Статті в журналах з теми "Effet de substitution intertemporelle"

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1

Auray, Stéphane. "Consommation, effet de substitution intertemporelle et formation des habitudes." L'Actualité économique 85, no. 4 (December 8, 2010): 437–73. http://dx.doi.org/10.7202/045072ar.

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Анотація:
Cet article discute du rôle du mécanisme de substitution intertemporelle dans le comportement de consommation des ménages. Après avoir constaté que ce mécanisme est au coeur de plusieurs modèles monétaires mais, qu’étant trop fort, il tend généralement à réduire la capacité de ces modèles à reproduire les faits stylisés monétaires, je dresse un bilan de l’état des connaissances sur le lien entre consommation et effet de substitution intertemporelle. L’intérêt de l’hypothèse de persistance des habitudes dans le comportement de consommation est analysée à l’aide d’un modèle simple de choix intertemporels pour montrer que cette hypothèse permet d’affaiblir le mécanisme de substitution intertemporelle, et par voie de conséquence, d’améliorer les propriétés dynamiques des modèles monétaires usuels.
2

Amigues, Jean-Pierre. "Ressource épuisable contre ressource renouvelable : le cas du gravier et du vin dans le Bordelais." Articles 61, no. 1 (March 23, 2009): 5–23. http://dx.doi.org/10.7202/601319ar.

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Анотація:
RÉSUMÉ L’exploitation d’une gravière a pour effet d’altérer irrémédiablement les potentialités économiques de la surface. Le gravier, ressource non renouvelable, est en concurrence avec le vignoble, ressource renouvelable. On examine l’allocation intertemporelle de ces deux ressources dans le cas de marchés concurrentiels parfaits.
3

Phaneuf, Louis. "Approche d’équilibre général stochastique du cycle économique : problèmes et réalisations." L'Actualité économique 62, no. 1 (January 27, 2009): 110–46. http://dx.doi.org/10.7202/601362ar.

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Анотація:
Résumé Ce texte présente et évalue les principaux développements théoriques et empiriques associés à l’approche d’équilibre général stochastique du cycle économique. On discute des fondements de l’approche partant de l’hypothèse du taux naturel de Friedman-Phelps, de la substitution intertemporelle et de la dispersion spatiale des marchés. Les questions de la formation des anticipations et du rôle de la politique monétaire sont également abordées. Un aspect intéressant de l’exposé repose sur la spécification d’un modèle de référence comprenant la plupart des éléments essentiels pour l’obtention d’un modèle d’équilibre du cycle qui soit plausible. Des modèles connus sont ensuite dérivés en imposant des restrictions sur certains paramètres du modèle de référence. L’analyse de ces modèles permet l’identification de propositions qui ont été l’objet d’intensifs efforts d’évaluation. Les difficultés empiriques de l’approche sont analysées.
4

Fairise. "Dynamique comparative et substitution intertemporelle Une analyse dans les modèles de cycle de vie et d'équilibre intertemporel." Annales d'Économie et de Statistique, no. 52 (1998): 249. http://dx.doi.org/10.2307/20076158.

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5

Kuhn, Jean Marc. "Déficit androgénique: effet de la substitution sur la composition corporelle." Andrologie 12, no. 1 (March 2002): 17–23. http://dx.doi.org/10.1007/bf03034944.

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6

Chapleo, C. "Effet d'une substitution dioxanyl-1,4 sur l'activité adrénergique de quelques adrénorécepteurs classiques." European Journal of Medicinal Chemistry 24, no. 6 (December 1989): 619–22. http://dx.doi.org/10.1016/0223-5234(89)90031-7.

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7

Nasielski, J., O. Buchman, M. Grosjean, and E. Hannecart. "Substitution électrophile aromatique. VII. Étude de l'étape déterminants de l'iododéstannylation par effet de solvant." Bulletin des Sociétés Chimiques Belges 77, no. 1-2 (September 2, 2010): 15–19. http://dx.doi.org/10.1002/bscb.19680770102.

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8

Kadiri, A., B. Benali, A. Boucetta, B. Kabouchi, C. Cazeau Dubroca, and G. Nouchi. "Effet de la substitution par un groupement phényle sur les spectres électroniques du carbazole." Spectrochimica Acta Part A: Molecular Spectroscopy 49, no. 10 (September 1993): 1547–53. http://dx.doi.org/10.1016/0584-8539(93)80059-j.

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9

HAOUAT, Abdellah, and Omar AZZOUZ. "Substitution de Ciment pour Béton par des Pourcentages de Poudre de Marbre." International Journal of Financial Accountability, Economics, Management, and Auditing (IJFAEMA) 3, no. 4 (August 12, 2021): 552–59. http://dx.doi.org/10.52502/ijfaema.v3i4.122.

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Анотація:
Le but de cette étude est la valorisation des résidus minéraux en tant que substitution partielle du ciment qui entre dans la fabrication du béton. Il s'inscrit dans une démarche de développement durable. Il regroupe les résultats obtenus expérimentalement. L'utilisation des poudres de marbre en remplacement partiel du ciment Portland dans le béton permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre et génère un béton ayant un impact moindre sur l'environnement. En mettant à profit diverses techniques expérimentales, une attention particulière est accordée au comportement de la poudre de marbre finement broyée associée au ciment Portland avec addition de calcaire. Cette étude a confirmé l’amélioration des propriétés physiques des bétons avec l’ajout de poudre de marbre, ce qui laisse augurer de bonnes perspectives pour son utilisation comme substituant de ciment.
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Alexandre, Sébastien. "Incertitude et flexibilité dans le traitement de substitution aux opioïdes en Belgique (Wallonie) : bilan d’une recherche-action." Drogues, santé et société 10, no. 1 (February 21, 2012): 137–68. http://dx.doi.org/10.7202/1007850ar.

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Анотація:
Cette recherche-action a été menée de novembre 2008 à octobre 2010, en Wallonie, à la demande de la Fedito Wallonne et grâce à des subsides émanant de la Région. Elle se penche sur les traitements de substitution qui, bien que pratiqués depuis plus de vingt ans, posent encore questions quant à leurs modalités pratiques. La méthodologie a un caractère novateur. En effet, la méthode d’analyse en groupe a mis sur le même pied d’égalité différents professionnels et (ex-)usagers de traitements de substitution. C’est donc ensemble que ces professionnels et (ex-)usagers ont mené leurs analyses et proposé des perspectives pratiques. L’incertitude est apparue comme le maître mot des traitements de substitution, pour lesquels chaque modalité bute sur l’inexorable singularité des traitements. Les normes et les règles standardisantes ne semblent plus de mise; plus que cela, il s’agit de développer davantage l’accompagnement des professionnels dans une remise en question pratique avec chaque nouveau patient. À cet égard, l’analyse en groupe s’est révélée constituer un outil performant pour prendre en compte, dans toutes ses nuances, ses convergences et ses divergences, la difficile pratique des traitements de substitution aux opioïdes.
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Masson, Paul R. "Les effets à long terme de différentes règles de financement du gouvernement." Articles 59, no. 2 (July 21, 2009): 266–82. http://dx.doi.org/10.7202/601216ar.

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Le but de ce texte est d’essayer de quantifier les effets de substitution entre travail et loisir induits par les changements d’impôts, et de voir combien ces effets modifient la neutralité du choix de financement du gouvernement. Un modèle basé sur la maximisation de l’utilité de la consommation et du loisir est estimé sur la période 1958 à 1980. Ce modèle sert ensuite à faire des simulations d’une augmentation temporaire des transferts, financée soit par les impôts, soit par les obligations. Les simulations indiquent que le mode de financement peut avoir un effet important sur le comportement de l’économie.
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Weinrich, Gerd. "Les effets du changement du taux de salaire dans un état de chômage keynésien avec rationnement stochastique." Articles 60, no. 4 (February 9, 2009): 452–70. http://dx.doi.org/10.7202/601311ar.

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RÉSUMÉ L’effet d’un accroissement du taux de salaire sur l’emploi et la production lorsqu’on se trouve dans un état de chômage keynésien a été analysé par Malinvaud (1977). Dans cette analyse, il suppose un schéma de rationnement déterministe. Nous remplaçons ici cette hypothèse par celle d’un rationnement stochastique. Les propositions de transaction peuvent alors excéder les transactions réelles, cet écart donnant une mesure du déséquilibre. Les producteurs peuvent alors réagir au changement du taux de salaire et cet effet de substitution peut dominer l’effet-revenu. En fait, nous prouvons qu’une augmentation du taux de salaire déprime l’emploi même si elle favorise une hausse du niveau de transactions des marchandises.
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Girod-Labianca, C., M. N. de Noirfontaine, S. Tusseau-Nenez, M. Signes-Frehel, and G. Gasecki. "Combustibles de substitution dans les fours de cimenteries : effet du phosphore sur la phase majoritaire du ciment Portland." Matériaux & Techniques 95, no. 2 (2007): 99–109. http://dx.doi.org/10.1051/mattech:2007035.

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Babatoundé, Alain L. "Dualisme financier et politique monétaire : un réexamen théorique des implications." Articles 91, no. 3 (May 26, 2016): 313–38. http://dx.doi.org/10.7202/1036493ar.

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Cet article réexamine les implications monétaires du dualisme financier. Enrichissant le cadre d’analyse de Sidrauski (1967), Montiel (1991) puis Agénor et Alper (2009) des dépôts décentralisés pour lesquels les agents ont une préférence (Ary Tanimoune, 2007), nous dérivons l’offre de dépôts des agents non financiers sur le marché des fonds prêtables. Nous montrons que le taux d’intérêt créditeur des institutions de microfinance (IMF) et celui des banques ont un même effet direct ou indirect sur l’offre de dépôts décentralisés; cet effet dépend d’un niveau critique de différentiel de taux. L’effet substitution attendu d’une hausse de taux d’intérêt créditeur des banques s’opère si et seulement si le différentiel de taux qui prévaut est inférieur à ce seuil critique. Nous concluons ainsi, que la politique de taux créditeur reste inefficace lorsque les différentiels de taux d’intérêt entre les deux sous-secteurs sont relativement faibles. Avec cet ancrage théorique, non seulement le résultat relativise la proposition de Eboué (1990) suivant laquelle les dépôts décentralisés renforcent l’activité bancaire avec une meilleure mobilisation de l’épargne à des fins d’investissement productif, mais aussi, il apporte une explication à l’échec des politiques de libéralisation financière dans les économies en développement. Le modèle permet d’établir par ailleurs, une relation inverse entre l’offre de dépôts décentralisés et le taux d’intérêt sur le marché monétaire.
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Mebirouk-Boudechiche, L., M. Makhlouf, K. Chaker-Houd, and R. Boukhris. "Effet de différents niveaux d’incorporation de la fève dans les rations alimentaires sur les performances zootechniques et rendement en carcasse des poulets de chair." Archivos de Zootecnia 68, no. 261 (January 15, 2019): 60–65. http://dx.doi.org/10.21071/az.v68i261.3940.

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L’objectif de cette étude a consisté à déterminer les effets de l’incorporation de la fève fumée et décortiquée dans la ration alimentaire sur les performances zootechniques et le rendement en carcasse du poulet de chair. Ainsi, 250 poussins de souche Hubbard S15 âgés de 1 jour ont été répartis équitablement en quatre lots en fonction du taux de substitution de la fève par le tourteau de soja (0, 20, 40, 60 et 96 %) pendant 48 jours. Durant les phases de démarrage et de croissance, les performances pondérales et les quantités d’aliment ingérées ont diminué proportionnellement avec l’incorporation croissante en fève. Le remplacement des protéines du tourteau de soja (à 44,76% de MAT) par de la fève (à 25,06 % de MAT) a entraîné une chute des performances durant le démarrage et la croissance, tandis qu’en phase de finition, le poids vif des poulets ayant reçu 20% de fève a été statistiquement similaire à celui du lot témoin. Pour des taux de substitution de 20 et 40% de fève, les indices de consommation ont été statistiquement similaires à ceux du lot témoin, tandis que le rendement en carcasse s’est amélioré avec l’accroissement du taux de fève dans la ration. Ces résultats montrent que la fève fumée et décortiquée incorporée dans la ration à raison de 20 % donne de bonnes performances pondérales à moindre coût, il serait néanmoins intéressant de l’incorporer à des niveaux plus élevés tout en y associant une autre source protéique durant les premières phases d’élevage.
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Guéret, Samuel, Gwenaël Diélie, Frédérique Bastin, Tiriana Segato, Michel Verbanck, and Pierre D’Ans. "Influence de la substitution d’argile par des déchets sédimentaires dans des briques en terre crue comprimée (BTCC) sur la résistance à l’abrasion." Matériaux & Techniques 107, no. 3 (2019): 302. http://dx.doi.org/10.1051/mattech/2019018.

