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Journal articles on the topic 'Voyages à la côte du Pacifique'

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1

Cottereau, Gilles. "Côte d’Ivoire : l’impossible alternance pacifique." Annuaire français de droit international 57, no. 1 (2011): 23–55. http://dx.doi.org/10.3406/afdi.2011.4175.

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2

Ramirez Bonilla, Juan José. "Manzanillo sur la côte pacifique du Mexique : Les activités portuaires et touristiques." Les Annales de la recherche urbaine 55, no. 1 (1992): 103–12. http://dx.doi.org/10.3406/aru.1992.1679.

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3

Bouchet, Philippe, Hervé Le Guyader, and Olivier Pascal. "Des voyages de Cook à l’expédition Santo 2006 : un renouveau des explorations naturalistes des îles du Pacifique." Journal de la société des océanistes, no. 126-127 (December 15, 2008): 167–86. http://dx.doi.org/10.4000/jso.4622.

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4

Kellett, Kathleen. "La nouvelle franco-colombienne : synergies et tensions." Articles 28, no. 1 (June 15, 2016): 81–100. http://dx.doi.org/10.7202/1036749ar.

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Abstract:
Cet article offre un aperçu de la nouvelle francophone en Colombie-Britannique, en considérant quelques-uns de ses auteurs les mieux connus tels que Jean-Claude Castex, Monique Genuist, Inge Israël, Marguerite-A. Primeau et Christian Récizac. Issue du milieu minoritaire et migrant de la Colombie-Britannique francophone, la nouvelle franco-colombienne est marquée au niveau thématique par les synergies et les tensions créatrices engendrées par le va-et-vient du récit diasporal entre la terre natale et la terre d’accueil, entre la nostalgie et la mémoire nationale, entre l’espace urbain et la grande nature tant valorisée dans les mythes sociaux dominants de la Côte du Pacifique.
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5

Choisis, Jean-Philippe, Norma P. Cervantes, and Philippe Lhoste. "Effets saisonniers sur certains paramètres de la production bovine dans les élevages mixtes de l'Etat de Colima au Mexique." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 43, no. 1 (January 1, 1990): 97–104. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.8904.

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Abstract:
Dans le cadre d'un programme de coopération franco-mexicain, les auteurs ont effectué pendant deux ans le suivi de 15 élevages bovins du système mixte dans l'Etat de Colima au Mexique. Dans cette région tropicale de la côte Pacifique, il apparaît que l'alternance saisonnière détermine dans une large mesure les conditions d'alimentation des animaux et influence donc considérablement les performances zootechniques enregistrées : paramètres de la reproduction, croissance, production laitière, etc. Après une présentation rapide des actions de développement déjà amorcées dans ce domaine, une réflexion est conduite sur les perspectives d'innovation dans les élevages les moins avancés pour tenter notamment de réduire les effets saisonniers défavorables sur la production bovine.
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Monterrubio, Juan Carlos, and Emmanuel Jaurand. "Les sociétés locales face au tourisme nudiste." Téoros 28, no. 2 (May 5, 2014): 83–92. http://dx.doi.org/10.7202/1024811ar.

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Abstract:
Cet article cherche à explorer les attitudes de la population résidente par rapport à la nudité publique pratiquée par des touristes et plus généralement par rapport au corps dénudé. Fondée sur des entrevues approfondies, l’étude a pour cadre une plage nudiste tolérée de la côte pacifique mexicaine. Les résultats montrent que même si la nudité collective n’est pas conforme aux valeurs culturelles et sociales de la communauté d’accueil, l’impact économique de ce tourisme joue un rôle important dans la perception positive que les habitants ont des touristes nudistes. Par conséquent, la pratique nudiste est tolérée dans la mesure où elle reste limitée aux extrémités de la plage, zones habituellement fréquentées par les nudistes.
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7

Bonneville, Marc. "Le recyclage des fronts de mer de la côte pacifique nord-américaine : San Francisco, Seattle et Vancouver." Annales de Géographie 95, no. 532 (1986): 657–80. http://dx.doi.org/10.3406/geo.1986.20570.

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8

Maiga, Aboubacar Abdoulwahidou. "L’Afrique vue par les écrivains-voyageurs russes (du xive au début du xxe siècle)." Varias, no. 40 (April 5, 2016): 141–57. http://dx.doi.org/10.7202/1035986ar.

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Abstract:
Alors que le xve siècle voit les premiers navires portugais s’aventurer dans les eaux de la côte occidentale de l’Afrique et débarquer sur les îles puis le continent, les marchands et pèlerins russes sont déjà fréquents dans les rues d’Alexandrie et du Caire. Après une longue période de voyages religieux et culturels en Égypte et à la faveur de l’apparition des sociétés géographiques en Europe au début du xixe siècle, de nombreux intellectuels russes pousseront plus loin leur découverte du continent africain. Aujourd’hui, la lecture des témoignages laissés par ces pionniers du voyage en Afrique nous fournit bien des informations sur les premières heures de cette rencontre. Bien que moins nombreux que ceux de leurs collègues de l’Europe de l’Ouest, les récits des voyageurs russes sont d’autant plus importants qu’ils renseignent aussi sur la délicate cohabitation entre religieux européens et africains à Jérusalem. En ce sens, notre démarche s’appuie non seulement sur l’histoire de ces voyages, mais aussi sur une analyse des rapports d’influence qui se jouent entre les écrivains-voyageurs selon les époques.
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Laboulais, Isabelle. "Hélène Blais, Voyages au Grand Océan. Géographies du Pacifique et colonisation, 1815-1845, Paris, Éditions du CTHS, 2005,351 p., 58€." Revue d’histoire moderne et contemporaine 54-4, no. 4 (2007): 169. http://dx.doi.org/10.3917/rhmc.544.0169.

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Portes, Jacques. "Annick Foucrier, Le rêve californien. Migrants français sur la côte Pacifique (XVIIIe-XXe siècle), Paris, Belin, 1999, 428 p." Annales. Histoire, Sciences Sociales 55, no. 6 (December 2000): 1393–95. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900043754.

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Heers, Jacques. "Gênes et l’Afrique du Nord Vers 1450: les voyages «per costeriam»." Anuario de Estudios Medievales 21, no. 1 (April 2, 2020): 233. http://dx.doi.org/10.3989/aem.1991.v21.1109.

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Abstract:
Toutes les nations maritimes de la rive Nord de la Méditerranée s'intéressent au commerce avec le Maghreb et y exercent diverses activités. Mais toutes n'agissent pas de la même façon et la ville de Gênes semble, dans ce secteur, avoir suivi une politique très particulière. Les trafics entre Gênes et le Maghreb bénéficiaient, au XVème siècle, d'une sorte de paix: peu d'actes de piraterie, peu de représailles, peu de captures d'esclaves; dans Gênes, les esclaves en provenance du Maghreb sont très rares et les marchands ou patrons de navires s'emploient volontiers aux rachats des captifs. L'originalité du système de navigation réside dans les voyages que les notaires appellent «per costeriam»; c’est à dire, de longs pépriples maritimes qui, pour de très gros navires, vont directement d'Angleterre en Orient (ou réciproquement) en lon­geant la côte d'Afrique, sans remonter vers le Nord et faire escale à Gênes: économie de temps et d'argent. Pour ces voyages le parran de navire dispose d'une très grande initiative et assume de grandes responsabilités: navigation, chargements et décharge­ments des balles de marchandises (en particulier des draps englais), mais aussi et surtout ventes de ces produits. Ceci implique un nombre important d'escales sur le littoral du Maghreb (parfois au large d'une simple plage) et, aussi, la fréquentation de nombreux marchés ou de négociants musulmans. Ces trafics «per costeriam» sont de véritables aventures et les capitaines des navires y ont acquis une grande expérience des mers, des côtes, des populations étrangères à leur monde chrétien.
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Gervais, Pierre. "Annick Foucrier, Le rêve californien. Migrants français sur la côte Pacifique (XVIIIe-XXe siècles) Paris, Belin, 1999, 428 p., 21 €." Revue d’histoire moderne et contemporaine 52-2, no. 2 (2005): 235. http://dx.doi.org/10.3917/rhmc.522.0235.

