Статті в журналах з теми "Choix de destin cellulaire"

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Poullaouec, Tristan. "Choix du destin et destin du choix." Revue française de pédagogie, no. 175 (June 1, 2011): 81–84. http://dx.doi.org/10.4000/rfp.3065.

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2

Simont, Juliette. "Le choix originel : destin et liberté." Les Temps Modernes 674-675, no. 3 (2013): 68. http://dx.doi.org/10.3917/ltm.674.0068.

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3

Mahbubani, Kishore. "Le destin de l'Asie, le choix de l'Amérique." Esprit Août/septembre, no. 8 (2006): 109. http://dx.doi.org/10.3917/espri.0608.0109.

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4

Tournon, André. "Le choix d’un destin mythique dans le Songe de Poliphile." Réforme, Humanisme, Renaissance 72, no. 1 (2011): 7–25. http://dx.doi.org/10.3406/rhren.2011.3129.

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5

Sfez, Christine. "Les accidents de la route : hasard ou choix de destin." Le Journal des psychologues 241, no. 8 (2006): 49. http://dx.doi.org/10.3917/jdp.241.0049.

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6

Scigala, Valérie. "Renaud Camus : réécrire le destin." Mnemosyne, no. 4 (October 11, 2018): 14. http://dx.doi.org/10.14428/mnemosyne.v0i4.12273.

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Анотація:
Les hommes décident-ils du cours de leur vie ou sont-ils ballottés au gré des événements, soumis à des dieux aveugles ? Le cas de Renaud Camus, reconnu par des universitaires de différents pays mais ignoré du grand public français, est exemplaire pour tenter de démêler la part de la volonté humaine et la part de l’inéluctable. Ce manque de succès provient-il d’une malédiction initiale ou d’une stratégie délibérée ? Si Camus impute son échec littéraire à son amour de l’amour, une analyse plus précise montre que se serait surtout la conséquence du choix de dire sa vérité, quel qu’en soit le prix. Une autre explication serait que l’échec viendrait du nom de Camus, nom trop connu d’un écrivain trop fameux. Comment échapper au nom et à la généalogie tout en restant fidèle à l’origine ? Renaud Camus a inventé une solution dans et par la littérature.
7

Dhavernas, Marie-Josèphe. "La procréatique et les normes sociales." Dossier 4, no. 1 (April 12, 2005): 149–59. http://dx.doi.org/10.7202/057635ar.

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Анотація:
Les «nouvelles techniques de reproduction» (NTR) sont assez largement condamnées par les féministes françaises. Leurs conséquences sont capitales : elles mettent en cause la notion de maternité, le biologique comme destin et la métaphore reproductive. Beaucoup y voient une atteinte à l'identité collective des femmes et une aliénation à la médecine. Cependant, si les femmes en acquièrent la maîtrise décisionnelle, ces pratiques accroissent les possibilités personnelles de choix de vie et subvertissent les assignations de sexe liées aux contraintes corporelles. Leur refus global n'empêche pas leur existence, mais seulement leur contrôle dans une perspective féministe.
8

Ruggiu, François-Joseph. "Le destin de la noblesse du Canada, de l’Empire français à l’Empire britannique1." Revue d’histoire de l’Amérique française 66, no. 1 (January 7, 2014): 37–63. http://dx.doi.org/10.7202/1021081ar.

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Анотація:
Ce texte envisage le devenir de la noblesse canadienne après l’instauration du Régime anglais. Il retrace et explique les choix qui ont été faits par les différentes familles de partir ou de rester ; de se rallier ou de rester en marge du nouvel ordre qui s’est instauré dans les années 1770 et 1780. Il montre que les familles qui sont restées au Canada ont éprouvé, en définitive, le destin ordinaire des élites locales confrontées à l’installation d’un nouveau pouvoir colonial : les unes se sont avec succès rapprochées du pouvoir, afin de consolider leur domination politique et sociale, alors que les autres ont lentement glissé le long de l’échelle sociale et sont tombées dans l’obscurité.
9

Hazif-Thomas, C., R. O. Peix, and P. Thomas. "Le choix d’une approche, le destin d’un mot, le sens d’une question : gérontopsychiatrie ou psychogériatrie ?" NPG Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie 10, no. 58 (August 2010): 184–88. http://dx.doi.org/10.1016/j.npg.2010.03.003.

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Litke, Rachel, Éric Boulanger, and Chantal Fradin. "Caenorhabditis elegans, un modèle d’étude du vieillissement." médecine/sciences 34, no. 6-7 (June 2018): 571–79. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/20183406017.

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Анотація:
Le vieillissement est un processus physiologique complexe qui accompagne l’avancée en âge de tout organisme vivant. L’utilisation d’organismes modèles considérés comme simples a été fondamentale pour la compréhension des mécanismes impliqués dans ce processus. Caenorhabditis elegans, nématode utilisé initialement pour établir les bases génétiques et moléculaires du développement, est devenu un des modèles d’étude du vieillissement. L’utilisation de cet invertébré a permis de détecter un lien direct entre l’activation de voies de signalisation cellulaire et la longévité. Si C. elegans ne permet pas d’analyser le processus complet du vieillissement humain, il reste un modèle de choix pour étudier des mécanismes et phénotypes particuliers du vieillissement.
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Miquelon, Dale. "Les Pontchartrain se penchent sur leurs cartes de l’Amérique : les cartes et l’impérialisme, 1690–17121." Revue d'histoire de l'Amérique française 59, no. 1-2 (April 27, 2006): 53–71. http://dx.doi.org/10.7202/012719ar.

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Анотація:
Résumé Les cartes historiques ne sont pas de simples reflets scientifiques de la géographie. Il vaudrait mieux les comprendre comme des « constructions » qui nous révèlent comment les sociétés passées comprenaient leur monde. Elles jouèrent ainsi un rôle important dans la construction d’un « Nouveau Monde de l’esprit » par les ministres français, Louis et Jérôme de Pontchartrain, qui gérèrent le destin du Canada entre 1690 et 1715. Si les cartes de J.-B.-L. Franquelin exposent à la fois le danger et les possibilités d’une politique impérialiste et continentale en Amérique du Nord, les cartes de J.-B. de Couagne nous montrent le choix moins grandiose de Jérôme de Pontchartrain. Ainsi, il nous faut rejeter la thèse d’un impérialisme français de grande envergure dans les dernières années du règne de Louis XIV.
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Salaün, Marie. "Des Kanaks au Québec." Recherches amérindiennes au Québec 44, no. 2-3 (June 1, 2015): 55–62. http://dx.doi.org/10.7202/1030967ar.

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Ce texte présente les retours d’expérience de jeunes Kanaks de Nouvelle-Calédonie en formation aux métiers de la mine dans les cégeps de Rouyn et de Sept-Îles. Le but des entretiens réalisés avec ces jeunes autochtones était de recueillir le versant subjectif d’une expérience de formation à l’étranger. Ces témoignages livrent les répercussions individuelles d’un climat économique, politique et social vécu comme incertain. Sont ainsi tracés les contours de la nouvelle condition salariale qui s’offre à une génération dont le destin est lié au développement de l’activité autour du nickel. La réflexion suscitée par l’expérience canadienne donne l’occasion de revenir sur leurs parcours scolaires antérieurs en Nouvelle-Calédonie et éclaire d’un jour nouveau le choix collectif qui se pose aujourd’hui au peuple kanak, entre lutte pour l’indépendance d’une future Kanaky et stratégie de défense des droits autochtones.
13

Pelletier, Jean-François. "Une grande dame et deux self-made-men : témoignage d’un patient chercheur." Santé mentale au Québec 40, no. 1 (July 22, 2015): 267–74. http://dx.doi.org/10.7202/1032394ar.

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La détresse psychique d’une personne, d’un parent en l’occurrence, peut avoir des répercussions très importantes sur la dynamique familiale et sur le destin de tous les membres de cette famille. Ces derniers peuvent devenir malgré eux des experts de la santé mentale, par nécessité d’accompagnement et avec leurs propres vulnérabilités, parfois aussi pour tenter de comprendre l’incompréhensible. Ce témoignage est celui d’un patient-chercheur qui s’est interrogé sur l’impact que la maladie mentale a eu sur son parcours professionnel et ses choix de carrière. En remontant à de lointains souvenirs d’enfance, cet exercice s’est révélé être un travail d’introspection, soit l’observation d’une conscience individuelle par elle-même. Le fruit de cette réflexion se présente comme le récit d’une double conversion, spirituelle et scientifique, alors que cette tentative de dégager un sens à cette expérience personnelle se transforme en pratique socialement engagée de la recherche en santé mentale et psychiatrie.
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Völkel, Pamela, Babara Dupret, Xuefen Le Bourhis, and Pierre-Olivier Angrand. "Le modèle poisson zèbre dans la lutte contre le cancer." médecine/sciences 34, no. 4 (April 2018): 345–53. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/20183404016.

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En raison de sa simplicité d’utilisation, la culture cellulaire reste le matériel de choix pour l’étude des mécanismes impliqués dans le cancer. Toutefois, la mise en culture des cellules est souvent responsable de la perte de certaines de leurs caractéristiques et de l’acquisition de nouvelles propriétés. Aussi, les modèles animaux sont essentiels à l’étude des phénomènes physiologiques et pathologiques comme la tumorigenèse. Parmi les modèles animaux utilisés en cancérologie, le poisson zèbre apparaît comme un modèle particulièrement pertinent. En effet, la facilité et les faibles coûts d’élevage du poisson zèbre, tout comme le large éventail de possibilités en termes de manipulation génétique et d’imagerie in vivo classent ce modèle vertébré parmi les outils les plus remarquables pour l’étude du cancer. Cette revue a pour objectif de faire le point sur les apports et le potentiel du poisson zèbre dans la lutte contre le cancer.
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Dansereau, Estelle. "Lieu de plaisir, lieu de pouvoir : le bavardage comme contre-discours dans le roman féministe québécois." Dossier 21, no. 3 (August 29, 2006): 429–51. http://dx.doi.org/10.7202/201257ar.

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Résumé Depuis toujours, le parler des femmes s'est vu décrire en termes de bavardage et de commérage, échanges verbaux insensés. Ce côté futile du bavardage soulignait, pour une conscience féministe, l'impuissance de la femme à diriger son propre destin. En théorisant ces formes dévaluées du parler-femme sous le signe du bavardage, Suzanne Lamy et Luce Irigaray les réinscrivent par contre dans un discours transgressif celui qui s'entend dans quelques romans québécois s'attaquant aux structures linguistico-politiques de la société, tels Les Nuits de l'Underground, de Marie-Claire Biais, Le Pique-nique sur l'Acropole, de Louky Bersianik, ou Nous parlerons comme on écrit, de France Théoret. En outre, Nous avons tous découvert l'Amérique, de Francine Noël, publié dix ans après le roman de Théoret, nous montre que le bavardage est un instrument indispensable pour toute société pluraliste dans laquelle la femme veut devenir un sujet à part entière. Dans ces romans, le bavardage est une pratique verbale de choix puisqu'il fait entendre toutes les voix de femmes que l'histoire a toujours marginalisées, ou tues.
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Schnapper, Dominique. "L’échec du « modèle républicain » ? Réflexion d’une sociologue." Annales. Histoire, Sciences Sociales 61, no. 4 (August 2006): 759–76. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900030390.

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RésuméPour analyser les émeutes de novembre 2005, on peut mobiliser l’un des résultats essentiels de la recherche, les discordances dans les différentes dimensions de l’intégration, en particulier entre l’intégration « culturelle », assez rapidement acquise, et l’intégration « structurelle», toujours beaucoup plus lente à advenir. Or, c’est en France que le décalage est le plus fort. Comparés aux descendants des migrants en Angleterre et en Allemagne, les enfants de migrants français sont les plus totalement acculturés à la langue et la culture locales, mais ce sont aussi ceux pour lesquels l’accès au monde du travail est le plus difficile. Leur destin est donc un révélateur de la crise de la société française, des choix collectifs implicites qui ont été faits aux dépens des plus jeunes, en particulier de ceux qui sont issus des classes les plus modestes. La fermeture du système politique, l’affaiblissement du patriotisme, le laxisme des mœurs, la diffusion d’une culture du refus radical contribuent à la marginalisation des enfants de migrants, alors même qu’ils partagent désormais les aspirations et les exigences des individus démocratiques. Ce n’est pas le «modèle républicain » d’intégration qui est en cause, mais le non respect de ses normes.
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JAMMES, H., and J. P. RENARD. "Epigénétique et construction du phénotype, un enjeu pour les productions animales ?" INRAE Productions Animales 23, no. 1 (February 8, 2010): 23–42. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2010.23.1.3283.