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Grands émetteurs de gaz à effet de serre à la production, les matériaux de construction issus des filières thermiques peuvent être, dans certains cas, substitués par des « éco-matériaux ». L’économie circulaire pousse de plus en plus à intégrer des déchets dans les chaînes de production. Ce travail analyse la possibilité d’intégration de déchets urbains tel que des résidus fins de boues sédimentaires de dragage (BSD) pour partiellement remplacer la terre crue dans la production de briques en terre crue comprimée (BTCC). Les BSD ont été caractérisées par diffraction des rayons X, fluorescence X et analyse thermique. La présence de métaux lourds et composés organiques polluants a été quantifiée. Des pastilles de différentes teneurs en eau et compositions (mixte BSD et terres crues) ont été réalisées. Leur tenue à l’abrasion a été étudiée sur l’essai standardisé du pion-disque. Les pastilles contenant de la BSD dont les organiques ont été éliminés thermiquement, ont une faible tenue à l’abrasion. Cette performance est améliorée par l’ajout de 5 % de ciment, qui permet d’augmenter la cohésion du matériau.
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Bargain, Olivier, and Nicolas Moreau. "Effets d’une réforme fiscale sur l’offre de travail des ménages dans un cadre collectif simulé." Articles 82, no. 1-2 (August 28, 2006): 207–46. http://dx.doi.org/10.7202/013470ar.

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Résumé La littérature contient très peu de recherches empiriques concernant les effets distributifs du système sociofiscal à l’intérieur du ménage. Nous simulons cet effet dans le cadre du modèle collectif d’offre de travail lorsque l’on passe d’une taxation jointe à une taxation individuelle en France. Nous montrons que la contribution relative de l’épouse aux revenus familiaux après impôts est un déterminant significatif de la négociation au sein du couple, avec une très faible élasticité cependant. En conséquence, les réactions d’offre de travail dues à la réforme sont essentiellement induites par les effets traditionnels (substitution et revenu), tout comme dans un modèle unitaire. Une analyse de sensibilité montre que l’effet distributif capturé par le cadre collectif est significatif seulement dans le cas de réformes fiscales de grande ampleur et peu réalistes. Ce résultat suggère cependant d’amplifier les recherches sur le lien entre fiscalité, transferts et décision intrafamiliale. En particulier, il convient d’ajouter plus de structure que n’en permet le modèle collectif afin de caractériser plus précisément la façon dont la fiscalité pourrait jouer sur la négociation au sein du ménage.
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Mebirouk-Boudechiche, L., A. Araba, and R. Ouzrout. "Influence du type de complément énergétique (rebuts de dattes vs orge) sur les performances d’engraissement et caractéristiques des carcasses d’agneaux Berbères à l’engraissement." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 61, no. 3-4 (March 1, 2008): 209. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9991.

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La valorisation des ressources locales dans les aliments d’animaux en croissance, lorsque celles-ci sont disponibles en quantités appréciables, peut être une opportunité pour réduire les coûts de production et sécuriser le système d’engraissement. Le maintien des performances zootechniques reste toutefois un préalable. Une expérience a porté sur quatre lots de dix agneaux recevant des rations isoprotéiques dans lesquelles des rebuts de dattes ont été incorporés en proportions variables en substitution à l’orge en grain, à raison de 0, 15, 30 et 45 p. 100 de la matière sèche de la ration. Les rations ont été distribuées ad libitum par ajustement des quantités offertes. Le régime a eu un effet significatif sur les performances pondérales (P < 0,01) et alimentaires (P < 0,001). Les gains quotidiens moyens ont augmenté et les indices de consommation ont diminué avec le taux d’incorporation des rebuts de dattes. L’effet du régime s’est aussi révélé significatif sur les rendements en carcasse, mais pas sur le gras de couverture (P > 0,05). Les rebuts de dattes peuvent substituer entièrement l’orge en grain dans les rations d’engraissement des ovins sans pour autant affecter leurs performances.
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Pinguair, Mlle A., P. J. C. Fierens, A. Frennet, and A. Halleux. "La substitution nucléophile activée en série aromatique II.-Effet polaire des groupements alcoyle-Réaction d'échange bromo-iode dans une série de 1-alcoyl-4-bromo-3,5-dinitro-benzènes." Bulletin des Sociétés Chimiques Belges 64, no. 11-12 (September 1, 2010): 704–8. http://dx.doi.org/10.1002/bscb.19550641106.

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Gorwood, P. "Le baclofène pour les nuls." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 1. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.002.

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Анотація:
Le baclofène soulève bien des passions, parfois présenté comme un remède miracle de l’alcoolodépendance, parfois décrié comme un psychotrope parmi tant d’autres à fort effet placebo. Les cliniciens peuvent donc se trouver en difficulté devant une demande de ce traitement par un patient alcoolodépendant. Qui plus est le baclofène correspond vraisemblablement plus au concept des traitements de « substitution » plutôt que de « sevrage » voire même « d’aide au maintien de l’abstinence », et bouleverse en cela les indications, les modalités de prescription mais aussi les attendus. L’unité d’addictologie de la CMME à Sainte-Anne s’est progressivement organisée en centre de référence pour cette prise en charge, ce qui a mené à une somme importante d’expériences cliniques et thérapeutiques, facilitées par la présence de lits d’hospitalisation à temps complet et de jour dédiés à l’addictologie. Au cours de ce partage d’expérience, seront délivrés, en papier et en fichier informatique :– le bilan de base qu’il faut effectuer ;– une maquette d’escalade de doses pour trouver la dose optimale (parfois élevée) ;– les principaux effets indésirables à surveiller ;– un cahier d’observation permettant au patient de mieux percevoir le retentissement de ce traitement, ce qu’il faut en attendre mais aussi ce qu’il ne fera pas.La durée de prescription sera aussi discutée, ainsi que la possibilité de prescription ponctuelle au moment d’exposition à risque. Enfin, la particularité des prescriptions chez des sujets ayant une comorbidité psychiatrique, notamment trouble bipolaire, personnalité borderline et schizophrénie, sera aussi abordée.
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Yao, AK, DM Koffi, ZB Irie, and SL Niamke. "Effet de la substitution partielle de la farine de blé par la purée de banane plantain (Musa AAB AAB) bien mûre sur la qualité des produits de pâtisserie." Journal of Applied Biosciences 82, no. 1 (December 1, 2014): 7436. http://dx.doi.org/10.4314/jab.v82i1.12.

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HOCQUETTE, J. F., P. MAINSANT, J. D. DAUDIN, I. CASSAR-MALEK, D. RÉMOND, M. DOREAU, P. SANS, et al. "La viande du futur sera-t-elle produite in vitro ?" INRAE Productions Animales 26, no. 4 (August 18, 2013): 363–74. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.4.3164.

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Анотація:
La production de viande artificielle par culture de cellules est proposée par certains scientifiques comme une des solutions pour répondre aux grands enjeux de l’élevage : i) réduire le mal-être supposé des animaux dans les élevages modernes, voire ne pas tuer les animaux pour les manger, ii) réduire la possible dégradation de l’environnement par l’élevage et iii) réduire la faim dans le monde en augmentant le niveau des ressources protéiques alimentaires. La viande artificielle supprimerait en effet le mal-être supposé des animaux lié à l’élevage et permettrait de ne pas abattre les animaux pour les manger. L’impact environnemental de la viande artificielle est difficile à évaluer en l’absence de données sur le fonctionnement d’une usine de production. La viande artificielle présenterait toutefois un intérêt modéré pour réduire les gaz à effet de serre et la pollution par les nitrates, un intérêt limité quant à l’utilisation des énergies fossiles, voire très limité pour limiter les besoins en eau, mais elle libérerait des terres cultivables. Elle entraînerait probablement dans l’eau des résidus de molécules de synthèse. De nombreux experts estiment que les causes de la malnutrition actuelle de certaines populations sont multiples et ne sont pas directement liées à un manque de ressources alimentaires. Bien que la culture de cellules soit couramment pratiquée en laboratoire, il existe des verrous techniques importants à lever pour une production à grande échelle, tels que le coût rédhibitoire des technologies actuelles et le manque de ressemblance du produit obtenu à de la viande issue d’animaux. Sur le plan nutritionnel, la viande artificielle ne présente pas d’avantage particulier par rapport à un autre aliment élaboré à partir de l’ensemble des nutriments nécessaires à sa production. Les critères d’acceptabilité de la viande artificielle renvoient, d’une part, à des questions d’ordre moral ou éthique concernant la technologie et les inquiétudes qu’elle soulève, et d’autre part, à des considérations classiques relatives aux produits alimentaires (prix, qualité, naturalité…). Par le passé, les expériences de substitution des protéines animales par des produits analogues ont échoué en raison, notamment, de contraintes économiques, du temps nécessaire pour l’éventuelle acceptation des produits par les consommateurs et pour la délivrance des autorisations de mise sur le marché. Face aux questionnements importants concernant l’élevage, la production de viande artificielle ne présente pas aujourd’hui d’avantages majeurs par comparaison à la viande naturelle ou à d’autres alternatives possibles telles que rééquilibrer notre alimentation en diversifiant les sources de protéines végétales et animales, ou encore développer des systèmes d’élevage plus respectueux des animaux et de l’environnement.
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BOVAL, M., N. EDOUARD, M. NAVES, and D. SAUVANT. "Performances de croissance et efficacité alimentaire des bovins au pâturage en conditions tropicales : étude par méta-analyse." INRA Productions Animales 28, no. 4 (January 14, 2020): 315–28. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2015.28.4.3036.

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Les pâturages représentent la principale voie écologiquement satisfaisante pour accroître la production bovine, notamment en zones tropicales. Afin d’évaluer le potentiel des pâturages tropicaux, une méta-analyse des données publiées comportant des estimations fiables du gain de poids vif, des quantités ingérées et de la digestibilité a été réalisée. Le chargement animal constitue un levier majeur de gestion, son accroissement réduisant le gain de poids vif individuel, mais l’augmentant lorsqu’il est exprimé par hectare. Les essais portant sur l’apport de concentré révèlent un effet positif sur le gain de poids vif avec un taux de substitution moyen de 0,76 avec l’ingestion de fourrage. Au pâturage, la matière sèche ingérée digestible est le premier facteur déterminant le gain de poids vif, selon une relation positive curvilinéaire, qui dépend davantage de la matière sèche ingérée que de sa digestibilité. L’ingestion d’énergie métabolisable et les besoins d’entretien ont été estimés respectivement à 5,44 kcal par g de gain de poids vif et à 180 kcal par kg de poids métabolique. Les variations de l’efficacité alimentaire et de ses composantes, l’efficacité digestive et métabolique ont également pu être calculées. Il apparaît que l’efficacité digestive est plus élevée que l’efficacité métabolique, et que l’efficacité alimentaire est davantage liée à l’efficacité métabolique, ces deux dernières étant positivement et fortement très corrélées au gain de poids vif. Les équations établies par cette méta-analyse pourront servir à la construction et l’évaluation d’un modèle mécaniste de l’ingestion et de la croissance de bovins au pâturage en zone tropicale
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Lenay, Charles. "Médiations techniques des interactions perceptives: rencontres tactiles dans les environnements numériques partagés." Social Science Information 47, no. 3 (September 2008): 331–52. http://dx.doi.org/10.1177/0539018408092576.

