Academic literature on the topic 'Vraie Italie'

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Journal articles on the topic "Vraie Italie"

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Devalois, Bernard, Anne-Marie Dickelé, and Michèle Salamagne. "Les vraies questions posées par la mort d’Eluana en Italie." Médecine Palliative : Soins de Support - Accompagnement - Éthique 8, no. 5 (October 2009): 225–28. http://dx.doi.org/10.1016/j.medpal.2009.03.002.

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Šašel Kos, Marjeta. "Carnaria: praznik boginje Karne." Keria: Studia Latina et Graeca 14, no. 1 (July 24, 2012): 23. http://dx.doi.org/10.4312/keria.14.1.23-40.

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Abstract:
Iz cerkvice sv. Lenarta v Spodnjih Gameljnah, na območju antične Emone, izvira rimski nagrobnik, zdaj v Narodnem muzeju Slovenije, na katerem je omenjena družina Cezernijev in praznik Carnaria, ki sicer v rimskem imperiju ni omenjen nikjer drugje. Zakonca sta v oporoki zapustila združenju obrtnikov 200 denarijev, da bi na dan praznika boginje Karne na njun grob prinesli vrtnice. Napisi, ki omenjajo takšna volila, so znani predvsem iz severne Italije, od koder je izvirala tudi ugledna družina emonskih Cezernijev. Z imenom praznika so le označili zanje pomemben družinski datum. Karni so bile posvečene junijske kalende, torej prvi dan meseca junija, kot je v Rimskem koledarju (6.101–82) zapisal Ovidij. Bila je boginja vratnih tečajev, predvsem pa je z vejico gloga, ki ji jo je dal Janus, odganjala nočne ujede, vešce, ki so ponoči ogrožale življenje dojenčkov. Tudi Grki so verjeli, da vejice gloga odganjajo čarovnice, zgodba o Karni pa kaže, da so bile podobne vraže razširjene tudi med Rimljani. Valvasor omenja primerljiva praznoverja tudi pri nas.
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Iannone, Florenzo, Giorgio Carlino, Antonio Marchesoni, Piercarlo Sarzi-Puttini, Roberto Gorla, and Giovanni Lapadula. "Polyarthrite rhumatoïde : réponse clinique précoce sous certolizumab prédictive d’une faible activité de la maladie à un an en situation de “vraie vie”. Évaluation du registre italien GISEA." Revue du Rhumatisme 84, no. 6 (December 2017): 511–15. http://dx.doi.org/10.1016/j.rhum.2017.05.012.

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Čop, Bojan. "A Pavao Tekavčič pour ses soixante ans." Linguistica 31, no. 1 (December 1, 1991): 7–8. http://dx.doi.org/10.4312/linguistica.31.1.7-8.

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Abstract:
Il y a soixante ans que Pavao Tekavčić est né. De mère croate et de père slovène, il a fait toute sa scolarité à Zagreb, sa ville natale, avant d'étudier les langues romanes (français et italien) a l'Université de Zagreb. Après avoir brillamment terminé ces études en 1954, il y a ajouté celles des langues classiques, latin et grec. Assistant d'italien dans cette même Université à partir de 1957, il a fait des recherches lingui­ stiques en Istrie dont le fruit immédiat fut sa thèse de doctorat sur le parler de Vodnjan/Dignano, soutenue sous la direction de Mirko Deanović en 1963, et qui signale déjà une direction importante de ses intérêts linguistiques: la romanité en Istrie et la situation ancienne et actuelle de l'istroroman, c'est-à-dire de l'ancienne couche du latin en Istrie. Professeur de langue italienne à la Faculté des Lettres de l'Université de Zagreb entre 1965 et 1980, il a décidé, pour des raisons d'ordre strictement personnel, de quitter son Université et de passer à Ia Faculté pédagogique de Pola (Université de Rijeka), où il peut être considéré comme le vrai fondateur des études de linguistique italienne. Malheureusement, Ia détérioration de son état de santé l'a obligé de se retirer et de cesser, en 1983, sa fructueuse activité pédagogique.
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Wong, Laurence. "Syntax and Translatability." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 52, no. 2 (November 17, 2006): 124–32. http://dx.doi.org/10.1075/babel.52.2.02won.

