Статті в журналах з теми "Identité collective – Bretagne (France)"

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Phillips, Henry. "Le théâtre catholique en France 1920-1940, une identité collective?" Pratiques & travaux, no. 39 (May 6, 2010): 152–62. http://dx.doi.org/10.7202/041641ar.

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Анотація:
Pendant les années 1920-1930, la France est témoin d’une campagne, menée par de nombreux commentateurs et critiques catholiques, hostiles à ce qu’ils considèrent un théâtre moralement corrompu, en faveur d’un théâtre qui véhicule des valeurs spécifiquement catholiques. Dans ses Douze leçons sur l’histoire, Antoine Prost s’interroge sur une histoire qui accepte comme légitime la voix collective d’entités particulières qui se désigne par le pronom « nous ». On peut appliquer cette interrogation au cas du théâtre catholique pour savoir si la voix stridente en faveur du théâtre catholique représente le groupe « catholiques ». Cela amène à une réflexion sur un certain nombre d’« entités incomplètes », non seulement dans le rapport du catholicisme à la vie et à la culture nationales après 1905, mais aussi dans le rapport du théâtre catholique au théâtre tout court, où ceux qui parlent « pour » les catholiques cherchent à réinstaurer cette entité comme véritablement collective et dans leur propre milieu et dans la société française en général.
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Fournis, Yann. "Un immobilisme républicain en trompe-l’oeil ? Région, politique linguistique et pays en Bretagne." Articles 29, no. 1 (June 9, 2010): 45–70. http://dx.doi.org/10.7202/039955ar.

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Анотація:
Résumé Malgré un cadre juridique hostile au pluralisme culturel, la France connaît des mobilisations dynamiques en matière de langues régionales. Ce paradoxe est examiné à partir des mécanismes d’institutionnalisation d’une politique linguistique en Bretagne, qui permettent de comprendre le rôle du droit lorsqu’il est saisi par l’action collective née sur les territoires. La mise en place des pays indique que la question linguistique est peu investie par les principaux acteurs des territoires, les élus. Cela rappelle l’importance de l’action collective dans l’institutionnalisation du droit, mais aussi les faibles perspectives en France d’une gouvernance démocratique.
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Gallichan, Gilles. "Le « bouleversement intime »." Les Cahiers des dix, no. 59 (March 7, 2011): 239–83. http://dx.doi.org/10.7202/045760ar.

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La défaite de la France devant l’Allemagne nazie en juin 1940 a provoqué un choc douloureux au Québec. L’Église catholique a voulu rappeler à ses fidèles les « péchés » de la France républicaine et laïque, quelques esprits étroits se sont réjouit du fait que la Grande-Bretagne serait désormais la cible d’Hitler, mais, surtout, la très grande majorité des Québécois ont été atterrés en apprenant cette nouvelle. Les malheurs de la France ont été ressentis avec une empathie particulière qui traduisait les liens profonds unissant les deux peuples, malgré une séparation officielle de 175 ans. Les Québécois ont réagi comme si la chute de la vieille France réactualisait celle de la Nouvelle-France ; une capitulation ancienne, mais toujours rivée dans la mémoire collective. Cet article résume les circonstances et les principaux événements ayant entouré les premiers mois de guerre et l’invasion allemande de mai et juin 1940.
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Cadiou, Stéphane. "Les tentatives de coordination au sein de la « nouvelle gauche »." Hors thème 23, no. 1 (November 25, 2004): 115–41. http://dx.doi.org/10.7202/009509ar.

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Résumé L’article vise à comprendre comment coopèrent et se coordonnent des militants appartenant à différentes organisations contestataires constitutives en France, depuis quelques années, d’une « nouvelle gauche ». Pour cela, il s’appuie sur l’examen des activités de responsables locaux du syndicat Sud-PTT. Ainsi, il aborde les processus de construction d’une identité collective qui apparaît floue et peu stabilisée. Nous montrons que la coordination entre des militants attachés à un principe d’autonomie s’opère principalement de manière incrémentale sur les divers fronts de l’action collective. Malgré l’existence de solidarités personnelles et de croyances partagées, ces coopérations militantes butent sur la question de leur consolidation institutionnelle dans l’espace public. Les responsables de Sud-PTT en sont réduits à effectuer moins un travail de « recomposition du mouvement social » que de mise en relation de militants hétérogènes et dispersés.
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Massie, Justin. "Identités ethnoculturelles et politique étrangère : le cas de la politique française du Canada." Canadian Journal of Political Science 45, no. 1 (March 2012): 119–40. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423912000194.