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Dans quelles conditions une médiation technique permet-elle à des sujets de se rencontrer et de se reconnaître? Dans les réseaux numériques, les espaces virtuels de travail collaboratif et de jeu donnent lieu à des interactions entre des utilisateurs distants. Mais dans quelle mesure ces interactions permettent-elles à chacun de reconnaître la présence d'autres sujets percevants? Pour étudier cette question nous utilisons des dispositifs de suppléance perceptive (systèmes de substitution sensorielle). En effet, ces prothèses perceptives représentent une situation extrême, bien révélatrice de la façon dont les technologies transforment nos capacités perceptives. Ici, elles permettent l'étude des conditions d'existence du croisement perceptif, c'est-à-dire d'une situation qui donne aux sujets la possibilité de se reconnaître mutuellement. Pour mener cette recherche nous proposons un paradigme expérimental minimaliste construit à l'aide du système `Tactos'. Ce dispositif de suppléance perceptive a été développé pour donner une perception tactile des formes numériques présentes sur l'écran de l'ordinateur. La mise en réseau de dispositifs de ce type permet aussi des interactions tactiles entre des utilisateurs distants (on parle de caresses distales). La version minimale de ce dispositif permet une étude expérimentale et une analyse précise des interactions perceptives. Ces expériences nous conduisent à suggérer quelques conditions nécessaires pour la constitution de l'expérience vécue de croisements perceptifs: la présence pour chacun d'un corps-image perceptible par les autres utilisateurs; un lien direct entre l'activité perceptive et la dynamique de ce corps-image; et l'absence de perception par chacun du corps-image qu'il présente aux autres utilisateurs.
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Bubrovszky, M. "Traitements médicamenteux et risque de dépression." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 664–65. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.054.

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Les facteurs de résistance d’un épisode dépressif sont nombreux. L’enjeu de l’évaluation structurée est de pouvoir les identifier, d’apprécier leur imputabilité dans la constitution du trouble lui-même ou de son caractère résistant. Il est considéré que certains traitements médicamenteux peuvent induire un épisode dépressif, voire conduire à la résistance thérapeutique [1]. Une intervention sur ces polymédications – souvent nombreuses – s’avère alors être une démarche pertinente.Afin de formaliser ces évaluations, nous proposons de croiser les informations de la littérature avec les données officielles disponibles pour les différents produits considérés comme dépressogènes. Nous établissons ici une procédure d’évaluation incluant les conduites à tenir de première ligne pour les molécules d’usage fréquent dont l’imputabilité est forte et/ou la substitution simple (certains antiépileptiques par exemple) [2]. Une évaluation plus exhaustive est proposée pour les situations de résistances complexes où la discussion devra être plus spécifiquement posée pour chaque patient [3].En effet, les éléments méthodologiques sont cruciaux, se devant d’être impérativement pris en considération pour la discussion clinique. Le recueil des informations cliniques et diagnostiques sur le plan psychiatrique est souvent de mauvaise qualité. L’imputabilité, comme souvent pour les données de pharmacovigilance, est parfois difficile à préciser. Enfin, il s’agit de situations cliniques généralement complexes et relativement fréquentes où la comorbité somatique et son traitement sont tous deux susceptibles d’induire la survenue d’un épisode dépressif majeur, favoriser la persistance des manifestations et leur résistance au traitement pharmacologique entrepris.Au total, en dehors de quelques situations simples, il convient d’amener les éléments d’une discussion thérapeutique individualisée prenant en compte l’intensité, le retentissement et le niveau de résistance, d’une part, et, d’autre part, l’imputabilité des molécules (sur le plan individuel et au vu des données de la littérature) et les alternatives thérapeutiques aujourd’hui disponibles et adaptées au contexte clinique.
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Abidi, S., S. Ben Youssef та R. Ghlem. "L'Orge Hydroponique en Substitution à l'Orge Grain dans l’Alimentation des Ovins : Effet sur l’Ingestion et la Digestibilité du Régime = Hydroponic Barley in Substitution to Barley Grain for Sheep Feeding : Effect on Regime Ingestion and Digestibility = الشعير الأخضر المستنبت كمعوض جزئي لحبوب الشعير في تغذية الأغنام : أثره على استيعاب و مهضومية العليقة الغذائية". Annales de l'Inrat 87 (2014): 82–90. http://dx.doi.org/10.12816/0028672.

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Ouedraogo, Bansé, Zara S. Nikiema, Jean Sibiri Zoundi, and Laya Sawadogo. "Effets de l’incorporation de la biomasse d’azolla (Azolla pinnata) séchée dans les rations du poulet en aviculture traditionnelle améliorée." International Journal of Biological and Chemical Sciences 15, no. 1 (April 21, 2021): 212–23. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v15i1.18.

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L’objectif de ce travail est de rechercher une voie alternative d’amélioration de l’alimentation et de la productivité avicole au Burkina Faso. L’étude vise à évaluer les effets de l’incorporation de la farine d’Azolla pinnata dans la ration alimentaire sur les performances de croissance des poulets de chair. Pour ce faire, une expérience a été conduite pendant 56 jours avec 120 poussins de chair âgés de 21 jours afin d’évaluer l’effet de l’incorporation de la farine d’Azolla pinnata comme ingrédient alimentaire dans la ration de poulets de chair. Le soja torréfié utilisé comme témoin a été substitué partiellement par la farine d’A.pinnata à des taux de 0, 3 et 6% correspondant à trois traitements alimentaires R0, R1, R2. A la fin de l’essai, une augmentation du poids des sujets avec les apports croissants d’A. pinnata dans les rations (R1 et R2) a été observée même si elle n’a pas été significative. Les indices de consommation n’étaient pas significativement différents. L’incorporation n’a engendré aucun effet néfaste sur le rendement carcasse des sujets nourris à base de la farine d’Azolla en comparaison aux sujets témoins. La substitution partielle du soja torréfié par la farine d’Azolla aux taux de 3% et 6% a entraîné une diminution des coûts alimentaires par kg de poids vif de poulet.Mots clés : Aviculture traditionnelle améliorée, Azolla pinnata, poussins hybrides, performance de croissance. English Title: Effects of incorporating dried azolla (Azolla pinnata) biomass in chicken rations in improved traditional poultry farmingThe objective of this work is to look for an alternative way to improve poultry feed and productivity in Burkina Faso. The study aims to evaluate the effects of the incorporation of Azolla pinnata meal in the feed ration on the growth performance of broilers. To this end, a 56-day experiment was conducted with 120 21-day-old broiler chicks to evaluate the effect of incorporating Azolla pinnata meal as a feed ingredient in the broiler ration. The roasted soybean used as a control was partially substituted with A. pinnata meal at levels of 0, 3 and 6% corresponding to three feed treatments R0, R1, R2. At the end of the trial, an increase in the weight of the subjects with increasing A. pinnata intakes in the rations (R1 and R2) was observed, although it was not significant. The consumption indices were not significantly different. Incorporation had no adverse effect on carcass yield in subjects fed Azolla meal compared to control subjects. Partial substitution of roasted soybean with Azolla meal at 3% and 6% resulted in lower feed costs per kg live weight of chicken. Keywords: Improved traditional poultry farming, Azolla pinnata, hybrid chicks, growth performance.
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Mockle, Daniel. "Gouverner sans le droit ? Mutation des normes et nouveaux modes de régulation." Les Cahiers de droit 43, no. 2 (April 12, 2005): 143–211. http://dx.doi.org/10.7202/043706ar.

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« Gouverner sans le droit » découle du simple constat de l'utilisation croissante de mécanismes qui sont exclus de la catégorie des actes réglementaires dans plusieurs champs de l'action administrative. Par des solutions de rechange, les autorités administratives peuvent désormais élaborer des règles en marge du droit officiel. Si ces nouveaux instruments de pouvoir entretiennent des rapports complexes et nuancés avec le droit positif, ils introduisent néanmoins un effet de rupture dans le but de faire prévaloir les exigences de l'efficacité et de l'effectivité, ce qui relègue au second plan la légalité et la validité qui ont pour seule fonction d'en permettre l'utilisation. Ces transformations menées afin de répondre aux attentes des gestionnaires sont visibles dans la réorganisation des modes de gestion (le nouveau management public), ainsi que dans la recherche de solutions de rechange à la réglementation (réforme de la réglementation). Par l'expérimentation de nouveaux procédés—plans stratégiques, chartes d'usagers, normes de substitution, normes intégrées par renvoi, codes de conduite, — la formulation des règles déborde largement les modes traditionnels de la loi et des actes réglementaires. Cette logique de dépassement du droit accentue l'évolution entamée par le recours sans cesse accru aux directives et aux règles infraréglementaires. Comme ces procédés sont ou pourraient être autorisés explicitement par la loi, l'hypothèse d'une gouverne sans le droit peut sembler étonnante. En dépit des apparences, l'État peut désormais gouverner sur un double registre, celui du droit officiel et celui d'un droit en mutation, sorte de droit invisible qui accentue ses possibilités d'intervention en vue de repenser l'élaboration des choix stratégiques et des politiques publiques. Un clivage progresse entre la régulation en sa forme proprement juridique (lois et règlements) et une régulation technicienne où l'État administratif cherche à investir de nouveaux champs par des règles « déjuridicisées » (apparence de non-droit). Au-delà des enjeux politiques, ces transformations réactualisent plusieurs questions classiques pour la théorie juridique de l'État et le droit public.
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Mebanga, S. A., K. P. Fooba, and A. Mamoudou. "Essais de la substitution partielle du maïs dans l’alimentation par la drêche artisanale séchée sur les performances zootechniques des poulets de chair." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 3 (June 19, 2020): 859–68. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i3.17.

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L’étude a été menée dans le but d’évaluer les effets du taux d’incorporation de la drêche artisanale séchée sur les performances zootechniques des poulets de chair. A cet effet, 192 poussins de souche Cobb 500 non sexés ont été répartis à partir de la phase de croissance en 4 lots en fonction du taux de substitution du maïs par la drêche artisanale séchée (0%, 15%, 30% et 45%) pendant 42 jours. Un lot témoin (LT) nourris à base d’une ration contenant le maïs comme principale source d’énergie a été comparée à trois lots expérimentaux (LE) nourris aux rations LE 15, LE 30 et LE 45 dans lesquelles 15, 30 et 45% de maïs ont remplacés par de la drêche artisanale séchée. Du point de vue pondéral, il n’y a pas eu de différence significative (p > 0,05) entre les quatre autres lots. A la 6ème semaine, le poids vif moyen des animaux du LE 45 (1416,61±101,22 g) était significativement (p < 0,05) plus élevé que ceux des autres lots (1294±102,06 g ; 1232,75±190,69 g ; 1367,57±210,74 g). La consommation alimentaire était significativement (p < 0,05) élevée chez les poulets des lots LE 30 (124,94±7,3 g) et LE 45 (143,35±9,75 g) par rapport à ceux des lots LT (109,82±1,46 g) et LE 15 (109,66±7,44 g). Le poids carcasse était significativement (p < 0,05) plus élevé chez les poulets du lot LE 45 (1065,54 g). Le rendement carcasse ne présentait pas de différence significative (p > 0,05) entre les quatre autres lots. Les poids du coeur et du foie étaient significativement (p < 0,05) inférieurs dans les lots LT, LE 15 et LE 30 par rapport au lot LE 45. Le prix du kg des aliments a baissé au fur et à mesure que le taux de substitution augmentait. La différence de prix était de 36,7 FCFA entre les lots LT et LE 45. Cependant, le lot LE 30 présentait le meilleur coût de production. En considérant les avantages économiques que présente la drêche artisanale séchée, il apparait en perspective nécessaire de remplacer l’aliment de base qu’est le maïs par ce sous-produit afin de réduire les coûts de production et améliorer la rentabilité des élevages de volailleMots clés : Taux d’incorporation, drêche, coûts de production, lots expérimentaux, poussins de souche Cobb 500. English Title: Effect of partial substitution of maize in feed with dried artisanal dreche on the zoo technical performances of broilersThis study was carried out in order to assess the effects of the rate of dried artisanal dreche on the zoo technical performances of broilers. For this purpose, 192 non-sex cob 500 stock chicks were divided from the growth phase into 4 batches according to the rate substitution of maize by dried artisanal dreche for 42 days. A control batch (LT) fed on a ration containing maize as the main source of energy was compared to three experimental batches (LE 15, LE 30 and LE 45) fed on rations in which 15, 30 and 45% of maize were been replaced by the dried artisanal dreches. From a weight point of view, there was no significant (p > 0, 05) difference between the 4 batches. At the 6th week, the average live weight of LE 45 animals (1416, 61 g) was significantly (p < 0, 05) higher than those of others batches (1294±102, 06 g; 1232,75±190,62 g; 1367,57±210,74 g). Feed consumption was significantly (p < 0,05) high in chickens from batches LE 30 and LE 45 compared to those from batches LT and LE 15. The carcass weight was significantly (p < 0,05) higher in chickens from batch LE 45 than in chickens from others batches. The carcass yield showed no significant (p > 0, 05) difference between the four batches. The weights of the heart and the liver were significantly (p < 0, 05) lower in the LT, LE 15 and LE 30 batches than that of the LE 45 batch. The price per kg of food decreases as the substitution rate increases. The price difference was 36, 75 FCFA between batches LT and LE 45. However, batch LE 30 had the best production cost. Considering the economic advantages of dried artisanal dreche, it appears in perspective necessary to replace the basic food that is corn by this by-product in order to reduce production costs and improve the profitability of poultry farms.Keywords: Incorporation rate, dreche, production costs, experimental batches, Cobb 500 strain chicks.
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Schaffer, Martha E. "The Vernacular Transmission of -Tudo/-Tudine in Romance." Diachronica 4, no. 1-2 (January 1, 1987): 55–78. http://dx.doi.org/10.1075/dia.4.1-2.04sch.

