Статті в журналах з теми "Systèmes à libération contrôlée"

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Sy, Papa Mady, Peggy Ngadou Ntchobaha, Sidy Mouhamed Dieng, Louis Augustin D. Diouf, Alphonse R. Djiboune, Boucar Ndong, Mamadou Soumboundou, et al. "Systèmes à libération contrôlée pH-dépendants de principes actifs hydrophobes à partir d’oléogels." International Journal of Biological and Chemical Sciences 15, no. 2 (June 21, 2021): 388–98. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v15i2.2.

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Анотація:
Les rhumatismes inflammatoires chroniques sont une cause importante d'invalidité dans le monde entier. De ce fait, les affections rhumatismales chroniques font peser une lourde charge sociale et économique sur toutes les sociétés, pas seulement sur celles où l’espérance de vie est élevée. L’objectif principal de ce travail était d’étudier le profil de libération pH-dépendante de principes actifs hydrophobes à partir d’oléogels oraux et/ou cutanés. La formulation des oléogels a été réalisée selon une méthode sol-gel, reproductible à grande échelle. La caractérisation et le suivi dans le temps ont montré une bonne stabilité des oléogels. Les valeurs de pH des oléogels étaient globalement acides (entre 4,3 et 5,8) et dépendaient de la quantité de gélifiant utilisée. Les études de libération du kétoprofène, principe actif hydrophobe, en fonction du pH des milieux de dissolution ont montré des profils de libération d’une cinétique du premier ordre d’équation 𝑷𝒕=𝑷𝟎+𝑨.𝒆𝒙𝒑𝑲𝒕 avec des coefficients de détermination proches de 1 (milieux à pH égal à 1,2 et 5,5). Une meilleure libération du kétoprofène a été obtenue dans un milieu intestinal simulé (pH égal à 6,8) pour les formulations qui présentaient déjà une saturation en milieu gastrique simulé (pH égal à 1,2). Cette étude qui a permis de formuler, d’évaluer et de modéliser le profil de libération du kétoprofène à partir d’oléogels peut constituer une étape importante dans un objectif de souveraineté thérapeutique des pays d’Afrique subsaharienne notamment le Sénégal.Mots clés : Oléogels, rhumatismes inflammatoires chroniques, kétoprofène, libération contrôlée, pH-dépendant. English Title: pH-dependent controlled release systems of hydrophobic active pharmaceutical ingredients from oleogels Chronic inflammatory rheumatism is a major cause of disability around the world. As a result, chronic rheumatic diseases place a heavy social and economic burden on all societies, not just those with high life expectancy. The main objective of this work was to control the pH-dependent release of hydrophobic active pharmaceutical ingredients from oral and / or skin oleogels. The formulation of the oleogels was carried out using a sol-gel large-scale reproducible method. Characterization and monitoring over time have shown good stability of the oleogels. The pH values of the oleogels were overall acid (between 4.3 and 5.8) and depended on the amount of gelling agent used. The release studies of ketoprofen, a hydrophobic active pharmaceutical ingredient, as a function of the pH of the dissolution media have shown release profiles of first-order kinetics of equation 𝑷𝒕=𝑷𝟎+𝑨.𝒆𝒙𝒑𝑲𝒕 with coefficients of determination close to 1 (media at pH equal to 1.2 and 5.5). Better release of ketoprofen was obtained in simulated intestinal medium (pH equal to 6.8) for formulations which already exhibited saturation in simulated gastric medium (pH equal to 1.2). This study, which made it possible to formulate, evaluate and model the release profile of ketoprofen from oleogels, may constitute an important step in an objective of therapeutic sovereignty of the countries of sub-Saharan Africa, particularly Senegal.Keywords: oleogels - chronic inflammatory rheumatism - ketoprofen - controlled release – pH-dependent.
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Portal, Benjamin, and Bruno P. Guiard. "Rôle des connexines astrocytaires dans la régulation des taux extracellulaires de glutamate : implication pour le traitement des épisodes dépressifs majeurs." Biologie Aujourd’hui 214, no. 3-4 (2020): 71–83. http://dx.doi.org/10.1051/jbio/2020008.

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Анотація:
La dépression majeure est une pathologie psychiatrique reposant sur différents mécanismes neurobiologiques. Parmi ces mécanismes, on trouve une hypersensibilité de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien associée à un excès de cortisol dans le sang et un déficit de neurotransmission monoaminergique. Ainsi, l’efficacité thérapeutique des antidépresseurs actuels repose sur leur capacité à augmenter les taux extracellulaires de monoamines dans la fente synaptique. Depuis la découverte des effets antidépresseurs rapides et durables de la kétamine, un antagoniste des récepteurs NMDA, un intérêt croissant est porté sur les moyens pharmacologiques atténuant l’action du glutamate pour traiter la dépression majeure. Les astrocytes jouent un rôle prépondérant dans la balance excitation/inhibition du système nerveux central en régulant la recapture et la sécrétion du glutamate. De manière intéressante, la libération de cet acide aminé excitateur est contrôlée, du moins en partie, par des canaux membranaires regroupés au niveau de jonctions intercellulaires de type « gap » ou d’hémicanaux formés par les connexines 30 et 43. Les données précliniques suggèrent que ces deux entités fonctionnelles ont des effets sur les comportements émotionnels dans différents modèles murins de dépression. Après un bref rappel sur les troubles de l’humeur et leurs traitements, cette revue de la littérature décrit le rôle des astrocytes et des connexines dans la neurotransmission glutamatergique et la dépression majeure. Les arguments avancés soulignent l’intérêt thérapeutique potentiel du blocage des connexines astrocytaires mais aussi les difficultés pratiques à cibler la fonction hémicanal sans impacter la fonction « gap ».
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MIGAUD, M., H. DARDENTE, M. KELLER, M. BATAILLER, M. MEURISSE, and D. PILLON. "Contrôle neuroendocrinien de la reproduction chez les mammifères." INRA Productions Animales 29, no. 4 (December 13, 2019): 255–66. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2016.29.4.2967.

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Анотація:
La reproduction recouvre l’ensemble des processus biologiques qui permettent d’assurer la survie d’une espèce grâce à la naissance de nouveaux individus. Cette propriété fondamentale et obligatoire du monde vivant repose sur un mécanisme efficace et extrêmement complexe. Chez les vertébrés, c’est l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique qui est le cadre anatomique responsable de la compétence reproductive et donc de la pérennité des espèces. La coordination de ce système biologique à trois étages repose sur le contrôle neuronal de libération de la « Gonadotrophin Releasing Hormone » (GnRH), système localisé dans la partie rostrale de l’hypothalamus. La libération de GnRH dans le système porte hypothalamo-hypophysaire stimule la sécrétion des gonadotropines hypophysaires qui sont impliquées dans le déclenchement de la puberté et la régulation de la fonction de reproduction. Cette revue fournit des éléments de compréhension sur le fonctionnement du contrôle neuroendocrine de l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique chez les mammifères, en particulier, sur les propriétés du système à GnRH, le contrôle neuroendocrinien des cycles ovariens, l’effet de neuropeptides hypothalamiques «kisspeptin » sur les neurones à GnRH, le déclenchement de la puberté, la saisonnalité et conclue sur les perspectives de recherche dans cette discipline de la neurobiologie.
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Vergnaud, J. M. "Utilisations nouvelles pour les matières plastiques, avec la libération contrôlée de liquides." Matériaux & Techniques 79, no. 11 (1991): 11–15. http://dx.doi.org/10.1051/mattech/199179110011.

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CHEMINEAU, P., M. BLANC, A. CARATY, G. BRUNEAU, and P. MONGET. "Sous-nutrition, reproduction et système nerveux central chez les mammifères : rôle de la leptine." INRAE Productions Animales 12, no. 3 (June 1, 1999): 217–23. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1999.12.3.3881.

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Анотація:
La relation entre la quantité de réserves adipeuses et la reproduction est connue depuis longtemps, mais le moyen par lequel les animaux sont capables d’estimer leur propre contenu en lipides corporels n’est connu que depuis peu. La leptine, une hormone principalement synthétisée et sécrétée par le tissu adipeux, identifiée en 1994, joue en grande partie ce rôle. Cette hormone agit sur des récepteurs spécifiques, présents dans de nombreux tissus. Chez les rongeurs, la leptine est impliquée dans la régulation centrale de l’ingestion alimentaire, de l’équilibre énergétique, de la thermorégulation, de l’activité reproductrice ainsi que dans la régulation de l’angiogenèse et des processus de cicatrisation. Pour la régulation de l’activité des neurones à LHRH (Luteinising Hormone-Releasing Hormone, le décapeptide hypothalamique qui contrôle la synthèse et la libération de LH et de FSH dans l’hypohyse), la leptine agit au niveau hypothalamique, sur la forme longue du récepteur. Son action, indirecte, passerait très probablement par des neuromédiateurs tels que le neuropeptide Y (NPY), la pro-opiomélanocortine (POMC), la sérotonine ou la galanine. Des récepteurs à la leptine se rencontrent également dans l’hypophyse, les gonades et le placenta. Chez les ruminants, la leptine et ses récepteurs n’ont été identifiés et clonés que récemment ; leurs rôles sont en cours de détermination.
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BERANGER, C. "(only in French) Dossier : Systèmes d’élevage et typicité des produits laitiers." INRAE Productions Animales 16, no. 4 (August 11, 2003): 271–73. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2003.16.4.3665.

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Анотація:
Depuis bientôt dix ans l’INRA, en relation avec l’INAO (Institut National des Appellations d'Origine), a engagé des recherches pour mieux comprendre et expliciter les qualités spécifiques des produits liées à leur origine géographique et justifiant leur protection juridique à travers les dénominations Appellation d’origine contrôlée (AOC) ou Indication géographique protégée (IGP). L’origine d’un produit n’est pas seulement sa provenance d’un lieu mais repose sur une série de liens plus ou moins étroits avec le territoire dont il est issu. Voir la suite de l'article à l'adresse : https://www6.inrae.fr/productions-animales_eng/content/download/3820/39523/version/1/file/Prod_Anim_2003_16_4_04.pdf
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Han, Yisheng, Yiyong Wei, Shuseng Wang, and Yang Song. "Régénération cartilagineuse utilisant des cellules souches du tissu adipeux et des microsphères hybrides à libération contrôlée." Revue du Rhumatisme 77, no. 1 (January 2010): 28–33. http://dx.doi.org/10.1016/j.rhum.2009.11.004.

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Gautier, H., A. Billon, C. Merle, and G. Daculsi. "Les substituts osseux à bioactivité contrôlée : un vecteur pour la libération de principes actifs. Place des antibiotiques." Antibiotiques 6, no. 2 (May 2004): 120–27. http://dx.doi.org/10.1016/s1294-5501(04)94252-5.

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Dünkel, Frieder, and Mareike Fritsche. "L'aménagement de la peine et la libération conditionnelle dans les systèmes pénitentiaires allemand et français." Déviance et Société 29, no. 3 (2005): 335. http://dx.doi.org/10.3917/ds.293.0335.

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FAFEUR, Véronique, C. TIBERGHIEN, France HAOUR, and F. DRAY. "Contrôle de la libération de la GH par le GRF et la prostaglandine E2 dans un système de périfusion de cellules anté-hypophysaires de rat." Reproduction Nutrition Développement 28, no. 2A (1988): 229–31. http://dx.doi.org/10.1051/rnd:19880202.

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Baby, Vincent, Fabien Labroussaa, Carole Lartigue, and Sébastien Rodrigue. "Chromosomes synthétiques." médecine/sciences 35, no. 10 (October 2019): 753–60. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2019153.