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Résumé.Cet article propose, grâce à la notion de culture stratégique, une articulation du lien entre identité et politique étrangère. Il met plus particulièrement l'accent sur les effets des identités ethnoculturelles (anglophone et francophone) sur la politique de sécurité internationale du Canada, et soutient l'hypothèse qu'il en résulte une culture stratégique atlantiste et biculturelle, laquelle accorde une importance particulière à la France (de même qu'à la Grande-Bretagne et aux États-Unis). Il ressort de l'analyse historique de celle-ci que la centralité des identités ethnoculturelles canadiennes permet de mieux comprendre l'importance particulière dont jouit la France sur les limites normatives du multilatéralisme et de la légitimité de recourir à la force militaire par le Canada.Abstract.This article seeks to provide a constructivist account of Canadian foreign policy, linking identity and policy, through the concept of strategic culture. It focuses on Canada's dual ethnocultural identities (Anglophone and Francophone) and the bicultural and Atlanticist strategic culture that stems from it. It argues that this strategic culture helps explain France's significant importance (together with the United Kingdom and the United States) in defining the normative boundaries of Canada's multilateralism and legitimacy to use of military force abroad.
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Carriou, Claire. "Malentendus et inattendus autour de la participation habitante. La « coopérative » d’accession sociale Le Grand Portail à Nanterre (France)." Partie 3 — Des stratégies participatives à l’épreuve des « publics », no. 73 (June 1, 2015): 215–31. http://dx.doi.org/10.7202/1030959ar.

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L’article propose d’étudier les modalités de la participation habitante dans une opération expérimentale d’accession sociale initiée par l’établissement d’aménagement La Défense Seine Arche et la municipalité de Nanterre. Cette configuration particulière, qui place les habitants face à une injonction participative, pose des questions quant à l’articulation possible entre encadrement public et participation. L’étude montre que les futurs habitants ont fait de la promesse d’accéder à la propriété privée le fondement d’une identité collective et d’une implication croissante dans le projet. Institutions et professionnels peinent néanmoins à accorder une reconnaissance positive à cette dynamique, en raison de décalages entre leurs attentes et leurs représentations implicites, et les valeurs défendues par les habitants.
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Jones, Mari C. "Death of a Language, Birth of an Identity." Language Problems and Language Planning 22, no. 2 (January 1, 1998): 129–42. http://dx.doi.org/10.1075/lplp.22.2.02jon.