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SUMMARY Vernacular transmission of -TUDO/-TUDINE in Romance exemplifies cases of the substitution, modification and unimpaired development of an inherited suffix. Where the formant is replaced (Italian, Rumanian, Occitan, Catalan), causes are obscure; substitutes are established by deduction. Although suffix modification takes place in both French and Spanish, it is the result of wholly distinct series of changes. In French, rival solutions were devised to remedy an undesirable sequence of consonants, but none was widely accepted. Eventually these vernacular reflexes, obscure with regard to form and function, were abandoned in favor of more transparent vernacular formants and the learned suffix. In Spanish, a single remedy for the phonetic weakness emerged early and spread systematically. But early productivity is misleading: derivatives were too diffuse semantically, making the formant less attractive to speakers. The modified suffix ceased to be exploited during a period of influx of learned derivatives. The unimpaired development witnessed in Portuguese owes to regular sound changes (preserving the form) and productivity within well-delimited semantic fields (preserving the function). RÉSUMÉ La transmission vernaculaire de -TŪDO/-TUDINE dans les langues romanes illustre de maniere exemplaire plusieurs phenomenes de substitution, de modification et d'evolution spontanee a l'egard d'un suffixe herite du latin. Les cas ou l'on voit un remplacement du formant (en italien, en roumain, en occitan, en Catalan) impliquent des causes obscures; les formes substituees se repèrent par deduction. Bien qu'une modification du suffixe se manifeste a la fois en français et en espagnol, il s'agit la de deux series distinctes de modifications. En francais, des solutions rivales furent concues comme re-medes a une sequence indesirable de consonnes, mais aucune d'entre elles ue fut largement retenue. A la longue ces derives vernaculaires, apparaissant obscurs quant a leurs forme et a leurs fonctions, furent abandonnes au profit de formants vernaculaires plus transparents et du suffixe savant. En espagnol, un unique remede au defaut phonetique se degagea à une epoque precoce et se repandit de fraçon systematique. Pourtant cette productivite precoce parait trompeuse: en effet, les derives etaient trop diffus semantiquement, rendant ainsi le formant moins attrayant aux usagers de la langue. Le suffixe modifie cessa d'etre ex-poite pendant la periode d'afflux de derives savants. Pour ce qui est de 1'évolution spontanee perçue en portugais, elle se doit a une evolution normale des sons (d'ou maintien de la forme) et a une productivite restreinte a un ensemble bien delimite de champs semantique (d'ou le maintien de la fonction). ZUSAMMENFASSUNG Die Überlieferung des romanischen Suffixes -TŪDO/-TUDINE in den Volkssprachen bietet Bespiele der Substitution, der Veranderung oder der unversehrten Entwicklung. Dort, wo es ersetzt wird (wie im Italie-nischen, Rumanischen, Okzitanischen und Katalanischen), sind die Gründe undurchsichtig; die Ersatzstücke werden durch Ableitung hergestellt. Obschon sowohl im Franzosischen und im Spanischen Veranderungen statt-finden, so vollziehen sich diese auf ganz verschiedene Weise in diesen beiden Sprachen. Im Franzosischen wurden rivalisierende Losungen gefun-den, urn eine unerwünschte Abfolge von Konsonanten zu beseitigen; keine von ihnen wurde jedoch weithin angenommen. SchlieBlich wurden diese einzelsprachlichen Reflexe, zumeist unklar in bezug auf Form und Funk-tion, aufgegeben, und zwar zum Vorteil von durchsichtigeren einzelsprachlichen Bildungen und deni gelehrten Suffix. Im Spanischen bei-spielsweise stellte sich eine einzige Losung fur die phonetische Schwa-che ein, und zwar schon sehr friih, und diese breitete sich immer mehr aus. Ihre Produktivitat jedoch ist irrefuhrend: die Ableitungen sind, semantisch gesehen, zu undeutlich und lassen den Formanten dem Sprecher weniger attraktiv erscheinen. Das modifizierte Suffix wurde dann auch bald nicht mehr weiterverwendet sobald gelehrte Bildungen zurhand waren. Die unversehrte Entwicklung, der wir im Portugiesischen begegnen, ver-dankt dies der Regelaritat der Lautgesetze (die formerhaltend wirkt) und der Produktivitat innerhalb klar umgrenzter Bedeutungsfelder (die funk-tionserhaltend wirkt).
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SAUVANT, D. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 14, no. 5 (December 17, 2001): 283. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2001.14.5.3752.

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Différentes raisons nous ont amenés à consacrer ce numéro spécial de la revue Productions Animales aux matières grasses dans l’alimentation animale. L’équilibre lipides/protéines des produits animaux représente, depuis des décennies, un critère essentiel de leur qualité. L’objectif général des actions de sélection et des pratiques alimentaires a été de réduire le niveau d’engraissement des carcasses. Ces actions étaient confortées par le fait que des animaux plus maigres sont de meilleurs transformateurs des aliments. Dans le cas du lait, les objectifs étaient et sont différents dans la mesure où le mode de paiement à la qualité tend à favoriser la teneur en matières grasses du lait. Cependant, dans le cas des vaches laitières, compte tenu de l’excès relatif global des matières grasses par rapport aux protéines laitières, il a été nécessaire de mettre en place des quotas de production de matière grasse. L’intérêt des filières pour la qualité des lipides animaux n’est pas récent. Ainsi, des publications de près de 50 ans d’âge évoquent déjà l’usage de critères subjectifs d’évaluation de la "tenue" du gras des carcasses ainsi que de la "tartinabilité" du beurre. Les premières méthodes objectives d’évaluation de la qualité des lipides animaux (indices d’iode et d’estérification …) ont permis des approches plus rationnelles. Une accélération marquée du progrès est survenue dans les années 60 grâce à l’apparition des techniques de chromatographie en phase gazeuse qui ont permis de quantifier individuellement les proportions des différents acides gras au sein d’une même matière grasse. Les matières grasses animales sont ainsi apparues plus riches en acides gras saturés que les matières grasses végétales (graisses de coprah et de palmiste exclues) et plus pauvres en acides gras essentiels. Les études de nutrition et de physiopathologie humaine ont abouti à une critique de la teneur excessive des aliments en acides gras saturés. De ce fait, les lipides animaux ont eu mauvaise presse dans les milieux de la diététique. Les recherches ont permis de mieux connaître les causes de variation de la composition en acides gras des produits animaux. Il est ainsi apparu que les matières grasses des différentes espèces animales ne présentaient pas la même composition ni le même degré de saturation, celui-ci étant en particulier plus faible chez les monogastriques que chez les ruminants. Les investigations plus récentes ont permis de mieux connaître des acides gras restés longtemps moins connus car plus difficiles à mesurer dans les lipides animaux et qualifiés de mineurs. Il s’agit en particulier d’acides gras à molécules ramifiées ou bien de certains isomères désaturés de type trans alors que la plupart des aliments contiennent des acides gras désaturés de type cis. Certains de ces acides sont l’objet d’un intérêt récent et important en raison de leur probable impact favorable sur la physiologie humaine. C’est par exemple le cas des acides gras désaturés trans conjugués de l’acide linoléique, en particulier le CLA (conjugated linoleic acid) ou acide ruménique. Ce dernier nom vient du fait que cet acide est élaboré dans le rumen des ruminants et se retrouve essentiellement dans les lipides corporels ou laitiers de ces animaux. L’alimentation en matières grasses des animaux présente également un regain d’intérêt en raison des modifications des sources alimentaires disponibles. En effet, les événements récents, liés à l’ESB, qui ont perturbé les filières animales ont eu pour conséquence l’interdiction des farines et des matières grasses d’origine animale dans l’alimentation des animaux d’élevage terrestres. Celles-ci étaient utilisées depuis au moins un siècle dans certains régimes, des porcs et volailles en particulier, dans le but d’améliorer la valeur énergétique des rations et d’obtenir des matières grasses animales présentant une couleur plus appréciée (blanche), une meilleure tenue et surtout une moindre sensibilité à l’oxydation (charcuterie sèche …). La substitution des matières grasses animales par des matières grasses d’origine végétale soulève un certain nombre de problèmes, zootechniques et technologiques, qui sont évoqués dans ce document. Nous tenons à remercier très sincèrement tous nos collègues qui ont accepté de contribuer à la réalisation de ce document qui fait suite à une journée CAAA (Cycle Approfondi de l’Alimentation Animale) organisé le 4 mai 2000 sur le même thème à l’INAPG.
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GROSCLAUDE, F., P. MARTIN, G. RICORDEAU, F. REMEUF, L. VASSAL, and J. BOUILLON. "Du gène au fromage : le polymorphisme de la caséine alphas1 caprine, ses effets, son évolution." INRAE Productions Animales 7, no. 1 (February 24, 1994): 3–19. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1994.7.1.4153.