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L’épigénétique analyse les changements héritables de l’activité génique sans modification du patrimoine génétique nucléaire. Elle s’intéresse aux processus moléculaires qui modifient l’architecture de la chromatine, sélectionnant l’information génétique et contribuant à l’établissement des patrons d’expressions génique. Nous montrons à l’appui de données publiées que l’apposition des marques épigénétiques est séquentielle, réversible et/ou héritable. Ces marques peuvent être analysées et quantifiées finement à haut débit pour caractériser «l’épigénome;». L’analyse fonctionnelle des régulations épigénétiques conduit à mettre en avant les notions de flexibilité et de robustesse. La flexibilité est patente lors de l’établissement d’une identité cellulaire (pourquoi toutes les cellules d’un même individu ne traitent elles pas l’information génétique de la même manière) et pour l’adaptation de l’individu à son environnement, le destin des abeilles devenant reines ou ouvrières en est un bon exemple. Mais le maintien de l’épigénome en l’état est tout aussi essentiel au bon développement des organismes impliquant a contrario, une robustesse des marques épigénétiques, cas des gènes soumis à empreinte parentale. La flexibilité des marques épigénétiques permet une adaptation transitoire à des modifications environnementales ; la robustesse révèle des possibilités d’adaptation à plus long terme, synonymes de stabilité des marques, dans certaines situations sur plusieurs générations. Cet article vise ainsi à montrer l’importance des processus épigénétiques dans le fonctionnement des génomes et avance l’idée qu’il serait judicieux d’intégrer les données moléculaires sur les états de l’épigénome dans les schémas de sélection dans une optique de maintien d’un développement durable de l’élevage.
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Williams, J. C., M. G. Peacock, and R. E. Race. "Immunisation de chiens avec des vaccins contre la fièvre Q: comparaison entre des vaccins de Coxiella burnetii de phase I, phase II et du RCM de phase I." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 46, no. 1-2 (January 1, 1993): 87–94. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9404.

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Des vaccins contre la fièvre Q ont été testés sur des chiens de races croisées en utilisant des cellules entières de Coxiella burnetii inactivées à la formaline dans la phase I (CEI) ou phase II (CEII) ou le résidu obtenu par extraction par chloroforme/méthanol (RCM) de cellules en phase I. Le vaccin CEI mélangé (1 : 1) à l'adjuvant incomplet de Freund (AIF) a provoqué des réponses immunitaires humorales aux antigènes des phases I et II, comme il a été mesuré par le test de microagglutination. Le vaccin RCM mélangé (1 : 1) à l'AIF a engendré des titres d'anticorps spécifiques aux antigènes de phases I et II plus élevés que le vaccin CEI. Le vaccin CEII a produit seulement des anticorps contre des antigènes de phase II. La durée d'un érythème et d'une induration après des tests dermiques avec des antigènes de Coxiella burnetii, fait penser à une immunité cellulaire. Les résultats des tests dermiques montrent que le vaccin RCM est le meilleur choix comparé aux vaccins CE, étant donné l'absence de formation tardive des granulomes par le premier. D'autres études seront nécessaires pour déterminer l'origine des réactions indésirables et pour évaluer l'efficacité des vaccins contre la coxiellose des chiens.
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Yang, Zhiyi. "Return to an Inner Utopia." T’oung Pao 99, no. 4-5 (2013): 329–78. http://dx.doi.org/10.1163/15685322-9945p0004.

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This article examines Su Shi’s systematic matching of Tao Qian’s poetry during his last periods of exile to the far south. Su understood the aesthetic features of Tao’s poetry as having an ethical dimension. Through emulation of Tao Qian, Su Shi reinterpreted his exile to be a result of his natural inclinations, just like Tao’s reclusion, and even as a felicitous condition for his “return” to an original state of authenticity and spontaneity. By assuming certain agency for his suffering, Su Shi claimed control over his fate and reasserted his freedom of choice. Meanwhile, his poetry betrays a sense of anxiety and dislocation in his natural and cultural habitats, as well as alienation from the political center. As a result, he reimagined Tao Qian’s “Peach Blossom Spring” to be an inner utopia. His return into this inner realm was further informed by Daoist alchemical practices and contained esoteric features. Cet article s’intéresse à la façon systématique dont Su Shi a composé des poèmes à l’imitation de ceux de Tao Qian pendant ses dernières périodes d’exil dans l’extrême-Sud. Pour lui, les propriétés esthétiques de la poésie de Tao Qian avaient une dimension éthique. Imiter Tao était un moyen de réinterpréter son exil comme s’il résultait de ses inclinations naturelles, à l’instar de la réclusion que Tao s’était imposée, voire comme une occasion bienvenue de retrouver un état original d’authenticité et de spontanéité. Se voulant responsable de ses propres souffrances, Su Shi revendiquait le contrôle de son destin et réaffirmait sa liberté de choix. En même temps, sa poésie révèle toute l’anxiété et la perturbation que lui causait l’environnement naturel et culturel où il avait été jeté, autant que sa séparation d’avec les centres de pouvoir. Du coup, il concevait “La source aux fleurs de pêcher” de Tao Qian comme une utopie intérieure. Son retour vers cet univers intime était par ailleurs informé par les pratiques alchimistes taoïstes et présente certains traits d’ésotérisme.
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Dubois, Valérie, Anne Brignier, Vincent Elsermans, Katia Gagne, Anne Kennel, Béatrice Pedron, Christophe Picard, et al. "Polymorphisme des gènes HLA et KIR et l’impact sur le devenir de la greffe et le choix du donneur non apparenté de cellules souche hématopoïétiques : recommandations de la Société francophone de greffe de moelle et de thérapie cellulaire (SFGM-TC)." Bulletin du Cancer 103, no. 11 (November 2016): S243—S247. http://dx.doi.org/10.1016/j.bulcan.2016.09.005.

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GUY, G., and L. FORTUN-LAMOTHE. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 5 (December 19, 2013): 387–90. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.5.3167.

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Ce numéro de la revue INRA Productions Animales contient un dossier consacré aux dernières avancées de la recherche sur le foie gras. En effet, la démocratisation de la consommation de ce produit haut de gamme a été permise notamment par les efforts de recherche et développement sur l’élevage des palmipèdes à foie gras et la maîtrise de la qualité du produit. Ce dossier est l’occasion de faire en préalable quelques rappels sur cette belle histoire ! Un peu d’histoire La pratique du gavage est une tradition très ancienne, originaire d’Egypte, dont les traces remontent à 2 500 avant JC. Elle avait pour objectif d’exploiter la capacité de certains oiseaux à constituer des réserves énergétiques importantes en un temps court pour disposer d’un aliment très riche. Si les basreliefs datant de l’ancien empire égyptien attestent de la pratique du gavage, il n’existe pas de preuves que les égyptiens consommaient le foie gras ou s’ils recherchaient la viande et la graisse. Ces preuves sont apparues pour la première fois dans l’empire romain. Les romains gavaient les animaux avec des figues et pour eux le foie constituait le morceau de choix. Le nom de jecur ficatum, signifiant « foie d’un animal gavé aux figues », est ainsi à l’origine du mot foie en français. La production de foie gras s’est développée dans le Sud-ouest et l’Est de la France aux XVIIe et XVIIIe siècles avec le développement de la culture du maïs. Le foie gras est aujourd’hui un met inscrit au patrimoine culturel et gastronomique français (article L. 654-27-1 du code rural défini par la Loi d’Orientation Agricole de 2006). Le contexte de la production de foie gras Avec près de 72% de la production mondiale en 2012, la France détient le quasi monopole de la production de foie gras. Les autres pays ayant des productions significatives sont la Hongrie et la Bulgarie en Europe Centrale, avec environ 10% pour chacun de ces pays, mais aussi l’Espagne avec 3% de la production. L’Amérique du nord et la Chine représentent les deux autres pôles de production les plus significatifs, mais avec moins de 2% du marché. La production française a connu un essor considérable, sans doute le plus important de toutes les productions agricoles, passant de 5 880 tonnes en 1990 à plus de 19 000 tonnes en 2012. A l’origine, le foie gras était principalement obtenu par gavage des oies, longtemps considérées comme l’animal emblématique de cette production. Aujourd’hui, le canard mulard, hybride d’un mâle de Barbarie (Cairina Moschata) et d’une cane commune (Anas Platyrhynchos), est plus prisé (97% des palmipèdes gavés en France). En France, l’oie a vu de ce fait sa part relative pour la production de foie gras diminuer, et c’est la Hongrie qui contrôle 65% de la production mondiale de foie gras d’oie. Toutefois, cette espèce ne représente que 10% de la production mondiale. La France est également le principal pays consommateur de foie gras avec 71% du total, l’Espagne se classant au second rang avec environ 10%. Compte tenu de son image de produit de luxe et d’exception, le foie gras est consommé un peu partout dans le monde lors des repas de haute gastronomie. Les grandes avancées de connaissance et l’évolution des pratiques d’élevage L’amélioration des connaissances sur la biologie et l’élevage des palmipèdes à foie gras a permis de rationnaliser les pratiques d’élevage et d’améliorer la qualité du produit. Plusieurs laboratoires de recherche et structures expérimentales, ayant leurs installations propres et/ou intervenant sur le terrain, ont contribué à l’acquisition de ces connaissances : l’INRA avec l’Unité Expérimentale des Palmipèdes à Foie Gras, l’UMR Tandem, le Laboratoire de Génétique Cellulaire, la Station d’Amélioration Génétique des Animaux et l’UR Avicoles, l’Institut Technique de l’AVIculture, la Ferme de l’Oie, le Centre d’Etudes des Palmipèdes du Sud Ouest, le LEGTA de Périgueux, l’ENSA Toulouse, l’ENITA Bordeaux et l’AGPM/ADAESO qui a mis fin en 2004 à ses activités sur les palmipèdes à foie gras. Aujourd’hui ces structures fédèrent leurs activités dans un but de rationalité et d’efficacité. Les avancées des connaissances et leur transfert dans la pratique, associés à une forte demande du marché, sont à l’origine de l’explosion des volumes de foie gras produits. Ainsi, la maîtrise de la reproduction couplée au développement de l’insémination artificielle de la cane commune et à la sélection génétique (Rouvier 1992, Sellier et al 1995) ont permis la production à grande échelle du canard mulard adapté à la production de foie gras. En effet, ses géniteurs, le mâle de Barbarie et la femelle Pékin, ont fait l’objet de sélections spécifiques basées sur l’aptitude au gavage et la production de foie gras de leurs descendants. La connaissance des besoins nutritionnels des animaux et le développement de stratégies d’alimentation préparant les animaux à la phase de gavage ont également été des critères déterminants pour la rationalisation d’un système d’élevage (Robin et al 2004, Bernadet 2008, Arroyo et al 2012). La filière s’est par ailleurs structurée en une interprofession (le Comité Interprofessionnel du Foie Gras - CIFOG) qui soutient financièrement des travaux de recherches et conduit des actions (organisation de salons du foie gras par exemple) visant à rendre accessibles toutes les avancées de la filière. Ainsi, l’amélioration du matériel d’élevage (gaveuse hydraulique et logement de gavage) a engendré des gains de productivité considérables (Guy et al 1994). Par exemple, en 20 ans, la taille d’une bande de gavage est passée de deux cents à mille individus. Enfin, la construction de salles de gavage, dont l’ambiance est parfaitement contrôlée autorise désormais la pratique du gavage en toute saison. Des études ont aussi permis de déterminer l’influence des conditions d’abattage et de réfrigération sur la qualité des foies gras (Rousselot-Pailley et al 1994). L’ensemble de ces facteurs a contribué à ce que les possibilités de production soient en cohérence avec la demande liée à un engouement grandissant pour le foie gras. Les pratiques d’élevage actuelles Aujourd’hui, le cycle de production d’un palmipède destiné à la production de foie gras comporte deux phases successives : la phase d’élevage, la plus longue dans la vie de l’animal (11 à 12 semaines chez le canard ou 14 semaines chez l’oie) et la phase de gavage, d’une durée très courte (10 à 12 jours chez le canard ou 14 à 18 jours chez l’oie). La phase d’élevage se décompose elle même en trois étapes (Arroyo et al 2012). Pendant la phase de démarrage (de 1 à 4 semaines d’âge) les animaux sont généralement élevés en bâtiment clos chauffé et reçoivent à volonté une alimentation granulée. Pendant la phase de croissance (de 4 à 9 semaines d’âge), les animaux ont accès à un parcours extérieur. Ils sont nourris à volonté avec un aliment composé de céréales à 75% sous forme de granulés. La dernière phase d’élevage est consacrée à la préparation au gavage (d’une durée de 2 à 5 semaines) grâce à la mise en place d’une alimentation par repas (220 à 400 g/j). Son objectif est d’augmenter le volume du jabot et de démarrer le processus de stéatose hépatique. Pendant la phase de gavage les animaux reçoivent deux (pour le canard) à quatre (pour l’oie) repas par jour d’une pâtée composée à 98% de maïs et d’eau. Le maïs est présenté soit sous forme de farine (productions de type standard), soit sous forme d’un mélange de graines entières et de farine, soit encore sous forme de grains modérément cuits (productions traditionnelles ou labellisées). En France, on distingue deux types d’exploitations. Dans les exploitations dites en filière longue et de grande taille (au nombre de 3 000 en France), les éleveurs sont spécialisés dans une des phases de la production : éleveurs de palmipèdes dits « prêt-à-gaver », gaveurs ou éleveurs-gaveurs. Ce type de production standard est sous contrôle d’un groupe ou d’une coopérative qui se charge des opérations ultérieures (abattage, transformation, commercialisation ou diffusion dans des espaces de vente à grande échelle). Il existe également des exploitations en filière courte qui produisent les animaux, transforment les produits et les commercialisent directement à la ferme et qui sont généralement de plus petite taille. Ces exploitations « fermières » ne concernent qu’une petite part de la production (10 à 15%), mais jouent un rôle important pour l’image de production traditionnelle de luxe qu’elles véhiculent auprès des consommateurs. Pourquoi un dossier sur les palmipèdes à foie gras ? Au-delà des synthèses publiées précédemment dans INRA Productions Animales, il nous a semblé intéressant de rassembler et de présenter dans un même dossier les avancées récentes concernant la connaissance de l’animal (articles de Vignal et al sur le séquençage du génome du canard et de Baéza et al sur les mécanismes de la stéatose hépatique), du produit (articles de Théron et al sur le déterminisme de la fonte lipidique du foie gras à la cuisson et de Baéza et al sur la qualité de la viande et des carcasses), ainsi que les pistes de travail pour concevoir des systèmes d’élevage innovants plus durables (article de Arroyo et al). L’actualité et les enjeux pour demain La filière est soumise à de nombreux enjeux sociétaux qui demandent de poursuivre les efforts de recherche. En effet, pour conserver son leadership mondial elle doit rester compétitive et donc maîtriser ses coûts de production tout en répondant à des attentes sociétales et environnementales spécifiques telles que la préservation de la qualité des produits, le respect du bien-être animal ou la gestion économe des ressources. Ainsi, la production de foie gras est parfois décriée eu égard à une possible atteinte au bien-être des palmipèdes pendant l’acte de gavage. De nombreux travaux ont permis de relativiser l’impact du gavage sur des oiseaux qui présentent des prédispositions à ce type de production : la totale réversibilité de l’hypertrophie des cellules hépatiques (Babilé et al 1998) ; l’anatomie et la physiologie des animaux de même que l’absence de mise en évidence d’une élévation du taux de corticostérone (considéré comme marqueur d’un stress aigu) après l’acte de gavage (Guéméné et al 2007) et plus récemment la mise en évidence de l’aptitude à un engraissement spontané du foie (Guy et al 2013). Le conseil de l’Europe a toutefois émis des recommandations concernant le logement des animaux qui préconisent, la disparition des cages individuelles de contention des canards pendant le gavage au profit des cages collectives. Par ailleurs, il recommande la poursuite de nouvelles recherches pour développer des méthodes alternatives au gavage. Parallèlement, à l’instar des autres filières de productions animales, la filière foie gras doit aussi maîtriser ses impacts environnementaux (voir aussi l’article d’Arroyo et al). Les pistes de recherches concernent prioritairement la maîtrise de l’alimentation, la gestion des effluents et des parcours d’élevage. Il reste donc de grands défis à relever pour la filière foie gras afin de continuer à proposer un produitqui conjugue plaisir et durabilité.Bonne lecture à tous !
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Voisine, Nive. "La production des vingt dernières années en histoire de l'Église du Québec." Articles 15, no. 1 (April 12, 2005): 97–112. http://dx.doi.org/10.7202/055648ar.