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Анотація:
Depuis les dix dernières années, les techniques de synthèse et d’assemblage d’ADN se sont grandement améliorées. La construction de molécules d’ADN synthétiques devient maintenant beaucoup plus simple et abordable de sorte qu’il est possible de reconstruire des chromosomes synthétiques complets. Nous assistons donc aux débuts de la génomique synthétique, qui vise la construction de génomes conçus sur mesure pour l’étude et l’utilisation de systèmes biologiques. De la synthèse des premiers génomes viraux jusqu’à la reconstruction des seize chromosomes de la levure, en passant par la première cellule bactérienne contrôlée par un génome entièrement synthétique, nous discutons des découvertes majeures, des aspects réglementaires et éthiques ainsi que du potentiel de cette nouvelle discipline pour le futur.
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Lecoq, Bertrand, Nathalie Hanouz, Rémy Morello, Pierre-Yves Jean-Jacques, Dutheil Jean-Jacques, Christophe Hulet, and Christian Marcelli. "Libération du canal carpien assistée par échographie : résultats d’une étude pilote ouverte non contrôlée menée en dehors du bloc opératoire." Revue du Rhumatisme 83, no. 3 (May 2016): 213–17. http://dx.doi.org/10.1016/j.rhum.2016.02.006.

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CHAPOUTOT, P., and F. PRESSENDA. "Conséquences des nouveaux « systèmes d’unités phosphore » sur la formulation des régimes." INRAE Productions Animales 18, no. 3 (July 15, 2005): 209–28. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2005.18.3.3526.

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Les nouvelles Tables INRA-AFZ 2004 fournissent, dans le domaine du phosphore (P), un ensemble de caractéristiques originales des matières premières qui ont conduit à la mise en place de nouveaux systèmes «phosphore» pour les différentes espèces animales. L’utilisation de ces divers éléments a été testée dans le cadre d’une étude de formulation unitaire d’aliments pour porc par programmation linéaire. Ces nouvelles normes ont été comparées à l’ancien système INRA 1989. Par ailleurs, différents modèles ont été proposés permettant d’intégrer l’action des phytases végétales des matières premières ainsi que celle des phytases microbiennes. L’effet des phytases sur la libération du P digestible a été étudié en se basant non seulement sur une liaison linéaire mais aussi à travers une relation non-linéaire tout en prenant en compte également une interaction entre les phytases végétales et microbiennes. De plus, ces modèles ont permis d’associer dans la formulation à moindre coût des régimes pour porc une dimension «rejets de phosphore», dont l’incidence économique a varié selon les contextes technico-économiques étudiés. Ce nouveau système, ainsi mis en œuvre, permet de concevoir des régimes qui couvrent de façon plus satisfaisante le besoin en P digestible de l’animal, en diminuant la place de la complémentation phosphorée. Il conduit à réduire l’apport en P total et, par conséquent, la fraction de P rejetée.
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Brodeur, Jean-Paul. "La Crise d’octobre et les commissions d’enquête (1980*)." Criminologie 44, no. 1 (March 30, 2011): 45–66. http://dx.doi.org/10.7202/1001602ar.

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Анотація:
Le présent article vise à faire le point sur les conclusions des principales enquêtes qui se sont penchées sur la crise d’octobre 1970 au cours de laquelle le ministre québécois du travail, Pierre Laporte, a été trouvé mort dans le coffre d’une automobile abandonnée par ses ravisseurs du Front de libération du Québec (FLQ), et James Richard Cross, un attaché commercial britannique, enlevé par une autre cellule du FLQ, a été retrouvé sain et sauf par la police. De toutes les enquêtes qui se sont préoccupées de façon directe ou indirecte des événements d’octobre, seuls les travaux de Me Jean-François Duchaîne, explicitement mandaté par le gouvernement du Québec pour conduire des investigations sur la Crise d’octobre et ceux de la Commission Keable sur des opérations policières sont jugés suffisamment pertinents pour être présentés et discutés dans cet article. Les évènements, tel qu’ils ont été rapportés par chacune des deux enquêtes, sont présentés et discutés d’abord en ce qui concerne le rapport Duchaîne, puis en ce qui a trait à la Commission Keable. Enfin, la question de savoir si la Crise d’octobre avait été contrôlée politiquement ou policièrement est abordée et argumentée à la lumière des informations révélées par les enquêtes effectuées et à l’aune de l’expérience de l’auteur.
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Patout, M., A. Bertier, E. Fresnel, A. Kerfourn, A. Portmann, J. F. Muir, E. Lhuillier, and A. Cuvelier. "Impact des systèmes d’humidifications en ventilation non invasive de domicile sur la qualité objective du sommeil : une étude contrôlée randomisée." Revue des Maladies Respiratoires Actualités 13, no. 1 (January 2021): 79–80. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmra.2020.11.157.

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Jewsiewicki, Bogumil. "Photographie, un objet du pouvoir." Anthropologie et Sociétés 40, no. 1 (May 18, 2016): 219–50. http://dx.doi.org/10.7202/1036378ar.

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Анотація:
Ce texte examine les effets sociaux des usages congolais de la photographie comme medium de production et de circulation de l’identité et du corps modernes. Au cours du XXe siècle, la représentation photographique témoigne de la nouvelle identité mise en circulation dans l’univers moderne. L’image « mécaniquement reproduite » constitue un artefact tenant lieu et place d’une personne moderne. Pour ce numéro spécial, l’intérêt du texte proposé ici est surtout comparatif. L’analyse d’un processus de représentation de soi par la photographie éclaire ce que fait à la représentation de soi la circulation sur Internet des images autoproduites. Certes, les deux situations sont opposées : dans le cas congolais l’image fixe est bidimensionnelle, sa production par un tiers et sa circulation sont commodifiées ; sur Internet l’image animée est autoproduite pour la circulation dans l’espace non commodifié. Néanmoins, dans un cas comme dans l’autre, il y a coïncidence entre le changement de médium et la volonté du sujet de mettre en circulation une autre représentation de soi, de contrôler l’image de son corps. Au Congo, l’identité moderne est en construction permanente, elle semble graviter autour de la personne plutôt que faire partie du corps. Socialement acceptée, la représentation du corps noir féminin « moderne » s’inscrit dans la mémoire culturelle de la domination, y compris au plan de l’érotisme. Par contre, lorsque des femmes s’emparent de l’image de leur corps pour défier le système social, le corps nu est représenté en tant que bien commodifié. Il est alors inscrit dans un mode de jouissance « moderne » et dans l’offre de satisfaction du désir masculin individuel contre l’accès aux réseaux de pouvoir. Faut-il y voir un désir de pouvoir ou une tentative de libération de la domination masculine ? La distinction est difficile à opérer. En effet, sur le sexe féminin exposé plane la mémoire d’une autre conception selon laquelle ce sexe est autant le lieu d’où vient la vie que le siège d’une puissance sorcière. Exposer/regarder le sexe féminin est ainsi un acte de pouvoir.
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Galzin, AM, D. Graham, and SZ Langer. "Systèmes de transport de la sérotonine et antidépresseurs." Psychiatry and Psychobiology 5, no. 3 (1990): 201–7. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00003503.

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Анотація:
RésuméLe transporteur de la sérotonine sodium-dépendant est associé à la membrane plasmatique des plaquettes et des terminaisons nerveuses sérotoninergiques et constitue le mécanisme physiologique d’inactivation de la sérotonine. Un déficit en sérotonine est associé à la pathophysiologie de la dépression, et il a été suggéré que des modifications du transporteur de la sérotonine pouvaient exister au moment des épisodes dépressifs. En particulier, le nombre de sites transporteurs pourrait être diminué sur les plaquettes sanguines de patients déprimés, et des résultats comparables ont été obtenus dans certaines régions du cerveau humain post-mortem. Les inhibiteurs tricycliques et nontricycliques de la capture de sérotonine sont des antidépresseurs efficaces. Cependant, il existe une période de latence de 2 à 3 semaines entre le début du traitement et l’effet thérapeutique maximal. C’est pourquoi les études consacrées aux propriétés biochimiques et à la caractérisation moléculaire du transporteur de la sérotonine sont d’un intérêt particulier. La capture de la sérotonine par le transporteur êeut être inhibée sélectivement par le citalopram, la paroxétine, l’indalpine, la fluoxétine et le SL 81 0385. Cet effet se traduit in vitro par une augmentation de la neurotransmission sérotoninergique comme on a pu le montrer pour la paroxétine et le SL 81 0385 sur la libération de sérotonine induite par stimulation électrique dans des coupes de cortex frontal humain. Les dérivés marqués inhibiteurs de la capture tels que l’imipramine-[3H], la paroxétine-[3H] et le citalopram-[3H] ont été utilisés comme ligands spécifiques pour caractériser le transporteur. Dans les expériences de dissociation de la liaison de la paroxétine-[3H] aux membranes de cortex cérébral de rat, le citalopram, l’indalpine, la fluoxétine, le SL 81 0385, l’imipramine et la sérotonine ont des valeurs de 1½ de dissociation similaires à celle obtenue pour la paroxétine. De plus, le SL 81 0385, la fluoxétine, l’imipramine et la sérotonine induisent une protection contre l’inactivation de la liaison de la paroxétine-[3H] par le N-éthylmaléimide aux membranes de cortex cérébral de rat. Ces résultats suggèrent que le domaine de liaison des inhibiteurs tricyliques et non-tricycliques de la capture de sérotonine correspond à un site d’exclusion mutuelle par rapport au site de reconnaissance du substrat. Le transporteur neuronal de la sérotonine des membranes de cortex cérébral de rat a été solubilisé et purifié par chromatographie d’affinité sur une résine agarose à laquelle un dérivé du citalopram a été fixé par liaison covalente. La liaison de la paroxétine-[3H] à la préparation purifiée est caractérisée par un Kd de 0.71 nM et un Bmax supérieur à 1 962 pmol/mg de protéines. La purification du transporteur se traduit par un accroissement de plus de 3 000 fois de l’activité de la liaison de la paroxétine-[3H] par rapport à celle de la préparation membranaire initiale. Le profil pharmacologique de la liaison de la paroxétine-[3H] à cette préparation purifiée est préservé puisque les valeurs de Ki pour le citalopram, l’imipramine et la sérotonine sont respectivement de 19 nM, 80 nM et 3,5 μM, comparables aux Ki de ces composés sur la liaison de la paroxétine-[3H] aux membranes de cortex cérébral de rat. La purification du transporteur ainsi obtenue est la première étape qui doit permettre d’analyser les propriétés fonctionnelles du transporteur au niveau moléculaire.
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Childs, M., J. F. Allilaire, L. Lacomblez, R. Jouvent, Y. Lecrubier, and A. J. Puech. "Évaluation de la réactivité des récepteurs bêta-adrénergiques cardiaques chez des sujets déprimés." Psychiatry and Psychobiology 1, no. 2 (1986): 156–61. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00003242.

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RésuméL’activité d’un système de neurotransmetteurs dépend à la fois de la quantité de neuromédiateur présent dans la fente synaptique et de la réactivité de l’ensemble récepteur-post récepteur. Dans le cadre de l’hypothèse noradrénergique des états dépressifs, la majorité des études ont eu pour objectif de mettre en évidence une diminution de libération de noradrénaline, et peu d’études se sont intéressées à la réactivité des récepteurs adrénergiques. Une hypersensibilité pourrait exister, réactionnelle à une diminution de noradrénaline présente dans la fente synaptique ; une hyposensibilité chez certains patients pourrait expliquer un hypofonctionnement noradrénergique tout autant qu’une diminution de libération de la noradrénaline. Par ailleurs, l’effet thérapeutique des antidépresseurs semble être en relation avec la stimulation des récepteurs bêta-adréneigiques centraux. L’effet thérapeutique des antidépresseurs pourrait donc varier selon la réactivité initiale de ces récepteurs avant traitement.En l’absence de modèle de mesure de la réactivité des récepteurs bêta-adrénergiques centraux, l’étude de la dose d’isoprénaline nécessaire pour augmenter de 20 battements par minute la fréquence cardiaque (DE20), a été utilisée ici comme index de réactivité des systèmes bêta-adrénergiques. Chez des malades déprimés sans traitement antidépresseur, la DE20 est significativement augmentée indiquant une hyporéactivité du système bêta-adrénergique cardiaque. Cette modification est plus importante chez les déprimés endogènes. Cette hyporéactivité semble ne pas pouvoir être expliquée par l’âge.Ces résultats sont compatibles avec ceux de la littérature, indiquant une diminution du nombre de récepteurs bêta-adrénergiques au niveau des lymphocytes, ou une diminution de la production d’adénosine monophosphate cyclique induite par l’isoprénaline au niveau des lymphocytes.Après traitement antidépresseur (un mois) cette hyporéactivité est significativement accrue. Ces résultats chez l’homme sont compatibles avec ceux de pharmacologie expérimentale, indiquant une diminution du nombre de récepteurs bêta centraux après administration chronique d’antidépresseurs.
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Hofmann, Arne, Angelika Hilgers, Maria Lehnung, Peter Liebermann, Luca Ostacoli, Wolfgang Schneider, and Michael Hase. "L'EMDR (désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires) comme traitement d'appoint de la dépression unipolaire : une étude contrôlée." Journal of EMDR Practice and Research 9, no. 3 (2015): 94E—104E. http://dx.doi.org/10.1891/1933-3196.9.3.94.