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Le locus de la caséine alphas1 caprine se distingue par un fort polymorphisme et surtout par le fait qu’il existe, entre allèles ou groupes d’allèles, de nettes différences de niveau de synthèse protéique. Les premiers travaux ont établi que ce polymorphisme était déterminé par un minimum de 7 allèles, correspondant à 4 niveaux de synthèse différents : les allèles A, B et C s’accompagnent d’un taux "fort" de caséine alphas1 (environ 3,6 g/l), l’allèle E d’un taux "moyen" (1,6 g/l), les allèles D et F d’un taux "faible" (0,6 g/l), l’allèle O étant un allèle nul (pas de caséine alphas1 chez l’homozygote). En 1985, les allèles E et F prédominaient largement dans les races laitières françaises Alpine et Saanen, ce qui expliquait, en partie, la faiblesse du taux protéique des laits dans ces races, limitant leur rendement fromager, et posait la question de l’intérêt et des modalités d’une sélection en faveur des allèles "forts". Chacun des variants "faibles" se caractérise par la délétion d’une séquence d’acides aminés (résidus 59 à 95 dans F, 59 à 69 dans D, 14 à 26 dans G) qui résulte, tout au moins pour F et G, d’une anomalie d’épissage des ARN messagers. Dans le cas de l’allèle F, cette anomalie paraît due à la délétion d’un nucléotide, dans le cas de l’allèle G à une substitution nucléotidique. La diminution du niveau de synthèse constatée avec l’allèle E semble imputable à une insertion de 458 nucléotides dans le dernier exon du gène. La subdivision B1 de l’allèle "fort" B est le type originel de l’espèce. Les allèles à taux réduit sont donc des mutants défectifs. L’étude des performances en fermes de la descendance de 5 boucs hétérozygotes au locus alphas1-Cn a mis en évidence des différences de taux protéique conformes aux estimations ci-dessus (environ 2,5 g/kg entre les allèles A et F, 2 g/kg entre A et E). Ce polymorphisme n’a pas d’effet sur la quantité de lait produite ; mais on observe, par contre, des différences significatives inattendues, pour le taux butyreux, entre l’allèle A, et les allèles E et F. Globalement, l’allèle A a, par rapport à l’allèle F, un effet significatif sur la quantité totale de matière protéique par lactation, mais non sur la quantité de matière grasse. L’analyse des propriétés physico-chimiques des laits de chèvres homozygotes pour les 3 allèles principaux (A, E, F) confirme les effets du génotype sur le taux de caséine et sur le taux butyreux, et révèle en outre des effets significatifs sur le diamètre des micelles et leur degré de minéralisation calcique, inférieurs dans les laits A/A. Ces observations expliquent les différences constatées dans l’aptitude des laits à la coagulation par la présure, supérieure pour les laits A/A. Les écarts les plus importants concernent la fermeté maximale du gel (A/A>E/E>F/F) et sa vitesse de raffermissement (A/A>E/E et F/F), les laits de type A/A ayant, en moyenne, un temps de prise intermédiaire entre celui des laits E/E (plus long) et F/F (plus court). Des essais de fabrication traditionnelle de fromages du type Pélardon des Cévennes ont mis en évidence de nettes différences de rendement fromager corrigé : + 7,4 % entre les laits A/A et E/E, + 14,8 % entre les laits A/A et F/F, les variations saisonnières de rendement suivant celles de la matière fromagère utile (TP + TB). Des différences de fermeté des fromages (A/A>E/E>F/F) constatées par des mesures instrumentales, ont été confirmées par un jury de dégustation. Selon ce même jury, le goût de chèvre tend à être moins prononcé dans des fromages fabriqués à partir de laits A/A. Dans les races laitières européennes, on observe, selon les cas, une prépondérance des allèles "forts" A et B, de l’allèle moyen E ou de l’allèle faible F. Ce dernier prédomine dans les races Alpine et Saanen françaises et italiennes ainsi que dans la population Corse. Dans les races Alpine et Saanen, les allèles "forts" sont quasi absents chez les chèvres à index ou taux protéique faible, mais sont majoritaires en race Alpine (0,72) ou fréquents en race Saanen (0,42) chez les sujets à index ou taux protéique fort. En race Alpine, la fréquence de l’allèle A a nettement augmenté au cours des années précédentes chez les mâles de testage (environ 0,5 en 1992) et les boucs améliorateurs (0,6). En race Saanen, l’allèle E reste prédominant, mais la fréquence de l’allèle A s’accroît également. Les apports et les prolongements scientifiques de ce travail ainsi que les perspectives d’application à la sélection sont discutés.
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Dzelebdzic, Dejan. "Jedan zanemareni aspekt simbolike jabuke u vizantijskoj knjizevnosti - povodom Vita Basilii, 4. 14-20." Zbornik radova Vizantoloskog instituta, no. 41 (2004): 123–32. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0441123d.

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(francuski) Cet article s'int?resse ? la signification symbolique de la pomme dans deux l?gendes byzantines. La premi?re de ces l?gendes relate la rencontre entre le khan bulgare Omourtag et le jeune Basile (Vita Basilii, 4. 14-20), lorsque le khan offre au jeune gar?on une pomme, ce qui a ?t? interpr?t? comme un signe annon?ant que cet enfant deviendrait plus tard empereur. La seconde a trait au choix de l'?pouse de l'empereur Th?ophile d'apr?s la version qu'en offre la vie de Theodora (??oz Theod?raz, 3. 6-46), en vertu de laquelle il est possible de conclure que dans cette histoire la pomme symbolise non seulement une offre de mariage (comme il est possible d'en conclure d'apr?s une seconde version conserv?e chez les chroniqueurs byzantins), mais aussi la transmission de l'autorit? imp?riale ? la future imp?ratrice. En se fondant sur ces deux l?gendes il est possible d'?tablir que dans la tradition byzantine la pomme ?tait, entre autre, per?ue comme un symbole de l'autorit? imp?riale, et ce nonobstant la raret? des t?moignages attestant une telle perception. Cette symbolique est confirm?e par une pr?diction turque dans laquelle il est dit que la pomme rouge repr?sente ?une grande ville imp?riale bien rempar?e?, ce qui se rapporte avant tout, vraisemblablement, ? Constantinople, ainsi que par un r?cit populaire serbe, dans lequel le nouvel empereur est choisi en jetant une pomme en l'air, l'?lu ?tant celui sur laquelle la pomme retombe. La l?gende tir?e de Vita Basilii peut ?tre mise en relation avec l'histoire d'H?rodote sur la fondation de la dynastie mac?donienne des Arg?ades par Perdiccas (Herodotus 8. 137-139). Il existe en effet de nombreuses ressemblances entre ces deux histoires: 1) Perdiccas tout comme Basile se sont retrouv?s, alors qu'ils ?taient encore enfants, dans un pays ?tranger 2) Tous deux, ? la veille de quitter ce pays, ont re?u du souverain un cadeau (plus pr?cis?ment un salaire dans l'histoire d'H?rodote) 3) Ce geste a ?t? compris par les entourages des souverains respectifs comme un pr?sage que ces enfants deviendraient plus tard eux m?me souverains, alors que les souverains, eux-m?me, n'en ?taient pas conscients. La seule diff?rence r?side dans la nature des cadeaux, Perdiccas ayant re?u un soleil d'apr?s le r?cit d'H?rodote. Toutefois, certaines sources venant confirmer que la pomme pouvait avoir une symbolique solaire, vraisemblablement en raison de sa couleur (or ou rouge) et de sa forme (chez Jean le G?om?tre, v. Progymnasmata, 23. 3-7 et Eustathe de Thessalonique, v. Opuscula, ?d. Tafel, 308, 19-22), il est permis de supposer que cette substitution n'a rien de fortuit. Dans la seconde partie de cet article l'auteur constate qu'approximativement ? la m?me ?poque o? ont ?t? enregistr?es ces deux l?gendes byzantines, certains ?crivains byzantins (de la seconde moiti? du dixi?me si?cle) commencent ? utiliser le mot m?lon au lieu du mot spha?ra ou p?loz, jusqu'alors usuels, afin de d?signer le globe tenu en main par les repr?sentations d'empereurs byzantins, qui, comme l'attestent de nombreuses sources byzantines, symbolise le pouvoir de l'empereur byzantin sur l'ensemble de l'oecum?n?e. L'auteur constate toutefois, malgr? cette co?ncidence chronologique, que l'existence d'un lien entre les l?gendes ?voqu?es ci-dessus et ce ph?nom?ne philologique est peu probable, compte tenu qu'en grec, et non seulement en grec, toute forme sph?rique peut ?tre appel?e pomme. Finalement, l'auteur rel?ve plusieurs cas de transfert de ce ph?nom?ne philologique dans d'autres langues. Certaines raisons permettent ainsi de penser que l'emploi du mot pomme pour d?signer le globus cruciger en latin a ?t? repris du grec. Il en est de m?me, et ce avec une plus grande certitude, pour le russe. En l'occurrence lorsque trois p?lerins russes (St?phane de Novgorod, un Anonyme et Zosime) ont visit? Constantinople au cours de la seconde moiti? du XIVe et au d?but du XVe si?cle, ils ont appel? pomme le globe tenu en main par la statue ?questre de Justinien, ce qui signifie qu'ils ont vraisemblablement repris ici le terme employ? par les guides constantinopolitains qui se tenaient ? leur disposition.
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Saunders, George. "Employment and the Productivity Slowdown: 1958-1980." Articles 40, no. 2 (April 12, 2005): 219–42. http://dx.doi.org/10.7202/050131ar.

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Le ralentissement de la productivité qui se généralise dans les pays industriels d'Occident demeure un mystère. On a beaucoup écrit sur le sujet, mais cela n'a révèle que peu de choses. L'un des résultats majeurs de l'intérêt que l'on porte à la productivité, c'est d'obtenir une information meilleure et des techniques de mesure améliorés. Cet article s'inspire des mesures de la productivité totale par facteur récemment mises au point et dont dispose le Conseil économique du Canada pour examiner les rapports entre les facteurs de production, principalement celui du travail, et la productivité. Au Canada, le ralentissement de la productivité, qui s'est poursuivi sans interruption au cours de la décennie 1970 et au début des années 1980, a coïncidé avec une croissance rapide de l'emploi. Quelques observateurs ont noté ce rapport et se sont demande si cette croissance rapide n'avait pas nui à l'augmentation de la productivité. Leur opinion trouve appui dans les études théoriques à cause du lien direct entre l'emploi et la productivité du travail, la mesure généralement utilisée pour apprécier la productivité. Puisque la productivité du travail est la part de rendement apporte au facteur travail, une augmentation de ce facteur, par exemple l'accroissement de l'emploi, se traduit par une baisse de la productivité. La productivité du travail n'est pas réellement une vraie mesure de la productivité ou de l'efficience productive. Un changement dans la productivité du travail peut résulter d'un changement dans l'efficience, qui est ce que nous voulons mesurer, ou d'une substitution parmi les facteurs de production avec ou sans changement dans l'efficience. Par exemple, la substitution du capital au travail peut résulter en une productivité du travail plus élevé, mais l'effet sur l'efficience peut être à la hausse, à la baisse ou sans changement. La détermination de l'effet ultime sur l'efficience exige une mesure qui comprend tous les facteurs et non seulement celui du travail. Les mesures de la productivité totale par facteurs (total factor productivity-TFP) remplissent cette exigence. Les mesures TFP (ou d'une façon plus exacte, la productivité multifacteurs étant donné que tous ne peuvent être mesures) du Conseil économique sont disponibles pour la période 1958 à 1980, pour les sous-périodes 1958 à 1966, 1967 à 1973 et 1974 à 1980 pour quelque trente industries manufacturières et non manufacturières individuelles. La base des statistiques du Conseil économique comprend aussi des calculs relatifs à la productivité du travail (LP). Une comparaison entre LP et RFP révèle des modèles similaires pour la période de 1958 à 1980. Entre 1958 et 1973, le LP s'est accru de 3.4 pour cent par année et le RFP, de 2.2 pour cent par année. Après 1973, ces taux de croissance sont tombés d'une façon plutôt dramatique. LP a augmenté de 1.1 pour cent par année entre 1974 et 1980 pendant que le RFP a enregistré un taux de croissance annuel négatif de -0.3 pour cent. On a entrepris de procéder séparément à une série de corrélations entre RFP et LP en regard de différents facteurs de production : travail, capital et fournitures capitales. À cause de l'intérêt porte aux facteurs travail et capital et au poids considérable du facteur fournitures dans la production finale de plusieurs des industries incluses dans les données de base, on a procédé à des corrélations partielles de manière à garder constant le poids du facteur fournitures. Au total, 12 corrélations et 12 corrélations partielles furent établies pour chaque paire de variables — une pour l'industrie manufacturière et l'une pour l'industrie non manufacturière ainsi qu'une troisième pour les deux catégories combinées pour la période 1958-1980 et les sous-périodes 1958-1966, 1967-1973 et 1974-1980. En général, tant le facteur travail que le facteur capital dénotent des rapports négatifs à la fois avec les mesures LP et TFP (bien que toutes ne soient pas marquantes). Le nombre des corrélations partielles négatives, y compris celles qui le sont de façon marquante (à un niveau de 10 pour cent) augmente lorsque l'effet des facteurs fournitures est tenu constant. Ce qui retient encore plus l'attention toutefois, c'est le nombre plus élevé de corrélations négatives ainsi que les valeurs plus élevées de ces corrélations et cela d'une façon statistiquement significative entre le TFP et le capital qu'entre le TFP et le travail. De plus, les associations négatives entre le travail et le TFP sont moindres que les associations entre le travail et le LP alors que l'inverse est vrai dans le cas du capital, c'est-à-dire que les associations négatives entre le capital et le TFP sont plus grandes que celles entre le capital et le LP, ce qui laisse entendre que, non seulement le capital a eu un impact négatif sur l'efficience de la production, mais que cet impact est sous-estime dans l'utilisation des mesures de productivité LP. Une analyse de régression dans laquelle le TFP est la variable dépendante et les facteurs de production, les variables indépendantes confirment ces résultats. Les résultats de la régression ont également donné des estimations de l'impact du changement des facteurs sur le TFP. En général, on peut s'attendre à ce qu'une majoration de 10 pour cent dans le facteur travail ou capital réduise le TFP dans tous les cas de 1 à 3 pour cent selon la catégorie industrielle et la période considérée. Enfin, l'impact négatif du facteur capital était plus considérable que celui du travail, sauf dans la sous-période 1974-1980. Au cours de cette sous-période, une croissance de 10 pour cent dans le facteur travail pouvait entrainer un effet négatif légèrement plus grand sur le TFP qu'une croissance similaire dans le facteur capital. Un résultat intéressant se trouve dans le rapport fortement positif entre le facteur fournitures et le TFP et le RP. Ceci peut laisser entendre que les améliorations techniques proviendraient du facteur fournitures plutôt que du facteur capital comme on le croyait traditionnellement. Or, une autre explication, qui reçoit un accueil favorable maintenant dans les études sur le sujet, c'est que la piètre position du facteur capital reflète son utilisation improductive. Par exemple, les dépenses pour lutter contre la pollution, la santé et la sécurité professionnelles et autres réglementations de même nature ainsi que l'impact de la crise pétrolière, qui a entrainé la dépréciation du capital, peuvent avoir détériore sa valeur productive. Cependant, la persistance de l'impact négatif du capital sur la production pendant toute la période 1958-1980 permet d'avancer une explication plus fondamentale. Le capital, comme tout autre facteur de production, est susceptible de surutilisation ou d'utilisation inefficace, et c'est peut-être ce qui s'est produit. Ajouter au capital-actions à seule fin de l'accroitre à cause de la croyance populaire voulant que ce soit là le moyen principal d'augmenter la productivité peut, au contraire, y nuire et, en même temps, être la cause de niveaux d'emploi plus bas qu'il n'en serait autrement. Le présent article apporte de l'eau au moulin en permettant de considérer sous un jour nouveau la plausibilité d'une nouvelle combinaison des facteurs de production en vue de découvrir celle qui soit optimale. Nous nous efforçons maintenant de mettre au point les données nécessaires à cette entreprise fort importante. Telle est peut-être l'explication majeure des problèmes de productivité dans les démocraties occidentales.
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Chaumeil, Yoann. "« L’Homme à qui je devais le plus après mon père et ma mère » : Léon Bloy disciple de Jules Barbey d’Aurevilly." Quêtes littéraires, no. 9 (December 30, 2019). http://dx.doi.org/10.31743/ql.5010.