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SOMMAIRE Mort d'une langue, naissance d'une identité: Le cas de la Bretagne Le Duché de Bretagne fut officiellement rattaché à la France en 1532; aujourd'hui encore, il est considéré comme une des régions françaises. Cependant, même si, du point de vue d'un étranger, la Bretagne constitue une unité géographique, la situation est quelque peu équivoque car, en y regardant de plus près, la Bretagne n'est entitaire que par le nom. Le pays se divise sur le plan linguistique en une zone de langue romane et une zone bretonnante, cette dernière se divisant sur le plan historique en quatre diocèses. Ces frontières ont déterminé la répartition linguistique de la zone en quatre dialectes principaux dont chaque groupe de locuteurs prétend ne pas comprendre les trois autres. Pour ces bretonnants traditionnels, ils n'existe pas d'identité bretonne globale. En outre, beaucoup d'entre eux hésiteraient à considérer le diocèse comme leur foyer culturel. Par tradition, c'est la commune qui représente, pour la plupart des bretonnants, le siège de leur identité: c'était le breton de sa commune que l'on parlait, les danses de sa commune que l'on dansait et la coiffe de sa commune que l'on portait. Le déclin progressif de la langue pendant la deuxième moitié de ce siècle, suite à plusieurs décennies de politique jacobine des gouvernements français successifs, a eu un effet notable sur l'identité bretonne. A mesure que sont lancées des campagnes pour la sauvegarde de la langue, surgit l'idée d'une "Breizh une et indivisible", que se rassemble autour du drapeau breton. Les champions de la Cause bretonne sont les néo-bretonnants, pour la plupart des citadins d'origine bourgeoise, et qui parlent un breton standardisé, homogène, en général appris en classe. Ces locuteurs se distinguent nettement des bretonnants traditionels mais, et là réside le paradoxe, ils semblent jouer un rôle non négligeable dans la création d'une identité bretonne. RESUMO Morto de lingvo, naskiĝo de identeco: Bretonio kaj la bretonoj La Duklando de Bretonio estis oficiale unuigita kun Francio en la jaro 1532 kaj ĝis hodiaŭ estas daŭre rigardata kiel région. Tamen, kvankam eksterlandaj turistoj eble perceptas Bretonion kiel teritorian unuon, la situacio estas iom anomalia pro tio, ke, je pli proksima rigardo, Bretonio aspektas kiel unuo nur laŭnome. La lando estas lingve dividita inter romanid-parola regiono kaj kelt-parola regiono, kaj ĉi-lasta siavice dividiĝas historié en kvar diocezojn, kiuj formas limojn fundamentajn al la lingva disdivido de la regiono en kvar ĉefajn dialektojn, kiujn multaj parolantoj trovas nekompreneblaj inter si. Laŭ la vidpunkto de la parolantoj de la dialektoj, ne ekzistas iu bretona identeco. Multaj eĉ hezitus konsideri diocezon kiel fokusopunkton de sia lojaleco. Tradicie, ŝajnas, ke la commune (komunuma distrikto) estis la identecopunkto por plej multaj bretonoj: oni parolis la komunuman version de la bretona lingvo, dancis ties dancojn kaj portis ties coiffe (ĉapon). La falo de la lingvo dum la dua duono de la nuna jarcento, rezulte de multaj jardekoj da centrigisma politiko fare de sinsekvaj francaj registaroj, havadas notindan efikon je la bretona identeco. Dum oni lanĉas kampanjon por savi la lingvon, iom post iom aperas koncepto de iu Breizh une et indivisible (Bretonio unueca kaj nedividebla) kun la bretona flago kiel kerna instigilo. La ĉefaj ĉampionoj de la Bretona Afero estas nova grupo de bretonnants (bretonianoj), precipe el mezklasaj kaj urbaj rondoj, kiuj parolas normigitan, tutbretonian version de la bretona lingvo, kiun kutime ili lernis père de la eduka sistemo. Tiuj parolantoj staras multrilate aparté de la parolantoj de la tradiciaj dialektoj; tamen, iom paradokse, ĝuste ili ludadas gravan rolon en la kreado de koncepto de bretona identeco.
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Romdhani, Ali, and Véronique Van Tilbeurgh. "Les émotions dans l’action collective. Les mobilisations contre les parcs éoliens et les bâtiments d’élevages en Bretagne (France)." Nouvelles perspectives en sciences sociales 14, no. 1 (February 27, 2019): 151–201. http://dx.doi.org/10.7202/1056435ar.

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Les approches émotionnelles en sciences sociales sont aujourd’hui très diverses, mais intègrent encore peu les émotions pour expliquer les composantes sociales de l’action. Cet article entend interroger la dynamique de l’action collective en intégrant l’aspect émotionnel de la vie sociale dans une perspective relationnelle. Fondée sur les travaux de Pierre Livet (2001) et de Louis Quéré (2012), l’émotion est envisagée comme étant ce qui lie les individus à une situation. Cette relation provoque un « travail émotionnel », c’est-à-dire la révision de nos attentes dans une situation incertaine, que les acteurs opèrent pour s’engager dans l’action. L’objectif de cet article est de montrer la relation entre les caractéristiques des émotions ressenties et les formes des mobilisations collectives. Cet article repose sur l’analyse de conflits d’usages autour de neuf projets d’extension de bâtiments d’élevage et de parcs éoliens. La dynamique du conflit sera restituée dans le temps à travers les différentes situations émotionnelles que traversent les protagonistes.
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Dufour, Christian, and Adelheid Hege. "L’évolution de la négociation collective et de ses acteurs dans six pays européens." Articles 66, no. 4 (January 17, 2012): 535–61. http://dx.doi.org/10.7202/1007634ar.