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La dépression est un trouble mental grave qui constitue un défi pour les systèmes de santé mentale du monde entier. Environ 30 % des patients n'obtiennent pas de rémission complète après le traitement, et plus de 75 % des patients souffrent d'épisodes dépressifs récurrents. Si la psychothérapie et la médication améliorent les taux de rémission, les taux de réussite des traitements actuels sont limités. Dans cette étude exploratoire contrôlée non randomisée, 21 patients souffrant de dépression unipolaire primaire ont été traités avec une moyenne de 44,5 séances de thérapie cognitive comportementale (TCC), avec en moyenne 6,9 séances supplémentaires de désensibilisation et de retraitement par les mouvements oculaires (EMDR). Un groupe contrôle (n = 21) a été traité avec une moyenne de 47,1 séances de TCC sans séance EMDR supplémentaire. Le principal moyen de mesure des résultats a été le Questionnaire de Dépression de Beck (BDI-II). Les scores BDI-II des deux groupes étaient identiques avant traitement et les deux traitements ont produit une amélioration significative. Les patients traités avec les séances d'EMDR d'appoint (p = 0,029) ont cependant obtenu des améliorations plus importantes. Le nombre de rémissions post-traitement, indiqué par un niveau symptomatique inférieur à 12 sur l'échelle BDI-II, était aussi significativement plus élevé dans le groupe ayant bénéficié de séances d'EMDR d'appoint : ce groupe a présenté davantage de rémissions (n = 18) que le groupe de contrôle (n = 8 ; p < 0,001). Cet effet potentiel de l'EMDR chez les patients souffrant de dépression primaire doit faire l'objet d'études contrôlées randomisées plus larges.
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Vardi, Noah. "‘The Indirect Effects on Domestic Law of the European Legislation on Payment Systems’." European Review of Private Law 23, Issue 6 (December 1, 2015): 945–57. http://dx.doi.org/10.54648/erpl2015057.

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Abstract: The article examines the impact that recent European Union (EU) legislation on payment systems has on domestic rules on payments in general. Given that the Payment Services Directive (PSD), for example, only regulates the payment service contract for the transfer of funds, without considering the underlying debt, the paper tries to assess whether, in the absence of a direct harmonization of national provisions on performance, discharge, and breach of a payment obligation, there is room for an indirect and gradual convergence in commercial practice and in judicial interpretation. Résumé: L’article examine l’impact de la récente législation européenne relative aux systèmes de paiement sur les législations des Etats membres en matière de paiements en général. Dans la mesure où la Directive sur les Services de Paiement, par exemple, règle seulement le contrat de service de paiement pour le transfert de fonds sans considérer l’obligation sous-jacente, l’article vise à évaluer si en l’absence d’une harmonisation directe des règles nationales sur l’exécution, la libération et l’inexécution d’une obligation de paiement, il y a place pour une convergence indirecte et graduelle de la pratique commerciale et de l’interprétation judiciaire.
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BALANDRAUD, Nathan, Claire MOSNIER, Luc DELABY, François DUBIEF, Jean-Philippe GORON, Bruno MARTIN, Dominique POMIES, and Anaël CASSARD. "Holstein ou Montbéliarde : des différences phénotypiques aux conséquences économiques à l’échelle de l’exploitation." INRA Productions Animales 31, no. 4 (February 10, 2019): 337–52. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2018.31.4.2394.

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Dans un contexte économique instable et difficile, les choix tels que la race utilisée dans les exploitations bovines laitières peuvent être remis en cause. Cet article présente au travers de deux études, l’analyse des différences phénotypiques de vaches de race Montbéliarde (Mo) et Holstein (Ho) et leur intégration au sein d’un modèle bioéconomique. Placées dans des conditions d’élevage équivalentes, les vaches de race Mo produisent environ 12% de lait en moins que celles de race Ho, avec des taux butyreux et protéique supérieurs. L’âge au vêlage est en moyenne inférieur de trois mois chez les vaches Ho, mais leurs performances de reproduction et de santé sont moins bonnes, aboutissant à un intervalle entre vêlages supérieur de 25 jours à celui de la race Mo et une fréquence de mammites plus élevée. Réalisés en excluant les systèmes sous appellation d’origine ou indication géographique contrôlée et en Agriculture Biologique, ces travaux permettent de préciser les différences de réponses à système fourrager équivalent. Les simulations économiques quantifient les conséquences des choix raciaux à l’échelle de l’exploitation dans deux scénarios : i) à même nombre de vaches et ii) à même volume de lait vendu. Ces scénarios sont appliqués à trois cas types conventionnels spécialisés dans la production laitière, mais avec des systèmes fourragers et des niveaux de production laitière contrastés (ensilage de maïs en Bretagne, maïs-herbe en Pays-de- -Loire et tout foin en Auvergne). Sur le plan économique, les simulations où les troupeaux des deux races vendent le même volume de lait montrent que la race Mo est plus rentable quel que soit le système d’élevage (+8 à +23% de résultat courant). Dans la deuxième situation, à nombre de vaches équivalent, les résultats économiques des deux races sont très proches. D’un côté, les besoins alimentaires du troupeau Ho sont supérieurs en conséquence du taux de renouvellement et du niveau d’ingestion des animaux plus élevés. De l’autre, malgré une productivité inférieure, la qualité du lait et la meilleure valorisation des carcasses de la race Mo génère plus de produits. Au final, le troupeau de race Mo permet de dégager entre 1000 et 2900 € de résultat courant supplémentaire par unité de travail homme et par an selon les situations.
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Duteurtre, Guillaume, and Mian Oudanang Koussou. "Economie pastorale et marchés laitiers au Sahel : l’âge d’or du commerce de beurre clarifié au Tchad de 1930 à 1970." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 60, no. 1-4 (January 1, 2007): 29. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9974.

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L’histoire économique du Tchad a été marquée par l’essor, au début du XXe siècle, d’un circuit d’exportation de beurre clarifié. Des recherches bibliographiques doublées d’entretiens auprès de personnes ressources ont permis de mieux comprendre cet « âge d’or » du beurre tchadien. Ce négoce reposait sur l’existence de surplus importants issus de l’économie pastorale. Produit de conserve, le beurre clarifié constitue en effet une réserve de valeur mobilisable pour les échanges locaux, les arrangements pastoraux et pour l’usage familial. Comme dans d’autres pays sahéliens, l’existence d’un commerce traditionnel au Tchad servit de base à l’émergence d’une véritable filière contrôlée par des commerçants libano-syriens expédiant le produit par camion vers les pays du Moyen-Orient via Le Caire. A la fin des années 1930, les maisons de commerce coloniales détournèrent une partie de ce commerce vers l’Europe via le Nigeria et le Congo. La Grande-Bretagne et la France, en proie à une économie de guerre, importèrent chaque année plusieurs milliers de tonnes de beurre tchadien. Ces échanges vers l’Europe perdurèrent jusqu’au milieu des années 1950, mais ils furent bientôt freinés par la concurrence d’excédents laitiers sur les marchés du Nord. Sur le marché local, le beurre clarifié fut aussi concurrencé par diverses huiles végétales. Il connut enfin l’impact des sécheresses qui touchèrent le Sahel à partir de 1973. Cet épisode de l’histoire de l’élevage tchadien n’en constitue pas moins une expérience originale, dans une région aujourd’hui structurellement importatrice de produits laitiers. Ce travail historique permet d’ébaucher des recommandations pour les politiques d’élevage visant à renforcer l’intégration marchande des systèmes pastoraux en Afrique.
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BRAVO, D., and F. MESCHY. "Vers une révision des recommandations d’apports en phosphore chez le ruminant." INRAE Productions Animales 16, no. 1 (February 9, 2003): 19–26. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2003.16.1.3641.

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Pour répondre aux impératifs environnementaux émergents, il est devenu nécessaire de considérer les recommandations d’apport en phosphore à la fois sous l’angle d’une connaissance plus fine des besoins des animaux et de la maîtrise des rejets polluants. Les paramètres les plus sensibles de l’approche factorielle, besoin d’entretien et efficacité de l’utilisation digestive du phosphore ou coefficient d’absorption réelle (CAR), ont été réexaminés par l’analyse quantitative d’une base de données bibliographiques et par de nouvelles données expérimentales. Le besoin d’entretien apparaît fortement dépendant du flux salivaire de phosphore et de ses facteurs de variation ; il est donc logique de l’estimer à partir de la matière sèche ingérée et non du poids vif des animaux. La prise en compte de l’excrétion fécale du phosphore d’origine microbienne devrait contribuer à l’avenir à mieux préciser le besoin d’entretien. Les CAR retenus jusqu’à présent pour le calcul des recommandations sont notablement inférieurs aux données expérimentales publiées ; des différences substantielles sont observées entre les CAR des différents aliments et certains facteurs d’explication ont pu être mis en évidence. Les systèmes futurs devront adopter des valeurs de CAR différentes selon les aliments ou au moins selon les familles d’aliments. La vitesse de libération du phosphore dans le rumen est très variable selon les matières premières, ce qui suggère des différences importantes de disponibilité du phosphore pour l’écosystème du rumen. Dans la perspective d’une réduction sensible de l’apport de phosphore aux ruminants, il deviendra nécessaire de vérifier l’impact de cette disponibilité sur l’efficacité des microorganismes du rumen.
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Jellali, Salah, and Olivier Razakarisoa. "Transport avec échange gazeux du trichloroéthylène vers une nappe aquifère." Revue des sciences de l'eau 19, no. 1 (March 20, 2006): 33–45. http://dx.doi.org/10.7202/012595ar.

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Résumé Deux expériences ont été réalisées sur un site expérimental contrôlé de dimensions décamétriques reconstituant un aquifère alluvial. L’originalité de ce travail est basée sur le fait que cette plate-forme expérimentale permet de rendre compte du rôle de la frange capillaire dans les phénomènes de transfert, ce qui est difficilement accessible sur des systèmes réduits de laboratoire ou dans les investigations sur site réel. L’objectif principal est l’évaluation quantitative des mécanismes de transfert de Composés Organiques Volatils (COV) depuis la zone non saturée vers la nappe dans le cas d’une source de pollution localisée en zone non saturée. Le cas du transport du trichloroéthylène (TCE) a été abordé où une analyse comparative du transfert du TCE depuis la zone non saturée vers la nappe via la frange capillaire est présentée en étudiant les deux mécanismes : dispersion et dissolution. Dans la première expérience, la dispersion passive de la pollution par les vapeurs depuis la zone non saturée vers la nappe via la frange capillaire est étudiée. Dans la seconde expérience, l’impact sur la pollution de la nappe du lessivage des vapeurs par une pluie contrôlée est quantifié. Les résultats montrent que la dispersion passive des vapeurs peut causer une pollution significative de l’eau de la nappe, et ce, malgré la lenteur du processus de diffusion dans la partie inférieure de la frange capillaire suffisamment saturée en eau. Le lessivage des vapeurs par la pluie provoque une pollution de nappe plus importante et plus étendue. La quantification des flux de pollution partant de la zone non saturée vers la nappe a été réalisée dans la première expérience en se servant de la méthode de JOHNSON et PANKOW (1992), et du code de calcul (Hydrus) dans la seconde expérience. Les résultats expérimentaux et analytiques mettent en évidence, d’une part, le rôle d’écran joué par la frange capillaire contre le transfert de la pollution vers la nappe, et d’autre part, l’augmentation significative du degré et de l’étendue de la pollution de la nappe en cas de lessivage des vapeurs par les eaux de pluie.
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Mbah, David A., Chi Lawrence Tawah, and Magellan Guewo-Fokeng. "Genetic Modification of Animals: Potential benefits and concerns." Journal of the Cameroon Academy of Sciences 15, no. 3 (August 4, 2020): 163–74. http://dx.doi.org/10.4314/jcas.v15i3.2.