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Vélez, Karin, and Hélène Paré. "Les voyages outre-mer d’un nom : de Loreto en Italie à la Jeune-Lorette au Canada." Revue d’histoire de l’Amérique française 64, no. 3-4 (August 15, 2013): 119–44. http://dx.doi.org/10.7202/1017972ar.

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Abstract:
Au XVIIe siècle, des centaines de chapelles, hors du territoire de l’Italie, reçurent le nom de Loreto en mémoire de la célèbre basilique mariale sur la côte adriatique italienne. L’attribution de noms est souvent associée à l’occupation impériale ou culturelle. Mais j’adopte ici une autre position. Je démontre plutôt que les catholiques de différents empires et de cultures différentes s’inspirèrent spontanément du nom Loreto pour établir une confrérie au-delà des mers. Leurs réseaux improvisés révèlent un monde de l’époque moderne bâti sur des frontières poreuses et sur un terrain d’entente plutôt que sur la rigidité impériale monolithique. Dans cet article, j’étudie trois groupes dissemblables de passeurs autodésignés du nom Loreto : les marchands picènes de la région des Marches, en Italie, où se trouve la basilique ; des missionnaires jésuites français et espagnols qui ont dédié des chapelles à Notre-Dame de Lorette, ou Loreto, au Canada et au Mexique, respectivement ; et des convertis hurons de la mission de Lorette, près de Québec. Le catholicisme qu’ils partageaient rendait familiers les symboles étrangers et resituait ces acteurs dans le cadre d’un empire français (catholique). Pourtant, ces échanges compliquent aussi l’idée d’un monde atlantique « français », puisqu’ils montrent des catholiques du XVIIe siècle qui vont au-delà de leurs collectivités – italienne, française ou huronne – pour bâtir une communauté mondiale de frères et de soeurs dans la religion.
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Losonczy, Anne-Marie. "« Sentirse negro »Empreintes du passé et mémoire collective au Chocó." Annales. Histoire, Sciences Sociales 59, no. 3 (June 2004): 589–611. http://dx.doi.org/10.1017/s039526490001773x.

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Abstract:
RésuméL’exploration ethnographique des registres culturels sur lesquels se construisent la narration, l’évocation, l’occultation et la transmission du passé dans les groupes noirs de la côte Pacifique colombienne ainsi que l’analyse de leur rôle dans la genèse des sociabilités noires mettent en cause l’imputation généralement acceptée d’une mémoire collective et d’une tradition unitaire à toute société non nationale. Mémoire et tradition unifiées apparaissent au contraire comme une construction savante délibérée, suscitée et médiatisée par la nouvelle définition multiculturelle de l’État colombien, emblèmes et légitimation du statut juridique et territorial de minorité ethnique. Mais cette nouvelle insertion juridique dans l’espace national s’accompagne, dans les territoires – auparavant isolés – de groupes noirs, de l’irruption brutale d’une violence multiforme, insurrectionnelle et contre-insurrectionnelle, expérience fondatrice qui sert de ciment identitaire et politique aux citoyens non ethniques de la nation. L’article examine leurs stratégies de survie et de reconstruction, en petits groupes et en réseaux, puis leur singularité historique en Colombie, fondées sur une « mémoire marron » qui, toujours, réactualise l’expérience fondatrice de la fuite et de la mise à distance de la contrainte et de la violence, et dessine les contours de ce nouveau régime de mémoire.
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Dominique, Richard. "L'ethnohistoire de la Moyenne-Côte-Nord." Articles 17, no. 2 (April 12, 2005): 189–220. http://dx.doi.org/10.7202/055714ar.

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Abstract:
En 1972, le projet de recherche « Ethnographie de la Côte-Nord du Saint-Laurent» place à l'intérieur de sa problématique générale un volet intitulé: l'ethnohistoire. Soucieuse de ne pas limiter les résultats de ses recherches à des moules d'analyse déjà établis et intéressée à illustrer constamment la conceptualisation des gens de la Moyenne-Côte-Nord, l'équipe de recherche perçoit comme complémentaire l'analyse de la science populaire utilisée par les témoins qui vivent les mêmes faits qu'elle étudie sous un angle expérimental. L'ethnohistoire de la Moyenne-Côte-Nord représente une facette de cette complémentarité. Afin de bien situer cette intention, une mise en place des principales tendances en cours en ethnohistoire s'avère utile. Auparavant, deux remarques importantes se posent au point de départ puisqu'elles clarifient les prémisses de l'ethnohistoire. 1. L'utilisation de l'histoire par l'anthropologie suscite beaucoup de discussions et cela depuis les origines de l'anthropologie. L'ethnohistoire ne se greffe pas à cette problématique. L'ethnohistoire ne représente pas le champ privilégié où l'utilisation et la perception de l'histoire que les anthropologues ont mis de l'avant à travers les différents courants anthropologiques se manifestent. 2. Ce premier point tient surtout au fait que l'ethnohistoire se conçoit comme un ensemble de méthodes, de techniques. Elle ne s'étiquette pas comme une discipline. L'ethnohistoire s'intègre aux différents courants théoriques en anthropologie et s'utilise selon les questions théoriques jugées importantes par les différentes écoles. Il n'y a pas de théories ethnohistoriques indépendantes des autres théories anthropologiques. Toute discussion au sujet de la relation histoire-anthropologie se situe au niveau théorique et non méthodologique; l'ethnohistoire ne peut fournir d'éléments pertinents. Trois tendances se concrétisent et fournissent des résultats différents, selon l'appartenance théorique aux écoles anthropologiques. L'histoire spécifique, l'ethnographie historique (ethnohistory) et l'ethnohistoire (folk history) constituent présentement ces trois options. L'histoire spécifique. Cette tendance se préoccupe surtout de situer des traits culturels spécifiques à l'intérieur d'un contexte. Tout en utilisant et recherchant des dates, des lieux et des événements précis, les chercheurs essaient ici de mettre en relief un modèle de diffusion et de transformation d'un trait culturel particulier. L'étude des variantes des mythes et dçs légendes par Franz Boas et Edward Sapir chez les Amérindiens de la Côte-Nord-Ouest du Pacifique constitue un exemple de cette tendance. L'utilisation des données archéologiques, linguistiques, physiques et des études de diffusion culturelle reflète bien la préoccupation du courant diffusionniste en anthropologie. L'ethnographie historique. Souvent retrouvée sous l'appellation ethnohistoire (ethnohistory), cette tendance s'identifie aux anthropologues américains (Fenton, Ewers, De Laguna, Lurie, etc.) qui reconstruisent historiquement des cultures amérindiennes à l'aide des archives, des traditions orales et des données recueillies sur le terrain. La recherche se traduit par l'application de la perspective historique aux sociétés qui ne sont pas incluses dans l'histoire occidentale. De par leur formation, ces chercheurs veulent comprendre, expliquer des phénomènes culturels. L'historiographie d'une ethnie ne répond pas à cette demande. Le choix des données historiques doit s'effectuer en fonction des questions théoriques en anthropologie. Ainsi la mise en relation des travaux de terrain avec les sources historiques dans un cadre théorique peut produire des éléments importants pour la construction d'un modèle explicatif du changement. Cette orientation a pris forme, vers 1950, au contact des études plus générales d'acculturation et de relations interethniques, des systèmes politiques et économiques. L'ethnographie historique repose sur des fondements plus théoriques et généralisants afin de permettre une comparaison entre différents groupes étudiés. Sous cet angle, elle se présente comme une méthode intégrée à d'autres pour répondre aux questions théoriques soulevées en anthropologie. Cette approche exige une nomenclature conceptuelle qui favorise un niveau de généralisation formelle. Une de ses premières fonctions se concrétise par l'élaboration d'un inventaire du matériel existant et par l'orientation subséquente de l'emploi et de la fabrication des autres méthodes. Lorsque la synthèse des différentes données est effectuée, des patterns d'incorporation des groupes ethniques à leur environnement, de changements économiques et politiques, d'acculturation, etc., en ressortent. En somme, l'ethnographie historique se présente comme l'application de la méthode historique et l'utilisation des concepts anthropologiques pour découvrir des pattems d'organisation humaine. L'ethnohistoire (folk history). Le domaine des réflexions et des constructions historiques en cours dans une communauté devient le pôle d'attraction de cette optique. La véracité des faits, la cohérence des événements, les modèles de changement, etc., ne sont pas ici pertinents. C'est plutôt le système logique permettant de réfléchir et de conceptualiser les événements et les comportements qui attire l'attention du chercheur. L'articulation de la recherche s'effectue autour de ce que les gens pensent de leur passé. Vers les années '60, le mot « ethno » se couvre d'une nouvelle signification, à savoir: découvrir comment s'établit le processus de la connaissance chez un peuple. Auparavant, le préfixe « ethno » ne possédait qu'une connotation identificatrice sans pour autant spécifier les bases de l'identité du peuple en question. Théoriquement, chez les culturalistes, la culture ne se conçoit plus comme l'ensemble des comportements humains, l'idéologie, l'histoire, les institutions, les produits matériels, etc., mais bien plus comme le tout de la connaissance humaine.2 Les analyses portent sur la «grammaire de la culture» et par conséquent ne précisent pas les comportements actuels et futurs des individus. Méthodologiquement, les techniques et les propositions théoriques se construisent sous la forme d'une recherche « emic », c'est-à-dire une approche valide que pour une communauté. L'ethnographie historique travaille à la reconstruction historique dans le sens et le découpage qui convient aux critères occidentaux. Elle utilise les archives et les résultats des autres disciplines connexes afin d'écrire une histoire universelle basée sur des découpages préalablement établis. Par contre, l'ethnohistoire démontre la version, la signification et l'explication historique fournies par une communauté. Précisément, elle met en relief les principes régissant la sélection et l'ordre des événements retenus comme significatifs pour une culture. Cette limitation à une seule culture amène pour l'instant le rejet d'une histoire universelle. Dans les sociétés non euro-américaines, les mythes, les légendes, les contes constituent le champ d'investigation privilégié pour l'ethnohistoire.
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Long, Gilbert. "Sur la distribution altitudinale de la végétation méditerranéenne : de la côte du Pacifique aux crêtes de la Sierra San Pedro Martir, Basse Californie, Mexique." Ecologia mediterranea 16, no. 1 (1990): 269–77. http://dx.doi.org/10.3406/ecmed.1990.1669.