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Abstract:
Abstract This paper discusses the relationship between syntax and translatability, particularly in respect of literary texts. By translatability is meant the degree of ease with which one language lends itself to translation into another language. Through practice in the translation between Chinese and some of the major European languages, such as English, French, Italian, German, Spanish, Latin, and Greek, as well as between the European languages themselves, it can be found that translating between the European languages is much easier than translating between Chinese and any one of the European languages. Of all the factors that determine whether a language translates more readily or less readily into another language, syntactic differences constitute one of the most decisive. This is because the translator is, during the translation process, constantly dealing with syntax in two directions: the syntax of the source language on the one hand and the syntax of the target language on the other. As a result, problems arising from the syntactic differences between the two languages are bound to figure more prominently than those arising from the differences between individual lexical items and phrases or between cultures. In this paper, syntax will be studied and analysed with reference to Chinese, English, French, German, Italian, Spanish, Latin, and Greek texts. Finally, it will be shown that, mainly because of syntactic differences, there is a higher degree of translatability between any two of the above European languages (which are members of the Indo-European family) than between Chinese (which is a member of the Sino-Tibetan family) and any one of these European languages, and that the syntax of any one of these European languages can cope comfortably with Chinese syntax, but not the other way round. Résumé Cet article traite de la relation entre la syntaxe et la traduisibilité, en particulier, en ce qui concerne les textes littéraires. On entend par traduisibilité le degré de facilité avec laquelle une langue se prête à la traduction dans une autre. Par la pratique de la traduction entre le chinois et quelques-unes des principales langues européennes, comme l’anglais, le français, l’italien, l’allemand, l’espagnol, le latin et le grec, ainsi qu’entre les langues européennes mêmes, on s’aperçoit qu’il est beaucoup plus facile de traduire entre les langues européennes qu’entre le chinois et n’importe quelle langue européenne. Parmi tous les facteurs qui déterminent si une langue se traduit plus ou moins aisément dans une autre, les différences syntactiques comptent parmi les plus décisifs. Ceci est dû au fait que le traducteur, pendant le processus de traduction, est constamment confronté à une syntaxe dans deux directions : la syntaxe de la langue source, d’une part, et la syntaxe de la langue cible, d’autre part. En conséquence, les problèmes dus à des différences syntactiques entre les deux langues doivent nécessairement apparaître de manière plus évidente que ceux provenant de différences entre les syntagmes et éléments lexicaux individuels ou entre les cultures. Dans cet article, la syntaxe sera étudiée et analysée en référence à des textes en chinois, anglais, français, allemand, italien, espagnol, latin et grec. Enfin, il montrera qu’en raison des différences syntactiques surtout, la traduisibilité est plus grande entre deux langues européennes précitées quelles qu’elles soient (qui appartiennent à la famille indo-européenne) qu’entre le chinois (qui appartient à la famille sino-tibétaine) et une quelconque de ces langues européennes. Il montrera que la syntaxe de toute langue européenne peut sans difficulté venir à bout de n’importe quelle syntaxe chinoise, mais que l’inverse n’est pas vrai.
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Joseph, Brian D., and Rex E. Wallace. "Is Faliscan a Local Latin Patois?" Diachronica 8, no. 2 (January 1, 1991): 159–86. http://dx.doi.org/10.1075/dia.8.2.02jos.