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Genetic modification (GM), a process whereby gene and genotype frequencies are changed among individuals of each generation, is driven by natural and artificial forces. Natural forces include mutation, fitness and migration/introgression, while artificial forces include selection, crossbreeding and transgenesis/genetic engineering. Genetic modification, driven by natural forces, is essentially adaptive, while modification driven by artificial forces is controlled by human intervention aimed at meeting food, health and other needs. Conventional genetic modification, under sexual reproduction within species, produces both beneficial and negative effects. Modern genetic modification – interspecific exchange of genes using genetic engineering – has beneficial and negative effects as well, which are at varying degrees depending on the species involved. Control/management systems/mechanisms are developed and applied to enable societal benefits while minimizing/preventing negative effects of conventional and modern genetic modification. Targeted analysis of selected nutrients in animal products is made on a case-by-case basis to test substantial equivalence of any compositional changes resulting from genetic modification. Unique identifiers are established to track GM animals and their products in the food chain. Modification génétique, processus par lequel les fréquences des gènes et des génotypes sont changes parmi les individus de chaque génération, est entraînée par des forces naturelles et artificielles. Les forces naturelles incluent la mutation, compétence de mère/père pour se reproduire/survivre et la migration / introgression. Les forces artificielles comprennent la sélection, le croisement et la transgénèse / génie génétique. La modification génétique entraînée par les forces naturelles est essentiellement adaptative, tandis que celle entraînée par les forces artificielles est contrôlée par une intervention humaine visant à répondre aux besoins alimentaires, sanitaires et autres. La modification génétique conventionnelle, lors de la reproduction sexuelle au sein des espèces, produit des effets à la fois bénéfiques et négatifs. Modification génétique moderne - échange interspécifique de gènes par génie génétique - a également des effets bénéfiques et négatifs mais à des degrés divers selon les espèces impliquées. Des systèmes / mécanismes de contrôle / gestion sont développés et appliqués pour permettre des avantages pour la société tout en minimisant / empêchant les effets négatifs des modifications génétiques conventionnelles et modernes. Une analyse ciblée de nutriments sélectionnés dans les produits d’origine animale est effectuée au cas par cas afin de tester l’équivalence substantielle de tout changement de composition résultant d’une modification génétique. Des identifiants uniques sont établis pour suivre les animaux GM et leurs produits dans la chaîne alimentaire.
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Deffo, Victor, Sylvie Hounzangbe-Adote, Raphiou Maliki, and H. H. M. Ould Ferroukh. "Evaluation participative ex ante de propositions de la recherche. Cas d’application dans le sud du Togo." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 64, no. 1-4 (January 1, 2011): 89. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10119.

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L’objectif de cette étude a été d’expérimenter une méthode d’évaluation participative d’options techniques au sud du Togo. Pour répondre aux besoins face aux problèmes de fertilité des sols dans un contexte de systèmes mixtes agriculture élevage, des chercheurs ont évalué avec les diverses catégories d’acteurs le potentiel d’adoption de l’association du maïs, plante à fonction mixte alimentaire (grain) et fourragère (paille), et du Mucuna pruriens, légumineuse à cycle long employée comme fourrage et pour améliorer la fertilité des sols. L’association fertilisée avec des engrais chimiques a été dénommée MME ci-après. La méthode utilisée a mobilisé des outils d’analyse de la méthode active de recherche participative (MARP) et a compris quatre phases. La première correspondait à la description générale de l’ensemble de la région d’étude pour identifier des sites représentatifs à partir de la littérature et d’entretiens exploratoires. La seconde phase a permis la caractérisation de la diversité des producteurs à partir d’entretiens auprès des personnes ressources des sites retenus. La troisième phase a concerné la sélection participative d’un éventail d’options techniques comprenant l’association MME mais aussi des pratiques locales présentant des similitudes avec l’association MME, ainsi que d’autres propositions alternatives de la recherche pour améliorer la fertilité des sols et assurer l’alimentation fourragère des animaux. Cette sélection a été réalisée par un échantillon de producteurs représentatifs de leur diversité. Il leur a été demandé de hiérarchiser les différentes options techniques présentées lors de visites de parcelles expérimentales ou à l’aide de supports visuels. Ils ont utilisé des notes ou des cailloux compte tenu de la forte proportion d’illettrisme. La quatrième phase a été celle de l’évaluation aux dires de producteurs des effets perçus des différentes options sur la gestion des ressources agropastorales (eau, sol, biodiversité), leur acceptabilité ou leur rentabilité en fonction du coût de la main d’oeuvre. Cette méthode a été appliquée dans trois villages du sud du Togo. Dans ces villages, six principales catégories de producteurs ont été identifiées : les propriétaires terriens, les locataires de terres, les membres d’organisations paysannes, les producteurs lettrés, les producteurs illettrés, et les femmes. En plus du MME, six options ont été retenues dont l’association MME avec des variantes issues de pratiques locales, soit l’association maïs et Mucuna à cycle long mais sans l’usage d’engrais (MM), l’association maïs et Mucuna à cycle court et à base d’engrais (MMCE), l’association maïs et Mucuna à cycle court sans l’usage d’engrais (MMC), et maïs en culture seul avec apport massif d’engrais (ME). Les deux autres options ont été proposées par la recherche : maïs entouré de haies vives de légumineuses fourragères destinées à du bétail en stabulation contrôlée et dont le fumier était ensuite épandu au champ (MHF), et culture en couloirs de maïs et de Cajanus cajan. L’association MME a été l’option préférée des propriétaires terriens, des lettrés et des membres d’organisations paysannes. Chez les femmes, l’option privilégiée a été l’association MM compte tenu de leurs faibles ressources financières mais aussi de leur insécurité foncière. Chez les locataires des terres et les producteurs illettrés, l’option favorite a été l’association MMCE qui permettait le maintien de la seconde saison de culture. L’évaluation des différentes options a montré que l’association MME et l’option MHF ont été jugées par la majorité des catégories de producteurs comme ayant les effets les plus positifs sur les ressources agropastorales. Les associations MME et MMCE ont été considérées comme étant les plus acceptables socialement, notamment chez les propriétaires terriens mais aussi chez les vulgarisateurs, les consommateurs et les commerçants également interrogés ; venait ensuite l’option MHF. La rentabilité a été la meilleure pour les associations MM et MME et la plus faible pour les deux autres alternatives proposées par la recherche. Cette méthode d’évaluation permet de valoriser l’expertise des producteurs. Elle repose sur la perception que les producteurs ont des effets des technologies. Une perception positive constitue un des premiers facteurs d’adoption d’une proposition de la recherche. Mais pour cela du temps et des outils appropriés doivent être consacrés à l’étape de formation des producteurs sur les différentes options pour que cette perception ne soit pas biaisée par la qualité de l’information donnée par le chercheur. Cette évaluation permet en outre d’identifier ou d’adapter des variantes locales aux options pré-identifiées par les chercheurs. Les efforts de recherche-développement doivent se concentrer sur les processus de ces adaptations participatives.
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GAIGNON, J. L. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 17, no. 3 (July 29, 2004): 159–60. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2004.17.3.3585.

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La pisciculture est une des activités de production animale parmi les plus diversifiées pour ce qui est des écosystèmes concernés et des niveaux d’intensification, voire la plus diversifiée en terme de nombre d’espèces élevées. Cependant, quelques dizaines d’espèces seulement permettent des productions majeures (FAO 2002). La tendance à une diversification croissante peut s’expliquer par différentes raisons : - multiplicité des écosystèmes colonisés et, en particulier, développement de la pisciculture marine ; - réponse à la demande récente du marché pour une diversification des produits allant d’une offre pour marchés «niche» de connaisseurs jusqu’à la mise à disposition de matières premières destinées à la transformation sous toutes ses formes -&nbsp;nécessité de disposer des espèces les mieux adaptées à la diversité des environnements aquatiques et aux nouvelles techniques d’élevage, mais aussi de répartir les risques pathologiques. Toutes les analyses et prospectives identifient comme forte cette tendance à accroître le nombre d’espèces élevées, la traduisant parfois comme une demande prioritaire (Anonyme 2002). Pour accompagner cette évolution, la communauté scientifique a généralement mis en œuvre des démarches de zootechnie expérimentale à partir de quelques espèces de poissons prises comme modèles biologiques. Cette démarche apparaît cependant vite répétitive et atteint d’autant plus ses limites que le nombre d’espèces concernées est important. Des méthodes ont été proposées afin de rendre plus rationnel, et donc plus fiable, le choix d’espèces pouvant faire l’objet de travaux scientifiques (Quéméner et al 2002). Cependant, lorsque la candidature à l’élevage d’une nouvelle espèce est retenue, que ce soit par des méthodes d’analyse rigoureuses ou de manière plus empirique, les démarches zootechniques et expérimentales classiques ne sont plus considérées comme originales et sont de plus en plus difficilement valorisables, d’un point de vue scientifique, jusqu’à ne plus être du ressort des institutions de recherche publiques, mais plutôt de celui de centres techniques (Itavi, Agences régionales de développement, certaines structures d’enseignement …). Dans ce contexte, la manière dont doit être traitée la question de la diversification des espèces en pisciculture mérite d’être approfondie pour les raisons suivantes&nbsp;: - dans le cas d’espèces « nouvelles » pour la pisciculture, aucune expérience zootechnique, par essence même, n’existe et généralement très peu de connaissances de nature biologique sont disponibles. Développer de manière systématique des approches classiques pour ces espèces peut nécessiter des moyens de recherche-développement assez considérables ; - l’importance du champ d’investigation incite au choix d’espèces - modèles ou à la mise en œuvre d’approche générique permettant d’apporter des réponses avec une vision et des retombées les plus étendues possibles ; - l’élaboration de méthodes rationnelles, optimisées et généralisables devrait permettre d’accélérer un processus de domestication contrôlé, alors qu’aujourd’hui ce processus est plutôt constaté a posteriori ; - les travaux d’intérêt piscicole à mener présentent l’originalité de permettre une analyse comparée d’animaux en cours de domestication avec les souches sauvages fondatrices restant souvent disponibles. Les articles de ce numéro spécial s’inscrivent dans cette réflexion. Ils font suite à des communications présentées lors d’un séminaire «&nbsp;Diversification - Domestication&nbsp;» organisé à Nantes les 24 et 25 juin 2003 par l’Inra en collaboration avec l’Ifremer. Reposant sur la confrontation des expériences, son objet était d’explorer l’intérêt et la faisabilité de recherches génériques sur la diversification des espèces de poissons, passant par l’identification d’espèces cibles et modèles, l’analyse des processus biologiques impliqués dans la domestication et l’élaboration de méthodes comparatives pertinentes. Une réflexion sur les systèmes de production - exploitation est menée en parallèle de manière complémentaire. Une première session était consacrée à la notion de domestication (à quel moment peut-on considérer qu’une espèce est domestiquée ? Qu’est-ce que le processus de domestication ?) et aux critères qui caractérisent une espèce domestiquée par comparaison à la population sauvage d’origine. Une autre manière d’aborder la domestication (session II) est d’identifier ce que certaines espèces animales ont vécu «entre les mains» de l’homme. Au-delà de l’aléatoire et de l’empirisme, existe-t-il des procédures ou des stratégies convergentes de domestication (capture, échantillonnage, mise en élevage, ajustements des facteurs zootechniques, maîtrise de telle ou telle fonction, sélection ...) ? L’examen de convergences dans les stratégies de domestication au travers d’exemples portant sur différentes filières de production peut nous permettre d’en faire l’analyse. La mise en œuvre d’approches génériques nécessite de disposer d’espèces modèles pour aborder les possibilités et les contraintes de la domestication chez les poissons. Ceci passe par l’identification de groupes d’espèces ayant des caractéristiques communes et ce pour chacune des fonctions physiologiques susceptibles de répondre à un effort de domestication et/ou de conditionner sa réussite. Si des typologies académiques existent dans la littérature, la session III se voulait davantage une réflexion sur l’établissement de typologies «fonctionnelles» des espèces, fondées sur une démarche comparative et l’utilisation d’exemples concrets de domestications réussies, en cours ou envisageables. Dans le cas des poissons, une domestication envisagée a priori passe, en particulier pour les espèces «nouvelles », par le prélèvement d’un échantillon du génotype sauvage et, dans la situation la plus contrôlée, par la reproduction et la multiplication du noyau fondateur, enrichi ou non par des apports complémentaires issus du milieu naturel. La session IV abordait la question du choix initial, puis de la gestion d’un génotype dans une démarche de domestication.
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GUY, G., and L. FORTUN-LAMOTHE. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 5 (December 19, 2013): 387–90. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.5.3167.