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Hotte, Lucie. "Errance et enracinement dans Visions de Jude de Daniel Poliquin." Dossier 27, no. 3 (August 10, 2006): 435–47. http://dx.doi.org/10.7202/013321ar.

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Abstract:
Résumé Cet article vise à cerner la question de l'errance et de l'enracinement dans l'oeuvre de Daniel Poliquin à partir d'une analyse des voyages et de la sédentarisation des personnages du roman La Côte de Sable. Ce roman, grâce principalement à son personnage principal, Jude le marin, l'explorateur, le découvreur, le géographe, permet une analyse détaillée de la symbolique de l'espace dans l'oeuvre de l'écrivain franco-ontarien. En effet, nomades et sédentaires y sont nombreux. Deux types de sédentaires coexistent : ceux qui n'ont jamais voyagé et ceux qui se sédentarisent après une période d'errance. Les premiers ont le plus souvent une existence morne alors que les seconds parviennent, en général, à trouver une certaine sagesse. Les « errants » perpétuels sont, pour leur part, constamment à la recherche d'une harmonie qui ne peut venir que de l'acception de leur identité propre. Cette quête infinie fait que ces êtres perpétuellement en mouvement ne trouvent jamais d'ancrage. Aussi, la narration ne peut-elle être assumée que par les sédentaires qui se trouvent dans la situation privilégiée de l'observateur.
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Venayre, Sylvain. "Hélène Blais, Voyages au grand océan. Géographies du Pacifique et colonisation, 1815-1845, Paris, Éditions du CTHS, 2005, 351 p. ISBN : 2-7355-0588-X. 58 euros." Revue d'histoire du XIXe siècle, no. 33 (December 1, 2006): 169–232. http://dx.doi.org/10.4000/rh19.1180.

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Charest, Paul. "Le peuplement permanent de la Basse-Côte-Nord du Saint-Laurent : 1820-1900." Articles 11, no. 1-2 (April 12, 2005): 59–89. http://dx.doi.org/10.7202/055480ar.

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Abstract:
Ce travail retrace l'histoire de la sédentarisation des communautés de la Basse-Côte-Nord du Saint-Laurent (ou Labrador québécois) qui s'échelonnent de Kégashka à Blanc-Sablon. Quelques auteurs (Huard, Rochette, Rouillard, Blanchard, Bussière) ont abordé cette question dans leurs écrits mais de façon incomplète et sans cette perspective globale qui est la nôtre. II convient d'abord de justifier la période retenue, soit 1820-1900. L'année 1820 marque la dissolution de la Labrador Company qui détenait le monopole des droits de pêche sur la majorité des postes de l'actuelle Basse-Côte-Nord, à l'exception de ceux de Saint-Paul - Bonne-Espérance et de Bradore (2: pp. 8, 52, 58).3 Avant cette date, du temps des Anglais comme du temps des Français, les postes de pêche de cette partie de la Côte furent exploités par une population plus ou moins nomade, même si certains d'entre eux, comme celui de Bradore (Fort Ponchartrain), furent exploités de façon continue par les mêmes concessionnaires pendant une cinquantaine d'années (entre 1706 et 1760). Il ne reste aujourd'hui aucun descendant de ces pionniers français. A partir de 1820 la Basse-Côte-Nord fut ouverte au peuplement. Par ailleurs, on peut considérer que le tournant du siècle représente la fin de la période de l'immigration, l'ensemble des familles colonisatrices étant déjà sur place dans les différentes communautés de la Côte. Ce sont ces éléments souches qui ont permis l'accroissement naturel de la région. Les données utilisées pour cette reconstruction historique sont relativement abondantes et se répartissent en trois types : des documents publiés, des données provenant du dépouillement des registres paroissiaux, et des données provenant d'entrevues dirigées. La plupart des sources écrites sont des récits de voyages effectués sur la Côte pour des motifs variés et qui représentent des documents de première main sur l'histoire et le peuplement de cette région à différentes périodes. Les rapports du capitaine Fortin sont tout à fait remarquables à ce sujet et ils constituent la documentation de base de l'exposé. Le dépouillement des registres paroissiaux fut effectué dans les plus anciennes missions de la Basse-Côte-Nord, soit Blanc-Sablon (registres depuis 1849) Natashquan (depuis 1861) et Harrington Harbour (depuis 1873). Les registres de ces trois missions contiennent les données complètes jusqu'en 1900 pour tous les postes du territoire qui nous intéresse. Ces données brutes servirent principalement à l'analyse démographique et à la constitution des généalogies, mais elles fournirent aussi des renseignements sur les lieux d'origine de certaines familles. Les entrevues portent principalement sur l'histoire et les généalogies et ont été conduites par l'auteur à l'occasion de deux séjours sur la Côte en 1965 et en 1967 et par les autres chercheurs qui ont travaillé sur le terrain depuis 1965. À partir de ces documents, on a pu découvrir les dates exactes ou approximatives de l'établissement des postes de pêche, les noms des pionniers qui les ont fondés ainsi que leurs lieux d'origine. Il a été possible aussi de reconstituer dans une certaine mesure l'évolution de ces premières populations, leurs migrations internes et externes, ainsi que leurs types d'activités économiques et leurs conditions de vie. Par ailleurs, il est tenu compte du contexte économique et social des sociétés québécoise et terre-neuvienne du temps de ces pionniers, de façon à déceler les circonstances qui ont amené ces populations à venir s'installer sur des côtes « inhospitalières». Lors de son premier voyage, Cartier n'a-t-il pas baptisé le littoral du Labrador du nom de « Terre de Caïn ». La période étudiée se découpe en trois tranches de temps qui semblent particulièrement significatives : A. 1820-1840: période des pionniers; B. 1840-1860: période de peuplement canadien-français; C. 1860-1900: période de peuplement terre-neuvien et de consolidation. Pour éviter les découpages arbitraires, les limites retenues sont des décennies et non des années précises. De cette façon la réalité historique est mieux respectée: les périodes A et B, B et C se chevauchent mutuellement, s'engendrent et se continuent.
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Hage, Robert. "Dispute Settlement under the Canada-United States Free Trade Agreement." Canadian Yearbook of international Law/Annuaire canadien de droit international 28 (1991): 361–78. http://dx.doi.org/10.1017/s0069005800004161.