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L'Église catholique a toujours eu au Québec une telle importance qu'on a été naturellement porté à confondre histoire du Canada français et histoire de l'Église catholique canadienne. Nos orateurs « patriotiques » l'ont souvent rappelé en faisant de la Providence l'explication ultime de l'histoire canadienne : à ce propos, vous me permettrez de citer Mgr Laflèche qui disait en 1865 : « Si les quelques familles sorties de la vieille France il y a quelque deux cents ans, et qui sont venues s'asseoir sur les bords du Saint-Laurent, sont devenues aujourd'hui une nation d'un million d'âmes, ce n'est point l'effet d'un hasard capricieux, ni d'une force aveugle; mais c'est bien l'œuvre d'une Providence toute miséricordieuse. Elle a voulu se servir de nos pères pour apporter la lumière de l'Évangile et les principes de la régénération chrétienne aux infortunées peuplades qui étaient depuis tant de siècles plongées dans les ténèbres de l'infidélité et assises à l'ombre de la mort dans cette belle et fertile vallée. » Nos premiers historiens n'ont pas voulu être en reste et ont cru, avec Parkman et en le répétant à satiété : « Un grand fait se détache en plein relief dans l'histoire du Canada, c'est l'Église de Rome. Plus encore que la puissance royale, elle a modelé le caractère et le destin de cette colonie. Elle a été sa nourrice, et, pour tout dire, sa mère. » Enfin, même les sociologues l'ont reconnu et M. Jean-Charles Falardeau écrivait en 1952: « La société canadienne-française a été, depuis les débuts même de son établissement, à tel point circonscrite, contenue et dominée tout entière par le clergé et les chefs ecclésiastiques, que son histoire se confond en tout point avec celle de l'Église canadienne. [...] L'histoire du Canada français, c'est l'histoire de l'Église au Canada, et réciproquement.» Il ne faut pas se surprendre que la production historique québécoise donne une place privilégiée aux hommes et aux œuvres d'Église. Ne remontons pas au déluge ni au régime français; regardons plutôt le XIXe siècle. Les premiers historiens, même laïcs, font une large part à l'action des missionnaires et du clergé; ils le font ordinairement avec sympathie car, s'ils se permettent la moindre critique du passé clérical, ils s'attirent, comme F.-X. Garneau et Benjamin Suite, les foudres vengeresses des historiens ecclésiastiques. Ceux-ci en effet — Les Ferland, les Casgrain, j'ose dire les Chapais (il ne lui manque que l'habit !) — n'ont pas assez de mots et d'images dithyrambiques pour chanter l'œuvre providentielle en terre d'Amérique. Il y a une exception, l'abbé Brasseur de Bourbourg, qui publie en 1852 son Histoire du Canada, de son Église et de ses missions... où il fait preuve d'un non-conformisme scandaleux: le clergé et surtout les évêques de Québec y passent un mauvais quart d'heure. L'abbé soutient que le choix des évêques par les autorités britanniques eut « pour objet les membres de ce clergé les moins capables de soutenir le poids de l'épiscopat » ; il s'apitoie sur Mgr Hubert tout en racontant méchamment que « dans les derniers temps de son épiscopat, son caractère habituellement faible et indécis, ébranlé encore par les oppositions de toute espèce qu'il avait rencontrées autour de lui, se trouvait réduit à une espèce d'enfance morale, accrue surtout par l'habitude abrutissante des boissons spiritueuses, que le malheureux évêque avait contractée insensiblement pour échapper à la conscience de ses fautes et de son chagrin ». Ces aménités (et d'autres de même farine) avaient fait bondir les « bons bourgeois » de Québec et les Messieurs du Séminaire; et l'abbé Ferland avait répliqué vertement dans ses Observations sur un ouvrage intitulé Histoire du Canada. Avec lui, l'histoire apologétique reprenait le dessus pour longtemps. Plus nuancée peut-être devait être l'œuvre de l'abbé Auguste Gosselin qui esquissa, sans la terminer, une des premières synthèses d'histoire de l'Église catholique au Canada ; elle annonçait les études plus scientifiques du XXe siècle. Pendant toute la première partie du XXe siècle, l'abbé Lionel Groulx domine l'historiographie canadienne-française. Il aborde tous les sujets, de Nos luttes constitutionnelles au Canada français missionnaire, une autre grande aventure ; mais il revient assidûment à l'étude du rôle de l'Église, car pour lui l'enseignement de l'histoire est une forme d'apostolat. Il le dira dans son testament: «... je n'avais choisi, ni ma carrière, ni mon devoir. J'ai accepté le choix qu'en ont fait pour moi mes supérieurs ecclésiastiques. Une autre de mes consolations, ce fut la conscience de travailler pour la survivance du Canada français : petit pays et petit peuple qui parce que catholiques, m'ont toujours paru la grande entité spirituelle en Amérique du Nord.» '' L'abbé Groulx n'est évidemment pas seul, mais il n'est pas question de rappeler, même brièvement, ce qui a pu s'écrire d'intéressant jusqu'en 1950. Je me permets cependant de noter deux événements qui préparent les changements futurs. En 1933 est fondée la Société canadienne d'histoire de l'Église catholique qui chaque année invite ses membres à une session d'étude et publie en un rapport les communications des conférenciers (section française et section anglaise). En quarante ans ont été ainsi publiées des études d'inégale valeur qui forment cependant un ensemble respectable et utile. Si au début la Société sert de tribune à des historiens reconnus, à majorité ecclésiastiques — l'abbé Groulx, Mgr Olivier Maurault, le père Charland, les abbés Maheux et Honorius Provost —, de plus en plus, pendant les dix dernières années, elle attire la collaboration de laïcs et déjeunes historiens. Le deuxième événement que je veux signaler est la fondation, en 1947, de l'Institut d'histoire de l'Amérique française et de la Revue d'histoire de l'Amérique française. Celle-ci veut fournir aux chercheurs « un centre, un foyer où exposer, échanger le fruit de leurs travaux et de leurs recherches ». L'histoire religieuse, comme les autres domaines, en profite beaucoup. Pendant les vingt-cinq premières années, 16.5% des articles sont consacrés à l'histoire religieuse, mais ce pourcentage monte à 22.9% de 1955 à 1963. Il ne faut donc pas se surprendre de trouver dans cette revue un bon nombre des meilleures études sur l'histoire de l'Église canadienne. Elles reflètent aussi l'élan nouveau donné à l'histoire par la fondation des Instituts de Montréal et de Québec. C'est en songeant à ces événements que j'ai choisi de faire un bilan de l'histoire de l'Église à partir de 1950. C'est une tâche immense que rend difficile la multiplication des études et des publications, et aussi l'extrême diversité des thèmes abordés par les historiens. Pour simplifier la présentation, j'aborderai les œuvres en les groupant selon la période qu'elles concernent : le régime français, le XIXe siècle, le XXe siècle.
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Stankovic, Vlada. "Tropeoforos kod Mihaila Psela - jedan primer politicke upotrebe retorike." Zbornik radova Vizantoloskog instituta, no. 41 (2004): 133–51. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0441133s.