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Abstract:
SUMMARY Faliscan clearly shows affinities with Latin, but the exact nature of the relationship between the two languages has not met with complete acceptance. Some scholars treat Faliscan as nothing more than a 'rural dialect' of Latin, though the inexactness of the designation 'dialectal Latin' makes this characterization problematic.Moreover, it is demonstrated here that the various features that are claimed to link Faliscan and non-Roman Latin to the exclusion of the Latin of the city of Rome are all rather late in their appearance in Faliscan, while a few very early features are to be found that unite Faliscan with all of Latinity. At the same time, though, there are significant isoglosses separating Faliscan from all Latin dialects, Roman and non-Roman. The conclusion to be drawn is that Faliscan is a separate language from Latin and not a dialect of Latin, though it is closest sibling to Latin in the Italic family tree. RÉSUMÉ La question du rapport génétique entre le latin et le falisque est examinée ici à la lumière de la méthodologie comparative et au modèle dialectologique du 'Stammbaum'. Il est démontré que le falisque n'est pas un dialect rurale du latin, comme l'on a proposé encore tout récemment, à la base de trois faits: bien des characteristiques qui se retrouvent dans les deux langues n'apparaissent que très tard dans la tradition falisque; il y a aussi des vieilles innovations qui unifient les deux; et il y a des isoglosses qui séparent le falisque de tous les dialectes latins — ceux de Rome aussi bien que les autres. Le falisque est une langue liée au latin mais à la même fois il n'est pas equivalent à un vrais dialecte latin. ZUSAMMENFASSUNG In diesem Aufsatz wird das Verhaltnis des Lateinischen mit dem Falis-kischen untersucht. Die Autoren fiïhren den Beweis, daß das Faliskische keine lateinische Mundart, und zwar aus den folgenden drei Griinden: Ers tens erscheinen viele Eigenschaften, die sich in beiden Sprachen finden fassen, erst sehr spät im Faliskischen. Zweitens gibt es sehr alte Neuerungen, die beide Sprachen gemeinsam haben, und drittens gibt es einige Neuerungen im Faliskischen, die es von alien lateinischen Mundarten, sowohl solchen inner-halb als auch außerhalb Roms, trennen. Das Faliskische ist demnach eine Sprache, die einerseits mit dem Lateinischen verwandt, andererseits aber auch von ihm deutlich abgesetzt ist.
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Bracco, Christian, and Jean-Pierre Provost. "VERS UNE MEILLEURE COMPRÉHENSION DES PREMIÈRES IDÉES SCIENTIFIQUES D’ALBERT EINSTEIN – SON ENVIRONNEMENT SCIENTIFIQUE EN ITALIE (1895-1902)." Istituto Lombardo - Accademia di Scienze e Lettere - Rendiconti di Scienze, June 29, 2020. http://dx.doi.org/10.4081/scie.2018.663.

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Abstract:
L’«année miraculeuse» d’Einstein (1905), qui le voit publier en l’espace de quelques mois quatre articles et une thèse ayant marqué la physique de son temps, apparaît bien éloignée des années durant lesquelles, jeune étudiant à l’ETH de Zurich (1896-1900) puis en thèse (1901-1902), il revenait régulièrement dans sa famille à Milan. Albert Einstein s’étant très peu exprimé sur ses questionnements et ses positionnements scientifiques dans cette période, nous les analysons en détail à partir du contenu des lettres qu’il écrit à sa future femme Mileva Marić. Nous nous appuyons pour cela sur une étude antérieure portant sur son environnement scientifique à Milan publiée dans ces mêmes Rendiconti di Scienze. La lecture à la bibliothèque de l’Institut lombard du Festschrift pour Lorentz a joué un rôle important dans ses réflexions au printemps 1901, lorsqu’il est à Milan en compagnie de son ami Michele Besso. Nous discutons en particulier comment un article de Max Reinganum l’a mené sur une «fausse piste» le conduisant au retrait début 1902 d’une première thèse, dont celle de 1905 allait prendre le contrepied. Toujours dans le Festschrift, l’article de Henri Poincaré auquel Einstein fera référence en 1906, a de son côté probablement contribué à sa prise de conscience que le temps local introduit par Hendrik Antoon Lorentz est un vrai temps; il a pu aussi, chose surprenante, participer à une première image de quanta différente de celle de Max Planck. Quant au passage étonnant par la physique statistique (1902-1904), qui allait conduire Albert Einstein en 1904 avec Michele Besso à renouer avec les quanta, nous montrerons qu’il a été déterminé par une lecture passionnée mais incomplète de Ludwig Boltzmann (1899-1901). Finalement, la période antérieure à 1905, en partie à Milan, se révèle être une période riche scientifiquement, qui a permis au jeune étudiant Albert de devenir le savant Einstein que l’on connaît.
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Dunoyer, Christiane. "Alpes." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.124.