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Abstract:
SommaireL'adoption de dispositions sur le règlement des différends commerciaux binationaux était un objectif fondamental du Canada lors des négociations de l'Accord de libre-échange avec les États-Unis. Les articles inclus au chapitre 18 de l'Accord à la suite des négociations constituent un compromis qui a recours à un processus de prévention initiale des différends et qui s'appuie ensuite sur la constitution de Groupes spéciaux présentant des recommandations au niveau politique, en l'occurrence, la Commission mixte du commerce canado-américain. Les deux premières affaires étudiées par des Groups spéciaux portant sur des allégations de restrictions commerciales à l'exportation du saumon et du hareng canadiens de la côte du Pacifique et à l'importation du homard canadien vers les États-Unis ont fourni une première occasion de vérifier le fonctionnement du processus de règlement des différends. Dans cette note de recherche, l'auteur examine comment une affaire est mise en état et présentée selon les procédures convenues, à partir de l'entente sur le mandat du Groupe spécial jusqu'à la présentation de son rapport à la Commission. L'auteur décrit certaines des difficultés rencontrées, particulièrement dans le cas de différends commerciaux qui ont eu beaucoup d'impact et il propose des mesures pour atténuer ces difficultés. Il conclut que même si l'on commence seulement à utiliser ce processus, il est manifeste que la diversité des mécanismes auxquels le Canada peut recourir pour régler ses différends commerciaux avec les États-Unis répond aux objectifs canadiens.
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Hudon, Edward G. "The status of persons of japanese ancestry in the United States and Canada during world war II: a tragedy in three parts." Les Cahiers de droit 18, no. 1 (April 12, 2005): 61–90. http://dx.doi.org/10.7202/042155ar.

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Abstract:
Dès l'attaque de Pearl Harbor par le Japon, le 7 décembre 1941, les États-Unis et le Canada ont tous deux pensé que leur sécurité était menacée par la présence de personnes d'origine et de descendance japonaises sur la côte du Pacifique, où existait déjà un fort sentiment anti-japonais. Les droits des individus paraissent avoir été tout à fait oubliés par ceux qui, dans les deux pays, furent chargés de remédier à cette situation plutôt imaginaire que réelle. Sans qu'il ne soit tenu compte de la nationalité et de la loyauté des personnes, tout un groupe ethnique a été ainsi obligé d'abandonner ses biens et placé de force dans des centres de détention éloignés du foyer et du lieu de travail habituel. Aux États-Unis, ce déplacement massif fut le résultat d'Executive Orders, de Relocation Orders et de Civilian Exclusion Orders. Au Canada, cette déportation fut décidée par ordres en conseil. La British Columbia Security Commission, composée de trois personnes, eut la responsabilité d'organiser et de diriger l'évacuation de toutes les personnes de race japonaise de certaines régions de la Colombie Britannique. Cette Commission eut à déterminer le moment de l'évacuation, le mode de transport, l'endroit de détention, etc. . . Aux États-Unis, quatre-vingt-dix jours après que l'évacuation eut été entreprise sous surveillance militaire, 110,142 personnes avaient été déplacées à partir de certaines régions des États de Californie, de Washington, d'Oregon et d'Arizona. Au Canada, une fois que la Commission de sécurité de la Colombie Britannique eut accompli son travail, toutes les personnes d'origine et de descendance japonaises, soit environ 21,000 personnes, avaient été repoussées à l'intérieur d'une bande de terre large de cent milles partant de la côte du Pacifique. Aux États-Unis, les Japonais purent contester ce déplacement pendant qu'il eut lieu, avant la fin de la guerre. Au Canada, ce ne fut possible qu'après la guerre, et que relativement à la validité des ordres de déportation. Dans le cas des États-Unis, trois cas ont été examinés par la Cour suprême. Dans deux causes, Hirabayashi v. United States (1943) et Korematsu v. United States (1944), le pouvoir du Gouvernement des États-Unis d'agir ainsi en temps d'urgence a été affirmé. Dans une troisième, Ex Parte Mitsuye Endo, l'idée que le Gouvernement peut dans ces circonstances détenir une personne loyale a été rejetée. Dans ce jugement le juge William O. Douglas a écrit : « Un citoyen reconnu comme fidèle ne pose aucun problème d'espionnage ou de sabotage. La fidélité est une matière du coeur et de l'esprit, et non de race, de croyance, ou de couleur. Celui qui est fidèle n'est par définition ni espion ni saboteur. Quand le pouvoir de détenir dérive du pouvoir de protéger l'effort de guerre de l'espionnage et dit sabotage, la détention qui n'a aucun rapport avec cet objectif est sans autorisation ». Au Canada, la Cour suprême s'est divisée sur la question de la validité de la déportation des épouses, des enfants de moins de seize ans et des sujets britanniques résidant au Canada. Le Conseil privé fut toutefois d'avis que les ordres en conseil devaient être envisagés dans leur ensemble et qu'ils n'étaient pas ultra vires. D'un point de vue rétrospectif, le traitement des Japonais-américains et des Japonais-canadiens pendant la deuxième guerre mondiale montre qu'en temps d'urgence, même l'homme raisonnable et juste peut parfois oublier les droits d'autrui et agir d'une façon très étrange.
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Cermakian, Jean. "L’Infrastructure et le trafic du port de Trois-Rivières." Cahiers de géographie du Québec 17, no. 40 (April 12, 2005): 171–91. http://dx.doi.org/10.7202/021112ar.

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Abstract:
Le port de Trois-Rivières a toujours pu profiter des avantages de sa situation géographique. Mais il a également dû subir les inconvénients de cette même situation à maintes reprises. Situé au confluent du Saint-Maurice et du Saint-Laurent, Trois-Rivières est le point d'entrée et de sortie pour toute la Mauricie industrielle et forestière. Les fortunes du port ont donc toujours été à la merci de la situation économique des industries et de la forêt mauriciennes. Son trafic reflète donc les hauts et les bas de l'économie régionale. Situé entre Montréal et Québec, au coeur du Québec méridional, Trois-Rivières souffre jusqu'à un certain point de la concurrence de ses deux voisins, qui sont mieux équipés, qui possèdent plus d'espace et qui desservent des bassins démographiques plus considérables et plus prospères. Enfin, Trois-Rivières, tout en ayant bénéficié de l'ouverture de la voie maritime du Saint-Laurent en 1959 par l'expansion de sa fonction de transbordement des céréales, doit faire face à la redoutable concurrence des ports de l'Est du Québec et de la côte du Pacifique, ports mieux équipés pour la manutention des céréales ou profitant de l'expansion des marchés asiatiques pour les céréales canadiennes. Le but de cet article est d'analyser les problèmes du port de Trois-Rivières. Une analyse détaillée du trafic de la période 1961-1970 au moyen de l'ordinateur (création d'une banque de données par origines et destinations) est également présentée sous forme succincte ; la méthode exposée ici sera sans doute applicable pour la majorité des ports canadiens.
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Kovač, Senka. "Claude Lévi-Strauss: le masque et le mythe." Issues in Ethnology and Anthropology 4, no. 2 (February 28, 2016): 121–35. http://dx.doi.org/10.21301/eap.v4i2.7.