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Ce numéro de la revue INRA Productions Animales contient un dossier consacré aux dernières avancées de la recherche sur le foie gras. En effet, la démocratisation de la consommation de ce produit haut de gamme a été permise notamment par les efforts de recherche et développement sur l’élevage des palmipèdes à foie gras et la maîtrise de la qualité du produit. Ce dossier est l’occasion de faire en préalable quelques rappels sur cette belle histoire ! Un peu d’histoire La pratique du gavage est une tradition très ancienne, originaire d’Egypte, dont les traces remontent à 2 500 avant JC. Elle avait pour objectif d’exploiter la capacité de certains oiseaux à constituer des réserves énergétiques importantes en un temps court pour disposer d’un aliment très riche. Si les basreliefs datant de l’ancien empire égyptien attestent de la pratique du gavage, il n’existe pas de preuves que les égyptiens consommaient le foie gras ou s’ils recherchaient la viande et la graisse. Ces preuves sont apparues pour la première fois dans l’empire romain. Les romains gavaient les animaux avec des figues et pour eux le foie constituait le morceau de choix. Le nom de jecur ficatum, signifiant « foie d’un animal gavé aux figues », est ainsi à l’origine du mot foie en français. La production de foie gras s’est développée dans le Sud-ouest et l’Est de la France aux XVIIe et XVIIIe siècles avec le développement de la culture du maïs. Le foie gras est aujourd’hui un met inscrit au patrimoine culturel et gastronomique français (article L. 654-27-1 du code rural défini par la Loi d’Orientation Agricole de 2006). Le contexte de la production de foie gras Avec près de 72% de la production mondiale en 2012, la France détient le quasi monopole de la production de foie gras. Les autres pays ayant des productions significatives sont la Hongrie et la Bulgarie en Europe Centrale, avec environ 10% pour chacun de ces pays, mais aussi l’Espagne avec 3% de la production. L’Amérique du nord et la Chine représentent les deux autres pôles de production les plus significatifs, mais avec moins de 2% du marché. La production française a connu un essor considérable, sans doute le plus important de toutes les productions agricoles, passant de 5 880 tonnes en 1990 à plus de 19 000 tonnes en 2012. A l’origine, le foie gras était principalement obtenu par gavage des oies, longtemps considérées comme l’animal emblématique de cette production. Aujourd’hui, le canard mulard, hybride d’un mâle de Barbarie (Cairina Moschata) et d’une cane commune (Anas Platyrhynchos), est plus prisé (97% des palmipèdes gavés en France). En France, l’oie a vu de ce fait sa part relative pour la production de foie gras diminuer, et c’est la Hongrie qui contrôle 65% de la production mondiale de foie gras d’oie. Toutefois, cette espèce ne représente que 10% de la production mondiale. La France est également le principal pays consommateur de foie gras avec 71% du total, l’Espagne se classant au second rang avec environ 10%. Compte tenu de son image de produit de luxe et d’exception, le foie gras est consommé un peu partout dans le monde lors des repas de haute gastronomie. Les grandes avancées de connaissance et l’évolution des pratiques d’élevage L’amélioration des connaissances sur la biologie et l’élevage des palmipèdes à foie gras a permis de rationnaliser les pratiques d’élevage et d’améliorer la qualité du produit. Plusieurs laboratoires de recherche et structures expérimentales, ayant leurs installations propres et/ou intervenant sur le terrain, ont contribué à l’acquisition de ces connaissances : l’INRA avec l’Unité Expérimentale des Palmipèdes à Foie Gras, l’UMR Tandem, le Laboratoire de Génétique Cellulaire, la Station d’Amélioration Génétique des Animaux et l’UR Avicoles, l’Institut Technique de l’AVIculture, la Ferme de l’Oie, le Centre d’Etudes des Palmipèdes du Sud Ouest, le LEGTA de Périgueux, l’ENSA Toulouse, l’ENITA Bordeaux et l’AGPM/ADAESO qui a mis fin en 2004 à ses activités sur les palmipèdes à foie gras. Aujourd’hui ces structures fédèrent leurs activités dans un but de rationalité et d’efficacité. Les avancées des connaissances et leur transfert dans la pratique, associés à une forte demande du marché, sont à l’origine de l’explosion des volumes de foie gras produits. Ainsi, la maîtrise de la reproduction couplée au développement de l’insémination artificielle de la cane commune et à la sélection génétique (Rouvier 1992, Sellier et al 1995) ont permis la production à grande échelle du canard mulard adapté à la production de foie gras. En effet, ses géniteurs, le mâle de Barbarie et la femelle Pékin, ont fait l’objet de sélections spécifiques basées sur l’aptitude au gavage et la production de foie gras de leurs descendants. La connaissance des besoins nutritionnels des animaux et le développement de stratégies d’alimentation préparant les animaux à la phase de gavage ont également été des critères déterminants pour la rationalisation d’un système d’élevage (Robin et al 2004, Bernadet 2008, Arroyo et al 2012). La filière s’est par ailleurs structurée en une interprofession (le Comité Interprofessionnel du Foie Gras - CIFOG) qui soutient financièrement des travaux de recherches et conduit des actions (organisation de salons du foie gras par exemple) visant à rendre accessibles toutes les avancées de la filière. Ainsi, l’amélioration du matériel d’élevage (gaveuse hydraulique et logement de gavage) a engendré des gains de productivité considérables (Guy et al 1994). Par exemple, en 20 ans, la taille d’une bande de gavage est passée de deux cents à mille individus. Enfin, la construction de salles de gavage, dont l’ambiance est parfaitement contrôlée autorise désormais la pratique du gavage en toute saison. Des études ont aussi permis de déterminer l’influence des conditions d’abattage et de réfrigération sur la qualité des foies gras (Rousselot-Pailley et al 1994). L’ensemble de ces facteurs a contribué à ce que les possibilités de production soient en cohérence avec la demande liée à un engouement grandissant pour le foie gras. Les pratiques d’élevage actuelles Aujourd’hui, le cycle de production d’un palmipède destiné à la production de foie gras comporte deux phases successives : la phase d’élevage, la plus longue dans la vie de l’animal (11 à 12 semaines chez le canard ou 14 semaines chez l’oie) et la phase de gavage, d’une durée très courte (10 à 12 jours chez le canard ou 14 à 18 jours chez l’oie). La phase d’élevage se décompose elle même en trois étapes (Arroyo et al 2012). Pendant la phase de démarrage (de 1 à 4 semaines d’âge) les animaux sont généralement élevés en bâtiment clos chauffé et reçoivent à volonté une alimentation granulée. Pendant la phase de croissance (de 4 à 9 semaines d’âge), les animaux ont accès à un parcours extérieur. Ils sont nourris à volonté avec un aliment composé de céréales à 75% sous forme de granulés. La dernière phase d’élevage est consacrée à la préparation au gavage (d’une durée de 2 à 5 semaines) grâce à la mise en place d’une alimentation par repas (220 à 400 g/j). Son objectif est d’augmenter le volume du jabot et de démarrer le processus de stéatose hépatique. Pendant la phase de gavage les animaux reçoivent deux (pour le canard) à quatre (pour l’oie) repas par jour d’une pâtée composée à 98% de maïs et d’eau. Le maïs est présenté soit sous forme de farine (productions de type standard), soit sous forme d’un mélange de graines entières et de farine, soit encore sous forme de grains modérément cuits (productions traditionnelles ou labellisées). En France, on distingue deux types d’exploitations. Dans les exploitations dites en filière longue et de grande taille (au nombre de 3 000 en France), les éleveurs sont spécialisés dans une des phases de la production : éleveurs de palmipèdes dits « prêt-à-gaver », gaveurs ou éleveurs-gaveurs. Ce type de production standard est sous contrôle d’un groupe ou d’une coopérative qui se charge des opérations ultérieures (abattage, transformation, commercialisation ou diffusion dans des espaces de vente à grande échelle). Il existe également des exploitations en filière courte qui produisent les animaux, transforment les produits et les commercialisent directement à la ferme et qui sont généralement de plus petite taille. Ces exploitations « fermières » ne concernent qu’une petite part de la production (10 à 15%), mais jouent un rôle important pour l’image de production traditionnelle de luxe qu’elles véhiculent auprès des consommateurs. Pourquoi un dossier sur les palmipèdes à foie gras ? Au-delà des synthèses publiées précédemment dans INRA Productions Animales, il nous a semblé intéressant de rassembler et de présenter dans un même dossier les avancées récentes concernant la connaissance de l’animal (articles de Vignal et al sur le séquençage du génome du canard et de Baéza et al sur les mécanismes de la stéatose hépatique), du produit (articles de Théron et al sur le déterminisme de la fonte lipidique du foie gras à la cuisson et de Baéza et al sur la qualité de la viande et des carcasses), ainsi que les pistes de travail pour concevoir des systèmes d’élevage innovants plus durables (article de Arroyo et al). L’actualité et les enjeux pour demain La filière est soumise à de nombreux enjeux sociétaux qui demandent de poursuivre les efforts de recherche. En effet, pour conserver son leadership mondial elle doit rester compétitive et donc maîtriser ses coûts de production tout en répondant à des attentes sociétales et environnementales spécifiques telles que la préservation de la qualité des produits, le respect du bien-être animal ou la gestion économe des ressources. Ainsi, la production de foie gras est parfois décriée eu égard à une possible atteinte au bien-être des palmipèdes pendant l’acte de gavage. De nombreux travaux ont permis de relativiser l’impact du gavage sur des oiseaux qui présentent des prédispositions à ce type de production : la totale réversibilité de l’hypertrophie des cellules hépatiques (Babilé et al 1998) ; l’anatomie et la physiologie des animaux de même que l’absence de mise en évidence d’une élévation du taux de corticostérone (considéré comme marqueur d’un stress aigu) après l’acte de gavage (Guéméné et al 2007) et plus récemment la mise en évidence de l’aptitude à un engraissement spontané du foie (Guy et al 2013). Le conseil de l’Europe a toutefois émis des recommandations concernant le logement des animaux qui préconisent, la disparition des cages individuelles de contention des canards pendant le gavage au profit des cages collectives. Par ailleurs, il recommande la poursuite de nouvelles recherches pour développer des méthodes alternatives au gavage. Parallèlement, à l’instar des autres filières de productions animales, la filière foie gras doit aussi maîtriser ses impacts environnementaux (voir aussi l’article d’Arroyo et al). Les pistes de recherches concernent prioritairement la maîtrise de l’alimentation, la gestion des effluents et des parcours d’élevage. Il reste donc de grands défis à relever pour la filière foie gras afin de continuer à proposer un produitqui conjugue plaisir et durabilité.Bonne lecture à tous !
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Tournier, Pierre Victor. "Les systèmes de libération sous condition dans les Etats membres du Conseil de l’Europe." Champ pénal, Vol. I (February 24, 2004). http://dx.doi.org/10.4000/champpenal.37.

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Vinck, Dominique. "Science(s)." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.025.