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Abstract:
Le nom « alpe » d’origine prélatine, dont le radical alp signifie « montagne », est commun à tout le territoire en question. L’espace physique ainsi dénommé crée une série d’oppositions entre la plaine et la montagne, entre la ville et la montagne et entre les populations intra-alpines, dotées de connaissances spécifiques pour vivre dans cet espace, et les populations demeurant à l’extérieur des Alpes ou les traversant (voir aussi Monde alpin). Redécouvertes à l’époque des Lumières, dans un cadre positiviste, les Alpes deviennent un objet de spéculation philosophique (Rousseau 1761) et d’étude pour les sciences naturelles, notamment la biologie, et la médecine. L’apport de ces disciplines ne manqua pas d’influencer le regard porté par le monde urbain sur les Alpes, à partir de ce moment. En suivant l’exemple du philosophe et naturaliste Horace B. de Saussure (1779-1796), qui explora cette région à la fin du 18e siècle et qui accomplit l’ascension du mont blanc en 1787, un an après la première de Balmat et Paccard, les voyageurs anglais à leur tour découvrirent les Alpes et opposèrent la grandeur de ces paysages au côté misérabiliste des populations rencontrées, dans le cadre d’une sorte d’anthropologie spontanée empreinte d’idéologie, où les locaux sont perçus et décrits comme des survivances de sociétés primitives et donc étrangères à la nature sophistiquée de leurs observateurs. La naissance de l’alpinisme se situe dans ce contexte. En tant que paysage, les Alpes jouent un rôle important à l’âge romantique : Étienne Pivert de Senancour (1804) est le premier écrivain romantique à les avoir parcourues dans un but contemplatif. Objet contradictoire, les Alpes sont souvent peintes en vertu de leur beauté terrifiante. Au fil de voyages initiatiques, de découvertes et de rencontres, la vision romantique s’enrichit jusqu’à acquérir une dimension pédagogique, voire d’édification morale (Töpffer 1844), et nourrit encore en partie les représentations collectives de nos jours. Intégrées dans la société globale, les Alpes exercent un attrait sur le citadin depuis deux siècles. Celui-ci y projette tantôt la nostalgie d’un univers sauvage, tantôt le désir de conquérir et de domestiquer l’espace naturel. Les collections présentes dans quelques grands musées urbains font aussi partie de ce regard que les villes portent sur les Alpes, notamment au cours de la première moitié du 20e siècle. Tel est le cas des objets de la vie quotidienne réunis par Hippolyte Müller, fondateur du Musée Dauphinois, et par les plus de 8000 collectés par Georges Amoudruz, qui ont été acquis par le Musée d’Ethnographie de Genève. Ce n’est que plus récemment que les Alpes sont devenues un objet d’étude pour les géographes (Raoul Blanchard fonde en 1913 la Revue de géographie alpine) : les problématiques sociales, territoriales et environnementales des espaces montagnards sont au centre de ces recherches. Enfin, les anthropologues s’y sont intéressés aussi en privilégiant une approche qui combine l’étique et l’émique (voir Monde alpin). Terres de contrastes, les Alpes échappent à toute catégorisation trop stricte, tantôt appréhendées comme une unité qui efface les spécificités, tantôt comme un ensemble problématique : « un vaste territoire dont l'unité se décompose en un grand nombre de variétés régionales » que le géographe étudie en portant à la lumière « de multiples problèmes relatifs à de multiples pays » (Arbos 1922). Bätzing (2003, 2007) propose un essai de définition des Alpes en montrant la difficulté de la tâche à cause de l’absence de frontières claires, que ce soit sur le plan géographique ou sur le plan humain. Il désigne cette variabilité géographique comme l’origine du problème pour l’éclosion d’une politique alpine. Par exemple, la définition classique des Alpes en tant que massif au-delà de la frontière où poussent les arbres (1900-2200 mètres) est aujourd’hui contestée après la mise en évidence de l’existence