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Abstract:
Le travail étudie le rapport du masque et du mythe en s’interrogeant dans quelle mesure l’analyse correspondante de Claude Lévi-Strauss peut nous éclairer sur le champ sémantique complexe des masques dans une partie de l’Amérique du Nord. Claude Lévi-Strauss a mis en relief dans ses travaux la structure complexe du mythe. La complexité peut être suivie aussi bien sur le plan de l’expression que sur celui du contenu et de la signification des masques Salish, Kwakiutl et d’autres masques uniques de cette partie de l’Amérique du Nord. Claude Lévi-Strauss a analysé les mythes en s’efforçant d’expliquer la voie des masques chez des peuples proches par leur langue, ou des peuples avoisinants. La mythologie Tsimshian, Tlingit et Haïda contient certains motifs qui renvoient à des groupes voisins (Salish). En dépit des différences concernant la signification des masques, il existe un "patrimoine mythologique" commun aux peuples de la côte Nord du Pacifique. Claude Lévi-Strauss a une fois de plus démontré que l’étude des mythes ne représente pas le véritable point de départ de l’analyse, et que l’on ne peut par la décomposition des problèmes percevoir une quelconque unité cachée. "Comme la pensée mythique ne tient pas à fixer clairement son point de départ ni son point d’arrivée, elle ne parcourt jamais toute sa trajectoire: il lui reste toujours quelque chose à accomplir. Comme les rites, les mythes sont interminables". Il semble que l’explication de La Voie des masques faite par Lévi-Strauss va également dans ce sens-là.
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Ponzetto, Valentina. "Relation de plusieurs voyages à la côte d’Afrique, à Maroc, au Sénégal, à Gorée, à Galam, etc. Avec des détails intéressants pour ceux qui se destinent à la traite des Nègres, de l’Or, de l’Ivoire, etc. Tiré des journaux de M Saugni." Studi Francesi, no. 151 (LI | I) (April 1, 2007): 179. http://dx.doi.org/10.4000/studifrancesi.26302.

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Hildebrand, Robert S., and Joseph B. Whalen. "Arc and Slab-Failure Magmatism in Cordilleran Batholiths I – The Cretaceous Coastal Batholith of Peru and its Role in South American Orogenesis and Hemispheric Subduction Flip." Geoscience Canada 41, no. 3 (August 29, 2014): 255. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2014.41.047.

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Abstract:
We examined the temporal and spatial relations of rock units within the Western Cordillera of Peru where two Cretaceous basins, the Huarmey-Cañete and the West Peruvian Trough, were considered by previous workers to represent western and eastern parts respectively of the same marginal basin. The Huarmey-Cañete Trough, which sits on Mesoproterozoic basement of the Arequipa block, was filled with up to 9 km of Tithonian to Albian tholeiitic–calc-alkaline volcanic and volcaniclastic rocks. It shoaled to subaerial eastward. At 105–101 Ma the rocks were tightly folded and intruded during and just after the deformation by a suite of 103 ± 2 Ma mafic intrusions, and later in the interval 94–82 Ma by probable subduction-related plutons of the Coastal batholith. The West Peruvian Trough, which sits on Paleozoic metamorphic basement, comprised a west-facing siliciclastic-carbonate platform and adjacent basin filled with up to 5 km of sandstone, shale, marl and thinly bedded limestone deposited continuously throughout the Cretaceous. Rocks of the West Peruvian Trough were detached from their basement, folded and thrust eastward during the Late Cretaceous–Early Tertiary. Because the facies and facing directions of the two basins are incompatible, and their development and subjacent basements also distinct, the two basins could not have developed adjacent to one another. Based on thickness, composition and magmatic style, we interpret the magmatism of the Huarmey-Cañete Trough to represent a magmatic arc that shut down at about 105 Ma when the arc collided with an unknown terrane. We relate subsequent magmatism of the early 103 ± 2 Ma syntectonic mafic intrusions and dyke swarms to slab failure. The Huarmey-Cañete-Coastal batholithic block and its Mesoproterozoic basement remained offshore until 77 ± 5 Ma when it collided with, and was emplaced upon, the partially subducted western margin of South America to form the east-vergent Marañon fold–thrust belt. A major pulse of 73–62 Ma plutonism and dyke emplacement followed terminal collision and is interpreted to have been related to slab failure of the west-dipping South American lithosphere. Magmatism, 53 Ma and younger, followed terminal collision and was generated by eastward subduction of Pacific oceanic lithosphere beneath South America. Similar spatial and temporal relations exist over the length of both Americas and represent the terminal collision of an arc-bearing ribbon continent with the Americas during the Late Cretaceous–Early Tertiary Laramide event. It thus separated long-standing westward subduction from the younger period of eastward subduction characteristic of today. We speculate that the Cordilleran Ribbon Continent formed during the Mesozoic over a major zone of downwelling between Tuzo and Jason along the boundary of Panthalassic and Pacific oceanic plates.SOMMAIRENous avons étudié les relations spatiales et temporales des unités de roches dans la portion ouest de la Cordillère du Pérou, où deux bassins crétacés, la fosse d’accumulation de Huarmey-Cañete et la fosse d’accumulation péruvienne de l’ouest, ont été perçues par des auteurs précédents comme les portions ouest et est d’un même bassin de marge. La fosse de Huarmey-Cañete, qui repose sur le socle mésoprotérozoïque du bloc d’Arequipa, a été comblée par des couches de roches volcaniques tholéitiques – calco-alcalines de l’Albien au Thithonien atteignant 9 km d’épaisseur. Vers l’est, l’ensemble a fini par former des hauts fonds. Vers 105 à 101 Ma, les roches ont été plissées fortement puis recoupées par une suite d’intrusions vers 103 ± 2 Ma, durant et juste après la déformation, et plus tard dans l’intervalle 94 – 82 Ma, probablement par des plutons de subduction du batholite côtier. Quant à la fosse d’accumulation péruvienne de l’ouest, elle repose sur un socle métamorphique paléozoïque, et elle est constituée d’une plateforme silicoclastique – carbonate à pente ouest et d’un bassin contigu comblé par des grès, des schistes, des marnes et des calcaires finement laminés atteignant 5 km d’épaisseur et qui se sont déposés en continu durant tout le Crétacé. Les roches de la fosse d’accumulation péruvienne de l’ouest ont été décollées de leur socle, plissées et charriées vers l’est durant la fin du Crétacé et le début du Tertiaire. Parce que les facies et les profondeurs de sédimentation de ces deux fosses d’accumulation dont incompatibles, et que leur développement et leur socle sont différents, ces deux fosses ne peuvent pas s’être développées côte à côte. À cause de l’épaisseur accumulée, de sa composition et du style de son magmatisme, nous pensons que la fosse d’accumulation de Huarmey-Cañete représente un arc magmatique qui s’est éteinte vers 105 Ma, lorsque l’arc est entré en collision avec un terrane inconnu. Nous pensons que le magmatisme subséquent aux premières intrusions mafiques syntectoniques et aux réseaux de dykes de 103 ± 2 Ma sont à mettre au compte d’une rupture de plaque. Le bloc Huarmey-Cañete-batholitique côtier et son socle mésoprotérozoïque sont demeurés au large jusqu’à 77 ± 5 Ma, moment où il est entré en collision et a été poussé par-dessus la marge ouest sud-américaine partiellement subduite, pour ainsi former la zone de chevauchement de vergence est de Marañon. Nous croyons que la séquence majeure de plutonisme et d’intrusion de dykes qui a succédé à la collision finale à 73–62 Ma doit être reliée à une rupture de la plaque lithosphérique sud-américaine à pendage ouest. Le magmatisme de 53 Ma et plus récent qui a succédé à la collision finale, a été généré par la subduction vers l’est de la lithosphère océanique du Pacifique sous l’Amérique du Sud. Des relations temporelles et spatiales similaires qui existent tout le long des deux Amériques représentent la collision terminale d’un ruban continental d’arcs avec les Amériques durant la phase tectonique laramienne de la fin du Crétacé–début du Tertiaire. Elle a donc séparé la subduction vers l’ouest de longue date de la période de subduction vers l’est plus jeune caractérisant la situation actuelle. Nous considérons que le ruban continental de la Cordillère s’est constitué durant le Mésozoïque au-dessus d’une zone majeure de convection descendante entre Tuzo et Jason, le long de la limite entre les plaques océaniques Panthalassique et Pacifique.
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Perreault, Charles. "Les rapports collectifs de travail dans les secteurs publics et para-publics au Québec – Quelques paradoxes." Commentaires 29, no. 4 (April 12, 2005): 840–45. http://dx.doi.org/10.7202/028558ar.