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Les sciences désignent à la fois une série d'activités productrices de connaissances, plus ou moins différenciées d'autres activités sociales, et le résultat de ces activités (descriptions et énoncés de découvertes ou de lois décrivant ou prédisant des phénomènes, théories, méthodes de travail, savoir-faire incorporés, normes de comportement des scientifiques). Pour l'anthropologue, elles sont à la fois un objet de recherche et un cadrage (institutionnel, méthodologique et cognitif) de son travail, ce qui l'engage aussi dans une inévitable réflexivité. Du point de vue des sciences sociales, la science a été appréhendée (tradition mertonienne) comme une institution sociale distincte et exemplaire, dont la finalité est la production de connaissances rationnelles certifiées par les pairs. L'institution se caractérise par une structure normative qui régit le comportement des scientifiques telles que : universalisme, communalisme, désintéressement et scepticisme organisé. Les scientifiques qui agissent conformément à ces normes sont rationnels et humbles, capables de soumettre leurs productions à l’évaluation critique de leurs pairs, d’évaluer sans à priori le travail d’autrui et de s’auto-contrôler. Le respect de ces normes dépend de systèmes de communication (publication dans les revues scientifiques en particulier) et de gratification (nomination, distinction, obtention de fonds) dont l'analyse permet d'expliquer certains phénomènes de stratification au sein de la "communauté" scientifique. Cette approche a toutefois suscité de nombreux débats notamment quant à ce que représentent vraiment ces normes. Des contre-normes (p.ex. « garder le secret ») seraient aussi explicatives des comportements des scientifiques que les normes identifiées par Merton. Par ailleurs, dans leurs discussions internes, les scientifiques mobilisent autant les normes que les contre-normes pour défendre leur position ou affaiblir celle d’un collègue. Et surtout, ces normes seraient de nature idéologique et politique, utilisées par les scientifiques pour légitimer l’autonomie des sciences vis-à-vis du reste de la société, en particulier dans un contexte de montée en puissance de régimes autoritaires menaçant les scientifiques dans différentes régions du monde, comme ce fut le cas au cours du XXe siècle. Dans ce contexte, Merton (1973) a traité l'institution scientifique comme un modèle de démocratie des esprits, à l’abri des influences politiques. Toutefois, mobilisées au profit du développement technico-économique et de l’action publique (parfois militaire), les sciences constituent des sources de pouvoir, notamment en faisant autorité. Les questions de l'orientation et de la mobilisation des sciences fait dès lors l'objet de débats politiques récurrents. Elles soulèvent des questions de légitimité dans la société (sciences au service du progrès, de l'industrie, du prestige des Nations, de l'exploitation de la nature vs de projets de libération ou de résolution des problèmes auxquels le monde est confronté) tandis que leur spécificité a fait l’objet de nombreux débats chez les philosophes. Dans les relations Nords-Suds, elle est parfois traitée comme un enjeu des relations entre pays hégémoniques et non-hégémoniques ou en terme de centre-périphérie. Plus généralement, sa légitimité est questionnée vis-à-vis d'autres savoirs, locaux et indigènes notamment. De même, la fragmentation interne des sciences (prolifération de sous-spécialisations) a conduit les Nations Unies (convention de Rio de 1992) à demander qu'un effort d'intégration soit accompli car les problèmes auxquels sont confrontées les sociétés ont besoin d'une approche globale et non émiettée. Les dynamiques internes des sciences ont également été analysées de diverses autres façons : comme système d’échange de dons (Hagstrom 1965), comme système d’échange capitaliste et de lutte compétitive pour l’accumulation d’un capital symbolique (Bourdieu 1976), comme système politique où chacun tend à développer son domaine en gagnant de la crédibilité, convertible en ressources permettant de poursuivre (Latour, Woolgar 1988). Les relations entre scientifiques, voir aussi avec des non-scientifiques (industriels, médias, gouvernements, mouvements citoyens, communautés paysannes, etc.), constituent des réseaux sociaux dont les caractéristiques (taille, homogénéité / hétérogénéité, structure) expliquent les sciences en tant que phénomène social plus ou moins articulé à d'autres activités des sociétés. Depuis les années 1970, des chercheurs en sciences sociales (anthropologie, sociologie, histoire) ont investi l’étude des sciences en s’inspirant notamment des travaux de l’historien Kuhn (1957) (paradigme) et de l'anthropologie avec pour prétention de rendre compte des contenus (Sociology of Scientific Knowledge, SSK) et des pratiques scientifiques. Les sciences apparurent alors sous un nouveau jour. Les sciences sociales ne se cantonnent dès lors plus à l’examen des conditions sociales de possibilité de la science mais tentent d'expliquer aussi les productions scientifiques (données, théories, concepts) à partir de facteurs sociaux ou à partir des pratiques sociotechniques concrètes. Elles mettent en évidence la flexibilité interprétative des énoncés scientifiques (ni la nature, ni la méthode, ni la logique n’impose de vérité unique aux chercheurs) qui conduit à prendre en compte aussi d'autres facteurs explicatifs, notamment les rapports de forces, les mouvements de société, les traditions de pensée, les savoirs tacites, la nature du rapport au monde et à la nature, et les savoir-faire hérités. Du côté de la sociologie et de l'histoire, des auteurs vont rendre compte de l’action scientifique comme d'une rivalité entre scientifiques pour produire des énoncés de connaissances et les imposer aux autres. Ces scientifiques étant liés à des groupes sociaux, les intérêts de ces derniers orienteraient en partie le choix des objets de recherche, des approches et, par conséquent, les productions scientifiques. Les controverses entre chercheurs conduiraient ceux-ci à renforcer la robustesse de leurs affirmations et constitueraient ainsi un moteur des dynamiques scientifiques. Ces approches conduisent aussi à symétriser les analyses portant sur la constitution des savoirs scientifiques et celles portant sur les autres formes de savoirs, de systèmes de pensées ou de croyances. Des chercheurs britanniques (Bloor 1976 ; Collins 1985) prônent alors des principes de causalité, d'impartialité, de symétrie et de réflexivité dans l'étude des sciences. “Connaissances vraies” et “croyances fausses” devraient être expliquées par les mêmes registres de causalité (relations causales entre des variables sociologiques et contenus de connaissance, production négociée de connaissances consensuelles et clôture des controverses, analyse du discours). A la fin des années 1970, des chercheurs commencent à s’intéresser aux pratiques scientifiques concrètes. Ils observent les processus d’ajustement locaux et contingents et décodent les savoirs tacites incorporés dans les individus, instruments et formes d’organisation. Leurs études rendent compte de la production des faits, des données, des énoncés et des accords entre chercheurs, de l’articulation entre éléments hétérogènes, de la construction collective et négociée des publications. Adoptant des postures héritées de l'anthropologie, ils décrivent les processus de fabrication et de stabilisation des énoncés scientifiques en séjournant longuement au sein de laboratoires où se produisent des savoirs scientifiques. Ainsi, Latour, de retour d'une enquête en Afrique, débarque dans un laboratoire de biochimie réputé ; il cherche à y étudier “la pensée scientifique” en train de se faire et rend compte de l'importance des pratiques d'inscription. Il publie Laboratory Life. The Social Construction of Scientific Facts en 1979 (Latour, Woolgar, 1988). Knorr-Cetina (1981), en Allemagne, Lynch (1985), aux États-Unis, mobilisent l’ethnométhodologie et montrent les productions scientifiques comme des accomplissements pratiques situés. D’autres chercheurs héritiers de l’école pragmatique américaine et de l’interactionnisme symbolique de Chicago rendent aussi compte des productions scientifiques en rendant compte des perspectives des acteurs en présence. L’anthropologue Traweek (1988) étudie le monde des physiciens des particules, de même que d'autres le feront d'autres laboratoires (p.ex. Houdart 2013) ou de lieux de fabrication de connaissances technologiques (Downey 1998 ; Vinck 1999). Soucieux de rendre compte de l'intrication des sciences dans la société, notamment via les processus d'innovation, des chercheurs (Callon 1986 ; Latour 1989) conçoivent une approche (théorie de l’acteur-réseau, analyse des processus de traduction et de construction de réseaux sociotechniques) devant permettre de rendre compte des sciences et techniques en évitant les dichotomies héritées (nature/culture, sujet/objet, notamment). Ils ouvrent ainsi la réflexion sur une nouvelle anthropologie des connaissances.
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Salah, Sofiene Ouled Taleb, Nicolas De Cock, Mathieu Massinon, Bruno Schiffers, Stéphane Dorbolo, and Frédéric Lebeau. "Étude des potentialités des systèmes d’application contrôlée des gouttes (CDA) pour les traitements phytosanitaires en céréaliculture (synthèse bibliographique)." BASE, 2016, 287–98. http://dx.doi.org/10.25518/1780-4507.12794.

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Introduction. L’application contrôlée des gouttes (CDA) présente le double avantage de réduire à la fois l’étendue de la distribution des tailles des gouttes et le volume appliqué par rapport aux buses hydrauliques conventionnelles. Littérature. Cette revue investigue la potentialité de la CDA par rapport aux buses hydrauliques dans le cadre du désherbage précoce des adventices (2-3 feuilles). En termes de rétention, les études reliant les caractéristiques des gouttes (taille, vitesse et direction) et l’architecture, la densité et la mouillabilité du feuillage, en fonction de la formulation de bouillies, ont été abordées. Ces études montrent que des gouttes de 300 µm avec un adjuvant approprié et des jets émis 60° vers l’avant par rapport à la verticale contribuent à l’augmentation de la rétention sur les cibles problématiques à port dressé. L’effet des réductions des volumes d’application pour ces deux techniques est étudié sur base de la moyenne, du coefficient de variation et du taux de couverture des dépôts. Néanmoins, les résultats de ces études ne peuvent être généralisés du fait des différences de réglages opératoires entre les deux techniques d’application. Quant à la dérive, les atomiseurs CDA orientés horizontalement présentent un potentiel de dérive plus important que les buses hydrauliques pour lesquelles le spray est orienté vers le bas. La dérive augmente avec la vitesse du vent et diminue lorsque le diamètre médian volumétrique (DV50) augmente. Conclusions. De nouveaux réglages des atomiseurs de la CDA en termes de DV50 et de direction du jet peuvent répondre aux défis de l’agriculture de précision. Les pistes d'innovations proposées sont d’une part une amélioration de la résistance à l’usure des dents situées en bordure des disques et, d’autre part, une distribution granulométrique plus étroite.
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Serpa, Nilo. "Sur l'Entropie Contrôlée des Systèmes: Transformations de la Matière Condensée (On the Controlled Entropy of the Systems: Condensed Matter Transformations)." CALIBRE - Revista Brasiliense de Engenharia e Física Aplicada 3 (June 17, 2018). http://dx.doi.org/10.17648/calibre.v3i.372x.

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<p>Cette thèse traite de la mise en ouvre d'un nouveau mode de gestion des déchets urbains en termes de la destination non-agressif et productif des débris, à de faibles coûts énergétiques et à forte réutilisation des sous-produits. Il repose sur les fondements scientifiques établies par la thermodynamique, la théorie classique du champ et par les disciplines empiriques qui traitent de propriétés des éléments chimiques et des technologies de capture calorifique à partir de sources éloignées. Visant à la transformation de toute forme de matière condensée, ce travail est principalement intéressés par les déchets dits infectieux, parce qu'ils ont dune plus grande virulence, l'infectiosité et concentration, et les déchets de type &lt;&lt;peau-ciseaux-perçage&gt;&gt;, qui sont des objets et instruments contenant des coins, des arêtes ou des protubérances rigides et aiguës capables de coupe ou de forage. Néanmoins, le modèle s'applique également à tous les types de déchets, à l'exception des déchets radioactifs pour des raisons évidentes de sécurité. Cet essai propose un système industriel de recyclage des déchets basé sur la pyrolyse induite par plasma et guidé par la théorie proposée des champs caloriques sous entropie contrôlée.</p><p><strong>Mots-clés</strong>: déchets nosocomiales, thermodynamique, champ calorique, plasma, pyrolyse, énergie solaire, durabilité</p><p><span>======================================================================================================</span> </p><p>This thesis discusses the implementation of a new way of urban waste management in terms of its non-aggressive and productive destination, at low energy costs and with high reuse of byproducts. It is based on scientific foundations established by thermodynamics, classical field theory and empirical disciplines that deal with properties of chemical elements and with technologies of calorific capture from remote sources. Aiming at the transformation of any form of condensed matter, it is primarily interested in the so-called infectious waste, because they have greater virulence, infectivity and concentration, and wastes of type &lt;&lt;skin-scissoring-piercing&gt;&gt;, which are objects and instruments containing corners, edges or rigid and acute protuberances capable of cutting or drilling. Nevertheless, the model also applies to all types of waste, with the exception of radioactive waste for obvious safety reasons. Present work proposes an industrial system to recycling waste based on pyrolysis induced by plasma and guided by the proposed theory of caloric fields under controlled entropy.</p><p><strong>Key words</strong>: nosocomial waste, thermodynamics, caloric field, plasma, pyrolysis, solar energy, sustainability</p><div><span style="font-size: 14px;"><br /></span></div><div><span style="font-size: 14px;"><br /></span></div>
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Carrière, Jean-Bernard, and Marie Lequin. "Gouvernance des territoires fauniques au Québec." Revue Gouvernance 6, no. 1 (March 3, 2017). http://dx.doi.org/10.7202/1039094ar.