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(francuski) En raison de sa grande ?rudition, de son talent litt?raire, mais aussi de son caract?re, Michel Psellos est assur?ment un des auteurs byzantins les plus probl?matiques lorsqu'il s'agit de l'interpr?tation et de la compr?hension de ses oeuvres. Le recours ? l'allusion, surtout dans ses ?crits politiques, r?v?le chez un auteur imbu de son savoir le besoin de jouer avec la signification ?officielle?, claire et compr?hensible de tous de ses textes, et une seconde plus profonde en recourant ? des images ?sot?riques, absconses ou difficilement compr?hensibles. Il en est ainsi s'agissant de l'emploi de l'?pith?te tropaiophoros (tropaioph?roz) que Michel Psellos utilise de fa?on sp?cifique, en jouant avec sa signification principale et concr?te. 1. L'emploi du qualificatif tropaiophoros (tropaioph?roz) chez Psellos 1.1. L'?loge ? Constantin Monomaque (Psellus, Orationes, Oratio 2) L'?loge ? Constantin Monomaque r?dig? par Psellos au d?but m?me du r?gne de cet empereur (avril-mai 1043) est caract?ristique lorsqu'il s'agit de l'utilisation du terme tropaiophoros par Psellos. C?l?brant la victoire de l'empereur sur l'usurpateur Georges Maniak?s, Michel Psellos a r?ussi par l'habile emploi de cette ?pith?te ronflante ? qui ? cette ?poque ?tait avant tout utilis?e pour d?signer la fondation de Constantin Monomaque, Saint-Georges Tropaiophoros ? Manganes ? d'exprimer, par le biais de l'ironie, son opinion critique vis-?-vis du nouvel empereur. Proc?dant ? un rappel de l'histoire de Byzance depuis la mort de Jean Tzimisk?s (976) jusqu'? la r?daction de son ?loge, Michel Psellos utilise ? trois reprises l'?pith?te tropaiophoros : 1) associ?e ? Michel IV le Paphlagonien : ...le tropaio- phoros c?leste (immacul?) retourne ? son seigneur, c.-?-d. ? Dieu (ka? tropaioph?roz ana?maktoz pr?z t?n o?ke?on desp?t?n ch?rei ?e??????? x^pei) ; 2) ? Constantin Monomaque : ...et avant le sceptre tu ?tais empereur tropaiophoros (ka? pr? t?n sk?ptr?n basile?z ?stha tropaioph?roz ??o??a????o?) ; 3) et ? l'usurpateur d?fait qui s'?tait dress? contre cet empereur, Georges Maniak?s (symb?llei t? t?z d?se?z strat?g?, nik?, tropaioph?roz ?p?neisi, sobar?teroz t? e?tych?mati g?netai?). Son habile r?partition du terme tropaiophoros dans trois passages ?galement ?loign?s les uns des autres, respectivement dans le premier, deuxi?me et troisi?me tiers de la partie historique de son oratio, met tout particuli?rement en exergue l'importance de ce qualificatif. En tant qu'id?e, la notion de tropaiophoros est sous-jacente ? tout le cours narratif de cet ?loge, constituant d'une certaine fa?on le fondement sur lequel l'orateur a construit et ?labor? son r?cit. Le choix des personnages auxquels Psellos associe l'?pith?te tropaiophoros et les diverses nuances qu'elle rev?t avec chacun d'eux, renforcent l'impression d'un emploi intentionnel d'un terme inhabituel, visant par l? ? transmettre un message politique. Tout d'abord, l'?pith?te tropaiophoros est utilis?e exclusivement pour des personnages contemporains dont le nouvel empereur Constantin Monomaque qu'un lien particulier rattache aux deux autres ? ces deux derniers ayant ?t?, en quelque sorte, l'un comme l'autre ses adversaires, et tous deux l'ayant, du moins provisoirement, d?fait. Autrement dit, seuls les rivaux de Monomaque sont, tout comme lui, qualifi?s de tropaiophoros, alors que ni Basile II, ni Romain Argyre, auquel Psellos dresse des louanges particuli?res dans le cadre de cet ?loge, n'ont re?u cette ?pith?te. Le fait que Michel Psellos ait renonc? par la suite ? utiliser l'?pith?te tropaiophoros dans ses ?loges post?rieurs de Constantin Monomaque et n'ait renou? pleinement avec son emploi qu'apr?s le r?gne de cet empereur, lorsque le temps ?coul? avait ?t? toute actualit? politique ? ce terme, atteste peut-?tre une dose redoubl?e de prudence (voire de crainte?) de la part de cet ?rudit qui redoutait que ne soient d?crypt?es ses allusions et critiques politiques d?guis?es sous formes d'?loges. 1.2. La Chronographie et autres oeuvres de Psellos Le choix m?me des personnages s'?tant vu attribuer l'?pith?te de tropaiophoros dans la Chronographie est d?j? significatif par lui-m?me (Bardas Phocas, Constantin Monomaque, Isaac Comn?ne, Romain Diog?ne et Andronic Doukas, fils du c?sar Jean Doukas), mais Psellos a ?galement exprim? ses positions vis ? vis de ceux-ci ? travers les nuances introduite dans l'emploi de cette ?pith?te avec chacun d'entre eux. Passant de l'ironie non dissimul?e (dans le cas de Romain Diog?ne) ? la moquerie d?guis?e (Andronic Doukas), Psellos joue avec la signification premi?re de l'?pith?te tropaiophoros et ce d'une fa?on qui n'est pas pleinement apparue ? des ?rudits tels que Nic?phore Bryennios et Anne Comn?ne lesquels, proc?dant ? la copie des donn?es fourmes par Psellos, ont repris tel quel ce terme. La possibilit? de l'emploi ambivalent de l'adjectif tropaiophoros nous sont r?v?l?s par Psellos lui-m?me dans sa description de l'empereur H?raclius dans le Logos sur les miracles de l'archange Michel, lorsqu'il dit de cet empereur qu'il ?tait un authentique tropaiophoros (tropaioph?roz ?z ?l?th?z), formule que l'on ne retrouve pour aucun de ses contemporains. 2. Caract?risation de l'emploi du terme tropaiophoros chez Psellos La caract?risation de l'emploi de l'?pith?te tropaiophoros par Psellos, tout en gardant la r?serve qui s'impose, montre que le consul des philosophes a intentionnellement utilis? cette ?pith?te, l'a introduite ? des endroits parfaitement bien choisis et attribu?e ? des personnages bien pr?cis tout en lui conf?rant le plus souvent une connotation ironique. Deux exemples relev?s dans l'?loge de Constantin Monomaque montrent parfaitement que tropaiophoros pouvait ?tre utilis? avec une double signification, ? officielle? (positive) mais aussi ? dissimul?e ? (cachant une critique). L'empereur lui-m?me, alors qu'il n'y va d'aucun m?rite particulier de sa part, et avant m?me de recevoir la couronne imp?riale, est tropaiophoros, qualificatif ? travers lequel Psellos fait, de toute ?vidence, allusion ? l'?rection contemporaine de la fondation du m?me nom de Monomaque, d'une fa?on que l'empereur lui-m?me pouvait comprendre, approuver et r?compenser. Toutefois, l'exemple de Michel IV tir? de ce m?me oratio, montre un autre aspect de l'utilisation de cette ?pith?te ? cet empereur est, en effet, tropaioph?roz ?na?maktoz, ce qui l'?l?ve au-dessus de Monomaque auquel l'?loge est destin?. C'est l? une position conforme ? l'opinion g?n?rale positive de Psellos sur Michel le Paphlagonien que l'on retrouve ?galement exprim?e dans la Chronographie. Dans tous les autres cas ? ? l'exception de celui de l'empereur H?raclius ? une connotation ironique dissimul?e ou un ton moqueur annonce les intentions de l'auteur, en particulier du fait du contraste que Psellos cr?? en attribuant l'?pith?te tropaiophoros ? des empereurs y compris lorqu'il n'y a pas eu de v?ritables victoires. L'?pith?te li?e ? saint Georges, et le plus souvent associ?e dans la rh?torique byzantine ? un empereur ? victorieux a ?t? utilis? par Psellos pour jouer avec sa signification premi?re, mais aussi afin de traduire un message associ? ? son utilisation. 3. Saint Georges Tropaiophoros ? Manganes L'emploi appuy? de l'?pith?te tropaiophoros par Psellos dans son ?loge r?dig? au d?but du r?gne de Constantin Monomaque (avril ? mai 1043) confirme indubitablement que la construction de la fondation de Monomaque ?tait alors commenc?e, 151 mais aussi qu'elle portait d?j? l'?pith?te de tropaiophoros. En outre, le sceau de Skl?raina sur lequel est ?galement mentionn? le sekret?n du saint grand martyr Georges Tropaiophoros, puis l'existence du monast?re du Tropaiophoros avant le mois de mai 1046 (sur la base de la charte de Constantin Monomaque), ainsi que le caract?re et les appellations des ?loges de Mauropous, montrent que l'?glise de Saint-Georges Tropaiophoros a ?t? inaugur?e plus t?t qu'on ne le pensait jusqu'? pr?sent. L'absence de toute description de la nouvelle ?glise, de ses d?corations ou de son luxe dans les r?cits de Jean Mauropous, ce qui ?tait habituel pour les hom?lies qui c?l?braient la sanctification des ?glises depuis l'?poque de patriarche Photius, incite ? conclure qu'il ne s'agissait pas dans ce cas d'un acte aussi solennel. Les imges usuelles et neutres employ?es par Mauropous pour louer les fondations de l'empereur, tel que saint Sion et nouvelle J?rusalem ou la mention stipulant que l'?glise surpassait les autres ?glises par sa taille et ses d?corations, ne doivent en aucun cas ?tre rattach?es avec la c?r?monie de sanctification de l'?glise qui, ? ce qu'il semble, a eu lieu avant mai 1046, et certainement avant le 21 avril 1047 lorsque Jean Mauropous y a prononc? l'?loge de son fondateur, l'empereur Constantin Monomaque.
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Kloutse, Biava Kodjo. "BETWEEN CURSE AND DESTINY: TOWARDS A SEMIOTIC READING OF DANIEL DEFOE’S ROBINSON CRUSOE / ENTRE MALEDICTION ET DESTIN : VERS UNE LECTURE SEMIOTIQUE DE ROBINSON CRUSOE DE DANIEL DEFOE." European Journal of Literature, Language and Linguistics Studies 5, no. 1 (May 4, 2021). http://dx.doi.org/10.46827/ejlll.v5i1.249.

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Robinson Crusoe by Daniel Defoe depicts the adventures of a protagonist named Crusoe who grew up in a family entirely devoted to the teachings of the Holy Bible in a dogmatic wing of Christianity known as puritanism. As he reaches his maturity, the young Crusoe went to sea much against his father, whence he started experiencing such unbearable misfortunes that he always regrets his deed at every single misadventure. This paper intends to elaborate on the relevance of the fourth commandment in the novel of Daniel Defoe by conducting a meticulous analysis upon the adventures of Crusoe in order to propose a new reading of the adventures of Crusoe by pointing out the relevance of experience and self-made-man attitude in the fulfilment of every successful man. Robinson Crusoé de Daniel Defoe est un roman d’aventure dont le personnage principal est Crusoé. Crusoé a grandi dans une famille fortement religieuse de l’aile radicale du christianisme connu sous le nom de puritanisme. Celui-ci dans sa quête de réalisation de soi, désobéit à son père en allant à la mer. Ce choix l’exposa à une pléthore de malheurs qu'il regrettait toujours son choix à chaque mésaventure. Cet article se propose de vérifier la pertinence du quatrième commandement biblique dans le roman de Daniel Defoe en menant une analyse minutieuse sur les aventures de Crusoé afin de proposer une nouvelle lecture des aventures de Crusoé en soulignant la pertinence de l'expérience et du self-made-man dans l'accomplissement de soi. <p> </p><p><strong> Article visualizations:</strong></p><p><img src="/-counters-/edu_01/0778/a.php" alt="Hit counter" /></p>
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DUCROT, C., J. CHARLEY-POULAIN, and J. M. AYNAUD. "Numéro hors série 2004 : Encéphalopathies spongiformes transmissibles animales -Sommaire et avant-propos." INRAE Productions Animales 17, HS (December 18, 2004). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2004.17.hs.3612.