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Abstract:
Dans cet article, l'auteur considère les différents aspects du syndicalisme dans la fonction publique outre-frontière. Il rappelle d'abord qu'il ne s'agit pas d'un phénomène récent, puisque, aux environs de 1930, les cols bleus des chantiers navals s'étaient groupés et que le syndicat des facteurs fut un des premiers affiliés de la Fédération américaine du travail. Cependant, à venir jusqu'à la décennie 60, la syndicalisation des employés des services publics n'était guère une caractéristique du mouvement ouvrier des États-Unis dont la très grande majorité des membres appartenaient au secteur privé. Avant 1960, il était interdit aux associations qui existaient dans le secteur public de négocier collectivement. Ceci détournait évidemment les employés d'appartenir à des associations dont le seul rôle était d'agir comme groupes de pression. Le droit de négociation existait dans quelques villes, à laTennessee Valley Authority, mais ce n'était là que quelques îlots dans un océan sans limites dominé par les flots hostiles de la doctrine de la souveraineté de l'État, de législatures à mentalité rurale antisyndicale et de l'acceptation du principe de l'interdiction de la grève. C'est l'État du Wisconsin qui, en 1959, adopta la première loi donnant le droit de négociation collective aux employés des gouvernements locaux. Elle fut suivie de l'arrêté 10988 du président Kennedy qui accorda certains droits de négociation aux employés du gouvernement fédéral, mais sa signification lui venait plus du fait que le président favorisait la négociation collective que de son contenu objectif. Cependant, le coup d'envoi était donné et, au début des années 60, les employés des services publics commencèrent à adhérer aux syndicats en plus grand nombre, principalement parce qu'ils étaient mécontents de leurs conditions de travail. D'autre part, le phénomène d'urbanisation s'accroissant, un nombre de plus en plus grand d'États concédèrent ce droit à leurs employés. Après le Wisconsin, ce furent, en 1966, le Michigan, le Connecticut, le Delaware, le Massachusetts et le Minnesota. De fait, au début de 1973, il n'y avait plus que dix-huit États qui ne garantissaient pas le droit de négociation collective à leurs propres employés et à ceux des gouvernements locaux. Par ailleurs, il faut noter que, même là où ce droit n'était pas reconnu, il est arrivé que les municipalités et les conseils scolaires aient négocié volontairement ou encore sous la menace de grève. Fait à souligner, à l'heure actuelle, alors que dans le secteur privé, le syndicalisme stagne, l'organisation va bon train dans les services publics. Le pourcentage des employés des services publics qui sont membres de syndicats, d'associations professionnelles ou d'autres groupements est plus élevé que le pourcentage du nombre de syndiqués dans le secteur privé. Le personnel du service des postes est syndiqué à près de cent pour cent. Le pourcentage dépasse cinquante pour cent pour les autres groupes d'employés du gouvernement fédéral. Un tiers des employés des États et des municipalités le sont aussi. Le degré de syndicalisation est plus élevé dans les grandes agglomérations ainsi que dans les États de la Nouvelle-Angleterre, des Grands Lacs et de la côte du Pacifique que dans les régions à prédominance rurale. L'auteur signale ensuite que le secteur public se fait remarquer par la diversité des organisations qui s'y disputent le droit de représenter les employés. Il y a plusieurs types d'organisations : associations proprement dites d'employés de services publics, syndicats du secteur privé, comme ceux des journaliers et des routiers, qui recrutent parmi les employés des municipalités et des États, associations d'employés plus anciennes qui se transforment en véritables syndicats, associations professionnelles, enfin, dont le premier objectif est de protéger la profession, mais qui se trouvent plus ou moins obligés de s'engager dans le processus de la négociation collective. L'existence de cette multitude d'associations a généré des conflits, conduit parfois à la coopération et entraîné des fusions. Ces luttes ont favorisé la syndicalisation du milieu, mais elles ont également coûté cher en temps, en énergie et en argent. L'auteur observe que la négociation collective est une menace pour les organisations professionnelles. Si elles la rejettent, elles courent le risque de perdre des membres qui passent aux syndicats conventionnels; pour l'accepter, il leur faut restructurer leurs organisations, augmenter les cotisations et affronter des conflits internes naissant de divergences de vue entre salariés, cadres et professionnels indépendants. Contrairement au secteur privé, la plupart des lois nouvelles étendent le droit de négociation à certaines catégories de cadres. Ceux-ci doivent cependant faire partie d'unités de négociation distinctes. Par ailleurs, en matière de sécurité syndicale, on recours principalement à la formule de précompte syndical généralisé. Un des problèmes majeurs, c'est évidemment celui de la grève. Même si elles sont généralement interdites, les grèves sont fréquentes et se produisent surtout au niveau des muncipalités et des conseils scolaires. La plupart des syndicats ont abrogé les restrictions qu'ils s'étaient imposées en cette matière, ce qui en démontre le caractère de plus en plus militant et agressif. Du côté législatif, la tendance est de plus en plus à l'autorisation d'un droit limité de grève qui tient compte de la santé et de la sécurité de la population. L'arbitrage exécutoire des différends existe aussi. L'action politique comme moyen de pression qui était courante avant la généralisation du droit de négociation est bien moins fréquente mais la politique resteun facteur important. On ne se gêne pas pour faire usage de la négociation à double palier. Enfin, la participation des groupes de couleur aux syndicats est considérable. Beaucoup de dirigeants syndicaux locaux appartiennent à des groupes sociaux minoritaires. L'auteur conclut en soulignant que les choses changent vite et qu'il serait hasardeux de faire des prédictions mais il ne peut s'empêcher de noter que, les services publics grossissant sans cesse, le syndicalisme devrait conserver un bon bout de temps le vent dans les voiles. Le fait que certains États retardataires devront accorder le droit de négociation sous la force de l'opinion tend également au même effet. Il continuera aussi d'y avoir des conflits entre syndicats et organisons professionnelles, mais on mettra de plus en plus l'accent sur la négociation collective. À mesure que le syndicalisme progressera, il se peut aussi que l'on en arrive à des unités de négociation moins fragmentées et à des négociations au niveau des États plutôt que des collectivités locales. Les grèves se feront plus nombreuses. Toutefois, la négociation collective sera toujours différente dans le secteur public que dans le secteur privé. Par ailleurs, il faut considérer qu'elle reste le meilleur moyen de fixer les salaires et les conditions de travail parce que la nature du travail dans la société moderne, les besoins des employés et la distinction entre travailleurs et employeurs se ressemblent assez dans les deux secteurs pour justifier dans les services publics un régime de négociation fondé sur les mêmes principes que dans l'entreprise privée, même si certaines modalités doivent être différentes.
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Wadell, Eric. "“SANGUE NO TANOA” ... OU O APELO DO GRANDE OCEANO." Organon 17, no. 34 (June 20, 2003). http://dx.doi.org/10.22456/2238-8915.29974.

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Abstract:
Se plaçant dans une perspective géopoétique, l’auteur contested’abord le discours triomphaliste de l’Occident concernant les voyagesde découverte afin de proposer un trajet donnant accès à la parole desvaincus, en l’occurence à celle des peuples du Pacifique et en particulier,à ceux de Mélanésie. Ce faisant, il met en lumière l’opposition, nonseulement économique, mais aussi spirituelle. Se plaçant dans uneperspective géopoétique, l’auteur conteste d’abord le discourstriomphaliste de l’Occident concernant les voyages de découverte afin deproposer un trajet donnant accès à la parole des vaincus en s’appuyantentre autressur des textes de poètes du Pacifique et sur le travail de JoëlBonnemaison au sujet des habitants de Tanna.
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Cazes, Hélène. "Mémoires et tradition : la bibliothèque Seghers (Special Collections, UVic Libraries)1." Articles 5, no. 1 (November 22, 2013). http://dx.doi.org/10.7202/1020223ar.