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Comment évoluent depuis la fin 1970 les statut et pratiques de négociation collective ? Quelles transformations sont repérables dans le comportement des acteurs ? Les six pays retenus dans cet article – Allemagne, Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Suède – disposent de systèmes de relations professionnelles originaux. Les bouleversements économiques et sociaux poussent à des transformations, parallèlement à l’enjeu de l’Europe en construction. Les difficultés nées de la longue crise économique ne déstructurent pas ces systèmes, ni ne nivellent leur diversité. Les acteurs se montrent adaptables et jouent sur une acceptation sociale historiquement acquise pour maintenir leur influence. Ils investissent de nouveaux thèmes (emploi) et de nouveaux espaces d’échange (comités d’entreprise européens, pactes sociaux). Réponse apparemment rationnelle et efficace dans la crise, la négociation collective voit plutôt renforcée son statut, son cahier des charges densifié – dans les pays du continent européen. La Grande-Bretagne fait exception ; la mise en cause frontale du système de négociation collective et du pouvoir syndical souligne par contraste la tendance commune aux autres pays.Progressivement la négociation collective est perçue comme le pivot des systèmes de relations professionnelles ; les acteurs collectifs tendent à s’identifier à leur fonction de négociateurs. La dissolution des anciennes alliances entre syndicats et partis inaugure un mouvement peu commenté de dépolitisation du projet syndical, avec recentrage sur l’espace des relations professionnelles. Avec le 21esiècle, des contradictions apparaissent. Les acteurs, patronaux et syndicaux, perdent en représentativité et en capacité d’intégration de bases hétérogènes. Les systèmes de négociation perdent en rendement ; les États les contournent ainsi que leurs acteurs pour piloter des transformations sociales. Plus qu’à une crise des systèmes, on a affaire à une crise des acteurs. Pour les syndicats, elle soulève la question de la revitalisation de leurs liens avec leurs mandants, comme celle des nouvelles alliances à construire.
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Ghiles-Meilhac, Samuel. "Les Juifs de France et la guerre des Six Jours : solidarité avec Israël et affirmation d'une identité politique collective." Matériaux pour l histoire de notre temps N° 96, no. 4 (2009): 12. http://dx.doi.org/10.3917/mate.096.0003.

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Lachance, Nathalie, and Sophie Dalle-Nazébi. "La reproduction d’un groupe culturel extra-familial. Territoire et reconstruction de réseaux de transmission entre Sourds1." Diversité urbaine 7, no. 2 (March 28, 2008): 7–25. http://dx.doi.org/10.7202/017815ar.

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Résumé Ce travail repose sur la mise en commun de recherches ethnographiques et historiques sur des collectivités sourdes en France et au Québec. Du 19e siècle aux années 1970, l’existence de collectivités sourdes et de pratiques culturelles qui leur sont spécifiques est tributaire d’écoles résidentielles spécialisées. En rassemblant dans des espaces de vie communs enfants et adultes sourds issus pour l’essentiel de familles « entendantes », elles ont permis l’éclosion d’une identité collective linguistique et culturelle, d’un ensemble de manières de faire, de penser et d’être sourdes. La déstructuration de ces écoles n’a pas aboli la présence de « territoires sourds ». Le maintien de certaines pratiques culturelles reconduit la distinction entre « eux » et « nous » et démontre la reconstruction de réseaux de transmission. L’étude de ces réseaux, en France et au Québec, permet de mieux comprendre les processus mis en oeuvre dans le maintien des identités et les multiples rôles joués par les individus qui y sont impliqués.
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Koch, Florian, and Marie-Anne Berron. "La formation d’une identité collective à travers les expressions de l’amour et de la haine : une analyse exploratrice des discours de supporters de foot en Allemagne et en France." Acta Universitatis Lodziensis. Folia Litteraria Romanica, no. 16 (May 19, 2021): 149–59. http://dx.doi.org/10.18778/1505-9065.16.14.

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Le foot représente de nos jours un exemple type de plateforme par laquelle les dynamiques sociales des sociétés peuvent être observées. Les forums sont des lieux virtuels riches en expressions quotidiennes où les supporters de foot expriment leur « amour » ainsi que leur « dédain » vis-à-vis de l’autre. Nous effectuerons une analyse de contenu au cours de deux saisons de l’Olympique de Marseille et du Bayern de Munich ainsi que du Toulouse FC et de Hanovre 96. Cette analyse illustre que les expressions haineuses qui démarquent les groupes sont déterminantes pour la formation d’une identité collective. De plus, l’analyse confirme que la croyance collective correspond aux performances des équipes. Tandis que les top-clubs se définissent par leur performance sportive de manière positive, les clubs relégables se définissent plutôt de manière négative – ressentant une forme d’infériorité – afin de se démarquer, ceci tout en restant fidèles à leur propre club comme le démontre leur devise.
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Boisson, Bénédicte. "Les actualisations d’un idéal théâtral au Théâtre du Peuple – Maurice Pottecher." L’Annuaire théâtral, no. 49 (June 7, 2012): 13–31. http://dx.doi.org/10.7202/1009300ar.