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Ce numéro hors-série est consacré aux travaux sur les maladies à prions des animaux de ferme, menés à l’Inra en collaboration avec de nombreux organismes nationaux et internationaux. Il aborde de nombreuses facettes de la recherche sur ces agents et les maladies qu’ils occasionnent, tant sur le modèle tremblante que sur l’Encéphalopathie Spongiforme Bovine (ESB) : biologie de l’agent pathogène et notion de souche de prion, pathogénie de la maladie et résistance génétique, voies de transmission et évolution dans les populations animales, lutte contre les EST. Le premier article présente l’ensemble des outils mis au point à l’Inra pour étudier les EST (laboratoire de génotypage à grande échelle) ainsi que les dispositifs expérimentaux qui y sont dédiés (domaine expérimental atteint de tremblante naturelle et différentes animaleries protégées). Ensuite, la notion de souche de prion est introduite, discutée, et les divers travaux en cours pour différencier les souches de prions sur une base biologique et biochimique sont présentés, de même que les études menées pour comprendre le déterminisme de cette diversité. Ces travaux ont aussi pour objectif l’amélioration des méthodes actuelles de typage en termes de rapidité et de fiabilité, notamment à travers le développement de souris transgéniques. Deux articles traitent des mécanismes par lesquels la protéine prion pathogène est introduite dans l’organisme, puis la façon dont elle diffuse dans les différents tissus et organes et exerce son pouvoir pathogène. L’un concerne la pathogénie de la tremblante, à partir des travaux entrepris sur le mouton : dans quels tissus diffuse la protéine prion pathogène, dans quels types de cellules et à quelle vitesse, et comment intervient le génotype de l’individu dans ce processus. L’autre porte sur les modèles cellulaires mis au point récemment, qui permettent la multiplication du prion ovin et servent à étudier les interactions entre la protéine prion pathogène et différents types de cellules de l’organisme, les gènes activés en cas d’infection, le rôle du polymorphisme de la protéine prion ovine dans la réplication du prion pathogène et l’identification de molécules ayant une activité antiprion. Les propriétés et le rôle physiologique de la protéine prion normale, ainsi que les raisons pour lesquelles la protéine prion normale est transformée en protéine prion pathogène, sont ensuite abordés à travers plusieurs études : approche physicochimique et structurale de la structure de la protéine prion, pour analyser les domaines de la protéine prion qui pourraient avoir un rôle clé dans la transconformation de la protéine normale en protéine pathogène, et pour comprendre la relation entre le polymorphisme génétique de cette protéine et l’état de résistance ou de sensibilité à la tremblante ; approche immunochimique grâce à des anticorps monoclonaux ayant des affinités particulières pour certaines régions de la protéine prion PrP, qui permettent l’étude de la capacité de la protéine normale à être convertie en protéine pathogène et le typage moléculaire des souches de prions ; analyse des voies de sécrétion et du rôle physiologique de la protéine prion cellulaire. L’influence du polymorphisme au locus Prnp sur la sensibilité des animaux aux EST est documentée, ainsi que les travaux en cours pour mettre en évidence d’autres gènes influençant la sensibilité des animaux aux EST, à partir de la cartographie du génome. Concernant l’épidémiologie des EST, un article présente les travaux sur les sources d’infection, les voies de transmission et la dynamique de la maladie dans les populations animales, en matière de tremblante et d’ESB. Les résultats relèvent d’expérimentations, d’études de terrain et de modélisation mathématique. Enfin, plusieurs articles sont consacrés à la lutte contre les EST, abordant plusieurs volets : développement de tests pour le diagnostic avant la mort et la distinction entre souches d’EST, travaux conduits depuis dix ans pour maîtriser voire éradiquer la tremblante dans la population ovine en jouant sur la résistance génétique des ovins aux EST, étude clinique conduite sur une molécule à visée thérapeutique et discussion sur la méthode de choix des molécules à expérimenter, pistes pour la destruction des farines animales à risque, grâce à l’utilisation de microorganismes ou la fabrication de biolubrifiants, additifs biocarburants et matériaux polymères.
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Salaün, Marie. "CANACOS NO QUEBEC: A EXPERIÊNCIA DE JOVENS AUTÓCTONES CALEDONIANOS DO CURSO TÉCNICO DE MINERAÇÃO NAS CIDADES DE ROUYN E SEPT-ÎLES." Interethnic@ - Revista de Estudos em Relações Interétnicas 19, no. 1 (August 1, 2015). http://dx.doi.org/10.26512/interethnica.v19i1.15340.

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Canacos no Quebec: a experiência de jovens autóctones Caledonianos do curso técnico de mineração nas cidades de Rouyn e Sept-ÎlesMarie Salaün O texto apresenta os relatos da experiência dos jovens canacos da Nova Caledônia no curso técnico de mineração nos cégeps de Rouyn e Sept-Îles. O objetivo das entrevistas realizadas com esses jovens autóctones era coletar o lado subjetivo de uma experiência de formação no estrangeiro. Estes depoimentos revelam as repercussões individuais de um clima econômico, político e social vivenciado como incerto. São, assim, traçados os contornos da nova condição salarial que é oferecida a uma geração cujo destino está ligado ao desenvolvimento da atividade em torno do níquel. A reflexão suscitada pela experiência canadense dá a oportunidade de voltar aos seus percursos escolares anteriores na Nova Caledônia e lança nova luz sobre a escolha coletiva que hoje se coloca para o povo Canaco, entre luta pela independência de uma futura Kanaky e estratégia de defesa dos direitos indígenas.Palavras-chave: Canaco, Nova Caledônia, formação profissional, Québec, níquel Des Kanaks au Québec : l’expérience de jeunes autochtones calédoniens en formation aux métiers de la mine à Rouyn et à Sept-ÎlesMarie Salaün Ce texte présente les retours d’expérience de jeunes Kanaks de Nouvelle-Calédonie en formation aux métiers de la mine dans les cégeps de Rouyn et de Sept-Îles. Le but des entretiens réalisés avec ces jeunes autochtones était de recueillir le versant subjectif d’une expérience de formation à l’étranger. Ces témoignages livrent les répercussions individuelles d’un climat économique, politique et social vécu comme incertain. Sont ainsi tracés les contours de la nouvelle condition salariale qui s’offre à une génération dont le destin est lié au développement de l’activité autour du nickel. La réflexion suscitée par l’expérience canadienne donne l’occasion de revenir sur leurs parcours scolaires antérieurs en Nouvelle-Calédonie et éclaire d’un jour nouveau le choix collectif qui se pose aujourd’hui au peuple kanak, entre lutte pour l’indépendance d’une future Kanaky et stratégie de défense des droits autochtones.Mots clés : Kanak, Nouvelle-Calédonie, formation professionnelle, Québec, nickel Kanak in Québec: Feedback from Indigenous Youth Trained in the Field of Mining in Rouyn and Sept-ÎlesMarie Salaün This paper explores the experiences of young Kanak people from New Caledonia who have traveled to Québec for training in mining careers at the CEGEPS of Rouyn and Sept-Îles. Interviews with these indigenous youths provide a glipse into the subjective aspects of a training experience abroad. Their stories reveal how they were each individually affected by a social, economic and political climate that they experienced as uncertain. Outlined here are the new working conditions of a generation whose destiny is linked to the development of nickel mining. The Canadian experience also provides Kanak youth with a sense of reflexivity about their own identities as indigenous people. This reflexivity gives them an opportunity to rethink their earier academic experiences in New Caledonia. In doing so, they attain a fresh perspective, rooted in their own experience, on the collective choice that now faces the Kanak people, between the struggle for the independence of a prospective Kanaky and advocacy for indigenous rights.Keywords: Kanak, New Caledonie, Québec, professionnal training, nickel Kanaks en Quebec: la experiencia de los jóvenes indígenas caledonianos en formación técnica para la mina en Rouyn y en Sept ÎlesMarie Salaün Este texto presenta los aprendizajes de la experiencia de los jóvenes Kanak de Nueva Caledonia que se encuentran en formación técnica para la mina en los centros de formación superior post-secundaria de Rouyn y de Sept Îles. El objetivo de las entrevistas realizadas a estos jóvenes indígenas era el de recoger el aspecto subjetivo de una experiencia de formación llevada a cabo fuera de Nueva Caledonia. Estos testimonios muestran las repercusiones que el incierto clima económico, político y social tiene a nivel individual. De este modo, es posible trazar los contornos de la nueva condición salarial que se ofrece a una generación cuyo destino está ligado a la actividad en torno al níquel. La reflexión suscitada por la experiencia canadiense da la oportunidad de echar una mirada atrás a sus recorridos escolares en Nueva Caledonia, aclarando con ello de un modo distinto la decisión colectiva que se plantea hoy en día al pueblo kanak. Tal decisión se encuentra entre la lucha por la independencia de una futura Kanaky y la estrategia de defensa de los derechos indígenas.Palabras clave : Kanak, Nueva Caledonia, formación técnica profesional, Quebec, níquel
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Hindriks, Jean, and Marijn Verschelde. "Numéro 77 - février 2010." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15403.

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L’enseignement en Belgique est un des plus inégalitaire au monde. La réussite scolaire est fortement dépendante de l’origine sociale des élèves. Le «décret inscriptions» en Communauté française et le GOK en Communauté flamande agitent l’opinion publique, mais passent sous silence le fait que les élèves de famille modeste sont avant tout victimes des réorientations en cascade. Dans ce numéro de Regards économiques, nous cherchons notamment à comprendre pourquoi, dans les deux Communautés linguistiques, les résultats scolaires sont aussi dépendants de l’origine sociale des élèves. En fait presque 60 % des écarts de résultats sont liés à l’origine sociale des élèves. D’où le titre de ce communiqué de presse, «la réussite en héritage». Notre recherche s’appuie sur les données de l’enquête PISA 2006 avec un échantillon de 4.125 élèves dans 269 écoles flamandes et 2.211 élèves dans 176 écoles francophones. Cette recherche a révélé que c’est la sélection entre écoles et filières qui contribue à faire de notre enseignement un des plus inégalitaire au monde. Au moment où les discussions sur l’égalité des chances se concentrent presque exclusivement sur les modes d’organisation des inscriptions et le financement différencié, il nous a semblé utile de revenir sur ces résultats. La fracture sociale par les filières Notre analyse révèle que les systèmes scolaires flamands et francophones sont très mauvais en matière d’égalité des chances. Des deux côtés de la frontière linguistique, les niveaux de ségrégation sociale sont les plus élevés d’Europe et la mobilité sociale (ou ascenseur social) est en panne. La ségrégation se fait à la fois entre filières et entre établissements scolaires. La Communauté française a le taux de ségrégation sociale le plus élevé au monde derrière la Hongrie et le Mexique. En fait il faudrait déplacer plus de 40 % des élèves de familles modestes pour obtenir une véritable mixité sociale. La moitié des élèves se trouve reléguée dans des filières techniques ou professionnelles dont les performances sont nettement inférieures à la filière générale. Un enfant de famille modeste a presque quatre fois plus de risque de se trouver dans l’enseignement professionnel qu’un enfant socialement favorisé. Ce risque est le même dans les deux Communautés linguistiques. En Communauté française, plus de la moitié des enfants de famille modeste sont en retard scolaire contre moins d’un quart en Flandre. Mais si on double moins souvent dans l’école flamande c’est parce que les enfants de famille modeste sont réorientés plus tôt (dès l’âge de 12 ans) dans les filières techniques et professionnelles (contre 14 ans dans les écoles francophones). Face à cette séparation entre filières, fortement déterminée par l’origine sociale des élèves, les inscriptions et les choix entre réseau libre et officiel semblent avoir une importance secondaire. Ségrégation sociale ou scolaire ? Comment expliquer que les élèves dans la filière professionnelle ou technique ont des compétences et connaissances aussi médiocres en lecture, mathématique et science ? Faut-il y voir un glissement des curriculums qui ferait que ces élèves sont moins confrontés à ces matières de base ? Plus grave, c’est que l’on retrouve trois à quatre fois plus d’enfants de familles modestes dans ces filières de relégation. Sont-ils à ce point si mal préparés par leur famille à assimiler un langage pédagogique ? Comment expliquer cela dans la mesure où la réussite scolaire ne peut bien sûr pas s’expliquer par simple héritage génétique ? Comment ne pas y voir une certaine forme de relégation, où les enfants socialement défavorisés sont relégués en seconde division et les enfants socialement favorisés jouent en première division. Qui est responsable ? Il faut bien reconnaître une certaine hypocrisie dans l’art 21 du décret mission selon lequel «A l'issue des huit premières années de la scolarité obligatoire, les élèves sont orientés vers la forme d'enseignement la mieux adaptée à leurs aspirations et à leurs capacités». On sait le caractère largement irréversible de l'orientation en cascade du général au technique et enfin au professionnel. Dans l'enseignement secondaire, la fin de la 2e commune est certainement un des moments-charnières les plus importants : là se joue de manière déterminant le destin scolaire (et par conséquent professionnel et social) de l'élève. Certains diront que «Nous devons permettre aux jeunes qui le souhaitent de s’orienter vers les filières professionnelles plus courtes. Ces filières sont indispensables au développement des compétences techniques et professionnelles». Fait du hasard ou non ? Ce sont toujours des enfants de familles défavorisées dont les "goûts" sont tournés vers les filières très courtes. Plus le tri est effectué tôt, plus les jeunes issus de ces familles ont tendance à choisir des orientations courtes ou moins valorisées, en intériorisant probablement leur échec annoncé dans les filières plus réputées. Un processus inégalitaire, d’ailleurs souvent validé (quand il n’est pas renforcé) par les décisions d’orientation prises par les conseils de classe. Faut-il supprimer les filières ? Dans les pays nordiques (Danemark, Finlande, Suède, Norvège et Islande) il n’y a pas d’orientation précoce et en fait les filières n’existent tout simplement pas. Le redoublement est rare et il n’y a pas de sélection sur base des compétences, ce qui n’empêche évidemment pas une pédagogie par groupes différenciés au sein des classes. La Finlande a supprimé les filières entre 1972-1977 avec un effet jugé très favorable sur la mobilité sociale selon des recherches récentes. Réduire les inégalités sociales dans notre enseignement, et en même temps redresser significativement les performances n’est pas quelque chose de facile. Ce que les pays nordiques nous enseignent, c’est qu’il est possible de mieux intégrer les filières entre elles, et en même temps améliorer la performance de chacun de nos élèves.
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Hindriks, Jean, and Marijn Verschelde. "Numéro 77 - février 2010." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2010.02.01.