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L’objectif de cette recherche empirique est d’analyser l’état actuel de gouvernance des territoires fauniques au Québec en vue d’identifier les complémentarités pouvant être mises en oeuvre pour un développement durable de ces territoires forestiers. Ils constituent un bien public dont l’administration gouvernementale a été décentralisée à trois types d’institutions sectorielles : public dans le cas des réserves fauniques, privé dans celui des pourvoiries, et associatif dans le cas des zones d’exploitation contrôlée (zecs). La perspective d’analyse de gouvernance, définie comme étant la mise en oeuvre de systèmes de normes et procédures facilitant la coordination et la coopération des acteurs sociaux, se situe ici au niveau de l’ensemble des territoires fauniques, soit interorganisationnelle et intersectorielle, plutôt qu’une gouvernance définie au niveau de chaque type d’organisation constituante. L’analyse entend cibler les interactions actuelles et potentielles entre les acteurs, c’est-à-dire : l’étendue des interactions de coordination et de coopération entre ces instances; les principaux enjeux interorganisationnels de financement, d’accès, de conservation et de mise en valeur de la ressource, de responsabilités accrues ainsi que des barrières à une plus grande complémentarité. Bref, quel cadre de gouvernance pourrait être proposé en regard d’une meilleure complémentarité de mandat et d’actions de conservation et de développement durable ? Une gouvernance de type participatif qui permet de formaliser une vision partagée de ces territoires, des actions prioritaires à réaliser et des limites de gestion à délimiter en commun, de sélectionner des participants perçus comme légitimes et représentatifs et, à moyen terme, d’élaborer une structure formelle ad hoc de gouvernance, assurant une continuité de participation et de décision élargie aux enjeux et défis multisectoriels majeurs pour l’ensemble des territoires.
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Houben, David, Brieuc Hardy, Michel-Pierre Faucon, and Jean-Thomas Cornelis. "Effet du biochar sur la biodisponibilité du phosphore dans un sol limoneux acide." BASE, 2017, 209–17. http://dx.doi.org/10.25518/1780-4507.13539.

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Description du sujet. Cet article traite de l’impact du biochar sur la biodisponibilité en phosphore (P) dans les sols en vue d’améliorer la gestion et l’autonomie de la fertilisation en P des cultures. Objectifs. L’objectif général était d’explorer le potentiel du biochar à augmenter la biodisponibilité du P dans le sol. Les objectifs spécifiques étaient de préciser l’influence de la biomasse pyrolysée ainsi que la dose de biochar appliquée sur la solubilité du P. Méthode. Trois biochars produits à partir de biomasses différentes (résidus de Miscanthus, de bois et de café) ont été incorporés dans un Luvisol (pH acide) selon deux doses (1 et 3 % en masse). Après 76 jours d’incubation, la biodisponibilité du P a été estimée (extraction au CaCl2 0,01 M). Les propriétés physico-chimiques du sol et la quantité de CO2 émise durant la période d’incubation ont également été déterminées. Résultats. Seul le biochar produit à partir de résidus de bois et incorporé à une dose de 3 % a augmenté la concentration en P biodisponible dans le sol (+ 75 %). Cette augmentation résulterait non seulement d’une libération de P par le biochar lui-même (effet direct), mais également d’une remobilisation du P du sol (effet indirect) faisant suite à l’élévation drastique du pH (+ 3,6 unités) ainsi qu’à l’augmentation de l’activité biologique. Pour les autres traitements, l’absence d’effet significatif sur la biodisponibilité du P résulte vraisemblablement de leur faible impact sur le pH du sol, celui-ci restant dans une gamme (4,3 – 5,1) favorisant l’insolubilisation du P. Conclusions. Étant donné la variabilité des résultats et les incertitudes concernant les mécanismes responsables de la mobilisation du P en présence de biochar, il est essentiel de conduire des études complémentaires afin de mieux comprendre l’impact du biochar sur la mobilité du P dans les systèmes sol-plante.
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Hébert, Martin. "Paix." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.088.

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Une préoccupation pour la réalisation empirique de la paix traverse le discours disciplinaire anthropologique. Ses racines sont profondes et multiples, mais convergent en un ensemble de questions situées à l’intersection entre la recherche de terrain, la philosophie politique et l’engagement pratique. A-t-il déjà existé des sociétés humaines vivant en paix? Quelles sont les conditions permettant, ou ayant permis, l’existence de cette paix? Est-il possible d’entrevoir un chemin vers la paix pour les sociétés contemporaines? On comprendra rapidement que ces questions sont indissociables de la définition même donnée au concept de paix. Intuitivement, nous pouvons comprendre la paix comme un « souhaitable » individuel et collectif. Bien entendu, une telle formulation est insatisfaisante pour l’analyse ou pour guider l’action. Mais avant de la préciser davantage il faut prendre la mesure de la puissance de la notion de paix en tant que référent vide, en tant que réceptacle dans lequel ont été versées les aspirations les plus diverses. La quête de la « paix » a été invoquée pour justifier tant les actions nobles que les actions exécrables de l’histoire. Ce constat pourrait facilement mener à penser que le terme est peu utile dans le cadre d’une discussion sérieuse portant sur les finalités humaines. Cependant, c’est justement le caractère polysémique du mot « paix », doublé du fort investissement normatif dont il fait l’objet, qui lui donnent sa prégnance politique. Comme n’importe quelle autre notion, celle de paix est l’enjeu de luttes de sens. Mais définir la « paix », c’est définir le domaine du souhaitable, du possible, du raisonnable; c’est intervenir directement sur l’horizon des aspirations humaines. Il n’est donc guère surprenant que les tentatives visant à fixer le sens de ce mot soient abondantes, souvent contradictoires entre elles et généralement convaincues de leur légitimité. L’ethnographie participe de diverses manières au travail de définition de la paix. Par exemple, l’ethnographie a joué – et semble parfois tentée de continuer de jouer – un rôle important dans la reproduction du paradigme édénique. Dans cette conception, la paix est comprise à la fois comme une absence de violence interpersonnelle et une régulation harmonieuse des conflits dans la société. Les représentations idylliques de telles sociétés dites « en paix » (Howell et Willis 1989) témoignent d’une tentation dans certains écrits ethnographiques d’idéaliser des sociétés traditionnelles, précoloniales, ou en résistance. Elles participent d’un travail de critique très ancien qui s’opère par contraste, procédé par lequel l’ « Autre » ethnographique est posé comme l’antithèse d’un monde (moderne, capitaliste, colonial, écocide, patriarcal, etc.) dénoncé comme aliéné et violent. L’anthropologie a souvent été prise à partie pour avoir employé une telle stratégie discursive opposant les « sociétés en paix » aux sociétés mortifères. Il faut noter, cependant, que ces remontrances participent elles aussi à la lutte de sens dont l’enjeu est la définition de la notion de paix. Les apologues du colonialisme, par exemple, utilisaient leur propre stratégie de critique par contraste : les lumineux principes (euro-centriques, libéraux, entrepreneuriaux) supposément aux fondements de la prospérité universelle viendraient supplanter les « ténèbres » locales dans ce que Victor Hugo (1885) a décrit comme la « grande marche tranquille vers l’harmonie, la fraternité et la paix » que serait pour lui l’entreprise coloniale en Afrique. Nous glissons ici dans une autre définition de la « paix » ayant joué un rôle important dans l’histoire de l’anthropologie, soit la pacification. Ici, la paix n’est pas un état observable dans les sociétés ethnographiées, mais plutôt un résultat à produire par une intervention politique, incluant militaire. La naïveté de la « grande marche tranquille » d’une Histoire par laquelle l’humanité cheminerait inéluctablement vers une convergence dans des valeurs euro-centriques communes se dissipe ici. Elle fait place à des positions qui établissent leur autorité énonciative en se présentant comme « réalistes », c’est-à-dire qu’elles rejettent l’image édénique de la paix et se rangent à l’idée que la violence est le fondement du politique. Dans cette perspective, la définition de la paix serait la prérogative de ceux qui peuvent l’imposer. La « paix » se confond alors avec l’ordre, avec la répression des conflits sociaux et, surtout, avec un acte de prestidigitation sémantique par lequel les violences faisant avancer les ambitions hégémoniques cessent d’être vues comme violences. Elles deviennent des opérations, des interventions, des mesures, voire des politiques entreprises au nom de la « paix sociale ». On le sait, l’anthropologie a fait plus que sa part pour faciliter les pacifications coloniales. Par son rôle dans des politiques nationales telles l’indigénisme assimilationniste, elle a également contribué à des « projets de société » visant l’unification de populations hétérogènes sous l’égide du nationalisme, du capitalisme et de la docilité aux institutions dominantes. Après la seconde guerre mondiale, il n’a pas non plus manqué d’anthropologues prêtes et prêts à s’associer aux entreprises de pacification/stabilisation par le développement et par l’intégration de populations marginales à l’économie de marché. Dans la plupart des cas, l’anthropologie a été instrumentalisée pour réduire le recours à la violence physique directe dans les entreprises de pacification, proposant des approches moins onéreuses et plus « culturellement adaptées » pour atteindre les mêmes objectifs d’imposition d’un ordre exogène à des sociétés subalternes. Un point tournant dans la critique de la pacification a été le dévoilement de l’existence du projet Camelot dans la seconde moitié des années 1960 (Horowitz 1967). Cette vaste opération mise sur pied par le gouvernement américain visait à engager des spécialistes des sciences sociales pour trouver des moyens d’influencer les comportements électoraux en Amérique latine. Cette initiative visait à faire passer à l’ère de la technocratie les stratégies « civiles » de pacification coloniales développées en Afrique dans les années 20-30 et en Indochine dans les années 50. Outre la dénonciation par les anthropologues nord-américains et européens de cette collusion entre les sciences sociales et impérialisme qui s’est encore illustrée dans le sud-est asiatique pendant la guerre du Vietnam (Current Anthropology 1968), la réponse critique face au dévoilement du projet Camelot fut, notamment, de déclencher une réflexion profonde en anthropologie sur la frontière entre la paix et la guerre. Même si le recours à la manipulation psychologique, économique, politique, et diplomatique n’impliquait pas nécessairement, en lui-même, de violence physique directe il devenait impératif de théoriser les effets de violence produits par cette stratégie (Les Temps Modernes 1970-1971). Si l’idée que certaines « paix » imposées peuvent être éminemment violentes fut recodifiée et diffusée par des chercheurs du Nord à la fin des années 1960, elle était déjà bien en circulation au Sud. Frantz Fanon (1952) mobilisait le concept d’aliénation pour désigner les effets des violences symboliques, épistémologiques et culturelles des systèmes coloniaux. Gustavo Guttiérez (1971), impliqué dans le développement de la théologie de la libération en Amérique latine, parlait pour sa part de « violence institutionnalisée » dans les systèmes sociaux inéquitables. Sous leur forme la plus pernicieuse ces violences ne dépendaient plus d’une application constante de force physique directe, mais s’appuyaient sur une « naturalisation » de la domination. Dans ce contexte, il devenait clair que la notion de paix demandait une profonde révision et exigeait des outils permettant de faire la distinction entre la pacification aliénante et une paix fondée sur la justice sociale. Travaillant à cette fin, Johan Galtung (1969) proposa de faire la différence entre la paix « négative » et la paix dite « positive ». La première renvoie à l’absence de violence physique directe. Elle est une condition considérée comme nécessaire mais de toute évidence non suffisante à une paix significative. Déjà, des enjeux définitionnels importants peuvent être soulevés ici. Une société en paix doit-elle éliminer les sports violents? Les rituels violents? Les représentations artistiques de la violence? Qu’en est-il de la violence physique directe envers les non-humains? (Hébert 2006) La paix positive est une notion plus large, pouvant être rapprochée de celle de justice sociale. Les anthropologues ont tenté de la définir de manière inductive en proposant des études empiriques de deux types. Dans un premier temps, il s’est agi de définir diverses formes de violences autres que physique et directe (telles les violences structurelles, symboliques, épistémiques, ontologiques, etc.) et poser la paix positive comme le résultat de leur élimination. Par contre, les limites de cette « sombre anthropologie » (Ortner 2016) ont appelé des recherches complémentaires, plutôt centrées sur la capacité humaine à imaginer et instituer de nouvelles formes sociales dépassant les violences perçues dans les formes passées. L’idée d’une paix stable, définitive et hors de l’histoire – en d’autres mots édénique – disparaît ici. Elle est remplacée par des processus instituants, constamment examinés à l’aune de définitions de la violence qui, elles-mêmes, sont en transformation constante. La définition de la paix demeure l’enjeu de luttes de sens. Ces dernières se résolvent nécessairement dans des rapports politiques concrets, situés historiquement et sujets à changement. Les travaux anthropologiques ne font pas exception et sont pleinement engagés dans la production politique de ces définitions. Mais l’anthropologie de la paix participe également de la réflexivité que nous pouvons avoir tant face aux définitions cristallisées dans nos institutions que face à celles qui se proposent des les remplacer.
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Chamberland, Line. "Hétérosexisme." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.107.