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Cet article explore les liens entre activité mémorielle et construction d’une identité collective au Théâtre du Peuple, théâtre reconnu comme la plus ancienne entreprise de théâtre populaire en France et faisant preuve d’une longévité remarquable. En se concentrant sur l’histoire du théâtre depuis le décès de son fondateur en 1960, il montre comment la figure de Maurice Pottecher est restée une référence permanente, en même temps que son projet a fait l’objet de diverses relectures. Celles-ci ont permis de redéfinir les éléments identitaires forts de ce lieu, remplaçant le répertoire par le public et rappelant l’importance de la dimension artistique, tout en insistant sur l’originalité de cette entreprise et son esprit si particulier. Ceux-ci sont associés à l’intuition originelle de Maurice Pottecher et l’idéal qu’il a défendu reste revendiqué : il permet le maintien de la singularité de ce théâtre dans le champ théâtral actuel et soude ceux, très divers, qui prennent part à cette aventure.
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Musset, Alain. "« C’est là que… » Peyruis et les petits hauts lieux d’une mémoire familiale." Cahiers de géographie du Québec 52, no. 145 (July 15, 2008): 63–79. http://dx.doi.org/10.7202/018428ar.

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Résumé Les hauts lieux occupent une place fondamentale dans le marquage symbolique du territoire et dans sa mise en correspondance avec l’histoire officielle. Ils sont l’expression d’une identité collective qui se manifeste à différents niveaux sociologiques ou politiques – depuis la nation jusqu’à la famille (échelle d’analyse jusqu’à présent négligée). Afin de voir comment l’espace-temps des individus s’articule avec l’espace-temps de la société, j’ai engagé une recherche portant sur ma propre famille et sur son berceau villageois, Peyruis (France, Alpes de Haute-Provence). En reconstituant la géographie intime de trois soeurs et de leur frère dans ce petit bourg provençal des années 1940, on passe ainsi des lieux de mémoire institutionnels à la mémoire des lieux communs – endroits de la banalité liés aux pratiques quotidiennes et non au culte périodique du souvenir. Ces petits hauts lieux s’inscrivent en effet dans un espace social et matérialisent l’appropriation virtuelle (et limitée dans le temps) d’un territoire public par une mémoire privée.
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Descimon, Robert. "Plusieurs Histoires Dans L'histoire Littéraire." Annales. Histoire, Sciences Sociales 55, no. 5 (October 2000): 1109–15. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.2000.279903.

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« Ce livre est un livre d'histoire » (c'est la phrase d'attaque de l'ouvrage), mais un livre d'histoire sur la litérature. Comme ne l'indique pas le titre, le travail est consacré à un moment particulier, qu'on pourrait nommer le « moment Richelieu », une epoque decisive dans la constitution de la litterature comme monument imaginaire qui a models la conscience collective des Français (y compris ceux qui n'appartenaient pas aux « élites ») lors d'un autre moment, le moment républicain entre les années 1880 et les années 1970. La «littérature » est en effet une création herméneutique permanente. Si Ton considérait en dehors de tout prisme national identitaire les écrits qui ont été produits lors de la mise en place de la « monarchic absolue » en France, la hiérarchic canonique des « æuvres » s'en trouverait sans doute bouleversée. Le rapport qu'entretenaient les Français à leur identité a profondément changé entre les années 1620, quand était portée aux nues une soi-disant monocratie, et l'époque républicaine qui se présentait comme démocratique.
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Obergöker, Timo. "L'impossibilité d'une île. L'histoire littéraire française à l'épreuve de la mondialisation." ALTERNATIVE FRANCOPHONE 1, no. 7 (September 13, 2014): 56–70. http://dx.doi.org/10.29173/af23051.