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L’enseignement en Belgique est un des plus inégalitaire au monde. La réussite scolaire est fortement dépendante de l’origine sociale des élèves. Le «décret inscriptions» en Communauté française et le GOK en Communauté flamande agitent l’opinion publique, mais passent sous silence le fait que les élèves de famille modeste sont avant tout victimes des réorientations en cascade. Dans ce numéro de Regards économiques, nous cherchons notamment à comprendre pourquoi, dans les deux Communautés linguistiques, les résultats scolaires sont aussi dépendants de l’origine sociale des élèves. En fait presque 60 % des écarts de résultats sont liés à l’origine sociale des élèves. D’où le titre de ce communiqué de presse, «la réussite en héritage». Notre recherche s’appuie sur les données de l’enquête PISA 2006 avec un échantillon de 4.125 élèves dans 269 écoles flamandes et 2.211 élèves dans 176 écoles francophones. Cette recherche a révélé que c’est la sélection entre écoles et filières qui contribue à faire de notre enseignement un des plus inégalitaire au monde. Au moment où les discussions sur l’égalité des chances se concentrent presque exclusivement sur les modes d’organisation des inscriptions et le financement différencié, il nous a semblé utile de revenir sur ces résultats. La fracture sociale par les filières Notre analyse révèle que les systèmes scolaires flamands et francophones sont très mauvais en matière d’égalité des chances. Des deux côtés de la frontière linguistique, les niveaux de ségrégation sociale sont les plus élevés d’Europe et la mobilité sociale (ou ascenseur social) est en panne. La ségrégation se fait à la fois entre filières et entre établissements scolaires. La Communauté française a le taux de ségrégation sociale le plus élevé au monde derrière la Hongrie et le Mexique. En fait il faudrait déplacer plus de 40 % des élèves de familles modestes pour obtenir une véritable mixité sociale. La moitié des élèves se trouve reléguée dans des filières techniques ou professionnelles dont les performances sont nettement inférieures à la filière générale. Un enfant de famille modeste a presque quatre fois plus de risque de se trouver dans l’enseignement professionnel qu’un enfant socialement favorisé. Ce risque est le même dans les deux Communautés linguistiques. En Communauté française, plus de la moitié des enfants de famille modeste sont en retard scolaire contre moins d’un quart en Flandre. Mais si on double moins souvent dans l’école flamande c’est parce que les enfants de famille modeste sont réorientés plus tôt (dès l’âge de 12 ans) dans les filières techniques et professionnelles (contre 14 ans dans les écoles francophones). Face à cette séparation entre filières, fortement déterminée par l’origine sociale des élèves, les inscriptions et les choix entre réseau libre et officiel semblent avoir une importance secondaire. Ségrégation sociale ou scolaire ? Comment expliquer que les élèves dans la filière professionnelle ou technique ont des compétences et connaissances aussi médiocres en lecture, mathématique et science ? Faut-il y voir un glissement des curriculums qui ferait que ces élèves sont moins confrontés à ces matières de base ? Plus grave, c’est que l’on retrouve trois à quatre fois plus d’enfants de familles modestes dans ces filières de relégation. Sont-ils à ce point si mal préparés par leur famille à assimiler un langage pédagogique ? Comment expliquer cela dans la mesure où la réussite scolaire ne peut bien sûr pas s’expliquer par simple héritage génétique ? Comment ne pas y voir une certaine forme de relégation, où les enfants socialement défavorisés sont relégués en seconde division et les enfants socialement favorisés jouent en première division. Qui est responsable ? Il faut bien reconnaître une certaine hypocrisie dans l’art 21 du décret mission selon lequel «A l'issue des huit premières années de la scolarité obligatoire, les élèves sont orientés vers la forme d'enseignement la mieux adaptée à leurs aspirations et à leurs capacités». On sait le caractère largement irréversible de l'orientation en cascade du général au technique et enfin au professionnel. Dans l'enseignement secondaire, la fin de la 2e commune est certainement un des moments-charnières les plus importants : là se joue de manière déterminant le destin scolaire (et par conséquent professionnel et social) de l'élève. Certains diront que «Nous devons permettre aux jeunes qui le souhaitent de s’orienter vers les filières professionnelles plus courtes. Ces filières sont indispensables au développement des compétences techniques et professionnelles». Fait du hasard ou non ? Ce sont toujours des enfants de familles défavorisées dont les "goûts" sont tournés vers les filières très courtes. Plus le tri est effectué tôt, plus les jeunes issus de ces familles ont tendance à choisir des orientations courtes ou moins valorisées, en intériorisant probablement leur échec annoncé dans les filières plus réputées. Un processus inégalitaire, d’ailleurs souvent validé (quand il n’est pas renforcé) par les décisions d’orientation prises par les conseils de classe. Faut-il supprimer les filières ? Dans les pays nordiques (Danemark, Finlande, Suède, Norvège et Islande) il n’y a pas d’orientation précoce et en fait les filières n’existent tout simplement pas. Le redoublement est rare et il n’y a pas de sélection sur base des compétences, ce qui n’empêche évidemment pas une pédagogie par groupes différenciés au sein des classes. La Finlande a supprimé les filières entre 1972-1977 avec un effet jugé très favorable sur la mobilité sociale selon des recherches récentes. Réduire les inégalités sociales dans notre enseignement, et en même temps redresser significativement les performances n’est pas quelque chose de facile. Ce que les pays nordiques nous enseignent, c’est qu’il est possible de mieux intégrer les filières entre elles, et en même temps améliorer la performance de chacun de nos élèves.
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Gagnon, Éric. "Sociologie et anthropologie." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.038.

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L’anthropologie sociale et la sociologie sont des disciplines jumelles. Toutes deux s’intéressent à la diversité des formations sociales et à leurs transformations, plus particulièrement à l’articulation entre la subjectivité ou l’expérience individuelle et l’univers social. Elles partagent sensiblement les mêmes méthodes (observation, entrevues, recensements, analyse de textes, etc.), elles puisent toutes les deux dans les mêmes disciplines avoisinantes (histoire, philosophie, psychanalyse, études littéraires), et surtout, elles pratiquent entre elles de nombreux échanges (concepts, cadres théoriques, analyses). Nombreuses sont les personnes qui circulent entre les deux par l’enseignement, les colloques et les revues. L’anthropologie et la sociologie partagent également les mêmes doutes: elles sont promptes à se remettre en cause et à interroger leurs fondement en raison du rapport complexe qu’elles entretiennent avec leur «objet»; elles sont tiraillées entre une revendication de scientificité et d’objectivité, et un désir d’engagement dans les débats sociaux, entre un rattachement à la science et un rattachement aux humanités, entre l’usage d’un langage neutre et technique et un langage plus personnel et littéraire; elles demeurent également toutes les deux tentées par une forme d’impérialisme : le désir de rassembler sous son aile théorique les autres sciences sociales. Disciplines jumelles, elles ne sont pas pour autant identiques. Des différences importantes demeurent, qui ont cependant évolué ces dernières décennies. Il y a quarante ans encore, on pouvait distinguer l’anthropologie sociale et la sociologie, en notant que la première (de l'anthropologie culturelle américaine au structuralisme français) s’intéresse aux sociétés les plus diverses, qu’elle compare entre elles, afin de dégager les constantes et les variations, alors que la seconde (de l'école durkheimienne à la sociologie urbaine de Chicago) s’intéresse uniquement aux sociétés modernes, qu’elle compare chacune avec son passé pour mesurer ce qui a changé et comprendre le sens de la modernité. La première fait une comparaison dans l’espace entre des sociétés très différentes, l’autre fait une comparaison dans le temps, entre deux moments d’une même société. La première s’emploie à réduire l’écart entre les cultures en montrant comment les conduites et les représentations des «autres», bien que différentes ne pas sont irrationnelles, barbares ou arriérées (Lévi-Strauss, 1962; Geertz, 1983), alors que la seconde s’interroge sur ce que «nous» sommes devenus, ce que nous avons gagné ou perdu avec les transformations de la société (Touraine, 1992; Freitag, 2002). Cette distinction n’est toutefois plus possible aujourd’hui, et cela pour plusieurs raisons. D’abord, les sociétés exotiques ou radicalement différentes de l’Occident ont disparu, et les cultures comme entités relativement homogènes et séparées ont fait place à des villes cosmopolites et aux échanges planétaires. Anthropologie et sociologie comparent les différentes formes et expériences de modernisation et de modernité à travers le monde (Dumont, 1983). Elles s’intéressent aux mêmes objets, des biotechnologies aux transformations de la famille en passant par l’État et les réseaux internet. Ensuite, les deux disciplines font face à des interprétations concurrentes de plus en plus nombreuses : elles voient leurs analyses critiquées et réfutées par ceux-là même qu’elles étudient. Elles s’insèrent dans des débats sociaux et politiques qui les précèdent et auxquels elles apportent un point de vue susceptible d’être contesté. Enfin, le caractère de plus en plus opérationnel, appliqué et pluridisciplinaire de la recherche, favorise au sein des deux disciplines l’uniformisation des méthodes et des approches théoriques, et surtout conduit à la fragmentation des objets. Elles étudient moins des sociétés ou des cultures que des secteurs d’activités (ex : la santé, la famille, la religion), et avec cette spécialisation, un anthropologue et un sociologue travaillant dans le même secteur ont souvent davantage en commun et à partager, que deux anthropologues travaillant dans des secteurs différents. Ces changements n’ont toutefois pas entièrement effacé les différences. L’anthropologie et la sociologie conservent chacune un style et une orientation qui lui sont propres, et qui tiennent à leur rapport différent à la modernité. Toutes deux entretiennent un rapport ambivalent aux idéaux de la modernité, mais l’ambivalence n’est pas la même. Les sociologues demeurent largement attachés aux idéaux d’autonomie, de rationalisation et d’égalité. L’émancipation des individus et des collectivités à l’égard des croyances et des idéologies, et de toutes les formes de domination politique et culturelle, ainsi que le développement d’une capacité du sujet de réfléchir sa situation et de s’orienter en fonction d’un projet politique, demeurent au centre de l’analyse et de l’imagination sociologique (Wright Mills, 1959). La critique porte largement sur la perversion de ces idéaux : perversion de l’autonomie dans l’individualisme, de la raison dans la rationalité instrumentale, de l’égalité dans les différences d’accès aux décisions, aux biens et aux savoirs. D’où cet effort constant des sociologues pour placer les sociétés modernes devant leurs contradictions, rappeler leurs promesses non tenues (persistance des inégalités, formes de domination) et montrer les effets pervers de leurs idéaux (bureaucratie, narcissisme); d’où leur intérêt pour ce qui favorise l’esprit critique : l’éducation, les espaces de discussion, de délibération et de participation politique. Plus distants à l’égard de l’Occident, les anthropologues n’en sont pas moins attachés à certaines valeurs de la modernité, l’autonomie et l’égalité, et tout particulièrement l’idéal politique de tolérance et de respect des différences. L’anthropologie continue de s’intéresser à tout ce qui s’écarte de la culture occidentale, aux façons de vivre, de faire et de dire qui se démarquent de celles que le marché et les médias imposent partout dans le monde, à toutes les identités, pratiques et savoirs à la marge, dissidentes ou exclues des courants dominants, à tout ce qui est considéré comme anormal, regardé avec mépris ou négligé. L’anthropologie demeure une critique de toute forme d’absolutisme dans la pensée, la morale et le jugement esthétique (Geertz, 2000) ; elle s’emploie à élargir notre expérience et notre compréhension du monde, à les ouvrir à tout ce qui étonne et dérange au premier abord; elle invite à ne pas demeurer prisonnier de son point de vue. Du relativisme culturel qu’elle a longtemps défendu, l’anthropologie conserve cet intérêt pour l’autre, jamais identique ni absolument différent de soi. D’où cette préoccupation constante chez les anthropologues pour la relation qu’ils entretiennent avec ceux qu’ils étudient et ce qui est en jeu dans cette relation; d’où leur attachement au terrain, à la description minutieuse des pratiques et des représentations, alors que les sociologues aiment élaborer de grandes typologies et périodisations. L’autonomie demeure ainsi la grande affaire de la sociologie, et l’altérité est le maitre mot de l’anthropologie. En sociologie, les travaux d’Ulrich Beck (2001) et d’Antony Giddens (1991), chacun à leur manière, illustrent la place centrale qu’occupe la question de l’autonomie. Le premier a défini la société contemporaine comme une société du risque, caractérisée par une crise de la planification et du progrès, une perte de confiance dans la rationalité scientifique et une perte de maitrise des sociétés et des individus sur leur destin; l’un des enjeux principaux auxquelles ces sociétés font face est la capacité des individus à exercer leur jugement critique. Le second s’est longuement intéressé à la manière dont les «acteurs» réfléchissent leur situation, se construisent une identité, font des choix; si la société exerce des contraintes sur les individus, elle leur fournit également des ressources pour penser leur situation et s’en émanciper. En anthropologie, les travaux de Philippe Descola (2005) et d’Ellen Corin (2010) donnent deux aperçus de la manière de traiter la question de l’altérité et des rapports que les individus et les groupes entretiennent avec elle. Le premier s’est attelé à comprendre la diversité des rapports que les sociétés ont entretenu avec la nature, des formes d’altérité que l’homme entretient avec les animaux notamment, brouillant ainsi les frontières entre nature et culture. La seconde s’est longuement intéressée à la capacité des individus et des sociétés à tolérer la différence et la marge, à nommer et symboliser ce qui est étrange et dérange, à composer avec l’altérité radicale, logée en eux-mêmes, leurs pulsions, ce qui les trouble. Ce ne sont là que quelques exemples qui illustrent les préoccupations au centre des deux disciplines. Comme toute distinction, celle-ci est bien sûr trop schématique : les oppositions sont rarement aussi nettes et les chevauchements souvent très nombreux. Sans doute faut-il éviter les cloisonnements, ne pas délimiter des territoires ou des champs de pratique réservés, tout comme il faut se garder de tout confondre et d’abolir les différences. Si un écart doit être maintenu, c’est pour préserver un espace où circuler et échanger.
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Fougeyrollas, Patrick. "Handicap." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.013.