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Père de substitution, mentor, tuteur, objet d’admiration et d’imitation, Barbey d’Aurevilly remplit pour Bloy, depuis leur rencontre, les fonctions d’un maître. Parmi tous ceux qui se revendiqueront d’un héritage de Barbey, Bloy semble en effet avoir été le disciple le plus fervent du Connétable des Lettres. Tout en nous concentrant en particulier sur la manière dont les figures d’autorité qui renvoient à Barbey se construisent chez Bloy, nous nous proposons de voir comment ces deux écrivains, qui sont entièrement du côté du figuratif, donnent une densité particulière à leur rapport à travers le travail de l’image qui prend une place centrale et essentielle dans la construction du lien entre un maître et un disciple. Cette enquête nous amènera en outre à considérer qu’une telle relation de va ni sans prise de distance ponctuelle ni sans agacement réciproque. Loin de s’effacer devant le maître, Bloy se construit clairement moins dans l’ombre que dans la lumière d’un maître qui l’éclaire.
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Poirier, Jacques. "Malaise dans la signification." 45, no. 1 (May 1, 2009): 109–24. http://dx.doi.org/10.7202/029842ar.

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Résumé On ne peut habiter le monde que s’il possède un sens, et donc si chacun de ses éléments, même le plus infime, se révèle « signifiant » : voilà ce que semblent répéter la plupart des oeuvres — du conte de fées à la fable métaphysique, en passant par le roman policier. Incapable, bien souvent, d’affronter le réel en soi, la littérature procède donc à une allégorisation permanente, faisant de l’objet un « signe », et du monde un discours. Or, une bonne part de la littérature moderne s’emploie à retirer de tels alibis, et confronte l’homme au gris, au fade, au neutre. Mettant à l’écart les « grands discours » et les postures héroïques, les écrivains contemporains plongent en effet leurs personnages dans cette indifférence que suscite un monde anomique. Le héros des temps modernes est donc celui qui affronte, non les dragons et les monstres, mais ces tragédies du minuscule, nées de tous ces détails hostiles qui nous font éprouver la résistance du réel. Face à cet enlisement, le lecteur éprouve, le plus souvent, une impression de dérision puisque de telles existences, vides de signification, semblent n’avoir de fin qu’elles-mêmes. Pourtant il n’est pas certain que l’accumulation des détails matériels et que la substitution de l’anecdotique à l’essentiel constituent de simples « formations écrans » destinées à occulter le néant qui menace. Dans quelques cas, cette atténuation/exténuation du monde apparaît comme la voie d’une « plénitude minimale » qui, une fois mise à l’écart l’arrogance du monde, autorise la sensation immédiate et le simple bonheur d’exister. Plutôt que de chercher à comprendre les choses, sans doute vaut-il mieux en apprécier la pesanteur physique : les palper, les goûter, les sentir… Façon de substituer les sens au Sens, et la saveur au savoir.
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Ofosu, Albert, and Richard Angelous Kotey. "Does Sports Betting Affect Investment Behaviour? Evidence from Ghanaian Sports Betting Participants." Journal of Gambling Issues 43 (October 21, 2019). http://dx.doi.org/10.4309/jgi.2019.43.5.

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The study sought to assess the impact of sports betting on the investment behaviour of Ghanaians, focusing on sports betting centers within the Accra Metropolis, Ghana. The objectives of this observational study were to determine how individuals perceive the risk of sports lotteries as opposed to investment, to determine if sports lottery was viewed as an alternative to investments and savings, and to understand how participation in sports lotteries affects individuals’ ability to save and invest. In adopting a survey approach, 99 sports betting participants across selected betting centers were examined using questionnaires and the data subsequently analyzed through cross-tabulations. The study found that sports betting behaviour had a complementary rather than a substitutionary effect on investment behaviour. The participants were both risk-aware and risk-averse, but engaged nevertheless in betting for a chance of winning a high payoff. Thus, the findings demonstrated that sports betting participants viewed betting as a means to an end, a chance to improve their financial circumstances, rather than as a substitute for investing, and exhibited understanding of a clear distinction, with regards to behaviour, towards investing and sports betting. In return for a substantive payoff, the respondents were willing to stop sports betting, thereby indicating that the financial payoffs were the main motivation for sports betting. The findings also provided evidence that individual sports betting behaviour can be moderated by influencing one’s financial circumstances.RésuméL’étude cherche à évaluer l’incidence des paris sportifs sur le comportement d’investissement des Ghanéens, en mettant l’accent sur les centres de paris sportifs au sein de la métropole d’Accra, au Ghana. Cette étude observationnelle vise à déterminer comment les personnes perçoivent le risque lié à la loterie sportive par rapport à l’investissement, à déterminer si la loterie sportive est considérée comme une solution de rechange aux investissements et à l’épargne et à comprendre comment la participation à la loterie sportive affecte la capacité des personnes à épargner et à investir. En adoptant une approche d’enquête et à l’aide de questionnaires et de données analysées dans des tableaux croisés, on a analysé 99 participants aux paris sportifs dans les centres de paris sélectionnés. L’étude a révélé que les paris sportifs avaient un effet complémentaire plutôt qu’un effet de substitution en matière de comportement d’investissement. Les participants étaient conscients du risque et démontraient une aversion au risque, mais pariaient pour avoir la chance de remporter un gain élevé. Ainsi, les résultats ont montré que les participants aux paris sportifs considéraient ces paris comme un moyen d’atteindre une fin, une chance d’améliorer leur situation financière plutôt que comme un substitut à l’investissement. Et en ce qui concerne le comportement, ils savaient clairement faire la différence entre l’investissement et les paris sportifs. Les données ont montré qu’en échange d’un gain substantiel, les répondants étaient disposés à cesser de participer à ces paris, ce qui a permis de démontrer que les gains financiers étaient la principale motivation de ces jeux. Les résultats fournissent également des preuves étayant l’idée selon laquelle le comportement individuel lié aux paris sportifs peut être modéré en influençant la situation financière de chacun.
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Parmentier, Alexis. "Numéro 47 - décembre 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15793.

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Ce numéro de Regards économiques soutient que la législation de la protection de l’emploi en France obère les performances économiques tout en contribuant au développement des inégalités sociales. Ce pays se caractérise par des niveaux de protection de l'emploi très différents selon les types de contrats (Contrat à Durée Déterminée -CDD- et Contrat à Durée Indéterminée -CDI). En résulte une segmentation forte du marché du travail entre travailleurs «bien» protégés et «mal» protégés, sans que l'effet net sur l'emploi soit favorable. La solution envisagée par le gouvernement français d’introduire de nouveaux contrats de travail, le Contrat Nouvelles Embauches et le Contrat Première Embauche, ne vont pas dans le bon sens. Une réforme plus ambitieuse, construite autour d’un contrat de travail unique à droits progressifs, permettrait par contre de gommer certaines déficiences actuelles. Une réforme de ce type mériterait certainement d’être réfléchie en Belgique, où il existe de nettes différences de protection de l’emploi entre catégories de travailleurs (ouvriers et employés) et de contrats (CDD et CDI). Aux yeux de nombreux économistes, une législation contraignant fortement les décisions des entreprises en matière d’embauche et de licenciement constitue une explication potentiellement importante aux dysfonctionnements du marché du travail. L’appareil réglementaire français n’est, par exemple, pas en mesure de remplir correctement le rôle de protection des individus auquel il est destiné. Un clivage des situations sur le marché du travail se dessine depuis plusieurs années, certaines populations se voyant nettement protégées, d’autres étant exposées continuellement aux aléas conjoncturels. En outre, la détérioration de la situation des populations les plus fragiles réduit leur incitation à participer au marché du travail, ce qui contribue à la dégradation des performances économiques. Malgré des législations de la protection de l’emploi (LPE) quelque peu différentes, les systèmes français et belge sont caractérisés par des degrés de protection de l’emploi globalement élevés et subissent des dysfonctionnements de leurs marchés du travail analogues (cf. OCDE, 2004). Aussi, bien que notre analyse soit centrée sur la France, les réflexions avancées dans cette étude ont une portée générale et ont vocation à contribuer aux débats afférents à la nécessité et à la manière de réformer la LPE de pays caractérisés par un degré de protection de l’emploi élevé et des performances du marché du travail médiocres. En août 2005, le gouvernement français a cherché à répondre à la nécessité de réformer la LPE en introduisant le Contrat Nouvelles Embauches (CNE). Ce contrat, réservé aux petites entreprises, est régi par une réglementation à maints égards plus souple que les contrats de travail existants. Avec le Contrat Première Embauche (CPE), le gouvernement a cherché à étendre le CNE aux entreprises de plus de 20 salariés pour les jeunes de moins de 26 ans. Toutefois, cet accroissement de la flexibilité du marché du travail a suscité la crainte d’une détérioration des conditions de vie de la frange de la population concernée. Confronté aux importantes manifestations du mois de mars 2006, le gouvernement a alors dû renoncer à une mesure qui avait dans son esprit fait ses preuves en termes de création d’emplois. Selon le gouvernement, les 440.000 CNE signés entre août 2005 et mars 2006 (DARES, 2006), soit une embauche sur dix réalisée par les petites entreprises, témoignaient de l’efficacité de ce type de réforme. La présente étude montre pourtant que ces mesures ne constituent pas des moyens efficaces pour développer l’emploi et pour favoriser la justice sociale. Les mesures proposées semblent en effet trop timorées pour avoir des effets durables sur l’emploi. D’une part, les créations nettes d’emplois sont nettement plus faibles que le nombre de nouveaux contrats signés car une certaine substitution entre les nouveaux contrats et les contrats existants est inévitable. D’autre part, les nouveaux contrats ayant une durée limitée à deux ans, les entreprises seront incitées à les détruire avant de retomber dans le régime globalement plus protecteur des contrats actuels. En outre, ces réformes risquent d’accentuer la précarité ambiante des populations les plus fragiles. Les mécanismes sous-jacents étant présentés, notre analyse esquisse les modalités d’une réforme de la LPE alternative au CNE et faisant l’objet d’un relatif consensus (du moins dans ses grandes lignes) parmi les économistes : le Contrat Unique à droits Progressifs (CUP). Cette solution met en avant la nécessité d’accomplir un remaniement profond du système actuel, en particulier en cassant la dualité de protection engendrée par la coexistence de contrats dont le système de protection est différent.
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Parmentier, Alexis. "Numéro 47 - décembre 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2006.12.01.

