET is not available at our site. Magnetic resonance imaging/angiography (MRI/MRA) has also been shown to have a higher sensitivity and specificity and may have aided in diagnosing our patient. 3In the end, once the ophthalmologic sequelae of GCA was confirmed by fluoroangiography (FA), performing a temporal artery biopsy was unlikely to change diagnosis or management and this procedure was cancelled.Visual Loss Associated with GCAPermanent visual loss occurs in approximately 10% of GCA patients. 5 The most common cause of visual loss in GCA is AAION, or vascular insufficiency to the anterior optic nerve.5 Funduscopy in AAION demonstrates immediate pallid disc edema after visual loss. 5 Our patient’s ophthalmologic findings on examination were consistent with AAION and confirmed GCA.TreatmentTreatment of GCA without visual complications with 1 mg/kg per day of oral prednisone for several weeks followed by a slow taper has been well established in the literature.3 Since ASA is generally well tolerated and decreases inflammation and platelet aggregation within the vessel wall, it is thought that ASA may be a useful adjunct in the treatment of GCA; however, randomized control trials have not been completed on this topic (Table 2 and Table 3).10Table 2. Risk Factors for Visual Deterioration in GCA Prior to Starting TreatmentTable 3. Risk Factors for Visual Deterioration in GCA Despite TreatmentVery recent studies have found varicella zoster virus (VZV) present within both GCA-positive and GCA-negative temporal artery biopsies within the skip lesions neighbouring areas of pathology, suggesting the possibility that VZV may play a critical role in triggering GCA.11 It has been hypothesized that adding antivirals to the above regimen may improve outcomes, although no trials have been completed to date.Treatment of Visual LossWhen visual loss due to GCA occurs, commonly recommended treatment is 1 g of IV methylprednisolone for one to three doses 24 hours apart, followed with oral prednisone at 1 mg/kg per day for at least two weeks prior to beginning a slow taper.12 Some sources in the literature even suggest that three treatments of high dose oral steroids are sufficient initially before stepping down to the 1 mg/kg per day oral prednisone regimen,9 and this topic continues to be debated. As our patient was already admitted to hospital and her vision deteriorated after a week of oral steroid therapy, she was given IV steroids for three consecutive days. Fortunately, her vision improved within 24 hours.A retrospective study done by Loddenkemper et al. in 2007 compared 14 cases of GCA with visual deterioration despite high-dose steroid therapy. 13 Patients were treated differently based on physician preference and location, and results from patients treated with IV methylprednisolone initially were compared with patients started on oral high dose prednisone. Regardless of this difference, most patients experienced visual loss within the first 3 days of starting steroid treatment, which was pathologically determined to be a progression of vision changes that had begun prior to therapy. The remainder of patients experienced visual loss during the steroid taper many months later. The risk factors for visual loss after beginning steroid treatment were female sex, older age, worse initial visual acuity, higher ESR/CRP, and starting 1 mg/kg oral prednisone rather than starting high dose IV methylprednisolone. 13 Our patient was treated with the standard oral steroid dose for one week before developing symptoms of visual loss, suggesting that those at high risk for AAION may be at risk for a longer period of time after the initiation of standard oral prednisone treatment than is generally understood or anticipated.ConclusionOur case highlights both difficulties with the diagnosis and treatment of GCA in the geriatric population, which unfortunately resulted in a delay in optimal treatment for our patient. When the patient did commence the appropriate therapy, she had no visual impairment but developed visual loss due to AAION after seven days of standard 1 mg/kg oral prednisone, which is outside the trends of visual loss outlined in the previous literature. That being said, the patient did have all the aforementioned risk factors associated with early visual loss on oral prednisone treatment. 13Fortunately, aggressive high dose IV methylprednisolone therapy reversed vision loss caused by AAION.More studies are needed to determine if adding antiviral therapy to the treatment regimen for GCA is warranted.Key Points• Only 60% of cases GCA present classically as new headache, temporal artery tenderness, and elevated CRP or ESR. Neurocognitive comorbidities in the geriatric population may result in a delay to diagnosis.• Without adequate steroid dosing and treatment, a patient with GCA is at risk for permanent visual loss.• Though rare, patients can experience visual loss within the first 3 days of commencement of oral steroids; however, our case suggests the risk period may be longer. Visual loss may also occur months later as oral steroids are weaned.
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