de montagnes hautes, très arides et sans glaciers, qui ne rentrent pas dans cette définition. Quant à Fernand Braudel (1966) et Germaine Veyret-Verner (1949), qui introduisent la dimension sociale à travers les études démographiques, définissent les Alpes comme un espace isolé, à l’écart des bouleversements de l’histoire. Ces théories ont été depuis sérieusement remises en question, les archéologues ayant amplement démontré que déjà pendant la préhistoire les Alpes étaient le théâtre de passages et d’échanges. Une deuxième définition, qui est à la base de la loi anthropogéographique des Alpes théorisée par Philippe Arbos (1922), l’un des pères fondateurs de la géographie alpine, et de l’alpwirtschaft de John Frödin (1940), est centrée sur les notions de pente et de verticalité, impliquant une organisation humaine et une modalité d’exploitation de la montagne par étagements successifs où tout est lié dans un système d’interdépendance et de complémentarité. Cette définition est aussi partiellement dépassée : le système traditionnel s’est transformé (sédentarisation des populations, abandon de la montagne, nouvelles installations à cause du tourisme). D’ailleurs, le tourisme, qui semble une constante de l’espace alpin contemporain, n’est pourtant pas présent partout : le tourisme touche moins de 40 % des communes des Alpes (Bätzing 2007). D’autres façons de délimiter les Alpes font référence aux unités géographiques formées par les vallées (ayant chacune son histoire, son évolution et son organisation pour l’exploitation des ressources locales) ou par les groupements de massifs et de sommets (qui revêtent un intérêt notamment pour les alpinistes) : dans le premier cas les frontières passent par les cours d’eau, dans le deuxième par les sommets. Enfin, la division politico-administrative est une autre tentative de définition : les Alpes sont partagées et loties sur la base de subdivisions territoriales qui en ont fait « un facteur de séparation plus ou moins déterminant » (Fourny 2006), à la base de conflits, notamment lorsque les aires culturelles ne recoupent pas les délimitations politiques, ce qui est assez fréquent, étant donné que les unités de peuplement, de langue, de religion, se différencient dans les plaines et les vallées et non sur les lignes de crête. Le signe le plus manifeste en est la langue. En effet, les Alpes sont une vraie mosaïque de groupes linguistiques, ethniques et religieux : des populations de langue provençale du secteur sud-occidental aux populations slaves de l’extrémité orientale. Parfois la variation existe à l’intérieur de la même vallée et remonte au Moyen Âge, par exemple dans les vallées occitanes et francoprovençales du secteur occidental, versant italien. Dans certains cas, elle est la conséquence de mouvements migratoires, tels que l’expansion colonisatrice des Walser, qui en partant de l’Oberland bernois entre le 13e et le 15e siècle se sont implantés dans plus de cent localités alpines sur une région très large qui va de la Savoie au Vorarlberg (Weiss 1959, Zinsli 1976), ou les déplacements des paysans carintiens et bavarois qui occupèrent la partie supérieure de nombreuses vallées des Alpes orientales, italiennes et slovènes. Les situations de contact linguistique dans les Alpes orientales italiennes et slovènes ont fait l’objet d’études anthropologiques de la part de Denison (1968) et de Brudner (1972). Le problème des relations entre milieu physique et organisation sociale est au cœur des études sur les Alpes. Les études de Philippe Arbos (1922) sont une réaction au déterminisme largement partagé jusqu’ici par les différents auteurs et se focalisent sur la capacité humaine d’influencer et de transformer le milieu. Dans ce filon possibiliste s’inscrit aussi Charles Parain (1979). Germaine Veyret-Verner (1949, 1959) introduit la notion d’optimum, à savoir l’équilibre démographique résultant de la régulation numérique de la population et de l’exploitation des ressources locales. Bernard Janin (1968) tente de cerner