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L’hétérosexisme réfère à l’ensemble des croyances qui valorisent et promeuvent l’hétérosexualité tout en infériorisant les sexualités non hétérosexuelles. Ainsi, l’hétérosexualité apparaît comme la sexualité universelle, allant de soi, naturelle, normale, morale, bref elle est dotée d’une valeur supérieure en référence à des systèmes normatifs religieux, scientifiques, juridiques ou autres, alors que l’homosexualité (ou toute sexualité s’écartant de la norme hétérosexuelle) se voit dépréciée en tant que crime, péché, acte sexuel non naturel, pathologie, déviance sexuelle, etc. Le concept d’hétérosexisme apparaît aux États-Unis au début des années 1970, en même temps que celui d’homophobie (Herek, 2004). Tout en contestant les savoirs institutionnels de l’époque, ces deux termes proposent néanmoins des voies distinctes de conceptualisation de l’oppression des personnes homosexuelles. L’homophobie inverse le paradigme psychomédical dominant en pathologisant non plus l’homosexualité, mais la peur irrationnelle qu’en ont certains individus. L’hétérosexisme enracine cette oppression dans le social, par analogie avec d’autres systèmes de croyances qui différencient et hiérarchisent des catégories de personnes, comme le racisme et le sexisme (Herek, 2000). Le premier terme emprunte à la psychanalyse alors que le second provient d’une pensée d’inspiration féministe, antiraciste et anticapitaliste. Les deux concepts se diffuseront largement au sein des mouvements de libération des gays et des lesbiennes, puis dans l’univers académique, d’abord dans le monde anglo-saxon et plus tardivement en France (Tin, 2003). À l’origine, le concept d’hétérosexisme s’inscrivait dans des perspectives lesbiennes-féministes. Il s’articulait avec diverses analyses critiques de la place de l’hétérosexualité institutionnalisée dans les processus de subordination des femmes par les hommes (Dugan, 2000). Dans un tel paradigme, l’hétérosexisme fait partie du système patriarcal qui assujettit les femmes, notamment en justifiant leur infériorisation au nom de la différence soi-disant naturelle entre les sexes/genres et de la complémentarité qui en découlerait nécessairement. Sur le plan politique, la notion appelle à une remise en question des constructions socioculturelles de la masculinité et de la féminité et des institutions qui maintiennent des rôles rigides de genre (Herek, 2004). En somme, la régulation des sexualités y est indissociable du maintien des rapports de domination des hommes sur les femmes. Dans cette optique, l’hétérosexisme est envisagé comme un système d’oppression étroitement relié à d’autres inégalités systémiques, comme le sexisme, le racisme ou le classisme (Wilton, 1995). Cependant, dans les usages récents du concept, les références aux théories issues du lesbianisme-féministe ou à l’intersectionnalité des luttes sociales sont le plus souvent absentes. Au fil des décennies, les définitions de l’hétérosexisme se sont multipliées tout en reprenant l’idée essentielle d’un processus systémique de différenciation et de hiérarchisation des sexualités hétérosexuelle et homosexuelle. Selon une recension de Smith, Oades et McCarthy (2012), certaines mettent l’insistance sur la normalisation de l’hétérosexualité et la promotion d’un style de vie hétérosexuel, d’autres sur la disqualification et l’occultation des autres sexualités. Dans cette dernière lignée, l’une des plus courantes est celle du psychologue Gregory Herek (2004) : « une idéologie culturelle qui perpétue la stigmatisation sexuelle en déniant et en dénigrant toute forme non hétérosexuelle de comportement, d’identité, de relation et de communauté non hétérosexuelle » (p. 16, traduction libre). Dans son opérationnalisation, le concept d’hétérosexisme se déploie tantôt vers le social, tantôt vers l’individuel, ce qui n’est pas sans générer des tensions théoriques. Dans le premier cas, la description des manifestations de l’hétérosexisme illustre son ancrage social et culturel, qu’il s’agisse de la présomption d’une hétérosexualité universelle dans les politiques et les pratiques des diverses institutions (écoles, services publics, entreprises, etc.), de l’idéalisation de l’amour hétérosexuel dans les représentations (films, romans, etc.), de l’injonction au silence ou à la discrétion adressée aux gays et aux lesbiennes sous prétexte que la sexualité relève de la vie privée, ou encore de l’assimilation de leurs expériences diverses au modèle dominant de conjugalité hétérosexuelle (Fish, 2006). Sans qu’il n’y ait de consensus sur une perspective théorique commune, les explications de l’hétérosexisme attirent l’attention sur les mécanismes structurels qui en assurent la reproduction, comme le langage et le droit. Dans cette veine, Neisen (1990) définit l’hétérosexisme en associant les notions de préjugés et de pouvoir, ce dernier s’exerçant notamment dans les sphères étatique (criminalisation des relations homosexuelles) et scientifique (discours pathologisants). Dans le second cas, l’accent sera mis sur les effets individuels de l’hétérosexisme en matière de statut et d’inégalités sociales. Ainsi l’hétérosexisme est souvent vu comme la source ou le fondement des attitudes et des comportements homophobes envers les personnes non hétérosexuelles ou perçues comme telles. Par exemple, Pharr (1997) voit dans l’hétérosexisme le pendant institutionnel de l’homophobie : le déploiement systématique de l’idéologie hétérosexiste sur le plan culturel et les gestes homophobes dans les interactions sociales se renforcent mutuellement pour maintenir le pouvoir et les privilèges associés à l’hétérosexualité. Sous cet angle, et malgré leurs racines distinctes sur les plans épistémologique et politique, les concepts d’hétérosexisme et d’homophobie ont souvent été jumelés et présentés comme des notions complémentaires l’une à l’autre, l’un agissant au niveau social, comme une idéologie inégalitaire des sexualités, et l’autre au niveau individuel ou psychologique. Pour sa part, Borrillo (2000) relève l’impossibilité de déconnecter les deux termes puisque l’homophobie ne peut se comprendre indépendamment de la reproduction de l’ordre social des sexes (sexisme) et des sexualités (hétérosexisme). Phénomène à la fois cognitif et normatif, l’hétérosexisme renvoie à « l’ensemble des discours, des pratiques, des procédures et des institutions qui en problématisant ainsi la “spécificité homosexuelle”, ne cessent de renforcer un dispositif destiné à organiser les individus en tant qu’être sexués. » (p. 24). Cependant, les deux notions sont parfois vues comme plus ou moins interchangeables et positionnées comme des concurrentes parmi lesquelles il faut choisir. Une première dissension surgit alors à propos des manifestations d’ostracisme que les deux termes permettent de capter. Au concept d’homophobie, il est reproché d’être androcentrique (centré sur les agressions subies par les hommes gays) et de se focaliser sur les gestes extrêmes d’un continuum de rejet de l’homosexualité, ce qui ne permet pas de rendre compte de leur vaste éventail, ni de leurs formes institutionnelles (Herek, 2004). L’hétérosexisme est considéré comme une notion plus adéquate pour couvrir l’ensemble des manifestations qui reconduisent les inégalités entre les sexualités, y compris les plus subtiles et celles qui s’insinuent dans la banalité du quotidien et que l’on pourrait assimiler au sexisme ordinaire. De même, comparativement aux mesures d’attitudes homophobes, axées sur le rejet, les mesures d’attitudes hétérosexistes, comme l’échelle d’hétérosexisme moderne (Walls, 2008), seraient plus aptes à saisir la persistance des stéréotypes (négatifs mais aussi positifs) envers les personnes gays, lesbiennes ou bisexuelles, même chez les individus exprimant des dispositions favorables à leur égard. Autrement dit, la référence à l’hétérosexisme permet d’enregistrer les changements sociétaux positifs tout en révélant la persistance de la hiérarchie des orientations sexuelles. Toutefois, ce concept sera critiqué en retour comme opérant une dilution ou une euphémisation de l’hostilité généralisée envers les personnes et les sexualités non hétérosexuelles qui en occulterait les démonstrations les plus brutales. Le second axe de tension renvoie aux explications, tantôt psychologiques, tantôt sociologiques, de la stigmatisation des personnes non hétérosexuelles. Le concept d’homophobie a maintes fois été critiqué pour son réductionnisme psychologique (Chamberland et Lebreton, 2012 ; Herek 2004). De même, lorsque le seul usage de l’hétérosexisme est l’application à une mesure d’attitude individuelle, il lui sera reproché d’escamoter toute analyse structurelle et de réduire ainsi la portée analytique du concept. Les implications du choix de l’un ou l’autre concept sont à la fois théoriques et politiques. Plusieurs auteur·e·s optent pour le concept d’hétérosexisme, car il engage à se pencher sur les rapports sociaux et les structures qui reproduisent les inégalités sexuelles. Il s’agit de s’éloigner des schèmes d’explication psychologique ayant la cote dans les sociétés libérales et des solutions uniquement centrées sur l’intervention auprès des individus (sensibilisation, formation, etc.) pour envisager des transformations sociales globales ou à tout le moins des mesures s’attaquant à la hiérarchie des sexualités dans l’organisation des diverses sphères de vie (famille, école, travail, etc.) (Herek, 2004 ; Wilton, 1995). Dans un récent effort de synthèse, Rumens (2016) propose de distinguer l’hétérosexisme culturel, qui réfère à la dimension institutionnelle, et l’hétérosexisme individuel. Avec la montée du post-structuralisme, le concept d’hétérosexisme connaît un certain désaveu, au même titre que d’autres notions faisant référence à toute structure sociale. Son emploi décline au profit du concept d’hétéronormativité créé par Michael Warner (1993), qui met en lumière la normativité langagière et discursive opérant à travers la construction des catégories binaires (des corps, des sexes, des genres, des désirs, etc.) qui composent la matrice de l’hétérosexualité (Herek, 2004). Dans le champ interdisciplinaire des études sur la sexualité, l’hétérosexisme demeure un concept central pour analyser la stratification sexuelle et les inégalités sociales qui en découlent. Bien que le concept se prête à plusieurs définitions, son potentiel heuristique est maximisé lorsqu’il se conjugue à des cadres théoriques et analytiques susceptibles de rendre compte de l’inscription d’une idéologie qui privilégie systématiquement l’hétérosexualité dans les institutions, dans les pratiques sociales et culturelles et dans les interactions quotidiennes, exerçant ainsi une contrainte à l’hétérosexualité (Fish, 2006).

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