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Résumé L’imaginaire collectif français a longtemps été marqué par un lien étroit entre la nation et la narration. Ce lien était étayé, entre autres, par l’histoire littéraire, celle-ci a pendant longtemps joué un rôle crucial dans la constitution d’une identité collective et de ce fait dans le système éducatif. Dans un monde globalisé toutefois, ce lien se fait de plus en plus précaire. Bien que la France fût, grâce au fait colonial, rapidement confronté à des textes littéraires provenant d’ailleurs, ceux-ci étaient rapidement intégrés dans un narratif marqué par le principe de l’universalité française. Or depuis les années 1980 avec la mondialisation et la migration, le lien entre nation et narration est de plus en plus menacé. Ce texte étudie les manières dont les instances académiques françaises réagissent à ces menaces mais envisage aussi les mécanismes par le biais desquels ces tendances sont intégrés dans le narratif français, comment le lien entre narration et nation est réactualisé dans l’imaginaire collectif.
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Vanderputten, Steven. "Identité collective et mémoire des réformes « richardiennes » dans l'historiographie bénédictine en Basse-Lotharingie et au Nord-Est de la France (XIe?XIIe siècles)." Le Moyen Age CXVII, no. 2 (2011): 259. http://dx.doi.org/10.3917/rma.172.0259.

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Jarnoux, Philippe. "Nadine Vivier, Propriété collective et identité communale. Les biens communaux en France, 1750-1914, Paris, Publications de la Sorbonne, 1998, 352 p., 22,87 €." Revue d’histoire moderne et contemporaine 51-1, no. 1 (2004): 205. http://dx.doi.org/10.3917/rhmc.511.0205.

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Benaicha Ziani, Naima, and Azucena Ortiz García. "femme maghrébine et française d’origine maghrébine confrontée aux préjugés de la société française." Anales de Filología Francesa, no. 29 (November 24, 2021): 572–97. http://dx.doi.org/10.6018/analesff.487801.

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Francia, el país fundador de los Derechos del Hombre, también conocido como «Tierra de acogida», ha recibido a lo largo de su historia importantes flujos migratorios, provenientes de sus antiguas colonias del Magreb, siendo la mujer magrebí, en sus diversas generaciones, un elemento clave para desarrollo integral de la sociedad francesa, Sin embargo, el Hexágono siempre ha sido reticente para aceptar esta multiculturalidad. De ahí, que estas mujeres estén consideradas como extranjeras en su doble sentido, es decir, bien que vienen de fuera, bien que son extrañas, en base a una serie de prejuicios y estereotipos, que gravitan en el subconsciente colectivo francés. Así, este artículo pretende mostrar la todavía vigencia de la problemática sobre la identidad francesa. Palabras clave: Identidad, prejuicios, estereotipos, extranjera, extraña. France, the founding country of the Human Rights, also known as «Host Land», has received significant migratory flows throughout its history, originating from its former colonies in the Maghreb. In its various generations, Maghreb women are a key element in the overall development of French society. However, the Hexagon has always been reluctant to accept this multiculturalism. Hence, these women are considered as foreigners in their double sense: either they come from outside, or they are strange. This feeling is based on a series of prejudices and stereotypes that gravitate to the French collective subconscious. Thus, this article aims to show the continuing validity of the problematic on French identity. Keywords: Identity, prejudices, stereotypes, foreigners, strangers. La France, pays fondateur des Droits de l'Homme, également appelée "Terre d'accueil", a reçu tout au long de son histoire d'importants flux migratoires, en provenance de ses anciennes colonies du Maghreb, étant les femmes maghrébines, dans leurs différentes générations, un élément clé pour le développement intégral de la société française, mais l'Hexagone a toujours été réticent à accepter ce multiculturalisme. Ainsi, ces femmes sont considérées comme des étrangères au double sens, c'est-à-dire qu'elles viennent soit de l'étranger, soit qu'elles sont étrangères, fondées sur une série de préjugés et de stéréotypes qui gravitent autour de l'inconscient collectif français. Ainsi, cet article tente de montrer le bien-fondé du problème de l'identité française. Mots clés: Identité, préjugés, stéréotypes, étrangères, étranges.
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Chauvaud, Frédéric. "Nadine Vivier, Propriété collective et identité communale. Les biens communaux en France, 1750-1914, Paris, Publications de la Sorbonne, 1998, 352 p." Revue d'histoire du XIXe siècle, no. 20/21 (June 1, 2000). http://dx.doi.org/10.4000/rh19.224.

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Giordano, Christian. "Nation." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.

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