le processus de transformation économique et démographique dans le Val d’Aoste de l’après-guerre jusqu’aux années 1960, dans un moment perçu comme crucial. D’autres études se sont concentrées sur l’habitat humain, notamment sur l’opposition entre habitats dispersés, typiques des Alpes autrichiennes, bavaroises et suisses (et plus marginalement des Alpes slovènes : Thomas et Vojvoda, 1973) et habitats centralisés, typiques des Alpes françaises et italiennes (Weiss 1959 : 274-296 ; Cole et Wolf 1974). Au lieu de focaliser sur la variabilité interne des phénomènes alpins et sur leurs spécificités culturelles, quelques chercheurs sous la direction de Paul Guichonnet (1980) tentent une approche globale des Alpes, en tant qu’entité unitaire en relation avec d’autres espaces physiques et humains. Cette approche se développe parallèlement à la transition qui s’opère au niveau institutionnel où les Alpes deviennent un objet politique et ne sont plus un assemblage de régions : en effet, avec la Convention alpine (1991), les Alpes acquièrent une centralité en Europe. Plutôt que les confins d’un territoire national, elles sont perçues comme des lieux d’articulation politique, une région de frontières. Dans cette optique, les Alpes sont étudiées sous l’angle des forces extérieures qui les menacent (transport, tourisme, urbanisation, pollution) et qui en font un espace complémentaire de l’urbain et nécessaire à la civilisation des loisirs (Bergier 1996). C’est ainsi que « le territoire montagnard tire sa spécificité non pas d’un “lieu” mais de la complexité de la gestion de ce lieu. » (Gerbaux 1989 : 307) Attentifs au nouvel intérêt que la société porte sur les Alpes, après l’orientation vers les problèmes urbains, les anthropologues étudient la mutation rapide que connaît cet espace. Gérald Berthoud et Mondher Kilani (1984) entreprennent des recherches sur les transformations des Alpes en démontrant comment l’axe tradition-modernité demeure central dans les représentations des Alpes, toutes d’origine urbaine, qui se succèdent au fil des siècles, à tel point que les phénomènes contemporains y sont toujours interprétés en fonction du passé. Kilani (1984) décrit les Alpes comme un puissant lieu d’identification et analyse les effets de la manipulation de cette image figée sur les communautés alpines, que ce soient les images négatives renvoyant à la montagne marginale et arriérée ou les images utopiques de la nature vierge et du berceau de la tradition. La question de l’aménagement des Alpes étant devenue cruciale, en vue de la promotion touristique et de la préservation des milieux naturels, Bernard Crettaz met l’accent sur cette nouvelle représentation des Alpes qui régit l’aménagement contemporain et introduit la notion de disneylandisation (Crettaz 1994). Parallèlement, la floraison de musées du territoire semble être un signal parmi d’autres de cette volonté des populations locales de se libérer des représentations urbaines, qui en ont longtemps affecté le développement en imposant un sens univoque dans la diffusion de la pensée, et de raconter à leur tour les Alpes. Enfin, une réflexion sur l’avenir et le devenir des Alpes s’amorce (Debarbieux 2006), sur la déprise humaine entraînant un ensauvagement généralisé et la reforestation massive, qui est en train de progresser vers le haut, au-delà des limites écologiques, à cause du réchauffement climatique. À cette déprise, s’oppose la densification de l’impact humain le long des grands axes de communication (Debarbieux 2006 : 458), une constante de l’histoire alpine à l’échelle des millénaires, ayant comme conséquence un contraste croissant dans l’accessibilité entre les différentes localités, les villes situées le long des couloirs de circulation devenant toujours plus proches les unes des autres (Tschofen 1999 ; Borsdorf & Paal 2000). Marginalisation progressive ou reconquête de l’espace et de l’héritage?
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Dissertations / Theses on the topic "Vraie Italie"