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Ce numéro de Regards économiques soutient que la législation de la protection de l’emploi en France obère les performances économiques tout en contribuant au développement des inégalités sociales. Ce pays se caractérise par des niveaux de protection de l'emploi très différents selon les types de contrats (Contrat à Durée Déterminée -CDD- et Contrat à Durée Indéterminée -CDI). En résulte une segmentation forte du marché du travail entre travailleurs «bien» protégés et «mal» protégés, sans que l'effet net sur l'emploi soit favorable. La solution envisagée par le gouvernement français d’introduire de nouveaux contrats de travail, le Contrat Nouvelles Embauches et le Contrat Première Embauche, ne vont pas dans le bon sens. Une réforme plus ambitieuse, construite autour d’un contrat de travail unique à droits progressifs, permettrait par contre de gommer certaines déficiences actuelles. Une réforme de ce type mériterait certainement d’être réfléchie en Belgique, où il existe de nettes différences de protection de l’emploi entre catégories de travailleurs (ouvriers et employés) et de contrats (CDD et CDI). Aux yeux de nombreux économistes, une législation contraignant fortement les décisions des entreprises en matière d’embauche et de licenciement constitue une explication potentiellement importante aux dysfonctionnements du marché du travail. L’appareil réglementaire français n’est, par exemple, pas en mesure de remplir correctement le rôle de protection des individus auquel il est destiné. Un clivage des situations sur le marché du travail se dessine depuis plusieurs années, certaines populations se voyant nettement protégées, d’autres étant exposées continuellement aux aléas conjoncturels. En outre, la détérioration de la situation des populations les plus fragiles réduit leur incitation à participer au marché du travail, ce qui contribue à la dégradation des performances économiques. Malgré des législations de la protection de l’emploi (LPE) quelque peu différentes, les systèmes français et belge sont caractérisés par des degrés de protection de l’emploi globalement élevés et subissent des dysfonctionnements de leurs marchés du travail analogues (cf. OCDE, 2004). Aussi, bien que notre analyse soit centrée sur la France, les réflexions avancées dans cette étude ont une portée générale et ont vocation à contribuer aux débats afférents à la nécessité et à la manière de réformer la LPE de pays caractérisés par un degré de protection de l’emploi élevé et des performances du marché du travail médiocres. En août 2005, le gouvernement français a cherché à répondre à la nécessité de réformer la LPE en introduisant le Contrat Nouvelles Embauches (CNE). Ce contrat, réservé aux petites entreprises, est régi par une réglementation à maints égards plus souple que les contrats de travail existants. Avec le Contrat Première Embauche (CPE), le gouvernement a cherché à étendre le CNE aux entreprises de plus de 20 salariés pour les jeunes de moins de 26 ans. Toutefois, cet accroissement de la flexibilité du marché du travail a suscité la crainte d’une détérioration des conditions de vie de la frange de la population concernée. Confronté aux importantes manifestations du mois de mars 2006, le gouvernement a alors dû renoncer à une mesure qui avait dans son esprit fait ses preuves en termes de création d’emplois. Selon le gouvernement, les 440.000 CNE signés entre août 2005 et mars 2006 (DARES, 2006), soit une embauche sur dix réalisée par les petites entreprises, témoignaient de l’efficacité de ce type de réforme. La présente étude montre pourtant que ces mesures ne constituent pas des moyens efficaces pour développer l’emploi et pour favoriser la justice sociale. Les mesures proposées semblent en effet trop timorées pour avoir des effets durables sur l’emploi. D’une part, les créations nettes d’emplois sont nettement plus faibles que le nombre de nouveaux contrats signés car une certaine substitution entre les nouveaux contrats et les contrats existants est inévitable. D’autre part, les nouveaux contrats ayant une durée limitée à deux ans, les entreprises seront incitées à les détruire avant de retomber dans le régime globalement plus protecteur des contrats actuels. En outre, ces réformes risquent d’accentuer la précarité ambiante des populations les plus fragiles. Les mécanismes sous-jacents étant présentés, notre analyse esquisse les modalités d’une réforme de la LPE alternative au CNE et faisant l’objet d’un relatif consensus (du moins dans ses grandes lignes) parmi les économistes : le Contrat Unique à droits Progressifs (CUP). Cette solution met en avant la nécessité d’accomplir un remaniement profond du système actuel, en particulier en cassant la dualité de protection engendrée par la coexistence de contrats dont le système de protection est différent.
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Van Parijs, Philippe. "Numéro 14 - septembre 2003." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16153.

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Les universités sont en crise, avec une baisse du financement par étudiant (hors inflation) proche de 50 % et une baisse du taux d’encadrement de plus de 50 % depuis 1972. En outre, seulement 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire. On peut donc se poser la question de savoir si la gratuité de l’université est encore possible et désirable. Si non, quel mode de financement avec contributions privées faut-il adopter pour préserver à la fois l’accessibilité et la viabilité du système ? Pour tenter de répondre à ces questions, nous avons confronté le point de vue de deux économistes, Jean Hindriks (UCL, CORE) et Vincent Vandenberghe (UCL, IRES), et les objections d’un philoso­phe, Philippe Van Parijs (UCL, Chaire Hoover). Le point de vue de deux économistes Un refinancement public des universités est peu probable. Il faut rappeler que 90 % du coût d’une formation universitaire est financé par des contribuables qui pour la plupart ne sont jamais allés à l’université et qui pour certains subissent la concurrence des universitaires sur le marché du travail. Même si le besoin d’investir dans le capital humain est économiquement évident, la préférence politi­que s’oriente clairement vers d’autres demandes concurrentes et légitimes que sont les soins de santé et les pensions. Comment pouvons-nous donc assurer la poursuite de l’investissement en capital humain sans recourir à un effort supplémentaire des contribuables ? Mais plus important encore, si comme en Belgique, la dotation publique aux universités est fixe, comment échapper à l’inéluctable choix entre excellence pour un petit nombre ou médiocrité pour un grand nombre ? Notre argument est qu’il est possible de sortir de cette situation. On peut à la fois poursuivre l’expansion de la population étudiante (formation du capital humain) et assurer le développement de la qualité, sans augmenter la contribution publique. Il faut pour cela combiner une gratuité sélective et un financementsélectif basé sur une évaluation des performances. Gratuité sélective et payement différé : Il s’agirait de relever les droits d’inscription mais en offrant voire en imposant aussitôt que ces mon­tants soient commués en prêt remboursable au terme des études. Le remboursement du prêt serait contingent au revenu, tel un montant X au-delà d’un revenu de Y € par tranche de 1000 € empruntés. Le revenu Y à partir duquel interviendrait le paiement devrait logiquement correspondre au revenu moyen d’un individu n’ayant pas fait d’études supérieures. Quant au montant X, il devrait être fixé de manière à assurer l’équilibre financier du système Ce système est depuis peu en application au Royaume-Uni et diffère fondamentalement d’un impôt sur le revenu. Primo, le remboursement est concentré sur les utilisateurs bénéficiaires de l’enseignement supérieur. En Belgique, 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire supérieur. Il faut donc bien faire ici la dis­tinction avec l’enseignement obligatoire où la participation de tous justifie la gratuité et le financement intégral par l’impôt. Secundo, le remboursement est limité dans le temps. Tertio, le remboursement est nominatif et donc indépendant de la décision de s’expatrier. Ce dernier point est important étant donné la mobilité accrue des plus qualifiés, autant au sein de l’Europe que hors Europe. Plutôt que de décourager l’accès à l’université, ce système pourrait bien avoir l’effet contraire puisque des pays comme l’Australie et le Royaume-Uni qui ont adopté une telle politique ont des taux de par­ticipation nettement plus élevés que le nôtre (respectivement 19 % et 20 % de la population, compara­tivement au taux belge de 12 %). La crainte que l’endettement ne décourage les étudiants défavorisés d’accéder à l’université est aussi contre-dite par une étude américaine récente (NBER) qui montre que la substitution d’un système de prêt au système de bourse n’a pas eu d’effet significatif sur la partici­pation des étudiants pauvres dans les universités américaines. Financement sélectif et évaluation des performances : Il ne suffit pas de proposer une solution de refinancement des universités, il faut également chercher à dépenser mieux ces fonds partout où cela est possible. Cette recherche d’efficience a induit, avec des effets surprenants, la mise en place dans certains pays d’une évaluation de la performance, autant au niveau de l’enseignement que de la recherche. Au Royaume-Uni, l’enseignement est évalué par une agence indépendante. Depuis lors, on observe une amélioration continue de la performance générale telle qu’évaluée par l’agence. Par exemple, 60,5 % des départements avaient reçu une cote excellente en 1998-2000, comparativement à 33,9 % en 1996-98 et 24,8 % en 1995-96. Pour la recherche au Royaume-Uni, l’évaluation est faite par un panel d’experts et d’utilisateurs de la recherche, spécifique à chaque discipline. Cela résulte en un système de financement de la recherche qui est très sélectif. En 2002-2003, près de 75 % des fonds de recherche ont été alloués à 14 % des universités. On note une amélioration significative de la qualité de la recherche. Comparativement à l’évaluation de 1996, en 2001, le pourcentage de départements recevant les cotes les plus élevées a augmenté de 20 % à 39 %, alors que le pourcentage des départements recevant les cotes les plus basses a diminué de 24 % à 6 %. Nous pensons que l’évaluation a plus de chance d’être acceptée si elle n’est pas perçue comme un moyen déguisé de couper les ressources. Pour cela, un refinancement des universités au travers de la gratuité sélective est donc un bon moyen de faire accepter l’évaluation des performances et un finan­cement plus sélectif. Le point de vue du philosophe Est-il juste que l’Université soit gratuite ? D’un côté, bien sûr que oui. En effet, à condition de dispo­ser d’un système d’impôt sur le revenu suffisamment performant, mieux vaut offrir l’université gra­tuitement à tous les ménages, non parce que c’est mieux pour les riches (dont les impôts financent de toutes façons les prestations dont ils bénéficient), mais parce que c’est mieux pour les pauvres (facilité administrative, non-stigmatisation des pauvres et incitation au travail). De l’autre, bien sûr que non, car si ce cadeau est égal pour chacun quant à son coût, il est très inégal dans ses effets. A ceux qui sont déjà avantagés par leurs talents initiaux et ce que leur environnement familial et scolaire en a fait, la société a le culot de dire : «Nous vous donnons en outre un gros cadeau supplémentaire sous la forme d’une formation supérieure gratuite» Peut-on réconcilier ces deux intuitions en apparences contradictoires ? Pas trop difficilement. C’est en fait ce que réalise pour l’essentiel le système auquel nous sommes accoutumés : un enseignement supérieur essentiellement gratuit quant à son coût explicite, mais avec une récupération différée non ciblée, sous la forme d’une taxation progressive du revenu des personnes physiques. A cette apologie non déguisée du statu quo, on peut faire au moins quatre objections. Objection 1. Le système actuel taxe indifféremment ceux qui doivent leur revenu élevé à des études payées par la collectivité et ceux qui le doivent à d’autres raisons. Réponse. C’est inévitablement approximatif, mais nullement améliorable par un meilleur ciblage du financement. Tenter de repérer la part de revenu que chacun doit à ses études supérieures, c’est, du point de vue de la recherche de la justice, faire preuve d’un souci de précision bien mal placé. En effet, le revenu que le marché nous attribue est certes fonction des efforts consentis, mais sur la toile de fond d’un ensemble vaste et complexe de dons, d’opportunités, de chances qui nous ont été attribués de manière très inégale et éthiquement arbitraire. Objection 2. En faisant payer aux bénéficiaires le vrai coût de leur formation, on se protège contre de graves gaspillages de ressources dans des formations qui sont loin de valoir ce qu’elles coûtent mais n’en rencontrent pas moins un franc succès du fait de leur gratuité. Réponse. Un usage intelligent des ressources rares disponibles exige une régulation de l’offre des formations. Mais la meilleure régulation, dans ce cas, ne passe pas par la vérité des prix et la souverai­neté du consommateur. La gratuité est naturellement combinable avec un numerus clausus explicite ou implicite, global et/ou spécifique à chaque orientation. Objection 3. Plus les étudiants payeront pour leurs études, plus ils seront à la fois motivés à étudier avec zèle et exigeants à l’égard de leurs enseignants, eux-mêmes désormais soucieux de ne pas perdre la clientèle à la source de leurs revenus. Réponse. Dans un système de concurrence implicite comme le nôtre, où la subsidiation de chaque institution dépend fortement de la proportion des étudiants qu’elle parvient à attirer, les enseignants ont la même incitation financière à se préoccuper de la satisfaction de leurs «clients» que si le montant provenant aujourd’hui des subsides avait à être payé par les étudiants. En outre, une soumission trop directe aux exigences de l’étudiant actuel peut handicaper gravement l’efficacité de long terme du système, qui exige à la fois de laisser place à une recherche sans retombée directe sur l’enseignement actuel et d’enseigner aux étudiants ce qu’il est important qu’ils apprennent, plutôt que ce que l’air du temps leur fait souhaiter d’apprendre. Objection 4. Avec la mobilité transnationale des personnes hautement qualifiées et la décentralisation de la souveraineté fiscale à un niveau sub-national, il sera plus difficile de récupérer par l’impôt l’investissement dont jouissent les titulaires d’emplois hautement qualifiés qui choisissent de s’expatrier. Réponse. Face à cette difficulté, le plus efficace est peut-être encore de préserver et développer, parmi les personnes qui ont la chance de pouvoir bénéficier de l’enseignement supérieur de leur pays, un sentiment de gratitude et une attitude de loyauté à l’égard de cette entité collective qui leur a offert ce privilège.
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Hindriks, Jean, Vincent Vandenberghe, and Philippe Van Parijs. "Numéro 14 - septembre 2003." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2003.09.01.