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Abstract:
Le fonds Seghers, conservé à l’Université de Victoria depuis 1976, comprend plus de 3 500 volumes anciens, qui constituaient originellement la bibliothèque du diocèse catholique de Victoria. Initiée par l’évêque Charles Jean Seghers lors de sa résidence en Colombie-Britannique et en Orégon (1863-1886), la bibliothèque fut nommée en souvenir de son fondateur, assassiné lors d’une mission en Alaska en 1886. La collection semble ordonnée par le souvenir de bibliothèques européennes et par le désir de perpétuer la tradition catholique en Colombie-Britannique. Or, les quelques 7 500 volumes de la collection complète racontent par leur assemblage plusieurs histoires aux durées fort différentes (la tradition catholique romaine, la formation en séminaire, l’implantation sur la côte nord-ouest américaine). Y brillent par leur absence des livres et guides du xixe siècle sur la côte nord-ouest du Pacifique et ses habitants : serait-ce parce que cette histoire n’entre pas dans la tradition a-historique représentée par la collection de droit canon, d’exégèse et de théologie catholiques?
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Matteucci, Xavier, and Matthias Beyer. "Les résidences secondaires sur la côte Pacifique Sud du Nicaragua : une stratégie de développent et ses conséquences." Études caribéennes, no. 13-14 (December 1, 2009). http://dx.doi.org/10.4000/etudescaribeennes.3869.

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Blais, Hélène. "Les voyages français dans le Pacifique. Pratique de l'espace, savoirs géographiques et expansion coloniale (1815-1845), Thèse de doctorat." Revue d'histoire du XIXe siècle, no. 22 (June 1, 2001). http://dx.doi.org/10.4000/rh19.286.

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Robic, Marie-Claire. "Blais H., 2005, Voyages au Grand Océan. Géographies du Pacifique et colonisation, 1815-1845, Paris, Comité des travaux historiques et scientifiques, 352 p." Cybergeo, September 27, 2006. http://dx.doi.org/10.4000/cybergeo.741.

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Roulet, Éric. "Aspects logistiques, financiers et juridiques du trafic vers les Petites Antilles françaises dans la première moitié du xviie siècle." Clio@Themis, no. 17 (March 29, 2021). http://dx.doi.org/10.35562/cliothemis.428.

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Abstract:
Durant la première moitié du xviie siècle, la Compagnie des îles de l’Amérique a reçu du pouvoir royal le monopole de l’exploitation des terres au-delà de l’Atlantique et du trafic marchand. Ne disposant pas d’assez de navires, elle concède à des particuliers des licences pour commercer. Un trafic assez régulier se met ainsi en place entre les principaux ports de France, qui sont autant de bases opérationnelles de la Compagnie (Dieppe, Le Havre, Nantes, La Rochelle), et les Antilles.Les chartes-parties et les contrats qui reposent dans les archives notariales, notamment normandes, peuvent nous permettre de saisir le montage financier de telles opérations (emprunt, charte-partie à tiercement, prêt à la grosse) ainsi que des modalités d’affrètement des navires (délais de préparation, rassemblement des équipages et des marchandises). Il est aussi possible de reconstituer une partie des volumes de marchandises transportées et de la nature des échanges. Le risque de tels voyages est évident. Aux conditions climatiques parfois terribles (tempêtes, ouragans et cyclones), il faut ajouter la menace corsaire, notamment flamande (les corsaires opèrent à partir d’Ostende et de Dunkerque), mais aussi turque (sur la côte occidentale de l’Afrique) qui perturbe la route commerciale, et fait craindre la prise du navire, des marchandises et des équipages.Mais cette organisation est-elle la plus appropriée pour développer les échanges avec les îles ?
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Oliveros, Veronica, Pablo Moreno-Yaeger, and Laura Flores. "Igneous Rock Associations 25. Pre-Pliocene Andean Magmatism in Chile." Geoscience Canada, July 10, 2020, 65–82. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2020.47.158.

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Abstract:
Andean-type magmatism and the term ‘andesite’ are often used as the norm for the results of subduction of oceanic lithosphere under a continent, and the typical rock formed. Although the Andes chain occupies the whole western margin of South America, the most comprehensively studied rocks occur in the present-day Chilean territory and are the focus of this paper. Andean magmatism in this region developed from the Rhaetian-Hettangian boundary (ca. 200 Ma) to the present and represents the activity of a long-lived continental magmatic arc. This paper discusses Pre-Pleistocene volcanic, plutonic, and volcano-sedimentary rocks related to the arc that cover most of the continental mass of Chile (between the Pacific coast and the High Andes) between the latitudes of 18° and 50°S. They comprise most of the range of sub-alkaline igneous rocks, from gabbro to monzogranite and from basalt to rhyolite, but are dominated by the tonalite-granodiorite and andesite example members. Variations in the petrographic characteristics, major and trace element composition and isotopic signature of the igneous rocks can be correlated to changes in the physical parameters of the subduction zone, such as dip angle of the subducting slab, convergence rate and angle of convergence. Early Andean magmatic products (Jurassic to Early Cretaceous) are found along the Coastal Cordillera in the westernmost part of the Andes. The rock record of the subsequent stages (Late Cretaceous, Paleocene–Early Eocene, Middle Eocene–Oligocene, Miocene) is progressively shifted to the east, reflecting migration of the magmatic front towards the continent. Tectonic segmentation of the convergent margin, as attested by the magmatic record, may have occurred throughout the Andean life span but it is particularly evident from the Eocene onwards, where the evolution of the northern part of the Chilean Andes (north of 27°S latitude) is very different to that of the southern segment (south of 27°S latitude). RÉSUMÉLe magmatisme de type andin et le terme « andésite » sont souvent les appellations utilisées pour décrire les résultats de la subduction de la lithosphère océanique sous un continent, et la roche typique formée. Bien que la chaîne des Andes occupe toute la marge ouest de l'Amérique du Sud, les roches les plus étudiées se trouvent dans le territoire chilien actuel et sont l'objet de cet article. Le magmatisme andin dans cette région s'est développé depuis la limite rhéto-hettangienne (environ 200 Ma) jusqu'à aujourd'hui et représente l'activité d'un arc magmatique continental persistant. Cet article a pour sujet les roches volcaniques, plutoniques et volcano-sédimentaires du pré-Pléistocène liées à l'arc qui couvrent la majeure partie de la masse continentale du Chili (entre la côte du Pacifique et les Hautes Andes) entre les latitudes de 18° et 50°S. Elles comprennent la majeure partie de la gamme de roches ignées sous-alcalines, du gabbro à la monzogranite et du basalte à la rhyolite, mais sont dominées par des roches de type tonalite-granodiorite et andésite. Les variations des caractéristiques pétrographiques, de la composition des éléments majeurs et traces et de la signature isotopique des roches ignées peuvent être corrélées aux changements des paramètres physiques de la zone de subduction, tels que l'angle de pendage de la plaque plongeante, le taux de convergence et l'angle de convergence. Les premiers produits magmatiques andins (du Jurassique au Crétacé inférieur) se trouvent le long de la Cordillère de la Côte dans la partie la plus occidentale des Andes. La succession de roche des stades suivants (Crétacé supérieur, Paléocène – Éocène inférieur, Éocène moyen – Oligocène, Miocène) est progressivement déplacée vers l'est, reflétant la migration du front magmatique vers le continent. La segmentation tectonique de la marge convergente, comme l'attestent les enregistrements magmatiques, peut avoir eu lieu tout au long de la formation des Andes, mais elle est particulièrement évidente à partir de l'Éocène, où l'évolution de la partie septentrionale des Andes chiliennes (au nord de 27°S de latitude) est très différente de celle du segment méridional (sud de 27°S de latitude).
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Caroline, Hervé. "Réconciliation." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.113.