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Ventura, Daniela. "Dire le vrai ? : fiction et vérité chez les conteurs de la Renaissance en France, Italie, Espagne." Lyon 2, 1995. http://www.theses.fr/1995LYO20056.

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Abstract:
Parler de vérité chez les conteurs de la Renaissance signifie notamment parler de vérité affichée. Que les faits racontes soient vrais ou inventés, historiquement prouvés ou tout simplement vraisemblables, les récits brefs en France, Espagne et Italie se disent vrais proclamant à haute voix et à toutes lettres la véridicité des narrateurs et l'authenticité des sources. Le conteur veut s'assurer que la narration soit perçue par le lecteur ou par l'auditoire comme étant la pure vérité. Mais pourquoi faut-il persuader son lecteur de la véracité des événements racontés ? Les protestations de vérité inscrites dans le prologue ou insérées dans la narration ne répondent pas à une exigence purement esthétique. Il ne s'agit non plus d'une mode ou d'une sorte de captatio benevolentiae ayant comme fin d'attirer l'attention du lecteur. Entre récit bref et vérité s'instaure une relation à deux niveaux étroitement liés : le génétique - qui se réfère aux origines du genre ainsi qu'a la manière de se présenter - et le final - envisageant la fonction du genre par rapport au lecteur et aux effets produits sur celui-ci -. S'il est essentiel au recit bref de se présenter comme la transcription fidèle d'événements vus par le conteur ou reçus d'une personne digne de foi, c'est parce que, d'une part, il nait de l'anecdote, du fait divers, et de l'autre, parce qu'il est toujours gros en conséquences pour celui qui lit ou l'ecoute. Le conteur de la Renaissance n'ecrit jamais pour amuser tout court : s'il prétend parler vrai, c'est parce qu'il veut donner au bon chrétien un exemple a suivre ou à eviter
When we speak about truth in the Renaissance short-story, we are essentially thinking about stated, alleged truth. Transcription of a real event or invented tale, the short-story claims truthfulness of its tellers and the authenticity of its sources. Short-story tellers want to persuade the reader (or the listener) that the contents of his or her fiction is no more than the plain unvarnished truth. But why do they insist on this fact ? May we suppose that it is a question of style ? If we can state that there is a common way to present short-story between short-story tellers in France, Italy and Spain, might we also suggest that this is not simply a matter of style or fashion. Wwhen a short-story protests its veracity, it is not a mere captatio benevolentiae having the purpose to win the reader's attention. A double relationship set up between short-story and truth. On the one hand we can consider a genetic connection : it refers to the origins of this narrative genre and to the way of presenting itself. On the other hand we distinguish a final connection that refers to the function of genre and to its effects on the reader (or listener). Iif it is essential that the short-story presents itself as the faithful transcription of events as seen by the story-teller (or narrator) or told by trustworthy people, it is, in part, because of its nature : it comes directly from anecdotes and news. But first of all the reason is to be appointed to the aim of story-tellers : in the Renaissance nobody writes just for pleasure or simply to amuse readers. If story-tellers claim to tell the truth it is because of the message they want to send and the lesson they want to give to honest christians believing in the word of God, with the express purpose of showing them the right way
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Books on the topic "Vraie Italie"