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Handicap : nom commun d’origine anglo-saxonne dont l’étymologie proviendrait de Hand in Cap, une pratique populaire pour fixer la valeur d'échange d’un bien. Dans le domaine des courses de chevaux, le handicap vise à ajouter du poids aux concurrents les plus puissants pour égaliser les chances de gagner la course pour tous les participants. Il apparait dans le dictionnaire de l’Académie française dans les années 1920 dans le sens de mettre en état d’infériorité. Son utilisation pour désigner les infirmes et invalides est tardive, après les années 1950 et se généralise au début des années 1970. Par un glissement de sens, le terme devient un substantif qualifiant l’infériorité intrinsèque des corps différentiés par leurs atteintes anatomiques, fonctionnelles, comportementales et leur inaptitude au travail. Les handicapés constituent une catégorisation sociale administrative aux frontières floues créée pour désigner la population-cible de traitements socio-politiques visant l’égalisation des chances non plus en intervenant sur les plus forts mais bien sur les plus faibles, par des mesures de réadaptation, de compensation, de normalisation visant l’intégration sociale des handicapés physiques et mentaux. Ceci rejoint les infirmes moteurs, les amputés, les sourds, les aveugles, les malades mentaux, les déficients mentaux, les invalides de guerre, les accidentés du travail, de la route, domestiques et par extension tous ceux que le destin a doté d’un corps différent de la normalité instituée socio-culturellement dans un contexte donné, ce que les francophones européens nomment les valides. Dans une perspective anthropologique, l’existence de corps différents est une composante de toute société humaine (Stiker 2005; Fougeyrollas 2010; Gardou 2010). Toutefois l’identification de ce qu’est une différence signifiante pour le groupe culturel est extrêmement variée et analogue aux modèles d’interprétation proposés par François Laplantine (1993) dans son anthropologie de la maladie. Ainsi le handicap peut être conçu comme altération, lésion ou comme relationnel, fonctionnel, en déséquilibre. Le plus souvent le corps différent est un corps mauvais, marqueur symbolique culturel du malheur lié à la transgression d’interdits visant à maintenir l’équilibre vital de la collectivité. La responsabilité de la transgression peut être endogène, héréditaire, intrinsèque aux actes de la personne, de ses parents, de ses ancêtres, ou exogène, due aux attaques de microbes, de virus, de puissances malveillantes, génies, sorts, divinités, destin. Plus rarement, le handicap peut être un marqueur symbolique de l’élection, comme porteur d’un pouvoir bénéfique singulier ou d’un truchement avec des entités ambiantes. Toutefois être handicapé, au-delà du corps porteur de différences signifiantes, n’implique pas que l’on soit malade. Avec la médicalisation des sociétés développées, une fragmentation extrême du handicap est liée au pouvoir biomédical d’attribuer des diagnostics attestant du handicap, comme garde-barrière de l’accès aux traitements médicaux, aux technologies, à la réadaptation, aux programmes sociaux, de compensation ou d’indemnisation, à l’éducation et au travail protégé ou spécial. Les avancées thérapeutiques et de santé publique diminuent la mortalité et entrainent une croissance continue de la morbidité depuis la Deuxième Guerre mondiale. Les populations vivant avec des conséquences chroniques de maladies, de traumatismes ou d’atteintes à l’intégrité du développement humain augmentent sans cesse. Ceci amène l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à s’intéresser non plus aux diagnostics du langage international médical, la Classification internationale des maladies, mais au développement d’une nosologie de la chronicité : la Classification internationale des déficiences, des incapacités et des handicaps qui officialise une perspective tridimensionnelle du handicap (WHO 1980). Cette conceptualisation biomédicale positiviste situe le handicap comme une caractéristique intrinsèque, endogène à l’individu, soit une déficience anatomique ou physiologique entrainant des incapacités dans les activités humaines normales et en conséquence des désavantages sociaux par rapport aux individus ne présentant pas de déficiences. Le modèle biomédical ou individuel définit le handicap comme un manque, un dysfonctionnement appelant à intervenir sur la personne pour l’éduquer, la réparer, l’appareiller par des orthèses, des prothèses, la rétablir par des médicaments, lui enseigner des techniques, des savoirs pratiques pour compenser ses limitations et éventuellement lui donner accès à des subsides ou services visant à minimiser les désavantages sociaux, principalement la désaffiliation sociale et économique inhérente au statut de citoyen non performant ( Castel 1991; Foucault 1972). À la fin des années 1970 se produit une transformation radicale de la conception du handicap. Elle est étroitement associée à la prise de parole des personnes concernées elles-mêmes, dénonçant l’oppression et l’exclusion sociale dues aux institutions spéciales caritatives, privées ou publiques, aux administrateurs et professionnels qui gèrent leur vie. C’est l’émergence du modèle social du handicap. Dans sa tendance sociopolitique néomarxiste radicale, il fait rupture avec le modèle individuel en situant la production structurelle du handicap dans l’environnement socio-économique, idéologique et matériel (Oliver 1990). La société est désignée responsable des déficiences de son organisation conçue sur la performance, la norme et la productivité entrainant un traitement social discriminatoire des personnes ayant des déficiences et l’impossibilité d’exercer leurs droits humains. Handicaper signifie opprimer, minoriser, infantiliser, discriminer, dévaloriser, exclure sur la base de la différence corporelle, fonctionnelle ou comportementale au même titre que d’autres différences comme le genre, l’orientation sexuelle, l’appartenance raciale, ethnique ou religieuse. Selon le modèle social, ce sont les acteurs sociaux détenant le pouvoir dans l’environnement social, économique, culturel, technologique qui sont responsables des handicaps vécus par les corps différents. Les années 1990 et 2000 ont été marquées par un mouvement de rééquilibrage dans la construction du sens du handicap. Réintroduisant le corps sur la base de la valorisation de ses différences sur les plans expérientiels, identitaires et de la créativité, revendiquant des modes singuliers d’être humain parmi la diversité des êtres humains (Shakespeare et Watson 2002; French et Swain 2004), les modèles interactionnistes : personne, environnement, agir, invalident les relations de cause à effet unidirectionnelles propres aux modèles individuels et sociaux. Épousant la mouvance de la temporalité, la conception du handicap est une variation historiquement et spatialement située du développement humain comme phénomène de construction culturelle. Une construction bio-socio-culturelle ouverte des possibilités de participation sociale ou d’exercice effectif des droits humains sur la base de la Déclaration des droits de l’Homme, des Conventions internationales de l’Organisation des Nations-Unies (femmes, enfants, torture et maltraitance) et en l’occurrence de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) (ONU 2006; Quinn et Degener 2002; Saillant 2007). Par personnes handicapées, on entend des personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles dont l’interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres. (CDPH, Art 1, P.4). Fruit de plusieurs décennies de luttes et de transformations de la conception du handicap, cette définition représente une avancée historique remarquable autant au sein du dernier des mouvements sociaux des droits civiques, le mouvement international de défense des droits des personnes handicapées, que de la part des États qui l’ont ratifiée. Malgré le fait que l’on utilise encore le terme personne handicapée, le handicap ne peut plus être considéré comme une caractéristique de la personne ni comme un statut figé dans le temps ni comme un contexte oppressif. Il est le résultat d’une relation dont il est nécessaire de décrire les trois composantes anthropologiques de l’être incarné : soi, les autres et l’action ou l’habitus pour en comprendre le processus de construction singulier. Le handicap est situationnel et relatif , sujet à changement, puisqu’il s’inscrit dans une dynamique interactive temporelle entre les facteurs organiques, fonctionnels, identitaires d’une part et les facteurs contextuels sociaux, technologiques et physiques d’autre part, déterminant ce que les personnes ont la possibilité de réaliser dans les habitudes de vie de leurs choix ou culturellement attendues dans leurs collectivités. Les situations de handicap ne peuvent être prédites à l’avance sur la base d’une évaluation organique, fonctionnelle, comportementale, identitaire ou de la connaissance de paramètres environnementaux pris séparément sans réintroduire leurs relations complexes avec l’action d’un sujet définissant le sens ou mieux incarnant la conscience vécue de cette situation de vie. Suite au succès de l’expression personne en situation du handicap en francophonie, on remarque une tendance à voir cette nouvelle appellation remplacer celle de personne handicapée. Ceci est généralement interprété comme une pénétration de la compréhension du modèle interactionniste et socio constructiviste. Toutefois il est inquiétant de voir poindre des dénominations comme personnes en situation de handicap physique, mental, visuel, auditif, intellectuel, moteur. Cette dérive démontre un profond enracinement ontologique du modèle individuel. Il est également le signe d’une tendance à recréer un statut de personne en situation de handicap pour remplacer celui de personne handicapée. Ceci nécessite une explication de la notion de situation de handicap en lien avec le concept de participation sociale. Une personne peut vivre à la fois des situations de handicap et des situations de participation sociale selon les activités qu’elle désire réaliser, ses habitudes de vie. Par exemple une personne ayant des limitations intellectuelles peut vivre une situation de handicap en classe régulière et avoir besoin du soutien d’un éducateur spécialisé mais elle ne sera pas en situation de handicap pour prendre l’autobus scolaire pour se rendre à ses cours. L’expression personne vivant des situations de handicap semble moins propice à la dérive essentialiste que personne en situation de handicap. Le phénomène du handicap est un domaine encore largement négligé mais en visibilité croissante en anthropologie. Au-delà des transformations de sens donné au terme de handicap comme catégorie sociale, utile à la définition de cibles d’intervention, de traitements sociaux, de problématiques sociales pour l’élaboration de politiques et de programmes, les définitions et les modèles présentés permettent de décrire le phénomène, de mieux le comprendre mais plus rarement de formuler des explications éclairantes sur le statut du handicap d’un point de vue anthropologique. Henri-Jacques Stiker identifie, en synthèse, cinq théories du handicap co-existantes dans le champ contemporain des sciences sociales (2005). La théorie du stigmate (Goffman 1975). Le fait du marquage sur le corps pour indiquer une défaveur, une disgrâce, un discrédit profond, constitue une manière de voir comment une infirmité donne lieu à l’attribution d’une identité sociale virtuelle, en décalage complet avec l’identité sociale réelle. Le handicap ne peut être pensé en dehors de la sphère psychique, car il renvoie toujours à l’image de soi, chez celui qui en souffre comme celui qui le regarde. Le regard d’autrui construit le regard que l’on porte sur soi mais en résulte également (Stiker 2005 :200). La théorie culturaliste qui met en exergue la spécificité des personnes handicapées, tout en récusant radicalement la notion même de handicap, est enracinée dans le multiculturalisme américain. Les personnes handicapées se constituent en groupes culturels avec leurs traits singuliers, à partir de conditions de vie, d’une histoire (Stiker 2005). Par exemple au sein des Disability Studies ou Études sur le handicap, il est fréquent de penser que seuls les corps différents concernés peuvent véritablement les pratiquer et en comprendre les fondements identitaires et expérientiels. L’exemple le plus probant est celui de la culture sourde qui se définit comme minorité ethno-linguistique autour de la langue des signes et de la figure identitaire du Sourd. On fera référence ici au Deaf Studies (Gaucher 2009). La théorie de l’oppression (Oliver 1990). Elle affirme que le handicap est produit par les barrières sociales en termes de déterminants sociologiques et politiques inhérents au système capitaliste ou productiviste. Les personnes sont handicapées non par leurs déficiences mais par l’oppression de l’idéologie biomédicale, essentialiste, individualiste construite pour empêcher l’intégration et l’égalité. Ce courant des Disability Studies s’inscrit dans une mouvance de luttes émancipatoires des personnes opprimées elles-mêmes (Stiker 2005 : 210; Boucher 2003) La théorie de la liminalité (Murphy 1990). Par cette différence dont ils sont les porteurs, les corps s’écartent de la normalité attendue par la collectivité et sont placés dans une situation liminale, un entre-deux qu’aucun rite de passage ne semble en mesure d’effacer, de métamorphoser pour accéder au monde des corps normaux. Cette théorie attribue un statut anthropologique spécifique au corps handicapé sans faire référence obligatoire à l’oppression, à l’exclusion, à la faute, ou au pouvoir. Marqués de façon indélébile, ils demeurent sur le seuil de la validité, de l’égalité, des droits, de l’humanité. La théorie de l’infirmité comme double, la liminalité récurrente de Stiker (2005). L’infirmité ne déclenche pas seulement la liminalité mais en référant à la psychanalyse, elle est un véritable double. La déficience est là, nous rappelant ce que nous n’aimons pas et ne voulons pas être, mais elle est notre ombre. Nous avons besoin de l’infirmité, comme de ceux qui la portent pour nous consoler d’être vulnérable et mortel tout autant que nous ne devons pas être confondus avec elle et eux pour continuer à nous estimer. Ils sont, devant nous, notre normalité, mais aussi notre espoir d’immortalité (Stiker 2005 : 223)
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Bühler, Nolwenn. "Procréation médicalement assistée." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.043.