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Abstract:
La réconciliation est une préoccupation contemporaine qui oriente les politiques et les actions des institutions et des individus dans certains contextes nationaux et internationaux. Les politiques de réconciliation se déploient à la suite d’épisodes traumatiques dans le but de rebâtir des relations de confiance et de respect entre des États et des individus ou des groupes brimés. Elles se développent également dans les démocraties modernes dans le but de réparer la relation entre certains groupes et engager les pays dans des processus de démocratisation et d’inclusion des différents groupes culturels, ethniques et sociaux. Souvent édictées comme des politiques nationales, elles s’implantent à travers des mesures concrètes dans les différents niveaux institutionnels de la société et orientent les discours dominants. La question de la réconciliation a reçu l’attention des chercheurs en sciences sociales, en droit, en science politique, en philosophie morale, mais également en littérature ou en théologie. Il s’agit d’un objet dont l’anthropologie s’est emparé récemment en montrant la diversité des contextes dans lesquels il se déploie, les rapports de pouvoir sous-jacents et les significations variées que les différents groupes sociaux lui assignent. La réconciliation, comme projet politique national, est souvent mise en place à la suite des travaux d’une Commission de vérité et réconciliation (CVR) visant à éclairer certains troubles politiques et restaurer la justice sociale ou un nouvel ordre démocratique dans une optique de justice réparatrice. La Commission nationale d’Argentine sur la disparition des personnes (1983) est considérée comme la première d’une longue série de commissions qui ont enquêté sur des situations de troubles politiques, de guerres civiles, de répressions politiques, de génocide. Plus d’une quarantaine de commissions ont été dénombrées depuis cette date (Richards et Wilson 2017 : 2), principalement en Afrique (Tunisie, Burundi, Côte d’Ivoire, Togo, etc.), dans les Amériques (Canada, Pérou, Brésil) ou encore en Asie (Timor oriental, Népal, etc.). Parmi les plus importantes, on compte la Commission nationale de vérité et de réconciliation du Chili (1990-1991) qui a documenté les circonstances des milliers de disparitions et de morts sous la dictature d’Augusto Pinochet et préparé le pays vers une transition démocratique. La Commission de vérité et de réconciliation d’Afrique du Sud (1996-1998) visait quant à elle à recenser toutes les violations des droits de l’homme commises dans le pays au cours des décennies précédentes et à mettre fin à l’apartheid. La plupart du temps, ces commissions sont le résultat de pressions exercées par des groupes d’activistes au sein d’un État, ou, comme c’est de plus en plus souvent le cas, de pressions exercées au niveau international par les organisations non gouvernementales ou d’autres mouvements politiques. Elles constituent des organismes indépendants des appareils judiciaires et leur objectif premier est d’enquêter sur les coupables et les victimes et d’émettre des recommandations en vue de restaurer la paix (Richards et Wilson 2017 : 2). Ces Commissions de vérité et réconciliation s’appuient sur des principes de droit international, mais certains auteurs y voient aussi la résurgence d’une éthique religieuse à travers l’importance donnée au concept de pardon, central dans plusieurs religions du Livre, comme l’Ancien Testament, le Nouveau Testament ou encore le Coran (Courtois 2005 : 2). Les anthropologues ont montré qu’en fonction des méthodologies utilisées lors des enquêtes, les discours sur la vérité peuvent varier. Ainsi, certaines histoires ou expériences sont rendues visibles tandis que d’autres sont oubliées (Buur 2000, Wilson 2003, Ross 2002). Au fil du temps, les CVR ont eu des mandats, des prérogatives et des applications différents. En témoigne la CVR du Canada qui avait pour but, non pas d’assurer la transition d’un pays autocratique vers une démocratie, mais de lever le voile sur les expériences de déracinement et de violence vécues par les peuples autochtones au sein des pensionnats. À l’image du travail de Susan Slyomovics (2005) sur la Commission du Maroc, les anthropologues ont analysé les programmes de réparation et de restitution mis en place par certaines commissions. Ils ont aussi montré que certains groupes sociaux restaient marginalisés, comme les femmes (Ross 2002). Theidon (2013), dans son travail sur la commission de vérité et réconciliation du Pérou, a montré de son côté que les CVR oublient souvent d’inclure des enquêtes ou des discussions sur la façon dont les violences politiques détruisent les relations familiales, les structures sociales ou les capacités de production économique de certains groupes. Les anthropologues permettent ainsi de mieux comprendre les perspectives des survivants face au travail et aux recommandations de ces commissions en documentant la diversité de leurs voies et de leurs expériences. Ils montrent que la réconciliation est avant tout un projet construit politiquement, socialement et culturellement. La réconciliation est un objectif central à la plupart des CVR, mais elle est un objectif qui la dépasse car elle est la plupart du temps mise en place une fois que la CVR a achevé ses travaux et émis ses recommandations. Les CVR ont en effet rarement l’autorité de mettre en place les recommandations qu’elles édictent. Les anthropologues Richards et Wilson (2017) présentent deux versions de la réconciliation en fonction des contextes nationaux : une version allégée (thin version) à travers laquelle les politiques nationales encouragent la coexistence pacifique entre des parties anciennement opposées ; et une version plus forte (thick version) lorsque des demandes de pardon sont exigées à ceux qui ont commis des crimes. Si la réconciliation suppose qu’un équilibre puisse être restauré, il n’en reste pas moins qu’elle se base sur une interprétation spécifique de l’histoire (Gade 2013) et qu’elle participe à la construction d’une mémoire individuelle, collective et nationale. Cette notion permet donc d’offrir un cadre souple aux élites qui prennent en charge le pouvoir après les périodes de troubles pour que celles-ci puissent (re)légitimer leur position et les institutions politiques, souvent héritières de ce passé qu’on cherche à dépasser (Richards et Wilson 2017 : 7). Ce discours sur la réconciliation vise ainsi à instiller des valeurs morales publiques et construire une nouvelle image commune de la nation. Selon Wilson, les CVR seraient des modèles promus par les élites politiques pour construire une nouvelle harmonie qui permettrait d’occuper la conscience populaire et la détourner des questions de rétribution et de compensation financière. Le nouvel ordre politique est présenté comme étant purifié, décontaminé et déconnecté avec l’ancien ordre autoritaire, une façon de construire une nouvelle vision de la communauté en inscrivant l’individu dans un nouveau discours national (Wilson 2003 : 370). La réconciliation, comme projet politique national, ne fait en effet pas toujours l’unanimité. Par exemple, elle est devenue une véritable préoccupation collective au Canada depuis la remise du rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada en 2015, mais le sens donné à celle-ci varie. Même si le rapport de la CVRC prévient qu’il n’y a pas une vérité ou une vision de la réconciliation (CVRC 2015 : 14) et que pour les Autochtones, la réconciliation exige aussi une réconciliation avec le monde naturel (CVRC 2015 : 15), ce processus national est vivement critiqué par certains intellectuels autochtones, comme Taiaiake Alfred (2016), pour qui la réconciliation est un processus de « re-colonisation » qui occulte la dynamique coloniale encore à l’œuvre (Alfred 2011 : 8). Cette critique se retrouve dans d’autres contextes postcoloniaux, comme en Nouvelle-Zélande ou en Australie, où les excuses proférées par les gouvernements concernant les différentes formes d’injustice subies par les peuples autochtones oblitèrent les enjeux les plus cruciaux, à savoir la nécessité d’abolir les politiques coloniales et de faire avancer les projets d’autonomie politique des Autochtones (Johnson 2011 : 189). La réconciliation est constitutive de toute relation sociale et en ce sens elle peut être instrumentalisée au sein de discours visant à faire ou défaire les liens sociaux (Kingsolver 2013). C’est donc aussi là que se situe l’enjeu de la réconciliation, sur la capacité à s’entendre sur ce qu’est une bonne relation. Borneman définit la réconciliation comme un au-delà de la violence (departure from violence), c’est-à-dire comme un processus intersubjectif à travers lequel deux personnes ou deux groupes tentent de créer une nouvelle relation d’affinité, non plus marquée par la violence cyclique, mais par la confiance et l’attention réciproques ; cela étant possible seulement si les États instaurent des politiques de réparation et que la diversité des points de vue des personnes concernées par ces politiques est prise en compte (Borneman 2002 : 282, 300-301). En ce sens, une lecture anthropologique au sujet de la réconciliation permet de développer une réflexion critique sur la réconciliation en la considérant avant tout comme une préoccupation politique contemporaine dont il s’agit de saisir le contexte d’émergence et les articulations et comme un processus à travers lequel les individus tentent, à partir de leurs points de vue respectifs, de redéfinir les termes d’une nouvelle relation. La discipline anthropologique est en effet à même de mettre au jour les rapports de pouvoir inhérents aux processus de réconciliation, de révéler les significations culturelles sous-jacentes que les différents acteurs sociaux attribuent au pardon, à la réconciliation ou encore à ce qui constitue les bases d’une relation harmonieuse. L’anthropologie peut enfin lever le voile sur les dynamiques de réciprocité et de don/contre-don qui se déploient au travers de ces processus et ainsi décrypter les multiples dimensions qui participent à la fabrique des sociétés.
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