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Papini, G. "La Vraie Italie". Roma: Bulzoni editore, 1988.

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Stefania, De Carlis, ed. "La vraie Italie" di G. Papini. Roma: Bulzoni, 1988.

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3

Carlis, Stefania De. "La vraie Italie" di G. Papini (Biblioteca dei Quaderni del Novecento francese). Bulzoni, 1988.

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4

Miroslav Tich Les Forms Du Vrai. Kant Publications, 2011.

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Book chapters on the topic "Vraie Italie"

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"'ll semble que ce soit Ià un vrai Paradis terrestre': Charles VIII's conquest of Naples and the French Renaissance." In The French Descent into Renaissance Italy, 1494–95, 325–40. Routledge, 2016. http://dx.doi.org/10.4324/9781315239538-27.

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"’Europe, c’est vous, protéger cette liberté, ce discrimination? Combien différentes cultures». [...] Allemands, c’est nous, pluralisme, cette diversité, de films français, combien Si vous le permettez, Français, ce sont tous les dont nous sommes si de films allemands sur le je voudrais partager cet peuples et toutes les fiers? marché américain? instant avec tous nos cultures de notre Je rêve moi aussi de la Combien de productions concitoyens d’Europe: continent. C’est nous, à construction d’un édifice européennes sur les quatre cent millions de l’Ouest, ce sont les commun, d’une grande chaînes de télévision lecteurs! autres, à l’Est, ce sont maison européenne. Mais américaines? Où est le Quatre cent millions nos amis hongrois, je voudrais que ses protectionnisme? Aux d’hommes et de femmes tchèques, roumains, fenêtres ne s’ouvrent pas États-Unis, les quotas qui attendent de nous polonais, les Allemands qu’aux vents d’Atlantique, appliqués aux productions non pas de vagues de la RDA. je voudrais qu’elles américaines ne sont pas paroles, mais des actes, La dernière guerre laissent passer le souffle de 50 %, pas de 70 %, des initiatives, la nous avait séparés en du continent européen, mais bien de 100 % sur constitution d’une deux blocs, aujourd’hui les brises de la les networks! [. . .] grande Europe de la les frontières Méditerranée ou de la Mais ce ne sont pas culture et de la création. commencent à Baltique. . . Cette maison, les Américains qui sont la Ce soir, je rêve d’un s’estomper et l’Europe je voudrais la faire vivre, la source de nos maux. S’ils grand sursaut, oui, d’une de demain se dessine. Je rendre accueillante : exportent si grande insurrection veux croire, de toutes quelques meubles massivement, c’est que contre l’uniformité, mes forces, que ce ne d’Amérique et du Japon – l’Europe audiovisuelle est contre un conformisme sera pas l’Europe triste, il en est de fort beaux – une passoire! La imposé de l’extérieur et l’Europe fade, l’Europe mais aussi des meubles responsabilité n’est pas à qui ne nous ressemble creuse qui en réalité européens, français, Washington ou Los pas. masque l’Europe espagnols, italiens, Angeles, elle est à Paris Ce soir, je voudrais implacable des grandes allemands. . . [. . .] ou à Rome! Et s’il faut retrouver avec vous concentrations Voici donc que nous, nous battre, tous l’esprit de Valmy [2], cet économiques. Si nos Européens, nous élevons ensemble, c’est aussi enthousiasme que le amis de l’Est se libèrent un peu la voix.Voici que contre nous-mêmes. grand Goethe avait si peu à peu du carcan des nous demandons un peu Contre l’indifférence et la bien reconnu, le soir idées mortes, s’ils se de place, un peu d’espace facilité, le laisser-faire et le même de la bataille: «Ici tournent maintenant pour nos productions laisser-aller. et aujourd’hui vers nous, qu’avons-nous audiovisuelles.Voici que Cette préférence commence une nouvelle à leur proposer? N’est-nous évoquons un européenne, nous l’avons époque de l’histoire du ce pas cela, la vrai système préférentiel, le établie pour l’agriculture monde. . .» question? respect de certaines et l’industrie. En quoi est-Les mois qui Allons-nous leur dire : proportions raisonnables ce sacrilège de l’instituer viennent sont aussi «Bienvenue au pays de la pour les œuvres d’origine aussi pour la Culture? décisifs pour notre jungle! Bienvenue au européenne. Mais quelle Comme M. François avenir que le fut en pays de la rentabilité outrecuidance! Quelle Mitterrand l’a rappelé il y septembre 1792 la immédiate! Bienvenue audace! a quelques jours à bataille de Valmy pour au pays du conformisme, Los Angeles crie à la Bologne: «L’Europe n’est l’idéal républicain. Le du modèle unique!»? discrimination, au coup de pas qu’un marché, s’il est champ de bataille? Ne risquons-nous pas force, à l’injustice, au un ciment à l’Europe c’est L’Europe toute entière? de les décevoir scandale! Los Angeles bien cet espace L’enjeu? L’Europe toute cruellement? Ne faut-il menace! Los Angeles intellectuel et artistique entière! pas dès à présent attaque! où cohabitent et prendre les moyens de Mais où est la dialoguent nos." In Francotheque: A resource for French studies, 137–39. Routledge, 2014. http://dx.doi.org/10.4324/978020378416-23.

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