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Анотація:
L’expression « procréation médicalement assistée (PMA) » est utilisée pour désigner les techniques médicales permettant la manipulation des gamètes – ovules et sperme – hors du corps humain dans le but d’engendrer un nouvel être humain, et, par extension, le domaine de la médecine qui a pour but de traiter l’infertilité. Les techniques de base comprennent l’insémination de sperme, la fécondation in vitro (FIV), ainsi que la congélation de gamètes ou d’embryons. En ouvrant les processus biologiques de la procréation à l’intervention médicale et à la contribution biologique de tiers – par exemple dans le don de sperme, d’ovules ou la grossesse pour autrui (GPA) – elles ouvrent des possibilités inédites de division du travail reproductif. On parle également de Nouvelles Techniques de Reproduction (NTR) (Tain 2015) ou de Techniques de Reproduction Assistée (TRA) en référence au terme anglais Assisted Reproductive Technologies (ART) (Courduriès et Herbrand 2014) pour désigner ces techniques. Depuis la naissance du premier « bébé éprouvette » en 1978 en Grande-Bretagne, leur liste ne cesse de s’étendre, marquant ainsi une technologisation croissante des processus de création de la vie humaine, mais également sa normalisation et standardisation (Franklin 2013a), ainsi que son inscription dans un marché globalisé de la procréation en pleine expansion (Waldby et Mitchell 2006). Dès ses débuts, l’anthropologie s’est intéressée aux différentes représentations qui entourent la création de la vie, ainsi qu’à son organisation sociale et à sa régulation. Cet intérêt s’est manifesté dans l’étude de la parenté, domaine ayant occupé une place centrale dans la discipline au point qu’il en est devenu un emblème. Dès les travaux de Lewis Henry Morgan (1871) sur les systèmes de parenté et la distinction qu’il établit entre systèmes classificatoires et descriptifs, on trouve les traces d’un questionnement sur ce qui fonde les liens de parenté et la place des liens de sang. Comment comprendre, toutefois, que la contribution physiologique masculine à la procréation n’apparaisse pas comme nécessaire au fondement de la paternité chez les Trobriandais étudiés par Malinowski (2010) ? Cette question qui a généré un débat de plusieurs décennies sur l’« immaculée conception (virgin birth) » et la supposée ignorance des peuples dits « primitifs » quant aux « faits de la vie (facts of life) » (Delaney 1986 ; Franklin 1997) montre à quel point l’étude de la parenté s’est construite sur une distinction implicite entre les faits biologiques de la procréation et les catégories sociales et culturelles de la parenté. Cette distinction se retrouve également au cœur de la célèbre analyse de Levi-Strauss (1949) sur les interdits et prescriptions qui régulent le choix de partenaires reproductifs et qui marqueraient le passage même de la nature à la culture. L’anthropologue américain Schneider (1984) a critiqué la distinction implicite entre parenté sociale et biologique qui sous-tend l’étude classique de la parenté, en montrant à quel point elle est façonnée par le modèle de parenté prévalant aux États-Unis. Cependant, l’apport majeur des travaux anthropologiques plus anciens à l’étude de la procréation médicalement assistée est de montrer que le biologique n’est jamais suffisant à faire des enfants, ou en d’autres termes que la procréation est toujours assistée, et que les systèmes de parenté et l’institution du mariage figurent parmi les premières techniques de reproduction permettant de diriger la transmission de la substance reproductive (Franklin 2013a). En suivant la critique de Schneider et sous l’impulsion des études féministes qui se développent dans les années 1970, les études de la parenté prennent alors une nouvelle orientation plus critique, en se rapprochant des études sur le genre, et en mettant la reproduction au cœur de la recherche anthropologique. L’essor de la procréation médicalement assistée auquel on assiste dans les années 1980 contribue grandement à ce renouvellement en raison des questions qu’elle pose pour ces domaines d’études. On distingue généralement deux grandes phases dans l’orientation des recherches sur la PMA (Thompson 2005). Ces techniques ont, dans une première phase qui couvre grosso modo les années 1980 et le début des années 1990, suscité beaucoup de débats. Elles ont été fortement critiquées tant dans les milieux féministes français (Testard 1990 ; Lesterpt et Doat 1989), qu’anglo-saxons (Spallone et Steinberg 1987). La critique produite dans cette première phase peut se lire à la lumière des débats générés par le mouvement féministe des années 1970 sur les inégalités entre les hommes et les femmes, la problématique médicalisation du corps des femmes et plus généralement l’invisibilisation de leur travail reproductif (Tabet 1985). Elle met notamment en avant le risque d’exploitation et de contrôle du corps des femmes soumises à l’injonction normative à la maternité (Rouch 2002). Elle vise également la fausse promesse faite par la PMA d’apporter une réponse médicale à l’infertilité, tout en dissimulant des taux de succès très bas et en parlant d’infertilité « de couple », alors que toutes les interventions ont lieu sur le corps des femmes (Van der Ploeg 1999). Si la critique féministe demeure présente, une attention croissante à la complexité de la PMA et de son vécu se développe dans une deuxième phase qui couvre grosso modo la deuxième moitié des années 1990 et les années 2000. En effet, alors que le recours à la PMA s’est de plus en plus normalisé, ces techniques ne cessent d’interroger les catégories de parenté et les représentations de la création de la vie qui semblent le plus tenues pour acquises. Ce qui est mis en avant c’est la dimension paradoxale de la PMA, notamment en raison de sa capacité à reproduire du même et imiter la nature, tout en produisant de l’entièrement nouveau (Franklin 2013b ; McKinnon 2015). Par exemple, ces techniques sont mises au service de la parenté génétique, et tendent à la naturaliser, mais la dénaturalisent également en mettant en lumière le travail nécessaire à sa réalisation (Thompson 2005). Ce faisant, elles déplacent et brouillent les frontières entre nature et culture, privé et public, local et global, passivité et agentivité, offrant ainsi un terrain fertile au développement de la réflexion anthropologique. Actuellement, deux grandes lignes de recherche se développent. La première – les New Kinship Studies ou Nouvelles Études de la Parenté – poursuit le questionnement de l’anthropologie de la parenté. Ces études cherchent, d’une part, à comprendre comment les techniques de procréation médicalement assistée troublent la distinction entre nature et culture et contribuent à transformer la notion même du biologique (Strathern 1992 ; Franklin 2013a). Elles investiguent, d’autre part, l’émergence de nouvelles configurations familiales rendues possibles par ces techniques. Elles s’interrogent notamment sur les transformations des conceptions de la maternité, de la paternité, et du modèle familial bilatéral, en se penchant sur les expériences vécues des couples ou sur les appareils juridiques qui les encadrent (Porqueres i Gené 2009). La division de la maternité entre ses dimensions éducative, gestationnelle et génétique, rendue possible par le don d’ovules et la GPA, est particulièrement discutée (Kirkmann 2008). La question de l’anonymat des donneurs de sperme et donneuses d’ovules (Konrad 2005) et de la ressemblance (Becker et al. 2005) font aussi l’objet d’analyses socio-anthropologiques, ainsi que, de manière émergente, les communautés de « frères » et « sœurs » qui peuvent se constituer autour d’un même donneur (Edwards 2015). De plus, tout un pan de la recherche s’intéresse aux manières de faire famille dans les couples gays, lesbiens, et trans, et à la manière dont le modèle de famille hétéronormatif est renforcé ou au contraire, contesté et transformé (Mamo 2007 ; Herbrand 2012). Une deuxième lignée de recherche – l’étude sociale de la reproduction – se focalise plutôt sur la médicalisation de l’expérience reproductive et de l’infertilité et sur ses conséquences pour les femmes. Elle s’interroge sur sa stratification (Ginsburg et Rapp 1991) et met en lumière l’imbrication de processus situés à différents niveaux allant du corporel – niveau cellulaire, génétique – au culturel, historique et structurel – comprenant par exemple l’État, le marché, et la religion (Almeling 2015). Adoptant une perspective globale et sortant du cadre national, tout un pan de recherche s’intéresse à la circulation des gamètes, des donneurs et donneuses, des couples en recherche d’enfants et à la constitution d’un marché et d’un « tourisme » de la reproduction (Waldby et Mitchell 2006 ; Kroløkke 2012). Cherchant à remédier à la focalisation générale des études sur les femmes, un nombre croissant de recherches se penche sur les expériences masculines de l’infertilité et de la PMA (Inhorn 2004). Finalement, suivant le développement récent de techniques permettant de congeler des ovules, d’anticiper la baisse de la réserve ovarienne et de préserver la possibilité d’avoir un enfant génétique dans le futur, on assiste à l’émergence d’études focalisant sur la biomédicalisation de l’infertilité liée à l’âge (Martin 2010 ; Baldwin et al. 2014 ; Bühler 2014 ; Waldby 2015). Alors que la technologisation de la procréation ne cesse de s’étendre, comme le montre la récente naissance d’un bébé conçu grâce à une technique de transfert mitochondrial, appelée couramment « FIV à trois parents » (génétiques) (Couzin-Frankel 2016), elle continue à aiguiser la réflexion anthropologique en offrant un « miroir au travers duquel nous pouvons nous regarder » (traduction de la citation en épigraphe, Franklin 2013a :1).

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