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Анотація:
Les universités sont en crise, avec une baisse du financement par étudiant (hors inflation) proche de 50 % et une baisse du taux d’encadrement de plus de 50 % depuis 1972. En outre, seulement 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire. On peut donc se poser la question de savoir si la gratuité de l’université est encore possible et désirable. Si non, quel mode de financement avec contributions privées faut-il adopter pour préserver à la fois l’accessibilité et la viabilité du système ? Pour tenter de répondre à ces questions, nous avons confronté le point de vue de deux économistes, Jean Hindriks (UCL, CORE) et Vincent Vandenberghe (UCL, IRES), et les objections d’un philoso­phe, Philippe Van Parijs (UCL, Chaire Hoover). Le point de vue de deux économistes Un refinancement public des universités est peu probable. Il faut rappeler que 90 % du coût d’une formation universitaire est financé par des contribuables qui pour la plupart ne sont jamais allés à l’université et qui pour certains subissent la concurrence des universitaires sur le marché du travail. Même si le besoin d’investir dans le capital humain est économiquement évident, la préférence politi­que s’oriente clairement vers d’autres demandes concurrentes et légitimes que sont les soins de santé et les pensions. Comment pouvons-nous donc assurer la poursuite de l’investissement en capital humain sans recourir à un effort supplémentaire des contribuables ? Mais plus important encore, si comme en Belgique, la dotation publique aux universités est fixe, comment échapper à l’inéluctable choix entre excellence pour un petit nombre ou médiocrité pour un grand nombre ? Notre argument est qu’il est possible de sortir de cette situation. On peut à la fois poursuivre l’expansion de la population étudiante (formation du capital humain) et assurer le développement de la qualité, sans augmenter la contribution publique. Il faut pour cela combiner une gratuité sélective et un financementsélectif basé sur une évaluation des performances. Gratuité sélective et payement différé : Il s’agirait de relever les droits d’inscription mais en offrant voire en imposant aussitôt que ces mon­tants soient commués en prêt remboursable au terme des études. Le remboursement du prêt serait contingent au revenu, tel un montant X au-delà d’un revenu de Y € par tranche de 1000 € empruntés. Le revenu Y à partir duquel interviendrait le paiement devrait logiquement correspondre au revenu moyen d’un individu n’ayant pas fait d’études supérieures. Quant au montant X, il devrait être fixé de manière à assurer l’équilibre financier du système Ce système est depuis peu en application au Royaume-Uni et diffère fondamentalement d’un impôt sur le revenu. Primo, le remboursement est concentré sur les utilisateurs bénéficiaires de l’enseignement supérieur. En Belgique, 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire supérieur. Il faut donc bien faire ici la dis­tinction avec l’enseignement obligatoire où la participation de tous justifie la gratuité et le financement intégral par l’impôt. Secundo, le remboursement est limité dans le temps. Tertio, le remboursement est nominatif et donc indépendant de la décision de s’expatrier. Ce dernier point est important étant donné la mobilité accrue des plus qualifiés, autant au sein de l’Europe que hors Europe. Plutôt que de décourager l’accès à l’université, ce système pourrait bien avoir l’effet contraire puisque des pays comme l’Australie et le Royaume-Uni qui ont adopté une telle politique ont des taux de par­ticipation nettement plus élevés que le nôtre (respectivement 19 % et 20 % de la population, compara­tivement au taux belge de 12 %). La crainte que l’endettement ne décourage les étudiants défavorisés d’accéder à l’université est aussi contre-dite par une étude américaine récente (NBER) qui montre que la substitution d’un système de prêt au système de bourse n’a pas eu d’effet significatif sur la partici­pation des étudiants pauvres dans les universités américaines. Financement sélectif et évaluation des performances : Il ne suffit pas de proposer une solution de refinancement des universités, il faut également chercher à dépenser mieux ces fonds partout où cela est possible. Cette recherche d’efficience a induit, avec des effets surprenants, la mise en place dans certains pays d’une évaluation de la performance, autant au niveau de l’enseignement que de la recherche. Au Royaume-Uni, l’enseignement est évalué par une agence indépendante. Depuis lors, on observe une amélioration continue de la performance générale telle qu’évaluée par l’agence. Par exemple, 60,5 % des départements avaient reçu une cote excellente en 1998-2000, comparativement à 33,9 % en 1996-98 et 24,8 % en 1995-96. Pour la recherche au Royaume-Uni, l’évaluation est faite par un panel d’experts et d’utilisateurs de la recherche, spécifique à chaque discipline. Cela résulte en un système de financement de la recherche qui est très sélectif. En 2002-2003, près de 75 % des fonds de recherche ont été alloués à 14 % des universités. On note une amélioration significative de la qualité de la recherche. Comparativement à l’évaluation de 1996, en 2001, le pourcentage de départements recevant les cotes les plus élevées a augmenté de 20 % à 39 %, alors que le pourcentage des départements recevant les cotes les plus basses a diminué de 24 % à 6 %. Nous pensons que l’évaluation a plus de chance d’être acceptée si elle n’est pas perçue comme un moyen déguisé de couper les ressources. Pour cela, un refinancement des universités au travers de la gratuité sélective est donc un bon moyen de faire accepter l’évaluation des performances et un finan­cement plus sélectif. Le point de vue du philosophe Est-il juste que l’Université soit gratuite ? D’un côté, bien sûr que oui. En effet, à condition de dispo­ser d’un système d’impôt sur le revenu suffisamment performant, mieux vaut offrir l’université gra­tuitement à tous les ménages, non parce que c’est mieux pour les riches (dont les impôts financent de toutes façons les prestations dont ils bénéficient), mais parce que c’est mieux pour les pauvres (facilité administrative, non-stigmatisation des pauvres et incitation au travail). De l’autre, bien sûr que non, car si ce cadeau est égal pour chacun quant à son coût, il est très inégal dans ses effets. A ceux qui sont déjà avantagés par leurs talents initiaux et ce que leur environnement familial et scolaire en a fait, la société a le culot de dire : «Nous vous donnons en outre un gros cadeau supplémentaire sous la forme d’une formation supérieure gratuite» Peut-on réconcilier ces deux intuitions en apparences contradictoires ? Pas trop difficilement. C’est en fait ce que réalise pour l’essentiel le système auquel nous sommes accoutumés : un enseignement supérieur essentiellement gratuit quant à son coût explicite, mais avec une récupération différée non ciblée, sous la forme d’une taxation progressive du revenu des personnes physiques. A cette apologie non déguisée du statu quo, on peut faire au moins quatre objections. Objection 1. Le système actuel taxe indifféremment ceux qui doivent leur revenu élevé à des études payées par la collectivité et ceux qui le doivent à d’autres raisons. Réponse. C’est inévitablement approximatif, mais nullement améliorable par un meilleur ciblage du financement. Tenter de repérer la part de revenu que chacun doit à ses études supérieures, c’est, du point de vue de la recherche de la justice, faire preuve d’un souci de précision bien mal placé. En effet, le revenu que le marché nous attribue est certes fonction des efforts consentis, mais sur la toile de fond d’un ensemble vaste et complexe de dons, d’opportunités, de chances qui nous ont été attribués de manière très inégale et éthiquement arbitraire. Objection 2. En faisant payer aux bénéficiaires le vrai coût de leur formation, on se protège contre de graves gaspillages de ressources dans des formations qui sont loin de valoir ce qu’elles coûtent mais n’en rencontrent pas moins un franc succès du fait de leur gratuité. Réponse. Un usage intelligent des ressources rares disponibles exige une régulation de l’offre des formations. Mais la meilleure régulation, dans ce cas, ne passe pas par la vérité des prix et la souverai­neté du consommateur. La gratuité est naturellement combinable avec un numerus clausus explicite ou implicite, global et/ou spécifique à chaque orientation. Objection 3. Plus les étudiants payeront pour leurs études, plus ils seront à la fois motivés à étudier avec zèle et exigeants à l’égard de leurs enseignants, eux-mêmes désormais soucieux de ne pas perdre la clientèle à la source de leurs revenus. Réponse. Dans un système de concurrence implicite comme le nôtre, où la subsidiation de chaque institution dépend fortement de la proportion des étudiants qu’elle parvient à attirer, les enseignants ont la même incitation financière à se préoccuper de la satisfaction de leurs «clients» que si le montant provenant aujourd’hui des subsides avait à être payé par les étudiants. En outre, une soumission trop directe aux exigences de l’étudiant actuel peut handicaper gravement l’efficacité de long terme du système, qui exige à la fois de laisser place à une recherche sans retombée directe sur l’enseignement actuel et d’enseigner aux étudiants ce qu’il est important qu’ils apprennent, plutôt que ce que l’air du temps leur fait souhaiter d’apprendre. Objection 4. Avec la mobilité transnationale des personnes hautement qualifiées et la décentralisation de la souveraineté fiscale à un niveau sub-national, il sera plus difficile de récupérer par l’impôt l’investissement dont jouissent les titulaires d’emplois hautement qualifiés qui choisissent de s’expatrier. Réponse. Face à cette difficulté, le plus efficace est peut-être encore de préserver et développer, parmi les personnes qui ont la chance de pouvoir bénéficier de l’enseignement supérieur de leur pays, un sentiment de gratitude et une attitude de loyauté à l’égard de cette entité collective qui leur a offert ce privilège.
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"Pollution d'un étang par des matières polluantes stockées sur un terrain. Article 18 de la loi du 3 janvier 1992 prescrivant aux personnes à l'origine de la pollution de prendre des mesures de préservation du milieu aquatique. En cas de carence, intervention du préfet aux frais des personnes responsables. Déversement accidentel résultant de circonstances exceptionnelles. Etat de catastrophe naturelle ne constituant pas un fait exonératoire. Intervention des services d'incendie et de secours. Créance émise par le Conseil municipal ne visant que la loi du 22 juillet 1987 relative à l'organisation de la sécurité civile. Substitution de base légale ayant pour effet de permettre le recouvrement de la créance. Tribunal administratif d'Amiens, 2 avril 1998. M. Joseph Desouche c/ Commune de Cuiry-Housse (n° 941506)." Revue Juridique de l'Environnement 23, no. 4 (1998): 557–59. http://dx.doi.org/10.3406/rjenv.1998.3584.

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